▬ Ouh. *souffle* C’est chaud. Très chaud. Ouh. *souffle*
▬ Mmh. Mmh. Et vous savez pourquoi il veut vous voir ?
▬ Tenez votre thé, -dono. *souffle* C’est très chaud. Très très chaud. Ouh. Ouh. C’est très chaud. *se brûle* Ouh. Ouh.
Qu’il paraissait si bas. Par rapport à la terre battue. Par rapport à l’épaisseur gorgée d’eau. Le ciel et ses filaments. Voûte cyan aux mille et une particularités. Ses nuages opaques. Gris. Moribonds. Qui n’attendaient sans doute que de pouvoir la cracher. Faire gicler ce qu’ils avaient engorgés. La pluie comme le vent. Le vent comme l’orage et sa tempête. Furia du ciel. Furia de la mer. Furia de Grand Line tout entière. Comme elle l’avait si bien peinte, mainte et mainte fois. À quelle point était-elle indomptable, rupestre. Farouche océan sur lequel glissait-il maintenant. Monstre de bois, de marbre gorgé de chairs. Monstre de guerre. Galion en surplace depuis quelques temps maintenant. Des minutes. Une heure, peut-être. Un peu plus sans doute. À reluquer le feu qui grimpait au-dessus. De l’Est à l’Ouest. De l’aube à l’avant-nuit.
L’ancre plantée. La ferme intention d’y séjourner. Ainsi, patienter. Attendre qu’il ne daigne pointer le bout de son mât, l’hôte de choix. Poindre de l’horizon. Tirer au clair la situation pour un trop plein d’hommes et de femmes qui ne comprenaient pas. Qui ne pouvaient essayer de comprendre. Soldats en quête de réponses. De quelque chose de plus à se mettre sous la dent. Pour assimiler. « Que pouvait-il bien vouloir ? » ; « Pourquoi nous déplacer ? ». Tandis qu’ils chahutaient. Braillaient quelques échos, par-ci, par-là. Sans démêler le vrai du faux. Sans doute la raison de la prise de décision de leur régent. Celle d’y aller. Accéder à la demande d’un autre, qui dépêchait une légion de feu avec une autre légion de la sorte, pour venir à sa rencontre. Véritable forces de frappe qui n’étaient plus, feue celle d’avant. Qui en englobait bien plus. Qui représenterait bien plus.
Alors sans comprendre. Incapable de jauger l’intérêt. Son importance. Sa gravité. Commencer à imager la suite. Assembler ce qu’ils prenaient pour des indices. Alors qu’il ne s’agissait sans doute que d’un caprice. Qui se maria avec un naïf égo mal placé. Rien de plus qu’un enchainement de décisions impromptus des deux concernés. Rien qui ne pourrait être professionnel. Uniquement de par ce qu’ils ressentaient. De par ce qu’ils représentaient, l’un et l’autre. L’un pour l’autre. Alors considérer la décision. La prendre. La respecter. Gonfler le poitrail. Galber le tronc. Et patienter autant qu’il fallait. Autant qu’ils le pouvaient encore, toutes ses fourmis s’agitant dans une ruche trop grande. Qui était enfin à son plein potentiel, cela dit. Qui avait changé de dimension. D’aspect. D’importance.
Alors tandis qu’ils s’attelaient tous à continuer ce pourquoi ils étaient là. Ce qu’ils savaient faire ; Ce qu’ils pouvaient faire, chacun. Se tenait à l’écart quelques silhouettes. Pièce embuée par une infusion trop ambiante. Ces quelques gémissements, d’un officier encore trop maladroit. La moue et le tapotement de doigt d’un autre, encore trop suspicieux. La hâte et les claquements de semelles ci-contre le parquet du dernier, encore bien trop inquiet. Alors ce melting-pot qui s’était figé. S’étaient-ils tous tournés alors qu’il grondait dans ce couloir. Celui qui les dévalait à pleine vitesse, ces marches de bois. Sa main pressant d’un coup sec la poignée métallique.
▬ Il est là.
▬ Mmh. Il en a mis du temps, hein. La dernière fois que nous étions ensembles, c’était après cet évènement.
▬ Oui. Le Navire du Vice-Amiral Marciano approche. Il y en a d’autres avec lui.
Leurs trombines à tous qui se déformèrent d’étonnements. Comme s’ils ne pouvaient pas le croire. Ou plutôt qu’ils ne voulaient pas le croire. Car ils n’étaient pas désireux de l’accepter. Qu’il y avait quelque chose d’autre. Quelque chose de plus qu’un homme qui venait rendre une visite de courtoisie à un autre. Qu’un homme qui vouait rivalité à un autre. Sans doute une part de ces deux aspects, peut-être. Mais bien autre chose. L’avaient-ils tous sentis, à l’attitude de leur hiérarchie directe. À la réaction de la seule silhouette qui ne s’était pas affolée. Qui n’avait pas sorti une seule autre réaction. Hormis celle de pousser son siège d’un bureau très exiguë pour sa carcasse. Pour sa poigne. Qui gicla de sa position, sans qu’aucun ne puisse voir quoi que ce soit, hormis le répéter en boucle…
▬ Hé. Vice-Amiral-dono ? Attendez !
▬ Vice-Amiral-dono, où allez-vous ? Vous oubliez votre Den Den Mushi. Comment allez-vous communiquer avec Marciano-sama ? Hé !
▬ NDT : (正義 Seigi) qui signifie « Justice » sur la cape.
Quelques pas. Ces légères sonorités qui s’y échappaient. Craquer le bois du planché. Outrepasser sa position. À l’informateur qui s’était présenté. Qui ne semblait pas comprendre lui non-plus. La hâte de son supérieur. L’entrain qu’il semblait déceler. Le mutisme, également. Et s’en souvenir, après tout. « Avait-il déjà été communiquant, une fois seulement ? » Question qu’il s’était posé alors même qu’il essayait de s’en rappeler. De brides d’évènements. Par-ci, par-là. Pendant ces mois. Ces années. Sans pour autant y trouver réponse. Ou plutôt comprendre. Qu’en effet, il n’avait jamais été dans sa nature d’extrapoler. Bête d’instinct. Sans doute de sensation. Qui ne l’avaient, pour le moment, jamais trompé. Qui se contentait d’agir. Plonger. Nager à travers tout ce qu’il trouvait. Fendre. Fendre encore et encore jusqu’à y arriver. Et Aider comme savait-il si bien le faire.
C’était ce qu’il avait pensé, à cet instant. C’était ce qu’ils pensaient tous, avec ces mots. Quand bien même auparavant, avaient-ils eux des sceptiques. De ceux qui trouvaient ce gradé au physique étrange un peu trop excentrique. Avaient-ils tous finis par comprendre sa valeur. Ce qu’il défendait. Ce qu’ils voulaient défendre à tout prix. Qu’importe si pour cela, il devait y laisser sa chair. Y perdre sa charpie. Se faire lacérer dans une tornade. La laisser brûler sous l’orage. Continuerait-il à avancer, coûte que coûte. Alors, ceux qui l’avaient compris, ce principe, le laissaient faire. Se laissaient porter par ce qu’il pouvait bien véhiculer. Se disant que car au moins, malgré ses frasques toutes plus étranges, arrivait-il toujours à se dépêtre de situation.
La silhouette qui grimpait ces mêmes marches de bois, jusqu’à y arriver. Arracher cette porte comme à sa grande habitude. À sa grande manie. La vue directe alors, ci-contre la balustrade, de ce pourquoi il était venu. Risette qui s’était nichée sur ses lèvres…
▬ Déployez les voiles.
▬ Hein ? Mais, Vice-Amiral-dono, il ne serait pas préféra…
▬ Faites remonter l’encre. C’est une question de vie ou de mort…
▬ Quoi ?!! Qu’il.. Qu’il y a-t-il de si important, Vice-Amiral-dono ?! Vous… Vous nous faites peur…
▬ Je prendrais la barre. Je nous emmènerais.
▬ ÇA C’EST HORS DE QUESTION !!
▬ Quelques instants plus tard…
Considérer ses vagues qui tapaient si fort, ci-contre la carène. Qui semblaient vouloir nous ralentir au mieux. Nous intimer de faire demi-tour. Comme ce ciel de mort. Cette étrange atmosphère. Quelque chose que nous ne connaissions pas encore. Quelque chose de bien plus grand que ce que nous pouvions considérer. Bien au-delà qu’une simple entrevue. Qu’un simple concours d’égo. Que de simples piailleries. Mais pourtant, s’étaient-ils attelés à respecter ce qui avait été demandé. Relâcher les voiles qui finirent par considérer le vent. S’y prêter. Se laisser porter. Soulever l’ancre que l’étendue salée recracha. Qui redonnait au rafiot sa liberté de mouvement. Qui s’était tout simplement mis à conduire le convoi du mieux qu’il pouvait. Du mieux qu’ils savaient les faire, ses soldats. Alors même qu’ils n’avaient qu’une vague idée de là où ils devaient se rendre.
Qu’ils n’avaient pas l’ombre d’un indice. Uniquement ces voix qui s’échangeaient quelques mots par-dessus l’épaule depuis bien trop longtemps, maintenant. Par-dessus leurs balustrades respectives. Qui s’égosillaient à le faire. Entre ces deux convois. Entre ces deux silhouettes qui surplombaient bien de quelques mètres tous ceux présents. Tous ceux qui s’évertuaient à ne pas encastrer ses deux bâtiments l’un dans l’autre à cause de ceux qui leur servaient d’autorités assumées. De ceux qui n’arrivaient même pas à se discipliner eux-mêmes, pourtant
▬ RAHAHAHAHAHAHA ! ON VA VOUS ESCORTER, JOEY-SAN ! D’AILLEURS, T’AS REPRIS DES COULEURS DEPUIS LA DERNIERE FOIS, QUAND JE T’AI SAUVÉ ! JE SUIS CONTENT POUR TOI JOEY-SAN !
▬ Vraiment… Vice-Amiral-dono… Vous avez un Den Den Mushi… Ça ne sert à rien de crier de la sorte…
▬ Plus vite les gars ! *chuchote* On ne doit pas prendre du retard sinon… On est morts…
▬ MAIS COMMENT ÇA, ON EST MORTS ??!!
▬ Vraiment les gars… Ça ne sert à rien de crier de la sorte… Ils vont nous entendre et ils vont paniquer aussi. *chuchote*
▬ MAIS C’EST VOUS QUI DITES ÇA ??!!
Tendre l’oreille pour écouter sa réponse. À l’autre épiphénomène, quelques mètres plus loin. Sans doute aurait-il été plus simple d’avoir une conversation par Den Den Mushi, comme il le réclamait. Sans doute même aurait-il été plus simple que l’un des deux se rende sur le pont de l’autre. Pourtant, fierté mal placée qui empêchait tout mouvement. Quoi condamnait toute communication descente. Saine. Hormis alors en situation précaire. De crise. Comme cette fois-là. Alors tous ses soldats, ceux des deux bâtisses, condamnés à devoir reluquer ses deux silhouettes se chamailler inlassablement jusqu’à une destination qu’ils ne connaissaient même pas. Continuer à mener ce qui semblait être une course contre la montre alors même qu’il n’y avait pas de sentier battue en mer. Qu’il n’y avait ni route, ni sens de la route.
Alors qu’aucun d’eux n’arrivait à comprendre. Qu’ils se questionnaient d’autant plus. Que l’impatience grandissait d’autant plus, une toute autre silhouette qui gicla de la calle à son tour. Familière à tous ceux de ce bâtiment. Officier qui était présent quelques minutes plus tôt, dans cette cabine. Trop inquiet pour rester en place. Trop curieux des mouvements du rafiot. Avaient-ils vu en lui comme un éclat. Celui qui pouvait enfin élucider cette affaire. Comprendre ce qu’il se passait, à mesure même qu’il se rapprochait de la position de son régent. Incliné, sa voix grondant vers une échine qu’il ne connaissait que trop bien.
▬ Hmm Hmm. Vice-Amiral-dono. Les navires ont commencé à bouger. Je suppose que vous savez où nous allons. Mmmh, très bien. S’agit-il d’une mission périlleuse ou quelque chose du genre ? J’aimerais mettre les soldats au courant. Pouvez-vous me dire où nous allons avec une telle escorte ?
▬ Ah oui, c’est vrai. Où nous allons, hein. Eh bien…
Sa mine qui s’était décomposée d’effroi. Ne pouvait-il s’y attendre, malgré sa préparation au pire. Comment aurait-il bien pu deviner, après tout ?
▬ Je ne sais pas du tout !
▬ QUOOOOOOOI ??????????!!!!!!!!!!!!!
▬ MAIS VICE-AMIRAL-DONO ?!! ALORS POURQUOI VOUS AVEZ FAIT BOUGER LE BATEAU ?!!
▬ Ah ça... *se gratte la tête* C’est très simple en fait… Je voulais être premier, devant Joey-san. Rahahahahaha !
▬ QUOOOOOOOOOI ??????!!!!!!!!!!!!!
▬ Teppei Kiyoshi, Vice-Amiral de la Marine.
L’assemblée qui s’était tue alors même qu’ils avaient reçus cette réponse de dos. N’ayant même pas fais l’effort de pivoter la tête. Le pied toujours sur cette rambarde, à lorgner l’horizon. Reluquer la non-destination alors même qu’ils n’en revenaient pas, tous autant qu’ils étaient. Dans quoi nous étions nous embarqués, en fin de compte ?
Seul le bruit des pages tournées venait à percer l'air sirupeux qui se répandait en écho sur les murs de ta cabine. Ton œil délicat délimitait chaque mots des nombreux conseils en stratégies prodigués par les ouvrages que tu dévorais depuis quelques temps. Ta mémoire quasi parfaite te permettait de facilement t'imaginer les manœuvres et de les retenir jusqu'aux moindres détails. Une lubie qui t'avait prise depuis que tu avais approché la mort par deux fois un mois auparavant.
Une faucheuse qui n'avait pas su t'emporter avec elle mais qui t'avait laissé la marque de son infamie. Une cicatrice que tu avais su minimiser au mieux sur ton corps, la rendant imperceptible au premier regard.
Domiciliée sur le navire mère de la flotte du Vice-Amiral Marciano, c'était naturellement que suite à la trahison de celui dont on ne nommait même plus, tu avais décidé de suivre les pas du titan musclé. Un homme qui avec les autres héros de l'évènement avec su garder la tête haute et briller sous les cieux pour démontrer sa superbe.
C'était ce genre de personne qui t'avait fait vouloir rejoindre la marine. Non pas pour leurs actes mais pour la renommée qu'ils façonnaient à la force de leurs bras. Pour être au sommet du monde, tu devais les imiter. Il n'y avait aucun raccourci vers la gloire, même si celle-ci t'était prédestinée.
Finalement, tu fus interrompue par le brouhaha général de l'extérieur. Pour peu et tu jurerais entendre une voix familière...
Interloquée, tu reposais alors l'ouvrage à sa place avant de sortir de ton uniforme vêtu sur le pont du New Lotus. Il ne te fallut pas longtemps avant de constater les visages paniqués et confus des marins du navire ne sachant pas s'ils devaient réagir ou ignorer les invectives du Vice-Amiral Teppei.
- Et c'est reparti...
Lachant un long soupir, tu avais déjà été témoin plusieurs fois de ce genre de démonstration de force en à peine un mois. Les deux Vice-Amiraux semblaient nourrir une rivalité presque fraternelle ce qui allait plutôt bien avec leurs apparences physiques assez similaires.
- Contre-Amiral qu'est-ce qu'on fait ?!
Tournant ton regard, tu te contentais de hausser les épaules avant d'afficher un air des plus sérieux.
- Ça m'a l'air évident. Accélérez. La flotte du New Lotus ne se fera pas dépasser par un autre Vice-Amiral, arriviste qui plus est.
A moins d'un contre ordre de Joey lui même, nul doute que vous alliez faire ravaler leurs fiertés à cette Justice League. Après tout, tu l'avais très bien compris le moment même où tu avais mis les pieds sur ce navire pour la première fois.
Le New Lotus n'acceptait que les vainqueurs.
Qu'importe le domaine, qu'importe les circonstances. Au fond, cela te permettait toi aussi d'exprimer ton orgueil et ta fierté, peut être tout aussi imposant si ce n'était plus que celui de ton Vice-Amiral.
T'appuyant contre un des murs du bâtiment, tu fixais l'horizon, incapable de savoir si le dieu de l'océan allait être clément avec vous aujourd'hui ou pas... Dans tout les cas, peu de chose pouvait être pire le phénomène vécu à Piston Island...
Épuisé, à la limite de l'effondrement, il se tenait sur le pont de son bateau, la main solidement posée sur l'une des rembardes, soupirant longuement et tâtant alors cette longue cicatrice qui faisait maintenant partie de lui pour une durée éternelle. Cette cicatrice lui faisait encore mal, bien trop mal pour avoir comme origine un enfant d'une quinzaine d'années, l'ayant surpris dans l'exercice de ses fonctions. Ce fut bref, mais intense, si bien qu'il n'avait pas eu le temps de bien voir son visage et qu'il ne reconnaitrait sûrement pas s'ils avaient à croiser le fer une nouvelle fois. Cependant, une douleur bien plus importante était présente. Elle ne se voyait pas, pas à l'œil nu et même les meilleurs médecins dont il pouvait disposait ne saurait le soigner. Encore une fois, il y avait eu beaucoup trop de pertes, des deux côtés et ce qui le faisait souffrir est qu'il avait participé à l'annihilation des simples soldats ennemis. Eux aussi avaient des rêves, certains avaient sûrement une famille qu'ils voulaient faire vivre dans le luxe, étant trop pauvres pour s'offrir un simple bout de pain. Il avait appris à ne plus pleurer depuis qu'il était enfant, mais parfois il se sentait comme une terrible personne, les muscles de son visage bougeaient à peine pour exprimer l'immense tristesse qu'il ressentait au plus profond de lui.
▬ Les combats ne finiront donc jamais.
Il contemplait alors l'horizon, ses nouvelles troupes venues pour combler celles qui avaient perdues tragiquement la vie durant cette terrible et éprouvante bataille. Étant passé par toutes les émotions, il était aussi bien épuisé physiquement que mentalement. Presque lassé et à deux doigts de laisser tomber son rêve de paix, il s'écroulait alors, sur son genou droit. A quoi bon servaient les sacrifices qu'il avait du faire pour arriver jusqu'ici ? A quoi bon servaient ses belles paroles qu'il n'arrivait même pas à respecter ? A quoi bon servait son existence si celle-ci n'était pas comparable à un grain de sable dans un désert. Inconscient de ses actions, il se répétait à tue-tête qu'il n'avait été qu'un boulet face à l'équipage de la Divine Wrath. Ces cinq milles hommes n'étaient clairement pas mérités, et le succès de cette opération n'avait été dû qu'à la présence héroïque du néo Vice-Amiral Teppei Kiyoshi et de l'autre Vice-Amiral Joseph Marciano.
Les bateaux du Vice-Amiral Kiyoshi et de la Contre-Amiral Fortuna s'étaient mis en mouvement. Incapable de réellement comprendre la situation, Junpei ne fit qu'un simple geste de la main, indiquant qu'il fallait les suivre. S'il y avait bien une chose que la Lame du Printemps savait mieux que personne était que si Teppei commençait à bouger, Joey ne tarderait pas à faire tôt ou tard de même. Il soufflait d'un râle d'agonie mélangé à une flemme comparable à aucune autre.
▬ Hyūga-shōshō !! Les navires du Vice-Amiral Kiyoshi et du Vice-Amiral Marciano se mettent en mouvement et nous les suivons mais heu... Où allons-nous.
Il se retournait alors vers le soldat, un peu désemparé de la situation, Junpei les prévenant toujours des déplacements et des missions à venir comme cette situation où ils étaient partis croiser le fer avec l'équipage pirate.
▬ J'sais pas.
Sa réponse, trop nonchalante comparé à ses habitudes avaient installé un blanc parmi tout les soldats présents sur le navire. Chacun d'entre eux se regardaient les uns les autres, ne dégainant pas un seul mot, attendant de leur supérieur qu'il se retourne, qu'il avoue avoir fait une blague de mauvais goût mais il n'en était rien. Il s'était contenté de croiser les bras, laissant la douce brise soulever son nouveau mais pourtant semblable kimono rose, laissant paraître son manteau de la Marine. Une fois qu'ils avaient compris que la destination était réellement non connue, ils tiltaient enfin qu'il fallait paniquer.
▬ AREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ?!!
Criant en résonnance, un véritable chahut fit trembler le navire si bien qu'un simple regard froid de Junpei avait suffit à calmer les ardeurs même des plus braves. Il se retournait alors non sans peine et commençait à marcher au milieu de ses hommes avant de se saisir de son escargophone, prenant soin de décrocher le combiné cette fois pour éviter de subir la même humiliation que la dernière fois. Toussant pour chauffer sa voix et effectuant des exercices vocaux du type milano, torino, napoli, milano, torino, napoli, milaaaaa, il composait alors le numéro de celui qu'il voulait joindre.
Tellement embarqué dans sa préparation mentale à utiliser un escargophone qu'il en oublia de continuer sa phrase et son objectif principal : demander où ils se rendaient comme ça.
Beaucoup de temps s'était écoulé depuis la bataille de Piston Isle, et plusieurs choses avaient changé. Joey savait, en général, bien gérer le changement. Sa philosophie le forçait presque à ne jamais s'inquiéter, à toujours voir la vie simplement. Cependant, il y avait des actions que même l'adepte de la Justice Simple ne pouvait laisser passer sans réagir.
La nouvelle lui était vite parvenue, et l'officialisation avait suivi sans tarder. Bien sûr, ce n'était en rien surprenant, mais cela n'empêchait en rien le soldat de mal prendre l'annonce. Le fait, cependant, était qu'après les événements de la rixe du Knock Down Stream, la Marine s'était retrouvée avec un Vice-Amiral en moins. La vérité, Joey en était bien conscient, et était même enclin à l'assumer à haute voix de part sa volonté de ne jamais mentir, c'était qu'aucun membre du camp des gagnants ne méritait plus le grade que le traître avait abandonné que cet homme. Cela ne changeait rien au fait que cette vérité, elle ne plaisait pas au colosse. C'était aussi simple que ça.
Joey avait pris une décision. Des informations avaient été recueillies, et il savait approximativement où était amarré le tout nouveau Vice-Amiral. Celui là même qui venait d'être sacré. Qui avait sans nul doute été au centre d'une cérémonie identique à celle qui avait il n'y avait pas si longtemps que ça mit le blond en vedette. Une cérémonie qui avait permis à un soldat de se tenir en vis à vis de son héros. Ainsi, encore une similarité s'ajoutait à la liste. Cependant, celle ci ne pouvait être ignorée par le Soldat Souriant. Il devait absolument savoir comment cette rencontre s'était déroulée. Le blond avait accepté la valeur de, et bien, l'autre blond, certes, mais il n'arrivait pas à répondre à la question suivante : « Méritait-il pour autant de s'entretenir avec Nobunaga-sama ? ». L'énonciation de cette interrogation se répétait en boucle dans son esprit, alors qu'il s'était, comme à son habitude lorsque aucun combat ne s'annonçait, terré dans sa cabine personnelle. Bien sûr, il n'était pas rare que ses séances en solitaire ne se fassent interrompre.
- Joey, Joey, Joey ! C'est vrai qu'on va voir Teppei ? Ça fait un bail qu'on l'a pas vu, Teppei ! Hurlait le jeune Morty McFly en ouvrant grand la porte de la chambre de son supérieur hiérarchique. En plus, il paraît que c'est toi qui a demandé à intercepter son navire, c'est vrai ?! C'est parce que toi aussi tu l'aimes grave ? Ou alors c'est parce que t'as enfin réussi à faire des pompes, comme lui ?
En effet, le Vice-Amiral Marciano avait prévu de directement s'adresser au Vice-Amiral Kiyoshi, et ce pour enfin trouver des réponses à toutes ses questions. La plupart d'entre elles concernaient l'Amiral en Chef Howashi, bien évidemment, mais une sorte d'étrange sentiment s'était également emparé du soldat. Il ne savait pas comment le faire disparaître. Pourtant, il vivait à présent dans une longue période sans événements importants.
Peut être même était-ce la raison même de l'existence de son sentiment...
- Non parce que je sais pas si tu te rappelles, mais la dernière fois, il faisait des pompes, et toi tu pouvais même pas ! Continuait à engrainer involontairement le jeune artificier.
- Et toi, je sais pas si tu te rappelles, mais je vais te jeter à l'eau et continuer à naviguer si tu continues à me faire chier. Rétorquait Joey avec un sourire agacé.
Ce fut ce moment que choisit Butter Bean pour sortir sa tête de l'encadrement de la porte pour s'adresser à son idole.
- Pourtant, M'sieur Teppei est un super héros, comme M'sieur Joey ! Vous devriez bien vous entendre !
- Déjà, toi, tu sors d'où ? Ne perdit pas de temps à renchérir le soldat. Ensuite, je ne suis pas un super héros, je suis un soldat. La plupart des gens admirent les super héros, les super héros, eux, c'est moi qu'ils admirent. Je te l'ai déjà expliqué, ça, Bean.
Alors que le blond s'apprêtait à jeter ses amis de sa pièce de vie, une annonce fut faite au bas des escaliers. Le navire du New Lotus s'approchait de sa destination, ce n'était maintenant plus qu'une question de secondes. Un sourire d'impatience aux lèvres, l'orgueilleux réajusta sa cravate, et rejoignit le pont de son embarcation.
Un rapide regard balayant la zone avait permis au colosse de se rendre compte de la situation actuelle. Un contact direct allait bientôt être établi entre les deux dirigeants Marines, et un escargophone avait été placé dans les mains de Joey pour le faciliter. Positionné au plus proche du navire de la Justice League, toujours sur son propre bateau cela dit, l'arrogant s'apprêtait à activer le moyen de communication à la vue de son rival du côté de la justice. Il le sentait, il ne pouvait pas se permettre de perdre du temps, il n'en avait de toute manière même pas envie. La discussion devait être brève, les paroles du boxeur claires et intelligibles. Il devait avoir ses réponses. Quelque chose devait se passer. Finalement, l'homme à la cape fit son apparition, et décida d'engager la conversation sans tarder. Comme à son habitude, sa manière de s'exprimer était simplette, mais néanmoins efficace. Selon toute vraisemblance, dans l'état où se trouvait actuellement Joey, il ne pouvait se rabaisser à de tels enfantillages. Ainsi, il activa son escargophone, et commença sa réponse.
- T'AS RIEN SAUVÉ DU TOUT, KIYOSHI, OUBLIE PAS QUE C'EST MOI QUI AIT FAIT LE PLUS GROS DU TRAVAIL ! Hurlait le Vice-Amiral, si fort que les troupes se trouvant sur le pont du navire adjacent auraient pu facilement l'entendre même s'il n'avait pas daigné activer son appareil. ET PUIS, C'EST PAS PARCE QUE, SANS TON INTERVENTION, JE SERAIS MORT QUE...
Là, ce qui était en train de se passer avait empêché Joey de terminer sa phrase, fait très rare en ce monde. Joey ne se laissait jamais interrompre, c'était d'ailleurs l'une de ses plus grandes fiertés.
- Mais... marmonnait-il presque.
Le soldat avait entendu le héros murmurer quelque chose à ses hommes, avant de voir son bâtiment marin gagner de la distance, beaucoup trop pour que la conversation puisse convenablement se poursuivre.
- MAIS TU VAS OÙ ?! Criait toujours Joey en levant les bras, un sourire presque colérique aux lèvres.
Quelques secondes d'incompréhension régnèrent tout d'abord, avant que les motivations du nouveau Vice-Amiral ne parviennent aux oreilles de son ancien supérieur hiérarchique. Un ricanement s'échappa de sa gorge, presque comme s'il appréciait ce nouveau défi. Pour ne pas prendre encore plus de retard qu'il n'avait déjà, il s'élança vers la proue de son bateau. Sur le chemin, il entendit ce qu'ordonna la toute nouvelle recrue du New Lotus, et il apprécia grandement. D'une tape dans l'épaule de la concernée, Joey partagea son ressenti.
- Bien parlé, Fortuna ! Tu m'expliqueras tout à l'heure ce que ça veut dire, arriviste...
Ainsi, la course était bel et bien engagée. Ce n'était pas la première fois, aussi bizarre que cela put paraître, que ces deux Marines se départageaient à la course, et il y avait peu de chances pour qu'il s'agisse de la dernière. Pour Joey, la situation était claire, il pourrait toujours avoir ses réponses après avoir repris l'ascendant sur son ancien subordonné. Alors qu'il venait d'adopter une pose de leader, en bout de bateau, on vint lui notifier que le navire d'une troisième flotte s'était fait repéré tout près d'eux. Encore une fois, on lui tendit un escargophone, pour que le Vice-Amiral puisse s'entretenir avec le commandant en chef du nouveau bâtiment sur la carte.
- Yo, Hyūga, ça fait un bail ! Lançait Joey à l'escargophone, un sourire sincère aux lèvres. T'es venu me voir ridiculiser le nouveau promu ? T'es arrivé au bon moment, je vais bientôt lui donner le coup de grâce, là !
Continuant sa conversation tout en traversant les flots à toute vitesse, Joey essayait de profiter au maximum du moment présent. Avant d'avoir à questionner son bien trop ressemblant collègue. Avant d'avoir à de nouveau encaisser son étrange sentiment de tension.
Malheureusement, ce fut à cet instant là que, comme pour le rappeler à l'ordre, un énième officier s'approcha de lui, un autre escargophone en main. Celui là était plus imposant, il était réservé a la transmission de directives officielles du Gouvernement Mondial.
Loca. :
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 19 Fév - 22:55
Lancer de dé pour la navigation — incluant les personnages de Joseph "Joey" Marciano, Junpei Hyuga, Teppei Kiyoshi, Myda Fortuna.
Cartel Inc.
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Prime :
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Berrys :
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 19 Fév - 22:55
Le membre 'Maître du Jeu' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dés de navigation' : Résultat : 6
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Imprédictible.
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 20 Fév - 1:37
En ce jour tumultueux, la mer était étrangement calme. L'agitation présente, on l'a devait aux marines, principalement les plus hauts gradés sillonnant cette parcelle de l'étendu bleuté à cet instant. Les vices amiraux Kiyoshi et Marciano se livraient une fois de plus à une bataille d'égo rocambolesque. Leurs rivalités eu vite fait d'imprégner les esprits alentours, particulièrement lorsque cela mettait indirectement en jeu leur propre fierté, comme le démontrait l'attitude de la fraîchement nommée contre-amiral : Myda "Golden Eye". Une attitude qui ne déplaisait nullement à son supérieur attiré, bien au contraire. Ce rassemblement inhabituel et imprévu de marine ne s'arrêtait pas là, le contre-amiral Hyûga avait lui même fait le déplacement. Ses raisons étaient plutôt simple, proche des deux vices amiraux suite à la catastrophe de Piston Isle. Il avait eu vent d'une futur rencontre entre les deux blonds. Et si il n'avait certainement pas encore la puissance nécessaire pour stopper ces deux bêtes si la situation venait à s'envenimer, sa simple présence pourrait peut être les raisonner ?
Toute voile dehors, les navires de la Justice League et de la New Lotus s'étaient engagés dans une course sans but. Haru no Ken s'était empressé de les suivre, si il ne prenait pas part à cette rivalité, force était de constater qu'il était happé par l'énergie de ses deux hommes. En revanche, les soldats sous leurs ordres étaient dans l'incompréhension total. Si l'excentricité des vices-amiraux étaient bien connu de la plupart de leurs unités, ils restaient imprévisible dans leurs prises de décision, et si en temps de paix celle-ci pouvait s'avérer étrange et dénuée de sens -comme elle l'était bien dans le cas présent-, en temps de guerre, l'imprévisibilité se trouvait être une arme formidable.
Cette caractéristique, l'homme d'acier et le soldat souriant la partageait avec quelqu'un d'autre : Grand Line.
Le ciel bleu et dégagé, la mer calme et paisible, le vent doux et accompagnateur, tout ceci changea brusquement en un instant.
Le ciel s'assombrit, d'abord une horde de nuage grisâtre camoufla le soleil, puis rapidement, leurs nombres devint tel que l'obscurité était devenu omniprésente. La mer à l'horizon ne reflétait que la profondeur ébène, comme si l'abysse lui même grandissait sous leurs pieds. Cette même eau à la teinte obscure s'agitait de plus en plus, les vents soufflaient dans des directions opposés, aléatoirement. Rapidement, les bateaux malgré leurs imposantes statures se retrouvaient à tanguer, maltraité les caprices de l'océan.
Les trois navires étaient proche, aucun d'entre eux n'était parvenu à distancer les autres avant le début de la tempête qui les forçaient à se montrer plus prudent. Brusquement, sans que personne ne puisse le prédire, la mer se métamorphosa. Sans un bruit, une étrange réaction sous marine propulsa plusieurs tonnes autour des trois navires. Dans un périmètre suffisant pour enfermer toute les embarcations, des murs d'eau d'une trentaine de mètre venait soudain de s'ériger tout autour d'eux. Une scène qui avait de quoi raviver un souvenir désagréable, trop récent pour être oublié.
La scène s'était déroulé avec une instantanéité imprévisible, le temps qu'il réalise que l'eau était monté, il était déjà trop tard pour stopper son ascension. Le liquide entamait déjà son affaissement cataclysmique, les trois navires étaient pris aux pièges dans une sorte de tsunami circulaire qui se refermait directement sur eux. Pourtant, ils étaient loin d'être au bout de leurs peines.
En effet, cette masse d'eau projeté soudainement à plusieurs dizaines de mètre de la surface avait emmené avec elle des accompagnateurs. Les monstres marins, grand maître des eaux qui avaient jusqu'ici ignoré les représentants de la marine grâce à leurs coques en granit marin, se retrouvaient désormais nez à nez avec leurs proies de toujours.
Trois de ces mastodontes étaient là, et dès lors qu'ils les aperçurent, ils réagirent automatiquement, se projetant hors du Tsunami pour fondre directement sur leurs proies. L'un d'entre eux à l'apparence d'un serpent de mer à la dentition carnassière fonçait sur le New Lotus, un second à la tête arrondis, munis d'une mâchoire démesuré et des canines inférieurs surdéveloppé faisait de même avec celui de la Justice League. Le troisième lui, énorme corps pourvus de quatre nageoire monté sur un cou immense finit par une mâchoire triangulaire remplis de dent effilées, prenait pour cible le bateau de Junpei.
En un instant, la situation venait de changer, ils devaient désormais se battre pour leurs survies.
Résumé:
Bon c'est un 6. Vous savez que ça va pas être de la tarte !
Ravis de poster ce petit navigation pour vous ! Alors je vais clarifier la situation et temporalité histoire qu'il n'y pas de malentendu. Les navires ont la disposition suivante : En tête la Justice League, en second le New Lotus et en troisième position le bateau de Junpei.
L'eau monte en un clin d'oeil autour de vous, vous ne pouvez pas ralentir ou stopper son ascension, elle est déjà au dessus de vous entrain de s'affaisser lorsque vous pouvez agir. Les monstres marins bondissent hors du tsunami ils prennent pour cible chacun un bateau. Les trois ont 15K Dorikis. Les monstres marins font tous environ 15 mètres (walah c'est gros les reufs)
Il ne me reste plus qu'à vous souhaitez bonne chance !
▬ HÉ ! COMMENT ÇA LES HÉROS T’ADMIRENT ?! JE T’AI ENTENDU, JOEY-SAN ! *bougon*
▬ MAIS IL N’A RIEN DIT DE LA SORTE !! ET VICE-AMIRAL-DONO, EST-CE QU’ON PEUT ARRÊTER CETTE COURSE ?!! ÇA VA MAL SE FINIR !!
▬ Si, si. Je l’ai entendu… Je l’ai entendu dans mon cœur. Hé les gars, allez un peu de courage ! Vous êtes des mecs énergiques ! Vous êtes des héros ! Du nerf, allez ! Serious Motivation, allez ! Une série de pomp…
▬ NON MERCI !!
Carrioles « sur-marines » qui chaviraient en trombe. Qui chaviraient en troupe. Qui n’avaient pas faits que glisser sur ces milles milliards de perles salées. Gicler ci-contre la houle qui avait paru si douce jusqu’ici. Qui le demeurerait si nous n’étions pas qui nous étions. S’il ne s’agissait pas avant tout d’un bête règlement de compte. Retour des choses. Alors, continuerait-on la gavotte navale, bien au-delà de cette eau cristalline. Pastelle même, tant elle avait été clairsemée. Placide. Mirobolante. Tant rien n’aurait pu conjecturer ce qui arriva. Le griffonner sur papier, avec tout ce qu’il aurait sous la main. Qui flânerait par-ci, par-là. Alors à cet instant précis, aurait-il été judicieux d’y croire. De considérer. Planifier en prenant en compte. Judicieux d’y prendre part avec un abrégé bien ficelé. Quelque chose de concret, sur lequel s’appuyer. Pas uniquement de l’instinct.
Pas uniquement des sens. Quelque chose d’admis. D’intrinsèque, de consistant. Qu’importe, quelque chose de réel. Pouvoir diminuer la panique. La contenir, en tout cas. Pour qu’elle ne puisse gicler. Et tâcher la proue comme la poupe. Maculer tribord comme bâbord. Jusqu’au pont. Jusqu’aux calles. Jusqu’au plus profond de tous ceux qui avaient eus le malheur d’être présent, aujourd’hui. D’y assister. D’y prendre part, malgré eux. Malgré ce qu’ils désiraient, eux. Sans doute autre chose. Sans doute, sur bien d’autres contrées et avec de biens différentes activités. Une toute autre routine ; une toute autre compagnie. Pourtant, avaient-ils été tous présents. Etaient-ils tous là. À devoir jongler entre responsabilité et abrupt décision. Leur professionnalisme et la désinvolture d’une autorité respectée, pourtant. Qui n’avait gagné son respect que par les actes.
Uniquement par ses actes. Grâce à son cœur. Etait-il évidemment qu’ils étaient sommés par un épiphénomène. Sans doute, une force de la nature. Il était évident, de par tous les accomplissements d’un Vice-Amiral et son unité. Evident pourtant, qu’il n’avait pas ces autres qualités, répétaient-ils. Celle d’une véritable hiérarchique. Celle prépondérante. Celle qui image ses choix. Considère les éventualités. Adopte la meilleure, pour le groupe. Pour lui-même. Pour la Justice. Alors, ici, il y avait beau avoir du cœur. Un bel esprit. De bons sentiments que quiconque ne pouvait égaler, aurait-il été difficile de considérer sous le joug d’instincts. De sens. D’intuition. Sous l’astreinte d’un électron libre. Le demeurer alors sans doute. Condamné à devoir emprunter le sentier le plus acerbe.
La voie la plus embuchée. Alors tout faire pour la passer, qu’importe au combien paraissaient-ils gigantesques, ces embuscades. Fendre et passer. Aller de l’avant. Passer encore, sans décélérer une seule seconde. Sans y songer une seule seconde. Sans en émettre l’envie, Sans en décharger le besoin. Qu’importe au combien ce que nous avions vu. Ce qu’ils avaient vu eux, les effaraient. Qu’ils soient grignotés par les affres, petit à petit. Emincés par l’anxiété. S’il fallait bondir et déchirer le ciel. Ne serait-ce que pour cet instant. Pour ce moment. Devenir leur lumière. Devenir leur espoir. Comme tant de fois, auparavant. Alors le faire sans hésitation. Sans flageoler. En gardant le tronc droit. Relever la tête. Qu’importe si je devais me jeter dans la géhenne à mon tour. Tant qu’ils pouvaient sourire. Tant qu’ils pouvaient tous sourire. C’était ça, pour moi, être un Héros.
Ou du moins, sans rapprocher le plus possible. Désireux d’en toucher les coutures. Y passer les doigts. Pour me remettre de la texture. Le teint. Sa douceur. M’y habituer. Me l’approprier. Pour un jour, pouvoir passer un doigt. Puis une main, puis un bras. Puis le corps tout entier. Le cœur et l’esprit. Me considérer comme pleinement, Héros. Qu’ils puissent me considérer comme pleinement Héros, également à leur tour. Alors pour ça, continuer à sauver. Qu’importe le risque encouru. Qu’importe ce que la charpie allait endurer. Pourrait endurer. Repousser ses limites. La maintenir au-delà de ses frontières, dans ses retranchements. Qu’elle ne puisse écouter que ma volonté. S’en imprégner. S’endurcir, qu’importe comment elle faisait. Elle l’avait toujours fait après tout, jusqu’ici. Pour m’aider pleinement à réaliser ce pourquoi j’étais si fier.
Ce pourquoi je me tenais encore sur ses jambes. « Help people », rien d’autres. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Jusqu’à ce que je ne sois plus, à mon tour. Alors, auraient-ils tous pu vivre un déroulé paisible. Au coin du feu, avec les gens qu’ils chérissaient. À lorgner les rayons du soleil. À reluquer la peine des étoiles. À renifler ses senteurs marines. Auraient-ils tous pu vivre sereinement. Comme ces soldats, sur ce navire… Comme ces soldats, il y a quelques minutes à peine, alors qu’ils étaient encore en train d’arrêter la frénésie contagieuse des catastrophes leur servant de Capitaine… Alors tous ces sourires et cette bonne humeur. Alors qu’aucun ne se serait douté que la véritable catastrophe était déjà là…
▬ Au présent…
▬ Qu’est-ce que c’est que…
▬ C’est pas vrai…
▬ Pourquoi… Pas encore…
Ces visages qui avaient tous perdus spontanément leurs sourires. Aussi spontanément qu’elle était apparue, la géhenne…
▬ Qu’est-ce que c’est que ça !…
▬ On va tous mourir…
▬ À… À… À l’aide…
Quelle semblait lointaine. Celle-ci. La course et toute l’innocence qu’elle empoignait. Qu’elle était désireuse d’empoigner et serrer le plus fort possible. Car il ne s’agissait que de ça, après tout. Et uniquement ça. Des jeux d’enfant de participants bien trop grands pour leurs costumes. Pour la toge qu’ils portaient à l’épaule. Pour les responsabilités qu’il devait garder sous contrôle, sous le coude. Une course et une bête envie de gagner. Arriver jusqu’à y croire. Jusqu’à croire qu’un tel convoi. Que de telles entités. Qu’une telle mer. Qu’une telle histoire commune, auraient pu glisser paisiblement, sans qu’il n’y ait aucun accroc. Aucun grain de sable dans l’engrenage. Qui viendrait l’éroder. Le grappiller jusqu’à ce qu’il perde pied. Quitter son roulement. Tout arrêter. Ou tout accélérer alors. Et c’était l’impression qu’elle avait sans doute voulu transmettre.
L’émotion qu’elle voulait décharger, l’essaim d’eau. Son interminable impétuosité. L’impression qu’il n’y avait rien à faire. Qu’il n’y avait rien que nous n’aurions pu faire pour y échapper. Mauvais sort. Œil porté. Lancer de dé. Chiffre défavorable. Terrible résultat. Qu’il n’y avait rien que nous ne puissions faire, à présent, pour nous en débarrasser. Uniquement le subir, son caprice. Son invraisemblable envie d’avaler ce qu’elle ne pouvait ingérer normalement. Alors, la mer, s’était-elle fait jaillir elle-même. De sa douce houle au ciel tout entier. Pour nous recouvrir de son ombre d’amertume. D’aigreur. Nous engloutir sous forme d’une vague circulaire. Cataracte turquoise. Cataracte aqueuse qui prendrait un malin plaisir à broyer le bois et le marbre de nos navires de feu. Engloutir le froid du métal de nos canons, de nos armes.
Flétrir la chaleur encore notable de notre chair, de nos charpies. Et s’entasser à nouveau, comme pour replacer un guet-apens. Piège à loup, piège à crabe. Comme-ci rien ne s’était jamais passé. De la surface du moins. Pour ne pas en dissuader d’autres. Pour en happer d’autres, au fond de l’océan. Capricieuse Grand Line qui n’en demeurait pas moins vicieuse, amorale. Pernicieux. Qui n’avait pas hésité à employer les grands moyens. Faire gicler tout ce qui était en son pouvoir pour s’en assurer. Que nous finirions dans son estomac en cette matinée. Qu’il n’y aurait pas que cette cage salée comme garde-manger. Qui laisseraient l’air libre à ses puces, ces tiques et ses morpions. La bête aqueuse qui les avait débusqués. Qui les avait remontés. Qui les avaient faits gicler de sa paroi, sans crier gare. Sans tenir compte du cœur de tous ceux qui avaient assistés.
Qui s’étaient serrés à la vue de ces immenses ombres qui en sortir, tout simplement. Qui avaient décidés de fendre. Rencontrer l’air. Le vent. Le ciel. Puis l’eau, encore. Dans cette même trajectoire. Dans ce même cheminement. Ces trois immenses créatures marines qui tombaient littéralement de l’agitation. Du ciel jusqu’à la mer. De la vague jusqu’à ces galions. Pour les dévorer d’un trait. Sans doute. Sans aucun doute là-dessus. Grand de plus d’une dizaine de mètre. Large de la même impression. Aussi dangereux que pouvaient l’être ce genre de créature. Que pouvaient déchainer cette diablerie sur laquelle nous voguions. Que nous étions obligés de considérer. Alors l’euphorie qui laissa place au frisson figé. Frisson figé qui se mua en affolement. En déraison. S’étaient-ils tous mis à courir. Sur ce pont, n’avaient-ils d’autres tombes qu’ici, malgré tous ces efforts.
▬ TIREZ !!
▬ Mais ça ne fonctionne pas. Vous ne voyez pas ? Ça ne les atteint pas…
▬ Pitié… Pitié… À… À… À l’aide…
« À l’aide ». Qu’il disait. Qu’il s’égosillait à crier. Alors même qu’il ne lui restait plus rien, dans le gosier. Qu’il n’avait plus le souffle. Plus la force de faire quoi que ce soit. Ce soldat, cet homme. Ce père de famille qui s’était effondré. Les deux genoux cognant brutalement le bûcher. Qui n’avait pu suivre ses autres camarades. Qui n’avait pas eu la force de le faire. La témérité. L’insouciance. Le courage, tout simplement. S’il fallait appeler cette détresse, du courage. Uniquement le sentiment qu’il fallait faire quelque chose, pour pouvoir rester en vie. Pour demeurer. Pour pouvoir se préserver. Quand bien même était-elle inutile, cette action. Seulement, lui, n’y arrivait pas. Il avait passé une longue vie de labeur. De travail acharné. De quotidien sacrifié. Ce soldat qui n’avait pas lorgné la moue rassurée de son épouse depuis quelques mois. Qui n’avait pas touché la peau de sa fille depuis quelques mois.
Qui n’avaient pas ficeler les cheveux de sa propre mère depuis bientôt des années. Qui se retrouvait ici, pour un salaire de misère mais pour une cause qui lui réchauffait le cœur. Qui galvanisait sa chair. Lui faisait miroiter qu’il était quelqu’un de bien. Qu’il agissait comme quelqu’un de bien. Qu’il ne faisait que ce qui était nécessaire, pour le bien commun. Pour la paix commune. Miroiter qu’il était important. Que ses tâches de désarçonné en tant que soldat étaient utiles. Qu’il était une pièce dans une machine. Qu’il était une roue, quand bien même, aussi petite soit-elle, dans un immense réseau d’engrenage. Qu’elle n’aurait pu tourner sans la pierre qu’il posait à l’édifice. Alors, ses espoirs qui furent balayer d’un revers de la main. Lui qui avait vécu le Colère Divine. Lui qui avait vécu ce trou de mort. Lui qui ne souhaitait pas revivre quelque chose de la sorte.
Alors se retrouvait-il ici, à quémander une main. Quelque chose de différent. « À l’aide ». Car que pouvait-il faire d’autre ? Qu’était-il nécessaire de faire d’autres ? Ne pas abandonner ? Comme ceux qui l’entouraient. Qui avaient débutés la salve de canons de droite à gauche. De gauche à droite. De bas en haut. Ci-contre les parois aqueuses. Ci-contre ces Titans qui tombaient encore. Qui avaient commencés à communiquer avec les autres bateaux. « À l’aide ». Car il n’avait trouvé rien d’autre de mieux que de placer ses espoirs en quelqu’un. Quelqu’un qui voudrait bien lui tenir la main, pour le relever. « À l’aide ». Lui permettre de les revoir un jour. Sa femme, sa fille et sa mère. À défaut que cette même personne n’en ait plus, deux sur trois, à vrai dire. Alors, il commençait à balayer du regard. « À l’aide ». Essayer de trouver. D’apercevoir. De desceller. Puis fixer. Lorgner. Reluquer. S’y cramponner. À l’échine qu’il avait choisi de regarder. De laisser faire.
▬ *À l’aide, Vice-Amiral-dono…*
Alors de dos à toute cette confusion. La tête inclinée. Les mirettes qui n’avaient cessés de la briguer. Cette catastrophe. Et sans doute qu’aucun n’aurait pu la voir. Lui donner de l’importance. L’expression de ma trombine. Les traits de mon visage. L’impression de mon regard, qui en disait sûrement long. Se muer en sérieux. Se muter d’infamie. Celle qu’ils ressentaient tous. Et la tempétueuse envie de tout envoyer paitre. À cause de cette situation. De la situation dans laquelle nous nous étions fourrés alors même qu’elle n’avait pas débutée ainsi. Qu’elle ne devait pas finir en l’état ; qu’il était hors de question qu’elle finisse en l’état, tout simplement. Envoyer paitre ceux qui s’acharnaient à nous faire vivre l’abîme. Quelque chose qu’ils ne méritaient pas. Qu’aucun soldat ici présent n’aurait mérité. Qu’importe s’il y avait rivalité ou vieille rancœur.
Qu’importe tout, à cet instant précis. Il aurait fallu quelque chose de plus, cette fois-là. Comme la dernière fois. Comme toutes les fois où elle avait décidé de nous placer sur son mur et tirer ses fléchettes. La destinée. Encore et encore. De plus en plus fort. S’en était assez..
▬ Contact l’Unité du Vice-Amiral Joey puis celle du Contre-Amiral Junpei.
▬ J’en ai marre. Dis leur que je vais ouvrir la voie. On va passer par là. Qu’il faudra faire avancer les bateaux très vite. Merci à toi.
▬ Mais je… D’ac… D’accord…
Alors qu’il avait été sommé par quelque chose qui le dépassait. Par quelqu’un en qui avait-il placé quelque chose. De l’espoir. Beaucoup plus que de l’espoir. Toute une vie ou presque. Qu’il commençait à se noyer dans sa peine. À l’embrumer dans ses songes qu’il fut aspiré dans cette réalité qu’il semblait fuir. Ce même soldat à la femme, à la fille et à la mère. Celui qui avait demandé pardon. Celui qui avait quémandé de l’aide. Qui s’était fait entendre. Qui avait été écouté. Qu’il le ressentait au plus profond de son être. De son cœur. Qui voyait son idole, son dernier espoir, endosser son poids. Et le poids de tous les autres. Prendre sur lui. S’en charger. La soutenir de ses larges épaules. Comme il l’avait toujours fait. Comme il le ferait encore et encore. Car il n’y avait pas grand-chose à faire d’autres, à l’instant T.
Témoignant d’un sentiment fort. De quelque chose d’immuable. D’un sentiment de ras-le-bol. Quelque chose qui débectait. Qui triturait le cerveau. Qui n’en finissait pas de jouer avec les tripes. Ce sentiment d’injustice. Ce sentiment d’acharnement. D’une mère nature qui avait essayé la première fois avec un trou. Qui avait hissé ce trou jusqu’en dehors de l’eau, à cet instant. Qui s’offrait même l’aide de quelques visiteurs. Pour jouer avec les mêmes. Toujours les mêmes. Pour les pilonner comme elle savait si bien le faire. Leur arracher ce qu’ils avaient de plus cher. Priver des familles tout entières de leurs présences à nouveau. Alors la réfuter. Réfuter ce qu’elle avait planifié pour nous. Ce qu’elle était désireuse de mettre en place. Ce qu’elle lorgnait alors qu’il allait s’abattre sur nos conditions. Sur nos positions.
Alors le soldat qui s’était relevé. Comme emporté par le courant. Comme empreint de sentiment. De quelque chose qu’il avait ressentis. Qui s’étaient alors mis à fouiller ses poches. Pour l’attraper. Limace téléphonique si emblématique. Faire ce pourquoi il était ici, à l’instant précis. Ce qui lui avait été sommé de faire. Il appela pour transmettre les directives alors que son regard ne put se détacher d’une silhouette qui n’en était plus vraiment une, tant elle était véloce.
▬ *Soru. Soru. Soru. Soru. Soru.*
Sa mâchoire qui ne cessait de tomber alors qu’il peinait à transmettre ce pourquoi il s’était empressé d’appeler le rafiot quelques mètres d’un loin. Mâchoire qui ne pouvait s’empêcher de pendre, sans possibilité d’être fixé à nouveau. Ce soldat qui lorgnait son déplacement. Instant qui n’avait duré que quelques secondes. Pas plus. Peut-être même un peu moins. Alors qu’il avait détourné les yeux. Qu’il avait quitté l’horizon comme point de repère. L’horizon et cette cape blanche signée qui se trémoussait sous le vent. Sous la pluie. Qui avait suffi pour ne plus la voir. Elle et sa silhouette qui avaient disparues. Qui s’étaient envolées. Le regard du soldat maussade porté alors sur le mât. Là où il put apercevoir. Quelques secondes, pas plus. Avant qu’il ne disparaisse à nouveau. Cette ombre qui s’était élancée. Qui l’avait fait de son plein gré. En connaissance de cause. Alors même qu’il allait fendre du poing, pour la sienne, de cause.
Qu’il avait giclé pour ça. Qu’il n’arrêterait pas, également pour ça. Alors emmagasiner. Prendre de la vitesse. Le mât comme point d’appui. Point d’encrage, avant la chute. Ici, le décollage plutôt. Monter. Encore et encore. De plus en plus vite. De plus en plus fort. Un pas. Puis deux. Puis dix. Bientôt plusieurs dizaines à la suite. La vitesse du fantôme qui augmentait. De millièmes de seconde en millièmes de seconde. Devenir de plus en plus célère. De plus en plus difficile à voir. Difficile à considérer. De plus en plus dangereux. Alors monter encore, jusqu’à dépasser la moitié de la mâture. Jusqu’à lorgner son cheminement, alors qu’il descendait toujours, cette bête du diable, la gueule grande ouverte. Pour une dernière symphonie. Pour une dernière prise de vitesse. La plus puissante. Celle qui fit craqueler le poteau de bois. Celle qui fit vrombir l’air, en l’état.
Alors auraient-ils tous été capable de la voir. Cette silhouette qui ne s’était pas cachée. Qui n’avait pas eu l’ombre d’un doute sur ces intentions. Sur ces actions, ses réactions. Sur ses conséquences. Sur cette fusée de mort qui avait engorgé de la vitesse. De la puissance. En s’aidant du mât. En s’aidant de tout ce qu’ils ressentaient tous. Pour une dernière impulsion. Le corps qui s’inclina dans cette position. Dans sa position. À l’horrifique monstre gluant et rondouillet qui n’allait pas tarder à comprendre son erreur. Qu’il avait eu les yeux plus gros que le ventre. Qu’il s’était attaqué à quelque chose de plus bien grand qu’il ne le sera jamais, à son tour.
▬ C’es… C’es… C’est ?!!...
▬ Qu’est-ce qu’il…
Qu’ils s’étonnaient tous. De pouvoir enfin voir. Alors qu’ils ne lorgnaient qu’un petit point de leur position. Entre la chose qui tombait et celle qui montait. Ascendante et descendante. Ascendant qui avait grimpé en vitesse ; qui s’était acharné à le faire. Pour cet instant. Pour ce qu’il y avait à faire. Alors, même d’en bas, pouvaient-ils comprendre. Que le petit point avait entamé un mouvement alors même qu’il était proche de sa cible. Qu’il allait entrer en collision avec sa chair. Qu’il allait devoir faire tout son possible pour prendre le dessus. S’il ne voulait pas risquer de tout perdre. De tout laisser filer, encore. Deux mouvements succins. Battre des pieds alors même une vitesse prodigieuse. Pour ne pas décélérer. Pour garder l’inclinaison. Pour gagner de l’autonomie. Vrombir l’air alors que le point s’était mis à tourner sur lui-même. Encore plus vite. Encore plus fort. Le poing levé, en première ligne. Il n’y avait pas à douter. Il n’avait jamais été permis de le faire.
Dans le seul but de l’aplatir. Le pilonner. Le tronçonner. Fendre sa chair. Le réduire en charpie. Cette bête et tout ce qu’elle représentait. Poisson qui n’avait rien d’un simple poisson. Animal sanguinaire qui s’était jeté depuis l’incroyable vague. Alors profiter de sa trajectoire. De la force qu’il avait emmagasinée en tombant pour le prendre de revers. Faire preuve de cette même force. Peut-être un peu moindre, sans doute, au vu des disparités de nos corps. De nos courses. Prendre appui sur le mât et avancer, encore. Pas un pas. Pas deux pas. Non pas dix. Beaucoup plus. Soru. Répéter ce mouvement jusqu’à arriver au point de décollage. Réajuster le torse, galber les jambes. Préparer le corps. Pour une seule impulsion. Célère façon de le faire alors. Me projeter dans sa direction, vers son ventre ou son abdomen, poisson qui ne possédait que des nageoires. Qui restait vulnérable dans ce genre de situation. Puis un pas dans l’air alors même cette vitesse vertigineuse.
Geppo pour ne pas perdre l’horizon. Geppo encore, pour ne pas perdre de la vitesse. Dans une même intention alors. Celle de tout rompre à cet instant précis. M’étais-je mis à faire vrombir l’air. À tournoyer sur moi-même. Pour augmenter l’effet de l’impact. Pour qu’il puisse accompagner mon mouvement d’une tout autre façon. L’air qui était poussé comme à son habitude qui changea d’acabit. Qui avait épousé mon mouvement. Faire vrombir le vent. Qui tournoyait avec ma charpie. Qui formait autour d’elle un halo tonitruant. Qui l’emprisonnait comme la protégeait. Véritable lance dont j’étais l’épicentre. Alors, les poings en avant, bras qui s’étaient affublés de leurs plus belles teintes noirâtre. Fluide offensif. Les Poings fermés. Pour détonner et frapper de plein la cible. La faire décoller. Choc de titan qui causa un bruit tonitruant. Un son dévorant, tant elle était lourde, cette frappe.
La carcasse de l’animal qui s’était soulevée, surélevée quelque peu alors que sa course avait été anéantie net. La « drill » qui continua de forer de plus belle, jusqu’à passer écaille et chair. Chair et arête. La déchirer totalement. Jusqu’à lui laisser un trou béant au niveau du torse. Au niveau du dos. Jusqu’à causer ce petit mouvement de balancier, alors que le corps de l’animal qui s’était élevé un peu, qui n’était plus dans une position de prédateur. Qui avait été surpris. Battu à son propre jeu. Alors qu’il s’était mis à retomber encore, son ombre qui lorgnait à nouveau le navire. Aurait-il été dommage de laisser tous ses efforts partir en fumée.
▬ Geppo.
Un pas dans l’air. Cette fois-ci de haut en bas. Pour descendre à nouveau. Inutile de monter d’avantage. Incliner le corps. Réajuster le tronc. Repositionner les jambes. De sorte qu’il soit encore à ma portée. Pour m’en débarrasser définitivement.
Un Geppo du pied gauche pour me faire adopter une trajectoire descendante. Alors incliné. De haut en bas. Pour venir rejoindre la position encore fumante de la créature du diable qui en voulait encore à la vie de mes nombreux subordonnés. Du moins, sa condition qui n’en demeurait pas moins un danger pour tous ceux qui se retrouveraient en-dessous. Alors fallait-il balayer tant qu’il était encore temps. Le Fluide offensif ôté des deux bras. Qui vint tanguer jusqu’à ma jambe droite. Jambe forte. Pour la recouvrir ensuite. La même jambe qui gonfla d’un coup, d’un seul. Les muscles galvanisés. Les muscles redistribués. Pour un pied… Non… Une jambe entière qui avait triplée de volume. De vigueur. De force brute. Lui assenant le plus net des coup de pied sérieux, au niveau de son échine. Où ce qui ressemblait à son échine, du moins. Ici pas un simple coup de pied, en l’état. Un immense coup de patte grâce pour faire le ménage.
De sorte à le projeter plus loin. Loin de sa chute. Loin des bateaux. Sashimi qui viendrait terminer sa course dans l’eau qui l’avait recraché. Nos navires alors saufs de l’un d’entre eux, pour de bon. Grand coup qui serait assené en grande double frappe, un coup supplémentaire de l’air qui allait accompagner le coup de balais. La chair du poisson qui encaisserait l’air avant de rencontrer la botte et le pied. Et il aurait sans doute été simplet de penser que c’était tout. Que c’était fini. Qu’il n’y avait rien d’autre. Qu’il n’y aurait rien d’autres. Simplet de penser qu’il suffirait de redescendre de ma position et regagner mes quartiers. Continuer cette course euphorique. Sans nul doute que ça aurait été véritablement simple. Parfait. Même souhaitable. Si seulement elle n’avait pas fait gicler son piège à loup sur nos conditions.
Si seulement ces murs d’eau n’avaient pas été présents. Si seulement plein de chose. Alors, les dévisager, encore. Quelques secondes. Ces immenses cataractes turquoise qui se rapprochaient. Qui n’avaient pas cessé de le faire. Qui allaient s’abattre sans l’ombre d’un doute, d’une seconde à l’autre. Alors aurait-il été nécessaire de faire le nécessaire. Quand bien même avais-je une totale confiance en Joey. En Myda. En Junpei. Sans l’ombre d’un doute qu’ils auraient réussi à se débarrasser de leur gêneur. Alors fallait-il tenir promesse. Fallait-il ne pas détruire tout ce en quoi, ce soldat chétif, croyait à nouveau…
▬ Dans la série des sérieux… *craque*
Car c’était avant tout, ça, être un Héros. Il s’agissait d’ouvrir des voies qu’aucun autre ne pouvait…
Alors qu’elle s’était mise à geindre à nouveau, la barrière d’eau. Faire un étrange bruit. Un tout singulier mouvement. Résultat d’une singularité. D’une particularité. Qui faisait bouillonner mon sang. Raidir mes muscles. Les grossir à nouveau, encore et encore. De plus en plus grands. Ici, il n’y avait pas la jambe droite. Il n’y avait plus aucune jambe. La totalité de cette bizarrerie qui s’était axé sur mes deux bras. Gigantisme musculaire de mise. Etrange impression vu d’en bas. Que deux immenses bras avaient giclés sans prévoir. Qu’ils s’étaient alors mis en position. Alors, ces quelques craquements faisant leur apparition. Pour faire halte à une machine qui était déjà en route. Qui n’allait pas tarder à faire mal. Que je n’allais pas arrêter en si bon chemin. Le corps qui s’était incliné à nouveau. Pour faire face au rideau d’eau. À plusieurs mètres en hauteur, par rapport aux navires, en bas. Bien au-milieu de la scène macabre. Un peu plus proche d’une des parois.
Celle qui se trouvait devant nous, tous. Alors dans la simple idée de la souffler. La réduire en gouttelette d’un coup et profiter de ça pour nous en échapper, de l’entonnoir. Le tronc qui « visait » cette même façade, y décharger alors sa furia. Lâcher prise. Double coups de poing sérieux asséner des deux canons. Mouvement de piston sec, brusque, qui généra un puissant mouvement d’air. Tonitruantes bourrasques d’air qui vinrent faire le trajet à deux, pour deux fois plus de dégâts. Qui mesuraient, chacune, plus d’une douzaine de mètres de longueur. Un peu moins d’une dizaine, de diamètre. Cataracte venteuse qui viendrait à ne faire plus qu’un, en trajet. Qui vint s’écraser ci-contre la paroi. L’éroder. Et ces mots qui me revinrent en tête à cet instant près. Ces cris à l’aide. Ces sanglots. Ce qu’ils avaient véritablement décidés de partager.
Alors, tous ces sentiments qui semblaient bien moins pesants, d’un coup. Véritable explosion qui l’étirer puis d’un coup comme d’un seul : La réduire en charpie.
▬ *À l’aide, Vice-Amiral-dono*
Alors entamant une série de Geppo, me propulsant de haut en bas. De façon oblique pour rejoindre le pont d'un navire que je n'avais que trop quitté. Le mur qui laissait enfin passer la lumière. Il pointait enfin le bout de son nez, l’Espoir.
Récapitulatif:
Etat Physique : Etat Mental : Héros.
- Teppei et ses hommes voient la mer se surélevé sans pouvoir faire grand-chose, cette immense vague circulaire les entourant. - Ils voient également les trois Monstres Marins jaillissant du Tsunami, descendant du « ciel » pour venir écraser/manger chacun des bateaux. - Les soldats de Teppei commencent à tirer sur toutes les créatures et sur les vagues également, essayant de viser au mieux (en vain, peut-être ?). - Teppei demande à l’un de ses soldats de contacter le New Lotus et l’Unité de Junpei, lui demandant de transmettre certaines infos : Qu’il va ouvrir la « voie » à travers la vague. Qu’ils devront passer par-là au moment où il le fera et qu’il faut que les bateaux aillent très vite. - Teppei commence à courir sur le mât du Justice League en effectuant un maximum de Soru pour engranger le plus de vitesse possible toujours en contact avec une surface. Il se propulse alors qu’il arrive à 80% du mât, inclinant sa course pour arriver vers le Monstre Marin qui tombe sur la Justice League. - Teppei recouvre ses deux bras de Haki Interne, il frappe l’air et utilise un Geppo pour une dernière propulsion, pour ne pas perdre en vitesse. Il commence à tournoyer sur lui-même, galvanisant ses muscles, l’air qu’il est capable de pousser en temps normal, se retrouvant à accompagner son mouvement de rotation, prenant la forme d’un « halo venteux tournoyant » autour de Teppei. - Il lève les deux poings en l’air pendant qu’il tournoie, accentué par la vitesse de propulsion. Par le halo venteux. Par son Haki. Il assène son Hero the Brave au Monstre Marin, visant son abdomen. Il tourne et frappe son abdomen de façon à le déchirer, le transpercer et le traverser jusqu’à l’autre extrémité. Hero the Brave = 3 PM (Teppei’s Body 1PM + Teppei’s Kenpo 1PM + Haki Interne 1PM [Effet tournoyant + Vitesse Soru pour la propulsion]) - Traversant le Monstre Marin (ou pas, qu’importe), Teppei ne ralentit pas et dans le but d’empêcher sa carcasse de retomber sur son navire, il utilise un Geppo de haut vers le bas, de son pied gauche. - Commençant à concentrer son Fluide sur sa jambe droite, Teppei gonfle les muscles de sa jambe pour décupler celle-ci. Il assène avec un Serious Kick de grande taille sur le Monstre Marin, dans son dos, pour le « shooter » et qu’il puisse tomber plus loin. Le coup est assené en double frappe, l’air venant frapper puis le grand pied du Héros. Serious Kick = 3 PM (Teppei’s Body 1PM + Teppei’s Kenpo 1PM + Haki Interne 1PM) - Alors toujours en l’air, tombant déjà. Il se trouve à plusieurs mètres du « sol » et de son navire, faisant face à la « vague » qui se trouve en face de la trajectoire des bateaux. Il concentre alors son « gigantisme musculaire » pour galvaniser ses deux bras dans un ultime mouvement. - À quelques mètres de la vague qu’il vise, il assène un Double Serious Punches en direction de la vague, dans le but de créer une immense brèche permettant aux navires de passer. Deux immenses bourrasques d’air de 15m de long et 10m de diamètre sont envoyées de ses deux poings. Les deux bourrasques sont emmenées à se mêler et à « fusionner » pour faire une seule et même cataracte d’air beaucoup plus puissante et beaucoup plus grande. Double Serious Punches = 2 PM (Teppei’s Body + Teppei’s Kenpo) - Une fois la brèche créée, Teppei se propulse de façon oblique, du haut vers le bas, pour rejoindre le Justice League, en bas.
Voilà la position des bateaux un peu, avant la brèche etc... :
Et là c'est après la brèche, après le post de Junpei, vous verrez :
Dernière édition par Teppei Kiyoshi le Sam 20 Fév - 12:42, édité 1 fois
Ce monde n'était qu'une éternelle rengaine répétant encore et encore les mêmes choses. Les soldats autour de toi avaient pu sentir ta lassitude bien avant de voir le ciel s'assombrir. Ainsi ta prémonition avait été bonne. Si tu n'avais su prévenir le danger qui allait fondre sur vous, tu avais eu raison de douter de la tranquillité relative de cette journée.
Chaque tempête commençait au départ par un ciel éclairé...
En l'espace de quelques instants, vous étiez en proie aux eaux, emmurés par les flots de l'océan. Une cruelle divinité avait décidé de s'en prendre à vous et comme à son habitude vous alliez répondre par une brutalité sans pitié. Tu n'étais pas experte dans ce domaine, mais tu savais qu'avec toi, il y avait trois hommes prompt à faire parler la force de leurs muscles.
Très vite, tu recevais les premières informations quant à la globalité de la situation par la flotte de la Justice League. Ce phénomène maritime des plus chaotiques avaient permit à des monstres marins de remonter les trombes pour ensuite vous prendre en chasse. Il ne fallait pas longtemps avant que ceux-ci se jettent sur vous.
Néanmoins, tu n'avais pas attendu pour te préparer et te positionner. Si le combat avec la Divine Wrath t'avait apprit une chose, c'était que la réactivité était maîtresse dans ce genre de situation.
Tout en te déplaçant rapidement sur le pont afin d'avoir le point d'accroche idéal, tu venais à t'entourer d'une arme impénétrable mêlant ton or ainsi que ton Haki. Grâce à elle, tu allais pouvoir manipuler ton or sans te soucier de tes contraintes physiques.
Par ailleurs tu venais à saisir l'escargophone d'un des soldat courant pour s'alarmer avant de prononcer tes ordres qui allaient certainement être sur-enchérit par le Vice-Amiral. - Visez les Monstres-Marins, n'en laissaient aucun percer la flotte !
Finalement, tu arrivas au point culminant du pont, te donnant une vue dégagée et une précision prompt à meurtrir n'importe quel gros morceau passant par là. Le temps était chaotique et la menace que la mer se referme sur vous était omniprésente et pourtant... Tu te sentais incroyablement calme.
Prenant alors une grande inspiration, tu venais à pointer ton bras vers l'avant tout en te concentrant. Peu à peu, on pouvait voir des particules d'or se regrouper en un seul et même point qui ne grandissait pourtant aucunement.
Tu avais glané cette technique au cyclope que tu avais affronté quelques mois auparavant. Lui utilisait l'eau, toi l'or sous sa forme liquide. Incomplète et ayant de lourds contrecoups encore aujourd'hui, tu expérimentais celle-ci afin de trouver l’enchaînement optimale pour ton tir.
Le principe était simple. Tu te contentais de réunir en un point une quantité d'or démentielle. En clair, tu compressais la matière autant que tu le pouvais, mettant ton corps sous une pression presque équivalente. Heureusement pour toi, en cet instant, tu étais en pleine forme et ton armure de peau encaissait une grande partie du contrecoup que cette technique te faisait subir.
Et lorsque l'or concentré atteignait son point culminant, il était temps de délivrer l'équivalent de plusieurs kilotonnes d'or sur le monstre menaçant la flotte du Contre-Amiral Junpei.
Dès que la pression fut relâchée, l'or vint alors à percer le mur du son immédiatement, déclenchant une onde de choc craquelant au passage ton armure. Sans elle, ton corps aurait été broyé en mille morceaux en tentant de supporter la charge d'une pareille puissance de feu. Au fond, tu n'avais pas besoin de te retenir et c'était ce que tu avais fait. Tu avais offert à ce monstre ton attaque la plus puissante à ce jour...
Le jet continu d'or sous pression vint avait pour but de heurter de plein fouet le monstre en plein vol. De toute manière, même si la précision de ce genre de technique était hasardeuse, il aurait fallut vraiment le vouloir pour louper une bestiole aussi imposante.
Reprenant lourdement ton souffle, tu fixais ta main fumante avant de la refermer dans un effort musculaire douloureux. Cette technique avait prit des proportions dantesques depuis sa première utilisation, mais elle n'était pas encore suffisante pour te permettre de pourfendre l'ancien Vice-Amiral.
La gravité de Faust était un plaie pénible à gérer, et tu voyais en cette technique une fois terminée, la solution pour le rayer de la réalité. Et tant que tu ne pourfendais pas les mers ni les cieux avec celle-ci, alors elle resterait incomplète.
Cependant pour t'assurer que ton offensive fasse véritablement mouche, tu vins à tendre à nouveau la main pour orchestrer une technique similaire mais à la finalité différente. Cette fois-ci tu n'allais pas répartir la charge en un point mais en une multitude de point afin de pourfendre la bête sur tout les flancs.
Tout ceci n'était que l'or liquide concentré. Tel un jet sous pression, cela serait certainement suffisant pour découper la chair du malheureux monstre s'étant proposé comme sujet de teste. Et même si cela ne suffisait pas, l'or sur son corps aurait tôt fait de l’alourdir suffisamment pour le clouer dans les pénombres des profondeurs.
Ayant suivi l'intégralité du plan, tu venais à tourner ton regard vers la position de la Justice League. Tu ne vérifiais même pas si votre Vice-Amiral avait su vous débarrasser de la menace qui plongeait sur le New Lotus, tu t'étais contentée d'épauler le Contre-Amiral... Car après tout, un vainqueur n'avait besoin de personne d'autres pour pourfendre son ennemi.
Attendant que le Vice-Amiral Kiyoshi redescende sur le plancher de son navire, tu organisais la seconde moitié de votre plan en tentant de consolider la percée du héros. Tes mains encore tremblotantes de tes deux précédentes attaques, tu venais à régénérer une nouvelle fois ta peau d'or avant de générer une grande quantité d'or cette fois-ci entièrement diluée afin de l'étendre à son maximum.
D'une certaine manière, ces fondations que tu étais entrain de crée était l’antithèse de ta précédente attaque. L'une était faite pour détruire tandis que l'autre était faite pour construire.
Lui donnant un arc de cercle tu formais une sorte de tunnel en dôme d'or venant à voiler le ciel et à recouvrir toute la flotte pendant quelques instants. Celui-ci allait devoir supporter la mer qui menaçait de retomber sur vous ainsi tu le chargeais de ton Haki autant que faire ce peu afin d'en fortifier ses fondations qui n'étaient autre que toi.
Le but était simple, accélérer l’entièreté de la flotte, et se servir de la percée pour fuir ce phénomène chaotique. Les pieds fermement ancrées sur le bateau, tu venais à gueuler tes ordres à quiconque pouvant t'entendre.
- Accélérez au plus vite ! Je ne tiendrais pas longtemps !
Si vous arriviez à vous en sortir, cela n'allait être que grâce à la cohésion de vos puissances respectives. Comme si l'affrontement avec la Divine n'avait été que le début de ce qui vous attendez par la suite...
Résumé:
Santé : Nickel Mental : Nickel Actions : - Myda prend note de la situation ainsi que des plans de Teppei. - Elle se positionne à l'arrière du navire du New Lotus et se recouvre intégralement du peau d'or ainsi que de Haki. - Elle vise le monstre qui menace la flotte de Junpei et déchaîne son or avec une attaque d'or liquide concentré à son maximum (un jet sous pression). - Elle sur-enchérit avec une attaque similaire mais moins puissante ayant pour but d'attaquer le monstre sous plusieurs points. Là où la première n'était concentrée que sur un unique angle. - Puis elle se retourne, observe Teppei retomber sur son navire et fortifie sa percée avec un un tunnel sous forme de long dôme d'or renforcé au Haki. Le but étant de passer par la brèche pendant que le dôme maintient artificiellement celle-ci ainsi que l'eau retombant
Joey n'écoutait même pas ce que lui répondait la Lame du Printemps, l'esprit bien trop occupé par la sonnerie de l'autre escargophone. Que pouvaient bien lui vouloir les hautes sphères de la Marine, surtout à ce moment là ? Le Vice-Amiral n'était pas du genre à imaginer le pire, mais il n'était tout de même pas de ceux qui aimaient les mauvaises surprises. Ainsi, il replaça le premier escargophone, plus petit, dans les mains d'un de ses officiers, et commença à tendre son immense main en direction du moyen de communication encore non-décroché. Ce fut à cet instant précis que l'épreuve débuta.
Sans aucune sorte de préavis, la flotte entière fut encerclée par des trombes et des trombes d'eau s'élevant en direction du ciel. Les ténèbres s'abattirent sur le navire du New Lotus sans qu'aucun de ses passagers ne put y faire quoi que ce fut. La seconde qui suivit la venue d'une nuit artificielle avait été la seconde durant laquelle le blond comprit que cette journée n'allait pas être aussi ennuyante que les autres. Par pur réflexe, alors que son bras était tendu et que sa main était ouverte, ayant pour objectif de saisir l'escargophone dont la sonnerie retentissait encore, tous les doigts de la dite main se crispèrent. Une tension s'était instantanément installée, et une seule et unique pensée traversa le cerveau de Joey : Ne pas se laisser happer. Ne pas se laisser happer par cette tension par cette situation impromptue. Ne pas douter, comme à son habitude, en somme.
Alors que le temps semblait s'écouler à une vitesse ralentie à travers les yeux de Joey, ce dernier les leva pour faire face à la bête qui lui était assigné par la nature. Comme si se retrouver au centre d'un Knock Down Stream de contrefaçon ne suffisait pas, il fallait aussi supporter l'arrivée sur scène de monstres marins, d'ordinaire ignorés par les galions de la Marine, de par la coque en Granit Marin dont ils étaient pourvus. Cette fois ci, aucun artifice ne pouvait camoufler les partisans du camp des gagnants, il fallait faire face au fléau de GrandLine. Encore une fois. Une transmission, en provenance du navire de la Justice League, put rapidement se faire entendre. La voix de Teppei résonnait dans les oreilles des membres de l'équipage du New Lotus, alors que des mesures étaient déjà prises pour leur permettre de maximiser la vitesse de pointe du bâtiment marin. Une conversation eut brièvement lieu avec les hommes de Junpei. Apparemment, le Contre-Amiral comptait user de ses talents de sabreur pour gonfler les voiles de chaque navire sur place, en envoyant une bourrasque de vent du plat de ses épées. Même Myda, autre Contre-Amirale de l'aventure, n'avait perdu aucune unité de temps à faire montre de ses talents de leadership. Après l'énonciation de ses ordres, tous les regards furent portés sur son supérieur hiérarchique. Joey fit « oui » de la tête, comme pour autoriser l’exécution de l'ordre de Golden Eye, mais ne s'engagea d'aucune autre façon dans la crise. Pour l'instant, tout du moins.
Alors que tous les matelots s’affairaient à la bonne exécution de la manœuvre militaire, le regard caché par ses sourcils de Joey croisa celui de son fan numéro 1. Butter Bean se trouvait à quelques mètres de son idole, mais ne pouvait pas directement converser avec ce dernier, le brouhaha régnant à présent sur la surface du navire étant bien trop important pour cela. Une moue inquiète imprégnée sur le visage, Butter porta sa main droite à la base de son gant, ou plutôt de sa moufle, gauche. Il s'apprêtait à entièrement retirer son gant et à dévoiler sa main à son ami. Ce qui se trouvait sur sa main, pour être plus précis. Après tout, Joey le lui avait temporairement confié, lui qui n'y voyait aucune utilité pour l'instant. Cependant, cela n'avait toujours pas changé. Le moment n'était toujours pas arrivé. D'un mouvement vif, Joey leva sa main encore contractée dans la direction de son acolyte, afin de le stopper dans son action. Le visage presque entièrement dans l'ombre, il lui offrit un de ses meilleurs sourires, et décida enfin de la marche à suivre. Quand bien même était-il possesseur d'un des grades les plus prestigieux de la Marine, et d'un charisme inégalable, dans une situation telle que celle ci, Joey n'était pas de ceux qui délibérait clairement d'une stratégie. Là, il pouvait laisser ce boulot à Monika, Junpei, ou Myda. Là, il pouvait se laisser aller. Là, il pouvait juger cet énième affront à sa juste valeur.
Décidément, GrandLine en voulait à ce groupe de Marines. C'était presque comme si chaque rassemblement amenait la venue d'une nouvelle catastrophe naturelle. Cependant, il fallait se rendre à l'évidence. Si il y avait bien une faction dont il était interdit de douter, c'était bien celle à laquelle appartenait Joey. Le Gouvernement Mondial ne perdait jamais contre ses adversaires, il n'allait certainement pas s'avouer vaincu face à de vulgaires flaques d'eau, et les têtards les naviguant.
Le temps d'un instant, la nature du regard du Vice-Amiral fut révélée. Il se plongea dans celui de l'anguille géante qui surplombait à présent le navire dont il était responsable. L’œil de la bête marine n'avait rien d’impressionnant face à celui de la bête Marine, et cette dernière démontrait un sourire bien différent de celui qu'elle avait offert à Butter Bean quelques centièmes de secondes auparavant, bien plus violent cette fois ci. En dévisageant presque l'animal aquatique, le blond ne put réprimer une pensée. Si l'on considérait que ce serpent de mer géant était un nouvel adversaire se dressant sur sa route, il n'avait d'autres choix que d'admettre que comparé à la foudre personnifiée, il ne faisait pas le poids. Autant dire que l'issue de l'affrontement était déjà décidée.
- Je ne serais pas long. Lâcha-t-il d'un volume qui surpassait aisément toute la cohue l'entourant.
Comme d'habitude, il ne fallut que la fin de la prononciation du dernier mot pour que le Vice-Amiral disparaisse du pont de son propre navire. Il n'était pas face à un criminel, ou un rival de talent. Ce monstre ne représentait ni plus ni moins qu'un obstacle. Rien d'intéressant ne pouvait subsister d'un combat s'étendant sur la durée, ainsi fallait-il en finir d'un seul enchaînement d'attaques. Un Kamisori parfaitement maîtrisé élevait la silhouette de Joey plusieurs dizaines de mètres au dessus du niveau de la mer, et ce à vitesse maximum. Il filait en zigzag, en faisant attention à ne pas se prendre de boulets de canon perdus, dans la direction de l'animal qui possédait une taille parfaite pour ce qu'il était : une cible statique. Aux yeux du soldat, en tout cas. L'on aurait pu penser, connaissant la manière de faire du blond, que ce dernier se serait contenté de foncer droit sur sa cible, et de l'écraser sous la puissance de son poing, mais ce fut pas cette fois ci ce qu'il fit. Pas exactement, tout du moins. En effet, une fois arrivé à la hauteur de ce qu'on aurait pu appeler le visage du monstre marin, le soldat ne s'arrêta pas, continuant de tracer sa route après avoir prit un virage aérien sur sa droite. Il gardait un œil attentif sur les agissements de son ennemi de l'heure, tout en lui tournant quasiment autour. Alors que ses doigts crispés s'étaient métamorphosés en poings fermés, Joey attendit le moment opportun pour mettre en place l'étape suivante de sa tactique. Alors qu'il fendait encore les airs à pleine vitesse, il s'approchait doucement de la joue de l'animal adverse, à laquelle il faisait maintenant face après avoir tourné à peine quelques instants plus tôt.
Une fois la distance assez cassée, il lança d'un seul coup ses deux pieds devant lui. Afin de profiter au maximum de l'impulsion qu'il allait générer, le soldat ne perdit pas de temps à taper l'air qui lui faisait face. Ainsi, en un seul mouvement, et sans perdre une once de vitesse, il avait totalement changé sa trajectoire, empruntant à présent l'homonyme inverse de cette dernière. La joue géante était en vue. Le poing droit du boxeur était armé. L'armure complète de Haki avait été revêtue au moment du second changement de trajectoire. Toutes les conditions étaient à présent rassemblées.
Joey pouvait frapper.
- Shigan : Swing
Après avoir presque gardé son poing en retrait, à la même hauteur que sa tempe, pendant presque tout le chemin, le soldat libéra enfin toute sa puissance accumulée dans un crochet du droit dévastateur. Juste avant l'impact, Joey lança son poing en plein dans la joue gauche du serpent de mer géant, et joua du coude afin de faire vriller le visage de ce dernier. Comme si cela ne suffisait pas, comme pour démontrer qu'il ne s'agissait pas d'un simple crochet du droit, le blond s'autorisa une pulsion de l'épaule afin d'élancer encore plus son allonge déjà bien trop importante. Le tout, combiné à la puissance et la vitesse d'un des Six Pouvoirs, pouvait d'ores et déjà faire comprendre à l'anguille qu'il n'aurait jamais dû se montrer hors des profondeurs où il résidait. Cependant, pour Joey, cela ne suffisait pas.
Il tapa à nouveau des pieds, et fusa à l'aide d'un Kamisori, vers sa gauche cette fois ci. Il voulait suivre le mouvement de tête de sa cible. Il n'en avait pas fini avec elle. Après avoir rejoint la position adéquate, le boxeur lança son coude gauche en arrière, tout en gardant son poing armé pointé vers le bas. Il s'était réceptionné dans les airs avec son pied gauche, et il n'avait pas tardé à placer son homonyme droit quelques centimètres en avant. Son appui était désormais sur son pied gauche, de quoi rendre le coup suivant encore plus dévastateur. Sans perdre de temps, le soldat décocha une de ses attaques fétiches à cet obstacle à écailles.
- Geppou : Uppercut
La paume de la main, certes couverte pas tous ses doigts, tournée vers le ciel, Joey lança son poing gauche en plein dans la gigantesque face du monstre sous-marin. Il s'agissait là d'un coup ascendant et aérien dont lui seul avait le secret, et il formait ainsi la plus grande fierté de l'orgueilleux soldat.
Alors que Joey avait fait en sorte de mettre K.O son obstacle, en envoyant une bonne fois pour toute sa tête en arrière, il remarqua une autre silhouette géante plus loin sur sa gauche, plusieurs mètres derrière lui. Encore une autre bête. Décidément, GrandLine en voulait à ce groupe de Marines. Profitant du fait que l'avant de son corps était à découvert, de part l'envoi en arrière de toute sa partie supérieure, le blond se déplaça jusqu'à la partie inférieure de la silhouette du serpent de mer. Sans tarder, il saisit à pleine mains ce qu'il avait considéré comme la base de la queue, et frappa du pied pour prendre la direction de la bête qui attaquait le navire du Contre-Amiral aux épées. La scène se voulait surréaliste. Un colosse de plusieurs mètres de haut, et sans doute de large, qui avait un ferme maintien sur un outil vivant d'environ quinze mètres, naviguant les airs en zigzag, à une vitesse défiant toutes les lois de la physique.
Joey était sans doute assez fort pour porter cet animal sur la terre ferme, mais le fait était que dans les airs, à pleine vitesse, les même lois de la physique que le soldat bravait l'aidait à mettre son plan à exécution. En effet, alors qu'il s'approchait de sa seconde cible de la journée, troisième si l'on comptait le Vice-Amiral Kiyoshi, le blond décida de brusquement s'arrêter, sans aucun préavis. À l'instant même où il tapa du pied devant lui pour mettre une fin nette à son déplacement, Joey engagea tous les muscles de la partie supérieure de son corps à un mouvement de rotation latérale. Un tournoiement s'ensuivit, durant lequel le soldat fit en sorte d'accumuler le plus de puissance destructrice dans sa nouvelle arme. Son armure de Haki disparut, et l’entièreté de son énergie spirituelle fut transférée vers la surface corporelle de sa victime. Après avoir fait les trois quarts d'un tour, Joey frappa.
Il fit en sorte de viser la base du long cou, la jonction avec le reste du corps, de l'animal menaçant Junpei et son équipage, afin de le briser, tout simplement. Par la même occasion, le Vice-Amiral comptait aussi briser toute future opposition que GrandLine pouvait dresser face à eux. Ici n'était pas l'endroit où ils devaient être, tous autant qu'ils étaient. Cette bataille n'avait pas lieu d'être, et ça, Joey comptait bien le faire comprendre à cet océan. Après l'impact, le soldat lâcha prise. Les deux bêtes sauvages pouvaient maintenant retourner d'où elles étaient venues, tout comme leur bourreau. D'un énième Kamisori, Joey vola jusqu'au pont du navire qu'il commandait, et ce juste avant que la Contre-Amirale Fortuna n'englobe l'entière flotte Marine d'un dôme protecteur. Un sourire de fierté aux lèvres, mais pas la même sorte que d'ordinaire, Joey démontrait avec son humour tordant qu'il appréciait ce genre d'initiatives de la part de membres de son équipage.
- C'est nul, Fortuna, je crois bien que je vais être obligé de détruire ta création... lançait-il sur son ton le plus sérieux, en s'approchant de Myda à pas lourds.
Soudain, alors qu'il était tout proche de sa subalterne, il lança sa main sur la base de la structure d'or qu'elle avait créé. La main de Myda était levée en direction du ciel, ainsi ce qui en sortait était facilement accessible à quelqu'un de la taille de Joey. Ce dernier attrapa fermement la source de leur protection à tous, et y insuffla son propre Haki d'Armement, en plus de celui de Golden Eye.
- Gotcha ! Et si je nous confectionnais une protection impénétrable, plutôt ? Hahahaha ! Riait Joey aux éclats, avant de vite se concentrer à nouveau sur l'essentiel. Dis, Fortuna, il y aurait pas moyen d'arranger ton truc de sorte à ce qu'on dépasse l'équipage de Kiyoshi ?
Pour Joey, cette histoire était déjà terminée, alors même qu'ils se trouvaient tous encore au cœur du tunnel. Une question demeurait, à présent. Avait-il raison ?
Spoiler:
Joey laisse les autres stratégiser, et décide d'aller s'occuper de son serpent de mer directement. Il fonce sur lui en Kamisori, passe sur le coté, fais demi tour au dernier moment et lui décoche un super crochet du droit en shigan. Après ça, il fonce de l'autre coté pour le réceptionner en uppercut (le tout avec l'armure haki 2PM). C'est là où il repère le monstre attaquant le bateau de Junpei, et décide d'attraper son serpent par la queue, et le trainer dans les airs jusqu'au monstre de Junpei, pour au final frapper sur le monstre à quatre nageoires avec le serpent de mer (transfert du haki de l'armure à la surface du corps du serpent de mer). Il retourne ensuite sur son bateau, juste avant que Myda n'active le dome/tunnel. Il attrape ensuite la base de la création, et enduit l'entièreté de cette dernière de son propre haki, en plus de celui de Myda, le tout afin de traverser ce 6 cette situation sans trop d'encombres challah.
Aucune réponse de la part de Joey. Junpei se sentait comme ignorait, à la limite de bouder tout en arborant une moue que seul un enfant de six ans pouvait réaliser. Les soldats qui le connaissait depuis longtemps et qui avait survécu à cette satané mission étaient tous étonnés, ils avaient très vite compris que cet évènement avait changé le Contre-Amiral, était-ce en bien ou en mal ? La réponse n'était pas encore évidente mais tous espérait que son côté bienveillant était plus que renforcé. Il posait alors son escargophone, s'asseyait en tailleur et croisait une nouvelle fois les bras, marmonnant dans son coin des mots incompréhensibles, formant des phrases décousues, vide de sens mais sur un ton vexé. Lui qui avait cru que Joey était son ami, il se sentait trahi au plus profond de lui mais cela n'étonnait pas plus que ça ses troupes qui reprirent leurs tâches habituelles.
Pour combien de temps ?
Sans crier garde, la nuit tombait subitement sur le navire de Junpei ainsi qu'une pluie fine qui laissa tout le monde sans voix sauf le Contre-Amiral qui semblait toujours dans ses pensées négatives envers le grand blondinet boxeur du dimanche. Il fallut l'intervention d'un soldat pour que La Lame du Printemps daigne enfin lever la tête et admirer ce spectacle qu'on ne voyait pas tous les jours. Il faut dire qu'en à peine un mois, Junpei fut témoin d'un Knock Down Stream et maintenant de cette rare vision de monstres marins surgissant des mers. Il est vrai que la coque en granit marin était censé les faire passer inaperçu mais le risque zéro n'existait pas. C'était comme si lors d'un lancé de dès, il fallait à tout prix éviter le six. Sauf qu'il restera toujours cette infime chance. Les premiers cris de panique commençait à se faire entendre, les premiers tirs de canons aussi. Cela était inutile, il ne s'agissait pas d'une baleine ou de caravelles face à nous, mais de monstres marins.
Pendant que les soldats sous ses ordres cédaient à la panique et étaient à la limite de céder au désespoir après avoir survécu à l'affrontement d'il y a un mois, Junpei restait immobile. Le temps semblait s'être arrêté l'espace d'un instant, comme si l'eau qui avait jailli avec les monstres s'était arrêté, suspendu dans les airs. Si d'ordinaire il aurait cédé au doute, il n'en était rien cette fois-ci. Il avait affronté la mort trop de fois depuis sa naissance pour avoir peur, il avait toujours survécu, miraculeusement ou non. Encore une fois, il s'agissait d'un jeu de hasard, pile ou face. Soit il vivait, soit il mourrait. Cependant, la douleur de sa cicatrice venait de s'éveiller une nouvelle fois, lui indiquant qu'il ne pouvait tomber ici, pas avant d'avoir mit la bande à Kirie derrière les barreaux, pas avant d'avoir réglé son compte à Faust le traître, pas avant d'avoir pris sa revanche sur celui coupable de sa blessure. Il était donc temps de se mettre en action.
▬ Yare yare daze commençait-il en se saisissant de son kimono au niveau de l'épaule Je commence à en avoir ma claque des caprices de Grand Line finissait-il en ôtant son habit fétiche, celui qui permettait de l'identifier à tout les coups
Il se saisissait alors de son katana et de son wakizashi, jetant un regard plein de hargne vers les créatures. Cette fois-ci, il ne serait pas un simple poids mais bien l'élément principal à la survie de ses compagnons. Pointant la créature qui lui faisait face à l'aide de son katana, comme pour lui sommer d'engager la première face à lui, il ne relevait même pas les actions de ses camarades.
▬ Approche disait-il simplement, son unique œil concentré sur la bête
A ce simple mot, son fluide de l'armement interne se propagea sur ses lames, les rendant si noires qu'on aurait pu penser que cela était dû à l'utilisation de la Danse du Dieu du Feu mais cette manœuvre n'avait que pour unique but de rendre sa future attaque bien plus féroce. Concentré, il attendait l'ouverture parfaite pour que sa technique soit la plus précis et efficace possible, c'était un pari risqué mais s'il passait, cela serait tellement bénéfique pour le moral des troupes. Et cette ouverture, ce fut une intervention extérieure qui lui offrait sur un plateau d'argent, ou plutôt d'or pour le coup. La nouvelle Contre-Amiral Myda Fortuna se faisait une nouvelle fois remarquer dans le bon sens du terme. Junpei ne pouvait rêver mieux comme occasion et s'en saisissait à la milliseconde près de ce jet d'or qui semblait radicale et efficace.
▬ Bien joué, Fortuna-chan disait-il esquissant un léger sourire Hinokami Kagura finissait-il, embrasant ses lames.
Ayant attendu l'approche de la bête, il avait activé son fluide de l'armement interne mais celui-ci n'était plus d'aucune utilité dans cette situation. Il se tourna dès lors vers sa forme externe, de bonnes lames d'airs embrasés et chargés de haki devraient faire l'affaire maintenant que l'or avait frappé, il était temps que le feu s'en charge. Se cramponnant fermement sur ses appuis, il croisa les bras en tenant avec dureté les manches de ses épées.
(烈日紅鏡 | litt. Miroir Cramoisi Brûlant)
Deux lames d'airs enflammées et chargées de fluide de l'armement externe furent envoyées à l'horizontale, une vers l'abdomen et l'autre vers le coup de la bête, à une vitesse pharamineuse si bien que sur le bateau, un silence à la nature émerveillée se fit ressentir d'un coup. Est-ce que la menace était écartée pour autant ? Pas réellement mais il se retournait finalement dans un état plus calme, regardant au loin la percée de Teppei et les coups habituelles de Joey qui faisaient toujours autant mouche. Étant derrière les deux autres bateaux, Junpei voyait le tout se dérouler sous ses yeux et la consolidation de Myda via un tunnel dorée n'échappait pas à son regard. Ses lames encore brûlantes n'en avait pas fini et la confrontation était trop risquée pour rester plus longtemps. Cependant, le vent n'était pas assez puissant, presque inexistant. Il fallait quelque chose pour faire gonfler ces maudites voiles. Reprenant fermement ses sabres, il restait alors sur le pont, il comprenait bien qu'il lui était interdit d'utiliser le tranchant de ses lames pour des raisons évidentes. Soit, il utiliserait alors le plat même si cela semblait plus compliqué. Une idée farfelue en soit mais une idée quand même si on se mettait dans l'esprit de l'Homme d'Acier et du Smiling Soldier. La réelle question était de savoir qui faire partir premier. Pourquoi ? Parce qu'il sentait déjà les regards lourds de l'un des deux blonds s'il avait aidé l'autre avant. Tant pis, d'un point de vue logique, il fallait faire partir le navire de la Justice League en premier, il était le plus avancé et il aurait risqué de gêner celui de la New Lotus. Déplaçant ses sabres sur son flanc droit et les orientant pour frapper avec son plat, il effectua un geste puissant de droite à gauche, créant ainsi une bourrasque venant finalement s'écraser sur les voiles du navire de Teppei, gonflant ses voiles et le propulsant hors de ce « tombeau » d'eau. Il se décala alors légèrement et mit cette fois-ci ses sabres du côté de son flanc gauche, répétant le geste mais cette fois-ci de la gauche vers la droite. La bourrasque s'écrasait cette fois-ci sur les voiles du navire de Joey et Myda, qui s'en allait alors rejoindre le héros. Il ne restait alors que son propre navire, il se dépêchait alors de se placer derrière ses propres voiles. Plaçant ses sabres au-dessus de sa tête, toujours orienté pour frapper avec le plat.
Que la puissance des vents soit mienne pensait-il, lui qui avait maîtrisé le feu et joué avec l'eau.
...
(鎌鼬の怒り | litt. La Colère de Kamaitachi)
Abaissant ses sabres comme pour porter un coup qui aurait causé une commotion cérébrale à n'importe qui, ses voiles se gonflaient à son tour, il était finalement propulsé à toute allure hors de cet enfer qui avait mis ses nerfs à rude épreuves, rangeant ses sabres comme un patron et soufflant légèrement avant de relever sa tête de vainqueur car après tout lui aussi avait gagné face à la Divine, bien que pas assez à son goût. Il jeta un coup d'œil, et le bon, à l'horizon.
J'étais au studio et j'ai fais un hit:
• État physique : Requinqué après le mois de convalescence
• État mental : Changé par le dernier évènement, il est plus motivé que jamais.
- A l'arrivée des monstres, Junpei ne cède pas au doute comme il y a un mois face à la Divine, bien au contraire, il semble près à en découvre. Attentif, il active alors son Haki de l'Armement Interne (1PM) attendant alors l'offensive de la bestiole avant de se raviser après l'attaque de Myda et de passer cette fois-ci en mode Externe (1PM) pour attaquer à distance.
- Il regarde alors autour de lui pendant que tout le monde effectue son action, il voit alors le tunnel dorée apparaître là où Teppei a fait sa percée, il décide alors avec ses qualités de sabreur de créer des bourrasque de vents pour chacun des bateaux de la Marine dans cet ordre : celui de la Justice League puis celui de la New Lotus et enfin le sien, les permettant d'échapper à cette situation cauchemardesque inchAllah
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Dim 21 Fév - 22:34
Autour d'eux, un véritable cataclysme venait de se déclencher, mais cela n'impressionnait guère les soldats de la marine. Tous ici avait relevé des défis plus pénible encore qu'un trio de monstre écailleux. Ils étaient tous guidés par une force intérieur, des convictions profondes et une volonté immuable. Ceci ne les arrêteraient pas, et c'est ça qu'ils allaient s'efforcer de prouver.
Alors que les trombes d'eau retombaient droit sur leurs navires, menaçant de les écraser sous sa masse, et que les monstres marins en son sein faisait de même. L'homme d'acier s'élança sur le mat de son navire, il courait, enchaînant les soru avec fougue et précision. Il cherchait à prendre un maximum de vitesse, et cela, il le faisait très bien. Arrivant au point recherché, il se propulsa, en direction de l'assaillant, profitant de l'inertie de la vitesse pour frapper fort. Durant son envolée héroïque, Teppei se mit à tournoyer, brassant l'air de sa force démentielle, il venait de créer une véritable aura venteuse autour de lui. Au prix d'un ultime Geppo, il vint enfoncer ses poings tendu vers l'avant dans le ventre de la créature. Sa peau et ses écailles étaient épaisse, et si cela empêchait le blond de transpercer sa chair, le ventre de la créature se déformait sous l'impact, se repliant vulgairement en poussant un hurlement horrifique.
La force de la nature repoussait la créature dans les airs, elle remontait tandis que l'eau elle continuait de s'effondrer au dessus de leurs têtes. Pourtant, il ne pouvait s'arrêter là, et il le savait pertinemment, la trajectoire de chute représentait encore une menace pour son bateau et son équipage. C'est pourquoi, d'un geppo vif, il contourna sa cible pour venir lui asséner le coup de grâce. Insufflant sa volonté dans son pieds, avant de le déformer, manipulant son corps pour lui faire une taille démentielle. D'un serious kick, Teppei écrasait la créature pour l'envoyer finir sa course dans la mer, loin de sa précieuse Justice League.
Pourtant, il ne pouvait s'arrêter maintenant, il devait encore ouvrir la voie tandis que ses collègues s'occupaient eux des autres créatures des profondeurs. Prouvant aux yeux de tous qu'il méritait sa récente promotion, le vice-amiral d'acier s'attaquait maintenant à l'agression de la mer elle même, et il ne comptait pas en sortir perdant. Gonflant ses bras autant qu'il le pouvait, il assénait un double serious punch en direction du mur de liquide situé face à la tête de proue. Ses coups puissant et contrôlé générait des bourrasques d'air gigantesque, les deux projectiles immatérielles fusionnèrent pour n'en former qu'un seul, puissant, dévastateur. Le souffle vint s'écraser contre le rempart naturel, au prix d'un choc violent, le liquide s'éparpilla dans toute les directions, il venait de créer un passage, mais celui-ci ne tiendrait pas longtemps.
***
Parallèlement, alors que Teppei était en proie avec sa cible, la contre-amiral Myda avait elle aussi de quoi s'occuper. Le monstre marin qui menaçait son navire, elle laissait cette affaire à quelqu'un d'autre. Elle s'occuperait de l'aspect stratégique et couvrirait ses alliées. D'un ordre rapide et efficace, elle parvenait à galvaniser les troupes et leurs donnaient l'ordre d'ouvrir le feu sur les créatures. Aussitôt, les tirs de canon se mirent à fuser, si un seul ne posait pas de problème à ces monstres écailleux, la véritable pluie qu'ils essuyaient ralentissait leurs chutes et entamait leurs peaux épaisses.
Une fois ses ordres donnés, Myda se concentrait sur sa cible, la créature qui menaçait l'équipage du bretteur enflammé. Revêtant une armure d'or pour manipuler plus aisément sa pouvoir tout en protégeant son corps pour ce qu'elle préparait ensuite. Du bout du doigt, elle concentrait de l'or liquide, celui-ci s'accumulait peu à peu dans une zone restreinte, et plus elle accumulait d'or, plus la pression augmentait. Finalement, elle relâchait toute l'énergie accumulé d'un seul coup, l'or liquide fut projeté à grande vitesse, un jet sous haute pression qui vint s'écraser contre l'animal en chute libre. Le jet continue dura un instant, blessant l'animal tout en ralentissant sa chute. Lorsque sa première attaque cessa, la femme à la chevelure aussi brillante que son pouvoir enchaîna, mimant la première effectuer, elle la dispersait cette fois-ci en plusieurs jet, moins puissant mais qui vinrent s'en prendre au flanc de l'animal, l'entaillant légèrement. Malheureusement, l'or durcit rapidement, alourdissant l'immense bête qui continua de tomber vers le navire du sabreur.
Pourtant, une fois ceci fait elle se tournait vers un nouvel objectif, ce n'était pas à elle de finir le travail, elle comptait sur ses collègues pour assurer la suite. Elle, elle devait assurer leurs survies. Observant le travail du Vice-Amiral qui venait d'ouvrir une brèche de le piège aqueux qui voulaient les engloutir, elle vint dresser à l'aide de son pouvoir un gigantesque tunnel doré. Maintenu par plusieurs piliers qu'elle retenait pour l'instant seule à l'aide sa propre force, elle y insufflait toute sa volonté pour augmenter sa résilience et espérait encaisser les trombes d'eau restante pour permettre à toute les embarcations de pouvoir fuir.
***
Le soldat souriant avait comme tout le monde été pris de court pas la fugacité des évènements. Néanmoins, le colosse ne se sentait pas en danger, pas le moins du monde. Sa confiance aveuglante transpirait dans son sourire adressé à son membre d'équipage avant qu'il ne parte pour régler la menace qui planait sur son bateau et son équipage. D'un kamisori, il s'élevait dans les airs, rejoignant rapidement le gigantesque serpent aquatique dans les airs tout en esquivant les divers projectiles lancés par ses alliées. La bête sous le feu se débattait et tentait de saisir le vice-amiral entre ses crocs, sans jamais y parvenir. Celui-ci lui tourna brièvement autour, cherchant l'occasion parfaite pour mettre à exécution son plan d'action. Soudainement, cassant le rythme en se retournant tout en prenant un appuie aérien, il se propulsa vers la joue du cauchemar écailleux. De là, il assénait d'abord un crochet du droit lourd, la bête était propulsé sur le côté, son visage écrasé accompagnait le mouvement et son corps suivait naturellement. L'anguille carnassière n'était pourtant pas au bout de son supplice.
Suivant le mouvement de sa cible à l'aide de son art martial favoris, le héros de STN se positionnait devant la gueule de la bête, encore sonné par le coup précédent. Naturellement, son corps adoptait la posture idéale, des appuies aérien millimétrés pour parfaire ce coup dont il était si fier, à raison. Le coude replié, rabattu vers l'arrière accéléra soudainement en direction de son objectif, parallèlement, il prenait un ultime appuie, renforçant le choc dévastateur que vint asséner son uppercut sous la mâchoire de la bête qui avait osé se tenir sur son chemin.
La créature n'encaissait que difficilement le coup, plusieurs de ses dents cédèrent sous l'impact alors que son corps était projeté vers l'arrière. C'est à ce moment que le blond remarqua le troisième monstre marin, celui là même qui menaçait son collègue et que sa subalterne avait déjà prit pour cible. Il vint alors se saisir du corps longiforme de sa victime. Bondissant à travers les airs en direction de sa nouvelle proie. La créature ne l'avait pas remarqué, essuyant déjà trop nombreuses attaques. Si bien que lorsque le vice-amiral effectua une rotation aérienne, se servant du corps du serpent des mers pour frapper son homologue à l'apparence préhistorique. Celui-ci ne put qu'en l'encaisser, couvert d'or, brûlé par les lames de feu, et enfin, frappé comme une vulgaire balle de base-ball, la bête était hors d'état de nuire. Qui plus est, le choc décalait la créature de sa trajectoire dangereuse, assurant la sécurité du bateau de Junpei, alors que le vice-amiral, non content de sa démonstration retourna sur son bateau pour prêter main forte à sa récente recrue qui ne cessait de le surprendre, consolidant cette protection qu'elle leurs avaient forgés à l'aide de son propre haki interne.
***
Face à l'ignorance de celui qu'il considérait comme un ami, tout d'abords le contre amiral se vexa. Affichant une moue bougonne, il ne remarqua pas tout de suite les supplices que la nature venait de faire s'abattre sur eux. Et même lorsqu'il les vit, ces tonnes d'eau prêt à s'abattre sur eux, et cette créature mortelle les prenant pour cible, il ne bougea pas. Patiemment, le sabreur guettait dans l'oreille de la créature, dégainant katana et wazikashi tout en se relevant, il était patient, serein et dégageait une confiance nouvelle, une volonté renforcée. Ce qu'il attendait était une opportunité et ceci lui fut rapidement offert par les jets d'or sous pression. Voyant l'occasion s'offrir à lui, Haru no Ken changeait ses plans initiales d'attaque au corps à corps.
Croisant ses bras en croix devant son torse, les mains solidement fermés sur le manche de ses bras, il embrasait ses lames les préparant à l'attaque suivante. Dépliant ses bras, il envoyait simultanément avec chacun de ses sabres deux projectiles tranchants enflammés. Les lames de feu vinrent taillader la peau humide du monstre marin, partiellement prévenu des effets dévastateurs des flammes, la cible était tout de même blessé. Avant qu'il ne puisse enchaîner, le problème fut définitivement balayé par le soldat souriant, laissant ainsi le champs libre au Hyûga de se concentrer sur une autre tâche qui semblait lui incomber, accélérer.
Lames en main, il décidait d'utiliser le plat de sa lame pour générer des lames d'air en leurs enlevant leurs propriétés principales, trancher. Si il se loupait, les voiles seraient en piteux états, mais il ne pouvait décemment rester sous cette masse d'eau qui menaçait de les engloutir. Sans attendre plus de temps, il envoyait alors sa première volée vers les voiles de la Justice League. Celle-ci se gonflèrent soudainement, mais aucun signe de déchirure dans le tissue, propulsé par cette force soudaine, le bateau quittait ce tombeau aqueux. Le borgne n'avait pas attendu de voir l'efficacité de sa technique pour enchaîner, il était déjà à la fin de second mouvement quand il put confirmer l'efficacité de son choix. Rassuré, regardait le New Lotus s'échapper à son tour avant de faire sortir son bateau de ce traquenard naturel.
Tous sans exception venait de subir une véritable douche, mais ils s'en étaient sortit indemne. Il venait de prouver que peu importe ce que Grand Line leurs réservaient, ils se dresseraient toujours face au danger, avec fierté et courage.
Résumé:
Hé bien, félicitation vous avez menez ça d'une main de maître, bravo encore vos posts étaient très cool !
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Finalement, tu fus interrompue par le brouhaha général de l'extérieur. Pour peu et tu jurerais entendre une voix familière...
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