One Piece Anarchy
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Scène de ménage | Ruizu VS Glorim
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Ven 5 Fév - 22:09


Scène de Ménage


Octogonia | Année 1522





La lune, toi, tu profitais pleinement de cette liberté que nulle ne pourrait t'arracher, que nulle ne pourrait te voler, toi seule possédait une liberté telle que les plus libre te l'enviait, pourtant, tu as de tout temps, de toute époque, était soumise à un cycle éternel, un cycle auquel je ne comptais pas goûter... enfermer dans ma cellule, je luttais chaque seconde de chaque jour dans l'espoir d'un jour, pouvoir te revoir... toi qui dominait les flots et les îles de tout ton éclat. Les yeux rivés vers le plafond de ma cellule, ignorant mon comparse révolutionnaire, je ne parvenais pas à te voir ou savoir la forme que tu avais cette nuit. Je m'endormais ainsi, imaginant naïvement que dehors, hors de ces murs, hors de cette tour immergée, un ciel étoilé resplendissait sous ton regard nacré, épargné de tout voile nuageux. Telle une enfant, après les abominations de ce jour et mes pensées démoniaques, je sentais mes paupières se clore sur mes pupilles, me plongeant dans une obscurité alors que les hurlements d'agonies s'estompaient peu à peu, ne me laissant qu'un silence total pendant que Morphée m'emmenait lentement...

Scène de ménage | Ruizu VS Glorim PicsArt_02-03-07.34.02

— Aller, relève toi ! Regarde et écoute ! Entends les conséquences de tes actes !, pourquoi... pourquoi ces mots me hantent encore et encore, en boucle, jusque dans mes songes... pourquoi ne me laissent-ils pas tranquille ? Pourquoi me forcent-ils à voir ce que je ne voulais pas revoir ? A entendre ce que je ne voulais pas entendre ? Pourrais-je tout simplement abandonner ce fardeau qu'est le mien depuis ce jour fatidique ? Inconsciemment, instinctivement et contre ma volonté pourtant, j'ouvrais les yeux alors que je venais de ressentir un souffle frais sur mon visage, faisant virevolter ma sombre chevelure. Un souffle, du vent... comment était-ce possible ? Les yeux ouverts, je ne pensais pas me tromper pourtant, j'étais bel et bien hors de ces murs, hors d'Impel Down, au beau milieu d'une arène déserte, abandonnée de toute présence. Je..., la stupeur était totale, le choc en vint à me faire verser une larme, tout ici semblait si réel et pourtant, au-fond de moi, un élan de lucidité venait me susurrer l'inverse.

Un espoir, un songe... un simple rêve, disait Dame Lucidité, bêtement, je refusais de la croire, je marchais simplement, pas après pas, sur le sol dallé de l'arène. Levant les yeux au ciel, tu étais là, la lune, tu me regardais, tu veillais sur moi de toute ta hauteur, pleine et ronde, un rond si parfait, un blanc si pur, plus pur que moi certainement. Tu semblais pourtant me défausser de tout poids, de toute culpabilité alors que je souriais, je respirais l'air frais sans retenue, je profitais à outrance de ce rêve si utopique. Était-ce malsain de désirer tant que ça une liberté inaccessible ? Qui sait... je ne me posais guère cette question, je ne me posais plus aucune question en vérité, tout était si beau, j'avais peur de tâcher le tableau si j'y déposais mon empreinte...


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Glorim
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Glorim "Habibo" Benks
Le Magicien
posté le Jeu 18 Fév - 11:43

Scène de ménage
Feat. Ruizu, l'ex emcombrante
Ces derniers temps, tout me ramenait de près ou de loin à mon passé. Pendant de longues années, même si je ne l'avouerais jamais, le fait d'être parti sur un coup de tête et d'avoir abandonné mes enfants avait conditionné la plupart de mes choix. En devenant confiseur, n'avais-je pas cherché inconsciemment l'amour de mes enfants à travers tous ceux que je rencontrais ? Toutes ces quinze dernières années n'étaient-elles pas mon chemin de rédemption ? Ce n'était pas fini évidemment, puisque la situation n'avait pas réellement encore changé. J'avais bien retrouvé un cousin sur cette île, et j'avais un peu renoué avec la famille de ma mère. Mais depuis cette journée, autre chose me travaillait, énormément. Ces avis de recherches qui étaient affichés directement dans le bar m'avaient donné une idée mais surtout, j'y avais retrouvé des visages ou des noms que je connaissais. Elizabeth. Ma fille. Un nom que je n'avais pas entendu depuis vraiment longtemps. Trop longtemps. D'ailleurs, une chose m'avait interpellé en observant son avis de recherche. La prime évidemment. Mais pas seulement. Elle semblait bien trop vieille pour être réellement ma fille. Que s'était il passé dans sa vie pour qu'elle ressemble à une femme qui avait plus de trente ans ? Il faudrait que je fasse des recherches afin de tout comprendre. Mais c'était surtout une autre brune qui avait attiré mon regard.

Ruizu, évidemment. Tant de souvenirs étaient remontés depuis que j'avais revu son visage. Elle n'avait pas changé, comme si son fruit de la neige l'avait aidé à conserver sa jeunesse. Peut-être que le Gasu Gasu me permettrait la même chose, qui sait ? Une chose était sûre, j'aimerais bien la revoir un jour. En attendant, je me couchais en pensant à la vie que j'aurais pu avoir si j'avais fait d'autres choix. Je m'endormais profondément, un large sourire aux lèvres.

Lorsque j'ouvrais les yeux, je n'étais plus dans ma chambre, ça c'était une certitude. Debout, dans un couloir de pierre, un homme en armure de la tête aux pieds me poussait pour que je me dirige vers la lumière qu'on pouvait apercevoir au loin. Je ne comprenais rien à ce qu'il se passait, j'entendis juste une voix qui me disais "Bats toi et gagne comme un puissant ou lâche l'affaire et meurt comme un faible." Ces paroles étaient violentes et surtout, elles ne me disaient rien qui vaille.  Je réfléchissais rapidement, tandis que des dizaines de questions assaillaient mon esprit. On m'avait parlé d'un combat, mais au dernière nouvelles, je me trouvais dans mon lit. Est-ce que je rêvais ? Cela avait l'air si réel pourtant. Et si je devais combattre, avais-je pris toutes mes fioles de gaz ? Je tapotais des deux mains le costume que je portais, cherchant à trouver des choses dans le maximum de poches, et je sentais qu'effectivement, j'avais six fioles avec moi, 3 de chaque côté de ma poitrine. J'avais également mes cigarettes et le paquet de cartes métalliques que j'utilisais pour mes tours de magie. Je pouvais également trouver mon briquet personnalisé et surtout, le nouvel objet auquel j'avais réfléchi depuis quelques temps mais que je n'avais pas encore fait fabriquer. Comment était-ce possible qu'il se retrouve dans ma poche ? Sûrement une fonctionnalité du rêve qui m'avait permis de matérialiser certaines choses ici. Je pouvais donc affronter mon adversaire désigné.

Avec un peu d'appréhension, j'entrais dans ce qui se révélait clairement comme une arène. Cela me rappelait Octogonia et ce tournoi où ma dignité, ainsi que ma hanche avaient été mises à rude épreuve. Mais cela m'avait formé, en réalité, et même si j'éprouvais encore beaucoup de rancœur à l'égard de cette enfoirée de Siam, j'étais devenu un autre homme grâce à ce coup de poing sismique. Et puis, persuadé d'être dans un rêve, la pression était plus faible. D'autant plus qu'il semblerait que l'arène soit déserte.  Je regardais tout autour de moi pour trouver mon adversaire, et mon regard s'attardait sur ce qui semblait être des tribunes, mais celles-ci ne contenait aucun signe de vie. Tout était anormalement calme, ce qui ne présageait rien de bon. Et puis je les entendis. Ces redoutés pas, lents, mais qui résonnaient dans toute l'arène, annonçant l'arrivée tant redoutée. J'allumais une cigarette tandis que mon adversaire arrivait au loin. Un large sourire aux lèvres, je n'en croyais pas mes yeux.

Scène de ménage | Ruizu VS Glorim Hunter10

Décidément, le cerveau fait des choses vraiment étranges quelques fois. J'avais pensé à elle juste avant de dormir et la voilà qui venait s'incruster dans mes rêves. Comme si rien n'avait changé. Mais surtout, je n'avais rien contre elle, alors pourquoi devrais-je la combattre ? Bon c'était un rêve que je faisais, donc il y avait très peu de chances que l'un de nous ne s'en rappelle, ni même qu'elle ait conscience d'être dans ce rêve. Et puis, je me rappelais. Je me souvins de notre "rupture" qui au final n'en avait pas été une. Ça faisait bien longtemps, c'est vrai, mais je n'avais toujours aucune excuse pour ce que j'avais fait. L'abandonner avec deux enfants en bas âge et disparaître, je me rendais compte aujourd'hui que ce n'était peut-être pas très cool. Mais que pouvais-je faire pour me rattraper ? Je ne pouvais pas revenir dans le passé, je n'avais pas ce pouvoir. Je pensais à tout cela, perdant de vue la raison de ces retrouvailles, un combat. Et la connaissant, si elle n'avait pas changé, elle devait avoir la haine contre moi et elle foncerait pour m'attaquer. Je t'irais une grande taffe sur ma cigarette tout en l'observant. Je me rappelais encore d'une chose de cette époque et qui n'avait changé que récemment, un détail qui pourrait peut-être faire la différence. Lorsqu'on s'était connu, j'avais mangé le Pero Pero no mi, le Paramecia du bonbon mais récemment, mon pouvoir avait été changé. Désormais, avec mon Logia, j'étais comme elle. Oui, je savais qu'elle possédait le Yuki, le fruit de la neige. À l'époque, je ne pouvais absolument rien contre elle, mais beaucoup de choses avaient changé depuis.

– Peroperopero ! Comment vas-tu Ruizu ? Ça fait une éternité ! Tu deviens quoi ? Bon, je sais que tu m'en veux sûrement pour ce qu'il s'est passé y'a quinze ans, mais c'est du passé hein ?

J'étais dans mon rêve, donc ce n'était pas la vie réelle. Je pouvais donc me permettre de la mettre en rogne pour qu'elle m'attaque impulsivement, comme souvent avec elle. Du moins, c'était le souvenir que j'en avais. Mais c'était il y a très longtemps. Pour rajouter une dose de provocation, j'avais pris cinq cartes en métal que je lançais dans sa direction en sachant pertinemment qu'elles ne toucheraient pas son véritable corps. En attendant, j'activais mon Intuition tout en la gardant à l'œil. J'étais prêt pour ce combat dans mes rêves.


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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Ven 5 Mar - 13:19


Scène de Ménage


Octogonia | Année 1522






Faire tâche sur le tableau, c'était là, ma crainte. Tu le savais bien, Lune, c'était bien la première fois que je me sentais en paix avec moi-même depuis bien des jours, bien des semaines. J'ai commis tant d'actes immoraux, tant d'atrocités. Perpétrer un attentat envers un homme que je ne connaissais guère plus que de nom, ainsi que son épouse, qui finalement n'a commise que l'erreur de l'aimer. J'ai poussé dans les limbes mortuaires, femmes et enfants, mourants et bien portants, pour n'avoir qu'un seul homme. Si seulement mes forfaits se contentaient de cela, il n'en était rien. A toi, je ne pourrais rien te cacher, rien nier, tu savais absolument toute la vérité. Ivre de colère, j'ai commis l'irréparable à de nombreuses reprises sous l'égide du pavillon noir. J'ai commis l'acte d'abandon, à maintes reprises, envers ma progéniture, tout juste née, ou non. Ivre de rancoeur, j'ai maudite la terre entière, j'ai opprimé les innocents, je les ai accusés d'ignorance, d'inactivité, mais, comment pourraient-ils se battre pour quelques choses qu'ils ignorent ? Lune, dis moi...

Dis le moi..., comment pourrais-je seulement regarder mes enfants en face ? Comment pourrais-je leur dire que je n'ai jamais eu que pour seule motivation, mon amour à leur égard ? Mon rêve de justice totale ? Mon idéal d'un monde où les forts ne se contentent pas de dissimuler aux plus faibles ? Me croiraient-ils seulement, quand ils sauront que pour y parvenir, je n'ai guère hésiter à sacrifier ma propre humanité. Humaine ou Monstre, je n'en savais rien. Tiraillée entre ma conscience et mon idéal, il serait bien trop naïf de croire que je parviendrai à n'éprouver aucun remord. Pour cela, il aurait fallu que je ne sois plus humaine. Pourtant, j'éprouvais cette douleur jour et nuit, ces remords, ces regrets, cette culpabilité. Je ne parvenais pas à oublier, à tourner la page. Alors, à bout de force, en paix avec moi-même pour la première fois, je m'étais allongée et, je plongeais tristement mon regard dans le tien, Lune. Consciente, oui, pleinement consciente, qu'au moment même où je rouvrirai les yeux sur ma cellule, la paix abandonnera mon âme et, à cet instant-là, la lutte pour survivre reprendra. Dis moi Lune...

Combien de temps... j'arriverai à tenir ?, je patientais, je patienterais, ta réponse saura peut-être parvenir à mes oreilles un jour, mais, ce n'était pas aujourd'hui. Pour toute réponse, je n'eus qu'un bruit qui venait briser ce silence nocturne. Il m'étais difficile de définir ce qui venait à déclencher un tel vacarme, probablement une ouverture de grille, après tout, si je ne me trompais guère, tout autour de moi se trouvait une arène. Intriguée et toute aussi curieuse, peut-être un peu craintive d'un danger imminent, je m'étais redressée. D'abord assise, le regard vers l'origine de ce bruit, je me dressais sur mes pieds à l'instant même où je pu apercevoir une silhouette bien plus grande que moi. Elle faisait sans aucun doute, le double de ma petite taille. De la folie, ou de la stupidité, que sais-je, il n'y avait qu'un pas entre les deux. Appelle ça comme tu le désire Lune, mais, je m'approchais prudemment de cette ombre imposante et, celle-ci se dessinait petit à petit. Marquant alors, au même rythme, une grimace sur mon faciès, les traits paisibles qui l'avait précédemment habités, laissèrent place à une haine impulsive, une expression de dégoût, de rancœur tenace, après tout, que pouvais-je exprimer d'autre face à... lui.


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Oser, il l'avait fait. Glorim, lui en qui j'avais placé tant de confiance, lui que j'avais su aimer comme seule une femme peut vous aimer. Lune, explique moi pourquoi, pourquoi ce lâche se retrouvait en-face même de moi. Pourquoi venait-il troubler ma paix éphémère ? Là encore, tu ne répondais pas alors que lui, il tentait vainement de réclamer un oubli du passé, un oubli de son abandon, un oubli de sa fuite, mais toi, tu ne répondais pas, silencieuse, encore et toujours, silencieuse... Pourtant, je bouillonnais, mes tripes réclamaient vengeance, ma tête exigeait réparation... mon coeur pourtant, lui... il demandait pardon. Pardon d'en arriver là ? Pardon de m'avoir fais tant souffrir ?

Glorim... Mon amour, disais-je, tête baissée, les poings serrés alors que je m'approchais de lui. Sa taille aussi élancé qu'auparavant n'avait en rien changé, je paraissais toujours aussi insignifiante à ses côtés, je paraissais... protégée. Invulnérable, comme si, à ses côtés, rien ne m'atteindrais, pourtant, cette protection un jour, s'en ait allé, me laissant seule. Je venais me blottir contre lui, une dernière fois, une énième fois. Ressentir cette sensation d'invulnérabilité alors que mes mains venaient l'enlacer dans le dos. Pardonne moi... Je t'aime, ce n'était que la stricte vérité, pourtant, je le haïssais tout autant et, je ne pouvais oublier son départ. Dans son dos, alors que je réduisais lentement la pression de ce funèbre enlacement, mon bras droit se déformait prestement, prenant l'aspect d'un canon aussi large et long que mon avant-bras et dans un instant décisif, alors même que mon regard était plongé dans le sien...

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Le canon faisait feu, une balle toute faite de neige venait à en être propulsée et, à bout portant, il semblait tout prédit que mon cher amour, ne finirait pas ce rêve à mes côtés. Une maigre consolation par-rapport à ce que j'avais dû endurer par sa faute, mais au-final, ce n'est qu'une petite revanche. L'explosion retentirait dès lors que la balle toucherait sa cible, il ne faudrait alors que quelques secondes et, c'est exactement ce qui vint à se passer. La déflagration soulevait un nuage de poussière qui couvrait une grande partie de l'arène, le bruit assourdissant avait brisé le calme des lieux et, lorsque ce silence fut de retour, il exprimait un quelque chose de... morbide, glauque. Tu sais Lune, mettre fin à cette rencontre avec Glorim m'étais tout aussi douloureux que lorsqu'il m'avait abandonné, mais c'est justement pour cette même raison qu'il me fallait le faire...

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Glorim
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Glorim "Habibo" Benks
Le Magicien
posté le Dim 14 Mar - 12:46

Scène de ménage
Feat. Ruizu, l'ex emcombrante
Cette femme. J'avais beau avoir mis le plus de distance entre elle et moi, tout me ramenait à elle en ce moment. Pourquoi ? Était-ce le destin, qui, s'ennuyait fermement, avait décidé de mettre une grosse pointe d'humour dans ma vie ? J'étais jeune et immature quand nous nous étions rencontré, et je n'avais pas assumé ce qu'il nous arrivait, c'est totalement vrai. L'avais-je bien vécu durant toutes ces années ? Non, évidemment. Mais ça me traversait l'esprit quelques minutes ou au plus, quelques heures par an, et ça disparaissait aussi vite que c'était apparu, normalement. Là, ça me semblait plus tenace, j'en étais même à la matérialiser dans mes rêves. Persuadé d'être justement dans l'un de mes rêves, je l'avais provoqué, taquiné, comme je le faisais à l'époque. Il semblerait que j'avais fait mouche, puisque son visage se transforma immédiatement pour me dévoiler toute la haine et la rancœur qu'elle avait envers moi.

Elle ne semblait même pas avoir fait attention aux cartes métalliques qui l'avaient traversé, tant elle semblait obnubilé par moi. Elle avançait vers moi, tête baissée, comme si elle voulait encore se rapetisser, elle qui était déjà bien plus petite que moi. Comme si elle voulait se faire pardonner quelque chose. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait. Je m'attendais à vraiment me faire attaquer ou au moins me faire insulter pour tout ce que je lui avais fait subir. Au lieu de ça, elle vint me serrer très fort, me comprimant presque avec ses bras, telle une étreinte désirée depuis des années. Je m'attendais à tout, sauf à ce qu'il se passait. Et encore moins à la phrase qu'elle prononça.

Glorim... Mon amour…

L'étreinte était encore plus forte, comme si rien ne s'était passé depuis que j'étais parti, comme si les quasi vingt dernières années n'avaient pas existé. J'en restais pétrifié, je ne savais pas comment réagir. Bouche ouverte, le regard vide et les bras ballants, je ne comprenais plus rien et mon corps ne savait pas quoi faire. Elle enchaîna.

Pardonne moi... Je t'aime…

Elle me regardait droit dans les yeux en me disant ça, et j'en fis de même, profitant de cette bulle hors du temps. Les sentiments remontaient à la surface et beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête, tournant majoritairement sur ce qu'aurait été ma vie si je n'étais pas parti comme un lâche. Et puis, il se passa une chose totalement imprévisible, quelque chose qui aurait pu et dû me tuer.

Une détonation se fit entendre dans mon dos tandis que mon corps, dans un réflexe que je ne contrôlais même pas, devint totalement intangible. C'est sûrement ce qui me sauva la vie. La boule de neige traversa mon corps sans problème et explosa à quelques centimètres de notre position. Reprenant totalement mes esprits, je coupais rapidement l'oxygène autour de cette déflagration, afin de ne pas me faire toucher. Devenant totalement gazeux et donc intouchable sans Haki, je me débarassais de l'étreinte de cette sorciere et je tentais de mettre de la distance entre nous deux. Avec un peu de chance, elle était sous le choc de la découverte de mon pouvoir.

—Peroperopero ! T'es toujours aussi dangereuse Ruizu ! Tu détruis tout ce que tu touches. Je sais que tu m'en veux pour toutes ces années, et c'est normal, mais tu voulais vraiment user de tes charmes pour me buter ? J'ai moi aussi bien changé, et même si j'ai été un enfoiré, t'aurais pu au moins poser des questions avant de me tirer dessus. Mais si tu insistes pour me faire la peau, je ne resterais pas sans rien faire.

Tout en parlant, je la gardais à l'œil. Je reculais sans faire attention à la direction, gardant juste en tête que je devais garder de la distance avec elle. Mais il était hors de question qu'elle m'attaque sans que je ne fasse quoi que ce soit. En fouillant dans ma poche intérieure, je trouvais une fiole contenant un gaz rose à l'intérieur. Un large sourire s'affichait sur mon visage tandis que j'ouvrais cette fiole et mélangeais le gaz avec mon propre gaz. Mon corps entier prenait une couleur rosée. Je générais une quantité importante de gaz entre mes mains, pour qu'il forme une boule de grande taille. Lorsqu' elle atteint environ un mètre de diamètre, je la lançais en direction de Ruizu. Je ne pouvais pas la contrôler, mais ce n'était en soit qu'une distraction. La véritable attaque était bien plus élémentaire. De mes pieds, pendant la création de la boule, sortait également du gaz, en petite quantité pour ne pas être détecté rapidement. Au moment où je lançais la boule de gaz, je contrôlais tout ce qui était sorti de mes pieds pour que cela forme un genre de mur de gaz sur les côtés mais également derrière elle. Elle ne devait plus avoir d'échappatoire possible. Ce gaz n'était pas mortel, mais il provoquerait une hilarité incontrôlable chez la révolutionnaire si elle entrait en contact avec. Après avoir lancé la boule, je sortais mon nouveau joujou, le catalyseur et je l'activais grâce à mon pouvoir. Si elle s'approchait un peu trop près, elle aurait droit à mon épée enflammée. Elle n'aurait jamais dû m'attaquer par derrière.


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Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
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posté le Sam 3 Avr - 22:57


Scène de Ménage


Octogonia | Année 1522





Petite Lune, pourquoi ne dégnais-tu pas me répondre ? Pourquoi même dans un rêve, simple, je ne parvenais pas à le tuer ? Pourquoi avait-il pu réchapper à cet assaut ? Pourquoi..., murmurais-je alors que je reculais de quelques pas. Je ne pouvais pas me targuer de comprendre, je ne pouvais pas me targuer de rester droite dans l'instant qui suivait. Loin de là. Venir à bout de cet homme, j'y avais jamais pensé auparavant. Par le passé, je n'avais pas pour intention de le tuer. Alors, pourquoi, aujourd'hui qu'il était devant moi, je voulais plus que tout, mettre fin à ses jours ? Petite Lune, que devenais-je ? Comment Petite Lune..., murmurais-je alors une fois de plus. Comment pouvait-il affirmer ce qu'il disait ? Pourtant, avait-il réellement tort ? Je refusais d'y songer, je refusais d'accepter ses paroles, ces stupides foutaises.

Tu n'as pas changé !, il ne changerait jamais, pas lui. Je n'avais que faire de ce qu'il était devenu, de ce qu'il aurait voulu. Pourquoi l'avais-tu fais venir, pourquoi Petite Lune ? Il était bien trop tard pour qu'il revienne ainsi, il était bien trop tard pour que j'accepte de le revoir. Alors, qu'il s'en aille ! C'est tout ce que je voulais alors que mes yeux s'humidifiaient petit à petit, la neige se mettait à recouvrir doucement le sol de l'arène alors que je pouvais observer sa sphère gazeuse s'avancer vers moi. Comme si toi, tu pouvais changer..., renfrognait, mon visage exprimait un réel désaccord avec ses propos. Lui, changer, c'était là aussi, une chose inutile désormais. Qu'il ait changé ou non, le mal avait été fait ! Dans ce cas, Petite Lune, explique moi la raison de ces larmes salées qui venaient doucement arroser mes joues, celles que je pensais avoir enfouies depuis bien longtemps. Tu m'as abandonnée Glorim..., des paroles que j'avais prononcé alors que j'érigais tout autour de moi, un dôme protecteur, vêtu tout de blanc, immaculé. Dissimulée, à l'abri de ses regards, mes prunelles irriguaient sans demi-mesure, la peau de mon visage. J'avais beau m'en mordre la lèvre inférieure, je ne parvenais pas à étouffer l'entièreté de mes sanglots.

J'étais seule... PENDANT TOUTES CES ANNEES !, SEULE PETITE LUNE ! Seule quand mes soeurs sont mortes, seule quand j'ai dû faire face au Gouvernement Mondial, seule quand j'ai dû affronter Jefferson, lui, il n'était pas là, lui... il se cachait, parti sans une seule explication. Tu te foutais de moi Petite Lune ! A quoi jouait-tu en le plaçant jusque dans mes songes ?! Regarde moi, étais-ce là, le résultat que tu avais prédit ? Je refusais de céder, je refusais de lui accorder mon pardon, je le refuserais éternellement ! Cette prise de position était ma détermination, ma motivation à en finir réellement avec lui ! Il se jouait de moi, lui qui estimait que j'avais tout détruit, que j'étais toujours aussi dangereuse, lui, que pouvait-il savoir de moi ? Prétendre me connaître ne lui était pas permit, je n'étais en rien celle que j'étais quand il partageait mon quotidien ! Il le constaterait bien vite. Lui, le gaz inaccessible. Je n'étais pas dupe. Tremblante, larmoyante, je faisais surgir des canons sur le dôme. Je ne comptais absolument pas viser et sans plus de cérémonie, je faisais feu de toute part, projetant des balles de neiges, enduite de ce fluide. Je pouvais entendre ce raffut alors même que j'étais à mes yeux, protégée.

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