One Piece Anarchy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilFAQRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexionPortail



 
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI]
Re D. Roll
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Zu2x
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] T5w0
Prime :
000
Berrys :
000
Re D. Roll
Porte Bonheur
posté le Dim 17 Jan - 20:41

Léonard Hohenheim
None — Trente-cinq ans  — Masculin — Marine — Le Répurgateur
métier : Militaire
groupe : Marine
rêve : - Devenir l'Amiral en Chef
- Réformer la Marine
- Anéantir la Révolution et la Piraterie
rang : Le Répurgateur
grade (facultatif) : Capitaine ou plus haut, si possible !
prime (facultative) : /
espèce : Humain
lieu de naissance : Saint-Itturia
première île : Star-Top Nation
armes : Un fusil
fruit du démon : Aucun !

DESCRIPTION (Physique/Mentale)

Dossier Physique :

Sexe : Masculin.
Taille : Deux mètres.
Corpulence : Quatre-vingt dix kilos, musculeux sans excès grâce à un entraînement quasi-quotidien.
Couleur de peau : Blanc, tirant même vers le blême à l'ombre.
Couleur des poils : Blonds, que ce soit les cheveux ou la barbe, mais également au niveau du torse.
Couleur des yeux : Dorés. Une rare mutation de gênes, que seul quelques individus possèdent. Cela ne change en rien leur vision, toutefois, mais rends simplement leurs yeux un peu plus brillants, à la lumière.

Coupe de cheveux : Généralement courte, coiffés, plaqués vers l'arrière dans la mesure du possible, retenus bien souvent par des lunettes à l'avant.
Taille du nez et forme : Relativement gros, et rectiligne, descendant simplement, les narines ne remontant pas.
Taille des oreilles et forme : Relativement petites, ni décollées, ni collées, elles sont dans les normes de manière générale.
Taille et forme des sourcils : Longs, et fins, ils se trouvent être plus épais au niveau de l'arrête du nez, qu'à leurs extrémités.
Epaisseur et forme des lèvres : Lèvre inférieure un peu plus épaisse que la supérieur, celles-ci sont plutôt longues, dans la moyenne.

Timbre de voix : Baryton.

Tenue : Tenue de la marine classique, blanche, souvent agrémentée d'une paire de lunettes d'aviation brunes, et d'une sangle dans les mêmes tons au niveau du tronc, qui retiens notamment son fusil à l'arrière, et lui permets d'avoir accès aux balles à l'avant, ainsi qu'à d'autres accessoires le cas échéant.

Dossier Psychologique :

Froid : Rarement souriant, il reste de marbre en quasiment toute circonstance, et n'aime que peu s'étaler en discussion, d'autant plus si celles-ci sont inutiles à ses yeux. Il ne prends pas le temps de quoi que ce soit, et aimera autant couper court dés qu'il le peut, montrer à peine une once de politesse.

Fermé : Il ne va pas vers les autres, sauf si on le lui oblige, ou en cas d'extrême urgence ou de derniers recours. Il ne s'étale pas en discussion, n'aime pas prendre des nouvelles des autres et partager son état d'esprit, ou parler de lui. Globalement, il n'aime pas les échanges avec les autres humains, dans leur ensemble.

Antipathique : D'extérieur, Hohenheim paraît plutôt froid, ne laissant pas grand monde l'approcher, et n'adressant pas vraiment la parole. Mais quand bien même vous parvenez à nouer un semblant de discussion avec celui-ci, vous vous avérerez rapidement que l'antipathie est un trait qui le marque bel et bien. Il s'avère très, voir parfois trop, désagréable, et partage difficilement les émotions d'autrui.

Déterminé : Effrayant de détermination, Léonard est certain de ses convictions, et n'hésitera pas à mettre tout en œuvre dans les limites de la loi toutefois, afin de les voir se réaliser. N'ayant plus rien à perdre, si ce n'est sa propre vie, il est animé par la flamme inconditionnelle de la mort qu'il a côtoyé tant de fois, et n'a plus peur de celle-ci, sauf quelques rares exceptions.

Courageux : Bien souvent en première ligne, ayant eut l'habitude de s'y trouver, il ne fait que rarement demi-tour, et se bats jusqu'à n'en plus pouvoir, ou jusqu'à ce que l'on en vienne à l'arrêter. Seule importe la victoire, ou alors, une défaite qui aura causée le plus de pertes à l'ennemi. Sans le vouloir, il s'avère souvent être un brillant meneur, entraînant ceux qui le veulent avec lui.

Intelligent : Globalement intelligent, il est capable de mettre en œuvre des stratégies d'une relative efficacité, et si celles-ci venaient à capoter, alors, il saura dés lors faire preuve d'adaptabilité dans la plupart des circonstances. Si on ne pourrait pas le croire, aux premiers abords, il sait peser ses mots, et n'agit que rarement sans avoir réfléchit au préalable.

Partisan : Solidement attaché à la Marine, et quand bien même il aime à se jouer des limites, il n'en est pas moins motivé par celle-ci. En effet, son but ultime est d'en faire un corps armé, aussi puissant que possible, composé des meilleurs éléments, et capable de faire la guerre sur plusieurs fronts, de façon efficace, et coordonné. C'est d'ailleurs la seule chose en laquelle il croit, désormais, et en laquelle il fonde ses derniers espoirs.

HISTOIRE
Du sensationnel ? De l'extravagant ? De la nouveauté ? Des surprises ? Vous ne trouverez rien de tout ça au fil de ce récit, non. J'en ais bien peur. Ici, vous ne trouverez que l'histoire d'un homme de la Marine, qui a connu son histoire, comme tout un chacun, et qui a fait de lui ce qu'il est aujourd'hui, quelqu'un qui poursuit ses propres rêves, qui trace sa propre route, dans un monde qui ne l'a guère épargné, et qui finalement, s'avère tout aussi humain que n'importe quel autre énergumène écumant les mers de ce monde.

Fils indigne.
Saint-Itturia, le troisième jour de Décembre de l'année 1500.

La pluie, un nouveau jour s'était levé, amenant avec lui la pluie qui n'était rien d'autre qu'une habitude pour les habitants de l'île. L'eau tombe, irriguant les mécanismes prévu à l'arrosage des différentes plantations de légumes, de fruits, qui ont l'habitude de ce climat plutôt doux.

Fffwwsssh. Fffffwsssh. Le bruit de l'eau ruisselante qui se fait entendre contre les pavés de la cité, tombant ensuite dans le caniveau, créant de petits cours d'eau incapables de ne serait-ce qu'emporter un marmaille. Ceux-ci se terminant finalement dans les égoûts, si profonds qu'en voir le fond est devenu impossible, et quand bien même, qui peut bien s'amuser à aviser le fond de tel endroit.

Certainement pas moi. Je me tiens debout, sous la pluie, mes vêtements composés d'une chemise, d'un pantalon noir ainsi que d'une paire de chaussures onéreuses, commençant doucement à se coller contre mon corps, à ramollir. Nous sommes en plein cœur de la Vita, non loin du centre névralgique de l'île, Citta, du moins pour ceux qui ne vivent pas au niveau de Casteglio.

Mes cheveux blonds, courts, sont plaqués sur mon visage et me cachent en partie la vue, masquant mes iris dorées, jaunes luisantes. Entre mes mains, une lame courte, d'une soixantaine de centimètres à tout casser. Finement ouvragée, dans de l'acier, et dont le manche est serti de dorures, celle-ci est qualifiée de rapière, se voulant idéale pour les joutes amicales.

Mais il n'y a rien d'amical, dans ce duel. Sous l'œil attentif de mon père, Roberto von Hohenheimi, et face à un jeune d'une dizaine d'années, tout comme moi, et issu d'une corporation d'épéiste moins prestigieuse que la mienne, c'est un duel sur l'honneur, qui se déroule là. Qui est le meilleur élève ? Quelle est la meilleure des deux écoles ? Cela peut vous sembler pathétique, mais ici, à Saint-Itturia, les corporations sont le maître mot, et lorsqu'on vient d'une famille d'épéistes réputés, une défaite dans un tel duel n'apporte qu'opprobre, déshonneur.

Je prends une grande inspiration, soufflant par la suite, une légère fumée s'échappant de mes lèvres à cause de la fraîcheur du temps. Je redresse alors ma garde. J'ai toute mes chances, aucun de nous deux n'a encore réussit à toucher l'autre. Il faut dire que Julio est habile, intelligent, et qu'il sait faire preuve de sang-froid. Aussi jeune qu'il puisse l'être, il est évident qu'il a suivit les enseignements de sa famille à la lettre, et son regard émeraude, acéré, entre ses mèches brunes, ne me quitte pas.

Finalement, j'avance mon pieds gauche, puis le droit, et ainsi de suite, me mettant à trottiner à bonne vitesse avant de m'élancer, de petites ondes se répétant sur le dallage de la rue, et je finis par tenter une estocade, envoyant mon bras droit vers celui-ci.
J'écarquille les yeux, alors que je sens la froideur de la pointe de sa lame contre ma joue, et qu'une petite estafilade vient y prendre place. J'ai juste le temps de relever ma rapière, et d'écarter la lame de mon adversaire avant que celui-ci ne marque ma joue sur toute sa longueur.

La surprise, j'ai dû mal à rétablir ma trajectoire, mes pieds patinent, à cause de la fine couche d'eau, sur quelques centimètres, et je finis par tomber à la renverse, en arrière, m'écrasant mollement contre le sol, sur le dos. Ma tête vient de taper contre le pavé, je fronce les sourcils, me mords la lèvre inférieure pour éviter de lâcher une larme, et finit par me redresser, m'asseyant en tailleur.

Mon père me regarde, d'un peu plus loin, sous son grand parapluie noir. Il vient replacer ses lunettes correctement sur son nez, avant de tourner les talons, et de se diriger vers la maison, sans rien ajouter.

" Tsss. Minable. "

Si ce n'était pas Julio, qui venait d'ouvertement se moquer de moi, c'est au moins ce que devait penser mon géniteur, à cet instant : Léonardo von Hohenheimi, le pire épéiste de sa famille, et la honte de celle-ci, par la même occasion.

Spoiler:

Saint-Itturia, le cinquième jour de Décembre de l'année 1500.
20h.

Voilà deux jours maintenant, que mon père ne m'avait plus adressé la parole. Pour tout dire, c'est tout juste si je le voyais. Et quand on se croisait, il faisait toujours en sorte de quitter la pièce, ou même la maison, prétextant d'aller au travail, ou de devoir aller régler quelques affaires.

J'avais bien compris, même à cet âge-là, qu'il ne s'agissait que d'excuses, pour ne pas être confronté à ma présence, qui était devenait quasiment intolérable, pour lui, au sein de ces murs. En plus de cette première sanction, j'avais également eut le droit à l'interdiction formelle d'aller jouer dehors avec mes camarades, et ce jusqu'à nouvel ordre. Ce n'est pas comme si nous jouions tout les jours ensemble, non, mais même à hauteur d'une fois par semaine, il m'aurait été interdit de les rejoindre.

Ce soir-là, finalement, vint l'heure du souper. Je venais donc à prendre place dans notre grande salle à manger, laissant mes chaussons glisser sur le plancher lustré avec soin, avant de m'asseoir sur une des chaises en bois taillée, à l'extrémité opposée de la table rectangulaire, par rapport à la position de mon patriarche. Ma mère vint nous rejoindre, quelques secondes plus tard, vêtue de sa plus belle robe rose, à froufrous, et de paires de talons dans les même tons.

Les deux nourrices vinrent à déposer les plats sur la table, prenant bien soin de ne pas tâcher la nappe en dentelle blanche, qui recouvrait les épaisses blanches de bois qui composaient le meuble. Au menu, ce soir là, gratin dauphinois et sa salade verte, agrémentée de petits légumes et accompagnée de tranches de rosbeefs saignantes. Et spécialement pour moi, en guise de dessert, une bonne dose de remontrances sur lit d'amertume.

" Léonardo von Hohenheimi. "

La voix rauque de mon père vint donc briser le silence au moment du dessert, auquel évidemment, je n'avais le droit de goûter qu'avec les yeux. Je restais donc à regarder mon assiette, vide.

" Regarde moi quand je te parles. "

Je redressais le nez, avisant d'abord ma mère, qui se contentait simplement de piquer dans la part de gâteau au chocolat qui se trouvait dans son assiette, silencieusement, avant de la porter à sa bouche, en ayant découpé une petit portion au préalable. Finalement, mes yeux venaient à se poser sur mon géniteur, qui me fixait d'un air sévère, contrarié, ses globes oculaires bleux coincés entre les montures de ses lunettes.

" Nous avons bien discuté, avec ta mère. Et après moult réflexions, nous en sommes arrivés à la conclusion suivante. Si tu restes ici, et que tu ne t'améliores pas, tu ne feras qu'apporter le déshonneur sur notre famille, et nous serons la risée de toute la ville. "

Je venais à serrer ma fourchette dans ma main droite, tâchant de garder mon calme, autant qu'un gamin de dix ans en train de se faire sermonner pouvait contenir sa colère, du moins, ne quittant pas mon père des yeux.

" Aussi, nous avons donc décidés de t'envoyer, et ce, dès que tu auras l'âge minimum requis, au sein des brigades de la Marine de Saint-Itturia. Si nous avons échoués à t'apprendre de bonnes valeurs, l'art des armes, et à nous assurer que tu ne ternira pas notre réputation par de facétieuses défaites, eux, peut-être, y arriveront mieux que nous. - "

C'était trop pour l'enfant de dix ans que j'étais. Je me redressais alors sur ma chaise, et me mettait à brayer, devant le regard outré de ma mère.

" Peut-être que si vous arrivez à comprendre que je n'aime pas ça, alors, vous n'êtiez pas obligé de faire ça ! "

La colère m'avait fait faire des fautes horribles, vraisemblablement, mais j'en n'en avais pas grand chose à faire, à l'instant T, ou comme mon père aurait pu le dire, je n'en avais cure. Je n'attendais pas davantage de leurs parts, et décidait de quitter la table dans la précipitation, avant de sortir de la salle en claquant la porte, et de remonter dans ma chambre, pour me retrouver seul avec moi-même.

" Fils indigne ! " fût la dernière chose que j'entendis de la part de mon père, ce soir-là, sa voix résonnant dans toute la bâtisse.

Pleureuse.
Saint-Itturia, le quinzième jour de Juin de l'année 1505.

" Hohenheim. Sigvald. Dupuis. Kraun. Vous formerez le dernier groupe de recrues, et apprendrez à travailler ensemble sous la supervision du capitaine Tyrion. "

C'était quelques années après mon intégration dans la Marine, au QG de Saint-Itturia. Ils nous avaient fait passer tout une batterie de test, afin d'évaluer nos capacités, notre potentiel, ou l'absence de celui-ci. Ils avaient également commencés à nous dispenser des entrainements basiques, de remise en forme, d'utilisation des armes, de stratégie militaire, et ainsi de suite.. La vérité, derrière le groupe nouvellement formé, c'est que nous étions tous issu d'une famille de noble, ou de bourgeois de la ville, et qu'à priori, nous n'aurions jamais dû nous trouver là. Ils ne nous révélèrent jamais ouvertement cette information, mais après avoir fait connaissance avec mes acolytes, c'est ce que j'avais pu déduire.

Aussi, de ce que j'avais pu constater, ils avaient prit soin de nous "offrir" de nouvelles identités, taisant nos liens et nos véritables noms et prénoms à consonnance Itturienne pour des nouveaux. De Léonardo von Hohenheimi, j'étais devenu Léonard Hohenheim.

Spoiler:

Alors que nous nous trouvions sur le terrain d'entraînement du Q.G. , comme à notre habitude, travaillant cette fois-ci notre prise de décision et notre cohésion de groupe, le capitaine vint à notre rencontre, et nous donna les instructions suivante.

" Une bonne partie des Chevaliers de Saint-Itturia sont en mission officielle, et une révolte vient d'éclater dans la campagne, au nord de la cité ! Nous devons mettre un maximum d'unités sur le coup, alors prenez ça comme votre première mission officielle. "

Nous passions donc tous au garde à vous, menton levé, le regard droit devant.

" Bien, capitaine ! "

" Aussi, ne répondez et blessez qu'en cas d'extrême nécessité. Il n'est pas question de faire couler le sang inutilement, surtout celui d'innocents. "

Après le salut de mise, nous accourûmes donc vers nos montures. Tous vêtus de nos tenues de soldat de la marine, ainsi que de nos capes. Je me mettais à resangler le fusil qui était harnaché dans mon dos, au moyen d'une sangle passant de celui-ci au torse, par l'épaule droite, et grimpait alors sur mon canasson. Deux coups de talons, puissants, et le cheval partit au galop, à la poursuite de ceux de mes camarades, direction les verts pâturages du nord de l'île.

Alors que nous venions de quitter les murs de la cité, le ciel semblait rougeâtre, au loin. Des flammes brillaient à la lueur du soleil, et plusieurs incendies dispersés semblaient s'être déclarés à divers endroits. Contrairement à d'habitude, les champs et les chemins alentours étaient noirs de monde, et cela ne présageait rien de bon. Aussi, nous redoublions d'effort, enfin, surtout nos chevaux, auxquels nous firent accélérer l'allure.

***

Une véritable zone de guerre, c'est plus ou moins ce que nous trouvions au moment d'arriver sur les lieux. Les paysans étaient armés jusqu'aux dents, que ce soit de leurs fourches, de leurs ustensiles divers et variés, mais également d'armes à feu ou d'autres moyen de défense qu'il était surprenant de leur trouver entre les mains.

Beaucoup de personnes s'étaient retrouvés face contre terre, dans la boue, ou parmi les animaux d'élevages, privés de leur vie. Des coups de feux semblaient retentir de partout, de la fumée, l'atmosphère était étouffante alors que certains crient arrivaient parfois à percer le chaos ambiant.

" Bordel, mais qu'est-ce qu'il se passe, au juste ?! "

Alors que mon acolyte, Marc Dupuis, venait de s'exclamer, je tirais donc mon fusil, le prenant entre mes mains et commençaient finalement à le recharger, au moyen de balles qui se trouvaient dans des poches spéciales de mon uniforme.

" Hohenheim ! Grouille-toi ! On va avoir besoin de tes yeux ! "

Je me pressais alors de finir de recharger mon fusil, avant de me redresser, avisant tour à tour mes compatriotes. Brun, roux, blond, châtains, nous étions tous différents, et pourtant, nous ressentions la même chose, en cet instant. La peur. Car si nous avions effectivement reçu une longue formation de la Marine, cette mission, était la première officielle sur laquelle nous étions envoyés. Ici, il n'y avait pas de retour en arrière, pas de possibilité de recommencer, on mourrait, c'était finit.

J'eus un relent, rien que d'y penser, et tâchait de rapidement penser à autre chose, me reconcentrant alors sur ma tâche. J'approchais doucement de la ruelle principale du petit bourg de trois bâtisses où nous avions trouvé notre point d'ancrage, et fermait alors les yeux.

" Ils sont une dizaine, rien que dans les alentours immédiats. Ils disposent d'armes, à priori, pour la plupart, et n'hésitent pas à les lever contre les autres escouades. "

" Qu'est-ce que tu as d'autre ? "

" Ils n'ont pas l'air de s'en prendre aux autres civils. Et.. Attendez. "

Non, tous n'étaient pas de simples civils. Ils se débrouillaient trop bien avec une arme en mains, pour que ce soit le cas. Les fermiers avaient certainement eut le support de quelqu'un, pour tenter de mener à bien cette révolte.

" Ils sont quatre à pénétrer dans la ruelle ! Depuis le côté droit ! "

Je n'avais guère le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autres, que j'entendis presque aussitôt de nombreux tirs venant de celles-ci. Je rouvrais alors les yeux et dirigeait mon regard vers la ruelle. Une légère brume venait de se lever, et laissait apparaître le corps de deux de mes camarades, tombés sur le sol, tandis que le dernier se retrouvait à genoux, la tête entre les jambes, et les mains sur le crâne.

" Pi.. Pitié.. J'ai.. j'ai jamais voulu.. être Marine, moi.. ! "

PAN.

Mon sang ne fit qu'un tour. Je vins placer ma main droite devant mes lèvres pour empêcher le cri de stupeur de s'échapper de celles-ci, mes doigts tremblant comme des feuilles, alors que la seconde venait de laisser tomber le fusil au sol. Les larmes montèrent à mes joues, tandis qu'au milieu de tout cette cohue, j'entendais des bruits de pas s'approcher.

Je venais à me laisser tomber par terre, appuyé contre le mur de la bâtisse qui me cachait encore pour quelques secondes, les larmes aux yeux. Ma.. ma vie allait-il se finir maintenant ? Aussi misérable fût-elle ?

" HOHENHEIM ! ARRÊTEZ D'FAIRE VOTRE PLEUREUSE ET FAITES MOI LE PLAISIR DE VOUS REDRESSER ET DE VOUS BATTRE ! PUTAIN DE MERDE ! "

Je relevais alors mes yeux, plein de larmes, ma vision troublée remarquant à peine la cavalerie qui venait de débarquer à la suite de mon capitaine. Une pluie de coups de feu, et des bruits de métaux s'entrechoquant se firent de nouveau entendre alors que je tâchais de me redresser, mes jambes tremblant encore suite à ce qui venait d'arriver.

BOUM.

Je sentis mon corps se faire propulser, se heurter contre quelque chose, et puis plus rien, je me perdis dans les méandres de l'inconscience peu après m'être relevé.

Vous m'avez tout pris.
Star-top Nation, Automne 1522.

" Bordel ! "

Encore ce cauchemar. Encore ce souvenir. Le souffle coupé, je tâchais d'ouvrir les yeux, me rappelant alors que je n'étais que dans une chambre d'hôtel de Star-top Nation. Ma main droite enserrait le drap blanc qui couvrait la partie inférieure de mon corps, alors que je tâchais de reprendre ma respiration.
Des gouttes de sueur coulaient sur mon front, le long de mes joues. Mon souffle, se voulait encore entrecoupé, et mes yeux encore légèrement embrumés. Est-ce que j'avais hurlé, dans mon sommeil ? Le contraire aurait été étonnant.

Je sentis une main se poser sur la mienne, et, par réflexe, je la retirais rapidement.

" Léonard. C'est moi. "

Une voix douce venait finalement me rappeler à la réalité. La voix de Céline, la femme que j'avais épousé il y a maintenant trois années de cela. Ses bouclettes blondes restaient sur son oreiller, alors qu'elle me fixait de ses yeux verts, une légère moue, qui se transforma rapidement en sourire à mon égard.

La seule qui avait jusqu'à présent, supportée mes crises, mes angoisses, mes cauchemar. Elle avait réussit à me faire avancer, plus que quiconque auparavant, et avait toujours réussit à me soutenir dans les situations difficiles. C'est elle, qui m'avait rendu la part d'humanité que la Marine et les batailles auxquelles j'avais pu assister m'avaient prises. C'était la seule qui comptait, à mes yeux, celle pour qui je me battais tout les jours.
Je voulais lui offrir un avenir radieux, tout simplement. Je voulais qu'elle soit à l'abri du besoin, de la guerre, des folies de ce monde.

" Tu veux en parler ? C'est toujours le même rêve ? "

J'esquissais finalement un sourire, forcé, et elle l'avait certainement remarqué. Mais je n'avais rien de mieux à lui offrir, comme à chaque fois que je revivais ces scènes d'horreurs. Je me contentais alors de retomber lourdement dans le lit, et de la prendre dans mes bras, la serrait contre moi, attendant patiemment que Morphée nous reprenne dans ses bras.

Star-top Nation, le lendemain.

Alors que je venais à enfiler une chemise, en pleine forme après avoir réussit à me rendormir, je m'exclamais alors vers Céline.

" Allons ! On va être en retard pour l'annonce ! J'ai pris un jour de repos exprès pour ça ! "

Elle se retournait alors, fronçant les sourcils. Je savais pertinemment qu'elle n'aimait pas que je mélange travail, et repos. Elle aurait préféré rester bien loin d'ici, de toute la cohue de Star-Top Nation, chez nous, à Water Seven. Mais elle savait aussi qu'il était difficile pour moi, de ne rien faire, et après tout, cette annonce se voulait importante, même plus, elle se voulait être l'un des tournants majeurs de notre ère, alors elle n'avait guère pu me refuser l'idée d'y aller.

***

Spoiler:

Finalement, nous étions à l'heure. Nous venions donc prendre place sur les bancs, organisés de façon quasi-militaire sur la place Morgan, et nous étions mis le plus proche possible des premiers rangs, afin de pouvoir profiter du meilleur de la cérémonie, il faut croire. Une nuée de monde, s'était réunie ici, afin d'écouter le discours tant attendu, et les nouvelles qui allaient bientôt rythmer notre vie.

D'ailleurs, le discours ne tarda pas à commencer. Je tâchais de regarder brièvement autour de moi, arrivant à distinguer une petite poignée de soldats. Je fronçais légèrement les sourcils, ils me paraissaient bien peu, pour un discours qui se voulait aussi important. Mais peu importe, les supérieurs avaient certainement d'autres ressources dans leur poche, qu'ils préféraient garder secret au cas où les évènements tourneraient au vinaigre. Je me contentais donc de m'asseoir au fond de ma chaise, posant ma main sur la cuisse de Céline qui la retira aussitôt, avant de faire un non de la tête.

Je soufflais un rire. Il est vrai qu'elle était très pudique, et qu'elle refusait de montrer quoi que ce soit en public, et surtout, au milieu de tant de personnes. Je me contentais donc de ma propre cuisse, et venait à reporter mon regard sur la scène.

**

" Trouver un remède contre la piraterie ? Autre que l'emprisonnement, et l'anéantissement de ceux-ci ? Sérieusement ? "

Je fronçais les sourcils, serrait les dents, et le poing que j'avais déposé sur ma propre cuisse. Quelle idée saugrenue, impensable. Le Gouvernement Mondial allait faire appel aux pirates, accepté leur méfait, se plier à leurs exigences en échange de services rendus qu'il était du devoir du corps armé qu'était la Marine à faire.

J'allais laisser ma place à un pirate à la soif de sang inexorable, ou possédant une liste de méfaits longue comme le bras. Il n'en était pas question, certainement pas. L'avènement des Capitaines Corsaires, était donc notre futur ? Non, jamais je n'allais me résoudre à ces âneries. La Marine, nous autres, n'avons pas bataillé contre la peste, et le choléra, pour finalement utiliser l'un de ces deux menace contre l'autre.

Je ne pouvais m'y résoudre.

Je me redressais alors, et attrapait la main de Céline, fou de rage. J'en avais trop entendu, et il n'était pas question d'écouter un mot de plus de la part de ce blondinet qui déballait autant de conneries à la seconde. Celle-ci sembla surprise, ne comprenant sûrement pas réellement les enjeux que tout ceci voulait dire, et je me contentais de l'entraîner avec moi, sans rien ajouter, serrant ma main sans doute un peu trop fort, autour de la sienne.

Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Boom10

" Qu'est-ce que.. ? "

Je me retournais alors, regardant ce qu'il venait de se passer derrière Céline. J'écarquillais les yeux, voyant des débris de la scène fondre sur nous, et sur toute les personnes aux alentours, alors que des cris commençaient déjà à se faire entendre.

" TOUT LE MONDE PAR TERRE ! "

Je plongeais sur mon épouse, l'attrapant par les épaule et venant alors la faire tomber à la renverse, dos contre le sol et moi par-dessus, alors qu'une boule de feu fusa au-dessus de nos têtes, et vint s'écraser plus loin dans un fracas notable.

Je serrais Céline contre moi, effrayé à l'idée de la perdre, alors que les mouvements de foules initiés par le discours commençaient à augmenter de volume, et se faisaient plus rapides. Je tâchais de me redresser, tenant toujours Céline entre mes bras que je sentais déjà commencé à trembler d'effroi, et de peur.

Je venais alors à poser mes mains sur son visage, sur ses joues, plongeant mon regard doré dans le vert du sien, tâchant de faire preuve d'autant de sang-froid que je pouvais.

" Ne t'en fais pas.. ! On va s'en aller, on va s'en sortir, mes collègues ont certainement les choses bien en - "

Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Braoum10

De nouvelles boules de feu venaient illuminer le ciel devenu aussi sombre que la nuit, désormais, à cause des divers incendies qui avaient commencés à prendre place au sein des assises. Je n'ajoutais rien de plus à mon discours, et reprenait alors la main de Céline, l'entraînant avec moi dans le flot de gens qui cherchaient à s'enfuir d'ici.

J'avais bien pensé à me servir de ma formation de Marine, histoire de minimiser nos chances de nous faire marcher dessus en nous enfuyant, et en prenant la voie des airs, mais quelque chose me disait que je l'aurais plus amèrement regretté encore.

Alors que la cohue, les cris de la foule, et le bruit des explosions retentissaient à nouveau, je parvenais à percevoir un nouveau bruit.

Ratatata...

Mes yeux se tournèrent rapidement vers l'origine du bruit, et me firent redoubler d'ardeur dans la fuite. Plus loin, et à la fois pas tant que ça, des hommes, des femmes, s'écroulaient en pleine course, braqués et fusillés par ce qui semblait être des marchands. Enfin, ce qui aurait dû être des marchands, si seulement ils n'étaient pas armés ainsi et que le contexte ne révélait pas qu'ils étaient clairement de la Révolution.

Alors que je n'arrêtais pas notre course, et que le bruit des balles, des flammes, des cris et de la course des civils m'empêchaient d'entendre quoi que ce soit d'autres, je sentis que Céline ralentissait la cadence.

" Chérie.. ! Fais un eff - "

Je n'avais pas le temps de finir ma phrase, et me retournait alors. Celle-ci avait les larmes aux yeux, alors que son flanc gauche dégoulinait de sang, tâchant sa robe, et le sol, sur quelques mètres maintenant. Elle finit même par tomber à genoux, se rattrapant sur mes bras comme elle le pouvait, alors qu'elle se mettait à tousser.

" Non.. Non non non.. ! Pas toi.. ! Allez, on va s'en sortir ! "

Ratatatata...

Les bruits de tirs, les balles ricochant contre le sol, les cailloux, les rochers ou les corps, tout ces bruits se rapprochaient dangereusement de notre position, et je venais alors à me mettre à genoux face à elle, plongeant mon regard dans le sien.

" Allez, debout.. ! On doit y aller ! "

" Léonard.. Regarde-moi. Tu vois bien.. que je ne peux.. "

Une quinte de toux s'échappa de ses lèvres, ainsi qu'une gerbe de sang qui vint éclabousser le côté gauche de mon visage. Sa peau blêmissait à vu d'oeil, il n'y avait pas besoin d'être un expert pour voir qu'elle se vidait de son sang, quand bien même je tâchais de serrer mes mains contre ses blessures.

Ratatatatata...

C'était un miracle, que la foule de survivants qui essayaient de se frayer un chemin vers la sortie, ne nous avait pas encore piétinés. Ils nous contournaient, mort de peur, en plein délire, de la poussière se soulevant dans leur course effrénée, semblant à des bœufs terrorisés par des prédateurs.

Les lèvres de Céline se déposèrent quelques secondes sur les miennes, alors, un bref instant où tout mes cauchemars semblèrent se turent, toute l'ombre que mon coeur avait connu, semblait s'être volatilisée. Un instant de grâce, au milieu de la boucherie qui avait alors lieu.
Un instant de grâce qui fût terminé lorsque celle-ci s'écrasant mollement au sol, face contre terre, dans la boue.

Je me redressais alors, doucement, calmement, ne quittant pas son corps de mon regard, alors que des débris de rochers et de bois venaient à m'écorcher les vêtements, et la chair. Plus aucune n'étincelle ne le faisait briller, comme plus aucune étincelle de vie n'animait ma pauvre Céline. Une nouvelle fois, on m'avait pris ce que j'avais de plus cher. Une nouvelle fois, on m'avait envoyé plus bas que terre.

Mais contrairement aux dernières fois, j'étais maintenant un homme. J'avais su faire face à mes démons, je m'étais redressé à chaque fois, et à chaque fois, j'avais grandis, j'avais mûri. Aujourd'hui, je savais me défendre, je savais tuer, et aujourd'hui, j'avais une motivation pour le faire.

Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Soru10

" Vous m'avez pris mon honneur. "

La stupeur dans les yeux du pseudo-marchand fût totale, lorsque je me retrouvais juste à sa droite, en une fraction de seconde. Il n'avait guère eut le temps d'anticiper quoi que ce soit, et alors qu'il me regardait d'un air terrifié, je venais à enfoncer mon index dans son globe oculaire, arrachant son nerf optique avec la vitesse, avant d'atteindre son cerveau.

" Vous avez pris mes camarades. "

Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Shigan10

Je ressortais ensuite mon doigt, laissant aller avec lui une trainée de sang circulaire à ma droite, tandis que l'homme s'écroula sans demander son reste.

" Vous.. Vous m'avez TOUT PRIS ! "

Spoiler:

Léonard Hohenheim.
Star-top Nation, Hiver 1522.

Il ne me restait plus rien, si ce n'est des voeux fait lorsque je m'étais engagé dans la Marine, lorsque j'étais devenu la honte de ma famille. C'était bien la seule chose qui me restait, à vrai dire, ma vie à la Marine. Cette Marine qui n'avait jamais rien pu empêcher, qui m'avait fait perdre bien plus que gagné. Mais celle-là même qui m'avait fait tant grandir, qui m'avait éduqué, qui m'avait permis de m'émanciper, pour laquelle je me battais, et grâce à laquelle j'avais un objectif.

La Marine maintenait l'ordre, et elle était nécessaire, c'était une certitude. Mais les hommes et femmes qui la composaient, la majeure partie, étaient faibles, n'avaient aucunes idées et aucunes ambitions, n'avaient rien connus d'autre que la tranquillité de leur bureau ou de la garnison. Non, ce n'était pas cette Marine, qui allait briller, ce n'est pas celle qui avait autorisé les pires ordures à leur prêter main forte, qui était digne de sauver le peuple, et d'asservir les criminels.

Cette Marine là, ce n'était pas celle à laquelle j'aspirais, non.. Celle-ci était bien trop superficielle, bien trop fai-

" Léonard Hohenheim. Vous êtes avec moi ? "

" Affirmatif. Je suis là. Je vous écoute. "

" Paaarfait. Bon, d'après les tests que nous avons fait, vous êtes encore à même d'exercer. Mais, nous n'allons pas vous envoyer en mission de suite, vous allez vous occuper de la formation des nouvelles recrues. "

**

" Allez ! Plus vite, faites moi cinquante tours de terrains, bande de minables ! Et ensuite, vous enchaînerez avec une cinquantaine de pompes ! "

" Hhhmm.. PFFFf... Mmmh.. Pffff.. M'sieur.. "

" C'est CAPITAINE pour toi, gamin ! "

Le jeune s'écroula alors sur les genoux, face à moi, tâchant de reprendre sa respiration, transpirant à grosses gouttes. En ce jour, les rayons du soleil étaient brûlants, et ils illuminaient la cour intérieur de la garnison, rendant la tâche que je leur avais confiés quasiment surhumaine. Il n'était guère étonnant, qu'ils allaient s'écrouler les uns après les autres.

" Je.. Je n'en peux plus.. Je.. peux faire une.. pause ? "

Je m'approchais calmement, les mains dans les poches de mon manteau.
Arrivant à son niveau, mon ombre passant au-dessus de son crâne, le gamin releva le regard vers moi, manquant certainement un battement de cœur, et sursautant presque.

" Répète. "

Le jeunot déglutit, et alors qu'il reformulait sa demande de pause, je venais poser mon pieds sur son crâne et appuyait dessus jusqu'à ce que son visage se retrouve dans la boue.

" Dis moi, mon garçon. Tu penses que lorsque tu seras fatigué, sur un champ de bataille, l'ennemi s'arrêtera de te canarder, quand tu l'imploreras ? "

Je venais à tirer le fusil qui battait mon dos, et le chargeait calmement avec une balle, avant de le pointer vers le sol.

" Je vais tâcher d'être bon pédagogue. Et te donner la réponse. "

Pan.

" Non. Il se contentera de bien gentiment répondre aux ordres qu'on lui a donné, et faire sauter ta jolie tête brune. "

Je retirais mon pieds de l'arrière de son crâne, et lui permettait alors de reprendre sa respiration.

" Maintenant, tu vas me faire le plaisir de te redresser, de reprendre deux bonnes inspirations, et de te remettre à courir. "

Alors qu'il se relevait rapidement, je venais flanquer mon fusil dans mon dos, et retournait à ma place, sur le bord du terrain, sous l'œil avisé du capitaine de caserne, qui depuis sa fenêtre ne manqua pas de signaler mon manque de pédagogie dans un rapport, et qui me permit ainsi, de réintégrer la régulière sans plus attendre.

Mathigoful
23 années

Reiner Braun - Shingeki no Kyojin

REROLL de WILSON D. JOHNATTAN (Le dernier normalement..)




Dernière édition par Léonard Hohenheim le Jeu 21 Jan - 17:55, édité 3 fois
Re D. Roll
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Zu2x
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] T5w0
Prime :
000
Berrys :
000
Re D. Roll
Porte Bonheur
posté le Jeu 21 Jan - 17:16
Hoï ! Petit double-post pour préciser que la présentation de cet énième reroll est terminée !

Bonne lecture à vous, et au correcteur !
PsychAli
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] 1570646720-hover-psychali
Loca. :
Balgimoa
Berrys :
230.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Left_bar_bleue6/100Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI] Empty_bar_bleue  (6/100)
PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Sam 23 Jan - 23:47
Tiens tiens tiens... Comme on se retrouve. On en est à ton quatrième rodéo je pense, en espérant que cette fois-ci sera la bonne, tu avais l'air vraiment hypé par celui-ci donc espérons que tu te plaises avec ! Ca promet, déjà.

Aujourd'hui exceptionnellement, je commencerai donc par le fond de ta fiche. On a là un capitaine marine (décidément, ils ont la côte ici hein) dont les rêves sont assez clairs : mettre fin à toute forme de criminalité, réformer le fonctionnement de son organisme et pour ça, devenir amiral en chef, c'est classique mais dans ce genre de cas ça marche particulièrement, car tu nous montres bien ce qui l'a poussé à penser de la sorte, bien que tu ellipses beaucoup tout de même ; c'est purement personnel, mais j'aurais aimé avoir une introspective plus profonde sur les ressentis de Léonard post-STN, C'est vraiment un chipotage de ma part pour le coup, ça n'a pas tant d'influence sur ta note mais je le dis souvent que c'est ce que je kiffe plus lorsqu'on intègre ce rpbg dans son background.

Pour aborder un autre aspect de l'Histoire de Léonard, celui de son lien avec St-Itturia... J'ai bien compris ce que tu as voulu retranscrire ; l'histoire d'un garçon qui veut vivre comme il le veut mais qui est forcé par son sang, c'est du drama pur, classique mais qui marche toujours, et évidemment c'est le genre de problématique qui aura toujours son importance. Le seul truc qui m'a un peu perturbé de ce côté, c'est toute l'histoire en rapport avec le nom de famille ; j'ai pas compris qui prenait la décision de changer le nom de Léonard, lui-même ou l'unité de la Marine qui le prend en charge, mais dans tous les cas je comprends pas vraiment l'intérêt lorsqu'il change à peine par rapport au précédent puisqu'il s'agit de couper tout lien avec la noblesse de Saint-Itturia... C'est peut-être moi qui chipote encore une fois mais bon !

Du coup, pour ce qui est du contexte d'OPA... Eh bien, du peu qu'il y a, dans ta fiche, tout se tient. C'est juste que, malheureusement, c'est maigre ! Dans le sens où, il y a Star-Top Nation (enfin, l'attentat), et c'est une bonne chose mais c'est tout... Même lorsque tu décris son enfance à St-Itturia, il n'y a pas grand chose, tu ne décris pas comment il s'y sentait (pas dans sa famille mais sur l'île, en général), etc. Ca fait que tu as un personnage qui entre parfaitement dans le contexte du forum, mais qui ne l'impacte pas à part à STN. Il ne fait que subir, on va dire, et c'est le but de ton personnage donc en vrai c'est pas grave, mais le barème étant le barème...

Et en parlant de PNJ, ceux qui entourent la vie de Léonard sont aussi, je trouve, assez anecdotiques, que ce soit le père, ses camarades de guerre ou sa défunte femme... J'aurais aimé en savoir plus, surtout Céline ! Sachant que c'est la personne la plus importante dans la vie de Léonard, savoir pourquoi, comment elle a pu en arriver à gagner l'amour et la confiance de Léonard, etc. Finalement, la partie qui pêche le plus dans ta fiche, c'est les PNJ je dirais, tandis que tu gères le reste, c'est dommage !

Pour ce qui concerne la forme, et bien comme d'hab, il n'y a rien à redire ! Je n'ai toujours pas compris pourquoi tu mettais tes images en spoiler mais bon, en soit, ce n'est pas si grave. Rien à dire de particulier de ce côté-là, bien vu.

Sinon, t'es loin d'être nouveau ici et tu connais beaucoup les membres mais juste pour la forme, vu que tu fais un tireur dans la marine j'te conseillerai évidemment des relations amicales et pleines d'amour avec Michella et Raeliana rabbit Pour tes homologues bleus, je pense que tu as déjà une idée d'avec qui tu veux des relations, tu les connais bien je pense ! Kid et Sora sont d'autres tireurs chez les bleus avec qui tu pourrais RP, je pense !

Tu es donc validé en tant que Capitaine de la Marine avec 6150 Dorikis ! Félicitations ! Tu connais la coutume, ta Vivre Card sera bientôt générée, et lorsque ton ODP sera validé tu pourras t'en servir pour le combat ! Amuse-toi bien avec ton personnage !
Contenu sponsorisé
posté le
Léonard Hohenheim - Le répurgateur [FINI]
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sauter vers: