One Piece Anarchy
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[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey
Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Lun 9 Nov - 14:31


TOI, T'ES QUI TOI ?!







Quelques cliquetis. Tintements des rouleaux fulminants, irrités et irritables. Qui s’adonnaient à la percuter. Cette coque. S’écraser. S’abrutir ci-contre la carène. Charivari inépuisable. Qui ne semblait pas se tarir, s’enraidir. Cessez-le-feu. Des minutes. Des heures. Des jours. Bientôt un peu plus, que nous en étions là. À considérer la valse aqueuse. Perpétuel ballet qu’elle menait, la mer. Qu’elle régentait, serrant la péniche à la taille, d’une poigne de fer. Chavirer ; chalouper. Gavotte qui ne semblait pas résolue à rendre l’âme. À s’estomper. Nous laisser l’atteindre. Objectif lointain. Mire. Fantasme d’une île peu commune, étrangère. Contrée agreste, sauvage. Missive venue de bien plus-haut. Qui nous contraindraient à la fouler, cette terre. Déchirer son mystère, son secret.

Y trouver ce qui semblait s’y tapir. S’y blottir confortablement pour marquer un temps d’arrêt. De repos, sans doute. Profiter de la configuration de l’échéance à venir, de la surprise. Leur arracher toute cette quiétude. Semblaient-ils en éprouver. Cette convalescence. Fendre quand ils ne s’y attendraient pas. Quand n’auraient-ils plu aucune béquille. Aucun artifice. Pris au piège, dans le creux d’une main qui les épreindrait. Au milieu d’une mâchoire aux canines acérées. Sur le point de se rabattre. Déchirer tout ce qui se trouvait dans son sillon. Colonie de pirates ; criminels en tout genre, qui se gravaient une épithète. Une réputation. Qui maculaient la tranquillité commune d’infamies en tout genre. Essentiel de mettre la patte dessus. De tarir ce qu’ils étaient en passe d’instaurer.




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▬ Oh… Oooh ! Contre-Amiral-sama !! Contre-Amiral-sama !! Terre en vue !




Qu’il brisa le silence. Sans doute ému. Lui, puis d’autres. Râlement de soulagement qui s’exprima du fond de ses tripes. De son cœur. Si longtemps que nous en étions là, à côtoyer le désespoir. Annonce qui se proliféra. Le long de la glissière. Puis rasant le pont. L’habitacle et ses façades. Emulations comme il n’y en avait plus depuis des éons. Depuis que cette valse chtonienne aux senteurs salées avait débutée.




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▬ Vous pouvez la voir, alors ? Passe-moi ces jumelles.

▬ Heu… Non mais Contre-Amiral-sama… Heu… Attendez…

▬ Oh. Je la vois, oui. C’est parfait, Rahaha ! *Jette les jumelles*

▬ MAIS POURQUOI VOUS LES AVEZ JETÉS ?!!

▬ Orientez les voiles. On y sera dans combien de temps ?

▬ MAIS VOUS N’ECOUTEZ JAMAIS !!




Clapotis des gouttes qui replongeaient dans l’éternité liquide contre-bas. Plaintes à gorges déployés. S’esclaffer contre une frivolité qu’ils savaient tous aimante à leur supérieur éminent. Une candide façon d’agir, de penser. Sans aucun doute un réflexe. Un oubli. Truffe qui pointait l’azur. L’azur et son trésor jaunâtre. Ses Rayons de feu qui léchaient l’épiderme, la chatouiller jusqu’à la roussir. Quelques perles de sel, de sueur, qui s’échappaient des fronts de tout un chacun ici. S’étaient-ils tous attelés, après coup. Après doléance. À faire en sorte de dompter l’essaim liquide. Glisser sur le déluge et viser le bon cap. Quoi qu’il arrivait. Quoi qu’il pouvait arriver. Ne pas la perdre de vue. De visu. S’en désaxer synonyme de plonger les bras ballant dans les abîmes, à nouveau.


* * *



Tambourinements. Tapages. Ces quelques craquèlements. D’un poids qui piétinaient ronces et racines. De sa botte ébène, opaque. Traces laissées par les semelles dans l’asphalte. Qui décrivaient ce sillon infernal. Marche impétueuse, aux allures atterrantes. D’hommes qui s’enlisaient dans un tapis noir. Qui bariolaient les alentours. Semblaient engloutir tout ce qui se considérait un tant soit peu comme clarté. Qu’il s’agissait de façades ou de plafond. Vacarme intarissable du peloton d’hommes. Fournée d’aguerris individus qui s’attelaient à braver. Vacarme intarissable de l’environnement dans lequel ils s’efforçaient de border. De s’enfoncer. Vrombissements agrestes qui s’y suintaient. Qui ne pouvait s’empêcher de brailler à quel point il s’agissait d’une terre sauvage. D’une terre sans homme.

Régit par les lois d’une nature baveuse, affreuse. Qu’il n’y avait jusque-là aucun parasite qui en ferait son patelin, qui l’assujettirait. Et quand bien même ils aspireraient à le faire, qu’elle ne leur laisserait jamais main mise sur la décision. Qu’elle ferait tout pour la grappiller, cette liberté. L’arracher de force. Les charcuter sans que rien autour ne vienne prendre position. Grappe de présences qui ne reculaient pas pour autant. Qui n’en demeuraient pourtant pas moins craintifs. Sans doute galvanisés. L’attrait d’un meneur qui n’allait pas proroger. Lambiner. Sous aucune forme d’allégation, de prétexte. Alors s’abattraient-ils avec, quitte à y laisser de la charpie. Chalouper, en acquiesçant son allure. Son cheminement. Pilote fringuant qui ne frémissait plus.

Pénombre colossale qui leur était accréditée de tous les angles. Avaient-ils beau balayer l’espace. Essayer de grappiller, de la chercher ; de se débattre du mieux qu’ils pouvaient. Chasser bestioles et autres hexapodes d’un balancement de bras. De mains. Se prémunir des sons. Des nuisances qui venaient leur chatouiller l’ouïe. Ebranler leur cran, leur trempe. Pour ne pas frissonner d’effroi. D’anxiété. D’appréhension. N’y avaient-ils sans doute rien d’autre. Rien d’autre que cette ampleur verte à la gueule béante.









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Immensité boisée qui leur tendait les bras. Maux de leur sensation de constriction. Qui se calfeutrerait une fois ses proies à distance avantageuse. Qui éconduirait par la suite sa furia pour les dépecer. Jouer avec leurs charpies. Jongler avec leurs étouffes. S’en nourrir. Qu’ils reviennent à la terre pour l’accomplir, l’épanouir. En faire naitre de nouveaux bourgeois. En faire naitre d’autres guêpiers. Ainsi était-elle faite : la nature. Cycle de la vie ; de la mort. Impérieux de s’en prémunir. Sans s’enliser. Cohorte qui ne décèlerait pourtant pas. Trombines fermes, de tous. Qui se voulaient immuables. Se dénaturaient à l’être, pour ne laisser paraître de la complainte. Se complaire à miroiter l’objectif. Chasser le loup blanc. Les loups, dans cette configuration.

Ces pirates pour lequel avaient-ils été missionnés. Lâchés contre vent et marrée. Indéfectible volonté. Celle de ne pas rempiler bredouille. Magnifier ce pourquoi ils se levaient à l’aube. Ce pourquoi s’écopaient-ils d’une arme. Ce pourquoi ils se tenaient encore debout. Miroiter de la voir poindre. Aspiration d’un futur immaculé où champignonnerait les générations d’après. Leurs rejetons. Et les pousses de leurs rejetons à leurs tours. Où foisonnerait l’ataraxie, la quiétude. La sérénité. N’y avait-il aucun autre moyen que la sueur et le sang menés ici, maintenant. N’y avait-il aucune autre dérobade que celle d’écraser la crasse qui suintait encore. Qui exsudait sa noirceur pour ternir la tranquillité.

Arracher comme ils arrachaient les lianes qui obstruaient la voie. Ces quelques branches. Ces toisons de feuilles en tout genre. Ces racines entremêlées à leurs pieds. Pour débrousser chemin. Essayer d’y voir plus clair. De s’orienter comme ils le pouvaient. Groupe aux nombreuses âmes pourtant moindre, quelques présences chancelant encore sur la péniche amarrée sur la côte. Bruits de cisaille. De tiges qui cédaient sous la pression. Chuter lourdement, de leurs prépondérances. Fracas tonitruant. Tambourinages en hauteur, d’autres présences. Bien plus simiesques que ne l’étaient la leur. La nôtre. Qui prenaient un malin plaisir à nous chuchoter à l’oreille qu’ils nous asservissaient sans l’ombre d’un doute.  




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▬ AAAARRRGGGGHH !! JE ME SUIS FAIT MORDRE !! AAAARRRGHHH !!




Râlements qui dressaient chacun d’entre eux. Ces soldats qui n’avaient pas pu la considérer. Se retournant chacun leur tour pour zieuter celui qui, au sol, gigotait. En pleure et en sang, qui s’était sans doute frotté à quelque chose qui n’était pas de sa carrure. Pour qu’il n’avait pas assez d’épaules. Tous dans l’incapacité de suivre son cheminement, à l’attaquant. Chimère menaçante qui rôdait encore. Des frissons qui remontaient le long de leurs échines quand ils la distinguèrent. Chimère qui, d’une course folle, arracha l’asphalte sous le poids de son impulsion…




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▬ Tout doux ! Tu as bien failli me croquer la jambe ! Rahaha ! Tu voulais des caresses comme ça, hein ? Mon gros chat.

▬ MAIS CONTRE-AMIRAL TEPPEI-SAMA ! DEJA C’EST UN LION ET ENSUITE CE NE SONT PAS DES CARESSES QUE VOUS LUI FAITES ! IL EST EN TRAIN D’ETOUFFER !!

▬ Mais non, regardez ! Il voulait juste des chatouilles ! Vous voulez le toucher ? Venez, il n’est pas méchant.

▬ C’EST UN ANIMAL SAUVAGE !! ARRÊTEZ DE JOUER AVEC ÇA !!

▬ Rahaha, ils ont peur de toi. Allez, tu peux t’en aller. *Relâche* Hmm ? Hmm ? Il ne bouge plus ?

▬ MAIS VOUS L’AVEZ ASSOMÉ !!




Pression du biceps qui relâcha la glotte de l’animal sauvage. Carcasse qui s’effondra rudement au sol. Son halètement qui reprit de plus belle. Ses poumons regagnant le luxe de se gorger d’air. Reprendre des couleurs. Reprendre vie. Le fauve, sans doute brusqué par son instinct, qui se redressa de plus belle. L’horreur qui se lisait sur sa truffe. Lui qui n’avait sans doute jamais été confronté à pareil abattement. Pareille force de la nature, outre que sa propre condition. Lui qui n’avait nulle part ailleurs été la proie. Celle qui se fait happer par le gosier alors qu’il était celui qui avait bondi. Prise du bras. Puis du corps, l’animal geôlier d’un garrot qu’il n’avait pas pu se prémunir malgré sa consistance. La sueur perlant de sa fourrure. Déguerpir aussi vite qu’il était survenu. Disparaître dans l’immensité de la flore.

Les mirettes de ces hommes quittant l’animal. Dévisager à nouveau son ancienne position et la présence qui y séjournait encore. Une silhouette qui se voulait aérienne. Elancée. Puissante. Qui gigotait sa masse. Semblant crier à quel point il était lourd. A quel point il était consistant. Ombrage coriace, longiligne. Pointant les autres de l’amplitude de son trimètre. Qui se dressa totalement sur ses appuis, surplombait ce patelin de quelques têtes. Peut-être plus, pour certains. Qui n’était relativement pas ordinaire. L’avais-je déjà été, après tout ? Epoussetant son latex. Son tissu. Le caoutchouc poisseux de ses gants en contact avec la bouillasse épaisse du terrain.




▬ Sate. Sate. Saaaaaaaate…




Les doigts qui grappillaient la truffe. Trombine déridée. Distordue. Risette qui apportait le soleil. Qui l’apporterait sans doute à bien des égards. Dans bien d’autres situations. Ombrage trapue qui semblait se plaire à piloter la petite cohorte.




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▬ Bon. Ils se cachent où, ces Pirates ?




Tête de peloton à la démarche fringante. Le Temps des Rencontres. L’une d’entre elle qui métamorphoserait sans doute ce levé de soleil. L’entérinerait dans le fer et dans le marbre, pour qu’elle puisse pérenniser de façon immuable.


Dernière édition par Teppei Kiyoshi le Sam 5 Déc - 18:30, édité 1 fois
Joey
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Joey
The Smiling Soldier
posté le Sam 5 Déc - 6:06
Chasser toutes les sortes de criminels, les trouver et les vaincre, telle était la mission du groupe dont faisait partie Joey. La Marine était une grande organisation, elle était le bras armé de la seule et unique puissance mondiale. Les Empereurs essayaient de faire valoir leurs lois, les groupes révolutionnaires tentaient de retourner l'ordre établi, mais aucun n'y arrivait, pour la simple et bonne raison qu'ils ne remplissaient pas le bon rôle pour cela. Pour ne fut-ce qu'espérer poser sa pierre à l'édifice, il fallait remplir une condition, une simple condition : Il fallait être un gagnant. Cette philosophie n'avait rien de compliqué, et sa logique était acceptée de tous, c'était d'ailleurs les raisons pour lesquelles Joey y croyait de tout son être. C'était cette philosophie qui guidait toutes ses actions, qui motivait absolument tous ses mouvements, et qui alimentait sa détermination sans fin. C'était cette philosophie qui le poussait à accepter une mission après l'autre, sans relâche, et c'était donc cette même philosophie qui avait fait en sorte qu'il se retrouve un certain jour, sur une certaine île, pour faire la rencontre d'une certaine personne...

Le ciel était clair en ce calme après-midi, alors que le navire que commandait le Contre-Amiral aux cheveux d'or naviguait encore sans réel but. Quelques jours plus tôt, on l'avait notifié de la présence d'un groupe criminel dans les environs, ce qui eut bien entendu l'effet de booster l'énergie justicière de Joey. Malheureusement, le challenge n'avait pas du tout été à la hauteur des attentes du soldat, et il finit avec une mission accomplie, certes, mais un moral rabaissé. Bien sûr, Joey avait l'habitude qu'on ne lui présente aucune résistance, de par sa force et son talent inouïs, mais cette confrontation s'était montré encore moins impressionnante que d'ordinaire. Depuis la fin du combat, si l’événement méritait un tel nom, les officiers du bateau Marine avaient pu remarquer un géant de muscle au sourire déprimé traînant des pattes sur le pont de bois. On avait essayé de transformer son sourire, à défaut de lui rendre, mais toutes les tentatives s'étaient soldé d'un cuisant échec.

- ...et c'est là où il lui dit « T'as cru que j'étais ta pétasse de mère ou quoi ? ». finissait de blaguer un de ses sous-fifres. On a tous éclaté de rire à ce moment là ! Ajouta-t-il comme pour proposer quoi faire à son audience.

- Ah ouais, c'était super drôle, vous avez réussi à me faire oublié ma déprime, bien joué ! Déclara la dite audience, son supérieur hiérarchique, un pouce levé vers le ciel.

- Vraiment ?! Demanda l'officier, plein d'espoir.

- Gotcha ! J'suis toujours triste... Ainsi, Joey délivra la chute avec un sourire moqueur aux lèvres, avant de s'enfermer dans sa cabine.

Ce manège dura quelques temps, avant que finalement, on frappe à la porte de sa chambre avec de bonnes nouvelles.
Apparemment, ce jour là, l'escargophone avait sonné, et un nouveau travail s'était présenté à l'équipage. Joey, à l'entente de l'annonce, avait bondi jusqu'à l'entrée de la cabine et arracha littéralement la porte de ses gonds en l'ouvrant.

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- C'est pour choper qui ? Interrogea-t-il l'officier.

- D'après nos informations, il s'agit de... commença à répondre son interlocuteur avant de se faire couper.

- Ils sont forts, eux ? Vous savez combien ils sont ? Ils sont où ? On se dirige déjà vers la bonne île, j'espère ? Continua le Contre-Amiral sans même laisser l'opportunité à son subordonné de suivre le fil de sa pensée.

Une tape dans le dos, que le soldat voulait amicale mais qui eut pour effet d'écraser au sol son membre d'équipage, et quelques heures plus tard, le navire accostait sur l'île que les navigateurs avaient considéré comme la terre à fouiller. Joey, comme à son habitude, n'avait pas cherché à récolter les détails, se laissant de nouveau envahir par l'adrénaline du chasseur. Un sentiment apprécié par le Soldat Souriant, surtout que le terrain du jour se prêtait particulièrement à la métaphore. Sans perdre une seule seconde, le Contre-Amiral mena la marche en s'engouffrant dans l'épaisse verdure, sans oublier de galvaniser ses troupes du mieux qu'il pouvait.

- Dépêchons-nous, on a des perdants à attraper ! Vous serez sans doute inutiles pendant le combat, mais c'est pas une raison pour lambiner ! Cria-t-il d'un ton énergique.

Le blond était un meneur d'hommes et un orateur de génie. Il s'agissait d'ailleurs là de sa plus grande fierté.

Le niveau d'excitation du soldat était tel que, là où n'importe qui se serait contenté d'écarter ou de couper les feuillages leur barrant la route, lui les explosait à coups de Jabs bien placés. Il était évident que, d'une certaine manière, Joey avait déjà commencé son échauffement. Pas qu'il en avait besoin, bien sûr...

Les secondes défilaient, puis se transformaient en minutes. Peut être même qu'une heure s'était écoulé depuis l'arrivée de Joey sur les lieux, une telle chose était difficile à dire. Ce qui était sûr, c'était que la motivation du blond n'avait en rien perdu du niveau. Certains officiers s'inquiétaient, ils ne voulaient pas que la déprime de leur supérieur reprenne le dessus. Ce qu'ils ne savaient pas, c'était que tant qu'un combat était en perspective, il était impossible pour les lèvres de Joey de porte n'importe quel autre sourire que celui de l'impatience enfantine. Il n'y avait absolument pas de raisons de s'inquiéter de ce côté là. Ce qui pouvait être une raison, en revanche, c'était les voix qui résonnaient au milieu des bruits sauvages de la nature.
À l'entente de ces voix humaines, qui différaient bien des cris animaliers qui s'étaient depuis déjà un moment bien fait remarqué par l'escouade, tous les membres de cette dernière arrêtèrent leur marche. Son meneur, pour une fois, ne faisait pas exception.

Alors que le volume sonore vacillait, et que les différents timbres se faisaient découvrir, le colosse se tourna discrètement vers ses membres d'équipage, et s'accroupit de sorte à pouvoir se camoufler derrière un épais buisson. Son regard, caché par l'épaisseur considérable de ses sourcils, se posa sur chacun de ses collègues, et il mit en place un plan d'action. Il leva sa main droite à hauteur de son visage et, équipé du sourire le plus sérieux du monde, enchaîna un nombre important de signes militaires techniques. Toutes les combinaisons y étaient passé, il avait fermé son poing vers le ciel, déployé tous ses doigts, levé seulement son index et son majeur, seulement son pouce et son auriculaire, et bien d'autres encore. Finalement, à la fin de son message, un silence de plusieurs secondes s'installa. Une brave recrue daigna le briser.

- Contre-Amiral, je ne pense pas que nous soyons qualifier pour comprendre ce que vous venez de nous ordonner. Chuchota-t-il d'une voix peu assurée.

- Il n'y a rien à comprendre, j'ai juste fais des symboles bizarres pour attirer votre attention. Avoua le soldat, qui n'avait finalement aucun message à transmettre.

Après cette réplique, l’entièreté de son équipe tomba à la renverse.

- Mais...Vous l'aviez déjà notre attention ! Remarqua un officier dans un cri murmuré.

Cette observation créa un torrent de représailles crachées au visage du Contre-Amiral dans un ton se situant étrangement entre le hurlement de colère, et le chuchotis de l'infiltration. L'engueulade, cependant, prit immédiatement fin avec un énième mouvement de main du plus haut gradé. En effet, Joey abattit le silence en pointant son index vers le ciel, et en l'apportant à son visage. Le soldat s'autorisa un court moment de flottement, avant de finalement poser son doigt sur ses lèvres. Cette fois ci, le message était clair : La discrétion la plus totale était de mise. C'était évident, le Contre-Amiral avait formulé un plan d'action digne des plus grands agents du Cipher Pol. Les yeux de tous les officiers pétillaient presque. Certains d'entre eux étaient sous le commandement de Joey depuis un bout de temps, et ils étaient presque anxieux de découvrir un nouvel aspect de l'homme qu'ils admiraient. Car, c'était évident, le blond était admiré de tous ses hommes.

Après une dernière seconde d'inactivité, le Soldat Souriant se remit en mouvement.

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D'un seul coup, les muscles de ses cuisses se contractèrent, et le Marine utilisa leur impulsion afin de jaillir de sa cachette. Son massif corps s'élança en direction des cieux, et le soldat prit de l'altitude en adoptant la position qu'il trouvait la plus naturelle dans l'instant. Ses bras s'écartèrent l'un de l'autre, et il plia ses coudes en angle perpendiculaire. Étrangement, il fit le choix de faire exactement la même chose pour la partie inférieure de son corps, ordonnant à ses genoux de se plier  à la manière de ses coudes. Bien entendu, une pose de ce genre n'aurait pas été complète si Joey n'avait pas pris la peine de donner la forme de griffes acérées à ses mains, en contractant ses dix doigts dans la direction de ses cibles. Ce fut d'ailleurs sur l'une de ces dernières que l'attaquant furtif atterrit de tout son poids, avant d'agencer la seconde partie du plan, même s'il fallait que ce mot là n'était pas vraiment adapté à la situation...

- Maintenant, les gars ! Chopez les ! Ordonna Joey d'un cri puissant.

La seconde qui suivit l'assaut, toutes les troupes du Contre-Amiral bondirent à leur tour de leur cachette. Certains officiers ne cachaient pas leur déception face à la façon de faire de leur supérieur, mais une chose était sûre : Tous étaient sincèrement impressionnés.
Pour Joey, à partir de maintenant, les événements allaient s'enchaîner d'eux même. L'attaque était lancée, il suffisait maintenant de repérer le chef de groupe, et de le mettre hors d'état de nuire. À défaut, le soldat n'aurait qu'à mettre toutes les personnes présentes hors d'état de nuire, ainsi il aurait été complètement sûr d'avoir totalement gagné. Cependant, aucune situation de ce genre ne se présenta. À la place, ce que l'orgueilleux put observer, c'était ses officiers s'arrêter dans leur charge, et tourner la tête dans tous les sens comme s'ils étaient complètement perdus.

Ce qui était le cas.

Finalement, le colosse se décida à observer ceux qu'ils considéraient en cet instant comme ses ennemis. Ce fut à ce moment qu'il remarqua leurs uniformes, ainsi que leurs couleurs. Par réflexe, il baissa la tête, pour porter son regard sur le jeune homme qu'il piétinait encore. En relevant son pied, qui faisait bien la taille du dos entier de sa victime de l'heure, Joey eut enfin la preuve irréfutable de sa méprise. Un symbole de la Marine lui rendit son coup d’œil, alors que le jeune officier au mal de dos se relevait du mieux qu'il pouvait.
Maintenant, c'était sûr, le soldat savait à qui il avait à faire. Cela ne l'empêcha bien entendu pas de tout de même poser la question suivante :

- Mais vous êtes qui, vous ?!

Ses yeux balayèrent la zone, et toutes les personnes se trouvant à l'intérieur. Finalement, une d'entre elles, différente, fit s'arrêter son regard. Sans vraiment s'attarder sur les caractéristiques physiques de cette personne, pas encore du moins, Joey lui adressa la parole. En arborant son ton le plus interrogateur, d'une voix puissante, presque en criant, le Soldat Souriant lui posa une question des plus importantes.

- Et toi, t'es qui toi ?!
Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 6 Déc - 9:43


TOI, T'ES QUI TOI ?!



▬ Hein ? Toi… Toi t’es qui ?




Rayons ocre aux reflets jaunis qui léchaient l’étendue turquoise qui s’étendait au-delà même. L’indénombrable qu’elle semblait si fière d’afficher. Suinter à quel point il était inconcevable d’imager. Même d’essayer. Qui léchaient et les faisaient scintiller, ces vagues. Perpétuel houle qui l’accompagnait en chaloupant, valsait à pas endiablés. Un échange depuis la nuit des temps. Valse qui avait débuté il y a de cela des éons. Qui s’estompait une fois le gouffre opaque de la lune qui commençait à dévorer la clarté. Qui reprenait de plus belle quand repointait-il le bout de son « nez ». Boléro qui la faisait briller de mille feux. Qui éveillaient les senteurs salées qu’elle daignait rengorger jusqu’ici. Qui lui donnait cette texture douce, chaude, agréable au bord d’un sable d’or.

Malheureusement pour moi. Malheureusement pour eux… Pour nous… Nous n’avions aucun moyen de le savoir. La sentir. Ne serait-ce que l’apercevoir, ce soleil de plomb qui tapait à nouveau sur la mer. Si ce n’était cette effervescence. Chaleur asphyxiante à l’humidité verdoyante. Climat tropical. Climat animal, qui n’avait discontinué jusqu’ici de nous étriller. Esquinter de part et d’autres, se chargeant d’emporter ceux dont il était plaisant de déchoir leurs veules volontés. Qui n’avaient pas cette vigeur pour sarcler l’essaim. Le guêpier naturel dans lequel nous nous étions enlisés. Alors la nature se chargerait de faire la suite. S’adonner à nous percuter, encore et encore. Avec les ressources qu’elle possédait. Qu’elle s’adonnait à effuser.

Ces quelques égouttures qui perlaient de nos fronts. Qui frayaient par nos pores, gouttelant au sol. Sur nos habits. Sur nos armes. De quoi brûler nos yeux. Obstruer nos narines. Saler nos langues. Qui trahissait notre difficulté à nous y accommoder, à l’ampleur verte et sa pesante impression. Sur nos épaules, tout un chacun. Qui les affaissaient de par son fardeau, son embarras. Alors oasis qui commençait à poindre. Eclaireur qui revenu le souffle coupé, la langue pendouillante. La gorge aride. S’égosiller à nous faire part de sa mire. Des traces de pas. Nombreuses. Une étendue beaucoup plus plate, exploitable. Quelques mètres plus loin. Oasis aux senteurs qui semblaient aimables, judicieuse. Exploitable. Pour nous en tirer enfin, de l’enfer des arbres. Des insectes. De sa faune et flore.

Quelques mètres. Quelques pas. Assolir et les remarquer. Cachets de présence dans la boue, ensevelis par l’humidité. La pluie. Qui n’en restait pas moins détectables. Délectables. La sentir jusqu’ici. L’apprécier. Cette nouvelle. Qu’ils n’étaient sans doute pas loin. Qu’il s’agissait de traces fraîches. Peut-être des minutes… Ou quelques heures. Pas plus de trois. Qu’importe. Nos vis-à-vis bien présents. Nous, sur leurs traces. Alors fendre l’air. Fendre la terre, le vert. La chair. Jusqu’à les débusquer. Nous en sortir. Mais pas avant d’avoir mis pattes sur leurs charpies, à tous autant qu’ils étaient. Bottes qui s’enlisaient dans l’alluvion, au fur et à mesure. Pourtant, n’avais-je pas pu le remarquer plutôt. Raideur nette, sclérosé, glaçant l’escorte subito. Bras tendu, poing guindé, comme figé dans l’espace.

En étais-je pourtant certain. Conviction de mise. Certain de l’avoir ressenti, ne serait-ce qu’une seconde. Peut-être moins. Cette ardeur. Qu’il s’efforçait de rengorger. De taire. La tarir pour rester le plus effacé possible. Celui qui nous prédatait depuis quelques temps, déjà. Vrombissements de moustiques qui chatouillaient nos ouïes. L’un d’entre eux s’apposant ci-contre la joue d’un de ces soldats, à mon flanc. Qu’il ramena sa paume s’écraser contre sa propre chair, claquements soudains. Puissants. Frissons qui naquirent à nouveau. Qui remontaient mon échine. Une fraction de seconde. Avaient-ils bondis comme un fauve, massive silhouette. Qui faisait s’égosiller mon Fluide Perceptif. Suinter à quel point était-il horrifiant.

Pourtant, enclencher un mouvement. De contrattaque, pour m’en défaire. De sa prépondérance. Ascension qui s’arrima brusquement, des deux camps. Comme une étrange impression…  




▬ Ne… Hein… Ne tirez… OH NE TIREZ PAS !! CE SONT DES SOLDATS COMME NOUS !!




Initiative prise de nos-à-vis également. Comme une étrange impression. Celle de miroitier. Une seconde unité, sans doute le même nombre d’hommes à son bord. Bataillon d’éclaireurs. Semblaient-ils tout aussi courageux. Avec tout autant de mal à s’y accommoder. À la rugueuse atmosphère. Tous aussi stupéfaits que nous l’étions. Pourtant, mirettes qui ne se décollaient pas d’une silhouette. Sans doute l’impression qu’il avait, également. Fauve qui s’était dépourvu premier. Stature extravagante, proportions qui frôlaient l’absurde. La caricature. Mauvaise foi inexplicable. Car l’étais-je tout autant. Silhouette qui écrasa l’asphalte jusqu’à ma propre présence. Tourner talons pour lui faire face, torse bulbeux, fier.




▬ Argh… C’est… C’est incroyable…




Mutisme autour. Même ces vrombissements « naturels » autour ne semblaient pour pouvoir tenir leurs souffles. S’étaient-ils tous tus.









[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey 69t8

▬ Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau !

▬ Vous pensez qu’ils sont frères ?!

▬ Le Contre-Amiral Kiyoshi nous aurait caché qu’il aurait un frère dans la Marine ?!!

▬ Kiyoshi ? Le Contre-Amiral Marciano-sama ne s’appelle pas comme ça donc c’est pas possible les mecs !

▬ ARRÊTEZ DE RACONTER DES BÊTISES ! ON NE SE RESSEMBLE PAS…

▬ MAIS QUELLE MAUVAISE FOI !!




Quel genre de fièvre avaient-ils tous bien pu contracter ? Obstruait-elle sans doute la vision. La distinction. Ces connexions entre le cerveau et les pupilles, empêchant quiconque d’être formel sur de quelques similitudes. Car il n’y avait que ce type d’excuse pour la justifier. La crise collective qui émanait sous mes yeux. Celles de mon vis-à-vis également, sans doute. Golgothe de quelques têtes de plus, n’en rester pas moins vigoureux également, à mon tour. Et ne pas réussir à s’y faire. À se l’expliquer. Ce qu’ils trouvaient tous de similaires entre celui à mon flanc et moi-même. Si ce n’était le pigment de cette toison sur nos têtes. Pourtant, auraient-ils également su desceller la clarté de la mienne, comparés à son propre blond. Raid, défraichi.

C’était inconcevable. Nous n’avions aucune équivalence. Opinion très claire se frayant un chemin, qui ne se laisserait perturber, influencé sous aucun prétexte. Pourtant, la cohue qui continuait de plus belles. Tout un chacun s’adonnaient à lister ces soi-disant parités. S’en amuser. En faire une sorte de passe-temps, de jeu ludique basé sur un mensonge. Une affabulation. Sournoiserie sans doute pour taquiner ceux qui semblaient être leurs deux supérieurs hiérarchiques directs, à tous. Dans ces deux régiments. Tapoter le front de mes doigts. Rythme qui se voulait véloce, de plus en plus. De quoi leur faire comprendre qu’ils devenaient tout simplement tous aliénés. Il n’y avait aucune autre alternative possible à imaginer : il n’y avait aucune similitude.




▬ Mais regardez ! On ne se ressemble pas du tout. *se tient à côté* Il est blond tournesol, je suis blond lumineux. Il est ridiculement grand aussi.

▬ Vous vous foutez d’notre gueule là, Teppei-sama…

▬ Attendez ! Hé, regardez…




Les mains qui s’agitent. De grands gestes. Dans l’incapacité totale de faire passer mon message.




[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey E9p2

▬ Moi je suis plutôt comme ça : Hé, salut ! Je suis le Contre-Amiral Teppei Kiyoshi, le Héros ! *scintille*

▬ Mais encore…

▬ Alors que lui il est plutôt…




Il fallait à tout prix qu’ils puissent comprendre… Chacun d’entre eux…




[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Sa5t

▬ Lui il est comme ça : eT, tOI t'eS QUi tOi ?! *fronce les sourcils*

▬ MAIS COMMENT VOUS FAITES ÇA ?!!!

▬ Vous voyez la différence ? Donc ça n’a pas de seeeeens… Après, à vous de juger, hein…




La trombine qui se défigura. Grimace forcée, poussée à son laps pour pouvoir étirer cette peau. Charpie qui se tordue, fronça. Changea d’aspect. Pour prendre forme. Nouvelle allure. Nouvelle écorce. Pour imiter parfaitement les traits de mon vis-à-vis, la présence qui se trouvait toujours à mon flanc. Ainsi leur faire comprendre à tous leur erreur. Qu’il ne s’agissait là que d’un malentendu. Un quiproquo. Que je leur pardonnais, si nécessaire. S’il fallait ça, pour qu’ils puissent désamorcer. Et enfin l’avouer : il n’y avait aucune similitude. Si ce n’était quelques poils sur la tête. Peut-être la couleur des yeux. Deux bleus, à mon sens, très clairement divergents. Pourtant, certes deux bleus quand même. Mais pouvait-on résumer deux hommes uniquement de cette façon ?

Ils n’avaient qu’une phrase à dire tous. Un ensemble de mot. De négation. D’excuse. Mea culpa. « Nous nous sommes trompés » et tout ceci ne serait qu’une histoire passée. Sombre anecdote dû sans doute à la température. Aux conditions autour. Qui montaient au cerveau, pour les plus imprudents. Erreur excusable, conditions qui le requéraient. Alors l’attendre, risette qui pulsait des lèvres. Pouce édifier. Comme pour s’égosiller : « je vous ai compris ».  Il n’y avait pas besoin de plus. Quelques mots. Et nous entérinerions le tout, pour fendre à nouveau. Comprendre la situation actuelle. Leurs trombines à eux tous, se fixant un à un, sans pouvoir le refreiner. Ces éclats qui déflagrèrent alors…




[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Gf39

▬ BAHAHAHAHAHAHA

▬ Rassurez-moi les gars… J’suis… J’suis pas fou hein. Ce sont exactement les deux mêmes personnes, non ?

▬ Ils sont blonds tous les deux… Ils ont les yeux bleus tous les deux. Ils sont ridiculement grands et musclés… Ils ont des collants étranges et ils passent leur temps à sourire pour tout et n’importe quoi. C’est incroyable.

▬ J’deviens fou. Il y a deux Contre-Amiraux Kiyoshi ou deux Contre-Amiraux Marciano. J’comprends plus rien, moi…




Et c’était bel et bien à quoi nous étions réduits, dans cette situation. Deux sosies. Se chamailleraient-ils pour savoir qui serait l’original. Qui serait la pâle réadaptation… Bras ballants, paupières closes… À y songer encore. Encore et encore. Me triturer le cerveau pour pouvoir comprendre. Desceller le cheminement. Et quand bien même avaient-ils énoncés les points communs. Aucun n’était raisonnable. Aucun n’était vérifié. Aucun ne pouvait tenir la route. Être fondé. Quand bien même avais-je fait l’effort de montrer. De me travestir pour prouver qu’il n’y avait aucune similitude notable. Comme-ci aucun d’entre eux ne m’avait considéré. N’avaient considérés mon imitation. Mon explication. Avaient-ils tous déjà un avis sur la question. N’être prêt à la muter sous aucun prétexte. L’impression qu’ils donnaient… N’y avait-il donc plus aucun effort à faire…




[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Oh26

▬ Colonel-dono… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh… Psh…

▬ Je vois… Mmh… Mmh… Kiyoshi-sama… Marciano-sama… Eh bien… Il semblerait que nos deux unités aient été affectés à la même mission, par erreur…




N’y avait-il sans doute pas pire horizon…
Joey
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Loca. :
En Mer
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72.500.000

Feuille de personnage
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Joey
The Smiling Soldier
posté le Ven 19 Fév - 3:19
Depuis le temps que le Contre-Amiral attendait de pouvoir vivre un peu d'action, il n'avait perdu aucune seconde à littéralement se jeter dans le combat. Malheureusement pour lui, il y avait eu erreur sur la marchandise. Ce sur quoi il était tombé n'était pas un perdant de pirate, il s'agissait bel et bien d'un gagnant. Et il était entouré de tous ses collègues, ainsi que de son supérieur hiérarchique direct. Joey avait repéré ce dernier, qui possédait un uniforme, ainsi qu'un physique il fallait l'avouer, bien différent de ses subalternes. Sans même réfléchir, laissant seulement son indignation s'exprimer pleinement, le blond avait posé une simple question à, et bien à l'autre blond. L'inquisition avait été claire, la réponse l'était nettement moins. Un sourire d'incompréhension totale aux lèvres, Joey restait pratiquement immobile au milieu d'un chaos naissant. Ses troupes conversaient avec les homonymes qui leur faisaient face, et une oreille tendue avait permis à l'orgueilleux d'à peu près comprendre dans quelle situation il se trouvait. Le sourire d'incompréhension fut expressément changé en sourire d'outrance, alors qu'il analysait sans aucune discrétion l'homme qui partageait son grade, entre autres choses. Cheveux blonds, silhouette musclée, uniforme étrangement unique...
Pour Joey, le verdict était sans appel.

- Mais vous êtes fous, il n'a rien à voir avec moi ! Hurla donc le soldat, après avoir mollement jeté sa main dans la direction du sujet de sa réplique.

Sans aucune hésitation, sentant que, pour une fois, il allait avoir besoin de prouver ce qu'il était en train d'expliquer à son audience, Joey lança sa main droite sur le sommet de sa tête. Après avoir positionné sa main gauche au niveau de sa taille, il contracta tous les muscles qu'il avait le talent de posséder, et débuta sa démonstration.

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- Déjà, c'est un nabot, je fais au moins deux têtes de plus que lui. Débuta-t-il, utilisant encore une fois sa brutale honnêteté, même s'il s'agissait d'un usage inconscient. Et puis regardez moi ça, on parle quand même pas du même niveau de qualité, là, lui ça se voit que c'est que de la gonflette. Continua-t-il en gonflant lui même toujours plus ses muscles.

Ce fut à ce moment là que Joey entendit, quelques mètres face à lui, la voix de son futur rival résonner. Lui aussi parlait aux troupes Marines. Lui aussi, usait de paroles et de démonstration afin de leur faire changer d'avis. Les deux Contre-Amiraux étaient adeptes des même tactiques, en plus de tout le reste.
Les sourcils du soldat se froncèrent, obscurcissant toujours plus son regard. Il décontracta ses muscles et, d'un pas lourd se dirigea dans la direction de l'origine de ses nouveaux problèmes. Une fois assez proche, il s'arrêta, et reprit encore une fois la parole.

- En plus regardez le, il a aucun matériel de soldat, il a rien apporté ! Olala ! déclarait le Soldat Souriant d'une voix forte, preuve de son envie de provoquer le blond adverse.

- Mais, Contre-Amiral... répliqua un officier proche de Joey. Vous aussi, vous ne portez rien, comme équipement, non ?

- Faux ! Moi, j'ai ça...


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Le blond s'était empressé de répondre à la remarque en se tournant complètement vers son énonciateur, et en brandissant son poing gauche face à lui. Une seconde de pause s'installa, après quoi l'orgueilleux déplaça son regard de l'officier vers le Héros, avant de terminer sa phrase d'une voix grave.

- Et c'est amplement suffisant.

Durant la prononciation du dernier mot, on aurait pu juré qu'une lueur s'était allumé dans l’œil du colosse. Il était rare qu'il montre autant d'animosité envers d'autres gagnants, en tout cas sans provocations en préavis. Il fallait croire que le Contre-Amiral Kiyoshi avait vraiment réussi à taper sur les nerfs de Joey...

Soudain, comme pour briser la tension qui s'était tant bien que mal installée, un changement se fit sentir dans l'atmosphère. La quasi-totalité des personnes présentes n'avaient rien remarqué, mais si le colosse pouvait bien se targuer de quelque chose, c'était de ne pas être la quasi-totalité des personnes. Ça, et littéralement toutes ses autres caractéristiques. S'agissait-il d'un buisson qui avait étrangement frémit ? Une branche qui avait craquée ? Ou alors le soldat possédait-il tout simplement une Intuition inégalée ? La nature de cette réponse pouvait être débattue, mais au final, ça n'aurait eu aucune importance. Quelque chose allait arriver, et Joey le savait parfaitement.

Ainsi, lorsque l’entièreté des deux escouades Marines s'était retrouvée encerclée par un groupe de pirates ayant réussi leur embuscade, il y avait ceux qui n'avaient pas d'autres choix que de jeter leur arme à terre pour survivre... Et il y avait Joey.

[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey 210219031211810481


Ils étaient au moins une dizaine d'ennemis. Peut être plus. Sans doute plus. Ça n'avait aucune importance pour le Soldat Souriant, ce dernier savait très bien qu'il ne leur restait qu'une seconde, tout au plus, avant de perdre. D'un Soru anticipé, il s'élança dans une direction aléatoire, en plein sur une de ses victimes, avant même que le groupe adverse ne finalise son apparition sur la scène. Usant du pouvoir de propulsait que lui avait procuré l'élan, il enfonça son genou gauche dans le bide du premier pirate venu. Venant à peine de commencer son enchaînement, il ne stoppa pas son déplacement, traînant un corps désormais inconscient sur son genou, jusqu'à se positionner jusqu'aux perdants suivants. Après avoir atteint la distance parfaite, il planta son pied gauche dans le sol, saisit la carcasse, qu'il trimballait toujours, de la main gauche, et s'en servit comme arme pour faucher deux forbans se tenant sur sa gauche. D'un mouvement latéral, en arc de cercle, il envoya valser deux ennemis, droit dans la direction d'un troisième, qui était encore en train de sortir des fougères.
Dans quasiment le même mouvement, le colosse de la Justice attrapa à pleine main un crâne se trouvant à sa droite, à l'aide de sa main la plus proche. Sans la moindre once d'hésitation, ou même de pitié, il écrasa à pleine vitesse la tête de sa victime contre le genou qui avait servi de moyen de transport à l'un de ses compagnons.

Ce fut à ce moment précis que l’œil de l'orgueilleux fut attiré par celui qui avait immédiatement été reconnu comme le chef de la bande. Un Marine aussi expérimenté que Joey savait reconnaître le capitaine d'un équipage de pirates aussi classique et inintéressant que celui qu'il affrontait actuellement. Il savait donc qu'à présent, c'était de lui qu'il fallait se débarrasser pour ôter l'envie de résister aux autres. D'un mouvement dédaigneux, presque insultant, le musclé jeta le corps ensanglanté qu'il tenait encore par dessus son épaule, comme s'il ne s'agissait que d'un emballage de sandwich vide. Un sourire pleinement sadique aux lèvres, preuve qu'il appréciait énormément ce qui était actuellement en train de se passer, le Contre-Amiral s'élança dans un second Soru.

Cette fois-ci, il ne comptait pas s'arrêter à bonne distance de sa cible. Dans sa course, il avait armé son poing droit, en l'élevant au niveau de son visage, et en positionnant ses phalanges en plein dans la trajectoire du visage de l'ennemi. Sans ralentir, sans même prendre la peine d'échanger quelques paroles avec l'objet de sa mission du jour, il planta son poing au beau milieu du visage du pirate, faisant littéralement bouffer ses dents à ce dernier. Et son nez aussi, sans doute. Le corps de l'ennemi fut envoyé des mètres et des mètres en arrière, comme si la puissance qu'il venait de subir était supérieure à celle générée par le blond seul.
Joey attendait de pouvoir cogner du criminel depuis bien trop longtemps, et ses nerfs venaient d'être mis à vif par une rencontre qu'il aurait préféré ne pas faire. Un tel cocktail n'annonçait vraiment rien de positif pour un capitaine pirate tentant une embuscade sur deux escadrons Marines. Un sourire fier aux lèvres, Joey fit face au reste des participants à l’événement, en faisant mine de se dépoussiérer les mains.

- Je vous disais bien que mes poings suffisaient à faire le travail. Allez, ligotez moi tout ça et... Tout mouvement de la part de l'orgueilleux fut stoppé, alors qu'il réalisait qui se tenait tout près de lui, alors même qu'il venait de terminer la mission qui lui était assignée. À lui. Seul.

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- C'est quoi, ce bordel ?!
Teppei Kiyoshi
1
2
Loca. :
Anida
Berrys :
142.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Ven 19 Fév - 20:28


TOI, T'ES QUI TOI ?!



Nasiller. Pour, sans doute, pas grand-chose. Pas grand-chose également de son côté. C’était ce qu’ils pouvaient se dire. Ce qu’ils imageaient, sans l’ombre d’un doute. Qu’il était impossible de nous faire entendre raison. Que nous ne nous écoutions pas nous même, l’un, l’autre. L’un et l’autre. Uniquement en faire plus. Gonfler le tronc. Agiter les bras. Brayer plus fort que l’opposant. S’égosiller à quel point l’un était mieux que l’autre. Et inversement. Totale inversion. Alors qu’ils assistaient au show mémorable des deux épiphénomènes du plateau de terre tout entier. Sans doute, n’y avait-il pas plus sibyllin sur plusieurs kilomètres à la ronde. Alors qu’ils s’évertuaient, ses soldats, à considérer les arguments de chacun. Essayer de comprendre. D’anticiper. D’approuver. Il n’y avait nul doute qu’il s’agissait de mauvaise foi. De fierté. D’égo. D’émotion.

Il n’y avait nul doute : « ils se ressemblent », se disaient-ils. Même en cela. Dans cette attitude. Celle de les réfuter sans y prendre compte. De tout faire pour garder l’exclusivité. Alors commencer à fatiguer. Se lasser de nous répondre. D’essayer de contre dire deux remparts qui n’avaient aucunement l’envie de les considérer. Qu’importe aux combien pouvaient-ils avoir raison. Qu’importe la véracité de tout l’argumentaire qu’ils pouvaient nous recracher à la face. Mon homonyme, non de nom, qui avait mangé les distances. S’était rapproché de ma position pour jacter, à son tour. Bien trop occupé à dévisager son monologue. Gonfler le torse. Les épaules carrées, pour lui faire face, bien que nous étions côte à côte uniquement.  

Reprendre la cadence de parole à mon tour. Et répéter le pourquoi au combien nous n’étions pas du tout similaire. Ces « différences » qui n’étaient rien d’autres que des points communs. Encore sur sa toison chevelue. Sa taille. Son poids. Sa corpulence. Son moulant justaucorps. Sa façon de faire. Son étonnante fierté. Sa façon d’agir. Brandissant les poids, les biceps. Pour prouver, selon mes propres dires « qu’ils étaient faits d’acier eux », contrairement à mon vis-à-vis. Alors tous qui y assistaient, à ce concours froid que nous nous attelions à faire. Qu’il fallait continuer, jusqu’à ce que l’un de nous puisse réussir. Eroder l’autre, pour que plus jamais, il n’y ait ce genre de réflexion. Garder l’exclusivité. Pouvoir se targuer d’être le « vrai », rien d’autre.

Alors pourtant absorbé par ce que nous faisions, l’échine qui s’était mise à frissonner. Picoter. Tandis que ma trombine s’était enraidie. Beaucoup plus dure. Beaucoup plus alerte, balayant du regard ces buissons. L’avoir vu alors. L’avoir senti, bien avant tous les autres. Leurs carcasses qui giclaient de la brousse instantanément, entourant le petit peloton…





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey X6pw

▬ Jetez vos armes, bande de trouffions !

▬ Qu’est-ce que c’est que ça ?!!

▬ On vous a tendus une embuscade et vous êtes tombés droits dedans ! Kahahahaha ! Allez, maintenant, crevez, bande d… Hé… Hé… MAIS QU’EST-CE QU…




Ne pouvaient-ils alors sans douter à première vue. Se dire qu’ils étaient tombés sur une bande d’allumés en sacrosaint uniforme bleu et blanc. Qu’il ne s’agissait là que d’idiots qui s’écharpaient pour une simple histoire de points communs physiques. Pourtant, chose qu’ils avaient finis par comprendre. Ils étaient tombés au plus mauvais moment, sur les deux plus mauvais gibiers. Des proies qui avaient de plus longues dents que quiconque, sur des kilomètres à la longue. Nos deux silhouettes qui s’étaient évaporés de notre position. De quoi surprendre même nos propres soldats. Les dérouter, alors même qu’ils assistaient pour la énième fois aux prouesses de leurs deux hiérarchies respectives. Un pas. Puis deux. Puis dix. Un Soru.

Gicler de mon environnement pour arriver à la gauche d’un des tireurs. Celui qui avait son canon de feu braqué sur la tempe d’un des soldats. Qui suintait la mort. Celui qui avait le plus envie de tirer. De répandre la chair. L’émietter. Alors la hacher avant. La main à plat. En « Chop ». Pour lui couper toute envie d’aller plus loin. La lui asséner avec toute la force que j’étais capable de déployer. En faisant bouillir mes muscles. Sans doute pas toute, aurait-il été dangereux de le faire, pour sa propre quiétude physique. Alors le lui assener au niveau de la nuque. Pour l’assommer pour de bon, sans conséquence. Leurs trombines à tous qui s’étaient effarés alors à la vue de ces deux bêtes qui avaient pris les devants. Qui avaient arrachés en premier. S’en suivi d’un autre. Puis encore une autre. Les faire tomber par dizaine. Rien d’autres.

Les soldats quant à eux, se décidant également à aider. Mettre leur pierre à l’édifice. Braquer également. Dégainer. Tirer. Découper à leur tour. Petite rixe où l’ascendant avait été pris. Petite partie de plaisir, sans rien de plus. Alors continuer avec la même envie. Le même esprit. Déplacement à gauche et à droite. Surprendre. Apeurer. Atterrer. Frapper du gauche, de la droite également. Du pied. Des deux poings. Les briser d’avantage. Alors portrait qui pivotait. Pendant quelques secondes. Et le déceler à l’arrière. Qui ne prenait pas directement part au tohubohu. Alors qu’il avait cette dégaine. Cette aura, aussi minime soit-elle. Celle de quelqu’un qui donne. Pas de ceux qui exécutent. L’expérience bien assez conséquente pour pouvoir le déceler. L’expérience bien assez conséquente pour pouvoir le jauger. Réflexion de mise.

Celle qui m’intimait de lui donner la leçon qu’il méritait. Pour faire de lui un homme meilleur. Le pilonner encore et encore jusqu’à lui faire changer d’avis. Qu’il puisse avoir droit à sa rédemption. Passer par la case prison. Se refaire une beauté et devenir un homme nouveau. Qui a mérité cette nouvelle vie, rien de plus. Sans doute qu’elle aurait également permis d’affaisser les autres. Qu’ils puissent perdre toute combativité. Gagner sans forcer. Alors dix pas. Une intention. Gicler vers lui. Non dans l’intention de décélérer. Continuer à prendre en vitesse, encore et encore. Le poing qui s’était fermé. Les phalanges qui s’étaient enraidies. Pour lui asséner ce coup de poing salvateur.











[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Nq18





Seul… Indubitablement seul. L’avoir toujours fait, seul. Alors, comment aurais-je pu prévoir, à l’instant.





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey P2i2

▬ Des muscles en acier, Rahahaha ! C’est parfait, les gars ! Bel esprit ! On a plus qu’à rentrer et…

▬ Je vous disais bien que mes poings suffisaient à faire le travail. Allez, ligotez moi tout ça et…





Alors même ces voix qui se superposaient. Sans doute sans le vouloir. Sans doute sans s’en rendre compte jusque-là. Comme ce mouvement précédent. Comme cette envie précédente. Ils l’avaient tous compris, alors que la carcasse fumante de ce piteux Chef était encore fumante, pilonnée comme-ci deux trains lui étaient passés dessus. Ils l’avaient tous compris, leurs mains s’apposant ci-contre leurs fronts, commençant à suer et à faire de petit mouvement de la tête. Ils auraient eu droit à un véritable scandale.





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey 2kg2

▬ MAIS NON.. !!

▬ C’EST QUOI, CE BORDEL ?!

▬ MAIS TU LE FAIS EXPRÈS, COPIE-SAN ? ILS VONT DIRE QU’ON SE RESSEMBLE ENCORE !! JE SAIS QUE J’AI PRIS LA MEILLEURE OPTION AVEC LE COUP DE POING ET QUE TU T’ES ADAPTÉ ET TU M’AS SUIVI MAIS QUAND MÊME… *chuchote* Pas devant eux, Copie-san ! *chuchote*





Sans doute, l’aurait-il mal pris. L’accentuer tout de même. Sur son appellation. Non une véritable attaque personnelle. N'en être tout simplement pas capable de ça. Là, uniquement décharger. Décharger ce que je pensais. Ce que j’imageais, en tête. Qu’il était lui la contrefaçon, s’il fallait considérer l’éventualité d’une quelconque ressemblance, pendant quelques secondes. Continuer alors que ceux autour s’étaient détachés de cette conversation. Qu’ils s’évertuaient à garder leurs professionnalismes alors que se déchargeaient les flammes autour de deux catastrophes naturelles qui se chamaillaient encore. Fendre, briser. Mettre hors d’état de nuire puis ligoter tous ceux qui avaient jaillis de la brousse. Qui avaient orchestrés ce vil guet-apens. Qui s’étaient retrouvés, tous autant qu’ils étaient, contre beaucoup plus forts qu’ils ne pourraient jamais l’être.




Quelques minutes plus tard…




La situation qui s’était inversée. Le bourreau qui se retrouvait chassé. Le prédaté qui avait la canon pointé ci-contre sa nouvelle proie. Tout ce peloton bien distinct. Qui n’étaient autre que la conjonction de deux unités de soldat différentes qui se tenaient là, entourant la zone à présent. Sur leurs gardes. Dans le cas où il faudrait agir vite. L’un d’entre eux, qui avait attendu que la tempête passe. S’il fallait considérer qu’elle était véritablement passée. Qu’elle n’avait pas tout simplement stagnée. Alors, qui s’avança, un objet bien familier à la main, devant ceux qu’ils nommaient comme « Contre-Amiraux »…





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Blyv

▬ Hmmm, ça va être… Compliqué on va dire…





Reprenant son souffle. Déglutissant une dernière fois, joignant son regard aux deux immenses entités au-devant de sa position.





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey 3y3a

▬ Hmm. QG ? Ou alors je m’adresse à la Base la plus proche ? Hmm… Ici, l’Unité d’Intervention N°1 du QG de la Marine, basée sur Grand Line. Je me trouve actuellement en mission et nous avons capturés les cibles… Oui… Oui… Hmm… Le problème… Hmm Le problème c’est que l’Unité d’Intervention N°8 du même secteur a été, elle aussi, affectée à la même mission et qu’ils ont également capturés les cibles… Heu… Oui… En même temps… Je ne sais pas, Monsieur… Non… Oui… Oui, mais alors, comment fait-on pour… Enfin… À qui on attribue la capture ? Il ne peut pas y avoir les deux unités pour des Pirates de bas étages… Oui… Hein… Heu… Je ne sais pas…





S’était-il mis à suer à grosse goutte. Perles de sel qui ruisselaient de sa caboche. S’évertuaient à descendre pour rejoindre le sol poisseux de cette île tout bonnement tropicale. Alors qu’il essayait d’expliquer comme il le pouvait à travers cette limace téléphonique. S’évertuait à donner les détails à une hiérarchie qui n’était pas désireuse de plus de paperasse sans doute. De chose à écrire, à concilier. Qui ne voulaient pas choisir. Sans doute avaient-ils également pris conscience qu’il s’agissait ni plus ni moins de nous deux. Qu’ils n’étaient pas non plus désireux de devoir nous supporter une seconde de plus encore. Quelques minutes qu’il avait passé à balbutier. Quelques minutes qu’il essayait de répéter encore et encore. Trouver une solution.

Puis ce bruit sec. Comme une halte. Un ordre, une directive puis une halte. Récepteurs ayant tout simplement décidés de becter ce qu’ils avaient à becter comme information. Puis nous jeter à la figure l’atrocité : Laissez-les choisir. La trombine du soldat, de l’interlocuteur. Celles de tous ceux présents qui s’étaient figés. Puis qui tombèrent d’un coup. Sans doute, comme celles de ces forbans saucissonnés plus loin, qui avaient assistés à des minutes de dispute. Alors qu’ils s’en rendaient compte. Qu’ils savaient tous. Qu’ils savaient tous à quel point cela s’avérait un mauvais choix. Une alternative que nous n’aurions pas dû entendre. Qu’il n’était même pas viable de considérer. Qu’il ne fallait absolument pas nous laisser choisir s’ils voulaient rentrer chez eux ce soir.

S’ils voulaient rentrer un jour, même. Alors même qu’un sourire léger s’était niché sur mes lèvres, quelques pas, pour avancer de plus belle. Quelques mètres au-delà de la position du golgothe. Les mirettes pleines de fougue.





▬ Hé bah… Je crois que c’est simple. Hmm. Si nous n’arrivons pas à trouver un compromis et que c’est à nous de choisir… Hmm… Vu j’ai frappé leur chef un millième de seconde avant Copie-san, j’en suis persuadé, Rahahahaha. Alors…

▬ N’en dites pas plus, Coach Teppei ! Monsieur Marciano !





Tintement bien familier. Alors qu’elle s’était élevée au-dessus de tout le monde, cette voix. Présence qui se détachait du peloton avec une course rectiligne. Aussi célère qu’elle l’était, les soldats rencontrant sa trajectoire s’envolant par-ci, par-là. Jusqu’à la voir enfin… Arriver devant nous.











[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey Wt2e

▬ Mizuki, au rapport ! Coach Teppei, vous n’avez pas pris un seul kilo et mon œil ne me trompe jamais. C’est bien. Vous avez l’air de manger des légumes et vous faites du sport au vu de votre teint ! Pensez à alterner avec des graines aussi ! Votre IMC… Hmm est de 22.2, Coach Teppei ! Vous avez une corpulence normale ! Vous êtes même beaucoup plus dense qu’une personne normale de votre taille. C’est sûrement dû à votre corps et votre peau, Champchampchamp !

▬ I… M… C ?

▬ Ah oui… Vous ne connaissez pas l’Officier Mizuki. Elle est capable à vue d’œil d’effectuer un calcul bizarre entre la taille et le poids, pour voir si une personne est en bonne santé… Elle nomme ça IMC… Je ne sais même pas ce que ça veut dire…

▬ Mais oui, mes champions ! IMC ! Indice de Masse Corporelle ! C’est ma création ! Quant à vous, Monsieur Marciano, vous avez aussi l’air de vous entrainer et de vous entretenir. Vous mangez énormément de viande blanche, hein ! C’est parfait ! Et du poisson, également ! Pensez à vos jambes également, elles sont moins affutées ! Oh… Votre IMC… Est de 18.8 ! Vous êtes parfaitement en bonne santé et vous êtes même très « fit » ! Champchampchamp. Enfin quoi qu’il en soit ! J’ai une idée, Coach Teppei…





S’était-elle présentée. Mizuki. L’une des plus anciennes et sans doute, des plus éminents soldats sous mon joug. Dans cette unité. Bien des années qu’elle nous suivait. Qu’elle avait décidé de nous suivre après cette course qu’elle avait perdue face à moi. Vis-à-vis qui n’avait pas été assez rapide. Qui s’en voulu. Elle qui avait toujours été la plus sportive. Athlète d’un niveau inégalé qui se retrouvait devancé par un talent naturel. Sans doute de ça. Mais également, d’un travail acharné depuis âge de raison. Depuis que j’avais décidé de lui ressembler. De marcher dans ses pas à elle, ma mère. Alors, Mizuki s’était-elle évertuer à s’entraîner. Cohabiter avec nous. Avec moi. Pour un jour, être capable de comprendre. D’y arriver. De me dépasser à nouveau. Des années qu’elle était comme qui dirait notre conseillère. Qu’il s’agissait de nutrition ou autre chose qui touchait à la santé, qu’importe.

Tant qu’elle aidait, à son tour. À sa manière. Alors, elle s’était présentée pareillement ici pour apporter ce qu’elle estimait comme solution. Ce qu’ils allaient tous regretter d’avoir laissé filer jusqu’à nos oreilles, cela dit. La championne qui s’était excentrée alors. Sautillant en pas chassés jusqu’à l’un de ces pirates. Le faciès de tous qui s’effaraient alors, à la vue de ce qu’elle avait entrepris.





[FB] Toi, t'es qui toi ?! FT. Joey C3j4

▬ Champchampchamp ! Vous êtes d’accords avec moi, non ? Un peu d’exercice *attrape le bras*… Ça fait toujours… DU BIEN ! *craque*  

▬ AAAAAAAAAAAAH !!! AU SECOURS !!!

▬ MAIS MIZUKI ! POURQUOI VOUS TORTUREZ LES PRISONNIERS ?!!!

▬ Je ne le torture pas, Champchampchamp !! C’est de la lutte !!

▬ Je veux mourir… Tuez-moi…

▬ VOUS ALLEZ LE POUSSER AU SUICIDE !!

▬ Quoi qu’il en soit, un peu d’exercice, ça fait toujours du bien. Alors pourquoi ne pas faire vivre la flamme de compétition qu’il y a en vous deux, Coach Teppei, Monsieur Marciano ?! Des épreuves pour décider de qui remportera la capture de ces Pirates ! Champchampchamp !

▬ OH NON, PAS ÇA !! ARRÊTEZ !!

▬ La première ! *craque le bras* Une course d’obstacle entre vous deux, de l’autre côté de l’île jusqu’au bateau ! La deuxième ! *écrase* Un concours de celui qui attrapera la plus grosse créature ! Et enfin… Champchampchamp ! La troisième et la dernière, si vous ne vous êtes pas départagés… *vraiment il est mort* Hm hm… *souffle* Un combat à main nue entre vous deux, sous la pluie, en short blanc moulant, le ring formé d’un cordon de soldats, vous départageant fièrement en vous échangeant sueur et sang… COMME DES HOMMES ! CHAMPCHAMPCHAMP !

▬ OOOOOOH NON !!! TOUT, MAIS PAS ÇA !!

▬ Achevez-moi sous une pluie de météorite plutôt… Dieu…





Le regard, le mien, qui s’était mis à briller alors que tous autour s’affolaient, soldats comme pirates. Elle avait soulevé une éventualité qui n’aurait sans doute jamais dû être révélée…
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