métier : Médecin groupe : Pirate rêve : Obtenir une place au sein des Shichibukai & Avoir une prime dépassant le milliard rang : L'épidémie grade (facultatif) : // prime (facultative) : Au staff de décider espèce : Humain lieu de naissance : Dans un navire d'esclave première île : Whiskey Peak armes : Un sabre fruit du démon : Doku Doku no Mi
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Physiquement, il faut bien avouer que le Crimson se démarque de la masse populaire. Pour commencer, il a hérité de son père sa grande taille et fait aujourd'hui un beau double mètre, deux mètres six pour être précis. De loin, on remarque que le jeune homme est de nature assez svelte, ni trop maigre ni trop gros, rien de plus normal pour un individu ayant vécu toute sa vie sur un navire d'esclavagistes, lieu où il était nécessaire de se faire respecter par ses pairs et craindre par les esclaves ou ennemis. Les personnes ayant une vision aiguisée pourront aussi remarquer que son bras gauche est orné d'un magnifique tatouage de dragon, partant du pectoral pour descendre jusqu'au poignet, ce tatouage fait référence au surnom qui lui a été attribué par les hommes du navire. Niveau style vestimentaire, il reste plutôt basique si ce n'est sa veste noire à boutons couleur or et intérieur écarlate, avec son t-shirt blanc, son bas et ses chaussures noires, une ceinture pourpre ainsi que des gants sombres. Lorsqu'il combat, il place des plaques autour de sa taille pour se protéger. Si l'on se rapproche suffisamment de lui, on peut apprécier le visage d'Earl. Des cheveux mi-longs bruns, avec des pointes rouges cramoisies, qui ne sont en aucun cas liées à une teinture mais qui sont bien naturelles. Sa peau mate s'accorde plutôt bien avec ses yeux d'une jaune très vif qu'il tient de sa génitrice Jaina. Son nez est très fin, de même pour ses oreilles qui sont relativement petite en comparaison de sa taille monstrueuse bien qu'elles soient le plus souvent cachées par sa tignasse brune.
Mentalement, le jeune pirate n'est pas très compliqué à cerner: son enfance et le milieu dans lequel il a grandit ont fait de lui quelqu'un de très dur envers les autres, il en attends toujours trop de ses camarades. Il a une vision très binaire du monde, séparant les individus en deux classes, les forts et les faibles, sans doute à cause de la dualité maître/esclave dans laquelle il a baigné sur le requin-marteau. Le fait qu'il dispose d'une puissance bien plus haute que la moyenne, le jeune homme a un égo surdimensionné et à donc par voie de conséquence tendance à rabaisser les autres ou à les sous-estimer, ce qui a faillit plus d'une fois lui coûter la vie. Depuis quelques années, le Crimson a développé une passion pour la consommation de chaires humaines, ce qui n'était censé être à la base qu'un recours ultime qui devait lui permettre de survivre à une famine alors qu'il était perdu en mer avec son équipage. En parallèle à cela il est aussi devenu très sanguinaire, lui qui auparavant n'avait aucun mal à ôter la vie mais ne le faisais jamais en occasionnant des souffrances supplémentaires à ses victimes, chose qu'il adore faire aujourd'hui, surtout depuis qu'il a en sa possession le fruit du poison.
HISTOIRE
~~ Prologue ~~
Le silence régnait sur le navire, le seul bruit qu’il était possible d’entendre demeurait le son des vagues qui venaient s’écraser dans une répétition presque monotone sur la coque de chêne du requin-marteau, bâtiment qui transportait la plupart du temps des esclaves sur Grand Line, un esclavagiste pour six esclaves en moyenne. Quand la “récolte” n’était pas assez abondante, il arrivait souvent que les membres de l’équipage se tournent vers des activités autre tel le pillage, il n’était pas non plus rare que certains obtiennent une prime mais celle-ci n’étaient jamais très élevées et disparaissaient aussi rapidement qu’elles étaient apparues, sans doute dû à certaines magouilles avec les autorités locales.
Quoi qu’il en soit, ce jour-là, quelque chose chose vint perturber le calme ambiant, des hurlements de douleur, durant des heures entières, une femme était en train de mettre bas dans les cales du requin-marteau. Il était courant que des femmes enceintes soient réduites en esclavage mais celle-ci était spéciale… Jaina était de nature fragile, personne n’avait jamais voulu d’elle mais quand elle demeurait encore libre, alors bien entendu aucun acheteur potentiel pour elle sur le marché en tant qu’esclave, même les riches pervers aux goûts étranges n’en voulaient pas et dans ce cas de figure précis, la jeune femme aurait déjà dû passer par dessus bord, pieds et mains liés pour être sûr qu’elle coule car sa maigreur était si extrême qu’elle aurait sans doute était trop légère pour plonger. Cependant, le capitaine de l’équipage avait toujours refusé que du mal lui soit fait, au début les autres pensaient simplement que le chef avait envie de s’amuser avec la gamine alors ils en rigolaient… Mais au bout de quelques mois, après une période creuse, les vivres vinrent à manquer et les esclaves éliminés pour avoir moins de bouches à nourrir, le dirigeant continua à protéger la femme, si bien que lorsqu’un des hommes tenta de s’en prendre à l’esclave, ses camarades durent ramasser ses boyaux sur le pont principal… La situation prenait un tournant inquiétant, le dur et implacable Crimson D.Jack s’était épris de Jaina et même si personne ne savait réellement si c’était réciproque, neuf mois après l’incident, elle donna naissance au jeune Earl en plein Grand Line avant de retourner à son créateur, son corps ne pouvant supporter un tel effort.
Sans mère, le nouveau-né fut exclusivement éduqué par son paternel qui était redevenu l’homme d’avant, débarrassé de ses sentiments à l’instant ou la mère d’Earl avait quitté ce monde pour le prochain. Il renouait maintenant avec ses hommes pour reforger une relation de confiance et les pillages et captures de civils reprirent de plus belle encore qu’avant. Pour ce qui était de son fils, le capitaine avait décidé de lui cacher qui était sa mère et avait fait promettre à ses compères de tenir leur langues, un esclavagiste ne pouvait pas être fils d’esclave, encore moins lorsqu’il s’agissait de l’enfant du maître à bord. Qui plus est, son père avait beaucoup d’ambition pour son fils puisqu’il espérait que celui-ci prenne sa relève sur le pont du requin-marteau. Seulement l’hérédité n’avait pas lieu d’être dans un tel environnement et le jeune Earl fut donc mit à l’épreuve constamment, ce qui permit de constater qu’il avait quelque chose en lui, une force inattendue chez un adolescent de son âge, une puissance qui l’avait toujours placé au dessus de la masse grouillante que constituaient les individus lambda, couplé à son entraînement régulier, le Crimson n’avait plus d’adversaire à sa taille sur le navire alors qu’il n’était même pas encore majeur et n’avait pas de poil au menton, son avenir au sein de l’équipage était donc assuré.
~~ Partie 1 ~~
Le cri des mouettes se fit entendre au loin, à peine réveillé par ces piafs incommodants le fils du capitaine savait déjà qu'ils s'approchaient d'une terre, pour être plus précis il aurait fallut dire des terres. Shabondy était le terminus de chacune de leur expédition, si le départ et le trajet parcouru pouvait changer du tout au tout d'une année à une autre, la destination restait inchangée. Il avait entendu de nombreuses fois des personnes expliquant que dans une vie, le plus important était la route et pas la destination, avis qu'il ne partageait pas car sa vie était littéralement ce dont ces personnes parlaient et qu'il trouvait toujours le trajet moins important que la destination... Dans son cas, quoi de mieux que de revendre ces esclaves et empocher un beau petit pactole ? C'était bien joli de capturer et piller mais c'était au final toujours la même chose alors que Shabondy était différent... Il trouvait l'endroit envoûtant bien qu'il n'ait jamais comprit vraiment pourquoi...
boum boum boum
Les trois coups secs venait de frapper sur la porte massive de sa cabine, il pouvait reconnaître l'empreinte de son père rien qu'au bruit si particulier que son énorme chevalière en acier faisait quand il entrait en contact avec la sixième planche en partant du haut de sa porte, celle qui était à hauteur de son épaule, expliquant pourquoi il frappait toujours là pour réveiller son paresseux de marmot.
— Earl ! Dépêche-toi de te lever espèce de flemmard ! On arrive à Shabondy et tu vas nous aider à préparer les esclaves !
Le jeune homme souffla avant d'ouvrir brusquement les yeux, il savait qu'il ne fallait pas mettre le Jack en colère car même lui aurait du mal à le retenir une fois en furie. Il se redressa et se posa sur la bord de son lit, le drap tombant et dévoilant son torse nu et sa musculature très développée pour un gamin de 16 ans, nul doute que s'il ne passait pas sa vie sur la mer et que les seules femmes qu'il rencontrait ne finissaient pas enchaînées dans sa cale il ne serait déjà plus puceau depuis un bon moment, si on ajoutait à ça son joli minois et ses beaux yeux ors, il serait peut-être même déjà marié.
Après deux minutes pendant lesquelles il regardait dans le vide et ne pensait à rien en particulier, Earl finit par se lever et laissa tomber sa couverture au niveau de ses chevilles, il avança à travers sa chambre et se saisit des affaires qu'il avait soigneusement entreposées sur son bureau. Il enfila un haut blanc immaculé et un bas noir, il mit ensuite ses chaussettes avant d'enfoncer ses pieds dans ses chaussures noires, il enroula ensuite autour de sa taille une ceinture pourpre qui n'était rien de plus qu'un morceau de tissu au final et rentra ses mains dans deux gants sombres, pour terminer il enfila une veste noire à l'intérieur rouge et aux bordures dorées, bien sûr il retroussa ses manches pour laisser apparaître son tatouage de dragon au bras gauche, son bras fort. En s'approchant de la porte, il se saisit de sa lame posée à même le mur et la glissa dans sa ceinture à un endroit où elle ne tomberait pas.
Sur le pont, chacun des membres d'équipage étaient au travail, le Crimson allait encore passer pour un fainéant devant ses camarades et il savait que ça avait le don d'agacer son père qui lui répétait sans cesse que sa place de capitaine lui glisserait entre les doigts s'il ne montrait pas un peu plus d'investissement. Il salua brièvement les esclavagistes assez proche de lui et pas débordés par leur tâches avant de se rendre sur la proue du navire, là où les esclaves avaient tous étaient agenouillés, pieds et mains liées. Stan, un grand gaillard d'une quarantaine d'années, un des premiers hommes de son père, remplissait des sceaux d'eau avant de leur balancer dessus, sans doute espérait-il faire partir la crasse accumulée par ces pouilleux durant le trajet, en vain, comme les années précédentes, pourtant il ne désespérait pas.
— Alors le vieux, tu essaies toujours de transformer les esclaves en magnifiques princesses? J'ai pas vraiment l'air que ça fonctionne, tu devrais peut-être brosser leur cheveux non?
— Putain tu sais que t'es hilarant mon petit Earl! Pour la peine tu vas venir m'aider à les pomponner histoire de les rendre plus attractifs aux yeux de l'acheteur... D'ailleurs je t'attends depuis quelque temps déjà, tu foutais quoi? T'étais en train de te tirer sur le manche?
— Ouais t'as deviné, je pensais à ta mère!
Le chauve hurla de rire, ce genre d'humour peu subtil et très salace c'était vraiment sa tasse de thé, il frappa le jeune homme sur l'épaule avant de lui placer de force un sceau entre les mains puis de le pousser brusquement pour qu'il s'occupe de le remplir. Le brun s'exécuta et après s'être posté près de l'étendue salée, il accrocha une corde autour de la hanse de l'objet et le lâcha devant lui. Trois secondes après, il le remonta lentement pour éviter de le renverser et le ramena près de son acolyte pour que celui-ci arrose ses jouets.
— J'aurais vos peaux... à vous tous... Bande d'ordures...
Earl et Stan se retournèrent vers l'homme qui venait de parler à voix basse. Ses yeux étaient injectés de sang et ses cheveux lui retombaient sur le visage à cause de l'eau. A ses mots, les autres prisonniers détournèrent le regard pour signifier qu'ils se désolidariser. Le plus jeune fût le premier à briser le silence.
— Pardon? Tu disais quelque chose? Je ne me rappelle pas t'avoir donné la permission de parler... Stan, tu lui as donné l'autorisation toi?
— J'en ai pas le souvenir petit, je crois qu'il va falloir museler le chien!
Les esclaves du requin-marteau n'avaient pas l'autorisation de s'adresser aux "maîtres" sans en avoir eu l'autorisation et si cette règle était enfreinte, on n'hésitait pas priver le déviant de deux ou trois dents et dans le cas précis d'insultes envers les esclavagistes, il arrivait même que la langue y passe, il ne fallait pas croire que les esclaves perdaient de la valeur après ça, c'était une garantie quand au silence de son animal, qui n'avait jamais rêvé d'un chien qui n'aboyait pas. Dans la situation actuelle, ils n'allaient pas s'embêter à lui trancher la langue car il aurait mauvaise mine lord de sa vente, il s'agissait là de lui faire peur.
— Oui donc... Tu sais avec qui on fait affaire cette fois-ci?
— Ouais je crois que ton père marchande encore avec ce Nakata... Enfin, moi je me fous du marchand, ce qui m'intéresse c'est les berrys, j'ai pas rai...
— VOUS ENTENDEZ, JE VAIS TOUS VOUS CREVER!
— Tsss... Tu veux bien la fermer! J'essaie de parler là...
— Et toi! Tu as tué ma fille de six ans sale monstre!
— Elle n'avait qu'à pas courir si vite, que veux tu que je te dise? Fallait pas lui dire de s'enfuir, c'est un peu ta faute.
L'homme changea radicalement d'attitude tout d'un coup, la haine sur son visage s'effaça pour laisser apparaître un sourire malsain, il savait comment il allait s'y prendre pour faire du mal à l'être qu'il haïssait le plus au monde.
— Tu sais... Les rumeurs circulent parmi les esclaves... Il paraît que tu es un fils d'esclave toi aussi... Tu me fais pitié tu sais... Tu cherches simplement à...
Le marin décocha un puissant coup de pied dans la mâchoire de son prisonnier, le bout de la chaussure vint s’écraser dans sa joue gauche, le sang jaillit de la bouche de l’esclave, trop de sang pour le coup que venait de lui asséner Earl, il avait dû se couper la langue en refermant sa bouche. Il s’écroula au sol, obligé de garder la gueule grande ouverte pour ne pas s’étouffer avec son propre sang, le plancher se gorga petit à petit d’hémoglobine sous le regard affolé du manique de la propreté qu’était Stan, déjà en train de repousser son compagnon vers l’arrière.
— Mais non! Je vais devoir tout laver maintenant! Je t’avais dit de pas abîmer la marchandise en plus… Va voir ton père, ça sert à rien que tu restes ici t’es enragé tu vas encore faire une connerie.
Le brun hocha simplement la tête, conscient qu’il valait mieux pour la survie de cet individu qu’il parte loin, du moins jusqu’à ce qu’il soit vendu à Nakata. Il jeta quand même un dernier regard méprisant au chien qui était couché, un regard dédaigneux par lequel il lui faisait clairement comprendre qu’il ne devrait plus chercher le Crimson, que la vengeance n’était chose possible que pour les puissants.
Passant de l’avant à l’arrière, Earl poussa la porte de la cabine du capitaine avant de la refermer derrière lui et de se tenir prêt à parler à l’homme qui se tenait dos à lui. Il n’eut pas le temps de prendre la parole que celui-ci se retourna brusquement, retirant la cigarette qu’il avait entre les lèvres.
— Eh bien, je te croyais avec Stan, ça m’étonnerait qu’il ait réussi à nettoyer les esclaves, pas aussi rapidement en tout cas, pourquoi t’es pas avec lui alors ?
— J’ai frappé un esclave qui a mal parlé, alors il m’a fait partir.
— Putain tu t’arrêtes jamais Earl… Tu sais pourquoi j’arrive à diriger cette bande de dégénérés?
— Sans doute car aucun peu te battre en duel, ce genre de brutes ne respectent que la violence, c’est comme ça que vous m’avez élevé…
— Les muscles ça fait pas tout. Certes, je suis pas un faible non plus mais sans un peu de sang-froid et de réflexion, l’équipage aurait rapidement été dissous… Ce que je veux te dire c’est que pour prendre ma suite tu dois pas t’emporter et te comporter comme une bête sauvage pour un rien, soit diplomatique. On est pas des marchands mais on est pas des pirates non plus. C’est compris?
— Mouais, je vais faire de mon mieux, p’a.
— Bien, je crois qu’on est presque arrivés, prépare-toi.
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Le requin-marteau approchait enfin des côtes avec à son bord un total de 124 hommes et femmes, 36 membres d’équipage et 88 esclaves destinés à être vendus dans la journée à une compagnie de marchands d’esclaves dont le représentant qu’ils avaient l’habitude de côtoyer se nommait monsieur Nakata, personne ne connaissait son nom dans l’équipage alors que les deux partis commerçaient ensemble depuis des années déjà, personne ne lui avait demandé et pour cause, cette relation était purement professionnelle, ils se voyaient quelques heures dans la journée pour la transaction et ne s’adressaient jamais la parole en dehors. Cependant, Earl qui n’avait aucun talent remarquable pour la négociation s’était entiché du marmot de ce marchand, pas qu’ils ne soient amis ou autre, simplement que le Crimson lui parlait de temps à autre.
Les esclavagistes s’arrêtèrent ensuite à l’entrée de l’archipel, devant un avant-poste de la marine pour déclarer leur cargaison et obtenir une place de navire aux mangroves. Bien sûr, il fallait souvent glisser quelques billets dans les poches des soldats pour qu'ils ne cherchent pas trop à comprendre d’où venait la marchandise. Ensuite, il suffisait d’indiquer qui était le contact et un numéro était attribué, cette fois-ci, Jack revint l’air satisfait avec un formulaire indiquant “GR 19”.
Arrivés sur la mangrove numéro 19, les esclaves furent débarqués et accrochés les uns aux autres en ligne, Jack, Earl, Stan et une tireuse du nom de Mary en tête, le reste de l’équipage gardait soit le navire soit étaient positionnés en arrière-garde. Après quelques minutes de marche, suivis du regard par les insulaires, la file arriva devant une maison, au rez-de-chaussée, une enseigne de marchand d'esclave, l'homme attendait, son jeune fils à ses côtés.
— Eh bien! Je vous attends depuis février, vous avez quand même deux mois de retard! Ce n'est pas dans vos habitudes Crimson!
— Veuillez excusez notre retard, le temps s'est montré peu clément avec nous, en compensation je serais heureux de vous faire un prix avantageux, j'espère que nos relations resteront inchangées.
— Vos esclaves sont les meilleurs de Shabondy, je ne vois pas de raisons de mettre fin à notre partenariat...
Le jeune homme posa son regard sur le gamin, il n'y avait jamais pensé avant mais ses cheveux à moitié rouges lui faisaient penser aux siens, qui avaient le même genre de rouge. Il voulut s'approcher du prénommé Shinji pour lui adresser la parole mais son père le renvoya chez eux d'un simple geste de la main, sans doute ne voulait-il pas que son fils assiste au marché d'esclaves, ce n'était peut-être pas une mauvaise chose en fin de compte. Les négociations ne furent pas très longues, Jack avait préféré laissé son interlocuteur prendre l'ascendant car il savait qu'il n'avait pas respecté à la lettre les conditions, ainsi après une demi-heure le contrat fut terminé et les esclaves changèrent de main. Les sombres événements d'avril 1517, événements connus dans le monde comme la "Revanche de Kropotkine" allaient pouvoir commencer. Pourquoi ce jour précis? Pile quand les hommes du requin-marteau étaient sur place? Le destin avait envie de s'amuser apparemment...
Une explosion au loin. Les hommes restèrent dans l'incompréhension. La panique se propagea comme un virus en parallèle à la foule de civils qui venaient de la zone de l'explosion et des marines qui se dirigeaient vers elle. Des cris incompréhensibles à propos d'esclaves. Earl regarda Jack. La transaction était terminée, il ne fallait pas rester ici plus longtemps. Le jeune homme avait un mauvais pressentiment.
— Les gars on s'arrache!
Le marchand d'esclave était devenu blanc, comme s'il avait comprit quelque chose. Il posa sa main en sueur sur l'épaule de Jack Crimson.
— Re...Restez et protégez-moi! C'est pour le bien de notre arrangement!
Earl vint enlever la main du marchand d'esclave de son père et jeta un regard noir au Nakata.
— Démerdez-vous, ce qu'il se passe ici ne nous concerne plus, on n'a pas envie de se battre avec ce qui arrive, quoi que ce soit, se battre c'est pas toujours la solution comme l'a dit un grand sage.
— J'aimerai le rencontrer cet homme! Allez! Bonne chance monsieur Nakata!
— Ce... Ce sont des sauvages! Ne me laissez pas seul!
— Ils ne sont pas plus des sauvages que vous et moi vous savez, ils ont seulement eu moins de chances...
— Ils vous tueront de toute façon s'ils vous trouvent! Ces misérables esclaves!
— Raison de plus pour mettre les voiles.
Terrifié, le marchand se réfugia chez lui en fermant sa porte à double tour sans même faire attention à ses nouvelles acquisitions qui en profitèrent pour s'échapper. S'il avait beaucoup de fortune, il pourrait s'en sortir... Sinon il ne survivrait sans doute pas à cette journée. Earl avait plus de peine pour son fils qui n'avait rien à voir avec les activités de son père que pour le géniteur qui savait ce dans quoi il se lançait, à moins d'être stupide. Celui qui fait le mal doit s'attendre à recevoir un retour de flamme un jour ou l'autre.
Bien sûr, ils n'auraient pas dû penser que la journée pourrait bien se terminer malgré cet incident fâcheux qui venait sans doute de leur faire perdre un précieux allié sur le plan économique. Les 36 esclavagistes se firent rapidement encerclés par une patrouille de la marine, au moins une cinquantaine d'hommes. Il fallait les comprendre, des hommes débarquent sur l'île, moins d'une heure après un attentat à lieu et la première chose qu'ils font après et de tenter de quitter l'archipel, rien de moins suspect... Les tireurs gouvernementaux se mirent en joue et un officier se détacha des rangs.
— Arrêtez-vous de suite! Nous savons que vous avez un lien avec les attentats de la révolution! Si vous déposez les armes, aucun mal ne vous sera fait, vous devrez quand même répondre de vos crimes!
— Calmons-nous messieurs! Ceci n'est qu'un immense quiproquo! Nous sommes de simples vendeurs d'esclaves et une fois notre marchandise vendues nous avons décidés de quitter l'archipel, vous comprenez que nous ne voulions pas rester ici plus longtemps, lors de révoltes, les oppresseurs voient leur espérance de vie décroître!
Tout en parlant, le capitaine s'approchait des marines, gardant bien en évidence ses deux mains en l'air. L'officier n'avait pas vraiment l'air de croire les paroles de Jack qui ne représentait à ses yeux qu'une menace supplémentaire, le père regarda donc son fils et lui adressa la parole.
— Tu vois Earl, la violence est pas toujours la solution... Mais parfois si !
Le chef de la bande dégaina son katana à une vitesse folle et vint le planter dans la gorge sans que personne autour n'eut le temps de réagir. Jack était bien au dessus du commun des mortels, encore plus dans sa jeunesse, et les marines étaient clairement des bleus, c'était sans doute pour cette raison qu'ils étaient si loin du cœur de l'action.
— On s'occupe de ces connard en vitesse et on décampe les gars! Laissez pas de traces et on aura pas de problèmes, l'attention est trop portée sur les esclaves!
Conformément à la demande du boss, et prit d'une forte envie de démolir du marine, les hommes hurlèrent et se jetèrent sur l'ennemi à l'unisson. La bataille n'en était même pas une tellement le fossé de puissance était colossal, le combat serait terminé en quelques minutes seulement. De son côté, Earl tranchait les têtes à tour de bras, une esquive très large suivie d'un rapide coup d'estoc envers un premier ennemi. Une parade de côté avant de repousser la lame adverse et d'enfoncer la sienne dans la gorge de son adversaire qu'il repoussa du pied pour dégager son arme. Les corps s'écrasèrent avec lourdeur au col, la vie les ayant quittés. N'ayant plus d'adversaires à portée, le criminel se tourna vers ses compères pour constater qu'ils avaient eux aussi massacrés leur adversaires.
Il y eut un léger battement, juste un court instant durant lequel chacun se regardait de haut en bas pour analyser la situation de l’équipage dans sa globalité. Si le combat avait été relativement simple, six d’entre eux étaient gravement blessés, deux par balle et quatre par sabre. Les moins chanceux avaient quittés ce monde, Zeke et Magnolia gisaient au sol, les yeux grands ouverts pour Zeke qui avait le ventre grand ouvert et la tête éclatée par une balle tirée à bout portant pour la jeune femme qui venait à peine de rejoindre la bande. Impossible de faire le deuil dans un tel moment, impossible aussi de ramener leur corps et de leur offrir une sépulture correcte, il fallait s’empresser de rejoindre le navire. Earl soutenait un de ses camarades touché à la jambe, Bran.
BOOM
Un nouveau coup de feu. Sifflement dans les oreilles. Sang sur le visage. Ce n’était pas son sang, du moins il n’avait mal nulle part. Bran s’écroula au sol, sa tête dans un état proche de celui de Magnolia.
Les bruits de pas des soldats de la marine, reconnaissables entre mille tellement ils étaient ordonnés. A l’avant de la grande troupe, un nouvel officier, Earl ne connaissait pas les différents grades de la marine mais vu son uniforme, il était même plus gradé que le précédent.
— Putain… Vite! Au navire!
La débâcle, littéralement, les nouveaux criminels se ruaient tous vers leur salut, le requin-marteau, qui était devenu leur seule chance de s’en sortir vivant à défaut de s’en sortir en un seul morceau. Les balles fusaient, le Crimson savait qu’à chaque seconde passée, ses amis mouraient, abattus comme des chiens dans le dos. Jack suait à grandes gouttes, comprenant que les révolutionnaires et les esclaves ne seraient sans doute pas suffisants pour détourner l’attention de la troupe à leur cul.
Combien étaient-ils ? Peut-être encore une quinzaine encore debout…
— Soru !
L’officier de la marine fut comme téléporté devant son père, sabre à la main, prêt à le trancher. Même pour Jack, cet ennemi était trop puissant… Le métal froid vint caresser sa poitrine avant de lui donner un baiser de la mort. Son capitaine était mort… Celui qui lui avait tout appris…
Vision trouble. Muscles contractés.
Papa… Je t’autorise pas à crever... Espèce d’enfoiré... Je vais te faire la peau…
— AHHHHHHHHH !
Le jeune orphelin se jeta à toute vitesse sur le marine, la rage au ventre, fermement décidé à lui ôter la vie, même si cela revenait à mourir à son tour. Sa garde au-dessus de la tête, il baissa brusquement la lame une fois à hauteur de son adversaire qui, d’un rapide mouvement de la main, la para avec sa propre arme, encore souillée avec le sang de Jack. Earl ne perdit pas la face et recula avant de recharger et d’enchaîner les attaques… Une sublime passe d’armes se déroulait devant les yeux des marines et des esclavagistes, mais n’importe quel oeil avisé pouvait sans mal relever le fait que le plus vieux des deux hommes avait l’avantage, repoussant sans cesse les assauts de son ennemi et le forçant à se dépasser pour ne pas finir perforé de toutes parts.
Ce qui devait arriver arriva et Earl fut tranché à la jambe droite, au bras gauche et profondément entaillé au niveau des côtes. Gêné dans ses mouvements par ses blessures, il fit une erreur et son sabre fut envoyé à une dizaine de mètres plus loin. Amoché, sans arme, face à un adversaire plus puissant, son destin semblait scellé. Alors que le même sort que son père l’attendait, il tenta le tout pour le tout, sauta sur le bleu et vint planter ses dents dans sa gorge de toutes ses forces avant d’arracher ce qu’il pouvait arracher. L’homme fut prit de court, s’attendant à une reddition du criminel. Le Crimson prit l’arme des ses mains, avant de lui planter dans la bouche et de repartir en la laissant plantée là.
Tapant le meilleur sprint de sa vie, il rejoignit son navire et ordonna à ses hommes de mettre les voiles et à l’autre moitié de repousser les assauts des marines qui, n’ayant pas d’artillerie lourde, ne pouvait pas couler le navire ou se permettre de faire une percée. Ainsi, le requin-marteau quitta Shabondy, avec un nouveau capitaine, un nombre diminué et le gouvernement mondial aux basques.
ElPolloLoco
Trop
Ookurikara — Touken Ranbu
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Dernière édition par Crimson D. Earl le Mer 13 Jan - 0:56, édité 9 fois
Le directeur de la prison, habillé tout de noir, un équipement très fortement inspiré de la prison d'Impel Down, était en train d'écrire une lettre, une demande de convoi pour la dite prison, le prisonnier qu'ils venaient de capturer devait partir au plus vite de cet endroit, ici, l'on accueillait des prisonniers de base, des petits meurtriers ou voleurs, rien de plus...
Le sous directeur frappa à la porte trois fois, et entra après que le directeur lui ait demandé d'entrer. Blanc comme un linge, visiblement malade, il restait professionnel et se tenait donc droit face à son supérieur, prêt à faire son rapport.
— Je viens au rapport directeur Stohes!
— Je sais, allez-y... et n'oubliez aucun détail, je dois faire parvenir cette missive par le prochain navire qui passe.
— Bien... L'unité 9 de la prison a réussit à capturer le dénommé Crimson D.Earl, présumé en parti responsable de la revanche de Kropotkine et de la mort de 51 soldats de la marine dont le lieutenant Julius et le capitaine émérite Gregor avant de s'enfuir de l'archipel de Shabondy et d'être en cavale depuis lors.
— Les détails de l'arrestation?
— Le criminel ne pouvait plus se battre, son équipage n'a fait halte qu'une poignée de fois sur la dernière année car ils étaient sans relâche traqués. Lors de son arrestation, il semblait au bord de la mort et a donc été appréhendé facilement.
— Il? Et son équipage?
— Alors... L'équi...l'équipage du requin-marteau, ancien groupe d'esclavagistes, ne sont plus en vie...
— L'unité 9 ?
— Non mon directeur, Crimson... Nous avons découverts les corps sans vie des criminels... à moitié dévorés... Nous avons supposés que, en manque de vivres, l'équipage s'adonnait à des pratiques cannibales pour survivre et, évidemment, le dernier en vie, celui qui ne pouvait être tué, a survécu...
— Il a... dévoré ses camarades... c'est bien ça?
— Absolument, notre psychologue a eu un entretien avec lui et il affirme que son état mental est toujours stable, il n'a donc pas fait ça par démence mais juste pour survivre... Il est aussi possible qu'il garde certaines de ses pulsions anthropophages à vie, j'ai apporté le compte-rendu, il serait préférable de le lier à votre lettre.
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Les deux gardes s'approchèrent de la cellule la plus reculée du district D-3, le prisonnier arrivé il y a deux jours seulement y séjournait en attendant sa probable déportation dans un lieu plus adapté. Ils posèrent leur mains sur les barreaux et penchèrent leur tête à l'intérieur de la cellule.
— Putain... Il parait que t'es un grand malade toi. C'est vrai que t'as bouffé tes potes?
— Je vois même pas pourquoi on l'envoie à Impel Down, on devrait juste l'exécuter ici-même... D'ailleurs, j'ai limite envie de lui mettre une balle maintenant à cet enfoiré!
— Arrête fais pas le con! Tu sais ce qu'on risque si on fait ça!
— Hé vous deux...
—... Ouvrez ma cellule et on en reste là, sinon je raye cet endroit de la carte.
Les deux geôliers se regardèrent rapidement, avant de se retourner vers le Crimson et de pouffer de rire, les prisonniers les plus proches qui avaient entendus les paroles de l'homme rirent aussi aux éclats.
— Ah oui! Et comment tu comptes faire ça? Faudrait déjà que t'arraches ces chaînes pour commencer!
— Vous savez... Quand on a faim, vraiment faim, on ne regarde pas ce qu'on mange... Tant que c'est comestible ça passe...
— T'essaie de nous expliquer pourquoi tu as mangé tes compagnons là?
— ... Alors, quand on tombe sur un fruit, même s'il à l'air peu ragoutant et à une couleur tout sauf rassurante, eh bien on le mange quand même, sans se poser de questions...
Un des deux gardes, le plus futé, retira ses mains des barreaux et fit deux pas en arrière, ayant peur de comprendre ce qu'il se passait. Son ami le regarda bizarrement avant de répondre au pirate.
— Et? J'en ai quelque chose à foutre de tes histoires de fruits moi?
— Eh bah... Si j'avais des menottes en granite marin non, mais dans le cas présent... je crois bien que oui...
Suite à ces mots, de la fumée commençait à se dégager des menottes qui retenaient Earl, comme si elles étaient rongées par quelque chose. Si le premier garde n'avait désormais plus aucun doute sur le fait que le prisonnier soit un possesseur de fruit maudit, le deuxième ne comprenait pas tout, en même temps on lui avait bien indiqué que cet homme ne devait pas posséder de fruit démoniaque.
— Eh merde... Je suis pas payé assez pour ses conneries...
Cling
Les entraves tombèrent au sol, le colosse se redressa et s'approcha des barreaux avant d'attraper le garde toujours proche, stupéfié. Earl lui souffla sur le visage, libérant un nuage pourpre toxique.
~~~~
La rencontre des deux cadres de Lucretia fut interrompue par un horrible hurlement, suivi d'un son stridant, rarement entendu dans l'enceinte pénitentiaire, le signal d'alarme, un prisonnier c'était échappé et les deux hommes avaient bien peur de s'avoir de qui il s'agissait.
La porte fut fracassée d'un seul coup de pied, surprenant les directeurs. Le gardien en chef apparut dans l'ouverture, visiblement paniqué et dépassé par la situation.
— Directeur... Vice-directeur... Crimson D.Earl s'est échappé... Il dispose du pouvoir d'un fruit du démon... Le fruit du poison... Ne pénétrez pas dans les districts D-3, D-2 et D-5 sans protections... Les lieux sont déjà contaminés...
Stupéfaits, les deux hommes hochèrent la tête et aussitôt le gardien disparut, suivit par plusieurs dizaines d'hommes, tous équipés de masques et de combinaisons. Prenant conscience que sa prison n'était pas prête à réguler un tel individu, le directeur s'approcha de son escargophone et posa sa main dessus.
Pulupulupulu...Pulupulupulupu...Gatcha
— Allô... Centre de contrôle... Vous me recevez? Ordonnez tout de suite aux soldats de se replier, je ne peux pas jouer la vie de mes hommes... Il risque en plus de libérer les autres prisonniers...
— Je ne pense pas.
— Comment ça vous ne pensez pas ? Je suis le directeur, obéissez c'est tout!
— Je ne pense pas, j'ai déjà tué les autres prisonniers... Restez bien au chaud dans votre bureau monsieur le directeur, je n'ai pas le temps pour vous, ne ressortez que dans six heures si vous voulez éviter d'être empoisonné.
Gatcha
~~~~
L'air ambiant avait encore une odeur pestilentielle, tellement que les gouvernementaux avait déjà dû vomir deux ou trois fois chacun ces vingt dernières minutes... Aucune trace de vie dans les longs couloirs sombres de la prison, simplement des cadavres à moitiés rongés par le venin du Crimson, que ce soit les gardes ou les prisonniers... Les seconds n'avaient même pas eu la chance de se défendre et, même s'il s'agissait de criminels, le directeur éprouvait de la peine pour eux.
— Pourquoi tuer les prisonniers?
— Aucune idée...
— Et pourquoi nous laisser en vie?
— Aucune idée...
Un long silence s'installa, les deux compagnons pleurèrent, réalisant qu'ils avaient échappés à la mort de peu, et le pire dans tout cela était qu'ils ne savaient même pas pourquoi ils avaient étés épargnés.
— Préviens le gouvernement... Cet homme est un démon...
Alors alors, on se retrouve pour un nouveau départ de ta part, ce qui fait toujours plaisir, donc voyons ce que ça donne !
Avant toutes choses, on sent que ce personnage t'inspire, il y a une vibe, un truc, qui semble plus te chauffer à jouer ce personnage-ci plutôt que le précédent et ça, c'est déjà un très bon signe, j'ai même l'impression qu'il te correspond plus dans le fond. Du coup j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas en faire pour le futur !
On va débuter par le fond et directement par l'intégration dans le contexte : ça manque, mais il y a un effort ! Alors évidemment, l'évènement qui lie ton personnage au lore global est la revanche de Kropotkine, c'est d'ailleurs le seul élément du contexte qu'on retrouve dans ta présentation, ce qui est un peu dommage, mais au vu de son importance dans le vécu de ton personnage, ça compense pas mal pour le coup. Déjà, voir l'évènement du point de vue de vendeurs d'esclaves est assez rare et intéressant, on a bien plus l'habitude de voir le point de vue Marine, Révolutionnaire ou esclave, même si la suite des évènements tourne ça plus du côté Révolutionnaire qu'autre chose.
D'ailleurs à ce sujet, que les soldats sur place considèrent que des marchands d'esclave ayant débarqués sur l'archipel juste avant l'attaque soient de mèche avec ses organisateurs, c'est vraiment pas mal, c'est un quiproquo mais c'est bien géré pour le coup. Le seul problème, c'est que le Gouvernement pourra considérer Earl comme un simple complice de l'attaque, un mercenaire comme un autre payé par les instigateurs de l'attentat, pas comme l'un de ses responsables comme en parlent les PNJ en seconde partie de ton histoire. On est sur le terrain de l'incohérence à ce niveau là, puisque ça te donnerait un avantage RP bien trop lourd par rapport à tous les autres membres se faisant valider.
Les PNJ crées sont assez intéressants, j'aurais aimé en savoir un peu plus sur le père, ou même sur l'esclave qui se rebelle, pour avoir des personnages un peu plus explorés, ça m'a laissé sur ma faim pour être honnête. Par contre j'ai aimé Stan et la manière dont tu l'a présenté, c'était relativement subtil de le faire via ses petites manies et ça c'était cool, dommage qu'on ne le revoit plus par la suite. Au final, les points sur lesquels tu perds le plus sont l'absence totale d'une quelconque mention d'un PNJ important du contexte, même pas une petite, ainsi que de l'interaction de ton personnage avec le background général. Il agit activement en tant qu'acteur de sa propre histoire, mais tout se passe en marge du contexte, sans qu'il soit influencé par ce dernier (hormis le fait d'avoir été au mauvais endroit au mauvais moment) ou même qu'il tente lui même de l'influencer surtout. Pour en finir sur le fond, la petite touche d'originalité ajoutée par la tendance cannibale d'Earl était plutôt bien amenée et plutôt original pour le coup. Ah et j'ai aimé l'intégration de Shinji ton histoire, ça pour le coup, ça fait toujours plaisir à voir !
Au niveau de la forme, je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que tu perds des points suite à des fautes éparpillées un peu partout, dont certaines changeaient le sens de tes phrases, ce qui est dommage puisqu'à d'autres endroits tout va bien, une bonne vieille relecture fait toujours du bien. En ce qui concerne la mise en page ou ton style d'écriture je n'ai vraiment rien à dire, c'est propre, c'est carré, tout est nickel.
Petite précision avant de terminer, si tu avais arrêté ton histoire à la fin de la première partie, ton personnage aurait été considéré comme un Révolutionnaire par le reste du monde, simplement car il est vu comme l'un des hommes ayant participé à la revanche de Kropotkine. Si ce n'est pas le cas, c'est grâce aux autres actions effectuées par ton personnage, évoquées et effectuées dans la seconde partie, qui le met du coup dans la case "criminelle sans but politique" par le Gouvernement, ce qui équivaut donc à un pirate comme demandé. Au final ça ne change pas grand chose, mais c'est toujours bon à préciser, ne serait-ce que pour potentiellement pouvoir l'utiliser plus tard en rp.
Bien joué à toi, puisque tu es validé avec 7 650 Dōrikis, sans aucun bonus cette fois, uniquement à la sueur de ton front, en tant que Pirate ! Tu écopes d'une prime de 177.000.000 de berries suite à tes divers crimes et récupère le très convoité Doku Doku no Mi ! Tu sais comment ça se passe, ta Vivre Card va être générée sous peu et dès qu'elle sera remplie et validée, tu vas pouvoir commencer à te battre comme un sauvage, ce qui ne devrait pas trop tarder si je me base sur tes interactions sur Discord . Félicitations à toi et enjaille toi bien avec ton nouveau perso !
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