L'épéiste sans sabre — 25 — Femme — Révolutionnaire — RANG
métier : Charpentier groupe : Révolutionnaire rêve : Sauver les gens/Réclamer son épée à Wano. rang : L'épéiste sans sabre. grade (facultatif) : écrire ici prime (facultative) : A vous de vouar espèce : Humaine lieu de naissance : Wano première île : écrire ici armes : SES MAINS PTN fruit du démon : non
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Jeune femme sérieuse mais appliquée, Sakura à un désir véritable de protéger les siens et agit comme un chevalier errant, défendant la veuve et l'orphelin et repoussant le triste sire qui s'en prend à eux. Fière et avec un comportement impulsif, elle cache quelques défauts et un peu de poison derrière son apparence appliquée mais reste une fière combattante de la justice.
Sakura n'est pas du type à vraiment rigoler. Très sérieuse, elle n'a aucun humour, ne pratique même pas le sarcasme et traite un peu tout et n'importe quoi comme si c'était une histoire de vie ou de mort. Compréhensif quand elle est au milieu d'un féroce combat, moins quand elle est juste occupée à jouer à un jeu ou en train de discuter de ses hobbies. Il n'y a pas vraiment de mode off à Sakura, elle ne sourit que dans de rares occasions et montre très rarement ses émotions. Pas par misanthropie, comme une certaine capitaine Marine, mais car il faut qu'elle soit un "pilier". Et en tant que pilier, son rôle est de soutenir les autres sans broncher. Du coup, elle ne doit pas pleurer ou montrer de la faiblesse, car ça entacherait sa réputation.
Cela rend Sakura difficile à lire, vu qu'elle traite de tout de la même manière et ne se permet jamais de défaillir. Seuls ceux qui la connaissent bien peuvent comprendre ses petites moues révélatrices. Elle est d'ailleurs très attachée à être un mur de pierre, et déteste quand on essaye de lui soutirer une émotion, voyant cela comme une moquerie directe envers elle. Faire le pitre auprès d’elle pour la faire rire résultera en un rappel à l’ordre sec plus qu’a un éclat de rire soudain.
Sakura à une petite fierté après tout, et déteste être sous-estimée ou moquée. Elle est relativement plus humble que d'autres, dans le sens qu'elle comprend sa place dans le monde et est consciente de son pouvoir et ses limitations, mais la déchue déteste être tournée en bourrique ou humiliée d'une quelconque manière, et peut garder une solide rancoeur contre quelqu'un qui se moquerait trop d'elle. Sa fierté, pour elle, c'est un peu tout ce qui lui reste de Wano, donc elle n'est pas trop fan que ça soit souillé.
Du style franche mais polie, elle ne jure jamais, mais n'hésite pas à dire aux gens qu'elle pense que ce sont d'infâmes détritus humains qui ne devraient jamais exister. Car le drama, c'est dans son sang. Wano oblige, en dépit de ses années dans Paradise, elle parle de façon dramatique, archaïque un peu même, et est très théâtrale dans sa gestuelle ou ses expressions. C'est du Kabuki pur, et c'est glorieux... ou très chiant. Le plus amusant étant qu’elle garde l’air calme, faisant ses grandes gestuelles acrobatiques tout en gardant un air franchement blasé.
Très empathique, Sakura aime sauver les autres et veut oeuvrer pour le Grand Bien, sans aucun "mais..." ou autres attaches. Détestant le mal et la misère depuis un jeune âge, elle ne tolère pas que l'on s'en prenne aux innocents et s'attaque ouvertement aux brutes et autres couards, ou fait des efforts pour résoudre les problèmes des pauvres. Il lui est très, très difficile d'ignorer quelqu'un en situation difficile. C'est toute sa philosophie que d'aider les autres, en fait, et elle aiderait un ennemi, même un qui l'aurait blessée, si ce dernier est assez honorable ou sur le point de mourir.
Sakura est donc très intéressée par l'aide d'autrui et a un intérêt pour les autres. Elle veut savoir ce qui les fait "tiquer", ce qui peut les mener à faire ce qu'ils font, etc... Comprendre leurs philosophies lui est important, et elle peut pardonner aux voleurs ou aux petits truands s'ils offrent de bons points. Elle aime surtout quémander des vilains vaincus ou moins monstrueux sur ce qu'ils font, et le pourquoi de l'offre, dans l'espoir de comprendre ce qui peut pousser quelqu'un à commettre de tels actes sur autrui. Comprendre le monde autour d'elle intéresse beaucoup la jeune femme.
Sakura est aussi très fidèle à ses compagnons de route et, à moins qu'ils ne commettent des atrocités devant elle, ira toujours les protéger ou supporter. Après, son affection s'exprime surtout via cette protection pour eux. Sinon, elle peut paraître un peu détachée, comme dit plus haut, et n'aime pas trop s'approcher de ses co-équipiers, surtout par peur de les blesser.
Elle est mieux intégrée au monde dehors que l'on ne le pense. En tout cas, elle connaît la situation géopolitique, sait serrer la main ou faire la bise et tente régulièrement de lire des livres, même si certaines moeurs continuent de la surprendre.
En dépit de ce que l'on pourrait le penser, elle n'aime pas les épées. On pourrait même dire qu'elle méprise l'arme. Pas les fines-lames, mais Sakura à eu plusieurs expériences négatives avec des épées, et veut se prouver comme supérieure à elles via ses mains. Aussi, elle refuse d'en porter une, sinon dans les situations urgentes, et perçoit tout preux mousquetaire comme un rival, même si elle ne méprise guère ces derniers dans leur ensemble. Ce n'est pas que tout ceux avec des épées sont mauvais, mais elle exècre ceux qui se définissent par cette arme ou qui pensent qu'ils peuvent utiliser leurs talents de sabreur pour dominer les autres.
Elle prend l'épée de ses ennemis vaincus, d'ailleurs. Ce qui, dans sa contrée d'origine, est un coup mortel pour l'honneur du vaincu.
Seul Blake, son capitaine, échappe un peu à son jugement, même si elle trouve toutes ces épées un peu trop excentrique.
En dehors de son art martial, elle passe beaucoup de temps à surtout sculpter ou graver des objets, avec ses propres doigts. Ça l’entraîne quelque part. Sinon, elle n’aime pas trop le concept de « temps libre » en soi, mais peut être convaincue de se détendre tant que l'on offre une explication raisonnable. Très naïve, Sakura est facilement dupée par le moindre mensonge décent.
D'ailleurs, Sakura aime beaucoup sculpter. Elle fait des petites statues d'elle ou de ses compagnons, ou alors des fresques. C'est reposant, pour elle, et ça lui permet de se détendre un peu. C'est comme ça qu'elle se repose après des entraînements ou des batailles, d'ailleurs. Et du coup, elle aime BEAUCOUP prendre des bûches de bois pour son art, et est assez anxieuse quand son stock commence à découler. La Endoi s'essaye sur d'autres matières, mais c'est moins artistique, pour elle. Plus froid, aussi.
L'escrimeuse sans sabres à du mal à vraiment croire en des instances supérieures, et n'est pas du type qui se laisse régir par la hiérarchie. Elle respecte ses chefs, mais n'accorde pas sa confiance aveugle sauf s'ils la méritent, et de la même façon elle traite les organisations sur son chemin comme "douteuses jusqu'a preuve du contraire". Honteuse de ses agissements passés, elle veut à tout prix éviter de revenir la poupée de despotes.
Tout le style d'art martial de Sakura vient de ce mépris des épées, et définit un peu son refus de simplement accepter le cynisme des autres. Pour se prouver la meilleure, elle s'handicape en utilisant seulement ses mains et oeuvre à défaire l'une des épées les plus féroces du monde, maniée par un fin escrimeur, avec le seul aide de ses mains. C'est un moyen d'honorer une vieille amie autant que c'est un moyen de cracher au visage de son opposant, en le battant dans un duel honorable, au sommet de sa puissance, alors qu'elle n'utilise rien d'autre que son propre corps.
Côté défaut, elle est très impulsive, surtout avec l'injustice. La restreindre quand un criminel trop costaud pour elle peut être compliqué, mais en plus, elle peut parfaitement refuser, par fierté, de collaborer (même si c'est temporaire) avec un meurtrier ou l'attaquera même, s'il est du type à tuer pour le plaisir. Sans être bête, elle a une tendance tragique à foncer au-devant d'une situation, encore plus si des innocents sont en danger, et traitera le moindre innocent tué comme une tâche éternelle sur son honneur.
Elle est aussi assez hypocrite, bizarrement. Détestant parler de son passé ou de Wano, elle peut être très curieuse dans le passé des autres tout en cachant le sien. Seul son capitaine sait vraiment ce qui la motive: aux autres, Sakura se cache. C'est, un peu comme son exemple du pilier, un essai de se détacher des autres et de cacher ses faiblesses... Mais c'est aussi sa honte qui l'y pousse. Parler de ses échecs passés, ça la démoralise et ça lui laisse l'impression que l'autre personne la pensera incapable de protéger les autres.
Sakura est aussi beaucoup plus sensible que son attitude calme ne le laisse paraître. Si la samouraï ne ploiera pas devant les insultes, elle peut des fois être véritablement vexée ou blessée par des commentaires, et ne connaît pas vraiment le second degré. Tout ce qu’on dit sur elle est « vrai » donc. Cela peut la pousser à se sentir détestée ou sous-estimée quand son interlocuteur est simplement d’humeur un peu farceuse.
La Endoi aime honorer ses morts, que ce soit en reprenant leurs vieilles habitudes à leur place, en adoptant leurs styles de combat ou autres. Vénérer les morts lui est très important, et elle ne tolérera pas que l'on insulte un trépassé. Même pour ses ennemis décédés, elle reste respectueuse. Sans doute un peu moins que pour les autres, mais elle ne se pressera pas de cracher sur leurs tombes, voyant cet acte comme un blasphème.
Elle est particulièrement accablée de remords concernant ses amis et, quelque part, Wano lui manque. À la fin, en dépit de tous ses efforts pour s'adapter, elle se sent toujours enfant de cette contrée, et souffre de l'idée que la mémoire de ses amis et la tyrannie de Genkei. Aussi égoïste que ça pourrait le paraître, son rêve, c'est de revenir et se venger... mais un but pareil peut-il bien être héroïque? Le paradoxe la tourmente, tout comme l'idée que secrètement, elle vit pour se venger.
Côté apparence, Sakura est une jeune fille assez petite, faisant à peine cent-soixante-dix centimètres de haut. De constitution petite et faussement frêle, elle a l'air plus mignonne que vraiment redoutable, avec un visage plutôt enfantin au nez rond, des sourcils plus gros que la moyenne et un grain de beauté sous la lèvre. Sa peau, très pâle, peut quelques fois lui donner une apparence proche de la poupée de porcelaine, surtout quand elle est concentrée. Notamment, elle à deux cicatrices: Une grosse sur le ventre, et une plus petite, en forme de fente, sur la joue.
Sakura a aussi la particularité d'avoir des yeux roses très grands, du type capable de foudroyer votre âme s'ils se concentrent sur vous, et ses lèvres semblent toujours être un peu dans une position de "v" inversé, vu qu'elle fait souvent la gueule. Même quand elle sourit, c'est rarement si beau que ça. Toujours un peu... forcé, et qui montre ses dents blanches comme de la neige.
Ses longs cheveux bruns sont coiffés comme une queue-de-cheval, avec deux sortes de petits orbes roses, et lui tombent vers le bas du dos même avec. Elle se refuse de les couper, par sentimentalisme, même quand ils pourraient être attrapés en plein combat!
Question vêtements, elle se contente d'un uniforme de Samurai, avec un shirt au col élevé noir en dessous. Sakura est très soucieuse de garder ses uniformes en bonne santé, même si elle en porte plusieurs sur elle, et déteste quand ils sont abîmés ou même salis. Quant à sa passion pour le rose, c'est simplement la couleur prédominante de son clan. La partie supérieure de l'uniforme en soi est plus discrète, étant blanc avec des lignes roses le long du torse, jusqu'a au col, et autour de ses manches courtes. Sur ses avant-bras et une partie de la main, elle possède aussi des gants noirs, pour se protéger un peu.
Le pantalon en lui-même est d'un rose beaucoup moins subtil, et va jusqu'en bas de ses genoux. Le reste des jambes et les pieds sont protégés par des grandes chaussettes noires, et elle n'a que des sandales blanches sur elle. Uniquement, dans sa ceinture (rose) réside un fourreau vide, celui de son ancienne épée. Un rappel constant, pour elle, de ce qu'elle a perdu.
HISTOIRE
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PSEUDO SUR LE NET
23
Tsubaki Kurogane - Boruto
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Dernière édition par Sakura Endoi le Dim 8 Nov - 14:26, édité 1 fois
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Sakura Endoi l'épéiste sans sabre
posté le Dim 8 Nov - 2:20
[center]ACTE 1: O WANO
Sakura naquit troisième enfant et deuxième fille, en tout, de Akihiki et Yua du clan Endoi. Après, elle ne pourra pas vous dire beaucoup sur sa fratrie: Elle vit le jour une vingtaine d'années après son frère et sa soeur, qui furent tués au combat. Le clan Endoi, en effet, était un clan expansionniste, assez agressif et directe dans ses conquêtes, et les deux aînés durent tôt rejoindre leur père dans ses conquêtes, finissant éventuellement par être fauchés au cours d'un conflit de clan. Née afin que le clan puisse éventuellement avoir un héritier, la jeune fille fut confinée dans son château pendant des années, ses parents décidant de la protéger du mal via l'isolation. Et puis, récemment, les victoires venaient rapidement au clan, grâce à un certain duo d'épéistes.
Mais naturellement, qu'est-ce qui peut bien retenir une enfant de vouloir éventuellement visiter le monde? Bien entendu, la princesse adorait le château et les nombreuses festivités lancées pour un oui ou pour un non, mais quand même, à regarder la fenêtre, elle ne pouvait que voir le monde en dehors de sa maison. Aussi impressionnant soit l'édifice, que ce soit par la taille immense de sa tour ou le somptueux jardin maintenu en un bon état par des dynasties entières de jardinier, ses grands yeux roses ne pouvaient que se concentrer sur ce qu'il y avait dehors.
Ses immenses plaines vertes toutes parcourues de longs chemins jaunes, illuminés par une immense orbe dans le ciel. Des tonnes d'arbres, sur des superficies plus grandes encore que le jardin, ses lacs géants, ses villages, dont un au pied de la petite colline où se trouvait le chapeau... C'était fascinant, pour elle, mais, dès qu'elle demandait à son père, encore et toujours, si elle pourrait sortir et explorer un peu, ce dernier la toisait de haut, prenait le sourire qu'il réservait pour les nouvelles difficiles et puis s'accroupissait pour mieux la regarder dans les yeux.
Désolé, ma fille, mais c'est encore un peu trop grand pour toi. Mais... tu sais, cette fois, j'ai un invité qui vient bientôt! Il est très connu dans toute la région. Vous allez voir.
Mais... tu sors tout le temps!
Haha, oui! Et, un jour, je t'emmènerais, promis. Tu exploreras les plus vertes des forêts et les plus vastes des champs! Mais patience, mon petit coquelicot!
Sakura boudait, ronchonnait, suppliait des fois, mais son père, s'il était d'un tempérament toujours calme, ne disait jamais non. Et sa mère... Bah. Du coup, Sakura, qui avait accepté sa défaite, se tenait près près d'une petite fontaine dans le jardin, une pierre en main, envoyant des rochers sur la surface de l'eau. Elle essayait de faire des ricochets, pour être plus précis, mais ne réussissait jamais qu'a balancer les cailloux dans l'eau, a son grand dam. Derrière elle, en train d'observer de façon âpre, Sakon et Kason attendaient qu'elle se lasse, les deux étant allongés sur l'herbe.
Les deux eux-mêmes montraient des signes de fatigue,, après, ce qui avait encouragé un peu la jeune femme. Il fallait dire, ce n'était que des adolescents. Elevés depuis le berceau pour servir la famille royale, ils voyaient des années d'entraînement durement éprouvés par elle. Quand cette dernière cessa, même, l'un d'entre eux poussa un soupir victorieux, avant d'être rappelé à l'ordre par son frère, qui lui cala un petit coup sur l'arrière de la tête.
Vous voudriez voir comment on fait des ricochets? C'est assez simple.
Non! Et même qu'elle est nulle la fontaine. Sakura croisa des bras, et les deux jeunes hommes se relevèrent, tout deux dépités. Mais je parie que je ferais mieux avec les grosses fontaines de dehors!
Les gro... ahh, oui. Hm, mademoiselle. Comme dit par votre père, c'est interdit. Sakon agita le doigt de droite à gauche et puis posa ses mains sur ses hanches. Allez, c'est tout dans le poignet. Je parie que quelqu'un de votre talent pourrait me surpasser en ricochet avant l'arrivée de Genkei et Issey.
Sakura, en réaction, prit le petit tas de rochers à ses pieds et les jeta tous à l'eau.
Ohhh putain la gamine... Murmura le premier des servants, se frappant le visage avec la main et faisant lentement traîner le tout le long de sa tête avant de se pencher en avant.
Mec! Son jumeau lui donna un petit coup de coude, et la princesse pencha la tête, la défiance faisant place à la confusion. Les deux parlèrent à demi-mots, lançant des fois des sourires à l'enfant. Intriguée, cette dernière vint faire quelques petits pas encore un peu patauds. Pas de jurons devant elle! Si elle en répète, on va se faire engeuler. Tu veux te faire virer comme Goemon?
Bah essaye de pas en dire... Bon, tiens, t'as les, heu... bonbons anti-stress? Sakon lança un coup d'oeil nerveux autour de lui. Son frère hocha la tête et puis fouilla dans sa poche, fronçant un peu des sourcils quand il ne trouva guère que de l'air. Lentement, il ressortit la main de sa poche et secoua la tête de droit à gauche, poussant son jumeau à écarquiller les yeux au point où ils semblaient prêts à sortir de leurs orbites.
Ok ok... Bon, occupes toi d'elle, je sors en chercher.
Attends je reste p-
J'ai touuttt entendu! Sakura fit un petit sourire mauvais et s'assit au sol. Vous allez m'emmener chercher les bonbons maintenants! Ou alors je dis que vous mangez des sucque... des su... des bonbons, et maman dit que c'est pas bon de grignoter, déjà!
Les deux jumeaux se dévisagèrent.
...
C'est ta pire idée depuis le truc des jumelles. Murmura Sakon. Le petit trio résidait dans les rues du village maintenant, tous les trois drapés pour ne pas se faire reconnaître. Sakura, par exemple, tenait un peu du vieux fantôme, avec les draps posés sur sa petite tête ronde pour la masquer. Les deux jumeaux étaient réunis autour d'elle, chacun lui tenant une main.
Bah on en est sortis vivants, non? Arrête de répéter ça. On y va, on prend les... Coup d'oeil vers Sakura. ...bonbons, on rentre. Les parents verront rien. In et out.
Sakura, elle, admirait simplement le monde autour d'elle, quoi que sa rencontre avec la réalité lui était choquante. Les gens qui rôdaient au palace étaient propres, souriants (en sa présence), bien habillés et rayonnants. Les gens de la petite ville dépendaient, mais si certains étaient relativement bien lotis, d'autres encore étaient en haillons, certains traînant de lourds paniers. D'autres poursuivaient des enfants à peine plus vieux qu'elle, mais tout aussi sales que les adultes, la poursuite infernale coupant au travers de la rue.
Elle ne comprenait pas pourquoi ils étaient tristes, ou sales ou alors en train de voler, et ses petits yeux fusaient partout. Quelquesfois, par précaution, elle essayait de tendre la main vers quelqu'un, pour les interpeller, mais Sakon et son frère pressaient toujours le pas. Finalement, ils atteignirent ce qui semblait être le centre-ville, même si leurs regards se posèrent sur une petite ruelle sombre, à côté d'un bâtiment qu'elle ne reconnaissait pas. Il était... si petit, comparé à son château, comment est-ce que des gens pouvaient y vivre confortablement?
Sakon fit un geste, comme pour parler, mais un homme d'âge mûr fut projeté hors d'un mur de l'édifice en un coup, envoyant fumée et débris le long de l'artère et formant un gros trou dans le mur du petit édifice. Toussotant, l'homme qui semblait être le propriétaire de l'endroit tenta difficilement de ramper vers la direction opposée, mais le choc de l'attaque et les débris de bois qui avaient été logés dans son corps constituaient des obstacles trop formidables pour qu'il puisse les ignorer. Un curieux liquide pourpre coulait le long de son corps.
De la fumée sortit une figure grande, aux épaules carrées. Il était équipé dans des habits entièrement blancs, quoi que déjà tâché de sang au niveau du torse, et en était entièrement couvert d'ailleurs: Impossible de voir le moindre bout de peau. Même sa tête était entièrement recouverte d'un casque blanc marqué de plusieurs cercles rouges, représentant un squelette stylisé. À côté de l'homme, deux autres personnes, avec des masques et des uniformes similaires, sortirent du magasin ruiné pour se positionner à droite et à gauche, devant la foule. Sakon et son frère, dissimulés derrière quelques badauds de première lignes, reculèrent prestement, et le premier d'entre eux posa vite sa main sur la bouche de Sakura, pour l'empêcher de dire quoi que ce soit.
Gensei Miyazomo. L'homme sortit un sabre, depuis un fourreau accroché à sa ceinture, et s'approcha lentement, posant les deux mains sur la garde de l'arme. Vous êtes soupçonné d'arborer des substances illicites.
N-non! C'est pas moi! C-c'était quelqu'un qui s'en servait sans que je le sache! Par pitié! L'homme réussit, avec peine, à se lever sur ses genoux, mais ses efforts ne réussirent vraiment qu'a le mettre dans une meilleure position pour être abattu. Son exécuteur continua simplement son approche.
L'ignorance est passible de mort.
Il y eut un cri d'effroi général de la population, et tous partirent hors de la scène. Les jumeaux, en particulier, atteignirent une vitesse supersonique, poussant les badauds moins chanceux. Sakura, trop petite et faible pour s'accrocher, lâcha éventuellement leurs traces, et fut balayée par la foule avant de pouvoir les appeler. Pas habituée à devoir jamais pousser des gens, et handicapée par son jeune âge, la petite fille ne put qu'être traînée totalement hors de contrôle, les gens ne manquant pas loin de l'écraser dans leur fuite désespérée.
Accablée de toute part, la princesse ne dut sa survie qu'a l'intervention miraculeuse d'une main forte, qui saisit son poignet et l'extirpa rapidement du tas. Se laissant faire, Sakura fut traînée vers une bien petite allée et pratiquement jetée en avant vers cette dernière, même si elle réussit bien rapidement à se réceptionner sur une petite poubelle. En dehors, les adultes continuaient de courir, tous trop grands pour bien tenir dans l'échappatoire.
La personne qui l'avait tirée du danger elle-même semblait à peine plus grande que Sakura. Et pourtant, elle avait réussi à lutter contre la marée humaine et l'en sortir? Aussi na, Sakura ne pouvait pas croire que ce soit possible pour quelqu'un d'aussi... petit de faire ce que sa sauveuse venait d'accomplir. Encore toute chancelante et choquée par ce qu'elle venait de voir, elle eut toutefois la politesse, ou fortitude, de lever la tête.
... Merci. Fit la princesse, les yeux tout rouges. T'es... v-vous êtes qui?
L'individu se retourna, et fit un sourire. Elle était plus vieilles de quelques années que Sakura, oui, et était manifestement plus athlétique, quoi que drapée de vêtements sales. Ses cheveux, tout gras à cause de la négligence, étaient maladroitement coiffés en deux longues tresses qui descendaient vers son dos. Normalement, une noble comme Sakura devrait être dégoûtée par l'état de la jeune fille, mais il y avait quelque chose dans son sourire... En un instant, elle oublia, brièvement, tout ce qu'elle venait de voir, et sentait comme si tout allait bien se passer.
Oh? Mon nom a moi? Annaisha!
Au loin, sans qu'elles ne soient au courant, un homme seul se tenait droit dans la foule, un énorme sac posé sur l'épaule, le regard discrètement tourné vers l'allée.
...
C'était sale, comme endroit. Des détritus nombreux gisaient par terre, forçant les deux jeunes filles à naviguer sur quelques chemins encore relativement dégagés, et la lumière du soleil ne perçait que faiblement les numéros paliers de bois sur le plafond. Un mur de bois séparait la salle d'une petite rue, et quelques fentes permettaient à un spectateur habile de voir au travers. Plusieurs sièges, arrachés à leurs anciens domaines, étaient présents le long de la petite salle, et surtout près de l'entrée, un petit tunnel qui débouchait sur une ruelle. Annaisha bondit d'ailleurs avec beaucoup d'agilité pour s'asseoir sur l'un d'entre eux. Sakura tenta de l'imiter, avec un saut, mais se montra légèrement moins agile et s'aplatit au lancer, atterrissant sur une petite tonne de bols en bois, certains pas encore totalement vides de nourritures périmées, d'ailleurs.
Bwaaghhhh! Dégoûtant! Fit-t-elle, se sortant des détritus rapidement. Quasiment par réflexe, elle vint chercher un peu partout dans la salle, afin de trouver un servant pour se nettoyer. Elle ne trouva guère qu'un petit garçon, sans doute de son âge. Lui paraissait légèrement plus propre qu'Annaisha, et était coiffé en une longue queue de cheval. Un signe dangereux: Sakura avait été informée que les "gueux" ne pouvaient guère imiter les plus nobles. Mais c'était un peu trop compliqué à comprendre, et quelque part, elle n'avait pas envie de le faire.
Hey, toi! Tu peux m'aider avec m-... Oh non! Tu es couvert du truc noir aussi!
Annaisha? C'est qui la fille qui hurle? Fit l'enfant. Les deux tentèrent de prendre autant de distance qu'ils pouvaient l'un de l'autre. Lui se recula sur le siège où il était assis, l'autre sauta sur une chaise plus proche, manquant de pousser un cri de triomphe quand elle réussit.
Je crois que c'est une noble. La jeune tressée gloussa devant leurs pitreries. Il faut qu'on la garde. Parce que si les gens ici apprennent ça, ils pourraient faire un truc méchant.
Mais pourquoi? Demande Sakura, surprise. Qu'avait-t-elle fait pour mériter ça? Bon, oui, d'accord, elle avait déjà fait couler du miel sur un de ces serviteurs en train de dormir, mais quand même! Elle devrait demander une fois au palace, mais pour être honnête, elle était plus fan de l'expérience qu'elle vivait qu'on ne le penserait. Oui, c'était très sale, et pas vraiment sa vision du monde, mais ça restait une expérience assez unique. Quelque part, elle voulait en voir la fin.
Les nobles sont pas gentils. Ils envoient des Shinkokus pour faire des choses vraiment méchantes et ils vivent confortablement, donc les gens ici sont envieux. Et pis, y'a les guerres. Elle s'avança légèrement sur son siège, pressant ses genoux contre son torse, les yeux rivés vers Sakura et le sourire déjà un peu moins présent. Y'a beaucoup de gens qui meurent en guerre, mais le seigneur s'en fiche, il pleure que ses enfants. Elle fit la moue et recula de son siège. ... Mais il a l'air triste, quand même, donc je suis triste aussi pour lui, même si c'est sa faute si nos parents sont morts.
Mais... et pourquoi est-ce que toi tu m'aimes?
Hein? Oh bah déjà, t'es toute petite, donc-
M-mais t'es toute p'tite aussi!
Nan, tu sais. Elle leva le doigt. Moi je dis, il y'a pas besoins de raisons pour sauver quelqu'un. Tu vois une personne en danger et que tu peux sauver? Bah tu la sauves. C'est pas que j'aime, car aimer, ça veut dire que tu veux faire plein de câlins et j'ai pas envie car t'es super maladroite.
Même que je dirais non car t'es toute sale!
Mais tu m'aimes, hein? Fit l'enfant masculin, d'un air inquiet.
Mais vi Ryuji, mais pas avec des câ- Le mur menant vers la rue, fut tranchés un deux, les protections de bois s'affaissant prestement. Tous surpris, les jeunes se tournèrent vers le trou dans le mur où, à l'effroi général, se tenait l'un des Shinkokus. L'exécuteur du marchand, plus précisément. Il avait une main dans le dos, et l'autre tenait le sabre qu'il venait d'utiliser pour découper le mur.
Impossible de vraiment savoir où il regardait, mais il s'avança lentement devant. Pour avoir enlevé la princesse Sakura, et pour avoir affiché votre pauvreté à ses yeux, il vous revient de mourir.
A-attendez! Non! Ce sont- Le Shinkoku ne paya aucune attention aux dires de Sakura et lança un coup contre Ryuji... promptement paré par Annaisha, qui venait de parcourir la distance les séparant. Ses bras s'étaient enduits d'une substance noire, suffisamment résistante pour que le coup d'épée ne fasse aucun effet. Nullement concerné, l'assassin releva l'arme et, sans prévenir, l'induisit de noir aussi, l'abaissant immédiatement vers l'orpheline.
Sans prévenir, et avant qu'il n'y ait le moindre contact, un pied se dressa et bloqua la lame. Lui aussi était maintenant d'une couleur de jais, d'une défense encore plus forte que celle d'Annaisha s'il venait de parer le coup. Le Shinkoku, prit de court, recula et dévisagea l'intervenant surprise. C'était l'homme de tout à l'heure. Un gaillard en apparence mince, avec des cheveux blancs hérissés, de grands sourcils sévères et un kimono blanc mal-entretenu, qui semblait avoir été fendu d'une entaille au milieu, exposant aux tous les pecs du gaillard.
Notamment, il avait toujours son sac sur l'épaule. L'autre main, il la gardait dans sa poche, et non sur au moins la garde d'un des trois sabres accrochés à sa ceinture. ... Yo. On attaque des enfants dans ce fief, maintenant?
Genkei. Vous étiez censé repousser l'assaut des Sôsuke, au nord, avec l'armée. La surprise dans la voix de l'exécuteur état à peine perceptible. Nous réclamons une explication à votre présence ici.
Oh, l'armée? Je leur ait dit de prendre congé. Les Sôsuke, j'avais pas besoin d'aide. Il jeta son sac au sol, et des dizaines de casques ensanglantés roulèrent aux pieds de l'assassin. Puis, de façon toute à fait casuelle, il pointa derrière lui avec son pouce. Sauf quelques autres mecs, ils portent le reste des casques.
L'exécuteur resta silencieux, puis décida de ranger son épée dans son fourreau avant de rapidement disparaître. Genkei soupira, puis se tourna vers le trio d'enfants. ... Tiens, gamine, tu viens d'utiliser du haki là, non?
...
Oh ma fille! Akihiki prit Sakura dans ses bras et la serra presque de toutes ses forces, au point ou elle en craquerait en deux si elle n'était pas un peu plus fragile. Cette dernière ne réagit qu'avec le rire, habituée à ce que ce dernier fasse ainsi, et puis fut remise au sol. Tout le petit gang était réuni dans le jardin royal: Annaisha, Sakura, Ryuji et Genkei, mais aussi Sakon et Kason. Eux semblaient un peu moins contents, parce que des lances étaient pointés vers leurs dos.
Maman est là? Demanda-t-elle. Le chef de la région écarquilla un peu les yeux mais garda un air digne, choisissant de lentement caresser le haut du crâne de sa fille.
Ta mère est ravie que tu sois sauve mais... Il y'a des choses très importantes qu'il fallait régler, tu comprends? Hm... Genkei! Le shogun du fief se leva et puis se baissa en avant, en signe de respect. La cible de ses dignes salutations attendue nettement plus longtemps de son côté, avant de finalement faire de même. Cela aurait été n'importe qui d'autre, une réaction pareille aurait été punie par la mort... mais le preux épéiste aux trois sabres était exempté d'une pareille punition pour une raison évidente. Distrait qu'il était, le seigneur ne remarqua pas la réaction déçue de sa fille. Les deux enfants de la ville furent plus observants mais n'avaient pas vraiment le luxe de le signaler. Nous sommes ravis d'apprendre que vous avez repoussé cette offensive! Et les renforts des troupes à été critique! Un petit fief comme nous à vraiment besoin de victoires pareilles pour se garder bien en état, vous comprenez?
Content de servir ma patrie. Le seigneur sourit, puis réussit instantanément à changer d'expression en moins d'une seconde, toisant ces servants.
Quand à vous! Le premier contact de ma fille avec le monde extérieur lui a fait voir de bien immondes choses! Je devrais vous éc- Coup d'oeil vers Sakura. -arter de cette position...
Attendez! Père! C'est ma faute! J'ai insisté pour sortir! Blamez-moi, mais pas eux! Sakura bondit pour agripper le manteau de son paternel, qui radoucit son expression instantanément.
Oh? Hm... Je ne saurais punir ma fille. Mais soit! Vous êtes condamnés à récurer ma plate-bande jusqu'à nouvel ordre. Déguerpissez. Les deux jumeaux partirent sans se faire prier, et puis finalement, le shogun dévisagea les deux orphelins, et Genkei intervint alors de nouveau, posant sa main sur l'épaule de Ryuji.
Ces deux-là sont des combattants. La fille maîtrise déjà le haki, vous savez? Fit-t-il. Un peu d'entraînement avec votre fille et- une seconde. Il leva l'autre main, voyant l'expression courroucée du roi. Moi et mon pote, on ne pourra pas défendre ce fief longtemps, vous voyez? Si on entraîne ces trois-là, on devrait avoir de la marge pour la prochaine génération. Et si je puis le dire, seule une main experte mérite une des 21 épées légendaire: La Chimamire No Hana.
Akihiki baissa le regard vers son Meito: Un simple katana, à la garde rose et au tsuba marqué de diverses fleurs. La lame en elle-même était légèrement courbée, et aussi vicieuse, d'où le nom d'ailleurs. Sakura écarquilla des yeux en voyant l'épée: quelque part, même si l'arme entière était plus grande qu'elle, elle voudrait bien le tenir dans ses bras.
Hm? Soit. Ces deux orphelins pourraient devenir tes serviteurs, Sakura.
Oh, ou mes amis!
Nous vous remercions pour votre générosité, oh seigneur Akihiki. Annaisha se pencha en avant, et Ryuji fit de même, après avoir été un peu guidée en avant. Sakura voulut apporter à la lumière le fait que son père avait tué leurs parents, mais se tut quand la jeune fille lui lança un regard particulièrement pressant.
Tes amis? Bah... Genkei, nous nous arrangerons pour l'entraînement. Il est vrai que Sakura doit être une éventuelle meneuse apte, en l'absence d'un héritier mâle. Mais... je ne peux pas promettre de léguer sitôt mon épée! Du moins, il faudrait déjà que je passe cette arme-là à gauche! Fit-t-il, d'un air sarcastique. Et c'est si je l'enfonce pas trop profondément dans le gosier du malotru qui aura eu raison de moi!
...
Son corps gisait sur le cercueil, intact. Il n'avait pas reçu la mort de guerrier qu'il attendait tant, et n'était même pas mort sous la lame d'un assassin. Akihiki Endoi, un guerrier qui s'était évertué à livrer bataille tout autour du fief et au-delà, mourut à cause d'une coupe de saké empoisonnée. Il avait été tué dans son sommeil, on avait dit. C'est pour ça qu'au début, Sakura s'était dit que c'était tout faux. Il se réveillerait sûrement, non? Depuis toute petite, elle avait entendu parler de ses prouesses au combat. Une si petite chose qu'un poison ne pouvait pas le battre. C'était une impossibilité.
Il paraissait si vivant, même étendu sur le cercueil, la peau blafarde. Et c'était ça qui la démangeait le plus peut-être. Une enfant de six ans comprend déjà mal la mort: Imaginer devoir se faire à l'idée que quelqu'un qui semblait juste dormir était véritablement parti, c'était compliqué pour elle. À tout instant, elle se disait, il surgirait de son cercueil, se plaindrait du goût du saké, et puis il irait immédiatement réclamer une autre coupe pour mieux faire passer le tout. Mais, à chaque instant de la cérémonie silencieuse, exclusive à elle, Genkei et ses deux "serviteurs", Sakura réalisait qu'il était bien mort.
Ça lui revenait en boucle, comme un coup de poing dans le ventre, sans jamais perdre en intensité. Il était mort, et c'était tout. Plus de rires, plus de protection, plus de ses câlins écrasants mais affectueux, plus de ses histoires de guerre certes enjolivés mais un peu vraies au fond. Pour le reste de sa vie, elle ne le verrait plus. Ne l'entendrait plus. Ne le toucherait plus. Le son de sa voix, elle l'oubliera éventuellement avec l'âge, quand elle sera une adulte. Il était... parti. Et elle n'avait rien pu faire.
Elle sentait la main d'Annaisha sur son épaule. Et la main de Ryuji autour de la sienne. À la fin, seul Genkei, qui avait insisté pour qu'elle observe la dépouille, ne la touchait pas. Il gardait simplement l'oeil sur le corps de son ancien seigneur, et tenait son meito dans une main. Autour d'eux, la toute petite salle était vide, seulement illuminée par quatre torches. Sa mère n'était pas là. Trop occupée à planifier la contre-attaque.
Y... Tu ne pouvais rien faire contre ça, Sakura, c'est... c'est le destin. Marmonna Ryuji, comme vague tentative de réconciliation. La petite fille, âgée de neuf ans, renifla un peu. Ne jamais ployer sous la pression: C'était la leçon de sa mère. Peu importe le deuil ou le danger, il faut toujours rester calme. Si jamais elle pleurait, même en cet instant dramatique, alors elle ne serait pas "digne de lui", comme précisé par le messager venu l'informer des ordres de sa génitrice à son égard.
N-non, c'est... c'est le fief voisin, les Sôsuke. Je... Elle dut encore une fois renifler, mais se cacha un peu les yeux avec sa manche. Je vais... On va s'entraîner et se venger, je-
Faux, pour vous deux. Genkei ferma les yeux. Blâmer le destin, c'est pas la façon de faire. Le futur, c'est jamais écrit que par les hommes. Et pour toi, Sakura... Tombe dans ce type de rage. Il leva un oeil vers sa direction.Le destin n'est pas cruel, c'est les hommes qui le sont. Si tu te laisses conquérir par ta rage, les choses vont seulement empirer.
M... Mais que dois-je faire? Accepter ça et-
Nan. Mais concentre-toi sur les bonnes personnes. Il grogna et se massa l'arrière de la tête. Ah merde... Bon. Il va y'avoir des gens qui vont te faire du mal. Et d'autres qui sont contents de juste exister. Ne vas pas blesser le second groupe en t'attaquant au premier, tu comprends?
Ce que monsieur Genkei veut dire, c'est qu'il ne faut pas que tu t'abandonnes dans ta colère, tu vois? Nous sommes là pour toi. On partage ce moment difficile autant que l'on partagera les meilleurs qui viennent. Je... Je sais que ce n'est sans doute pas quelque chose que tu veux entendre, et je te comprends, mais...
Sakura ne dit rien, et leva seulement la main. De façon précautionneuse, Genkei lui passa Chimamire No Hana. ... J'ai failli tomber dans le même type de désespoir. C'est un petit fief, et je vais pas te mentir, t'as de nombreux ennemis. Rappelles-toi de ce qu'ils ont fait à ton père, mais n'oublie pas de... lui faire honneur, j'imagine.
Sakura posa un regard las sur le fourreau de l'arme, qu'elle tenait en main, et puis, sans prévenir, se permit finalement de tomber à genoux, pleurant à chaudes larmes et se recroquevillant littéralement sur elle-même. Sa mère ne comptait plus, tout comme le jugement que pourrait lui réserver tout passant: Pour ne pas sombrer dans ce désespoir, et pour garder la tête haute, elle devait immédiatement se purger de sa peine. Et cet instant était le mieux choisi pour.
Elle sentit la main de ses deux amis se poser sur elle et, quelque part, ça atténua légèrement sa douleur. Parce que même si son père était parti, au fond, elle se dirait qu'ils seraient avec elle pour toujours.
Pas vrai?
ACTE 1: FIN.
ACTE 2: O DESTINEE MAUDITE
L'entraînement vint, et Sakura et ses deux amis décidèrent donc de travailler sous la tutelle de Genkei. Tout les trois, même Ryuji (que Genkei avait bien embaucher pour mieux recruter Hannasia), furent de bons élèves, et apprirent beaucoup de lui, que ce soit à l'entraînement ou vers les champs de bataille. Car les petites guerres entres fiefs continuaient à Wano. Et celui des Endoi, de par sa petite taille et son agressivité, était particulièrement visé. Gardé protégé par Genkei et son ami, Issey, la souveraine survivante du royaume fut fâchée de devoir laisser les deux gaillards partir: Lassés de Wano, ils souhaitaient tester leurs lames sur les mécréants du monde d'en face, et rencontrer des cultures nouvelles (du moins, Issey le dit).
Rapidement, le petit trio de Sakura, Annaisha et Ryuji devint donc une petite force de frappe. Loin d'être aussi fort que leurs deux prédecesseurs, mais toujours capables de faire des dégâts. Ils étaient envoyés un peu partout pour "repousser" des attaques, surtout. Et avaient d'ailleurs été convoqués afin de contrer une attaque brutale de bandits sur le village à la frontière d'un autre fief.
Sakura leva son épée et contra efficacement l'attaque de son ennemi, leurs deux lames se croisant avec force. Là où le jeune homme ennemi frappait avec toutes ses forces, utilisant ses deux bras et s'avançant en avant pour caler tout son poids sur son ennemie, Sakura rivalisait avec une seule main, n'ayant besoin que de cela pour garder l'avantage. Des étincelles volèrent, brièvement, avant que la princesse ne déploie sa force pour repousser son ennemi en arrière. Déstabilisé, il fut particulièrement vulnérable à un coup dans l'estomac, la damoiselle ayant utilisé la garde de son sabre pour directement frapper. Le visage du jeune homme fit une grimace, puis ses yeux devinrent aussi blancs que de la neige alors qu'il s'écroula, crachant de la salive avant d'être vaincu.
Un autre ennemi vaincu, et à première vue, pas trop encore en réserve. Autour de Sakura, la plaine nocturne où se déroulait l'affrontement avait presque retrouvé son calme habituel, quelques cris encore résonnaient seulement dans la nuit, mais Annaisha se dépêchait de foncer au travers des six ennemis encore restants, envoyant balader au moins quatre d'entre eux avec sa seule charge. Les deux encore sur pied, peu défaitistes, frappèrent vers elle via leurs sabres, mais elle leva seulement ses deux mains en réponse. À la surprise des deux autres combattants, l'acier ne triompha pas si aisément de la chair. En fait, l'impact entre les mains de la jeune fille et les sabres ennemis tenait plutôt du choc entre deux épées. Des étincelles volèrent même un bref instant, avant qu'Annaisha ne triomphe, complétant son coup diagonal des deux mains en tranchant les deux épées.
Puis, une fois ses deux mains suffisamment élevées, elle les ferma en poings et les abattit sur le crâne des soldats, les assommant. Derrière elle, Ryuji se débarrassa d'un seul soldat. Pas avec autant d'aise que ses deux coéquipières, bien évidemment, mais il eut l'honneur de conclure la bataille! Un coup de pied à la bouche plus tard, il ne restait absolument plus de bandits aux alentours. Ravie devant sa victoire, Sakura rangea son épée dans son fourreau et s'avança vers le bord de la petite colline où le combat s'était conclu, afin d'admirer le village en bas.
Félicitations, les amis! Elle leva la main et vint directement frapper celle d'Annaisha, le choc envoyant des étincelles. Hilares, les deux se calmèrent à temps pour aller faire de même avec Ryuji, cette fois sans étincelles.
Vous et cette technique! Fit-t-il, croisant des bras, et tirant un peu la langue.
Hé bien, tu pourrais tenter de l'apprendre! C'est pas si difficile! Se moqua Sakura, posant bien les mains derrière la tête... et se prit un coup, normal sur le sommet du crâne. Annaisha, maintenant détentrice d'un sourire amusé, posa la main coupable sur sa hanche. Aie!
Attention à ne pas être trop arrogante! Il pourrait te rattraper aisément, vu comment tu te bases sur ton épée!
Ah, mais ne pas se servir d'un meito, ce serait du gâchis!
Dame Endoi. Un des Shinkokus utilisa une méthode de déplacement rapide pour apparaître rapidement près du trio. Il se prosterna ensuite, un genou au sol. Les bandits sont en déroute. Mais ils semblent avoir battus en retraite vers un village au delà de la frontière. Nous allons nous assurer de la sécurité de ses habitants, vu qu'il prendrait trop de temps pour prévenir les autorités.
Soit! C'est une bonne nouvelle! Devrions-nous vous aider? Derrière Sakura, Annaisha fronça un sourcil et se frotta le menton avec la paume de sa main, mais n dit rien.
Non. Votre aide est appréciée mais les bandits sont bien réduits. Et la reine réclame déjà votre aide ailleurs!
Hm? Heu... soit. Allons-y, les amis!
La petite escouade était déployée sur un peu tout le fief, afin d'aider l'armée à contenir des menaces. Jamais au même endroit avant la fin de la journée, ils étaient quand même contents de pouvoir passer du temps ensemble. Et un groupe d'amis à trois contre des menaces différentes les unes des autres? C'était génial pour eux.
Princesse Sakura, des brigands ont assiégé le village du fief voisin. Débarrassez-vous d'eux pour que nos troupes puissent secourir les survivants!
Princesse Sakura, une escouade ennemie se déplace vers un de nos villages. Neutralisez-les!
Princesse Sakura, la capitale d'un fief rival est sous attaque! Allez y ramener de l'ordre!
Dans les cas rares où rien ne se passait, et dans un monde tumultueux c'était le cas, ils se relaxaient dans une ville, en attendant une autre occasion. Enfin, relaxe... Ryuji seulement était en train de siroter sur une chaise, observant Sakura et la tressée se battre. Pour éviter des blessures sérieuses, la princesse utilisait une épée commune, mais elle restait un peu surprise et irritée de voir son amie réussir, encore et toujours, à repousser ses coups par la seule force de ses mains, sans l'aide de son haki. Quelque part, elle était jalouse qu'elle, une épéiste à Meito, soit incapable de surpasser quelqu'un qui utilisait seulement ses mains.
Diantre! Tes mains me paraissent encore plus solides qu'avant! Fit-t-elle, reculant un peu, jaugeant l'ennemie. Mais c'est tout pour le mieux. Je ne voudrais blesser une amie!
Il faudrait bien que tu utilises cette épée pour ça! Répondit simplement la combattante en arts martiaux. Se sentant un peu piquée, Sakura repartit à l'assaut!
La Chimamire No Hana à autrefois été utilisée pour fendre un gouffre entre le ciel et la terre! Il n'y a rien au monde qui ne puisse résister à sa lame! Proclama Sakura. En réponse, Annaisha voulut répondre, mais avant qu'elle ne puisse le faire, la porte de la salle s'ouvrit brutalement, et Sakon pénétra dans la pièce.
Dame Sakura! Un ennemi inconnu à décimé le village Saiza! Il manqua de tomber sur ses genoux, mais se releva rapidement. Sakura put remarquer des bandages sur sa jambe, mais ne les commenta pas de si tôt. Il menace de continuer son carnage, à moins que vous n'alliez l'affronter!
Nous? Je... je vois. Je tiens à vous remercier, mais... vos jambes, Sakon!
J'ai pris quelques cours de toubib pour me remettre de blessures, ça ira. Nota-t-il, quand même un peu troublé. Sakura hocha la tête et puis fit signe aux autres: Encore une fois, ils étaient appelés!
...
Saiza était belle, autrefois. Enfin, depuis les actions de Sakura et tout, on y voyait moins de criminalité, les gens étaient plus souriants... C'était qu'un petit bout de terre, bien incapable d'offenser quiconque sur Wano. Et là, un individu, seul, venait de le raser entièrement. Tous les bâtiments avaient été découpés en tranches, et des corps coupés en plusieurs petites parties gisaient dans les rues détruites, illuminés par le feu qui se répandait lentement en ville, coupant au travers du manteau de la nuit. En s'approchant de l'endroit, Sakura ne pouvait que ressentir du mépris pour le monstre derrière l'exécution.
N-ne devrions nous pas rester avec l'armée? Marmonna Ryuji. Ils devraient pouvoir nous aider, non?
Ils sont occupés avec leurs conquêtes... De toute façon, je ne pense pas qu'ils feraient l'affaire contre ce gars. Tenez. Elle pointa du doigt, près d'un arbre mort, et tous remarquèrent une figure, assise sur un banc laissé intact. En s'approchant, les yeux de Sakura s'écarquillèrent légèrement: Ses cheveux étaient beaucoup plus longs, formant maintenant une crinière qui atteignait le bas de son dos, et ses traits étaient plus vieux encore, mais elle pouvait définitivement reconnaître Genkei.
Il se massait la tempe, assis au milieu des cadavres avec un air presque d'ennui. Avec ses vêtements évidemment volés à un cadavre, il ressemblait presque à un sans-abri, même s'il avait encore ses trois sabres sur lui. En voyant, d'ailleurs, le trio, Genkei se releva, adoptant le genre de sourire qu'elle avait trouvé si encourageant auparavant... Mais qui, vu le contexte actuel, la terrorisait. Empoignant son épée, Sakura et ses amis se préparèrent au combat, sans que l'homme à la crinière d'argent ne réagisse.
Yo. Il s'arrêta un instant, parmi les flammes, et cala un sourire. Vous avez l'air plus forts. C'est cool.
Genkei! Un ennemi à abattu cette ville entière! Je ne puis comprendre ta présence ici, mais pour vaincre... Sakura fut interrompue quand Annaisha plaça sa main devant elle, s'avançant légèrement. Que?
... Mais pas plus malins, hein? Sauf toi, Annaisha on dirait. Enfin, tout roule?
Pourquoi avoir rasé ce village, sir Genkei? Si votre but était de nous contacter...
Il était sur mon chemin. Et puis, vous êtes les nouveaux chiens-chiens de la reine, non? J'étais sûr que ça serait un moyen de vous attirer à moi rapidement. Enfin! Surtout, je voulais que cette épée-là me revienne. Il pointa du doigt l'épée de Sakura. Sois pas compliquée, donne-la-moi, et retourne massacrer les autres fiefs pour le compte de ta mère, hein?
Sakura déglutit difficilement mais garda son emprise sur son épée. Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, sir Genkei, mais je ne puis remettre cette épée... Qu'est-ce qui s'est passé? Quel mal vous a frappé? Où se trouve le sieur Iss-
Genkei dégaina ses lames, et ce simple mouvement des deux sabres suffit déjà à trancher en deux les bâtiments encore restants, les faisant s'affaisser. Son troisième sabre, il le dégaina avec un coup de pied, l'élevant au niveau de sa bouche, et lui permettant d'attraper la garde de l'arme avec ses dents. Une aura violette apparue autour de lui, puis elle disparut... avec son propriétaire, d'ailleurs. Confuses, les deux jeunes femmes ne devinèrent sa nouvelle position que quand le premier sabre perça la poitrine de Ryuji, abattu avant de pouvoir dégainer son épée. Les yeux écarquillés, il ne put que faiblement lever les bras avant d'expirer, Genkei le levant dans les airs via la seule force de sa tête. Puis, d'un simple mouvement de cette dernière, il le jeta au loin.
Hurgh, j'avais toujours prévu qu'il se fasse avoir comme ça.
Les deux se lancèrent immédiatement, sans gâcher le moindre mot, leurs rages respectives trop importantes, et une danse morbide débuta dans les halles de la cité décimée. Sakura et Hannasia étaient comme des tornades miniatures, toutes deux frappants plus vite que l'oeil ne pouvait voir, et déployant toutes leurs forces avec chaque coup. La moindre attaque, aussi insignifiante paraissait-elle, était réfléchie en avance, et la rage ne pouvait totalement tuer leur travail d'équipe, les deux redoublants d'efforts pour se couvrir ou attaquer ensemble.
Mais Genkei se battait comme un beau diable, et ce sans même devoir essayer de vraiment les tuer. Les deux filles se surpassaient à chaque seconde et brisaient des limites insoupçonnées à chaque seconde qui s'écoulait, mais à la fin, encore et toujours, il esquivait ou alors parait. Plus le combat continuait, plus elles réalisèrent que le tout se jouerait en une seule attaque. Un seul coup, pour bien le prendre par surprise et éviter qu'il ne puisse se rétablir. Elles vivaient encore car il le permettait: autant le tuer avant qu'il ne change d'avis.
Ce fut Sakura qui prit le pari du risque en se jetant pratiquement en avant. Un geste imprudent, mais auquel il s'attendait: Le premier sabre bloqua le coup, et puis vint le second, qui tenta de la décapiter. Une couche noire apparut au niveau de la zone visée, toutefois, et juste comme ça, le sabre échoua à percer sa peau. Bien évidemment, le plan misait sur l'arrogance de Genkei, qui n'utiliserait pas le haki, et il avait marché: pendant qu'il avait concentré son attention sur la princesse, Annaisha bondit et frappa des deux mains, en formation de X. Se retournant à peine, le mentor déchu... leva simplement le pied, et frappa Annaisha à l'estomac, déployant assez de vitesse pour qu'elle ne puisse se défendre avec son propre haki. Frappée de plein fouet, la tressée fut jetée au sol, atterrissant brutalement sur le dos, et fut percée au travers du ventre par l'un des trois sabres du maniaque, la poussant à hurler!
En combat, il faut toujours regarder les jambes de l'adversaire, tu te rappelles?
Annaisha!
Il fit de son pire en un instant. Un peu sonnée par le choc, Sakura tenta de se relever mais arriva trop tard pour sauver son amie, qui fut rapidement déchiquetée de toutes parts par un afflux de lames ennemis. Ce n'était même pas du barbarisme aléatoire: S'il agitait ses épées de façon désordonnée, Genkei visait délibérément les endroits moins vitaux, sans doute afin de prolonger à la fois son plaisir et la souffrance d'Annaisha. Mais qu'est-ce qui pouvait bien le motiver à faire ça?
A-Annaisha! Annaisha! Non!
Attrapant son épée par la garde, Sakura accourut au dos de son mentor, se rappelant de leurs séances passées. Que lui était-t-il arrivé? Ce ne pouvait être que lui, il avait son style, mais... Il avait tué Ryuji! Il tuait Annaisha! Il venait de détruire un village!
P-prenez mon épée! Mais laissez nous en paix! Q-quitte ce fief immédiatement!
Genkei s'arrêta, toisa Sakura de haut, et puis lui sourit, levant la main pour s'emparer de l'arme. Il ne fallut pas plus de ces quelques secondes d'inattention pour qu'Annaisha se relève, véritablement couverte de blessures. Naïve qu'elle était, Sakura pouvait bien voir qu'elle n'en avait plus trop à vivre: Son visage avait une longe entaille diagonale, et tout son corps avait été déchiré. Même tenir debout devait lui être horriblement douloureux! Mais pourquoi est-ce que leur mentor leur ferait ça?
... Heh, tu vas jeter cette seconde chance ailleurs? L'épéiste aux trois épées fut forcé de s'interrompre quand Annaisha passa directement à l'attaque, via une chope de la main. Levant un sabre en simple réponse, Genkei dut toutefois faire face à deux facteurs soudains: de l'un, la main de la jeune femme devint noire de jais, annonçant qu'elle utilisait le haki. De l'autre, le corps de l'ennemi se figea soudainement, et ses yeux s'écarquillèrent, dans un mixte de surprise et de peur. Crachant du sang, il dut se cabrer en avant, et son épée normale à la bouche fut donc bien incapable de repousser l'assaut. Là, sous ses yeux, Sakura vit le Mutoryu effectuer un coup qu'elle n'avait pas pu porter avec son Meito!
Il réussit, dans un dernier élan, à utiliser son haki sur son corps mais trop tard: La main d'Annaisha fendit son épée en deux, et s'enfonça dans la chair de Genkei, au moins jusqu'à l'épaule. Une lame brisée, une autre lui échappant de la bouche à cause de la douleur... Sans doute que si elle n'avait pas été autant malmenée, Annaisha aurait pu mettre fin ici et maintenant au règne de terreur de Genkei. Mais malheureusement, sa main droite, celle qui avait encore une épée intacte en main, s'éleva, pour tout simplement la couper en deux!
Sakura! Cours!
L'épée trancha dans la chair déjà abîmée avec aise, et son amie fut coupée en deux, tout simplement, tout signe de vie abandonnant naturellement son visage. Traumatisée par ce qu'elle venait de voir, Sakura tomba à ses genoux, permettant à Genkei de se remettre de l'étrange mal qui l'avait saisi, et aussi du choc de la dernière attaque de la jeune femme. Toussotant du sang, il agrippa son épée chutée et puis se dirigea vers Sakura.
Là, parmi les flammes, depuis sa position, il ressemblait à une sorte de démon venu la punir. La lumière du feu n'éclairait guère qu'une partie de son visage, laissant ses yeux plongés dans les ténèbres. Le vent vint dramatiquement souffler sur son long manteau beige abîmé ainsi que ses cheveux, alors qu'il lui arracha son épée des mains. Ne voulant pas laisser Chimamire aux mains d'un tel homme, Sakura se leva... et fut promptement empalée à l'estomac par sa propre lame: Il avait dégainé le sabre en un éclair.
Elle avait froid. Si froid... Un liquide chaud s'échappait de son ventre, en plus, coulant le long de son corps. Et il ne s'arrêtait pas, même quand elle posait ses mains dessus.
Pourquoi? Marmonna-t-elle, du sang coulant déjà de sa bouche. Pourquoi?!
... Tel est le destin. Blâme-le donc. Genkei se retourna. Mourir ici, avec tes amis, est ton destin. Et le mien est de renverser ta dynastie. Adieu.
Il partit rapidement, son meito en main, et Sakura s'écroula en arrière, fermant lentement les yeux. Là, seule avec les corps de ses amis parmi les flammes, elle allait mourir.
C'était un échec total.
ACTE 2: FIN
Loca. :
Whiskey Peak
Prime :
100,000,000 B
Berrys :
000
Sakura Endoi l'épéiste sans sabre
posté le Dim 8 Nov - 14:26
ACTE 3: O MONDE NOUVEAU
Quand elle se réveilla, elle se trouvait sur un bateau.
Un instant, Sakura se crut morte, et ce ne fut qu'un malheureux pressage sur l'estomac qui la convainquit qu'elle ne se rendit compte qu'elle était bel et bien toujours parmi les vivants. Un peu confuse, elle fut contente de voir Sakon arriver, l'air qui s'attendait à une terrible nouvelle. Puis, il souffla un peu et s'épongea le crâne. Puis, il réalisa qu'il y avait quand même de terribles nouvelles à annonce et manqua de s'affaisser, le tout sous le regard confus de la princesse. Cette dernière posa une main à côté du lit.
Sakon? Que y'a t-il?
Heu, c'est... erm, hé bien mademoiselle...
Il lui dit tout, sans prendre des gants. Il lui rappela de sa défaite face à Genkei, la mort de ses deux amis, la prise de son meito et, alors qu'elle était inconsciente, l'effondrement du clan Endoi, tous massacrés par Genkei une fois arrivé à la capitale. Les fiefs voisins auraient tôt fait de s'emparer des villages maintenant libres et ainsi donc, Sakura était une renégat: Bien peu de personnes voulaient voir la dernière des Endoi encore en vie, et continuer de vivre à Wano lui couterait cher. Il fallait fuir.
Vers ce monde si dangereux qui avait brisé Genkei et qui avait eu raison d'Issey. Vers ce monde inconnu, aussi, différent du sien et où elle n'était personne d'importance. Idéal pour disparaître. Bien sûr, elle protesta, voulut revenir, au moins se venger mais... Il était trop tard. Ils avaient passé par l'un des seuls moyens de quitter Wano pour rejoindre l'autre monde. Les dépouilles de ses amis avaient été enterrées et, de toute façon, elle irait y mourir. Confrontée à la vérité, Sakura fut... dépassée.
Elle avait travaillée pour un régime brutal, son mentor lui avait tout pris, son meito avait été arraché de ses mains mais surtout, ses amis étaient morts. Comment continuer de l'avant, après cela? Devenant un peu léthargique, elle se coupa du monde pendant des mois, laissant à ses serviteurs le soin de s'adapter au monde. Leur petit bateau pour les échappatoires eut au moins le mérite d'attirer l'attention des autorités locales et non des truands de mers, les amenant rapidement vers de la civilisation plus "sûre", mais elle ne fit aucun effort pour comprendre tout ça.
Parce que quelque part, le monde n'était-t-il pas inutilement cruel? Ne souffrait donc pas t-elle de ses tentatives d'altruisme passées? Il fallut un évènement précis pour qu'elle se tire de sa torpeur.
...
Le port de Ohma Ohma Island était particulièrement chaotique aujourd'hui, au point où même Sakura décida de sortir sa petite tête de la cabine du bateau, manquant d'ailleurs de se cramer les yeux à la lueur du soleil. Tout autour d'eux, plusieurs figures se cachaient dans leurs propres bateaux, sautaient à la mer ou alors partaient vite fait. Sakon et Kason tentaient d'imiter les derniers, défaisant rapidement les cordes les reliant à la passerelle de bois.
Qu'est-ce-qui se passe? Marmonna t-elle.
Les autorités locales ont lancées une attaque sur cette île, afin de trouver des rebelles quelconques. Nous devons fuir, car-et merde! Pas si loin du bateau, le combat venait de s'étendre, des hommes et femmes en uniforme blancs s'acharnant sur des fuyards alors que la ville semblait brûler. Le contraste entre le ciel bleu reposant et le carnage qui se déroulait était notable. Pour l'instant, le camp en uniforme semblait gagner, même si un combattant en particulier continuait de se débattre, même alors qu'il avait littéralement un couteau sur le dos.
Il serait facile de l'abandonner et le laisser mourir. Très facile, même. Mais des mots résonnèrent en son âme et, lentement, elle écarquilla des yeux.
Moi je dis, il y'a pas besoins de raisons pour sauver quelqu'un. Tu vois une personne en danger et que tu peux sauver? Bah tu la sauves.
Elle ne réfléchit pas plus longtemps à son geste. Sakura s'élança et, via ses mains nues, frappa deux des Marines survivants, tranchant leurs torses de manière profondes mais pas létales. Un troisième marine, surpris, fut envoyé hors de la passerelle et droit sur l'eau via un puissant coup de pied, et le quatrième se fit neutraliser via un coup à l'arrière de la tête par le survivant des fuyards, qui n'allait pas se plaindre de son aide soudain.
Merci pour l'aide! Qui êtes vous!
M-mon identité ne compte pas, ici! Venez vite! Des Marines supplémentaires se dirigeaient vers eux, et Sakura décida de s'avancer, levant les deux mains. Sakon et Kason, en arrière plan, hurlaient, bien trop conscients de qui elle était en train d'ouvertement défier. Lui semblait ravi, tendant même son sabre à Sakura, comme par chance.
Elle se rappela de la sensation d'acier froid dans ses entrailles, et aussi de l'arme du meurtre de ses amis, et hocha simplement la tête de façon négative, avant de se lancer dans la mêlée, à mains nues!
...
Le Gouvernement Mondiale est une institution pourrie. Ils ont rasés des îles entières pour protéger leurs intérêts, des maniaques sans remords ou compassions les dirigent, et ils ne payent pas d'attention à la liberté des autres. Je suis content de voir que vous avez choisi le bon côté en les affrontant.
L'homme était d'âge mûr, et de peau mâte, avec des cheveux en bataille et une barbe mal rasée. Derrière ses vêtements en soit peu remarquable, il était recouvert de bandages, et le couteau fiché dans son dos auparavant restait sur ses genoux, un peu comme un trophée de guerre. Il était assis en tailleur dans la cabine, et Sakura lui faisait face, bras croisés.
Ils ont envoyés autant d'hommes sur cette île pour nous tuer, vous savez? J'ai réussi à repousser le capitaine en charge de l'assaut, mais ça m'a pris tout ce que j'avais. Si vous n'aviez pas été là...
N-ne parlons pas de ce qui aurait été, mais de ce qui sera.
Bien dit. Donc, je ne vous connais guère, mais votre coeur semble... pur. Je suis sûr et certain que nous pourrions être amenés à coopérer.
U-une petite seconde! Notre bateau ne pourrait guère participer à des batailles navales, monsieur... heu...
Dalzin ira très bien comme nom. Et pas de problèmes. Continuez de naviguer sur cette direction et nous serons réunis avec le reste de la flotte.
...
La vie de... Révolutionnaire semblait être comparable à la sienne. Enfin, dans le sens qu'elle allait de coin en coin pour repousser des suppôts du Gouvernement ou, plus souvent, des truands des mers ou de la terre, quand ils n'aidaient pas des esclaves à se libérer. Pour être tout à fait honnête, elle était persuadée que la situation était plus compliquée que ça, et qu'elle ne voyait qu'une partie de l'argument, mais que pouvait t-elle faire? Elle se doutait que les Marines iraient prodiguer leurs propres explications, et en voyant leurs agissements, il était indéniable qu'ils étaient maléfiques. Et les pirates, qu'ils semblaient chasser, étaient aussi des nuisances pour les mers.
Alors qu'ils descendaient ce "nouveau monde" vers ce qui semblait être une zone différente, et qu'elle découvrait plus de la culture hors de Wano, elle ne pouvait que se dire que ça lui faisait quand même plaisir d'aider les autres. Bon, Dalzin était brutal avec ses ennemis vaincus, et elle pouvait le comprendre quelque part, mais en dehors de ça, c'était une vie quand même charmante à ses yeux. Ils voguaient les mers, à la recherche de mal à pourfendre.
Mais il y'avait ce malaise permanent dans son estomac qui l'empêchait de pleinement profiter de ce qu'elle faisait. Et la nuit, quand elle était laissée à elle-même, elle ne pouvait que penser à Wano, ou à ses amis toujours pas vengés. Bizarrement, Sakura ne pleurait guère sa mère ou même la perte de son clan. C'était tragique, certainement, mais son propre sens de la moralité l'empêchait presque de les pleurer. Vaincre Genkei était seulement un moyen de venger ce village et ses deux amis.
Mais commet le faire quand elle était si faible? C'était clair pour Sakura qu'il fallait qu'elle devienne plus forte. Et peut-être que rejoindre les forces révolutionnaires pourrait lui offrir cette force dont elle manque tellement en son opinion? Depuis un moment, Dalzin lui suggérait de venir rencontrer sa supérieure directe, une certaine "Greta". Que quelques minutes d'entretiens, d'après elle.
C'était une figure majeure de la révolution. Une héroïne, même. Mais... Pouvait t-elle bien lui faire confiance? Pouvait-t-elle bien être une autre Genkei?
...
La petite fille qui se tenait devant elle ne payait pas de mine. Sakura aurait eu moins d'expérience avec une certaine tressée, elle se serait même tournée vers Dalzin pour le gronder. Mais il y'avait dans sa gestuelle (quand même un peu enfantine) comme une certaine sagesse, et la révérence absolue des personnes autour d'elle. Quelque part, Sakura se sentait un peu nerveuse de devoir lui parler.
C'est toi l'épéiste sans sabre? La jeune leader lança un coup d'oeil curieux sur elle et prit même la paluche de Sakura dans la sienne, pour l'observer. Pour une fille de 11 ans à peine... Elle avait de la force. Elle pouvait le sentir même alors qu'elle ne faisait absolument rien, d'ailleurs.
Oui, il s'agit de moi. Je suis enchantée de vous rencontrer, mademoiselle... Fata.
Mademoiselle Fata? Ne sois pas si polie. Fit-elle, agitant un peu la main, avant de la poser sur la hanche. Ça fait un moment que tu vogues avec Dalzin, tu voudrais rejoindre l'équipage?
Erm... Sakura se mordit les lèvres. Hé bien... Je dois vous avouer, c'est un monde très surprenant et vaste, comparé à ma contrée native. Je... Je pense que je vais un peu l'explorer. Je vaincrais le mal que je croise, évidemment, mais je ne puis encore m'attacher à une organisation bien plus grande que moi. Je vais devoir dire non. Car je souhaite brièvement m'engager sur mon propre chemin, aussi égoïste que cela puisse paraître.
Greta fit un simple mouvement de la tête. Bonne décision! J'aurais dit non même si tu aurais voulue, de toute façon. Elle rigola un peu, comme pour montrer qu'il n'y avait guère de méchanceté. En tout cas, si tu avait essayée de dire "oui" pour me faire plaisir, j'aurais dit non définitivement. Rejoindre la Révolution, c'est pas une décision que l'on fait à contre-coeur. Voit un peu plus du monde, et reviens plus tard. Enfin, aussi, deviens un peu plus forte! Elle tapota sur le bras de la jeune femme. Tu m'as l'air un tout petit peu fragile.
O-oh... Whouah, très honnête! Votre honnêteté est appréciée.
De rien, grands-sourcils!
ACTE 3: FIN.
EPILOGUE: O TOI DE LA REBELLION
Sakura se sépara de son équipage vers le premier palier Paradise, une région plus "sûre" pour elle, avec ses deux serviteurs, et commença son voyage.
C'était un monde vaste, en effet. Wano n'était qu'une île. Une grande île, mais seulement une petite portion du plus grand monde auquel elle faisait face. Durant son exploration, elle vit des gens avec des longs bras, ou des cornes, ou une taille complètement disproportionnée ou alors même avec des pouvoirs étranges, obtenus en dévorant des fruits bizarres et pas si bons, d'après les rumeurs.
Dire que Wano lui manquait serait un euphémisme. Car elle ne pouvait pas s'arrêter de toujours comparer les merveilles qu'elle voyait à celles de sa terre natale. Et elle savait aussi que chaque pas qu'elle prenait l'éloignait un peu plus du bercail... Mais, aussi, chaque évolution qu'elle faisait, chaque nouveau matériel qu'elle tranchait via ses mains et chaque nouvelle technique était un pas de plus vers la défaite de Genkei. Elle ne viendra pas cette année-ci ou même la suivante, ou celle d'après même, mais elle viendra. Elle était satisfaite avec son attente actuelle. Un combat pareil, ça ne se bâcle pas.
Ses voyages l'emmenèrent à rejoindre des équipages et Sakura continua d'aller aider contre le Gouvernement Mondial et les vermines des océans. Mais alors qu'elle les affrontait, la jeune femme voulait quelque part les comprendre. Trop souvent, à la "maison", elle avait souffert de ne pas demander à ses ennemis ce qui pouvait bien les motiver, pensant seulement qu'ils étaient des monstres assoiffés de sang. Avec sa maturité, il lui fallait comprendre le monde autour d'elle, et savoir ce qui poussait les autres à se battre.
Mais elle restait légèrement distante, par peur de tout se faire reprendre un jour.
Cette année-là, Sakura navigue avec un homme excentrique, avec un masque et plusieurs épées. Si elle n'approuve guère, sans le montrer ouvertement, de son but, elle respecte sa puissance et ses convictions. Lui aussi est un guerrier qui se bat pour la Justice, la vraie, et donc, elle décida de rejoindre son équipage. De façon un peu plus égoïste, elle espérait aussi que la tentation de pouvoir acquérir une lame des 21 le poussera à accepter de l'aider à retourner à Wano, une fois qu'elle sera prête. En le voyant, c'était clair qu'il avait du potentiel. Plus qu'elle.
Il fallait vivre, pour l'instant, vivre et découvrir ce monde. Un jour, elle retournera à la maison. Pour l'instant, autant s'assurer que les maisons des autres gens restent intactes.
Et yo ! En voici un personnage qui t'en auras fait baver, tant tu voulais le perfectionner, et ça se ressent. Déjà je te félicite d'avoir pris la peine et le risque de créer et développer le background d'un PJ sur Wano, ça fait franchement plaisir et comme d'hab, ça montre ton implication sur le forum ! Mais allez, trêve de bavardages, tu connais la règle. Allons-y, et pour une fiche aussi longue je te prépare un commentaire tout aussi fourni, plein d'amour, promis.
Alors, pour commencer, un petit commentaire sur la forme. Comme d'hab, on a RP ensemble, je connais ton style d'écriture atypique, assez familier, mélangeant une narration soutenue et un langage assez parlé. Je n'ai pas grand chose à redire là-dessus finalement, excepté de peut-être faire gaffe à certaines tournures de phrases qui s'apparentent sans doute plus à une syntaxe anglaise que française !
Mais un autre point concernant le registre et le langage, quelque chose qui m'a un peu plus chagriné, c'est tes dialogues. Pas qu'ils soient mauvais, au contraire, finalement tes PNJ sont tous vivants et on ressent leurs émotions parfaitement à travers leur mots (et tes PNJ sont d'ailleurs ma partie préférée de ta présentation). Mais le regret que j'ai c'est que je ne ressens pas, ou très rarement, que ces personnages viennent de Wa no Kuni. Tu l'as dit toi-même dans la description mentale de ton personnage, que Sakura parlait de manière archaïque, dramatique. Du coup je m'attendais à des dialogues assez dramatiques, dignes de Corneille (évidemment, je n'attends pas de toi, ni de personne d'ailleurs d'avoir la plume d'un Corneille)... Des mots soutenus, vieillots, ici et là. Un registre plus soutenu dans les dialogues aurait été vraiment génial pour le coup, et je te conseille d'adopter un peu ce style pour les mots de Sakura lorsque tu vas RP !
Par contre, fais gaffe aux couleurs utilisées dans tes dialogues. Parfois la couleur choisie (notamment celle des Endoi, et celle d'Annaisha) sont pas assez différentes d'autres, et c'est d'autant plus dérangeait que tu n'utilises rien d'autre que les changements de couleurs pour annoncer un nouveau dialogue. Evidemment, tu n'auras pas forcément ce problème là en RP puisque tu n'auras pas autant de personnage à gérer, mais fais gaffe tout de même par la suite !
Passons maintenant au nerf de la guerre, au fond de ta fiche, pour laquelle j'ai beaucoup e choses à dire. Déjà, malgré quelques incohérences dans lesquels je reviendrai, tu t'es assez bien intégré dans le contexte de Wano prévu par le forum ! Tu as créé un clan, ni trop puissant, ni de simples brigands non plus, tu as créé des PNJ, un passé crédible à ton personnage. Encore une fois, l'effort et le risque pris mérite d'être salué !
J'ai simplement quelques soucis au niveau de ton antagoniste, Genkei. C'est dommage que tu n'ai pas mentionné son passé comme convenu avec Arslan, tu aurais gagné des points. Egalement, j'ai trouvé ça dommage que le "twist" sur sa trahison arrive de la sorte, j'aurais aimé un petit indice ou deux, auparavant. Les retournements de situations sont biens, mais celui-ci je l'ai vraiment trouvé un peu abrupt, et c'est pas faute d'avoir relu ta fiche une seconde fois pour voir les indices que tu aurais posé au préalable. Et un dernier point concernant Genkei, et le background du clan Endoi, c'est que la Meito ne peut absolument pas être une lame des 21, tu comprends bien que la place de ces lames étant si importantes, on ne peut pas vraiment t'autoriser à la créer de cette manière, même pour un PNJ du Nouveau Monde. Du coup je t'invite à créer la fiche pour la Chimamire No Hana en tant que Meito des 50 lames, ainsi que pour Genkei. Il faut juste que tu prennes en compte qu'il sera un PNJ de Wano parmi tant d'autres, dans son contexte !
Sinon, comme dit plus tôt, j'ai vraiment adoré tes PNJ. J'ai trouvé qu'ils étaient, en plus d'être intéressants, vraiment vivants, et le mieux c'était que leur impact sur Sakura se ressent, et se ressentira même sur le présent, en RP. J'attendais avec impatience de voir comment tu justifierais le style de combat de Sakura, et bien j'ai été comblé (j'en viens presque à regretté qu'Annaisha soit morte ahah).
Maintenant, pour ce qui est du background global d'OPA, tu t'es intégré in-extremis dans ton épilogue, d'une certaine élégance je le reconnais, même si je te dirais quand même de faire attention à ne pas créer d'île dans le Nouveau Monde, même si ce n'est que le temps d'une petite escale, car il est difficile de justifier les bombardements du gouvernement sur une île du Nouveau Monde en fait. De même, l'intervention de Greta était courte mais un peu borderline. Dans le background de Sakura il aurait été plus logique de dire qu'elle aurait été interviewée par un lieutenant de la révolution de Greta, ou un allié... Tu vois le délire.
Mais en globalité, bonne fiche ! J'ai bien aimé la fin où tu parles de Blake, ici on adore les liens entre PJ, et tu as bien fait de le mentionner, car ça fait toujours plaisir. Je suis intéressé de savoir ce que Sakura nous réserve, et surtout de voir ses interactions avec son futur capitaine, le fameux voleur de Meitos
Par les pouvoirs suprêmes qui me sont conférés, je ta valide avec 7200 Dorikis, félicitations ! Tu auras une petite prime de 100 millions de berrys pour être une Révolutionnaire que le gouvernement considèrera comme affiliée à un allié de Greta. Et que dire à part bonne chance ! Tu t'en sortiras avec tes mains, putain, j'en suis sûr ! Ta VC sera générée au plus vite, et je te souhaite bon jeu pour la suite avec Sakura ! Montre-nous ce que la femme d'acier a dans le ventre.
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Sakura Endoi - Save the world (terminé)
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