One Piece Anarchy
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[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer]
Umashiashikabihikoji
Moi je fais des ptites bulles ♫
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Loca. :
Balgimoa
Berrys :
000

Feuille de personnage
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Umashiashikabihikoji
Touriste
posté le Sam 20 Fév - 23:28


Assise sur la barque, couvant l’ange comme son propre œuf, Dodo fixait l’horizon, le regard vide ; l’estomac aussi. Son ventre criait famine, hurlait à qui lui donnerait les meilleurs fruits, et, surtout, donnait naissance à une douleur légère mais inconfortable et profonde dans les tripes de l’oiselle. Elle n’était pourtant pas mal nourrie. Seulement, la nuit précédente, elle avait pas mal couru. L’énergie qu’elle avait dépensée, son corps le lui réclamait. Assise au fond d’une barque, au milieu de nulle part, elle savait qu’il était vain de chercher des fruits. Et, n’étant pas piscivore, il ne lui était pas venu à l’idée de pêcher pour subvenir à ses besoins. Puisqu’il s’agissait du seul remède contre ses gargouillis, Dodo frotta son buste du bout du bec, picorant quelques plumes comme si elle était la cause de son mal-être. Elle releva la tête, puis la pivota de manière à avoir dans son champ de vision le gamin qui l’avait conduite ici. Avec ses pics sur la tête, il avait tout d’un ananas. Peut-être pas la couleur, mais, aux yeux affamés du dodo, c’était tout comme. Et, soudain, elle ne voyait plus que ça : l’ananas devant elle, qui ne demandait qu’à être dégusté – ou gobé.

─ Glou ! hasarda-t-elle, comme pour signifier son désir de manger le garçon. Il fallait dire qu’avec ses joues potelées, ses grands yeux brillants et son air curieux, n’importe qui l’aurait trouvé à croquer.

Umashiahikabihikoji poussa un gémissement rauque. L’ange leva lentement une demi-paupière, encore dans le flou du sommeil. Collée sous le ventre du dodo, comme elle avait l’habitude de s’accrocher à lui et de se blottir sous la chaleur de ses plumes, elle se dégagea de son abdomen en le poussant délicatement. Elle roula à côté de lui, puis inspira grandement, remplissant ses poumons d’un air frais, et, pour éveiller son cerveau, se mit à bailler, tirant bras et jambes tout autour d’elle afin de décontracter ses muscles encore endormis. L’instant suivant, elle tira un peu mieux l’aile de dodo sur elle, qui la couvrait de moitié, et ramena ses genoux contre son buste, sa tête entre eux, roulée en boule dans ce coco duveteux. Elle se sentait bercée, cajolée par les doux rayons du jour qui traversaient le plumage de l’oiselle. La sensation était trop agréable pour être écourtée.

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Dodo210

─ Glou glou !

─ Mmmh… nooon, Dodo, pas maintenant… Laisse-moi dormir encore un peu.


Le dodo n’était pas de cet avis. Il mourait de faim, et savait pertinemment qu’Umashiashikabihikoji pouvait le rassasier. Devinant que sa protégée n’était pas décidée à se lever, il commença à lui picorer les pieds, se tordant le cou pour y parvenir, piallant entre chaque coup pour lui faire comprendre qu’elle devait se réveiller. En réaction, Umashiashikabihikoji ramena ses pieds un peu mieux vers elle, mais l’oiselle n’en était qu’aux prémisses. Brusquement, elle se releva, découvrant l’ange encore à demi assoupie.

─ Hééééé ! REVIENS !

Umashiashikabihikoji tendit les bras pour attraper l’aile du dodo, remuant les mains dans l’air sans atteindre son but. Le mouvement s’accompagna de la levée de son buste, de ses yeux qui, douloureusement, s’ouvrirent à la lumière du jour. Elle découvrit avec effroi, autour d’elle, l’étendue infinie de la mer, qui, à l’horizon, se confondait avec les cieux.

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Gzonzo11

La céleste ferma les yeux, convaincue que ce devait être un rêve éveillé, et qu’elle n’avait qu’à penser à un autre lieu, un endroit où elle se sentirait en sécurité. Dans les airs. Sur la Lune. Seulement, se projeter dans l’inconnu n’était pas une tâche aisée. Des observations qu’elle avait fait de la Lune, elle pouvait parfaitement imaginer les courbes des terrains, les cratères de dizaines de miles, la pierre blanche qui recouvrait le sol, la plénitude sereine d’un nouveau monde. Mais des gens qui la peuplaient, des architectures qui s’y érigeaient, des cultures qui y poussaient, elle ne savait rien. Est-ce que, comme elle, ils étaient petits ? Leur peau était-elle pâle ? Leurs cheveux translucides ? Les bâtiments s’organisaient-ils en rues droites ou biscornues ? Est-ce qu’eux-mêmes s’élevaient en lignes ou en courbes ? Est-ce que le chou poussait, sur la Lune ? Des questions, encore des questions défilaient l’une après l’autre, à tout allure, dans son esprit fertile, lui rappelant que, depuis toujours, elle ne savait rien de ses origines. Imaginer la Lune, quelque part, c’était effrayant. Elle remua la tête, changeant d’idée : il lui fallait un lieu qu’elle connaissait bien, un havre où elle se savait en paix. Weatheria. C’était ça, c’était tout simple. Elle pensa à Junius, à sa petite maison, aux plaines soufflées par la brise, aux éoliennes et aux ballons qui ornaient chaque point de l’île, aux nuages qui s’y mêlaient. Parfois, Weatheria lui manquait. Depuis petite, elle avait rêvé de s’envoler pour un autre monde – à vrai dire, pour la Lune, pas pour la Terre, mais c’était toujours mieux que rien -, de crever l’ennui du savoir pour le savoir que prônait tant Junius. A présent qu’elle touchait ses rêves du bout des doigts, elle se surprenait à regretter son passé. Ca devait être ça, le mal du pays.

─ BEEUUUARGH ! Burp !

Non, c’était bien le mal de mer. Après avoir rendu son poisson de la veille à l’océan, Umashiashikabihikoji rouvrit les yeux, grimaçant. Elle avait pris la drôle d’habitude de se laver la bouche au savon, pour faire passer toute sorte de goût peu agréable plus rapidement. Seulement, à chaque fois – et elle n’apprenait pas de ses erreurs -, elle surprenait le goût du savon envahir ses papilles, à peine plus ragoûtant que celui de ses repas digérés. Grimaçant toujours, elle frotta ses mirettes, peinant à croire que ce n’était pas un rêve. Devant, de l’eau, à gauche, de l’eau, à droite, de l’eau, au-dessus de l’e… non, du ciel. Partout ailleurs, de l’eau. Et, au milieu, Calcifer. Elle l’avait rencontré quelques semaines auparavant, à Jasna, avec un autre garçon, un grand serpent et une petite fille qui, comme elle, rêvait de voler. Et, comme souvent, il lui en avait fallu peu pour les considérer comme des amis. La différence, cette fois, était qu’ils s’étaient suivis pour plus qu’une demi-journée, et qu’à l’instar de Dodo et Ary, ils semblaient bien partis pour devenir des compagnons de voyage.

Qu’est-ce que je fais ici ? Woah, je me souviens de rien… On a fait la fête, hier soir ? J’espère au moins qu’on s’est amusés ! Burp ! Oh, je rote dans ma tête… Mais ça ne répond pas à mes questions !

La céleste releva la tête, prenant sur elle pour garder le contenu de son estomac – ou ce qu’il en restait – dans son estomac. Elle prit la parole au même moment :

─ Comment ça se fait que – Oh ?

Elle baissa la tête, hoquetant sous le ballotement de la barque, et découvrit que de sa poche était tombé un dé. Levant un sourcil, n’ayant pas souvenir d’en avoir eu un jour, elle s’en étonna. Peut-être l’avait-elle embarqué dans un moment d’inattention, en s’intéressant de trop près, une fois de plus, à des inconnus qui ne demandaient qu’à passer une soirée entre eux, au Darbeida. Peu importait : les chances qu’elle les recroise un jour étaient faibles. Elle l’attrapa dans le creux de sa main, et, ne sachant qu’en faire, le balança à la flotte. Bof, c’est qu’un dé. En attendant, elle ne savait toujours pas comment elle s’était retrouvée ici.

Calcifer
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Feuille de personnage
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Calcifer
La Cible
posté le Sam 20 Fév - 23:34


Contemplant la teneur du ciel qui devenait trop lourde pour lui. Scrutant les descendants des nomades du désert participer à la reconstruction à un morceau de la bourgade. Le bruit et la poussière, tout cela mélangé aux gravas portés par les hommes, l’eau apportée par les femmes. Tout le monde y mettait la main à la pâte. Une association bénévole, altruiste, de toutes ces personnes qui vivaient en dessous du même soleil. Le brouhaha folâtre s’enjoignait aux efforts de toutes les mains qui s’évertuaient à entretenir, mouler, bâtir cette cité, si loin, mais à la frontière du monde.

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Xko0



Il avait pris un sale savon de la part de Mélania, qui l’avait forcé à aider les hommes pour le restant des chantiers qui devaient bientôt se terminer dans une semaine au plus tard. C’était quasiment la fête tous les soirs, les gens amenaient de quoi manger, tout le monde mangeait au même endroit sous la belle étoile, cela pouvait durer jusqu’à l’aube, la convivialité n’avait pas d’horaires après tout. Mais quelque chose tracassait Calcifer, Assala avait été mise en danger par sa faute, sa tante aussi, ainsi que l’intégralité de la ville. Que valait-il vraiment ? Était-il apte à avoir des amis, et si Grand Line lui avait retiré ce qu’il avait pour une raison bien précise. Il se targuait d’être fort, d’être inébranlable et que plus jamais il n’allait plier le genou. Néanmoins, c’était cette personne incommensurablement puissante qui l’avait sauvé à Octogonia, c’était Marco qui l’avait sauvé des soldats d’Orion, il ne vivait après tout, que part le bon vouloir du destin. Il ne pouvait plus revoir ses anciens amis, Arslan avait été formel… Quand bien même il avait passé des moments inoubliable avec les ailes rouges, ces dernières étaient introuvable, mais une chose est sûre, c’est que le capitaine n’était plus de ce monde.

Maintenant, il y avait Aymé avec qui un lien particulier s’était noué, vagabond des mers, il avait des ambitions bien à lui, un rêve. Calcifer n’avait jamais pu donner son rêve en peinture, enfin, personne à part Assala avait entendu ce que la petite flammèche avait sur le cœur. On lui avait retiré son enfance et arraché son innocence, laissant des stigmates à tout jamais. Pour autant, il tentait corps et âme de se contenter de ce qu’il avait et aspirait à une vie d’accalmie au sein de Jasna.


[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Qu4k


Ses poings se serraient, sous la pression de ses tripes qui lui faisait atrocement, mal, il avait envie de déglutir toute sa tristesse. Ses larmes, asséchaient son cœur, il ne supportait plus d’attendre, sa spontanéité surenchérissait sur ce que signifiait ; la marche à suivre. Il décida une bonne fois pour toute d’assouvir ses pulsions, mais il fallait attendre le moment opportun, dès le voile de la nuit tombé, lorsque les allées étaient vidées pendant quelques heures, il y tenait ici son timing et sa voie libre.

Planqué dans sa chambre, toute la journée, il ne comptait ni dire au revoir à sa bienfaitrice, ni Assala, ni Gary, et encore moins Aymé, il ne voulait qu’assouvir son égoïsme sans nom camouflé derrière une compassion mi-figue mi-raisin.. La question se posait sûrement pour le petit ange descendue du ciel de sa vie, comme un message d’espoir. Elle était un phénomène incroyable et impensable, une bénédiction de Grand Line, elle-même prétendait devenir de la Lune. D’expérience, il ne fallait sûrement pas croire au n’importe quel nouveau venu, et encore moins les charlatans aux histoires à dormir debout, pourtant, quelque chose semblait véritable, entre ses cheveux translucides, ses pupilles émeraude et sa peau cristalline. Elle venait d’un autre monde. Et ce monde, Calcifer voulait le voir, il voulait y en être. Loin des soucis des hommes, loin de la torpeur du ciel de Jörmungard.


Le ciel commençait à laisser traîner quelques signes de fatigue, sous le teint rosé et mandarine des nuages fins, la petite allumette ne tenait plus en place. Il tourna son sac à son dos vers lui, laissait son livre fétiche, son escargot blanc roupillait paisiblement sur la commode, c’est alors qu’il se changea en quatrième vitesse pour se vêtir de son tout nouveau survêtement couleur jade. Pour finir, il déterra de sous sa couette, ce qui lui avait fait office de leurre au cas où on venait toquer à sa porte, son trophée jonché sur son oreiller. Les inscriptions, il avait beau les regarder, les sentir, les toucher, rien n’y faisait, il ne comprenait pas ce qu’il avait marqué sur cette ultime récompense.


Lorsque la lune arguait ses premiers rayons, il sautait par la fenêtre avant d’atterrir née à nez avec un drôle d’oiseau. Hm… C’était celui qui accompagnait toujours Papy Ary et la jeune Muma. Et mince ! Il avait encore eu une fois la tête dans les nuages, il remarquait n’avait pas amener de quoi se sustenter dans son voyage. Encore une fois, il allait devoir tenir jusqu’à la première île qu’il allait croiser. Quand soudain, un éclair de génie venait éclairer sa lanterne. Aussi dodue et immense qu’il paraissait, l’oiselle pouvait lui tenir facilement une semaine, de quoi parcourir la mer quelques jours de plus.

Ceci étant décidé, il l’appelait du bout de ses doigts, avant de la caresser chaleureusement, quelques bulles remontaient depuis son bas-ventre, mais après tout, peut-être qu’elle aussi avait les mêmes pouvoirs que sa détentrice originelle.

Et c’est partit ! Il lui sauta sur le dos, s’agrippait à son cou et lui tapotait doucement sur les pattes avec ses pieds pour qu’elle puisse se mettre en route.



***



— Baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… Bouche ouverte et la langue pendue, Calcifer ne sentait plus ses papilles gustatives aussi sèches que les toits de Qadesh. J’aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaai FAIM !

Tout ce qu’il se présentait devant était… Un poulet, avec un autre poulet ? La forme, les petites ailes accrochées sur ses omoplates, tandis que l’autre tanguait sous les vagues avec son immense nuque qui serpentait, serpentait, serpentait en hypnotisant totalement l’enfant.

— C’est bon, ça suffit ! J’en ai marre moi aussi, j’ai faim !

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Un cri strident venait traverser les cieux. Quelque chose de géant venait de griffer le ciel, fendant l’atmosphère de ses immenses ailes. Le repas était servi. Le garçon sur-excité n’avait qu’une envie ; c’était de pouvoir les mangers les trois à la suite. Totalement, dans son délire, il se baissa fort sur ses appuis, penchant son buste vers l’avant, avant de se propulser du plus haut qu’il pouvait pour atteindre sa cible. Il ne manqua pas de faire chavirer la barque sur elle-même.

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Arrivé à hauteur de la bête, le petit saisissait ses pattes s’aidant de son propre poids pour effectuer une cabriole aérienne afin de se retrouver sur le dos de son repas. Les yeux en sillon, le soleil lui avait tapé sur la tête, et son ventre prenait les commandes.

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Maître du Jeu
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Berrys :
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Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 20 Fév - 23:51
Lancer de dé pour la navigation - incluant les personnages de Umashiashikabihikoji et de Calcifer

Pray for Dodo 🙏
Maître du Jeu
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Loca. :
Imprédictible.
Prime :
Berrys :
Maître du Jeu
Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 20 Fév - 23:51
Le membre 'Maître du Jeu' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dés de navigation' :
[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] 63q2
Résultat : 6
Maître du Jeu
[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] 1568418135-mj
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Loca. :
Imprédictible.
Prime :
Berrys :
Maître du Jeu
Arme antique et siècle perdu
posté le Dim 21 Fév - 21:19
La fête patientait, et ils étaient toujours en retard. S'ils ne s'aidaient déjà pas eux-mêmes en se perdant dans des frivolités naïves et enfantines, les éléments s'étaient également concertés pour les ralentir. Tout s'augurait petit à petit pour leur boucher le passage. La cible et la touriste allaient devoir montrer qu'ils ne voguaient pas jusqu'à l'île des scientifiques par un curieux hasard, et manifester le désir véritable de s'y rendre.

Car alors que les deux compagnons d'infortune voletaient sur le dos d'un oiseau et se dirigeaient en barque, en direction de Balgimoa, les nuages du Grand Trouble se rassemblèrent. Ils formèrent, doucement, une spirale, un vortex ulcéré, qui ne présageait rien de bon. Grandline sévissait.


[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] 93pt

Le vent s'agita soudainement et fit, en cela, balloter le vol de la monture aviaire. Elle tangua, tout d'abord, en essayant de reprendre difficilement une stabilité, puis fut littéralement projeté sur le côté lors d'une déferlante définitive qui, comme un mur d'air compact, percuta tous les voyageurs. L'oiseau vaillant reprit du poil de la bête, et se ressaisit habilement au dernier moment, en rabattant son ramage d'un geste brusque. Tout comme les oies en migration le faisaient, il venait de prendre la mesure des rafales et allait s'y prendre différemment désormais, pour manœuvrer dans le tumulte ambiant.

Cependant, ici, un tel rassemblement de nuages était annonciateur de dangers encore bien pires. En se reprenant, les compagnons purent sentir une ombre froide couvrir l'intégralité des lieux. L'œil nu pouvait le lire dans les complaintes intempestives du ciel : elle devenait de plus en plus opaque, et la sensation de pesanteur qu'elle propageait par sa présence oppressante, s'accentuait.

D'un appel d'air titanesque, la force aspira tout sur son passage et sembla attirer les présences vers elle... C'était comme si elle prévenait de sa venue, comme si elle entamait un prologue gargantuesque pour avertir d'un désastre. Et lorsque les nuages, soumis à un volume impossible, s'écartèrent pour accueillir la menace, tous purent le comprendre : ce vent violent n'était simplement que l'air propulsé par le mouvement céleste d'un grêlon titanesque.

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] H2ot

S'ils purent croire, aux premiers abords, à une météorite, l'opalescence givrée de ce qui leur tombait sur la tête détermina bien rapidement la nature de l'attaque. Un bloc de glace d'une taille encore jamais observée dans l'Histoire, était en train de chuter sur leur position. Il mesurait le diamètre d'une ville, ses extrémités étant encore difficiles à percevoir, et s'apprêtait à créer un tsunami sans précédent. La largeur de son volume empêchait même de deviner sa profondeur et sa hauteur.

Était-ce du à une glaciation spontanée de plusieurs cumulonimbus ? Était-ce un reliquat d'un glacier céleste ? Le phénomène météorologique était inexplicable, et l'heure n'était pas aux élucubrations théoriques. Il fallait se bouger et vite. Les solutions n'accouraient pas, il fallait les trouver aussi rapidement que faire se pouvait, car... non content de se sentir assaillis par l'ombre des cieux, ils purent faire un autre constat tout aussi angoissant : les flots, inhabituellement calmes, commencèrent à s'assombrir eux aussi.

Une présence monstrueuse, gueule ouverte, remontait vers eux, à la verticale, visiblement attirée par la retombée du bloc.

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Hbl6

Des dents aussi grandes que des navires, une bouche aussi large qu'une île, et des yeux scindés, clignotants comme des lampottes sous-marines, se découvrirent. L'une des espèces ichthyennes les plus impressionnantes des mers, de par sa taille et son appétit, apparaissait sous eux, au pire moment possible. Les dévoreurs de monde aimaient se nourrir d'immenses lopins de terre, arrachés, d'une bouchée dérobée, à des îles ou au Continent lui-même, et cette boule de glace semblait être un parfait repas pour lui.

La circonférence de sa bouche devait mesurer plus de trois cent mètres de large, et alors qu'il émergeait lentement de l'eau pour gober le grêlon, la mer toute entière paraissait être emportée par le relief de son corps massif et retomber en cascade à travers la sinuosité de ses écailles. La petite embarcation d'Umashiashikabihikoji était d'ores et déjà ceinte par les canines immenses du poisson.

Des aussi petites choses que l'étaient Calcifer, Umashiashikabihikoji sur sa pauvre barque et l'oiseau, étaient aussi nourrissantes qu'un grain de poussière. Ils ne l'intéressaient pas, mais ces petits planctons se retrouvaient entre le plat et l'affamé. Alors ils devaient s'en sortir. À tout prix. Le monde attendait quelque chose d'eux.

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Umashiashikabihikoji
Touriste
posté le Mar 23 Fév - 23:02




─ Baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa…  J’aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaai FAIM !
─ Hic !


Les entrailles de l’ange la faisaient autant souffrir que le gamin, pas pour les mêmes raisons. Elle déglutit avec lourdeur, inspira grandement pour s’imprégner de l’air marin, qui, sur leur petite barque, était son seul médicament contre le mal de mer. La puissante odeur iodée de l’océan n’aidait pas réellement, mais elle fit avec ; de toute manière, elle n’en avait pas réellement le choix. Le plus important, à présent, c’était de se repérer et de retourner à Alabasta au plus vite. Sans elle et Dodo, Ary était sûrement perdu. Du moins restait-il avec des personnes de confiance aux yeux de la céleste ; mais elle savait parfaitement le tempérament anxieux de son vieil ami, et nul doute qu’il mourait d’angoisse, à cet instant. Elle leva les yeux au ciel, glissant sa main droite sur ses sourcils, de manière à se protéger de la lumière du Soleil. La jeune navigatrice ne parvenait à déterminer ni le moment de leur départ, sans aucun souvenir d’avoir embarqué sur le radeau, ni de quel côté d’Alabasta ils se trouvaient, et donc sur quel courant ils évoluaient. Un coup d’œil vers l’astre, quelques secondes à sentir la direction de leur barque, et elle comprit qu’ils naviguaient vers le Nord. S’ils venaient bien d’Alabasta, alors ils se dirigeaient vers Balmigoa. Bal… Balmogia ? La jeune météorologue n’était pas douée pour retenir les noms d’îles qu’elle n’avait connu qu’à travers les livres. Ce n’était pas le plus important. Le moins rassurant n’était pas le flou qui s’affichait sur le sobriquet du lieu, mais plutôt le climat des mers qui l’encerclaient. Un climat capricieux, dont même les meilleurs météorologues ne pouvaient prédire le tempérament. À tout moment, le ciel pouvait leur tomber sur la tête. À tout moment, les profondeurs des océans pouvaient les dévorer. Et pour affronter le courroux des éléments, ils n’avaient qu’un radeau, dont la solidité ne valait pas la peine d’être discutée.

Sous ses yeux, le temps d’un clin de paupières, le Soleil venait de disparaître, suivi d’un sifflement aigre et du tambourinement sourd d’un battement d’ailes. A peine eut-elle le temps de percevoir la silhouette de l’oiseau que la barque bascula vers l’avant, laissant un beau volume d’eau se glisser dedans, alors que le gamin s’en éjectait.

─ Bliiiiiiiiiiih ! glapit l’ange, remuée dans tous les sens par le décollage de l’allumette, ses tripes manquant de s’échapper à nouveau. Puis, elle haussa la voix pour qu’il l’entende, et parce qu’il était en train de foncer sur le rapace : HEY, TU FAIS QUOI ?!

Alors qu’elle tentait tant bien que mal de stabiliser la petite barque, après quelques hoquets acides qui la firent grimacer, elle découvrit le gamin voltiger autour de l’oiseau, se glissant sur son dos pour le chevaucher. Elle l’observa une seconde, puis deux, la tête vide. Non, en réalité, ce n’était pas lui qu’elle observait. C’était le vol du rapace, brusquement déstabilisé, comme si les vents se déchaînaient au-dessus d’elle. Ses yeux glissèrent même vers le ciel, plus haut, dont le bleu s’était soudainement voilé pour laisser place à un tourbillon brumeux. Couvrant une gigantesque surface au-dessus d’eux et bientôt, menaçant de les écraser sous un gigantesque grêlon, il n’en fallut pas beaucoup plus à Umashiashikabihikoji pour comprendre qu’ils devraient faire face à un inconnu qui les dépassait, et de loin. Elle posa à nouveau son attention sur son camarade. Elle inspira grandement, encore une fois, et s’en convainquit :

[Navigation] En retard, toujours en retard [ft. Calcifer] Tktzap10

Pas le temps de paniquer : elle devait agir. Si les talents de Calcifer n’étaient plus à prouver dans bien des domaines, c’était elle la navigatrice. Du moins… elle essayait. Elle attrapa sa pipe, et se retourna vers Dodo, qui, depuis quelques secondes, s’était mise à piailler, à hurler, à brailler, à tordre ses ailes dans tous les sens, sans qu’Umashiashikabihikoji n’y prête attention, ni ne s’en inquiète.

─ Accroche-toi à moi, Dodo ! Allez, grimpe sur mon dos ! fit-elle en désignant d’une main l’arrière de ses épaules.

─ Glou glou glou glou !

Si les mots ne parlaient pas à l’oiselle, le geste, lui, ne faisait pas de doute. Elle bondit sur le dos de son amie, enroula ses pattes autour de ses épaules, et se plaqua contre elle à la manière d’un sac à dos. Pourtant, ses cris éclatants continuaient de percer les tympans de l’ange.

─ Glou glou glou glou !

─ Arrête de crier, je dois me concentrer ! Oh, je parle vraiment comme Papa Junius…

Elle roula des yeux alors que les avertissements de l’oiselle ne cessaient pas. Sans chercher à comprendre, elle manqua l’évidence : sous elles, un gigantesque poisson, dont la mâchoire dépassait la taille d’une île, s’était glissé pour dévorer le glaçon. En clair, s’ils n’agissaient pas rapidement, ils finiraient digérés par les sucs d’un monstre marin. Si le dodo en avait conscience, l’ange pas encore. Après avoir levé une dernière fois la tête vers les cieux pour viser au mieux le garçon et l’oiseau, elle grimpa à califourchon sur sa pipe, le fourneau vers le bas, et plaqua son corps contre la tige, de manière à atteindre le bec avec sa bouche. L’ange encombra ses poumons d’air, à s’en briser les côtes, et bien qu’elle dût se tordre le cou pour y parvenir, souffla dans sa pipe, maintenant les clés d’air chaud et d’air froid bien enfoncées. Une violente bourrasque de vent, projetée directement sur l’eau, la propulsa droit vers le point qu’elle estimait, à l’aveugle, être l’emplacement de Calcifer. Du moins, c’était ce à quoi elle s’attendait.



En réalité, l’une des nombreuses dents du gigantesque requin s’était mise sur son chemin, et ne voyant de toute façon pas ce qu’il se passait devant elle, elle ne s’en inquiéta pas, persuadée qu’elle arriverait à bon port. Dodo reprit les rênes : basculant son corps vers l’arrière, faisant contre-poids, elle amena la pipe à se redresser, et bientôt les deux compagnes se retrouvèrent à tourbillonner dans les airs, se retrouver la tête en bas, puis en haut, dans une direction approximative, sans que Dodo ne contrôle plus rien.

─ Woooh ooooh oOOOOH OOOOOOooOH ! cria la gamine en arrêtant de souffler. CALCIFEEEEEER ! RATTRAPE-NOUUUUUUUS !

- GLOUUUUUUUUUU !

Profitant de leur élévation, qui continuerait encore quelques secondes, elle pivota la tête dans tous les sens pour situer Calcifer. A présent, tout reposait sur lui : il devait les rattraper, sans quoi elles ne feraient que voler un peu plus haut avant de retomber. Et, à présent qu’elles survolaient le monstre, Umashiashikabihikoji comprit enfin le trouble qui habitait son dodo. Ses yeux s’ouvrirent en grand, et ses poumons finirent de se vider, mais cette fois, hors de la pipe. A peu de choses près, elles se seraient fait dévorer par les tripes infinies du monstre marin.

On aurait pu faire copain copain avec lui... Ah, non, c’est pas le moment de penser à ça !

Si Calcifer les avait bien rattrapées, et, en réalité, dans le cas inverse aussi, Umashiashikabihikoji inspira à nouveau pour remplir ses poumons et souffler de toutes ses forces, cette fois de manière à s’extirper d’en-dessous du glaçon, et d’au-dessus du poisson. A nouveau, un violent tourbillon se forma derrière eux, les poussant à toute vitesse, elle l’espérait, hors du danger. S’ils y parvenaient, nul doute que la gamine rirait à gorge déployée.

─ Blihihihih ! HIHIHIHIHI ! On recommence ?

─ Glou ?

Puis, se calmant instantanément, elle reprendrait plus sérieusement, d’un air grave :

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─ Oh, hum… On devrait rentrer à Alabasta maintenant. Sinon, j’ai entendu dire qu’il y a une fête à Balgimoa, et je crois que c’est par là qu’on se dirige. On pourrait y aller !


Un spoiler de perdu, dix de retrou- non un ça suffira:



Dernière édition par Umashiashikabihikoji le Mer 24 Fév - 14:36, édité 3 fois
Calcifer
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Loca. :
Alabasta.
Prime :
1.300.000.000 B
Berrys :
400.000.000 B

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Calcifer
La Cible
posté le Mar 23 Fév - 23:03




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Comment séparer le bon grain de l’ivraie. Dans tout ce tumulte incessant, la torsion de ses boyaux, ses entrailles qui hurlaient encore une fois à l’agonie. Une vision familière pour une situation qui ne l’était pas, où du moins si l’on pouvait voir une quelconque ressemblance entre la tragédie de Grand Line et un Officier de la Marine en patrouille. La monture ailée commençait à tanguer peu à peu, une pression écrasante prenait place dans le voile invisible de l’atmosphère, un vent aussi frais que les steppes glaciales de l’enfer lui caressait sa peau juvénile. Ses yeux et son estomac en demandaient encore et encore, mais son instinct cependant, lui foudroyait la moelle épinière, des fourmillements qui soutenaient l’effet de vertige lui retirait son regard autre part que sur l’offrande que lui avait légué le ciel. Le revers de la médaille n’était pas une sommaire indigestion, mais un véritable déluge de glace. Malgré les différents rayons du soleil qui tentaient de s’immiscer et de réverbérer sur les multiples couches solides de cette objet volant non identifié, une ombre menaçante couvrait une large zone dont Uma et Calcifer étaient l’épicentre. L’expression avoir le ciel qui tombe sur la tête, n’avait presque pas la saveur escomptée surtout que définitivement après cet événement il était acté que le petit garçon allait la prendre au pied de la lettre. La température venait à se rafraîchir presque instantanément, comme le souffle de la mort pouvait pénétrer la vulgaire feuille qui s’était amaigrie tout l’automne durant. Un coup de froid qui avait tempéré les ardeurs de la petite allumette, qui en soulevant ses orbites ténébreuses risquait de les voir se décoller de sa boîte crânienne.


─  GWAAAAAAAAAAAA ! MUMA ! T’ES OU ?! Paniquait-il, on aurait crût qu’il planait en plein délire, il allait devoir se surpasser cette fois ci, et vite. Mais qu’allait-il donc faire dans cette galère, mais à bien des égards il n’était pas à interner mais à materner.

La bête dont il avait élu domicile sur son dos, manœuvrait aléatoirement dans cette mélasse malchanceuse, que fallait-il faire dans ce genre de situation ? Tout d’un coup une voix dont il était maintenant coutumier résonnaient dans le fin fond du vide environnant. Et pourquoi vide ? Calcifer, curieux, se penchait en vitesse sur l’un des côtés de son embarcation singulière, cherchait du nez et des oreilles d’où pouvait bien venir ce son. Tout d’abord, il ne fut pas surpris de voir sa partenaire de voyage s’agiter comme un vers dans les cieux, avec l’impression de se diriger tout droit dans sa trajectoire. Un visage radieux dans… dans… Un abysse qui s’était invité comme ça, comme par magie, il était apparu de nulle part, une faille sans fond avec une odeur fétide et des dents acérés. Et bien puisque qu’étant donné le monde voulait les engloutir, ils se devaient de réagir aussi promptement qu’ils pouvaient.

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─  J’ARRIVE MUMA !

De ses poignets sortaient respectivement des filaments comparables à des lassos, qu’il invitait à s’enrouler autour su coup du volatile afin de pouvoir former des rênes incandescentes. L’animal sauvage fut marqué par de légères brûlures au vu de la saisie, et même si Calcifer maintenait une certaine concentration pour à la fois dompter et ne pas trop heurté son pégase de fortune. Il décida alors s’installer les jambes écartés de part-et-d’autre de nuque de sa monture, abaissant son buste et penchant sur son épaule de manière oblique. Suite à cela, il dictait à son destrier de fendre l’air en piquer pour parvenir à la hauteur de cette seule lumière dans l’obscurité ubiquiste. La laisser ici serait envisageable dans aucun des mondes, et même son imagination ne lui permettrait pas de songer à une ignominie pareille. Si ces puissances chthoniennes s’étaient ligué contre sa destinée, rebelote, il fallait alors tout recommencer et prouver que vivre n’était pas seulement un droit mais un devoir. Une primordialité cartésienne. Tic Tac. Toujours sur le fil, toujours acéré et aux aguets, il guidait les plumes vers son amie. Lâchant partiellement son lien, un instant, une fraction de seconde pour mettre sur la voie ses doigts. Au bout du tunnel, c’était ; Umashiahikabihikoji, une énergie pure, un avatar de l’aube, une fleur sèlenne, dont il tendait à cueillir le jonc. La main ferme, il saisissait résolument le poignet de l’amusée, un sourire contagieux qui vint s’attacher à la bouille de l’enfant.

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─  Je t’ai eu ! Uahahahaha ! Annonçait-il, captant les rayons qui illuminaient le visage de l’ange, les mèches emportés par la vitesse de l’enchaînement.

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Malgré toutes ces émotions, les réjouissances devaient attendre, ils étaient à mi-chemin de la délivrance tant à attendue, ils devaient atteindre de nouveaux horizons. Sans perdre plus de temps, elle indiquait la marche à suivre, de part sa pipe -qui n’en était pas une-, elle insufflait une dernière fois l’idée à Zephyr d’enfanter une bourrasque sans pareille. Dans le même instant, celui qui portait le nom du vent apporté par le diable en personne dans bien des panthéons, ordonnait à l’oiseau de rétracter ses ailes et criait à ses camarades de s’accrocher coûte que coûte. S’adonnant à une démonstration de funambulisme, le feu follet allait se retrouver au niveau de sa queue avant de s’y agripper du mieux qu’il pouvait. Tic Tac. La suite était élémentaire, parallèle aux menaces du dessus et du dessous, ses jambes prient une toute autre teinte, mais aussi une toute autre dimension, les agitant et agissant comme des réacteurs, il poussait de toutes ses forces pour tenter de se tirer de ce guêpier infernal. Si la chance était avec eux, les dés étaient vraisemblablement jetés. Les grêlons tombaient tel des météorites, la mâchoire étaient en train de se refermer à vue d’oeil, il relevait la tête pour tâcher de slalomer entre les différents obstacles. Manquant de se faire happer par le vide et hameçonné par l’ivoire acéré de la monstruosité, il affirmait son passage en force, et trouvait la dernière trajectoire, course et interstice repérable pour émerger in extremis.



Se retrouvant alors dans les cieux à une vitesse vertigineuse, ils étaient désormais sain et sauf, ils l’espéraient. Un moment de flottement, puis d’énormes éclats de rires émergeaient de leurs corps et esprits. Une attraction pareil ? ENCORE UNE FOIS S’IL VOUS PLAIT ! L’euphorie gagnait le duo emplit de naïveté.

Tout à coup l’air d’Uma changea drastiquement :

─ Oh, hum… On devrait rentrer à Alabasta maintenant. Sinon, j’ai entendu dire qu’il y avait une fête à Balgimoa, et je crois que c’est par là qu’on se dirige. On pourrait y aller !


─ Alabasta ??? MAIS NAN ELLES VONT ME TUER ! Des larmes d’effroies coulaient sur ses joues comme s’ils  allaient surélevé la teneur en sel de l’océan. Surtout si je viens alors que j’devais aider pour la Darbeida ! J’ai une idée ! On fait la fête, comme ça eux, ils oublient et bah nous comme ça même qu’on pourra venir avec des souvenirs ou c’est pas grave. S’emmêlait la teigne.

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Ils avaient faim, autant d’aventure que de viandes bien cuites.



A la base la funk c'est pas ma caaaame:
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