Autumn — 22 — Féminin — Révolutionnaire — La solitaire
métier : Bouquiniste indépendante. groupe : Révolutionnaire. rêve : S'émanciper des normes. rang : La solitaire. grade (facultatif) : Aucun. prime (facultative) : 100 000 000 de berrys. espèce : Humaine. lieu de naissance : Spring Lake — North Blue. première île : Whiskey Peak. armes : Une dague. fruit du démon : Horu Horu no Mi — Fruit des Hormones.
DESCRIPTION PHYSIQUE — MENTALE
— Elle mesure environ 1m80.
— Son allure est élancée.
— Sa peau est mate.
— Ses cheveux sont longs et noirs. Le plus souvent, ils sont attachés.
— Ses yeux sont marrons. Ils sont toujours entrain d'observer attentivement.
— Ses lèvres sont toujours contractées et laissent peu de place au sourire.
— Un air de méfiance est toujours visible sur son visage.
— Elle est toujours vêtue de vêtements noirs.
Autumn est un mystère difficile à définir, même pour elle-même. Ce qui est certain, c’est qu’elle ne dégage pas beaucoup de chaleur. Sa méfiance omniprésente la conduit à établir des distances envers tout un chacun. En effet, elle ne se repose jamais sur ses acquis et fait toujours en sorte de pouvoir rebondir en cas de mauvaise surprise.
Même ses proches ne comprennent pas comment elle peut rester autant sur ses gardes, sans jamais se relâcher. D’ailleurs, difficile de définir qui est ce qu’elle considère réellement comme ses proches. Toutefois, elle reste disponible envers les autres et est particulièrement altruiste.
Son caractère est assez contradictoire puisqu’elle peut avoir du mal à écouter les sentiments des autres et peut à la fois se montrer très compréhensive envers eux. De même, elle peut être très têtue, tout en ayant la capacité de se remettre en question.
Quoi qu’il en soit, elle ne laissera personne l’influencer sur sa manière de penser et de se comporter, encore moins par ces hommes, qui se permettent d’avoir leur mot à dire sur tout et sur tout le monde.
Malgré son aspect qui nous laisse froid aux premiers abords, et qui n’est rien d’autre qu’un mécanisme de défense, Autumn est une équipière et une amie pleine d’enthousiasme. Elle est aussi un atout lorsqu’il s’agit de réfléchir à une situation et d’élaborer des stratégies.
TEST-RP LIBRE
— Whiskey Peak, hiver 1522.
Autumn était soudainement apparue de but en blanc, assise sur un banc. Ses yeux fixaient ses pieds, qui étaient nus. Elle attendait quelque chose, mais elle ne savait pas quoi. Prise d’impatience, elle se leva et remarqua un panneau d’affichage accompagné d'une horloge qui annonçait minuit. Sur ce panneau, le nom d’une ville dont elle ne connaissait pas l’existence, était écrit. Elle ne savait même pas s’il était vraiment question d’une ville finalement.
Elle se demanda ce qu’elle faisait ici, surtout à une heure pareille. Puis elle se rendit compte de la luminosité ambiante, de la clarté environnante… Il ne pouvait pas à être minuit. Son regard s’était arrêté plusieurs longues secondes sur l’affichage. Elle décala alors ses yeux pour observer le ciel. Il était d'un bleu cyan tellement clair que c’en était finalement une couleur blanchâtre. Autumn fut éblouie et peina à garder les yeux ouverts. Elle se rassit sur le banc maladroitement, comme si elle venait d’être bousculée par quelqu’un d’invisible.
Elle était en train de prendre de longues inspirations, quand elle sentit le vent se lever. C’était un vent qui rappelait celui qui soufflait le long des côtes. Elle sursauta quand elle remarqua à deux mètres à peine d’elle, une étendue d’eau, dont elle ne voyait pas l’horizon. L’eau était quasiment stagnante, immobile, à l’exception de légères vaguelettes qui laissaient apparaître des morceaux de bois, ensevelis sous une fine couche de sable.
Elle se leva de nouveau pour s’approcher de l’étendue d’eau afin d’examiner de plus près le décor qui l’entourait. Elle se pencha et s’accroupit au bord de la plaine aqueuse. Elle y découvrit que les bouts de bois étaient, en fait, les lattes d'un chemin de fer. Elle se redressa pour suivre la direction des rails. Celles-ci conduisirent son regard jusqu'au fin fond de ce qu’elle pouvait appeler une… mer. Elle ne savait même plus si elle suivait vraiment le chemin de fer, mais elle laissa son imagination la guider. Elle ne voyait plus qu’une étendue infinie d’eau, avec ce chemin de fer qui disparaissait à travers la mer déjà quelques mètres plus loin d’elle. Elle se retourna pour vérifier que le banc sur lequel elle était assise quelques minutes auparavant, était toujours là. Au milieu d’une mer qui n’en finissait plus, il y avait bien toujours ce banc, avec l'horloge dont les aiguilles indiquaient désormais minuit passé.
Face au décor dans lequel elle se trouvait, elle était empreinte d’un sentiment déconcertant, qui allait de l’inquiétude à une sorte d’apaisement général. Elle profitait de l’air marin qui caressait son visage et entendit soudainement un sifflement caractéristique. Elle recula de plusieurs pas et se retourna dans la direction du bruit.
Un train à vapeur était entrain de faire son arrivée en ce qui pouvait être considérée comme une gare. La locomotive s’arrêta au niveau du banc. Il était maintenant minuit cinq. Les portes du train s’ouvrirent. Autumn prit son courage à deux mains et monta à bord. Elle chercha alors une place où s’asseoir, parmi les rangées qui semblaient finalement être toutes occupées. Elle remarqua que toutes les places étaient accaparées par des hommes. De plus, elle ne voyait aucune femme, ni enfant au sein de ce train. Elle voulut faire un pas en arrière, mais les portes du train s’étaient déjà refermées derrière elle. Ainsi, elle était contrainte de rester dans ce train, dont elle ne savait ni la provenance, ni la destination.
Chacun des hommes était vêtu d’un chapeau noir, comme pour marquer leur élégance. Ils avaient tous aussi un sourire intimidant au coin des lèvres. Tous la fixaient, lui provoquant un sentiment d’illégitimité à être montée dans ce train, ainsi qu’une forte sensation de suffocation. Elle fut prise d’une crise d’anxiété, et se mit à respirer de plus en plus fort.
***
Autumn se réveilla tout-à-coup, en suffoquant et en toussant. Il lui arrivait souvent de faire des cauchemars. Cette nuit encore, elle en avait fait un. Elle sortit immédiatement de son lit pour ouvrir la fenêtre de sa chambre et respirer l’air frais de la nuit. Ses yeux tombèrent sur un livre qu’elle avait commencé il y a de là plusieurs semaines. Sa couverture était marquetée de plusieurs arabesques, légèrement dissimulées par la poussière qui semblait s'y être installée… Signe de son délaissement. Elle le prit curieusement, puis décida de le le lire un peu pour oublier le rêve étrange qu’elle venait de faire. Elle se rasseyait sur son lit et se plongeait dans un long moment de lecture.
***
Autumn ferma son livre et le posa à côté d’elle. Elle l’avait enfin terminé, après plusieurs semaines de lecture approximative.
Il y avait des périodes où, allez savoir pourquoi, on se trouvait paralysé et on n’avançait pas. Il était d’ailleurs probable que cette paralysie vienne de nous-même, plutôt que par des éléments extérieurs à soi. Quoi qu’il en soit, Autumn était passée par cette période : des semaines pendant lesquelles elle ne produisait pas la même énergie qu’auparavant, et pendant lesquelles elle ne savait plus ce dont elle avait réellement besoin. Elle avait perdu le sens de ses passions, de ses amitiés, de ses convictions. Elle flottait en quelque sorte, dans un univers parallèle, comme si elle s’était mise en pause inconsciemment. Elle avait essayé plusieurs fois de se réveiller de cette torpeur, et avait finalement fini par retrouver ses esprits, petit-à-petit.
Le livre qu’elle venait d’achever en était la preuve. Il enclenchait le retour à la surface d’Autumn, la vraie Autumn. Passionnée par la lecture et les livres, il ne se déroulait pas une journée sans qu’elle ne prenne le temps de se plonger dans un des livres de sa bibliothèque. Cependant, cela faisait désormais plusieurs semaines que malgré sa passion, elle n’avait pu se focaliser sur l’un d’eux. Elle avait finalement réussi par reprendre la lecture de cet ouvrage fondamental de l'ère révolutionnaire « Le Capital du Gouvernement Mondial » de Kropotkine. Elle l'avait commencé plusieurs semaines auparavant, et avait enfin retrouvé la passion qu’elle portait pour la lecture.
Tous les sentiments qu’elle avait l’habitude d'éprouver lorsqu’elle lisait s’étaient développés à nouveau. Après seulement quelques pages, elle pouvait avoir ressenti de l’étonnement, de la curiosité, de la stupeur ou encore du réconfort. La force de toutes ces émotions réunies était à l’origine de l’une des plus belles chose au monde : l’inspiration. En effet, par-dessus tout, ce qui la faisait vibrer à travers ces lectures, c’était l’inspiration que tout cela lui procurait.
Elle avait lu les dernières pages du pamphlet avec une montée grandissante d’énergie et avait fermé le bouquin avec plus de convictions et de confiance que jamais. A nouveau, Autumn se sentait forte, se sentait fière. Elle était bouillonnante d’idées.
Elle savait qu’appartenir au rang des Révolutionnaires et être une adepte de la lecture pouvait être perçu comme paradoxal. Une Révolutionnaire, c’était une personne qui initie, qui agit, qui se lance corps et âme dans les causes qu’elle défend. A l’opposé, être lectrice relevait davantage d’une position observatrice et passive. Qu’importe, Autumn était l’une et l’autre : lectrice et révolutionnaire, observatrice et actrice, réfléchie et initiatrice.
L’époque dans laquelle elle vivait la bouleversait. Le monde était rempli de conflits d’intérêt, de guerres entre différents groupes, de recherche de légitimité et de rapports de force… Quel que soit le motif pour lequel les individus se battaient, Autumn était intimement convaincue qu’il ne s’agissait que d’actions rendant service à l’unique et propre intérêt de l’individu lui-même. Pourtant, tous proclamaient le bien-être commun et l’intérêt général pour se légitimer. Ils ne rendaient en fait service à personne. Elle ne savait pas s’ils se mentaient à eux-mêmes, ou s’ils agissaient en pure hypocrisie. Ce qu’elle savait, en revanche, c’était qu’ils étaient pathétiques.
Autumn ne se fiait à personne. Elle ne faisait confiance à aucun groupe, à aucune idée. Son combat prépondérant était, coûte que coûte, de ne jamais se laisser happer par des grands et beaux discours, qui n’étaient rien d’autres que des propagandes manipulatrices.
Selon Autumn, le gouvernement, les pirates, la pègre, les révolutionnaires, et chaque individu, ne faisaient que confondre ami avec allié, richesse avec possession, anarchie avec chaos, liberté avec intérêt. En effet, Autumn avait l’impression que quiconque était capable de retourner sa veste une fois son intérêt servi, que quiconque ne cherchait qu’à s’enrichir en possédant toujours plus de biens et de territoires, que quiconque bafouait les lois établies dans le but unique d’imposer sa propre loi, et que quiconque agissait au nom de la liberté, pour n’aboutir en fait qu’à sa propre liberté.
En d’autres mots, chaque argument servant la légitimité des actions de chacun, n’était en fait qu’un prétexte. Tout ce que défendaient les individus, étaient en pratique, uniquement des actions intentées au détriment d’autrui.
Au demeurant, la notion de liberté faisait partie intégrante de ses réflexions actuelles. Qu’est-ce que signifiait le mot « liberté » ? La liberté existait-elle réellement ? Le mot "liberté" ne serait-il en fait pas qu’un leurre linguistique ? Trouverait-t-on un jour la définition exacte de la liberté ? Si l’on considérait que la liberté totale serait de faire ce que l’on voudrait, quand on voudrait, de la manière qu’on le voudrait, est-ce que cela serait compatible avec la liberté d'autrui ? La liberté rimait-elle nécessairement avec égoïsme ? Était-il possible d’être libre si les autres ne l'étaient pas eux-mêmes ? La liberté était-elle réellement envisageable ?
Toutes ces questions se bousculaient et ne laissaient à Autumn que peu de place à du répit. En effet, elle ne réfléchissait quasiment qu’à cela et ne pouvait s’empêcher de pousser toujours plus loin les réflexions à ce sujet.
Parmi toutes ces réflexions, un aspect la frustrait particulièrement. C’était la façon dont tous ces hommes se mettaient en avant, s’imposaient et prenaient tant de place dans la société. Ils criaient au nom de la liberté, et selon eux, défendaient des intérêts communs. Mais il n’y avait qu’à sortir dans la rue pour constater l’état impitoyable de leurs esprits. Ils ne se rendaient même pas compte qu’ils ne faisaient qu’entraver la liberté des autres : notamment des femmes. Dans un univers, où les groupes se divisaient, entre révolutionnaires, pirates, et gouvernement, les hommes avaient tendance à oublier que d’autres groupes existaient aussi. Seulement, ces groupes étaient invisibles si l’on ne souffrait pas soi-même de leurs conditions. Au vues des discriminations qu'elles subissaient, les femmes faisaient partie d'une catégorie à part entière. Bien sûr, les hommes n’avaient même pas conscience de ces disparités… Ou plutôt, cela les arrangeait de ne pas s’en rendre compte !
Lorsqu’Autumn se trouvait dans les rues, elle observait toujours comment la ville se mouvait. La constatation était simple : on ne voyait et n’entendait majoritairement que des hommes. Les personnes qui prenaient le plus de place dans la rue, c’étaient eux. Les femmes, de leur côté, étaient la plupart du temps discrètes, s’effaçant et s’écrasant le long des murs, dans l'ombre des bâtiments. Le brouhaha qu’on entendait dans la ville, venait également d’eux. En effet, on entendait majoritairement les voix des hommes : celles des marchands, celles des hommes qui se confrontaient et se disputaient, ou encore celles des hommes politiques.
Dès lors, on vivait dans un monde dans lequel une grande partie des individus était oubliée. Rien dans cette société, n’était fait pour ces individus, mais surtout, rien n’avait pour but de les rendre visible. Cette logique n’était pas compliquée à expliquer. Aujourd'hui, l'exercice du pouvoir ne pouvait être seulement appliqué que dans la condition sine qua non où il était possédé par un petit nombre. C'était la manière dont il était conçu et pérennisé. En d'autres termes, accorder de la place à de nouveaux groupes, à de nouveaux individus, était synonyme de couper la part du gâteau en de plus petits morceaux encore, et ça, évidemment, c'était hors de question. Tout le monde ne pouvait pas bénéficier des avantages du pouvoir. De la même sorte qu'il n'y avait pas assez de ressources dans ce monde, pour que chacun en profite autant que le plus riche des hommes. Cela apparaissait comme une lumière, comme quelque chose de tout-à-fait sensé : comment pouvait-on profiter de sa richesse sans aucun pauvre à exploiter ? Si tout le monde avait de quoi s'éviter le sale boulot en payant quelqu'un d'autre pour le faire à sa place, qui allait le faire, finalement ?
La même question pouvait s'exporter ailleurs : comment être véritablement libre, si chacun pouvait agir comme il l’entendait ? Dur d'y répondre.
Ainsi, Autumn ne croyait pas vraiment à ces beaux discours de liberté servis par tous ces hommes. En effet, ceux qui criaient au nom de la liberté, ne faisaient pas exception à la façon dont les hommes s’imposaient dans tous les espaces de la société, ne laissant qu’une place pitoyable aux femmes.
En tant que révolutionnaire, elle voulait évidemment changer les choses. Mais l’une des idées qu’elle voulait à tout prix faire passer et rentrer dans la tête de tous ces abrutis, c’était que la société n’allait pas changer, sans la voix et la force des femmes. Sans quoi, ils auraient beau crier tous les discours qu’ils voudraient, leur condition ne s’améliorerait en rien.
Autumn
L'âge éternel
Yoruichi Shihōin de Bleach
Arslan <3
Dernière édition par Autumn le Jeu 18 Mar - 23:01, édité 13 fois
Présentation ressortie sur demande de l'intéressée.
Prime :
0 B
Berrys :
000
Autumn La Solitaire
posté le Jeu 18 Mar - 22:59
Salut ! Après une longue période de disparition et d'archivage, voilà ma présentation finie ! J'espère qu'elle vous plaira malgré mes maladresses en tant que novice du RP. En tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire !
Hé salutations à toi Autumn, très bon feat ! Je tiens en premier à m'excuser du retard sur la validation de cette présentation, ça n'arrive pas tout le temps et il a fallut que ça tombe sur toi. Je me suis tout de même fait un plaisir de corriger cette présentation, et j'espère donc que tu prendras un plaisir à lire ce commentaire. Ezébardi !
Pour commencer, je tiens à commenter sur la forme en premier, ta plume précisément, qui est le point qui m'a le plus touché, dans cette catégorie-là. Tu écris bien, très bien même, cela il n'y a pas photo, je n'ai même repéré aucune faute d'orthographe ou e grammaire, ce qui est un très bon point ; en fait, ce qui m'a le plus "tiqué" finalement c'est dans la forme de tes phrases, qui se ressemblent pour presque toutes ! C'est pas dramatique en soit, mais à mon avis ça influe sur la fluidité de lecture en fait ; on ne demande à personne d'écrire de la poésie évidemment, mais parfois, aérer le texte en variant les formes, ça ne paye pas de mine ! Mais sinon au-delà de ça, belle plume, assez mignonne et discrète, je le reconnais, mais qui va bien avec ton personnage pour le coup. Sinon, les images utilisées et ton choix de musique sont parfait, on voit que tu maîtrises ce genre de choses également !
Mais bon, passons au plus croustillant dans la fiche, je parle évidemment du fond, de l'histoire racontée, de ton personnage, surtout. Parce que oui, dans ce Test-RP, tu as pris le parti d'entrer dans la psyché directe de ton personnage, nous le présenter en long, large et travers dans une petite tranche de sa vie, nous mettant en pleine face toute sa philosophie de vie, sa manière de penser, de concevoir son monde. Et qu'est-ce que j'ai aimé ! Sur le forum, les révolutionnaires sont, pour la plupart, assez distinct des trois gros mouvements présents dans le contexte ; mais dans le cas d'Autumn, cette manière de les rejeter, j'ai trouvé ça vraiment intéressant. Et pas que d'ailleurs, d'habitude cette réflexion d'un personnage qui dit "Je rejette toute la société parce que blabla", c'est dur à amener et justifier de manière consistante et intéressante, tâche que tu as su réussir, j'ai bien aimé toute la justification, l'explication en fait tout simplement de pourquoi Autumn pensait comme cela. Ca en fait un personnage qu'on veut suivre dans sa démarche : est-ce qu'elle finira par trouver de quoi raviver sa flamme révolutionnaire, une cause pour laquelle se battre ? Affaire à suivre.
Et d'ailleurs, en parlant de cause révolutionnaire, ce petit twist sur la question de la place de la femme dans la société et dans la révolution était un aspect de la philosophie d'Autumn que j'ai trouvé bien amené, et pertinente pour le coup ; c'est une question importante autant irl que sur le forum en fait, sans parler de la représentation des femmes dans les oeuvres fictives (une question fort intéressante qui mériterait des heures de débat). Ca m'a pris par surprise, et sur le moment je n'ai pu me dire que "Bah oui, c'est vrai ça", et ça donne un twist qui rend ton personnage vraiment original dans sa démarche révolutionnaire ! En plus d'être bien amené pour le coup, c'est pas forcé, ni balancé sur notre figure comme un pamphlet agressif.
Mais du coup, ce Test-RP qui fait office d'introspection dans la psyché d'Autumn apporte ses défauts, enfin ses "manques" plutôt, qui te causeront du tort ans la notation, bien que cela soit évidemment un parti pris : déjà, évidemment, ne décrivant aucune "action", partant surtout dans une rhétorique profonde et personnelle de ton personnage... Tu perds des points là-dessus, mais surtout dans la mise dans le contexte de ton personnage ! Alors, Autumn est définitivement un personnage d'OPA, déjà par sa réflexion politique poussée, mais surtout par la mise en scène de la lecture du livre de Kropotkine ; mais ça s'arrête là, malheureusement. Encore une fois, ce n'est pas un défaut, surtout dans ta manière de raconter ce que tu as à raconter, mais la perte de points la plus significative se trouve ici, ce qui est dommage, dans un sens.
En conclusion, malgré une fiche courte, je l'ai trouvée fort sympathique ! Tu as définitivement la patte d'OPA, et en plus d'avoir un très bon feat, je suis assez curieux de voir ce que tu nous réserves ! Et dans ce sens, bien que je me doute que des complots avec Arslan sont déjà prévus, je me permets tout de même de te conseiller quelques membres avec qui tu pourrais créer quelque chose d'intéressant, le premier étant Mia Meleoleona, une marine également en pleine lutte pour la place des femmes dans le monde d'OPA. Du côté des révolutionnaires, tu pourrais également faire des RP intéressants avec n'importe qui, notamment Alaude ou Blake qui, à défaut d'avoir une conception de la révolution similaire à celle d'Autumn, pourraient amener à des choses intéressantes ! Mon petit doigt me dit qu'un personnage comme celui de Siam irait bien avec le tiens, également ! Mais dans tous les cas, tu pourras toujours proposer des RP avec nos membres dans le channel dédié de notre Discord, pas d'inquiétude de ce côté-là ! Du coup...
C'est avec un immense plaisir que je valide ta fiche et ton personnage avec (attention, calcul très compliqué) 7700 Dorikis... En plus du bonus attribué au révolutionnaires, sans oublier le parrainage d'Arslan... Pour un total de 9250 Dorikis ! Tu n'auras malheureusement aucune prime car rien ne le justifie dans ta fiche, mais tu es bien considérée comme révolutionnaire aux vues de tes convictions. Tu auras évidemment l'exclusivité sur l'utilisation du Horu Horu no Mi et ta Vivre Card sera générée d'ici peu. En tout cas, tu es dès à présent invitée à RP sur ce magnifique forum qu'est OPA Amuse-toi bien avec ta Solitaire, et fais-nous des dingueries !
Contenu sponsorisé
posté le
Aube et Autumn (Terminée)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Amuse-toi bien avec ta Solitaire, et fais-nous des dingueries !