One Piece Anarchy
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Voyage vers le bout de l'Enfer - Feat. Ruizu
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Jeu 22 Oct - 16:42
Le déplacement entre les navires appartenant à la Marine était loin d’être aisé. Au moment où PsychAli s’était séparé du rassemblement de machos sans-cœurs, il semblait que le convoi avait déjà pris sa route, les différents navires se séparant sur le chemin. Par exemple, le bateau hospitalier dans lequel elle se trouvait se dirigeait directement vers Marineford… Tandis que celui qu’elle voulait rejoindre se dirigeait vraisemblablement vers Impel Down. Quelle plaie. Pour commencer, elle déplorait la décision irrationnelle d’envoyer cette détenue en particulier dans cette prison, elle ne le méritait clairement pas. Mais surtout, le fait que PsychAli ne soit pas mise au courant… Encore une excuse pour désapprouver les actions de ses supérieurs. Décidemment, cela faisait beaucoup en une journée ; bien que les précédentes étaient nettement plus graves.

Dans tous les cas, elle avait réussi à utiliser ses différents passe-droits pour poser le pied sur le bateau pénitencier, dont l’ambiance dénotait déjà de la qualité de ses services. Il y avait moins d’employés du gouvernement, déjà, on n’avait aucune vision d’infirmières mignonnes ou autres conneries, mais plutôt des gardiens de prison, habillés de noir et de gris, aux casquettes rappelant PsychAli des heures sombres de leur époque. Après un soupir bien chargé de regret, et d’un brin de colère toujours pas passé depuis l’entretien douteux dans lequel elle s’était portée en ridicule, l’agente traversa le pont du navire pour accéder aux prisons intérieures. Les quelques bagnards sur place l’observaient, les yeux pleins d’espoirs, pensant visiblement qu’elle n’était pas qu’une agente du gouvernement, vêtements civils oblige.

Halte-là ! Cette zone est interdite d’accès. Des prisonniers de haut-rangs sont gardés en bas.
J’imagine. soupira PsychAli. Mais il y en a une qui ne mérite pas de s’y trouver. Et je devais l’interroger, de toute manière. Je suis du CP, attendez…

Malheureusement, PsychAli n’avait jamais de carte sur elle précisant qu’elle appartenait aux services secrets du Gouvernement mondial : trop risqué. Elle avait néanmoins une preuve assez tangible de ses dires, qui ne mentait pas, bien heureusement. Un simple coup de fil vers un supérieur hiérarchique permettait à Allie de pouvoir poser le pied dans le centre d’incarcération du bateau, retrouver son dû. L’araignée descendait bien quelques marches d’escaliers avant de tomber dans ce qu’elle cherchait, visiblement. Plusieurs cellules, toutes collées les unes les autres, dans un environnement sombre, humide, froid. Elle faisait un tour du regard des différents incarcérés… Tous des révolutionnaires arrêtés à la suite de l’attentat à Star-Top Nation, à l’exception d’une. Cloitrée seule dans sa cellule, la petite du nom d’Orca semblait… Dormir paisiblement ? Ou alors elle faisait semblant. L’une ou l’autre solution semblait bien trop exagérée néanmoins… Savait-elle seulement dans quelle situation elle se trouvait ?!

Hey, petite. Debout.
Mmmmh… Encore cinq minutes…


PsychAli savait qu’elle avait bien mieux à faire, actuellement. Même si elle ne pouvait faillir à son devoir, elle avait vraiment l’intention de laisser la gamine là, à son sort, mourir dans la prison cruelle d’Impel Down. Malheureusement pour sa conscience, ce jour en particulier marquait la mort de bien trop d’innocents pour la laisser s’échapper de la sorte. Orca méritait d’être enfermée… Mais pas à Impel Down.

Réveille-toi. continua PsychAli. Et nous pourrons prendre du thé, après.
Oh ! s’exclama la belle au bois dormant en se redressant d’un bond.
Chhh.

Orca s’était redressé du lit en acier, déjà assise les jambes croisées, comme si elle s’attendait à un cadeau de la part de PsychAli. Décidemment… Elle ne savait pas ce qui l’attendait, hein. C’était la seule explication logique que la détective trouvait à ces agissements incohérents. Néanmoins, elle n’était pas là pour la juger, simplement pour rétablir un malentendu.

Qu’est-ce que tu fais ici ? demanda-t-elle à voix basse, pour éviter que les autres détenus ne l’entendent.
Les gens en costumes noirs m’ont amené ici après m’avoir traitée de sale révolutionnaire ! Dingue, non ?
J’imagine. Et tu n’as rien dit ?
Rien.

Ce mot résonnait dans la cellule, tant le sérieux dont faisait preuve Orca à l’instant se démarquait de son air complètement puéril depuis leur première rencontre. Mais c’était une bonne chose, cela permettait à Allie de se rappeler que la petite était une terroriste poseuse de bombes, aux services d’un individu encore plus dangereux, qu’elle semblait porter dans son cœur. La relation qu’Orca entretenait avec Firefly était clairement importante alors… Sachant que lui-même avait menacé PsychAli de venir retrouver sa protégée. Les différentes interprétations fusaient dans la tête de l’agente toilée, pendant qu’elle posait calmement sa question.

Tu n’es pas une révolutionnaire, pas vrai ?
Orcorcorc ! Bien sûr que non ! Je suis simplement détestée de tous !

Ce n’était pas la première fois que la gamine expliquait pareille chose. Lors de leur première rencontre, PsychAli était dans sa forme hybride, hideuse et pleine de laideur… Le premier réflexe d’Orca était de lui demander si elle était mise de côté elle aussi. Scénario classique, donc : Orca avait été chassée par sa communauté, récupérée par un psychopathe qui se servait d’enfants pour l’aider à sa sale besogne. D’un autre côté, cependant, on ne pouvait pas négliger le talent de la petite pour les explosifs… PsychAli se doutait même qu’elle avait un potentiel de Haki en elle. Elle serait presque jalouse de Firefly d’avoir trouvé pareil diamant brut.

Tu sais que tu es dirigée vers Impel Down ?
Impel Quoi ? C’est une prison, pas vrai ? Pas d’inquiétude, mon ami viendra me sauver !
Ton ami ne pourra pas te sauver à Impel Down. C’est une prison impénétrable. Extrêmement cruelle, ou chaque prisonniers sont torturés à longueur de temps, jusqu’à ce qu’ils meurent ou que leur volonté ne quitte leur corps. C’est un lieu où on est dépecés, écartelés, ébouillantés vivants, jusqu’à ce que notre âme ne brûle, brisée en mille morceaux.

PsychAli prononçait ces mots un peu plus fort que ses phrases précédentes, dans le but de faire peur à la gamine qui tremblait à l’instant, évidemment, mais également pour provoquer les quatre autres prisonniers de Star-Top Nation, qui devaient de toute manière tous être K.O.

Je te laisse donc le choix. Tu vas me donner des informations sur ton ami, ou je te laisserai pourrir là-bas, je n’aurai aucun scrupule.
… Hmmmmmmmmm…

Orca fermait les yeux, le menton élevé et les doigts dessous, comme si elle imitait PsychAli lors de ses réflexions… Elle ne ressemblait pas à cela, si ? Le complexe qu’elle ressentait à l’instant l’empêchait de continuer son interrogatoire comme il se devait, persiflant à l’idée qu’une gamine l’imitait aussi facilement. Mais une fois ses esprits revenus à elle, Allie lui posa une dernière question, vraiment trop basse.

Que dirais-tu d’un marché… Alors ?
Est-ce qu’il implique du thé ? Le thé me manque… regretta la poseuse de bombe.
Tu auras tout le thé que tu veux, mais pour ça il faudra que tu m’aides.
Je ne sais pas… Je ne sais même pas qui vous êtes, en réalité… avoua Orca, les lèvres recroquevillées dans une expression de doute et de culpabilité.


Mais oui. La pauvre n’avait pu voir que la forme hybride de PsychAli. En plus, la salle étant peu éclairée, il lui était difficile de reconnaître les signes distinctifs de l’araignée, comme ses cheveux, ou son sens de l’esthétique parfait. Et ce n’était pas comme si PsychAli voulait gâcher cette couverture… Cela ferait deux personnes en une journée qui l’apprendraient. L’horreur.

Je suis… Je suis celle qui va te sortir d’ici.
Sérieusement ?! Vous allez payer ma caution ?! Vous avez besoin d’explosifs ?!
Chut. Mais non. Je te ferai sortir d’ici, et en échange, tu m’aideras dans mon boulot. Ca te va ?
Et du thé, n’oubliez pas le thé !!
Mon dieu…

PsychAli avait un plan, évidemment, qui nécessitait de gagner la confiance de cette psychopathe en devenir. Puis d’utiliser ses compétences et ses talents aux services du gouvernement. Mais pour cela, elle allait devoir lui enlever Firefly de la tête. Pour cela, elle allait devoir le battre devant Orca.

L’entretien maintenant terminé, PsychAli se redressa, ordonnant à la gamine de patienter quelques minutes, voire heures, le temps que sa libération ne se fasse dans les règles (c’est-à-dire, en manipulant quelques dossiers et mentant à ses supérieurs). Une fois sortie de sa cellule, néanmoins, une pensée lui venait à l’esprit. Elle était là entourée de plusieurs instigateurs de cet attentat horrible qu’elle déplorait depuis les soins qui lui avaient été appliqués. Elle se trouvait par exemple à quelques centimètres de la cellule partagée entre Ruizu et Ken, deux marines renégats qui étaient passés du côté de la Révolution… Pour des idéaux qui ne les empêchait visiblement pas de tuer autant de personnes innocentes. Pour le peuple, hein…

Et si l’araignée avait été impulsive, elle ne se serait pas gênée d’en tuer un ou deux. Ses principes l’empêchaient de procéder, néanmoins : quel bordel administratif ce serait… Surtout qu’ils avaient tous des informations très importantes à faire cracher sous la torture. Ce serait d’énormes pertes que de les assassiner. L’agente s’apprêtait donc à quitter la salle, mais fut interrompue par un, ou plutôt une de ces prisonnière, étonnamment en état de pouvoir prononcer ne serait-ce qu’un mot.
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Ven 23 Oct - 1:03

Voyage vers le bout de l'Enfer


Dans les mers de Star-Top Nation | Année 1522





Voyage vers le bout de l'Enfer - Feat. Ruizu 84a022c41fc7d7fc2cd2d4437d8b7f23

Encore, encore et toujours ! Ce cri résonnait dans ma tête, le bruit des fusils faisant feu, les pas lourds de nos camarades, cavalant pour leur survie, l'agonie de ceux-ci, celle de nos adversaires. Pourtant, je me revoyais là, droite, dans les hauteurs de Star-Top Nation, hurlant à nos troupes de ne surtout pas s'arrêter, de ne pas regarder derrière eux. D'avancer, ni plus, ni moins. Une consigne que je ne parvenais pas à réaliser pourtant, je tentais, j'insistais et pourtant, je n'y parvenais pas. Ma vision se faisait moins précise, floutée, elle venait alors lentement s'assombrir tandis que je me sentais de plus en plus lourde, ce n'est pas la fatigue qui m'emportait. J'en avais hélas bien conscience, alors que mes dernières pensées allèrent vers ma fille, ma conscience s'évanouissait et les bruits me parurent plus lointain. Absent. Totalement inexistant. Aussi miraculeux cela puisse paraître, je me sentais paisible, dans ce silence total, après cette lourdeur ressentie, je me sentais beaucoup plus légère. J'aurai presque pu parier que j'étais sur le point de mourir et pourtant...

Oh, la belle aux bois dormant se réveille on dirait. Bon retour chez les vivants., entendais-je alors que mes paupières se relevaient, offrant à mes prunelles une vision peu joviale de cet endroit fort désagréable pour un réveil.

Le lieu s'avérait sombre, je pouvais y ressentir toute l'humidité marine, le froid mordant du métal, le doute n'était pas vraiment permis. Assise au sol, les mains liées au mur par des chaînes munies de menottes me serrant les poignets. Je parierai fortement sur du granit marin, au fond, ça non plus je n'en doute pas. J'avais donc été attrapée... Dans la pièce je ne voyais ni ma fille, ni même Torara, j'avais beau observer chaque visage que je pouvais voir, je ne les trouvais pas. Toutefois, à ma droite se trouvait un homme que je pu reconnaître : Kosuki Ken, lui aussi capturé, silencieux. En face, un homme, assez épais, chauve, barbu, cet homme qui venait de m'accueillir.

Tu aurais sans doute préférée mourir. Avant que tu le demande, on va a...

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Oui, Impel Down, c'était une issue certaine en cas de capture. Un miracle que je sois encore vivante, pourtant, à savoir cela, j'aurais en effet préférée mourir sur le champ de bataille. Une lutte sans fin attends quiconque se retrouve emprisonné là-bas. La seule fois où je m'y suis rendu, ce fut pour rencontrer mon géniteur, de ce que je me souviens, les cris résonnant des divers niveaux hantaient les lieux, la notion de jour et de nuit n'existait pas, seule la survie semblait jouer un rôle ici.

Je sais parfaitement où l'on va. Ploc ~, oh oui. M'y étais-je préparée ? J'avais essayée, mais au final, personne ne peut se préparer à pareil destinée. Les yeux rivés vers le plafond, cette fatalité qui me tombait dessus ne me laissait pas indifférente, je ne peux hélas pas dire que j'étais confiante à cette idée, d'aucune mesure. L'effroi embrumé mon esprit, c'était un risque que j'avais envisagé, pourtant, je m'étais refusé de penser que cela arriverait. Anida, Cometa, j'étais persuadée qu'avec elles à nos côtés, les risques étaient diminués, pourtant... me voilà bien dans les prisons d'un navire faisant voile vers la prison sous-marine. Peu importe le sens dans lequel je tournais la chose : la finalité était écrite. On va en baver... Plic ~

Pourtant, une petite chose vient agripper mon attention. Un silence pesant régnait dans les cellules et des bruits de pas se firent entendre. Confiant, régulier, je pu bien rapidement découvrir la personne responsable de ces échos, une inconnue sur qui je ne pouvais hélas pas mettre de nom, toutefois, si cette femme a pu venir jusque-là, il est peu probable qu'elle soit ce qu'elle veut faire penser avec cet accoutrement. Une Marine ou une Agente du Cipher Pol peut-être, hélas, ce ne seront que de simple supposition. J'avais beau tendre l'oreille pour tenter de comprendre ce que celle-ci voulait à cette enfant, c'était un échec, je ne pu entendre que ce qu'elle voulait bien faire entendre, comme son éloge au sujet de notre destination commune à tous. Ceci dit, je ne peux m'empêcher d'être intriguée par la présence de cette enfant sur ce navire. Allaient-ils véritablement mettre cette petite dans un tel enfer ? N'avaient-ils aucune autre solution pour une enfant ? Ceci dit, j'ai beau penser cela, je ne suis étonnée qu'à moitié, depuis le temps, j'ai bien compris que le Goroseï n'éprouve aucun remords envers ceux qui se dressent en travers de son chemin. Ces gens se pensant supérieurs, divins, jugeant autrui de la même manière que cette femme, elle qui le faisait en ce moment même, nous scrutant moi et Ken avant de faire volte-face, commençant à retourner vers le pont supérieur.

Voyage vers le bout de l'Enfer - Feat. Ruizu J6sc

Vous avez perdu, commentais-je avant qu'elle ne puisse partir. Votre Gouvernement Mondial a échoué. Peu importe ce que vous direz. Vous pouvez nous enfermer en Enfer, mais la mort d'Ohmana n'est que le début, ajoutais-je, mon regard toujours aussi confiant alors que je la fixais avec insistance. Il est la première pierre à s'effondrer des fondations de votre monde. Ploc ~, une pierre qui en entraînera bientôt beaucoup d'autre, qu'importe que je sois enfermée à Impel Down, d'autres continueront avec ou sans moi, de mon côté, j'aurai bien d'autres choses à m'occuper et un jour, un jour j'en suis convaincue, les têtes des Dieux rouleront aux pieds des insignifiants, des rejetés, des moins que rien ! Ce jour là, il arrive, à grand pas.


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PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Ven 23 Oct - 16:11
Si PsychAli se rappelait bien le calendrier mondial, la femme qui venait de l’interrompre était une ancienne marine, qui avait quitté ses rangs il y avait de cela trois ans, pour des raisons qui n’avaient jamais été communiquées. La trahison de celle-ci, cependant, aura non seulement été une perte considérable dans les rangs de la Marine, mais en plus été la preuve que cette famille était complètement maudite et clairement sans espoir. Des révolutionnaires. Un terme que PsychAli ne voyait maintenant que comme synonyme de massacreurs notoires, aux moralités plus que douteuses. Et cette réplique, ce discours antagoniste, prononcé par cette renégate pourtant mal en point avait le don d’énerver l’agente du CP, qui s’arrêta alors sur son chemin, avant de poser une main sur son gant gauche, celui qui tirait des projectiles.

Traîtresse dangereuse, terroriste, à la tête d’un groupuscule révolutionnaire visant à faire tomber le gouvernement mondial… C’est ce qu’il y a écrit sur ta prime.

L’agente se plaça maintenant devant les barreaux de fer lugubres séparant la révolutionnaire à la détective. Elle se baissa alors en fléchissant ses jambes, puis poussa un long soupir, signe de son exaspération, sa colère, son dégoût. Surtout lorsqu’elle observait la tenue de cette criminelle notoire, qui osait la provoquer alors qu’elle avait l’ascendant sur cette situation. Des vêtements déchirés, qui se mariaient si bien avec le trou béant qu’elle semblait arborer fièrement, allant de son épaule au bas de sa hanche. PsychAli ne savait pas comment elle s’était blessée de la sorte, mais une chose était sûr : son Logia ne pouvait la sauver ou abréger ses souffrances, surtout dans cette situation où elle était bloquée par les menottes en granit marin.

Mais moi j’aurais bien ajouté : sorcière imbécile incapable de protéger sa propre famille.

Et si la dénommée Ruizu n’était pas capable de tenir sa langue, alors PsychAli avait un venin bien plus efficace face à cette tueuse de civils.

Mais je suppose que retrouver ton père en prison te fera le plus grand bien, tandis que ta fille sera sûrement dépecée, utilisée comme un objet par les membres de la Section Scientifique.

De quoi parlait-elle de toute manière ? Il n’était pas question de victoire ou de défaite… La manière dont Ruizu utilisait ces mots sonnait comme le discours démagogue d’un certain soldat souriant, que la détective méprisait, actuellement. Il fallait croire que c’était un point commun de tous les marines, de voir la vie comme un jeu malsain, où la vie des pions, représentant les soldats sous ses ordres, n’était qu’une trivialité banale dont on pouvait se débarrasser d’un simple mouvement de main. Comme l’araignée l’avait compris, en plein milieu du champ de mine, à Morgan… Varnas ou Dragomirov, ces deux leaders de leurs armées respectives n’hésitaient pas à les utiliser comme de la simple chair à canon. S’agissait-il de la même chose pour Ruizu ? Apparemment, oui. Parler de défaite ou de victoire, dans cette situation était complètement hors-de-propos.

Oh, et ne t’inquiète pas pour tes petits copains révolutionnaires et votre attentat, tout était prévu. commença PsychAli, usant des conclusions qu’elle et Duncan venaient d’émettre face aux deux contre-amiraux sur place. Ce jeu politique auquel vous essayez de jouer est truqué depuis le début. Perdu ? Laisse-moi rire. Le fait que toi, et ton camarade de cellule vous retrouviez là, sur le sol, avec vos blessures honteuses montrent votre manque de jugeote face à une guerre que vous avez déclenché vous-même.

Décidemment, les mots fusaient d’eux-mêmes, la colère prenant de nouveau place à sa logique. Mais il y avait une raison très précise à cette haine que PsychAli ressentait, plusieurs, même. Sa survit en tant qu’habitante d’Ohara, puis maintenant à Star-Top, le fait qu’elle avait été assez naïve pour croire qu’il y avait de bons révolutionnaires, sa nuit passée avec un de ces barbares aux idées contradictoires… La honte l’empêchait de penser logiquement, depuis la fin de cette bataille, c’était clair. Mais elle garda son masque de tortionnaire à la langue pendue, rien que pour provoquer la révolutionnaire.

La prochaine fois, évite de l’ouvrir face à quelqu’un qui peut littéralement ôter ta vie d’un mouvement de doigts, si tu comptes revoir ta fille un jour.

PsychAli mentait, comme toujours, sans jamais s’arrêter. Il n’y avait aucune chance que la famille Suzushi ne soit réunie à nouveau, tout comme il était impossible que Ruizu ne s’échappe d’Impel Down autrement que comme une carcasse sans vie et brûlée jusqu’à la moelle. Et une fois les propos viscéraux d’Allie prononcés, elle se redressa d’un seul bond, en dépoussiérant ses nouveaux vêtements, puis soupira à nouveau. Clairement... Cela faisait du bien de se retrouver du côté de celui qui faisait la leçon, pour une fois.
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 26 Oct - 0:21

Voyage vers le bout de l'Enfer


Dans les mers de Star-Top Nation | Année 1522





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« Que ta fille sera sûrement dépecée »

Glacial, c'est ce qui pourrait définir mon visage à l'instant même où cette petite garce osait prononcer une menace sur ma progéniture. Une menace ? J'aurai aimée que ce ne soit qu'une menace, pourtant... à mon grand malheur, ce n'en est pas une, ce qu'elle me dit est probablement bien réel. Entendre cette vérité provoquait en moi un véritable choc. Elle sait ce qu'elle dit, elle me connaît, peut-être trop pour une "simple civile", à en juger par son accoutrement. Mon père, elle peut bien en parler, elle semble savoir que cela ne m'atteindra pas, toutefois, elle semble consciente qu'en effet, la révolte est, à en croire les faits, une tradition dans la famille Suzushi. A en croire que nous sommes éduqués ainsi ? Pourtant, je n'ai jamais poussé ma fille à se révolter, elle aurait pu suivre la voie emprunté par son frère, une voie qu'elle a bien suivi durant quelques années. Intelligente, douée de ses dix doigts, ce n'est que plus tard que j'eus appris la triste fatalité sur mon petit flocon. Cobaye pour des scientifiques sans éthique. Visiblement, une fois encore, cette inconnue semble être parfaitement renseignée sur les choses.

Je la reverrai, dis-je d'une petite voix, essayant déjà de me convaincre moi-même. J'avais bien conscience de là où j'allais, mais pourtant, je n'avais pas l'intention d'abandonner Sukâretto. La raison, la renommée de cet infâme pénitencier voudraient toute deux que je me résigne, que je considère mon sort comme scellée, ma vie comme achevée, pourtant, un instinct maternel ne s'estompe qu'à la mort et en cela, toutes mères peut affirmer la véracité de cette affirmation. Je vous assure que ce jour-là, Grand Line ne sera pas assez grande pour vous cacher. Ploc ~, une menace, en effet, qui ne se réalisera peut-être jamais, je n'ai hélas, aucun don de divination.

En disant cela, je me rendais bien vite compte de mon impuissance actuelle. Finalement, n'avait-elle pas raison sur un point : mon incapacité à protéger ma famille ? Mes aînées perdirent la vie en réponse à un acte sur un Dragon Céleste. Ma fille, capturée et remise entre les mains d'une bande de scientifiques selon les dires de cette étrangère. Il ne reste que mon père, un homme qui, dans le passé, me dégoûtait, me faisait honte, mis derrière les barreaux pour trahison, collaboration avec un groupuscule révolutionnaire et trafic d'armes. Dire que je viens tout juste de faire bien pire. Un attentat que je revendique même en route pour ma sentence. Honte ? Si j'avais honte ? Bien sûr que non.

Finalement... vous, Marine et Cipher Pol, vous nous faites bien rire.
Toujours là, à prétexter avoir le contrôle, la maîtrise. Même face à votre échec lamentable, vous scander l'opposé de la vérité
, ajoutais-je, un commentaire répondant à sa justification. La voir se penser supérieure, je ne peux m'empêcher de ressentir du dégoût, un certain mépris pour ce qu'elle incarne. Une agente du Cipher Pol. Toujours à magouiller la vérité, la rendre factice, mensongère, comme tout ce que vous défendez !
Vous ne vous rendez même plus compte de votre stupidité. Ouvre les yeux petite, même si le Goroseï avait prévu ce qui allait se dérouler ici, toi, pense-tu que c'est justifié ? S'ils ont vraiment tout anticipé, alors... ne sont-ils pas coupables ? Ploc ~
, avais-je tort ? J'ai posé la bombe, avec mes camarades, nous avons assassiné Ohmama, vrai, mais qui annonce au monde son intention de pactiser avec des pirates ? Des corrompus, voilà ce que sont les dirigeants de cette organisation mondiale. C'est avec un sourire mesquin que je l'observais, finalement, il serait étonnant qu'elle remette en question ses supérieurs, ces gens-là, ils sont lobotomisés, à leurs yeux, seule leur "justice" compte, qu'importe les sacrifices. Ils nous accuseront d'être responsable de la mort de nombreux civils... désire-t'elle que l'on parle d'Ohara ?


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PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Lun 26 Oct - 19:01
Elle tournait le dos à la prisonnière, s’apprêtant à quitter ce spectacle désolant d’une ancienne leader révolutionnaire ; elle la laissait même déblatérer ses âneries. Une promesse en l’air, des menaces, une classique. PsychAli ne comptait même plus sur les doigts d’une main le nombre de menaces du genre qu’elle avait reçu, avant d’enfermer quelqu’un dans l’oubli, ou même l’assassiner. Que des pirates, par ailleurs, ou des révolutionnaires en devenir. Des criminels qui n’avaient plus rien à perdre, se mettaient à insulter des parents que PsychAli n’avait plus, une famille qui n’existait pas, des amis qu’elle refusait catégoriquement… Bien pour ce genre de choses. On ne pouvait la menacer autrement qu’en sa propre personne. Et elle se savait assez efficace pour ne pas avoir à être effrayée par ce genre de menaces. C’était pour cela que la détective ne put s’empêcher de laisser échapper un rire moqueur, sans même jeter ne serait-ce qu’un regard dédaigneux à la monstre de neige.

Finalement... vous, Marine et Cipher Pol, vous nous faites bien rire. Toujours là, à prétexter avoir le contrôle, la maîtrise. Même face à votre échec lamentable, vous scander l'opposé de la vérité,

Encore cette histoire. Ce terme fit soupirer l’agente, qui s’était maintenant arrêtée sur sa route, ne pensant qu’à une seule personne, à l’instant, la gamine qui attendait impatiemment d’être libérée, qui devait sûrement écouter leur conversation. En temps normal, PsychAli aurait laissé la mégère déblatérer ses conneries sans conséquences. Mais lorsqu’il s’agissait de « protéger » les pensées d’une jeune enfant influençable… Il était toute autre chose. Le plan de l’araignée tomberait à l’eau si Orca venait à éprouver un sentiment d’animosité quelconque envers elle. Cependant, elle laissait la sorcière blanche faire couler les mots, de sa manière ridicule de s’exprimer.

Toujours à magouiller la vérité, la rendre factice, mensongère, comme tout ce que vous défendez ! Vous ne vous rendez même plus compte de votre stupidité. Ouvre les yeux petite, même si le Goroseï avait prévu ce qui allait se dérouler ici, toi, pense-tu que c'est justifié ? S'ils ont vraiment tout anticipé, alors... ne sont-ils pas coupables ? Ploc ~,
Non.

Tout simplement. Il n’était pas question de faire tomber le masque de fierté, et à l’instant, malgré les réflexions étranges que PsychAli et Duncan venaient de se faire, il était hors de question de montrer une once de doute envers ses employeurs, en face d'une prisonnière politique. Ce qui comptait pour le Gouvernement mondial, à l’instant, c’était de montrer la cruauté des révolutionnaire, leur manière complètement ridicule et disproportionnée de faire passer leur message, leurs méthodes complètement utilitaristes, décalées de la réalité du monde : on ne pouvait pas mettre toute une population, des enfants innocents, des mères au foyer qui voulaient faire plaisir à leur famille, des pères de famille qui prenaient leur congé pour pareil événement… Dans le même panier. Cette analyse allait même à l’encontre de tout ce que PsychAli savait de la Révolution, un savoir qui lui était finalement limité, par ses parents et Blake.

PsychAli agit alors étrangement. Toujours dos à la blessée derrière qui semblait venir de lui cracher tout ce qu’elle avait sur le cœur, elle perdit de sa taille assez rapidement, rapetissant encore et encore, jusqu’à devenir complètement invisible à l’œil nu ; encore plus dans le noir dans lequel elles se trouvaient. PsychAli avait pris sa forme araignée, ne réfléchissant même pas aux répercussions d’un tel geste : Ruizu, et Ken s’il la voyait, allaient passer le restant de leurs jours à Impel Down, de toute manière. Elle n’avait aucune honte à leur montrer son petit secret. PsychAli passa alors les barreaux de la cellule séparant les révolutionnaires de la CP, puis elle reprit une forme humaine, regardant alors Ruizu de haut, qui était bien à genoux, enchainée par ses menottes en granit marin, et souffrait toujours de ses blessures de la bataille. A cet instant, le dos de la détective la brûlait, réminiscence de la fatale erreur qu’elle avait osé faire sur le champ de bataille, erreur qui lui laisserait des cicatrices permanentes
.
Comment oses-tu pointer du doigt des coupables ? commença PsychAli en levant une jambe. Comment oses-tu accuser le Gouvernement mondial ?

Sa jambe tremblait, pas parce qu’elle avait peur de son action. La rage l’ébouillantait à un point qu’elle avait rarement connu à ce jour. La rage et la déception de ne pas avoir été à la hauteur, d’avoir failli à son rôle, et à sa promesse de ne pas laisser une catastrophe comme celle d’Ohara arriver de nouveau en ce monde. Et aussi, la frustration qu’elle accumulait depuis sa rencontre avec les deux zouaves de la marine, plus tôt dans la journée semblait être pleine à craquer.

Comment tu peux même penser prononcer de telles conneries après avoir tué des milliers de civils ? Ça n’a aucun sens. Le Gouvernement mondial est loin d’être parfait. La marine également. Elle a fait ses erreurs. Ohara en était une. Balgimoa en est une autre. Mais le Gouvernement mondial est également synonyme de paix et d’harmonie dans le monde. Vous voulez l’affronter et la disrupter ? Soit. Mais ne jouez pas les hypocrites et les victimes en déplaçant la culpabilité de ce qui est arrivé aujourd’hui. Vous êtes entièrement fautifs. La question de ce que savait le Gouvernement ou non en est une autre, qui ne mérite même pas d’être énoncé par une salope comme toi.

Les mots fusaient, évidemment, dans un miasme de toxicité qui était rare à PsychAli. Non, l’araignée était bien souvent aussi froide et méprisante lorsque son masque de détective tombait, mais la force de ces mots ne lu ressemblaient pas… Elle en venait même à les regretter aussitôt être prononcés. Même si au moins, un énorme poids avait été retiré de sa poitrine, surtout qu’elle pouvait littéralement cracher à la figure de Ruizu sans que celle-ci ne puisse se défendre réellement. Cette situation lui allait parfaitement.

Alors, une dernière fois… Évite de l’ouvrir face à quelqu’un qui a littéralement ta vie entre ses mains. termina-t-elle en reposant lentement son pied sur le sol de la prison, frôlant même une mèche noire de la sorcière. Reste à ta place d’insecte, et profite bien de ton séjour en Enfer. Si tu en survis, alors tu auras le droit de me parler.

Et c’était terminé. PsychAli n’avait plus rien à ajouter, cette journée ne pouvait finalement pas se terminer d’une meilleure manière, après ce début catastrophique. Tant de choses vécues, entre l’alerte à la bombe à Mellon, puis l’attentat à Citi-Group. La discussion houleuse dans la chambre du contre-amiral Marciano, puis le transfert imprévu d’Orca à Impel Down… Elle ne pouvait pas rêver d’une pire journée, et à chaque instant elle s’attendait à ce que le bateau où elle se trouvait ne soit attaqué par un Empereur pirate, et qu’elle coule donc de cette manière. Ce ne serait même pas si choquant en réalité, vue ce que le reste du jour leur avait réservé. Dans tous les cas, PsychAli s’échappa de la cellule de la même manière qu’elle y était entrée, ignorant maintenant les jérémiades de la mère de famille, et quitta la prison dans laquelle elle se trouvait, ne pouvait pas tolérer une seconde de plus dans cette ambiance nauséabonde et nauséeuse.
Suzushi D. Ruizu
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Loca. :
Balgimoa
Prime :
500.000.000 B
Berrys :
1.547.800.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Mar 27 Oct - 17:54

Voyage vers le bout de l'Enfer


Dans les mers de Star-Top Nation | Année 1522





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Palpable. Voilà un terme approprié pour le degré de tension régnant dans la cellule qui contenait désormais une nouvelle tête. Une intruse qui n'avait rien à y faire et qui, pourtant, s'y été insérée sans en demander une quelconque permission. Une initiative qui ne lui coûtera sans doute rien. Tout comme cet acte qu'elle semblait prête à exécuter, avant de se raviser visiblement. La jambe en l'air, devant moi, tremblante. Peur ? Probablement pas, de quoi aurait-elle peur... d'une détenue enchaînée, mise à genoux, sans doute par symbolisme. Véritablement, la probabilité que ce tremblement soit dû à l'intensité de la situation est hélas bien assez grande pour me convaincre que c'est le cas. Mon visage alors crispée par la stupeur de sa présence aussi proche de moi. La petite araignée semblait finalement déblatérer son venin à une vitesse que je ne saurai égaler malheureusement. Ne me laissant pas l'occasion d'y répondre.

Elle, qui se permettait alors de nous considérer comme seuls coupables, niant d'un bloc toute implication de son précieux Gouvernement. Coupables, nous le sommes, il est vrai. Néanmoins, elle ne me fera pas croire qu'une telle possibilité n'a pas effleuré l'esprit malsain de ces vieux fous, aussi vicieux qu'opportunistes. La suite des événements, je n'en doute point. Les Hautes-Instances vont s'emparer de cette affaire, ils ne négligeront pas leurs efforts pour définir nos actes de barbaries pures et dures, dépourvus de but et d'humanité. Elle, pense-t'elle que je me ravis des milliers d'innocents ayant perdus la vie dans cet attentat ? Ils me hanteront, chacun d'entre eux, ces enfants, ces femmes, que j'ai pu voir au sol, morts ou agonisants. Je ne peux rester de marbre face à ce que nous avons fait. Toutefois, s'il le fallait, alors je recommencerai. Cette cause dépasse bien plus que mon simple jugement et, je n'hésiterai pas à y sacrifier mon humanité pour cet objectif mondial.

M'injurier, elle le peut si cela l'amuse, ses mots n'ont finalement qu'un but, me dénigrer, me rabaisser... m'humilier. Moi, la misérable insecte, disait-elle. Une vulgaire "salope", scandait-elle. La discussion n'avait plus rien de polie visiblement. L'agente démasquée finissait alors par reposer son pied au sol, effleurant ma chevelure ébène alors que j'avais la tête baissée, aucunement par honte ou infériorité, non. Loin de là. Finalement, elle était bien plus à plaindre que moi. A la différence d'elle, moi, je sais où l'on me conduit. Tout droit en Enfer. Je ne m'attendais aucunement à finir mes jours tranquillement, mais moi, je m'en sortirai, je ferais ce qu'il faut pour. Elle en revanche, je ne peux m'empêcher d'imaginer le jour où elle ouvrira enfin les yeux sur la vérité, sur les gens en qui elle a prononcée allégeance. Ses pas m'indiquèrent alors qu'elle avait quittée ma cellule, qu'elle partait même. Relevant alors la tête en ricanant telle une hyène, un sourire au visage.

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