One Piece Anarchy
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Silex, étincelles, petit feu de cheminée | Calcifer. [Terminé]
Calcifer
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Loca. :
Alabasta.
Prime :
1.300.000.000 B
Berrys :
400.000.000 B

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Calcifer
La Cible
posté le Lun 2 Sep - 0:43

Calcifer Santana
? — 12 ans  — Masculin — O Négatif — ?
métier : ?
groupe : Piraterie.
rêve : Luz de Luna.
rang : ? (A voir)
prime (facultative) : ? (A voir)
espèce : Humain.
lieu de naissance : Snail Island.  
première île : Jaya.
fwoui du démon : Mera Mera no Mi. 🔥

تدفق


بدني
~

Calcifer rime avec assez chétif et sa grande naïveté ne le gratifiant que d'un pauvre mètre 58. Sa modeste taille et sa bouille de chérubin ne lui accorde pas de grand crédit envers les adultes qui se contenterons de lui donner un biscuit où de l'ignorer, parfois les deux.

Son allure ne paye pas de mine, sa peau tendue et saine ne reflète aucun passé torturé rempli de guerre et de pillage. Cependant, il ne faut pas se fier du petit singe qui tombe du nid, son physique reste quand même très développé pour un enfant de son âge. Le petit Calcifier vous étonnera par sa musculature très avancée et sa condition physique. Son visage n'est pas assez lourd pour porter toute la tristesse du monde et son sourire léger pourrait vous donner l'envie de l'adopter. Ses petits yeux noisettes peuvent vous dévorer pendant des heures. Les pointes de ses cheveux sont nuancées par des légers reflets verts, qui à ce jour reste inexplicable, après-tout les escargots retransmettent bien des sons. Ceci étant il ne prend pas la peine des les coiffés et les laissent sauvagement en bataille.

Sa démarche reste très enfantine, il file toujours d'un pas droit tenant les lanières de son sac comme si sa vie était une éternelle excursion. De ce fait on peut dire que de face il ressemble sûrement à ce que n'importe quelle mère aimerais cajoler et de dos  il ressemble à ce que toutes les mères n'aimeraient jamais abandonner.

Vestimentairement parlant il reste quand même assez peu original, mais qui reste néanmoins dans son thème. Dominé par la couleur verte, ses habits ne restent qu'un simple short [très court pour sa taille] qui lui octroie une grande liberté de mouvement et un débardeur noir couvert par une veste de sa couleur préféré. Il ne change que rarement de tenue et encore moins de bottes.


شخصية
~
La Nature avec un grand « N » étant son habitat naturel vous ne pourrez jamais apercevoir de l'hypocrisie chez ce cher Calcifer. Ami des animaux on croirait presque qu'il puisse communiquer avec eux, avoir des amis dans le règne animal n'est guère un soucis pour lui.

De prime abord il semblerait être le plus simplet des garçons de son âge. Il est extrêmement naïf et croira sur parole tout adulte qui se respecte. Constamment excité par l'inconnu il lui arrive souvent de se perdre dans son entrain pour l'aventure. Bien qu'il soit vif d'esprit et possède un esprit logique très pointue, en ce qu'il concerne la pratique il est indubitablement un cancre en mathématiques.

Très réceptif au monde qui l'entoure il s'amuse à reproduire les choses qu'il observe et qu'il trouve digne d’intérêt. Pour pousser le vice un peu plus loin il lui arrive souvent d'imiter les personnes qu'il aime de manière tout à fait parodique.

Étant très jeune et manquant d’expérience, il essaie toujours de trouver des solutions insolites pour se sortir de nombreux pétrins, n'ayant aucune notion du ridicule.


Combatif et téméraire il ne supporte pas l’échec et quand bien même s'il n'aperçoit pas le sommet de l'obstacle il y foncera tête baissé quitte à gravir la montagne mains nues.

Mais voilà aussi sa limite, même si son visage réverbère l'image d'un gentil petit garçon naïf il lui arrive rarement, sous le stress et la colère, de se livrer à une soif de sang insatiable. Il déterre alors ce qu'il se cache au plus profond de son instinct animal, ce qui influence à la fois son aura, mais aussi sa psyché. La cruauté, la férocité ou encore la barbarie sont les maîtres mots. L'irrationalité dans le mauvais sens du terme (s'il en existe un bon) devient l'étoile du berger qu'il se contente de pourchasser.

Mais il reste un jeune esprit à façonner et qui sait comment va-t-il concevoir les choses simples de la vie entourée de personnes de confiance ?
حكاية

Vous savez dans les forêts dites mixtes ce qui joue le plus grand rôle dans la pérennité et au recyclage des sols ce sont les micro-organismes. En effet les champignons en sont le parfait exemple, ils participent et provoquent le phénomène de fongoremédiation, ce qui permet de purger les sols de tous polluants et/ou éléments chimiques qui agresseraient les arbres. De plus les forêts dites mixtes sont un vrai havre de paix puisque c'est leur diversité qui les protègent de tout feux de forêt. Je trouve ça amusant, même magique dans un sens, cette communication sans langue. Les choses interagissent juste au contact de leur environnement, ça paraît tout bonnement banale dit comme ça mais les connexions microscopiques, les forces invisibles qui rapprochent les objets, me fascinent. Et puis c'est sûrement cette « gravité » qui m'a apporté cet enfant. Quand bien même si vous vous refusez à donner la vie ; elle s’immisce par hasard dans la votre. Elle n'a jamais tort.
Cette petite lumière qui fût abandonnée sur le seuil de ma porte ralluma quelque chose en moi. Une flamme qui n'avait sûrement jamais dû existé.

                                                                ~¤~¤~¤~

Snail Island, un soir d'été.



- A-a-a-alors... Si je comprends bien ce que veux dire monsieur Kropotkine,  il y a donc trois sortes d'aristocratie : naturelle, élective, et héréditaire. La première ne convient qu'à des peuples simples ; le troisième est le pire de tous les gouvernements. La deuxième est le meilleur ; c'est l'aristocratie proprement dite  balbultia le jeune garçon encore tout haletant.

- Mais non ! hurla la femme qui lui assainit un violent coup avec le dos de son encyclopédie. Tu n'arrives pas à bien comprendre où l'auteur veut en venir ; c'est que la volonté politique ne se délègue pas. Puis elle reprit On continue ! Tu n'as pas encore bien saisi ce chapitre ! Dit-elle en reprenant sa pose atypique.

Les deux personnes semblaient se battre, bon pour être honnête c'était plutôt l'enfant qui essayait d'atteindre le professeur. Les bougies disposées sur les fenêtres filaient l'ombre des corps qui semblaient danser au clair de lune. Les esquives de la femme étaient pour du moins spectaculaires, elle ne quittait pas les yeux sur son livre et ne posait qu'un seul appui au sol.

- Bon plus facile maintenant ; qu'est-ce qu'un capital ? Dreshushushushushu gloussa la dame en défiant le jeune garçon du regard.  

Le garçon reprit ses esprits, son âme était à l'image de son enveloppe charnelle, à bout. [L'importance du labeur physique et spirituel.] Un sursaut d'orgueil s'agita dans ses prunelles, la tension était palpable du moins... d'un côté. Il inspira longuement avant de bondir la tête la première vers l'abdomen du vieux sage, un geste désespéré vous me diriez néanmoins la vitesse d’exécution semblait avoir quelque peu surpris son opposant.

- C'est un ensemble de bien que l'on possède ! beugla-t-il tout en tendant son front vers sa cible.

D'un geste fluide, la femme s'élança légèrement sur place pour laisser passer le corps du jeune garçon à l'aide de sa main libre. Tout ceci l'amusait réellement, ce n'était pas un jeu à proprement parlé mais on s'y prêtait tellement qu'on se demanderait presque si l'apprentissage ne se devrait pas être un exercice ludique avant tout. Sans aucun doute ce petit avait plein de ressources pour une louve comme elle. Le petit sauvage quant à lui avait traverser la porte en bois la tête la première avant de carambolé sur le seuil de la porte.


Le brouhaha marqua une pause, un silence s'installa, le choc avait l'air d'être conséquent mais la femme  n'oscilla pas d'un cil. Était-elle même concernée par l’existence du petit garçon? Quelques secondes plus tard l'univers autour d'eux reprit vie, les insectes reprirent leurs chants et le bruit des vagues caressaient les planches de la charpente.

- Tu as bien travaillé ce soir Calcifer. On va s'arrêter là posa-t-elle calmement.

Le dénommé petit garçon déterra sa tête du sol, l'air ahuri il reprit rapidement ses esprits.

- Oui !






                                                         
                                                       



~¤~¤~¤~


Quelques rayons de soleil pénétraient son camouflage, ce n'était pas si important que ça ; le principal était de garder silence et sa concentration. Il avait passé sa matinée à appâter quelques poissons pour espérer y trouver du réconfort et une utilité ! Après tout il était le seul homme de la maison il se devait être près de sa mère. C'était devenu son train quotidien. La ligne tendue et le souffle bas, les flots avaient l'air d'être paisibles depuis un moment.

Tout d'un coup une présence agita alors les feuilles non loin de lui. Cependant, le petit garçon n'y prêta pas la moindre attention. Sûrement un danger quelconque, les bois avaient la réputation de receler des espèces encore inconnues des zoologues. Des yeux scintillèrent dans les broussailles, un léger grondement évoluait petit à petit avant qu'une immense ombre surgisse !
- NIUUUUUUU !

En avançant les pattes en l'air l'énorme boule de poils essayait donc d'effrayer l'enfant. L'animal ressemblait à un croisement entre un ours et un renard, les griffes étant plus imposante que le crâne du petit. Levant un sourcil avant l'autre, Calcifer le fixa droit dans les pupilles, un flottement de quelques secondes se faisait ressentir. La bête avait arrêté de s'avancer et se trouvait un peu déstabilisé par le sang froid du garçon. Le petit sauvage fronça les sourcils avant de s'esclaffer comme un sourd.

- Hahahahahaha ! C'est toi qui a eu peur finalement Moto Moto ! Allez viens j'ai pêché assez de poisson pour ce midi. déclara-t-il le sourire jusqu'aux oreilles.

La bête manifestement déçue de l'échec de sa surprise s'adossa silencieusement auprès du garçon la mine insatisfaite. Quelques minutes passèrent et les bruits de craquèlements des petits bois au sein du feu remplacèrent la discussion ; enfin temporairement. Les corps des poissons brunissaient petit à petit sur le feu.

- Tu sais, maman m'a toujours raconté cette histoire de mer blanche, des endroits encore plus hauts que les nuages. Je me suis toujours demandé d'où venaient les étoiles . Elle m'a promis de m'y emmener quand je serais assez grand et fort.

- Niuuuuuuuuu... posa la grande bête. La boule de poils avait l'air trop occupée à dévorer son déjeuner.

- Elle m'a aussi dit que des gens avaient vécus sur la Lune à une époque et que désormais ces personnes se sont réfugiées sur les nuages. Pourtant elle ne m'a jamais dit concrètement comment il fallait y accéder soupira-t-il Raaaaaaaaaaaaaaaaaah elle me cache toujours des secrets et puis moi voudrait voir...


- Niuu.. Niu.. mâchouilla Moto Moto. Petit à petit l'animal se sentait partir dans les bras de Morphée au rythme de la voix de son ami.

- MAIS ATTENDS TU M'ECOUTES UN PEU ?! hurla le jeune pécheur tout en frappant sèchement le sommet du crâne de l'animal à l'aide de sa canne à pêche.











                                                           
 ~¤~¤~¤~


Quelques insectes sautillaient sur les bords des fermes du village, l'odeur du fumier se mêlait à celle de la mer. Chacun des bâtiments possédait un escargot adulte sur le sommet de sa demeure, c'était pour « porter chance » si l'on croyait les habitants de l’île. Cependant, les regards persistant des gastropodes dégageaient une aura malsaine.

Le soleil venait d'être à son zénith et la plupart des marchands avaient fermé leurs échoppes pour ce qu'on appelait communément « l'heure de la sieste ». À cette heure-ci il n'y avait que le bar du vieux Réno et la poissonnerie d'Abuelito le seul pêcheur du village qui restaient disponibles. À vrai dire cela n'enchantait pas vraiment les affaires du deuxième mais il faisait une fleur à son petit fournisseur local.

Les petites cloches du magasin sonnèrent l'arrivée du jeune garçon, trimballant à bout de bras un énorme panier remplis de poissons de toutes tailles. Les yeux mis-clos le marin était accoudé sur son bureau le nez dans son journal, lisant cette fois-ci à haute voix les dernières nouvelles du moment ;


C'est bien calme en ce moment.



« Zazazazazazazazaza ! s'exclama-t-il à gorge déployée. Alors comme ça, on a aucune nouvelles de ce vieux loup de Zapata ? Encore la Marine qui fait mal son travail, c'est un coup à faire fuir les clients. Oh mais qui voilà-je ? Sacré bicoque ce Poderos, je me demande bien combien de filets à poissons peut-t-on arriver à transporter ? Mais cet imbécile de Dragon rouge ne pourrait jamais y penser... c'est évident.

Déposant alors l'immense cabas sur le comptoir le petit se raclât la gorge avant d’interpeller le commerçant visiblement toujours dans ses pensées.

- Monsieur Abuelito voici ce que j'ai réussi à pêcher ce matin ! afficha-t-il fièrement d'un large rictus.

Le marin s'essuya les mains d'un geste ample sur sa marinière avant de poser son couvre-chef et de commencer à examiner le trésor de Calcifer. Il remonta ses manches un instant.

- Eh bien, eh bien, qu'avons-nous là ? il commençait peu à peu à marmonner dans sa moustache broussailleuse. Hmm.. Un esturgeon... une anguille... macro... poisson-chat... Eh bien zazazazazazazaza ricana-t-il tu as encore fait du bon boulot mon ami.

De ses mains visqueuses, il fit glisser une petite bourse sur la table.  

- Merci monsieur ! C'est trop bien, je vais pouvoir m'acheter pleins de bonbons chez madame Monica demain ! exprima le petit homme visiblement aux anges.

- Alors sinon comment va ta mère ? Toujours dans ces livres, elle devrait penser à s’aérer un peu l'esprit. Pas spécialement dans mon échoppe bien-sûr, il y a mieux mais enfin... il commença à marmonner dans sa moustache encore une fois, l'air ennuyé de comment il venait de vendre son commerce.
 
Le petit garçon lui tourna le dos une seconde il se cracha dans les mains avant de se plaquer les cheveux en arrière, puis se retourna pour fixer le marchant en imitant les va-et-vient d'une cigarette à la bouche avec ses doigts.

- Ouais c'est pas tes oignons ! lança-t-il avec flegme le regard à peine levé vers son interlocuteur.

Restant figé un instant le vieux loup de mer fixa de haut en bas le garçon, avant de tomber de sa chaise en se tordant de rire. L'imitation était parfaite, le regard, la coupe de cheveux et bien évidemment ; la réplique !

-  Ah mais ma parole tu es vraiment son fils hein
, balayant une larme de son coin d’œil il se releva difficilement.

Le jeune garçon gloussa de la situation avant de répondre sérieusement à la question ;

- À vrai dire je sais pas ce qu'elle fait, ça fait un moment qu'elle n'est pas venue en forêt avec moi. Elle reste plongée dans le noir toute la journée et ne dort que très rarement.

- Je vois, elle travaille dur.

- MAIS ! Elle m'a dit qu'elle avait bientôt fini c'est pour ça qu'elle m'a dit qu'elle allait bientôt m'amener en vacances avec elle. Je vais enfin pouvoir me balader sur l’océan comme un vrai aventurier !


- Je vois je vois. J'espère que tu passeras me voir avant de partir au moins. Et je vais te donner un petit conseil, j'ai lu dernièrement qu'il fallait éviter les mers au vu d'une vieille légende.
Les lumières de l'échoppe s'éteignirent d'un seul coup, un flash, le vieil homme s'éclaira le visage pleins de craquelures. L'Enfant prodige de Balgimoa... Fais attention... Il est dit qu'il attire les autres enfants sur son bateau pour les dévorer un à un. »


Des sueurs froides dégoulinaient de toute part de Calcifer, son dos et son front ruisselaient de peur. Le visage livide il recula d'un pas derrière l'autre sans se retourner. Dès qu'il percuta la porte d'entrée il détala à toute vitesse en hurlant à la mort dans la rue marchande.

Non loin de là, deux personnes habillées de costumes noirs feuilletaient les journaux. Ces deux sombres personnages sirotaient un café paisiblement, l'une d'elle portait des post-it sur l'ensemble du visage tandis que l'autre portait un masque hygiénique de couleur :

« - Eh bien moi qui pensait que cet endroit était un havre de paix et de calme. Le QG m'aurait-il menti ? rétorqua le premier, la mâchoire serrée. La tension était tellement palpable que sa tasse se fissura d'un grincement de dent.

Perepere... Katacha !

- Oy, je sais pas si tu es au courant Mémo mais il semblerait qu'il y aurait eu du grabuge au sein de l'Underworld apparemment sur l'île d'Hiroshi on aurait retrouvé le cadavre de plusieurs membres de la pègre de Suzuran.  

- Sûrement un règlement de compte, la marine s'en chargera bientôt et on niera les faits et ces pourritures de l'Underworld s'en sortiront indemne. Un pot de vin et hop tout s'en va ! Tout s'envooooooooooooooooole !

- Tu penses indubitablement que cela n'a rien avoir avec l'homme à la batte qui donne du fil à retordre aux Marine depuis un petit moment déjà ? Comment s'appelle-t-il déjà ? Il posa son doigt sur son front, plus il sollicitait ses méninges plus il frottait son front, allant jusqu'au sang. Hm... Iron Bike ? Vermillon Mike ? Ah je sais ! Béné Hopkins ! Lança-t-il dans un « éclair de lucidité. »




~¤~¤~¤~

À l'entrée de la forêt de Snail Island.

Un grincement. Les bruits de pas sur le planché. Le son d'une chaise qui se meut sur le sol irrégulier. Un soupir. Un sourire.








Bienvenue à la maison !



Un rayon de soleil inondait le visage garçon fraîchement rentrer chez lui. La dame qui se dressait devant lui portait des vêtements amples et ceux, quand bien même la saison. Elle semblait cependant ne porter que du blanc, mis à part une ceinture de couleur verdoyante la confondant à une perle nouée d'un ruban. Ses pupilles émeraudes se perdaient dans ses mèches ténébreuses, un regard dans lequel on ne devrait pas se jeter. Ses lèvres aimantes et d'où sortaient des mots d'amour étaient flanqués par un grain de beauté au niveau de la lèvre inférieure. Son teint blafard avait l'air de découler harmonieusement de ses cernes. Un pas avant l'autre elle se dirigea délicatement vers son fils pour le saluer. Une odeur orangé suivait oniriquement la femme, comme si elle venait de sortir d'un conte de fée, apparemment cette personne valait les trois souhaits du génie. La main sur l'épaule de son fils, elle s'inclina vers lui.

- ESSSSSSSSSSSSSSSSSSQUIVE ! Vocifera-t-elle en plantant ses ongles dans l'épaule de Calcifer. D'un mouvement ample elle envoya un coup droit et direct dans l'estomac du jeune garçon, visiblement déconcerté de l'absurdité de la situation. Le coup fût si violent qu'il se coucha crûment au sol les deux mains soutenant son ventre, dont ressortait par sa bouche toute la bile de ses tripes.

Elle prit une longue inspiration et sortit son paquet de cigarettes de l'une de ces poches. Ne quittant pas des yeux le gosse, elle s’essaya en tailleur en face de ce dernier. Le feu de son briquet se reflétait dans son regard qui paraissait vidé, en l'espace d'un instant. Un vide traduisant une perte bien plus profonde. Se ressaisissant à la première bouffée, elle expira :  

- Alors comment ça se passe avec tes nouveaux pouvoirs ? prononça-t-elle avec le nez.

- Ou-ou-ui gémissa Calcifer toujours sonné.

Dès lors que le petit garçon fut de nouveau sur ses appuis elle garda son air taciturne et leva les sourcils. Elle saisit à deux mains les deux joues de son fils. Les deux pupilles se collèrent, ils se figeaient, une légère tension s'installait petit à petit pour Calcifer qui avait pourtant l'habitude de ce genre de scène.

- QUAND JE ME RENDS COMPTE QUE TU AS AVALÉ LE FRUIT TOUT CRU DEVANT MES YEUX ! Son rugissement fit trembler toute la maison. Est-ce que tu sais au moins que tu ne pourras plus nager ? Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Tu viens de te maudire ! Lâchant prise elle mit la main sur son visage comme pour signer quelle dur labeur c'était d'avoir un fils comme lui. Un labeur ? Une épreuve plutôt. J'arrive toujours pas à y croire même un mois après...

Elle sursauta sur place, elle montrait maintenant son dos à son fils unique. Elle ébouriffa ses cheveux et souleva ses sourcils :

- Salut je m'appelle Calcifer, j'aime faire n'importe quoi quand personne ne me surveille et je prends encore des bains avec ma mère força-t-elle d'un ton aiguë.

Elle continuait son petit cinéma toute seule sous l’œil incompris du garçon. Puis d'un coup elle se se bloqua comme un disque rayé. La bouche ouverte et les yeux écarquillés on ne pouvait absolument pas discerner l'illumination de l'arrêt cardiaque.

- Maman ? s’inquiéta le petit.

- Mais évidemment !Calcifer ! son poing se tamponna sur sa paume en guise de déclic. Il faut que je t'explique les principes de ce dont tu es capable. Allez assieds toi.

Le garçon s’exécuta sans broncher. Il avait l'air obnubilé par l'aura de cette femme complètement hors norme, dans tous les sens du terme.

- Il faut comprendre que se battre pour se battre, c'est inutile, il te faut un but, un achèvement. Je ne serai pas toujours présente pour toi et même si tu sais te battre ce ne sera pas suffisant pour te tirer d'affaires tout le temps. Tu pourras trouver quelqu'un de malfaisant, des adversaires malfaisants.

Mais cela n'avait aucun sens, il ne comprenait pas où sa mère voulait en venir, il ne s'était jamais battu contre quelqu'un d’autre qu'elle, il n'avait aucune notion du combat dans son sens le plus primordiale.

- Un adversaire malfaisant ?

- Un « ennemi malfaisant », c’est quelqu’un qui a une faille dans le cœur. Et c’est lorsqu’il transforme sa faiblesse en arme que les choses deviennent réellement effrayantes. C'est pourquoi ta faiblesse doit devenir ton arme la plus redoutable. C'est bien beau t'utiliser tes flammes pour ce qu'elles sont mais n'oublie jamais que ta solution se trouve toujours autour de toi.

-...

- C'est tout simple reprit-t-elle. Trouve de quoi surprendre ton adversaire, le feu n'est pas qu'un élément de destruction, c'est aussi l’élément de la vie. Même si toi seul peut la manifester au sens propre, chacun possède un feu intérieur. La vie se trouve partout à toi de la trouver.

Les yeux du petit garçon témoignaient de grands vertiges. Il déposa ses doigts sur son menton comme pour appuyer sa réflexion. Son esprit fulminait tellement que de la fumée sortait de ses oreilles.

- Un combustible... un comburant... balbutia-t-il.



                                                                   ~¤~¤~¤~

Deux semaines plus tard.

Essoufflé, les pas traînés dans la boue depuis quelques minutes déjà. Ses bottes s’enfonçaient de plus en plus dans la terre au fur et à mesure que son inquiétude grandissait. Le ciel s'assombrissait au rythme de ses cris. Il traversait le village en trombe, il ouvrait chaque porte pour finalement se retrouver seul avec son ombre à chaque tentative. Personne. Le village était comme désert, les fermes étaient toutes délabrés comme un lendemain de tempête.

Monsieur Abuelito ? Monsieur Réno ? Madame Monica ?


Le temps continuait à se dégrader, les violents courants d'air claquaient les fenêtres et le son des vitres tremblantes. Le visage limpide et le regard vide il parcourait le chemin inverse pour rentrer chez lui dans le but d'avertir sa mère de la catastrophe.

Crac.

Il entra tout paniqué, le corps trempé et les jambes oscillantes, les pulsations de son cœur remontaient jusqu'à ses tempes. Il se sentait mal, il n'avait jamais bien géré le stress c'est pourquoi la nature apaisait tous ses maux.

« - Maman il n'y a plus personne au village ! Cria-t-il à bout de souffle.

- C'est bon assieds toi ils sont sûrement tous partis faire la fête et tu n'étais pas invité ! ironisa-t-elle le nez dans ses livres. De toute façon fais ton sac pour demain on part en vacances dans la matinée, j'ai amarré une barque de l’autre côté de la forêt. »

Les étagères de la maison étaient toutes vidées, seul le bureau était parsemé de feuilles blanches et de cartes à tout va. La buée sur les vitres masquait partiellement le paysage ombrageux. Le tonnerre gronda, la lumière frappa et la porte toqua. Qui pouvait bien frapper à la porte ? La poignet se tourna et fit un bruit sinistre.







« - Bonsoir Madame Santana ou bien devrais-je dire Pearl Jam ! l'envahisseur au visage angélique enchaîna Cela va faire combien de temps? 5 ans je crois ? Tu avais disparu des radars pendant un 7 ans avant de débarquer sur Shabondy avec toute ta petite meute de cafards.

La jeune femme se leva de sa chaise avant de se tourner pour faire face à son interlocuteur. Le menton levé, elle le toisa du regard, aucun sourire. Ce que venait de dire l'homme était certainement pas ce qu'elle voulait entendre et surtout pas devant le petit garçon a ses côtés.

- Je sais pas si tu te rends compte, ça fait un temps que je sais que tu te terre avec un enfant sur cette île. Et vois-tu j'ai préféré agir avec pragmatisme et je me suis dit que j'allais attendre le moment voulu. Il s'essuya brièvement le visage. Santana D. Rosa, tu es en état d'arrestation, le responsable du CP3 sera enchanté de discutailler avec toi et surtout de ton chef. Je suis sûr qu'un lieutenant de la révolution comme toi, avait conscience dans quoi il s'embarquait avant d'agir comme tu l'as si bien fait. »

Deux hommes surgirent de l'ombre, l'un d'eux avait le visage criblé de points rouges comme s'il faisait partie d'une sous-espèce de dalmatien, tandis que l'autre avait le visage jonché de post-it. Le plus impressionnant était le calme qu'ils imposaient. Ils n'avaient pas l'air d'avoir été triés sur le volet et leur présence ne présageait qu'un violent orage.  

- Oh ? marmonna-t-il entre ses lèvres, il paraît que c'est toi qui aurait volé le fameux Mera Mera no mi ? Allez dit le moi, j'ai un ami très haut placé dans l'ombre qui est très intéressée.

Rosa et Calcifer s'échangèrent des regards furtifs, le petit garçon avait bien saisis le message. La situation critique ne tolérait aucun écart et aucun mouvement brusques de cette petite famille. Les motivations de leurs ennemis étaient claires. L’homme ganté s'approcha petit à petit, du garçon aux cheveux vert à cloche pieds.

- Ah ! Je viens de saisir ! Tu es son fils.

La femme s'interposa immédiatement, l'homme lui sourit à pleine dents. Cette vision désagréable la femme ne pouvait plus l'accepter, le visage ferme elle ne bougeât pas d'un cil. Elle lui crachat un joli mollard à l’œil. L'homme souillé eu comme réflexe de se couvrir le visage directement. C'était le signal d'attaque. Après avoir enveloppé son bras droit d'une aura  impénétrable et asséna un uppercut en plein menton qui l'envoya sur ses deux associés. Et ainsi s'engagea un combat qu'elle ne voulait en aucun cas imaginer, du moins pas pour elle.

L'homme fut réceptionné à l'entrée, à peine fut-il renvoyé que la jeune femme enchaîna avec un coup de paume dans le vide qui créa une onde qui souffla tout sur son passage, les vitres se brisèrent et le plancher se retourna. Mais contre toute attente l'homme aux post-it s'avança pour bloquer l'attaque, sa position atypique n'avait rien d'habituelle. Un bruit sourd accompagna le contact entre son corps et l'offensive de la fugitive. Aucune égratignure apparente ! La femme ragea un bon coup et s’apprêta à retenter l'offensive quand tout d'un coup apparut le deuxième homme de main prêt a en découdre sans attendre de riposte. Cependant même lui n'avait pas remarqué de prime abord le jeune garçon qui avait sauté au secours de sa mère, la semelle de ses bottes vinrent faire la bise à sa joue ce qui l'envoya s'encastrer dans un mur à une vitesse fulgurante.

« - Restes près de moi Cali. » ordonna Rosa.


Le combat dura une dizaine de minutes, la petite famille se battait corps et âmes, leurs mouvements témoignaient de leur connexion, ils étaient liés cette fois ci encore, corps et âmes. Les envahisseurs perdaient du terrain et commençaient à suffoquer de la main mise des deux sauvages sur l'affrontement. Comment un enfant tel que lui et une femme diminuée pouvait leur tenir tête à ce point ?!  

Néanmoins, la situation perdit tout son sens quand l'homme au visage vertueux provoqua le petit garçon qui répondit sans perdre une seconde. Calcifer se rua pour lui porter le coup fatal, mais il était tombé sans grande surprise dans la gueule du loup. L'homme au masque crispa son corps et envoya son index en direction du cœur de l'enfant.

Un courant d'air et un éclat de sang se rependit dans l'air. Le coup n'avait pas échoué. Pourtant il n'avait pas touché la cible de départ. Le corps de la femme gisait sur le sol. Cela pouvait paraît surfait mais elle avait voulu bloquer à l'aide son propre corps.

Ce n'était pas envisageable pour l'enfant, il se jeta sur le corps pour constater l'ampleur des dégâts. Une énorme plaie recouvrait l'abdomen de la mère. Son fils apeuré essaya de la maintenir éveillée. Le sang de cette dernière se glissait entre ses doigts comme une allégorie de son âme se détachait de son corps.

L'action n'était pas terminée, les hommes visiblement agacés tentèrent de s'en prendre au petit. Dans un râle de tristesse profond une nova phénoménale se dégagea de l'épiderme du garçon projetant les hommes hors de l'habitat. Un éclair décida exactement au même moment de participer à la fête en explosant la toiture et aidant aux flammes du jeune homme à s'étendre sur l'ensemble de la maison.

Quelques secondes passèrent avant que les hommes ne reprirent leurs esprits. Le chef hurla de rage car pour lui la mort des deux cibles signifiait l’échec sans équivoque de sa mission. Suite à cela il prirent le chemin du retour à toute vitesse.

Dans le feu de la maison le petit garçon enlaçait sa mère, exténué, un souffle reposant vint lui choyer la joue. « Tu es la petite flamme qui sommeille dans mon cœur. »












                                                               ~¤~¤~¤~





« - Nyoho... Je crois que je suis arrivé trop tard. »








Les bûches carbonisées craquelèrent sous les pas du mystérieux personnage. Habillé d'un noble sombrero et d'un large poncho il scrutait les alentours, enfin ce qu'il en restait. Les ruines fumaient sous la fine pluie. Quelques minutes après avoir fait le tour et le constat des dégâts il tombât nez à nez avec un corps encore vivant. Tirant le bras il remarqua le visage d'un bambin. Il se mit à le déterrer en vitesse en espérant pouvoir toujours entendre le battement d'un cœur.

Le jeune homme respirait toujours. Suite à ce souffle de vie, le sauveur examina son visage et tomba des nues lorsqu'il reconnue l'une de ses anciennes compagnons dans les traits de l'enfant.

Il savait qu'il devait prendre soin de ce petit mais sa mission l'en empêchait, il grillerait sa couverture s'il se permettait un tel écart pour la mémoire de sa défunte amie. Son cœur lui dicta de jouer à pile ou face pour la vie du jeune homme, si c'était face il l’emmènerait avec lui et pile il le laisserait comme si de rien était. Il sortit de sa poche le bout de métal et le lança tout en retenant sa respiration.

Pile.

Il se devait de respecter le hasard. Car c'est le hasard qui guidait ses pas et quand bien même l'avenir était incertain, le hasard mène toujours le vertueux vers la victoire. C'est ce qu'il pensait au fond de lui. Mais la pièce n'étant pas retombée sur face, il n'en était pas une raison pour perdre la sienne. Il le porta vers une barque non loin du village et l'y déposa avant de la pousser à l'aide de sa semelle.

« Bonne chance chance, home boy... » soupira-t-il en saluant la barque qui s’effaçait petit à petit à l'horizon.

Maintenant sur le flot des possibilités, le jeune homme se faisait bercer par les vagues de Dame Fortune.





Calci.
13 ans.

Gon Freecss | HxH

Larulavré




Dernière édition par Calcifer le Dim 25 Oct - 16:02, édité 4 fois
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posté le Dim 15 Sep - 20:24
Hello Calci !

Désolée pour le délai, déjà ! Du coup je te fais un petit commentaire et je te donne ta note. Tout comme Mani avec Nicholas Brown, Calcifer ressemble beaucoup à Gon au niveau du caractère ! Typiquement héros de shonen, pour le coup ça se prête totalement à l'univers d'OPA donc ce n'est pas un problème. Je suis quand même curieuse de voir si tu gardera le même fil conducteur pour ton personnage malgré les épreuves qu'il pourra traverser!

Le début de l'histoire est très léger et on se laisse facilement porter par la fluidité de l'histoire, c'est pas ce qu'il y a de plus captivant mais c'est très cool, et finalement on n'oublie pas que Calcifer n'a que 13 ans, c'est d'autant plus logique que sa vie ait été plutôt paisible jusqu'ici. Les personnages que tu évoques dans son histoire sont plutôt bien exploités, sa mère et son lien avec un parti révolutionnaire ça c'est cool. Ca aurait pu être un peu plus approfondi parce qu'on ne sait pas réellement dans quelle mesure elle a été impliquée. Elle était lieutenant mais les informations à ce sujet sont très brèves !

En vérité la question que je me suis posée à la suite de la lecture de ta fiche c'était surtout : pourquoi il n'est pas partit révolutionnaire, du coup ? Au début de l'histoire il semble apprendre des travaux de Kropotkine et en plus de ça sa mère était dans la révolution. Du coup elle ne lui a jamais transmis ses idéologies ? Et son père, pourquoi n'en a-t-on aucune mention ? En revanche Marco Zapata est mentionné mais idem, on ne sait pas vraiment d'où sort son nom.

En somme quelques questions restent en suspens sur lesquelles j'aurai aimé avoir un peu plus de précisions dans l'histoire de Calcifer, cependant je prends en compte que ce sont des éléments que tu peux développer en rp, notamment le fait de vouloir devenir pirate et pas révolutionnaire ! Et en ce qui concerne la forme, ta fiche est agréable à lire ! Il y a des fautes, un petit peu trop à mon goût (mais j'avoue être vraiment sensible à ça) et cela ne gêne vraiment pas la lecture donc je n'en ai quasiment pas tenu compte dans la notation si cela peut te rassurer.

Bon, tu voulais un commentaire détaillé, j'espère que ça te va du coup. J'ai pointé les défauts de ta fiche mais pour moi les bons points prennent largement le dessus lorsque l'on prend ta fiche dans son ensemble !

Félicitations, je te valide donc pour 8500 dorikis et je fixe ta prime à 80M de berrys étant donné que certains membres du CP3 te recherchent mais sans oublier que Calci n'as que 13 ans et n'est pas très entrainé encore. N'oublie pas de remplir correctement les champs de ton profil ! Et file vers ta Vivre Card investir tes PM gagnés et rejoins ton équipage pour rp maintenant. A bientôt. <3

édit prime ; effacée après réflexion dans la mesure où Calcifer est censé être mort.
Silex, étincelles, petit feu de cheminée | Calcifer. [Terminé]
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