[RPBG] SAISON 1. ARC 4. BUSTER DRILL. (MYDA VS MASU)
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Lun 22 Fév - 1:35
***
Les dizaines de milliers de soldats présents au sein de cette base mobile surdimensionnée se mirent en mouvement à la suite des ordres de l'Instructeur Jigoro Kosen. Vu du ciel, c'était comme si quelqu'un avait donné un coup de pied dans une fourmilière. D'innombrables individus formant une masse abstraite, mouvante, s'agglutinant en suivant une conduite dictée par leur nature. Après s'être dispersées en suivant leurs officiers respectifs, les troupes se rassemblèrent à différents terrains d'entraînement. Il s'agissait d'enceintes d'un kilomètre carré, entourés de murs gigantesques formant comme d'immenses arènes. Pour reproduire des conditions réelles à bord, un sol en terre battue avait été installé. Une véritable colline se trouvait même au centre de chaque terrain !
— Nos hommes sont prêts, Contre-Amiral !
Affairé à ses propres occupations, l'officier que l'on nommait Momohyō était interpellé par l'un de ses lieutenants. Les préparatifs étaient terminés. Toutes les troupes attendaient à leurs positions de départ pour la manoeuvre d'entraînement, armés d'armes en bois et de balles en caoutchouc, ayant reçu pour ordre de jouer les morts lorsqu'ils étaient touchés. Son adversaire du jour, la nouvellement gradée Contre-Amirale également, Myda Fortuna, alias Golden Eye, attendait à l'autre bout de l'enceinte, accompagnée d'un nombre de troupes équivalent, à savoir dix mille soldats.
Les deux camps disposèrent d'un certain laps de temps afin de se mettre en position. Dès que ce fut le cas, un vrombissement sourd retentit. C'était celui d'une gigantesque corne de guerre, et il annonçait le début de cette simulation de bataille.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Junpei vs Myda
Il faut avoir lu le système de troupes ainsi que les règles de la Manoeuvre afin d'y participer (et elles se trouvent juste ici). Pour rappel, vous devrez choisir dans quels types de troupes vous investissez vos points d'unité afin de constituer une armée qui vous sera propre. Vous pourrez ensuite les déployer comme bon vous semble.
Vos personnages partent d'une des croix situées entre quatre petites cases sur la map (cf les règles de la Manoeuvre). Junpei part de celle d'en haut, et Myda d'en bas. C'est Junpei qui ouvre la marche. Vous avez 3 jours pour poster à compter du moment où c'est à votre tour. Bon jeu !
Si vous avez la moindre question, n'hésitez surtout pas à venir me chercher en MP sur discord (Nattō), j'reste dispo comme toujours !
Comme une fumée sans feu, le chaos ne venait généralement pas seul... Bien que les fléaux des mers n'avaient pas su vous pourfendre, ce ne fut là que le premier présage d'une suite intrigante d'évènement. Même ton œil pourtant parfait ne pouvait voir aussi loin dans l'avenir. Les songes du futur étaient mystiques, brumeux, ésotériques... Mais même sans être capable d'en dessiner les contours, tu pouvais sentir ton cœur se tordre légèrement en observant ce spectacle...
Des dizaines voir des centaines de millier d'hommes à perte de vue, tous regroupés sur une base immense flottant à travers les mers. Cette simple scène était suffisante pour faire comprendre que Dame Nature n'avait le contrôle de plus rien. L'homme, prédateur vorace, avait su repousser encore plus loin les limites du possible, et la seule chose qui pouvait encore stopper son ascension, c'était encore lui même.
Et c'était pour ça que tu relevais la tête presque fièrement, portée par des idéologies extrêmes, lorsqu'ils vinrent à mentionner l'attaque qui allait suivre d'ici peu. Une extermination totale, une remise à zéro dans le bon ordre des choses. Les gens qui voulaient faire s'effondrer le système n'étaient que des vermines, incapable de s'y fondre. Toi, Myda Fortuna, allait servir ce système et bientôt le posséder dans sa globalité.
Et toi Myda Fortuna, tuerait quiconque osant prétendre vouloir changer l'ordre des choses. Sans être entravée par une forme de pitié quelconque. Une justice absolue, ne visant qu'à servir tes propres dessins...
- Contre-Amiral Fortuna, nous nous sommes répartis comme vous nous l'aviez demandé, et nous nous sommes équipés des armes ainsi que des brassards de couleurs.
Tu fixais l'horizon camouflé par une colline des plus artificiels. Ainsi, on voulait vous entraîner à manœuvre des troupes à grande échelle. Intelligent... Les conditions auxquels tu faisais face en ce jour étaient diamétralement opposées avec celles de la confrontation face à la Divine. Si à l'époque tu avais du prendre le relais sur le tas avec les obstacles qui jonchaient le combat, ici tu avais le temps de la préparation et de la planification.
Gérer dix milles hommes étaient une tâche complexe mais pas impossible. Il fallait voir cela comme un prolongement de ton corps et de ton esprit. Leurs bras étaient les tiens, et leurs yeux servaient les tiens.
Tu ne connaissais finalement que très peu les soldats que l'on t'avait confié, et tous comme toi, eux même avaient du mal à se reconnaître. Ainsi pour combler tout ça, tu avais fait en sorte de les fragmenter de manière logique et ordonnée tout en les accablants de signe distinctifs afin de maintenir la cohésion.
Finalement alors que tu venais à placer les derniers pions sur la table stratégique prévue pour la manœuvre, tu t'adressais à la dizaine d'officier qui allaient pour l'occasion gérer chacun leurs groupes en plus de toi.
- L'homme en face de nous est redoutable. Il a tout mon respect et donc toute ma vigilance. Il serait idiot de se retenir dans un combat à force égale, et nous devons nous assurer de ne rien laisser au hasard !
Peut-être que tu montrais là une de tes plus grandes faiblesses... En effet, tu détestais la prise de risque, tu préférais optimiser un maximum les probabilités afin de repousser l'imprévu au plus loin. Évidemment, Piston Island avait été la preuve formelle que l'imprévu était parfois inévitable. Mais en un mois, tu avais eu tout le temps de repenser à cette confrontation.
Vous auriez pu éviter autant de perte... Et vous auriez pu repartir avec tout l'équipage ennemi derrière les barreaux. A n'en point douter, l'enjeu de la bataille n'avait pas été uniquement décidé sur les forces individuels.
Mais cette fois-ci la configuration était à ton avantage dans ta manière d'analyser les choses. Pas de renfort, un terrain délimité avec des contraintes définies. La seule chose imprévisible était les déplacements de l'ennemi et c'était pour cela que tu avais décidé de prendre la tête de l'un des convois.
Après tout, il fallait que tu ai un maximum de vision sur la tournure des évènements.
- Vous allez vous repartir sur les deux positions cibles. Deux milles unités gardiennes et mille artilleurs de part et d'autres. Nous devons capturer ces emplacements et répondre aux obstacles qui nous font face. L'Equipe 3 et 4 constitué de 2000 unités d'infanteries chacune me suivront jusqu'au sommet de la colline avant de charger sur les dites positions. Me suis-je bien fait comprendre ?! Rappelez vous, les équipes au sol, si vous ne pouvez pas sécuriser la position, assurez-vous de ne rien laisser passer !
Tu t'assurais que chacun ai comprit son rôle avant d'observer à nouveau la colline. Elle était à la fois justicier et bourreau. Si elle camouflait tes déplacements, elle faisait la même chose avec ceux de ton partenaire de manœuvre. Son esprit était plus affûté, plus expérimenté que le tiens. Il était rare que tu l'admettes mais en cet instant, tu étais contente de faire face à un adversaire plus doué que toi pour le moment.
- Ne voyez pas cela comme un jeu, ne voyez pas cela comme un entraînement. Voyez cela comme votre avenir ! Ici se joue les premières fondations de demain ! Ne vous retenez pas et donnez tout ce que vous avez. C'est seulement ainsi que vous pourrez vous pourrez sourire à l'ennemi lorsqu'il sera en face de vous ! Faites confiances en vos camarades, en vous même. Faites moi confiance !
Un discours habituel pour motiver les troupes et tenter de créer une volonté de cohésion entre eux. Il fallait arriver à leur faire comprendre que même si leurs vies actuellement n'étaient pas en jeu, ce test ne serait pas éternellement un test...
Et tôt ou tard, certains mourront, sans l'ombre d'un doute. Peut-être toi la première. Mais c'était en sachant cela que tu pouvais aujourd'hui avancer.
- Myda engage une bataille sur deux fronts et se déplace donc avec ses troupes pour garder le plein visuel. - Myda vient prendre la tête des deux équipes d'Infanteries qui convergent vers le centre pour prendre les hauteurs et charger ensuite respectivement à l'Ouest et à l'Estsur la position du drapeau. - L'équipe 1 converge vers le drapeau à l'Ouest en laissant les gardiens en première ligne prendre l'intégralité de la largeur. Suivi des Artilleurs derrière. - L'équipe 2 reproduit le même schéma à l'Est.
Schéma des déplacements:
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Mar 2 Mar - 3:25
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Le plan avait été énoncé à tous les officiers présents à la base mobile G-0. L'envergure de ce plan était telle les forces les plus importantes de la première moitié de GrandLine avaient été mobilisées. Un événement d'importance mondial allait se tenir en ce jour, aussi fallait-il notifier la Marine entière, sans se soucier de limites de grades. Le plan du Gouvernement Mondial concernant l'île hivernale de Balgimoa pouvait certes être jugé extrême, mais son élaboration était absolue, quand bien même les philosophies de vie de certains soldats tentaient de s'y opposer. Bien heureusement, l'idéologie de la Contre-Amirale Myda Fortuna s'alignait parfaitement avec celle des porte-paroles de sa faction. Une question subsistait cependant. Pouvait-on en dire autant de son adversaire du jour ?
— Nos hommes sont prêts, Contre-Amiral !
Le soldat avait lâché l'information dans un salut militaire des plus classiques. L'homme à qui étaient destinés ses mots, contrairement à ce qui était prévu, n'était pas le Contre-Amiral Hyūga, mais un autre soldat du même grade.
— Bien, finissons-en avec toute cette histoire. Déclarait sèchement l'officier de plus de deux mètres de haut, en sortant de ses quartiers pour fouler le sol du gigantesque terrain d'entraînement. Que je puisse me remplir la panse !
Le Contre-Amiral Itadaki Masū était un fier représentant de la Marine, aux croyances simplistes et employant des méthodes qui l'étaient encore plus. Pour ces raisons exactes, il ne se fut pas prier avant de commencer l'exercice assigné à toutes les âmes vivantes à bord du G-0. Les mains derrière le dos, il jonchait les rangées de soldats d'infanteries, avant de se positionner devant toutes ses troupes.
— Les gars ! Bien qu'il ne s'agisse que d'un entraînement, je veux que vous sachiez que ce ne sera pas de la tarte ! Criait-il donc, tentant de galvaniser tous les soldats qui lui faisaient face. C'est un sacré morceau qu'on doit affronter, de l'autre côté de cette colline, mais je sais qu'on est capable d'en faire notre dîner ! Alors...
Là, l'alarme retentit. L'épreuve venait de commencer, et les troupes pouvaient partir en guerre.
— Bon appétit ! Terminait le Contre-Amiral, encouragé par les cris de ses hommes.
Masū occupait la base de départ du Nord. Aussi, le Contre-Amiral quitta cette dernière en partant pour l'Est. Cinq mille hommes lui emboîtaient le pas d'une poignée de secondes, en formation de trapèze. Une première ligne de deux mille Gardiens défendait les trois mille Fantassins. La garde était positionnée de sorte à pouvoir défendre n'importe quelle attaque arrivant du centre du terrain, autrement dit de la colline, ainsi que n'importe quel assaut frontal exercé en quête de la saisie du drapeau. Une formation en tout point identique avait été dépêchée à l'Ouest du terrain de la bataille.
Myda, quant à elle, avait eu l'intelligence d'envoyer ses troupes occuper toutes les zones stratégiques du périmètre, quitte à affiner leur nombre. Une limite de vies humaines existait, et il fallait sérieusement batailler en prenant ce paramètre en compte. C'était aussi ça, commander une guerre sur plusieurs fronts. D'autant plus qu'aucun des deux Contre-Amiraux n'avait le droit d'user de leur grande puissance d'une quelconque manière offensive. Il s'agissait là d'une difficulté nécessaire pour faire comprendre l'ampleur de leurs responsabilités aux nouveaux gradés de la Marine. Le fait était que, en fonction des résultats obtenus par les hautes sphères, certains talents de stratégie pouvaient être décelés en ce grand jour. Toute occasion était bonne à prendre pour renforcer les rangs du bras armé du Gouvernement Mondial.
— Troupes ennemies en vue !
La voix, dont personne ne connaissait le propriétaire, avait résonné au cœur d'une ambiance de stress et d'anticipation. Tous les officiers, ceux qui ne commandaient en rien leurs collègues, savaient qu'ils avaient un rôle à jouer. Quand bien même cette bataille spécifique n'était qu'une joute d'essai, ils savaient que les manœuvres qu'ils étaient tous en train de répéter allaient décider de leur survie, plus tard dans la même journée. Cette pensée n'avait pas traversé l'esprit de nombreux soldats, jusqu'à cet instant précis. Dès lors que les troupes guidées par Masū distinguèrent les Gardiens de la Contre-Amirale Fortuna au loin, un déclic général s'opéra. Tout ceci était réel. Les lames étaient en mousse, mais pas pour longtemps. S'ils ne saisissaient pas la victoire ici, ils mourraient là-bas. Ils n'avaient à présent plus le choix.
De part et d'autre du drapeau, des deux côtés du terrain, des hordes de Gardien se tenaient en première ligne. En hauteur, au sommet de la colline, quatre milliers de Fantassins étaient prêts à se diviser de moitié, et ce à tout moment. Le moment était maintenant arrivé. Le sang pouvait couler.
Les Artilleurs sous les ordres de la Fortuna furent les premiers à passer à l'attaque. Aussi bien à l'Est qu'à l'Ouest, les balles fusaient pour ne heurter que le métal des boucliers et armures des Unités de Défense. Les Gardiens, bien que ralentis, tenaient bon face à la pluie de projectiles qui s'abattait sur leurs outils et corps. Fort heureusement, sur ce champ de bataille, ils n'étaient pas seuls. Pour chaque paire de millier de Gardien, il y avait mille Fantassins de plus pour les épauler. Pour s'assurer que les efforts de leurs coéquipiers n'étaient pas inutiles. Ainsi, les hommes du Contre-Amiral Itadaki continuaient leur charge, résignés à ne pas s'arrêter jusqu'à avoir directement rencontré leurs homonymes. Évidemment, leur souhait fut réalisé quelques secondes plus tard, lorsque quatre mille Gardiens entrèrent en collision autour des cibles de cet exercice, les drapeaux.
Le contact avait été établi, les défenseurs avaient défendu. Leur rôle maintenant remplis, les Gardiens de Masū pouvaient laisser s'ouvrir une brèche au milieu de leur ligne de formation. Il était maintenant temps pour les attaquants de remplir leur rôle. Profitant de l'ouverture générée par leurs camarades, un tiers des trois mille Fantassins de l'Itadaki se mêlèrent aux troupes de défenses ennemies dans un élan féroce. Chaque soldat avait des attributs spécifiques dans cette guerre, et si l'on combinait ce fait à celui qui dictait que le nombre de troupes était ici le plus important, le résultat de cette altercation s'épelait de lui même. Sans hésiter, les troupes d'Infanterie abattirent leurs armes factices sur leurs adversaires, alors que leur nombre au milieu des troupes ennemies ne faisait qu'augmenter. Incapables de riposter, les Gardiens firent semblant d'être défaits, un à un. Leurs bourreaux continuaient leur avancée, profitant de la percée procurée par la brèche, jusqu'à atteindre les Artilleurs en retrait. Les premières pertes étaient déjà à déclarer, des deux côtés, alors que l'adversaire de Golden Eye prenait l'avantage.
Bien entendu, cela était sans compter la compétence militaire de la Contre-Amirale fraîchement nommée. À l'heure actuelle, Myda perdait sur deux fronts, mais le fait était qu'elle en avait occupé un autre. Les avantages qu'octroyaient une descente de colline à ses Fantassins en pleine charge étaient non négligeables, et Masū, ainsi que ses hommes, n'allaient pas tarder à s'en rendre compte. À peine les premières victimes déclarées, la blonde ordonna à son Infanterie de dévaler la hauteur à toute vitesse, et ce afin de porter assistance à leurs compatriotes. Encore une fois, l'Est et l'Ouest du champ de bataille se reflétaient parfaitement l'un l'autre, tandis que les Fantassins de Myda voyaient leur puissance de frappe doublée par la descente en course de la motte de terre géante. Il ne fallut que peu de temps aux guerriers de courte distance pour se débarrasser de la quasi-totalité des Gardiens ennemis. À peine presque tous les défenseurs de Myda vaincus par les sabreurs, et autres manieurs d'armes blanches, de Masū qu'exactement le même sort s'abattait sur les troupes de ce dernier.
Certains auraient pu juger effrayante la facilité avec laquelle les Fantassins réussirent à passer les troupes défensives, mais le fait était que ce n'était que le début d'un assaut féroce. À présent, autour de chaque drapeau, une bataille sans merci se livrait. Les deux milles Fantassins de Myda affrontaient leurs homonymes du côté adverse, sans qu'aucune assistance ne puisse être donnée des deux côtés. Les troupes de Masū étant trop proches pour que les Artilleurs puissent se rendre utiles, ces derniers étaient tout bonnement vulnérables à l'heure qu'il était. Deux paires de milliers de Fantassins s'affrontaient à, fausse, mort de chaque côté des drapeaux. Un statu quo devait s'installer, et même si pour l'instant aucune des deux Infanteries n'avait un avantage marqué, si « Golden Eye » n'agissait pas rapidement, elle allait en pâtir.
Les cartes étaient à présent entre les mains de la dirigeante. La victoire s'échappait de son emprise, mais il n'était pas trop tard pour la rattraper...
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Junpei vs Myda
Yosh !
Alors puisque Junpei ne va pas pouvoir continuer, il est remplacé par un PNJ joué par nos soins !
Les troupes du PNJ sont : 6000 Fantassins et 4000 Gardiens.
Il dispatche ses troupes de manière équitable : 3000 F et 2000 G de chaque côté comme illustré ci-contre.
L'image représente l'action exécutée par le PNJ (comme si c'était un PJ) et ne prend pas encore en compte l'interaction entre les troupes jouées par le MJ.
Les espèces de flèches rouges représentent la percée effectuée par les 1000 Fantassins de chaque côté. Les lignes bleues sont les lignes de Gardiens.
=> En résumé, tes gardiens sont confrontés à ceux de Masû. Pendant que les deux lignes se heurtent, 1000 Fantassins prennent de l'élan et tentent une percée afin de traverser entièrement tes Gardiens pour attaquer tes Artilleurs derrière eux. Toutefois, ils viennent à peine de percer la ligne de Gardiens, donc tu peux encore donner tes ordres pour faire réagir tes troupes. Pour info, les 1000 Fantassins sont en pleine charge groupée, les dégâts qu'ils subissent sont donc divisés par deux durant ce temps.
=> Pendant ce temps, tes Fantassins descendent de la colline et défoncent la ligne de 1000 Gardiens de Masu. Ils les défoncent instantanément, mais le choc stoppe leur élan. Ils engagent alors une mêlée contre les troupes de Masu (2000 vs 2000 fantassins). A toi de donner des directives pour ordonner tes troupes et leur donner l'avantage !
=> Tout se déroule en miroir de l'autre côté de la colline. Masu se tient face à toi, prêt à réagir au moindre de tes mouvements.
Ce n'était pas Junpei qui te faisait face mais un autre homme. Il transpirait la même intelligence que le Contre-Amiral avec qui tu avais combattu à la différence que tu ne connaissais rien de lui.
Immédiatement, tu venais à frotter les jointures de ta main droite. Tu détestais les imprévus et pour le coup celui-ci était de taille. Sa stratégie paraissait basique mais quelles fourberies allait-il te préparer ? Si avec Junpei, tu avais déjà pensé à plusieurs contre-attaques, avec lui tu n'en voyais que quelques unes. Heureusement pour toi, la configuration de la bataille paraissait se dérouler exactement comme tu l'avais prévu depuis le début. A quelques détails près...
Son absence d'artilleur était une stratégie inattendue... Ce qu'il ne possédait pas en unité de distance, il le compensait lourdement avec ses unités d'infanteries bien plus nombreuses que les tiennes.
- Stratégie peu conventionnelle...
Murmurant à toi même ces mots, ils allaient sans nul douter percer la cohue pour être perçu par le commandent adverse. Heureusement pour vous, cela ne changeait que très peu de chose aux actions prévues de ta part. Tu venais, par ailleurs, à te remémorer la seconde partie de ton plan...
Citation :
- Contre-Amiral, ce plan m'a l'air parfait, ils ne pourront pas atteindre nos artilleurs et nous feront d'eux qu'une bouchée !
Idiot... Sur cette table, tu fixais chacun des pions avec une attention particulière. Comprendre l'amplitude de l'espace qui t'était accordé était une chose, mais ce n'était pas là la clé du succès. Non... A balayer tes forces de long en large, tu savais que tes troupes seraient vulnérables s'ils tentaient de se regrouper en un seul et unique point. Au fond, toute ta démarche prenait le parti qu'ils réagiraient parfaitement en symétrie par rapport à tes propres placements.
- Non. Si nous les empêchons de nous contourner alors ils chercheront inévitablement par vouloir passer de force. Nous serons d'ailleurs contraint de faire de même s'ils adoptent une stratégie similaire à la notre...
Effaré, le chef de la première équipe comprenait difficilement où tu voulais en venir. En somme, votre défense dilatée ne vous permettaient aucunement de vous protéger efficacement contre une tentative de faire une percée.
- Mais alors que faisons-nous s'ils tentent de pénétrer au-delà de nos lignes ?!
Tu haussais les épaules, affichant alors un léger sourire en coin. Inutile de résister et de sacrifier des troupes. Une fois sur le champ de bataille, tu n'allais avoir un champ de possibilité que trop réduit pour organiser un nouveau plan. C'était pour cela que cette réunion était si importante, afin de prévoir toutes les finalités possibles bien avant d'y arriver.
- Nous les accueillons avec un grand sourire.
Reprenant alors le cours des évènements, c'était donc avec une voix forte et autoritaire que pour la première fois depuis l'affrontement, tu prononçais de nouveaux ordres.
- Artilleurs ! Déplacez vos formations sur les flancs de la colline ! Gardiens tenez la position !
Tu estimais à plus d'une centaine de gardiens perdus de part et d'autres afin de glaner le temps nécessaire à ton repositionnement. Un sacrifice inévitable... Une fois le temps obtenu, alors les gardiens alliés restant se feraient une joie de les laisser passer sans montrer aucune résistance. Tout ça afin de limiter les pertes en les laissant poursuivre leur charge aveugle. Les cueillir dans la précipitation... Un plan que l'on pouvait retrouver dans les livres de stratégie les plus basiques.
Ainsi, au delà des lignes de front, il n'y avait plus rien. Ils ne trouveraient même pas l'origine des balles tirées précédemment... Cependant, s'ils regardaient au niveau de la colline, ils verraient avec effroi ce qu'ils étaient venu chercher. Et vu ton positionnement, tu empêchais presque le commandement ennemi de voir ce qui se passait en contrebas.
- Armez ! Tirez !
Ils avaient percé vos lignes mais à quel prix... Séparés du gros de l'armée ennemie, ils étaient des cibles isolés, faciles. Et pendant que tu disais cela, tu venais à te recentrer sur le plus gros de l'affrontement, laissant le bruit des balles s'harmoniser à tes mots.
- Les gardiens, reformez les rangs au plus vite, rebouchez la faille dans la ligne et repoussez les gardiens ennemis en face de vous ! L'infanterie poussez autant que vous le pouvez ! Broyez les ! Empêchez les d'agir !
A la différence de lui, tu possédais une ligne de défense encore suffisamment épaisse pour colmater les trous. Et tu te servais du nombre ennemi pour retourner leur principale force contre eux. Il fallait empêcher d'autres manœuvres. Il fallait qu'ils se sentent oppressés de toute part. Les compresser avec des poussés afin de les époumoner au maximum ! En cet instant, tu venais même à penser que tu étais plutôt en bonne posture.
Et une fois les derniers mots prononcés, tu t'avançais lentement vers le commandement ennemi. Impossible de vous frapper l'un et l'autre, mais tu le fixais froidement dans les yeux. Toi aussi, tu cherchais à l’époumoner.
- Myda du haut du sommet peut observer les effectifs et les formations ennemies. - Myda avait prévu en amont une éventuelle percée du fait de son positionnement étendu. Elle met donc en place la réaction qu'elle juge adéquate et vu au préalable avec ses capitaines de troupes. - Les artilleurs jouent des hauteurs et se déplacent donc sur le coté au niveau 1 de part et d'autre afin d'accueillir l'infanterie ennemi une fois la charge terminée. - Les gardiens résistent le temps optimal pour laisser les artilleurs se replacer et laisse passer la charge une fois le temps nécessaire octroyé. Une fois ceci fait, ils se repositionnent afin de reboucher les trous grâce à leurs nombres et du fait que le reste des ennemis sont occupés à se battre contre l'infanterie. - Les artilleurs profite donc du placement avantageux et tire avec un ratio de 1 pour 1 sur les infanteries ennemies en contrebas qui sont passées. - Myda ordonne par la suite à l'infanterie encore en affrontement et aux gardiens de pousser au maximum en face d'eux. Le but est de compresser les formations ennemies et les entraver dans leurs mouvements afin de gagner la bataille d'usure. - Les actions sont identiques des deux cotés.
Schéma des déplacements:
J'ai approximé le nombre de Gardiens perdus de mon coté. Je n'ai pas remis les troupes ennemies sauf celles ayant passé les Gardiens.
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Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Mar 9 Mar - 0:56
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Les deux meneurs de troupes se faisaient face. Pendant ce temps, les dizaines de milliers d'hommes s'affrontaient, suivant à la lettre les ordres qui avaient été donnés. D'un camp comme de l'autre, les troupes avaient une confiance absolue en leurs stratèges, et s'en remettaient à leurs stratégies respectives, prêts à mettre leurs vies en jeu. Des vies qui allaient être mises à l'épreuve pour de vrai, d'ici quelques heures.
Serein, Masū ne regardait même pas ses troupes, et restait immobile face à Myda. Farfouillant dans ses poches, il en sortit un paquet de cigarettes et un zippo, avant d'allumer sa sucette à cancer et la glisser au coin de ses lèvres. Il tira une latte, qu'il souffla lentement, avant de pencher la tête en arrière, comme s'il était soulagé. Aux bruits qu'il entendait, il pouvait deviner que ses deux percées avaient fonctionné. Il pouvait voir ses dessiner mentalement devant ses yeux, par-dessus le ciel qu'il observait, le plan de la bataille qui se déroulait, et ce, sans même la voir. Tirant quelques lattes de plus dans ce mutisme imperturbable, il cendra sa cigarette, laissant la pointe carbonisée se faire emporter par le vent. Suivant un nuage du regard, il se tournait lentement vers la droite, avant de finalement tourner la tête vers la soldate aux pouvoirs dorés.
— En pure stratégie, la victoire ne revient pas à celui qui emploie les tactiques les plus complexes, mais à celui qui saura le mieux anticiper son vis-à-vis. Le but devient donc de créer l'illusion et faire croire à l'adversaire qu'il parvient à lire dans votre jeu. Dès lors, il ne vous reste plus qu'à le cueillir dans le creux de votre main, comme un délicieux fruit tendu au bout d'une branche d'arbre.
L'homme était parfaitement calme, et parlait comme si l'issue qu'il avait prévue était ineluctable. A vrai dire, il n'avait peut-être pas tort. Et la Contre-Amirale Fortuna était sur le point de s'en rendre compte. Face à la manière dont elle avait étendu ses lignes de Gardiens, elle avait provoqué la percée ennemie. Mais Masū avait-il réellement mordu à l'hameçon ? Ou avait-il simplement fait mine de tomber dans le piège, pour en tendre un autre, beaucoup plus vicieux ?
Si la femme aux cheveux d'Or se tournait vers l'un des deux fronts aux déroulements identiques, elle verrait que pendant que ses Artilleurs reculaient en direction de la colline centrale, les Fantassins de Masū ne les poursuivaient pas. Au contraire, à mesure que les mille hommes s'engouffraient dans cette percée, ils s'étalaient dans le dos des gardiens de chaque côté afin de les attaquer par derrière, plutôt que de continuer tout droit vers les Artilleurs. Une éventualité à laquelle la Contre-Amirale semblait ne pas avoir pensé, mais qui était justement le point faible de sa stratégie.
L'Artillerie de Myda s'en allait donc sur les hauteurs de la colline, tandis que les Fantassins de Masū prenaient en étau la ligne de Gardiens qu'ils avaient pénétrée. Mais puisqu'ils ne poursuivaient pas les Artilleurs, le plan de la Contre-Amirale tombait à l'eau. Pire encore, les Artilleurs étaient rendus inutiles, puisqu'ils ne pouvaient tirer sur l'Infanterie de Masū, au risque de toucher ses propres troupes auxquelles ils étaient mêlés. Au final, prise par derrière, la ligne de Gardiens ne tint qu'un court laps de temps et fut quasiment réduite à néant. Et puisqu'ils n'avaient plus personne ou presque pour leur opposer une résistance, les deux lignes de gardiens d'Itadaki se mirent en mouvement. Ainsi, d'un mouvement semblable à celui d'un essuie-glace, chaque ligne de Gardiens se mit à glisser de sorte à balayer la zone et repousser toute présence ennemie jusqu'à la colline, en prenant le soin de laisser passer les Fantassins de leur camp.
Toute menace désormais écartée, les deux unités de Fantassins se rendirent finalement aux deux drapeaux afin de s'en emparer.
— Échec et Mat.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Junpei Masū vs Myda
Yosh !
Alors, grossomerdo, plutôt que de poursuivre tes Artilleurs quand ils reculent, les 1000 Fantassins qui faisaient la percée s'étalent le long de ta ligne de Gardiens pour les descendre de dos. 2000 ennemis de dos abattus par 1000 ennemis, ça prend à peine quelques instants. Juste assez de temps pour que tes Artilleurs aient le temps de se rendre à la colline. Dans le cas contraire (si tu leur demandes de changer le plan en cours de route), s'ils tirent sur les Fantassins de Masū, ils causeront aussi des dégâts alliés.
Ensuite, puisque les gardiens n'ont plus d'opposition, ils effectuent un déplacement en "essuie-glace" (cf schéma ci-contre) de sorte à repousser tout éventuel ennemi n'étant pas mort ainsi que pour bloquer le passage et la portée aux Artilleurs qui sont sur la colline (ou les y repousser au cas où ils ne seraient finalement pas montés). Enfin, les Fantassins restants de Masū s'emparent des drapeaux.
Pendant ce temps, aucun de nos deux mêlées de Fantassins tout au Nord ne peut prendre le dessus sur l'autre.
La stratégie avait été payante à demi-mot. Si la charge s'était passée comme prévue, les artilleurs n'avaient pu cueillir qu'une partie des malheureux avant qu'ils ne fondent à nouveau dans les rangs alliés. Une logistique un peu hasardeuse des deux camps qui avaient mené à cet imbroglio scénaristique qui n'arrangeait pas tes affaires.
- Continuez à faire feu, visez au mieux les troupes ennemies.
Tu ne faisais que sauver les pots cassés. Il était retord pour toi de sauver les pots cassés au vue de la configuration. Les troupes au sol étaient plus nombreuses chez l'ennemi et tes gardiens n'étaient pas calibrer pour lutter face à eux une fois les lignes rompus.
Pire que ça, ton infanterie se retrouvait bien incapable de percer au delà puisqu'elle faisait face à une résistance similaire de part et d'autre. En somme, le choix des unités avait été le vecteur de victoire bien avant que vous ne débutiez l'affrontement.
C'était sur un coup de malchance que tu te retrouvais à perdre du terrain, et même s'il te restait des unités, tu n'étais pas certaine d'arriver à changer la situation. Ce n'était qu'une question de temps avant que tes deux lignes de gardiens en amont se fassent décimer et certainement repousser à leurs tours.
- Les artilleurs, longez la colline et déplacez vous au niveau de l'infanterie allié !
Des ordres difficiles à supporter surtout pour les soldats qui n'avaient de cesse de bouger. Certains avaient même frappé leurs camarades dans leurs tirs fournit en espérant toucher un ennemi au passage. Des pertes obligatoires qui ne mèneraient sans doute à rien de plus qu'une résistance vaine.
Haussant les épaules, tu savais admettre l'odeur d'une défaite lorsque tu en percevais une. Au fond, ton orgueil sans limite te permettait d'aller bien au delà de tout ça. Tu avais déjà perdu plus d'une fois, que ce soit en joute verbal ou physique. Hisano, Eirika, quelques noms qui avaient su te vaincre en combat équitable.
Tout ce qui comptait était le véritable moment. Celui où sur le terrain tu n'avais plus le choix que de performer. Par ailleurs, tu étais même assez satisfaite de la tournure des évènements. Tu apprenais davantage de tes mauvais choix et des circonstances aggravantes contre ton cas que lors d'une victoire totale. Si le véritable ennemi venait à reproduire ce genre de configuration une fois le Buster Drill déclenché, tu te ferais un plaisir de répondre de la manière la plus appropriée cette fois-ci.
- Il semblerait que l'on ne puisse pas toujours gagner.
D'un léger sourire en coin, tu fixais le champ de bataille, t'ordonnant de retenir toutes les informations même les plus infimes que tu pouvais glaner. Le diable était dans les détails et sans nul doute que lorsque de cette altercation d’échauffement, c'était les détails qui t'avaient manqué.
Et au moins tu avais pu mettre en pratique certaines idées que tes ouvrages en stratégies t'avaient raconté. Toutes n'étaient pas adaptée et c'était là tout l'enjeu de ce genre d’entraînement. Acquérir la souplesse d'esprit pour improviser et innover à partir de ce qui avait déjà été fait.
- Infanterie, poussez et tentez de prendre le dessus en étant soutenue par l’artillerie !
L'important était encore de continuer à se battre jusqu'à ce que la défaite ne soit véritablement déclarée.
- Myda ordonne à ses troupes de tirer sur l'infanterie durant le T0 qui a percé quand bien même celle-ci a pénétré le rang des gardiens. Elle tue 500 gardiens alliés et 500 soldats ennemis. - Myda durant le T1 où les gardiens font l’essuie glace et embarquent toutes les troupes restants, alliés (200 gardiens) comme ennemies (500 infanteries) au niveau de l'ancienne ligne de gardien, elle fait déplacer son artillerie toujours au niveau 1 de la colline vers l'infanterie allié. - Durant le T2 elle profite de la hauteur et du fait que la ligne de front soit encore démarquée entre l'infanterie ennemi et allié pour faire feu sur l'infanterie ennemi au delà de l'infanterie allié. - Elle ordonne aussi à son infanterie restante de 2000 soldats de part et d'autre d'avancer durant le T2 afin de mêler leurs puissances avec celle de l'artillerie. Changeant la force de frappe de 2000 vs 2000 à 3000 vs 2000 leurs permettant de prendre l'avantage. - Les actions sont identiques des deux cotés.
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Mar 23 Mar - 0:16
***
Balgimoa les attendait. Le vice-amiral Ototsukimaru, en charge de l’opération Buster Drill, l’avait clairement dit : tous les cinq ans, ces terroristes étaient bombardés par des Buster Call, et laissés à leur sort. Il ne faisait donc aucun doute qu’ils supposaient être attaqués pendant leur Fête de la Science, mais jusqu’où étaient-ils préparés ? L’espionnage du Cipher Pol 1 paraissait donner quelques indices quant à d’éventuelles armes de siège et un équipement d’une technologie hautement avancée. Les faits de Star-Top venaient corroborer ces descriptions… quelques autres dossiers assez secrets aussi. Dragomirov s’était évertué à chanter leurs louanges en public en exhibant leurs armes !
Dans cette campagne, le Gouvernement mondial soutenait la Marine et la Marine travaillait en intelligence avec le Gouvernement mondial. Car il s’agissait d’une véritable guerre. Ce qu’ils représentaient aux yeux du monde, était une menace capable du pire. Massacre(s ?) de population, préparation d’armes de destruction massive, sacrifices… Destruction de l’humanité ! Ils n’allaient pas avoir plusieurs chances pour endiguer ce mouvement. Il fallait les avoir, là-bas, chez eux, coûte que coûte. Et le combat qu’ils et elles devaient mener, cette lutte pour préserver la Vie et l’Ordre, se déroulait dès maintenant. Dans cet affrontement entre les troupes de la Contre-Amirale Myda Fortuna et du Contre-Amiral Itadaki Masū, où l’art du commandement était à l’honneur.
L’importance de chaque manœuvre stratégique se révélait tour à tour. Tout d’abord, lorsque Myda tenta d’installer son jeu en disposant plusieurs unités variées de part et d’autre de la colline, puis quand Masū décida de créer une percée dans les rangs en utilisant un détachement de 2000 gardiens et de 2000 fantassins pour aller à la confrontation sur chaque côté avec l’objectif d’y introduire une ligne d’infanterie et de la répandre pour les assaillir de l’intérieur, et enfin, avec le déplacement merveilleux de la troupe d’artilleurs de Myda, qui, par ce contrôle habile de la hauteur, sut les positionner de sorte à contre-carrer la tentative de rabattement opérés par les gardiens de Masū et prendre à revers ses fantassins en créant le surnombre lors de leur heurt.
Le coup de maître que venait d’opérer la Dame d’Or, résidait finalement dans un détail. Les fantassins de Masū étaient en infériorité numérique et en contre-bas, l’affrontement était insensé, et par-dessus tout, ils ne pouvaient même plus s’enfuir en direction du drapeau, puisqu’ils étaient désormais sous le feu des artilleurs. Elle, qui n’avait pas daigné hésiter une seule seconde pour sacrifier ses propres soldats dans l’objectif d’atteindre les troupes ennemis en envoyant une salve commune sur leur position, n’allait tout de même pas laisser passer une si belle occasion de les terminer.
Les 200 gardiens restants de Myda et les 500 fantassins encore aux prises avec les gardiens avaient perdu toute valeur tactique, et alors qu’ils continuaient à s’entrechoquer, préoccupés par l’importance du moment présent, tout l’intérêt réel du champ de bataille se tourna vers cette queue de poisson que venait de réaliser la Contre-Amirale en lâchant une phrase ambiguë…
— Il semblerait que l’on ne puisse pas toujours gagner.Lui était-ce destiné ? pensa Masū.
Il n’y avait plus beaucoup de groupes aptes à récupérer le drapeau. Myda n’en avait indéniablement plus. Et la victoire s’annonçait pour le Balafré. Elle le reconnaissait, sans doute, elle aussi, mais elle ne se déclarait pas perdante. C’était justement avec l'énergie froide de la désillusion qu’elle commandait. Un stratège devait savoir jouer avec l’espoir de son ennemi.
L’erreur de Masū était sans doute d’avoir été sans pitié avec Myda. Lorsqu’on cherchait à encercler un point sans laisser aucun échappatoire, les cibles se battaient alors jusqu’à la mort avec une rage délestée qui paraissait décupler les forces. Cette idée était venue de l’imminence de la défaite et voilà qu’elle faisait chanceler les prévisions du stratège affamé. Il fixait son adversaire, alors qu’il lui faisait toujours face, en tirant une longue et lourde latte sur sa cigarette… elle souriait en regardant le champ de bataille.
— J’ai dit échec et mat, mais j’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Fortuna Myda, c’est bien ça ? demanda Masū en se rapprochant d’elle, tranquillement. Quelle hôte tu fais ! Arigato Gozaimasū ! Je ne m’attendais pas à ce que tu utilises cette recette pour me cuisiner. Voilà que tous mes fantassins se sont fait manger. Il aspira le reste de son tabac d’une dernière bouffée, et jeta le mégot d’une pichenette. Le projectile alla se perdre dans le ciel.
Enfin… heureusement que j’ai bon appétit. Il expira toute la fumée depuis un coin de ses lèvres, et montra à l’aide de ses deux index les 2000 gardiens qui ceignaient la colline, en train de se ruer vers le drapeau. Un sourire satisfait habillait son visage.
En déplaçant le projecteur sur la lutte des fantassins et des artilleurs au Nord de la colline, le Sud avait été laissé pour compte. Les 500 fantassins de Masū aux prises avec les 200 gardiens de Myda terminaient de les achever, mais qu’avaient fait les 4000 gardiens déployés pour emprisonner des pans de la hauteur ? D’un coup de fil précipité, il avait aussitôt demandé à ses protecteurs de lâcher leur prise et de tout jouer dans une dernière fuite vers l’objectif. Les soldats formèrent, dans leur course, une tortue de boucliers pour se protéger des attaques d’artillerie. La Contre-Amirale avait bien joué, et dans une vraie opposition, là où la fin du combat ne s’obtenait que par la mort de l’un des belligérants, elle aurait sans doute été la gagnante… mais ici, les règles étaient autres. Il fallait attraper et sécuriser les drapeaux pour l’emporter. Quitte à fuir le conflit.
Tout pour la gagne. C’était la mentalité de ce Marine bon vivant qui venait de s’emparer des deux étendards.
— Quand la supériorité de l’ennemi est écrasante, nous sommes dans l’impossibilité de livrer combat. Nous n’avons que trois possibilités : nous rendre, traiter ou fuir. Si nous capitulons, la défaite est totale ; si nous traitons, c’est une demi-défaite ; mais si nous fuyons, nous évitons la défaite. Or tant que l’on n’est pas défait, on peut toujours espérer un retournement de situation, débita finalement Masū dans l’escargophone qu’il portait au niveau de sa bouche, le regard plongé dans les iris de sa collègue d’arme. À quoi jouait-il ? À qui ces instructions étaient destinées ? À elle ou à ses troupes ? Aux deux ?Myda Fortuna, tu as été supérieure à moi dans ce combat et tes artilleurs ont parfaitement été guidés. Cependant, je suis doué à ce « jeu », c’est mon petit quatre heures et je ne le loupe jamais. Sur un champ de bataille, il en aurait été autrement, nous le savons pertinemment. Mes hommes et moi-même, avons beaucoup de choses à apprendre encore, notamment en ce qui concerne l’artillerie… Je serais ravi de t’inviter manger un bout quand tu viendras nous rendre visite sur notre bâtiment ou mieux encore, sur notre île !
La victoire revenait à Itadaki Masū, mais… Myda Fortuna n’était pas passée inaperçue. Elle s’était même montrée supérieure au Contre-Amiral remplaçant, par son contrôle judicieux du nombre et ses manœuvres ingénieuses. Jigoro Kosen, l’instructeur général de la Marine qui avait dépêché l’une de ses subordonnés pour remplacer le Contre-Amiral Junpei Hyūga, pris d’une subite colique, au pied levé, avait noté son nom sur un carnet et l’avait aussitôt fait passer à Ototsukimaru. La guerre contre Balgimoa allait confirmer ou infirmer cet intérêt.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Masū vs Myda
Salut, j'espère que ça va ! Alors, comme tu as pu le lire, nous avons terminé le combat pour plusieurs raisons : - Tout d'abord, car c'était le move le plus évident ; - Ensuite, parce qu'en terme de logistique, nous arrivons à la fin des entraînements ; - Enfin, parce qu'à la suite de ce move, il y aurait eu une fuite des gardiens et un jeu du chat et de la souris un peu inutile.
On va quand même résumer le tour final. Voici le schéma explicatif :
Myda possède encore : - 2000 (x2) fantassins au Nord (aux prises avec les fantassins adverses) = 4000 fantassins - 1000 (x2) artilleurs au Nord (en train de soutenir les fantassins et de tirer sur l'infanterie adverse) = 2000 artilleurs - 200 (x2) gardiens au Sud (aux prises avec les 1000 fantassins ennemis du Sud) = 400 gardiens => 6400 hommes restants/10000.
Masū possède encore : - 2000 (x2) fantassins au Nord (aux prises avec les fantassins adverses) + 500 (x2) fantassins au Sud (aux prises avec les 400 gardiens ennemis du Sud) = 5000 - 4000 détruits lors de l'affrontement en surnombre = 1000 fantassins - 2000 (x2) gardiens à l'Est et à l'Ouest (ayant quitté leur formation en cercle pour se ruer vers les drapeaux) = 4000 => 5000 hommes restants/10000.
*** Résumé des actions :
- Les 500 (x2) fantassins aux prises avec les 200 (x2) gardiens au Sud restent à leur position. - L'infanterie de Masū et de Myda est en choc, mais les artilleurs de Myda qui étaient déjà sur la colline se déplacent et viennent soutenir les fantassins. En réaction directe : - Masū dans un élan de panique en voyant les artilleurs se diriger vers les fantassins, et les fantassins rester au corps-à-corps avec les troupes ennemies, envoie ses gardiens qui gardaient la colline, vers les drapeaux. - Les artilleurs et les fantassins de Myda annihilent totalement les troupes de Masū de chaque côté. - Les gardiens s'emparent du drapeau.
Itadaki Masū gagne la manœuvre. Myda, qui termine avec plus d'homme, est remarqué par les instances marines.
Tu peux réagir à la suite de ce post si tu le désires, pour répondre à la proposition de Masū, mais le MJtage de ce combat se termine ici. On te remercie pour ta participation, et on espère que t'es chaud pour la suite. À très bientôt, mon ami.
Un mot amer que tu digérerais rapidement. Ce n'était pas ta première fois ni ta dernière. Pour développer ton plein potentiel, il fallait passer par là. Tu étais même reconnaissante envers ton adversaire d'aujourd'hui. En te faisant perdre par ses stratégies et sa malice, il avait su accélérer ton évolution.
Affronter un ennemi sans aucun répondant ne t'aurait absolument rien apporté... Et à travers ce fait simple mais inéluctable, tu fixais le champ de bataille du haut des hauteurs. Le chaos avait su retrouver une certaine forme ordonnée qui te condamnait sur tout les plans. Les drapeaux étaient dans les mains ennemis et tu avais perdu selon les règles.
Règles qui auraient été différentes si vous aviez été sur le terrain... Le vrai... Ainsi, tu haussais les épaules, contente néanmoins d'avoir réussi à prendre le dessus sur le nombre d'unité restante. Une maigre compensation aujourd'hui mais qui pourrait faire la différence à l'avenir. L'homme en face de toi n'était pas Junpei pour qui tu portais beaucoup de respect, mais il n'avait clairement rien à lui envier.
Affichant un léger sourire, tu plongeais ton regard dans le sien avant qu'il ne s'adresse véritablement à toi. Il prodiguait une leçon presque de l'ordre de la philosophie pour tout ceux susceptible de l'entendre. En réalité, il partageait surtout des faits que tu ne pouvais nier. Tu étais débutante dans l'art de la stratégie, et partager des liens plus étroits avec ce genre de personne te permettrait certainement de progresser beaucoup plus vite.
- La victoire est votre... Je vous remercie d'avoir partagé cet instant avec moi. Je serais ravie de venir vous voir vous et vos hommes lorsque l'occasion s'offrira à moi.
Tu respectais sa modestie dans la victoire ainsi que son talent indéniable. Baissant légèrement la tête comme signe de respect, tu venais à tourner les talons avant de rejoindre tes propres troupes. Celles-ci avaient apprit tout comme toi, et tu espérais que cet exercice puisse sauver la vie de plusieurs d'entre eux lorsque les choses deviendraient réelles et concrètes.
Un vrai champ de bataille ne se contentait pas d'arme en mousse...
Parlant alors dans ton escargophone jusqu'à ta base opérationnelle, tu venais à déclarer officiellement ta défaite dans les oreilles de tes hommes.
- Nous avons perdu, la bataille est finie, retrouvez moi au point zéro pour faire un récapitulatif.
Par ailleurs, tu te demandais comment les autres Vice-Amiraux et Contre-Amiraux pouvaient bien se débrouiller. Tu étais curieuse d'observer leurs stratégies dans des conditions différentes des tiennes.
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[RPBG] SAISON 1. ARC 4. BUSTER DRILL. (MYDA VS MASU)
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