One Piece Anarchy
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[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Jeu 25 Fév - 2:39

Liberty City, Juillet 1521


[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie 6fj4

L'église principale de Liberty City n’était pas réellement un miracle architectural. De style gothique, aux parois sombres et décorations exacerbées, elle était dotée d’une simple salle de messe, assez grande pour accueillir quand même bien une centaine de personnes. Les vitraux laissaient passer la lumière naturelle dans des filtres colorés délirants, illustrant certains rites de la religion ecclésiastique dominante de cette partie du monde, mais surtout montrait la culture dominante de cette île, plutôt basée sur les croyances, l’aide de son prochain et les valeurs de la vie en communauté.

En surface, du moins. Liberty City n’était pas réellement une île spéciale, elle était même plutôt quelconque. C’était la raison de cette crise, sans précédent, qui s’abattait sur l’île, aussi grosse que celle de la mort de la famille Jetstream. Les bruits couraient très vite, si bien que le soir, les rues de la ville principale étaient toutes vides, les maisons bouclées, les tavernes calmes ; et les malchanceux qui n’avaient pas la chance d’être à l’abri d’un toit se cachaient du mieux qu’ils pouvaient. Car cela faisait maintenant une semaine qu’un mal, extrême, s’était abattu sur l’île.

Donc cette église jouait un rôle particulier dans cette histoire. Pour plusieurs raisons, mais la première et la plus évidente était la proximité qu’elle trouvait avec cette affaire : très simplement, la personne qui avait été assignée à l’enquête n’était pas une représentante des forces de la Marine, mais bien une bonne sœur, du genre spécial, qui n’avait, dans d’autres circonstances, rien à faire dans cette organisation religieuse. Sa présence sur cette île n’était pas qu’un hasard néanmoins, bien qu’il s’agissait d’une histoire d’un autre jour, et ce qui comptait à présent, c’était que dans ce bâtiment de pierre se trouvait une salle, semblable à une morgue, dans laquelle s’entassaient plusieurs cadavres sur une table d’opération. Certains étaient vieux de plusieurs jours, tandis que d’autres semblaient frais. C’était la description que la nonne faisait, face aux yeux ébahis du dirigeant de cette organisation ecclésiastique.

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Oui, je les entends. confirma-t-elle. Elle avait prononcé ces mots d’un calme particulier, qui avait tendance à faire froid dans le dos à l’homme dans la salle avec elle... Surtout lorsque ses lunettes aux vitres colorées cachaient ce que ses yeux indiquaient. Etait-elle apeurée, ou alors rassurée ? Il était difficile de le savoir...
Alors ? Qu’est-ce qu’ils disent ?
Ils disent, mon Père, que nous avons besoin d’une spécialiste.
… Oh non.
Le bougre savait très bien de qui la nonne parlait, à l’instant. C’était une personnalité connue de Liberty City, qui avait commencé ses méfaits il y avait très longtemps de cela ! C’était un an après la mort de la famille Jetstream, que cette détective fouineuse et désagréable s’était mise à menacer chacun des membres importants de l’administration de la ville, dans le but d’accéder à leur petit groupe restreint de petits riches égoïstes. De cette manière, elle perturbait l’ordre sociale de Liberty City en élucidant enquêtes en tout genre, niant totalement le statu quo détestable de cette bourgade d’habitude calme.

Bien sûr que si ! PsychAli saura nous aider face à ce désastre. On ne peut pas laisser ça arriver encore longtemps, les gens perdront foi en Dieu si cela continue.
Mmmmh…
De toute manière, ricana la bonne-sœur, je l’ai déjà contactée dès le premier meurtre. Normalement, elle arrive demain.
…?!

Ivre d’angoisse, le Père était sur le point d’insulter sa subordonnée. Mais son sourire, puis sa démarche fière, lui permettant de quitter la salle ne lui en laissait même pas l’occasion. Dans la pénombre de l’église, donc, les deux figures les plus éminentes de cette place disparurent pour la nuit, appréhendant chacun la suite d’événement. A présent, ils n’avaient qu’à attendre que cette détective ne daigne montrer le bout de son nez.

____


Le lendemain...
 
Les mouettes criaient en chœur face à l’arrivée du matin, signe pour la détective qu’elle était arrivée à bon port. Son premier réflexe, l’étirement, ne lui payaient pas bonne mine, étrangement, tant le voyage aura été désagréable. Comme à son habitude, la pauvre se déplaçait dans les mers, surtout les Blues, en fait, à l’aide de convois de la Marine. Officiellement, elle pouvait être n’importe qui à bord, d’une simple civile V.I.P. à une inspectrice de l’organisation militaire… Tant qu’elle ne prenait pas le rôle d’un grade à responsabilités, tout allait pour le mieux.

Elle se libéra de sa position désagréable, sur ce lit désagréable de cette garnison désagréable, puis s’échappa de cette chambre puante une fois ses vêtements enfilés : ce jour-là, elle ne s’était pas gâtée particulièrement, se contentant d’un simple pantalon-veste. Comprenant franchement ce que cette escapade à son île d’enfance pouvait bien dire à la détective. Loin d’être fan de revenir sur ces lieux qui lui donnaient plus l’envie de vomir qu’autre chose… Mais elle était bien obligée, malgré tout. C’était l’île qui l’avait logée, après son exil d’Ohara. C’était le peuple qui l’avait nourrie.

Les différents marins sur le bateau s’excitaient déjà à préparer le matériel pour leur trajet jusqu’à la base de l’île, tandis que PsychAli attrapait un journal d’une des mouettes du Gouvernement mondial, plongeant son visage sur les articles de la journée. Rien d’intéressant, rien de nouveau… Elle se contenta de souffler du nez à la vue de cet article, contant le massacre perpétré par cette jeune blonde à l’armure grotesque et à l’arme ridicule… Encore une fois. Il fallait croire qu’elle faisait office de bête de foire de West Blue, tant sa présence à chaque île faisait office d’un événement catastrophique.

Tant pis, soupira PsychAli. Elle était certaine de mettre fin à cette mascarade aussi vite qu’elle le pouvait. Une fois le pont liant le bateau au sol érigé, elle ne tarda pas à quitter ce groupe de rustres gaillards, puis à poser le pied sur son île, humant l’air pas particulièrement naturel de Liberty City. Mais dans son élan, la détective fit une fatale erreur.


[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie Ydmn

Psyyyyyyyyych…
Merde. déglutit la détective.
… Aliiiiiiiiiiiii !
Cette voix n’était pas très forte, elle résonnait à peine dans ce port pourtant vide, et rien n’indiquait que cette jeune femme ne se déplaçait particulièrement discrètement, ou à une vitesse particulière : la blonde aux lunettes teintées n’était qu’une simple humaine, dotée d’une force pas particulièrement dangereuse comparée à l’agente du CP sur qui elle était en train de jeter son dévolu. Néanmoins… Cette dernière se laissa attraper par celle-ci. D’habitude réticente à tout contact physique avec autres personnes que des adversaires, celle-ci était un cas spécial… Il s’agissait d’une de ses seules amies proches, tout compte fait.

Tu as répondu à ma lettre ! Ça fait si plaisir.
Bien sûr. soupira-t-elle. C’est sérieux, ce dont tu m’as parlé. Et puis, il y a même des articles dessus, donc…  
Oooh… Je m’en doutais. mentit la nonne.
Héléna. Avant que l’on aille à l’église, promets-moi juste une chose.

La dénommée Héléna stoppa nettement l’étreinte puis observa son amie, le visage semblant sérieux, contrastant avec sa fougue précédente. Visiblement, celle-ci comprenait ce que PsychAli voulait dire.

Je t’assure, qu’il ne s’agit pas de moi, cette fois-ci.
Ok ! Je te crois !

Et ainsi, les deux femmes se dirigèrent naturellement vers le lieu d’habitation d’Héléna, discutant de choses et d’autres. Leur vie sociale (les deux n’avaient pas particulièrement beaucoup d’amis, il était difficile donc de parler de vie sociale), leur vie professionnelle (l’une ne divulguait pas son véritable travail à son amie, et l’autre travaillait en tant que bonne sœur dans une église miteuse de West Blue), leurs familles (orphelines toutes les deux), leurs projets (…)

Il n’était pas difficile de penser pour quelqu’un d’extérieur à ce duo qu’elles ne s’entendaient pas si bien ; la vérité était toute autre, néanmoins. Malgré le peu de paroles qu’elles partageaient, et les regards distants qu’elles se donnaient, il s’agissait bien de deux amies, qui ne manqueraient pas de protéger l’autre, en cas de danger, sous n’importe quelle situation. Ce qui rendait leur relation si spéciale, c’était surtout la manière particulière dans laquelle elles s’étaient rencontrées, finalement.

Elles arrivèrent néanmoins sur place, constatant qu’il n’y avait plus moyen de tergiverser. Les choses sérieuses pouvaient enfin commencer. Les deux femmes saluèrent le révérent, qui ne cacha pas son dédain pour la femme détective, puis elles se posèrent sur un banc de la salle de messe, au-devant de la scène, juste en face de la statue du divin Messie de leur culte. Très vite, l’échange d’informations commença entre les deux femmes.

Dis-moi tout ce que tu sais, Héléna.
D’après le témoignage d’une de mes source, il s’agirait d’une femme, de très grande taille, portant une épée encore plus grande qu’elle-même. Le ton dans la voix d’Héléna était particulièrement froid, et sérieux.
Mmh.
Ce qui m’enrage le plus dans toute cette histoire, c’est qu’elle disait chasser des démons, ou une connerie du genre, je n’ai pas bien compris le charabia de cette pauvre victime. Il n’empêche qu’elle semblait porter une armure similaire aux chevaliers de St-Itturia, je suppose que tu connais.

Evidemment, pensa PsychAli. Ne daignant pas interrompre l’explication de son amie, cependant, elle hocha simplement la tête, puis lui fit un signe de la main, l’incitant à continuer.

Elle doit certainement être une sorte d’illuminée qui entend des voix, justifiant sa folie par une mission divine. Je ne sais pas. Ça m’enrage.
Ahahah. ria PsychAli, constatant l’ironie des propos d’Héléna.
En tout cas ! Je t’ai appelée parce qu’apparemment, même les différentes forces de la Marine de West Blue n’arrivaient pas à la contenir. Et je me disais qu’ils n’enverraient certainement pas de plus haut-gradés que lieutenant pour une mer aussi insignifiante, quand il se passe toutes ces choses à Grand Line !

PsychAli hocha la tête, bien qu’elle devinait qu’en réalité, avec un peu de chance, n’importe quel soldat de la marine un tant soit peu puissant pouvait passer par là. Néanmoins…

Nan, quoiqu’il arrive tu as bien fait de m’appeler.

Elle prononça ces mots avec une assurance qui lui était rare. En fait, l’agente s’était contenue depuis le début de son voyage, jusqu’à maintenant. Mais ses poings étaient maintenant rouges, serrant le tissu de son pantalon si fort qu’elle en tremblant. Elle se mordait même la lèvre, de rage.

Je sais… Que j’ai une relation particulière avec cette île. Mais qu’elle s’en soit prise, et au nom de préceptes aussi précaires, ça me met hors-de-moi. Je connais son Modus Operandi, il reste le même, peu importe l’île dans laquelle elle se trouve. On n’aura qu’à l’attirer ici, je m’en occuperai personnellement.
Tu… Tu vas la tuer ? s’étonna Héléna, comme si ces mots n’avaient aucun sens pour elle.
S’il le faut.



La bonne-sœur ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent, mais son amie semblait bien plus sèche et froide par rapport à la dernière fois qu’elle l’avait croisée. Son regard semblait moins désireux, mais surtout, son langage corporel indiquait une femme plus professionnelle. La pauvre devait avoir des enquêtes difficiles à élucider, à Grand Line… La mer de tous les dangers.

Dans tous les cas, les deux femmes se partagèrent leur plan : il s’agissait de créer une rumeur en ville, celle contant l’histoire d’horreurs morbides dans l’église. PsychAli, en décrivant le rite monstrueux auxquels s’adonnaient (faussement) l’église de Liberty City, n’avait aucun remord à détruire la crédibilité de cette institution, qu’elle ne portait tout de même pas à son cœur. Et bien qu’Héléna n’était pas très fan de cette idée, la confiance qu’elle accordait à PsychAli justifiait qu’elle daigne l’aider dans cette idée saugrenue. De toute manière, ce n’était que le temps d’attirer leur proie.

La journée passa donc, paisiblement pour PsychAli. Préparant le terrain avec précaution, celle-ci patientait maintenant, jusqu’à ce qu’elle sente la lueur orangée du soir pointer le bout de son nez. Le timing était parfait, en plus, car elle n’attendit pas plus longtemps pour que les grandes portes en bois de la salle de masse ne s’ouvrent, dans un tonitruant écho, laissant entrer la figure qui hantait l’esprit de PsychAli depuis son arrivée sur l’île. Assise face cette porte, juste devant la scène où se tenait d’habitude le Père lors de ses messes, elle tenait dans ses mains le journal indiquant la prime de la criminelle qu’elle chassait à l’instant. Et avant même que cette dernière ne s’exprime, PsychAli prononça ces mots :

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Yo, Billie ! Je vois que tu as mordu à l’hameçon.
Elle balança alors le journal à terre, continuant la provocation.

Le terme de folle furieuse te va à merveille, dit donc… A croire que tous les adorateurs de Dieu sont comme ça. Ces mots étaient durs, portés par la haine de PsychAli. Dis-moi, qu’est-ce que tu vois devant toi ? Une simple femme cherchant à protéger son île ? Ou un démon à abattre ?

Sans bouger de sa chaise, l’araignée se pencha maintenant vers l’avant, les jambes croisées et le coude posé sur son genou, le menton posé sur sa main. Elle n’attendait maintenant que la réponse de Billie, qu’elle soit verbale, ou physique.
Billie Jeen
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Billie Jeen
Epée fantaisiste
posté le Jeu 25 Fév - 15:03

LA DERNIRE TENTATION DE L'EPEE FANTAISISTE
PSYCHALI


[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie GfPO7eT

♬ Hm-hm-hm, not my looveerrr ♬ She's just a girl who said that I am the one ♬

Il y'a beaucoup d'efforts requis pour maintenir une apparence correcte, quand l'on est chevalière. Il y'a l'armure et l'épée, et elle était couverte de ses deux côtés là, mais il y'avait aussi les cheveux! Trop longs, et c'était pas professionnel! Il fallait tout couper, afin d'éviter qu'un scélérat n'attrape vos tignasses, vous comprenez? Prendre soin de son physique n'est guère une question de mode ou d'apparence, mais une nécessité. Il faut avoir l'air plus propre que le mal pour l'affronter, disait t-on et... et... oh, elle parvenait à peine à maintenir ça, maintenant.

La cave où elle avait brièvement établie résidence était sale et chaude, surtout. Même dans ses ombres, l'intensité du soleil se sentait sur tout son corps. Chaleur punitive, qui cuisinait lentement son corps en dessous de l'armure, sans qu'elle ne puisse daigner l'enlever. Qui était t-elle sans cette armure après tout? C'était bien ce qu'elle se demandait, là, alors qu'elle utilisait son épée absolument massive pour se couper les tignasses. D'une main, seulement, elle maintenant le glaive titanesque en l'air. De l'autre, elle agrippait ses cheveux et les maintenait en avant, laissant l'épée les trancher en deux. Puis, Billie faisait simplement tomber les petits bouts capillaires dans le petit ruisseau auquel elle faisait face, agenouillée comme si elle pratique la prière.

Elle se voyait, là, parmi la poussière jaune et les bouts de cheveux tranchés, le visage tordu en une moue qui n'était pas de son genre. Mais pourquoi? C'était là une victoire regrettable, celle que d'avoir occis le mal en anéantissant définitivement tout ses hôtes potentiels, mais c'était un prix à la lutte dont elle était consciente! Comment pouvait t-elle en être autant obsédée? N'y avait t-il pas plus d'îles à visiter? Plus de criminels à envoyer en enfer, où ils ne peuvent bien se blesser qu'eux-mêmes? De par le passé, n'avait t-elle pas infligée similaires atrononlibérations? Qu'est-ce qui la retenait autant?

Était-ce la terreur véritable sur le visage des citoyens? La façon avec laquelle ces êtres, qu'elle prenait pour d'affreux démons, se jetaient les uns sur les autres pour former comme des boucliers, lui demandant désespérément de juste partir sans blesser les siens? Le jeune âge de bien de ses victimes, qu'elle avait tranchée en deux sans pour autant s'attarder dessus? Tant de petits facteurs, mais réunis en un, sa conviction s'en trouvait ébranlée. Un instant, d'ailleurs, elle s'arrêta de se couper les cheveux. A la place, elle se leva, et puis lança un regard en arrière, vers une bande de serviettes couvertes de sang, déposées sur l'un des rochers, avant d'étudier la cave plus en détails.

Était-ce là une maison digne d'une héroïne? Étroite et hostile? En bien des occasions, ça lui rappelait un peu le monde d'en dehors, qu'elle percevait à peine en regardant la plage. Elle voyait le sable gris. La mer calme, indifférente, calmement surplombée par un astre cruel et hors de portée, éclairant le monde de ses rayons létaux. Dehors. Hors de la cave, il y'avait aussi tout ces gens, sans aucun doute ivre de vengeance contre elle. Et pouvait t-elle les blamer, quelque part? Elle avait fait un massacre! Et ce n'était pas exactement son premier, en plus! Quelle...

Billie écarquilla des yeux et puis se jeta devant le petit ruisseau, pressant presque son visage contre ce dernier. Là, dans le reflet, elle pouvait voir sa reflection. Douteuse, au début, puis lentement de plus en plus confiante. Et avec cet excès de confiance, les petites impuretés dans l'eau disparurent. La cave gagna en couleur, comme le monde en dehors, et la chaleur écrasante devint douce brise. Et alors que ses lèvres s'étiraient de plus en plus, elle gagnait en conviction! Elle revoyait les couleurs aussi bien que les souvenirs! Ils s'étaient jetés sur elle, oui! Tous! Avec des armes cachées ou non! Se défendre, voilà donc son bien piètre "crime". Dès l'instant où ces citoyens s'étaient emparés de ces outils, ils avaient cessés d'être gentils.

hahahahahaKzakzakzakzakzakza Ricana héroïquement Billie. Elle leva un genou, posant la main dessus, et puis se releva lentement. Superbe tentative, Malefax! Mais tu ne sauras

guère m'empoisonner l'esprit plus longtemps! Je suis là pour durer! Adressa t-elle au vil esprit! Ah, l'empoisonneur! Il glissait des poisons dans son esprit, tentait de la détourner du glorieux objectif! Après tout, qui donc pouvait bien la vaincre via la force brute, sinon les Archdémons du mal et leurs sbires? Haha, cela voulait dire qu'il était désespéré, le coquin! Et peut-être bien proche, aussi! Sa quête sur cette île ne prenait donc pas fin!

Mais il devait savoir où Billie était, du coup. Prestement, notre héroïne agrippa ses affaires, après s'être enlevées l'eau terreuse sur les genoux et le bas de la jambe, et puis se remit en route, quittant la cave tout en serrant son sac autour de la ceinture. Ainsi, le malin subsistait toujours? Bien sûr. Le sbire de tout à l'heure n'était bien que le larbin direct d'un plus grand seigneur! Et maintenant que les siens étaient décimés, il passait à l'action. Mais, sans doute car il était faiblard de corps, s'était mis en tête de corrompre Billie! Ingénieux, bien sûr, mais son coeur seul pouvait repousser pareil assaut mental! Et maintenant qu'elle savait qu'il était sur l'île, les jours de Maléfax étaient comptés!

Mais comment le trouver? Il se cachait bien, quand même. Hm... Billie se tint sur la terre liquide, une main au menton, l'autre à la hanche. Devrait t-elle se déguiser en paysanne? Maléfax, incapable de résister aux basses pulsions, pourrait bien tenter une attaque sur elle! Et là, elle sortirait son épée de sa manche et bam, bam, bam! Il serait mort! Intelligente tactique! Mais comment trouver une manche assez grande pour dissimuler l'épée? Ou elle pourrait la cacher sous un caillou? La blonde agrippa une pierre dans la paume de sa main et puis l'observa avec promptitude. Oui, se dit t-elle, c'était bien une pierre.

C-c-c'est du bol qu'on soit éloigné de l'église du mal, pas vrai Pedro?

T-t-tu as raison, Mickey! Ils sont trop bizarres là bas?

Billie écrasa la pierre en refermant le poing. Hm? Une église? Intéressant! Avec sagacité, la chevalière fit une rapide enjambée vers le lieu d'où provenait les voix, qui était un petit chemin forestier en haut de sa grotte. Rien de compliqué à faire! Elle tendit les jambes, et puis fit quelques bonds sur les rochers, jusqu'a ce qu'elle atteigne finalement les deux petits gens réunis. Humbles petits adolescents, l'air hagard, les vêtements blancs salis par une engeance maléfique! Bon sang!

Ne craignez rien, mes amis! J'arrive! Déclara Billie, avec CHARISME et CONVICTION, atterrissant avec tellement de force qu'ils en furent soulevés. Elle ignora ce détail, les aidant simplement se relever en les tirant vers le haut via les mains. Quel sombre complot est ourdit

au sein de cette maison divine?

Arm! Heu! Heu! Des sales trucs!

Sales trucs?

Ils sacrifient des enfants à heu un dieu du démo-un dieu démoniaque!

Scélérats!

D-du coup on a vraiment besoin d'aide! S'il vous plaît!

Avec plaisir! Le mal va mourrir! Où se trouve

donc la maison divine?

...

L'ambiance dans la ville était joyeuse, se disait Billie, alors qu'elle marchait le long des rues. Les gens étaient ivres de joie, voyez-vous, même si le fait d'être ivre en soi est un crime! Elle voyait des terrasses bondées, avec des veux riards qui s'échangeaient d'amusantes histoires, de un, mais qui était t-elle pour ignorer les gens au balcon? Ou les enfants riants, qui se faisaient de petits farces sous les regards bénévolent d'adultes? Ah, que de joie! Mais tant que Maléfax n'était pas rendu décédé, alors cette joie serait à jamais incomplète! Elle ne pourrait quitter cette île une fois sûre que toute menace aura été écartée pour de bon!

D'ailleurs, elle apercevait déjà une bonne soeur, qui semblait être en errance dans la rue, interdite parmi la foule, n'interagissant même pas avec eux d'ailleurs! Diantre! Quel lourd secret se cachait donc derrière ces lunettes étranges? Curieuse, la blonde s'approcha et posa sa main sur l'épaule de la jeune femme, l'air confiante. Ne craignez rien, bonne soeur! Le mal

cessera de tourmenter votre maison divine bientôt!

Elle se retourna en un éclair, pour lui faire face, et joignit immédiatement des mains.

Ah, madame Jeen! Que faites vous ici, en cette heure? Fit t-elle, la pauvre désespérée. Billie recul et croisa des bras, l'air grave.

Oui, Maléfax y règne. Je compte le vaincre là-bas.

Oh... Hé bien, je vais vous y emmener. T-toutefois, Maléfax ne peut être atteint qu'en effectuant une série de mouvements complexe au travers de l'île! Sinon, sa puissante... erm, magie l'en protège.

Je saurais pourfendre ces illusions de ma noble

épée! Une illusion maléfique ne tient pas la route face aux forces du bien!

T-tout à fait! Mais... heu, de pauvres citoyens sont dans l'église. M-mes troupes de bonnes soeur les évacuent. Donnons-leur un peu de temps avant de commencer le combat, voulez-vous? Je vous supporterais de loin et tout. Elle toussa. Hm? Une maladie l'infecterait? Par prudence, Billie fouilla dans son sac et lui donna un mouchoir, qu'elle prit avec un air confus.

Bien, bonne soeur! En route, donc!

Et elles marchèrent et marchèrent, en silence, pendant quelques bonnes heures que je ne saurais décrire, tant rien ne s'y passait vraiment. Quand Billie atteignit les portes de l'église, même, elle décida de délaisser toute attente, ayant déjà passée trop de temps, dans son opinion, à ne rien faire! Toutefois, politesse oblige, elle se tourna vers la nonne, et lui fit un signe du pouce élevé.

Merci, bonne soeur! Sa tête sanglante vous sera ramenée

vous pourrez l'accrocher au sol-haut de la maison divine! Et sans attendre plus longtemps, quoi qu'elle vit la blonde partir sans mots, Billie s'avança vers les portes massives, qu'elle ouvrit avec un véritable coup de pied! Et effectivement, les forces spéciales des bonnes soeurs avaient bien travaillées! Il n'y avait rien ni personne dans le bâtiment, sinon une INTENSE force maléfique, provenant d'une personne assise au fond de l'établissement! Cette énergie maléfique qui émanait avec la puissance d'un incendie ne pouvait être que Maléfax!

Billie s'avança, un discours héroïque en tête, mais se trouva... interrompue. Voyez-vous, Maléfax prit la parole la première, dans un discours étrangement court mais sensiblement maléfique!

— Le terme de folle furieuse te va à merveille, dit donc… A croire que tous les adorateurs de Dieu sont comme ça. Dis-moi, qu’est-ce que tu vois devant toi ? Une simple femme cherchant à protéger son île ? Ou un démon à abattre ?

Elle? Une folle furieuse?

Folle furieuse?

ELLE?!

UNE FOLLE FURIEUSE ?! Savait t-elle seulement ce que Billie faisait?! Comment osait t-elle prendre l'argument moral sur elle, cette sale garce! Billie- Billie-

[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie F5n5

Je ne sers pas de divinité. Seulement le bien.

Oui, oui oui, reprends-toi. Elle t'harcèle encore l'esprit. Ouii, reprends du courage, Billie. Inspire toi de ta phrase. Elle qui avait été interdite et silencieuse pendant une bonne dizaine de secondes se bougea d'un coup! La chevalière se positionna sur le côté, à vrai dire, posant le pied droit bien en avant et se penchant déjà un peu par rapport à ce dernier, la main fixée sur la fusée de l'épée. Ne l'écoute pas! Maléfax n'est que mensonge!

A se tenir là, sur ce siège, un journal à la main comme si elle était en position de supériorité! Et quid de son apparence? Ses cheveux teintés de produits artificiels? Ses yeux haineux rivés sur une guerrière de la justice, son enne- son non-allié éternel? Elle faisait légèrement plus vieille que Billie, mais là n'était qu'énième tromperie. Elle traversait des âges ancestrales, en fait, depuis trop longtemps!

Et tu n'es qu'un démon à abattre pour sauver cette île du malheur! Ne te donne

pas de GROS AIRS!

[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie 3md8

Avec puissance, Billie frappa immédiatement le sol, arrachant son épée massive de son fourreau pour porter un immense coup vertical, penchant tout son corps en avant et levant même la jambe gauche pour accompagner le coup! L'impact fut si puissant qu'une onde de choc notoire balaya déjà les bancs, sièges et autres décorations du clergé, avant de converger en direction de Malefax! Une lame d'air, d'a peu près six mètres de haut, dévalait à toute vitesse vers le démon, creusant un sillon profond sur le sol de l'église alors que les sept mètres de distance entre les deux femmes furent bien vite parcourus!

Les bancs devant Billie furent envoyés voler une nouvelle fois de plus, l'attaque-ouragan explosant tout sur son passage avant de tenter de s'abattre sur elle. Qu'elle esquive ou non, la lame d'air continuera d'emporter tout devant elle avant de s'écraser au mur, détruisant la Scène et, surtout, explosant un énorme mur à l'arrière de l'église! Bien des badauds dissimulés chez eux furent surpris de voir une partie de la bâtisse simplement voler en éclat, envoyant des dizaines de débris de rocher ou de vitre brisées voltiger derrière la maison divine, déjà scarifiée par le duel.

Immédiatement après l'attaque, Billie recula et empoigna l'épée avec ses deux mains, la lame gigantesque levée vers le haut, le corps déjà penché en arrière pour palier toute potentielle attaque. Et pour s'aider dans sa tâche, elle utilisa sa portée d'yeux surpuissante, éveillant son pouvoir pour détecter Maléfax, sans doute caché dans la fumée laissée par l'attaque lancée! Seule, au centre de l'église, Billie ne pouvait qu'attendre!

Spoiler:
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Dim 7 Mar - 17:12
L’apparence négligée de la criminelle dénotait complètement avec son aura. En fait, Billie avait tout d’une adulte aux compétences surnaturelles, très clairement : sa posture, sa taille et sa musculature que PsychAli devinait peu fébrile. Il y avait néanmoins des détails, çà et là, subtils, mais tout de même présents, qui lui laissaient penser que les apparences étaient très clairement trompeuses.

Alors, elle l’avait provoquée. De mots cinglants, forts et volontairement blasphématoire, évidemment portée par la colère ; mais aussi par autre chose, l’envie de prouver quelque chose. Le monde était déjà empli de ses mystères, en soi : fruits du démon, climats catastrophiques, capacités surnaturelles, ou encore l’existence de personnes assez folles pour se considérer soi-même comme pirates et être fiers d’arborer un Jolly Roger. Toutes ces choses-là n’entraient pas dans sa conception et sa compréhension de la religion ; et tout ce qui s’y approchait de près ou de loin. L’existence d’une vie après la mort, de monstres invisibles, d’une force supérieure régissant sur leur libre arbitre, à tous…

D’où cette volonté de massacrer cette dingue. Celle-ci se targuait fièrement de combattre « Le Mal », comme elle l’appelait, sans même comprendre de qui, de quoi il s’agissait, ni même ce que ces mots voulaient dire.

Je ne sers pas de divinité. Seulement le bien.

Détestable mensonge que c’était. Sa dégaine, ses actes, son armure, Héléna lui avait soufflé une apparence similaire aux chevaliers de Saint-Itturia, c’était clair maintenant qu’il s’agissait là d’une renégate. Ou alors cette jeune femme voulait ressembler aux soldats de cette armée particulière, ceux qui se rassemblaient sous l’étau d’un seul et même culte dans lequel ils avaient chacun des raisons de se perdre. Une faiblesse de l’humain, PsychAli reconnaissait. Rejeter la Vérité de l’absurdité de l’univers par des contes et légendes permettant aux gens de se recroqueviller dans une dépendance semblable à celle d’un enfant croyant et suivant ses parents pour toutes les conneries qu’ils lui disaient.

Donc cette Billie en faisait clairement partie, qu’elle le voulait ou non. De part ses agissements, son apparence, et même sa folie qui n’était pas inconnue à Allie, tout concordait. Tout montrait qu’elle était une fanatique. Et tout portait à croire qu’elle devait être éliminée, de manière forte ou non. Et en soit, l’araignée avait pu procéder discrètement, éliminant le mal à sa source ; traquer l’épéiste et l’éliminer dans son sommeil. Mais il y avait une certaine satisfaction à poser les termes d’un débat d’idéologie sans issu, chez elle. L’intolérance était loin d’être un trait de personnalité de la détective, et pourtant, dans ce sujet précis… Sans savoir ce qui la répulsait autant dans ce choix de vie et ce mode de pensée, elle se préparait alors à l’assaut. Sachant que Billie semblait avoir très mal pris cette joute verbale.

Et tu n'es qu'un démon à abattre pour sauver cette île du malheur ! Ne te donne pas de GROS AIRS !
Bien sûr, bien sûr.

Ces mots n’étaient pas scandés, mais ils servaient à donner du sens à cet échange court, et intense entre ces deux femmes aux idéologies différentes. PsychAli, persuadée alors d’avoir touché la fausse chevalière dans son plus profond égo, se surprit d’être prise d’un violent effroi, de ceux dont elle n’avait pas l’habitude de ressentir. Et ce tremblement interne, qui faisait renchérir son échine, dans son propre être, lui indiquait qu’elle devait agir. Et vite. Bien heureusement pour elle, malgré sa position, ses différentes capacités lui permettaient d’agir plus rapidement qu’elle aurait pu normalement. De sa colonne vertébrale, juste au-dessus de son postérieur, deux pattes velues et hideuses, qu’elle était bien contente de pouvoir cacher à son amie qui n’avait pas le plaisir de participer à ce combat, poussèrent distinctement, dans le but simplement de les utiliser pour l’utilisation d’une des Six Techniques dont elle était pratiquante.


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Ces pattes d’araignées, qui avaient pris appui sur le dos de la chaise, tapèrent chacune dix fois sur celle-ci pour permettre à la détective d’utiliser l’Incision, se déplaçant à toute vitesse vers sa droite, au moment exact où l’énorme arme de Billie atteignit le sol, entraînant avec ce mouvement une lame d’air toute aussi grande, dégommant tout sur son passage : les bancs, le sol même, la chaise sur laquelle PsychAli se tenait une seconde auparavant, ainsi que sa main gauche qui fit touchée par cette attaque à distance, la coupant au niveau de la paume et créant une douleur certes minime, mais présente, et également la statue juste derrière celle-ci et la scène sur laquelle le Révérent de l’Eglise se tenait lors de ses sermons. C’était… Cocasse, comme situation. Et surtout mauvais ; la pauvre araignée ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’elle allait recevoir la colère d’Héléna une fois cette situation réglée. Un pauvre soupir, donc, s’échappa de ses narines une fois qu’elle s’était accrochée au mur à la gauche de Billie, environ 10 mètres plus loin, à l’aide de ses doigts, modifiés par la capacité particulière de son Fruit du Démon : la multitude d’infimes poils particuliers des araignées, permettant à ceux-ci de s’accrocher aux murs par la force de l’électricité statique, se trouvaient à présent sur les bouts des doigts de l’agente.

De cette position, elle devait agir vite. Sa réflexion commença alors, partant du principe qu’au vu de l’attaque que la criminelle venait de lancer, elle était loin d’être une simple folle furieuse ; pas étonnant que la Marine dans cette mer n’arrivait pas à l’attraper. Et de cette manière-là, PsychAli était donc persuadée que son poison ne serait pas réellement efficace, au mieux elle s’en retrouverait paralysée. Ce serait suffisant ; cela dit, son armure était clairement un obstacle à atteindre. L’avantage avec ce genre d’équipement cependant, c’était qu’elle était clairement moins acrobatique que sans, ce qui jouait en la faveur de celle qui maîtrisait les Six Pouvoirs. Dans ce cas, elle n’avait qu’à jouer de cette faiblesse de Billie. Malgré sa force ; PsychAli était une agente du Cipher Pol 1. Peut-être pas la meilleure, ni même la plus efficace, mais elle était un membre à part entière de cette organisation élitiste. Elle pouvait le faire.

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Très vite, PsychAli fit une rotation de son corps, de sorte à se tenir au mur dos à celui-ci, seulement à l’aide de sa main gauche meurtrie, accentuant la douleur, tandis qu’elle tendit son bras droit vers Billie. Tirant une toile longue, fine et efficace au niveau de sa cheville droite, jambe qui lui permettait encore de garder appui sur le sol, elle fit pousser deux longues jambes d’araignées encore une fois, au plus haut cette fois-ci, juste en-dessous de ses épaules. Ces pattes, dans un mouvement bref et synchronisé, balancèrent chacune une lame d’air au niveau du cou de la blonde au bob, profitant de la diversion créée par le jet de toile. Puis cette fois-ci, ses deux pieds collés droit au mur, elle les utilisa pour la première fois de ce face-à-face, utilisant une seconde fois l’Incision, ayant maintenant pour but d’accéder au dos de Billie. Rien n’était laissé au hasard, sachant que l’agente voulait en finir le plus rapidement possible, pour ne pas endommager plus que ça le bâtiment, et également car elle n’était pas sûre de pouvoir tenir un combat qui durait sur le temps.

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Alors persuadée d’avoir pris l’ascendant, l’agente asséna ce qu’elle pensait être le coup de grâce, infusant malgré elle sa jambe droite de Haki, elle était certaine de ne pas pouvoir pénétrer l’armure de Billie sans, elle balança latéralement de toutes ses forces son tibia sur le genou gauche de Billie, tout en déplaçant violemment son bras accroché au fil vers la droite, celui-ci également infusé de Fluide qui se propageait sur tout le fil, permettant le déclenchement de tout le système que PsychAli avait mis en place. Dans sa position, placée face au dos de la grande femme, le but était simplement de faire perdre l’équilibre à son adversaire, et neutraliser ses deux points d’appuis, elle comptait lui mettre sa raclée au prochain mouvement.

Résumé du Post:
Billie Jeen
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Billie Jeen
Epée fantaisiste
posté le Lun 8 Mar - 15:33

LA DERNIERE TENTATION DE L'EPEE FANTAISISTE
PSYCHALI


[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie GfPO7eT
S'attendait t-elle à ce que pareille offensive vienne à bout de Maléfax? Absolument pas! Pitoyable est quelqu'un qui peut être si aisément fauché par une offensive, elle dirait-même. Le but de l'attaque était de pousser Maléfax à esquiver et voir ses réactions ou pouvoirs. Oh, bien sûr, elle serait content de voir le mal succomber à une offensive pareille, car cela signifiait encore que l'île était sauvée, mais elle serait presque déçue si cela arrivait. Elle voulait que-que cette insignifiante petite peste la supplie de s'arrêter! Comme Darry Houdini, Billie souhaitait que cette sale harpie brisée en plein vol la supplie de l'épargner! Qu'elle pleure, balbutie, geigne des excuses piteuses pour tenter de justifier ses actions! Et, sans l'écouter, la chevalière l'exécuterait sur place! Et la maison de Dieu sera teintée par la bourbe qui suinterait de ses blessures, oui, mais... elle sera libre! Et pourra être reconstruite. De toute façon, si cette femme y avait établi son domaine, la plus généreuse des fins était encore la destruction. Qui sait le maléfice qui à été absorbé par ces pierres!

Mais avant de parler de l'église, parlons de Maléfax! Oui, elle vivait! Elle la voyait, avec sa portée d'yeux, même si elle n'était pas assez précise encore pour savoir exactement ce qu'elle faisait. Mais elle voyait! Oui, elle voyait mieux que quiconque la façon atroce avec laquelle elle s'accrochait au mur, exerçant simplement ses mains dessus pour s'attacher à la pierre. Sans nul doute que la tare maléfique lui donnait des capacités spéciales, au sein de l'édifice. Plus ça allait, plus elle se disait que détruire entièrement l'endroit serait un doux bénéfice pour les habitants du coin.

Oh et qu'était-ce? Des pattes d'araignées? Oui, oui. Elle voyait ces hideuses extensions velues se déchirer du dos de l'agente. Signe de la dégénération de son âme. Encore une qui avait abandonnée son humanité pour plus de pouvoir! Avec fierté, Billie pointa son épée massive en direction de l'individu, un sourire moqueur aux lèvres. Que cette "femme" montre déjà son "cadeau" empoisonné, le signe ultime de sa dégénération... héhé, cela signifiait que son attaque avait eu un effet! Elle jubilait à l'idée qu'elle pousse de nouveaux membres, d'ailleurs. De ses mains nues, Billie les arrachera! Mais garons pareilles sombres pensées secrètes.

Tu montres donc ta vraie forme?! Je suis ravie de te voir si

tremblotante! Tu regretteras tes crimes sur cette î- Un rayon. Une attaque, qui outrepasse son attention. Par la même magie animale qui lui permet de manifester des pattes hideuses, Maléfax venait d'utiliser une toile pour empêtrer son pied droit! La lâche! Immobiliser son ennemi ainsi relevait d'une véritable lâcheté! Et bien évidemment, en relevant les yeux, Billie put voir que sa non-alliée jurée effectuait donc son approche. La pensait t-elle si vulnérable? Oui, Billie était immobilisée d'un pied, mais sa portée d'yeux était à son apothéose! Elle percevait son mouvement, tout autant qu'elle percevait son cou comme étant attaqué par deux vils projectiles d'airs! Prise dans un vicieux sandwich, mais sans le pain, les condiments, la salade ou les sauces, comment allait réagir Billie? Hé bien, avec de la force brut, pardi!

Admirable vitesse que celle de Maléfax, mais la vision d'yeux supérieure de Billie lui permettait de mieux traquer les mouvements. Pareil avantage serait neutralisé par l'excès de vitesse, bien sûr, mais Billie se pensait un peu plus rapide que son non-alliée! Oui, elle n'était pas autant agile et capable de grimper aux murs, mais elle s'était entraînée pour bouger aussi vite que ses camarades aux plus petits instruments de la justice! Ainsi, si elle ne put prédire où la femme aux cheveux bizarres se dirigeait, elle pouvait néanmoins suivre ses mouvements! Et donc, y réagir.

Armement!

Une petite lumière blanche enroba ses deux avants bras, du coude jusqu'aux mains, et en moins d'une seconde de la vapeur se dissipa de ces deux membres, maintenant recouverts de la couleur de la nuit opaque. Une même énergie violette apparut autour de son épée, parcourant l'intégralité de la lame et l'enduisant du fluide offensif de l'armement. Puis, Billie décala de sa position de trente degrés, se mettant dans une position où à sa gauche se trouvait Maléfax, la droite ses projectiles. Son épée était d'ailleurs arrangée de façon latérale, pointant vers la droite en direction des projectiles.

Utile manoeuvre pour faire face à Maléfax, qui sans aucun doute convoitait une attaque en traître! La peste soit d'une pareille stratégie, où un guerrier déjà immobilisé est quand même attaqué dans son angle mort! Pour l'en punir, Billie utilisa sa taille supérieure pour tenter d'impacter Maléfax vers le nez avec un coup de coude sauvage du bras gauche, misant sur la puissance de son armement pour inciter la lâche à reculer ou à s'encaisser l'attaque avant qu'elle ne délivre la sienne! S'appuyant à sa gauche pour porter le coup, Billie rétracta aussi la fusée de sa lame, afin de la porter à peu près au niveau de son estomac. Alors que la main gauche continuait d'agripper la fusée, la droite, elle, agrippa à la place la partie inférieure non-tranchante de l'épée!

En réponse aux deux lames d'air, donc, notre amie grogna et utilisa ses deux bras pour lancer un grand coup vertical vers le haut, pile alors que les Rankyakus venaient vers elle! La lame invincible du Meito, qui était en plein essor en plus d'être recouverte des couleurs de la nuit, eut donc tôt raison des deux Rankyakus, qui furent fauchés en plein air par la force brute de Gram! Et puis, Billie plia la jambe gauche en avant, et hissa son épée au dessus de sa tête, gardant ses deux mains sur la lame pour y ajouter de la force, et enlevant même sa main de la lame pour agripper directement la fusée avec. Le processus était rapide, son expertise avec de telles armes l'aidant à vite accomplir le processus offensif!

[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie U613

Péris!

La lame pointée vers le haut s'écrasa soudainement vers le sol, toujours imbibée de Haki de l'armement, avec la très ferme intention de s'aplatir sur Maléfax! Si contact il y'aurait avec le sol, hé bien... Bam! Une autre explosion secoua le bâtiment! Si l'onde de choc exercée n'avait rien de létal cette fois, elle fut suffisante pour balayer les quelques bancs encore présents! Et de façon plus grave, elle créa un cratère au sein de la maison divine, précisément là où Billie avait frappée, d'où s'échappait plusieurs grandes craquelures. Des petits pans de l'intérieur avaient d'ailleurs été comme soulevés du sol, ajoutant quelques bosses et débris au champ de bataille.

Billie pesta: Cela ne l'aiderait guère! En attendant, elle utilisa sa lame pour essayer de découper les fils de Maléfax, via quelques coups du bout de la lame sur les toiles. Une mobilité réduite ne l'aiderait guère, surtout quand son ennemie avait déjà une si impressionnante capacité à se mouvoir un peu partout!

Vois donc les dégâts que tu causes à l'église! N'as tu donc

aucun respect? Ou crains tu seulement le divin, petite araignée

du malheur?! Fit Billie, indignée par les dégâts causés par la vile araignée!
Spoiler:


Dernière édition par Billie Jeen le Ven 26 Mar - 13:57, édité 1 fois
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Dim 14 Mar - 21:46

Sacrée erreur, que cela avait été de sous-estimer cette adversaire redoutable. Evidemment, PsychAli ne se doutait aucunement que cette « élimination » ne se déroulerait pas sans accroc, bien au contraire. Ce qui la frustrait néanmoins, c’était la surprise liée aux capacités de cette femme ; revenons aux débuts de cet échange endiablé entre Maléfax et la Folle Furieuse. Dans un élan sauvage, cette dernière avait envoyé ce qui s’apparentait à une énorme lame d’air détruisant tout sur son passage, capacité attribuée aux sabreurs les plus expérimentés que l’on trouvait sur ces mers. Autrement, avant que PsychAli ne décide de l’attaquer par derrière, elle n’avait fait état d’aucune autre bizarrerie du genre…

Jusqu’à l’instant. Les analyses de l’araignées avaient sans doute été faites bien trop orgueilleusement, d’une manière. Ce qui lui coûterait un assassinat propre et rapide, et ferait durer l’affrontement dans des proportions qui dérangeait certainement celle-ci ; pas du tout fan des combats, préférant mettre fin à la menace d’une simple gorge tranchée, d’un simple cœur transpercé. Force était de constater qu’elle allait alors devoir utiliser ses meilleures capacités pour venir à bout de la fanatique, étant donné ce qui allait suivre. Ceci, Allie allait l’apprendre à ses dépens. Mais tout d’abord, elle allait goûter à sa seconde erreur, celle de n’avoir pas été assez rapide.

Dans sa manière d’appréhender la chose, l’agente se sentait en sûreté. Derrière le dos d’une Billie acculée, dont la jambe droite était prise au piège, elle pouvait se targuer d’avoir pris la plus grande en sandwich ; à cela, elle s’était évidemment bien trompée. Car ce qui dénotait réellement chez celle-ci, ce qui choqua PsychAli par la même occasion, c’était la vitesse à laquelle la guerrière se déplaçait ! Cette violence, et cette force de frappe était accompagnée de réflexes incroyables, permettant à l’agente de comprendre quelque chose : cette jeune femme était apparemment bien plus puissante, et expérimentée qu’elle le pensait. Bien qu’elle n’avait pas du tout utilisé ses meilleures capacités, PsychAli partait de ce principe pour une raison, autre, que Billie démontrait bien dans ses actions suivantes.

Sa lame se déplaça alors à toute vitesse, violant toute loi de gravité quelconque, mais ce qui impressionna surtout PsychAli, ce fut son propre Haki qui lui hurla à la mort, à cet instant, d’un danger imminent et particulièrement violent qui lui arrivait en pleine poire. Elle était là, son erreur, s’être approchée trop proche de cette brute qui n’hésitait pas à détruire le bâtiment dont elle était censée respecter l’institution… L’avoir prise pour une simple adolescente, tueuse en série comme elle en avait déjà connue auparavant ! Alors qu’elle avait là à faire à une combattante sans aucun doute aguerrie. Bon gré mal gré, son corps lui hurla d’éviter l’attaque qui lui arrivait. Mais vraisemblablement bien trop rapide pour son propre bien, la détective se contenta alors d’un simple Metallium, stoppant nettement tous ses mouvements, l’attaque à la jambe gauche de Billie, et même le mouvement sur la toile reliant le poignet droit de PsychAli et la jambe droite de Billie.

[FB 1521] La Dernière Tentation de l'Epée Fantaisiste / PV Billie Ti6w

Le coup arriva alors, et comme prévu… Il était douloureux. Au point que la douleur ne se contenta pas d’agresser son nez, mais bien plus, encore ; l’humiliation d’un tel coup attaquait la femme aux chignons dans sa fierté la plus profonde, bien que pas la martialiste la plus compétente du monde, ou même de son organisation, elle pouvait se vanter d’être une utilisatrice expérimentée des Six Pouvoirs. Un grognement se fit alors entendre de sa gorge, tandis que d’abord sa tête, puis le haut de son corps recula au choc qui venait d’arriver. Mais elle ne se laissa pas faire, évidemment, et avait déjà réfléchit à la contre-attaque lors de ce mouvement inopiné de Billie. Maintenant, ce ne fut pas que le haut de son corps qui valsa en arrière, mais bien celui-ci en entier.

Dans cet instant, elle s’était déjà transformée déjà plus profondément qu’auparavant, qu’il s’agisse de son visage, devenu maintenant hideux en raison des multiples globes oculaires qui apparaissaient sur le haut de sa tête, ou encore les crocs excessivement aiguisés qui sortaient de sa gueule ; et bien que huit pattes se trouvaient maintenant sur son dos, elle avait surtout perdu en taille, pour gagner en corpulence et en force.  Maintenant ressemblant plus à une araignée qu’à une humaine, au grand désespoir de la Maudite, elle rattrapa le coche de cette action du mieux qu’elle pouvait, d’abord en tirant de nouveau son bras droit vers ce côté-ci ; le fil en soie attaché à la cheville droite de son adversaire était maintenant, grâce au mouvement de cette dernière et à la position de PsychAli, en pleine passe de lui faire remporter cet échange, si bien était que la Zoan jouait bien les cartes qu’elle avait en main. Surtout, se servant de la tenue qu’elle avait de sa main ébène et de ses doigts collants, elle rattrapa sa chute à l’aide de ce fil, qui n’avait pas terminé son utilité.

Ce liant était donc toujours renforcé de Haki, et s’était retrouvé également collé dans sa longueur au tibia gauche de la chevalière, lorsque son genou se plia en avant. La particularité des fils lancés par le gant de PsychAli, renforcés au Fluide de l’Armement faisait que la toile était devenue plus solide, plus… Tranchante. En l’occurrence, Billie avait elle-même endommagé en partie son armure, au niveau du tibia gauche, bien que cela n’était clairement pas suffisant pour la blesser. L’agente n’avait encore rien pour le savoir malheureusement, et se contenta de mettre en place la deuxième partie de son plan ; au moment où l’épée de Billie s’éleva au ciel, les six des huit pattes velues de la créature hybride, collées à son dos, se déplacèrent rapidement, chacune leur tour… D’abord les deux pattes les plus hautes dans un mouvement synchronisé et horizontal puis les six autres pattes en même temps, dans un même geste. Le reste des lames d’airs étaient verticales, cependant, et s’enchainaient toujours du haut vers le bas.

Le but de cette attaque en rafale était, celui-ci, un pari risqué de la part de PsychAli, sachant pertinemment qu’elle n’avait aucun moyen de renforcer ces lames d’air, elle prit en compte le mouvement actuel de l’épée géante pour deviner la trajectoire de celle-ci : grand coup latéral du bas vers le haut, il était clair à présent que Billie allait attaquer la cible qui se trouvait maintenant presqu’à terre. Et quel mouvement pouvait achever PsychAli une bonne fois pour toute ? Un coup de taille partant du haut vers le bas, jusqu’à atteindre sa cible, la déchiquetant au passage. Allie n’avait même pas besoin d’Intuition pour comprendre cela… Mais au moins, cela pouvait dire que les six lames d’airs placées horizontalement allaient pouvoir échapper à la défense-malgré-elle de Billie ; contournant la lame ridicule, elles atteindraient les bras de la femme en armure, sa taille réduite par sa transformation lui permettant une visée bien plus juste, tandis que les rasoirs horizontaux lancés au niveau de son cou étaient bien plus rapides, car lancés en premier.

Ainsi, au moment exact où la dernière lame d’air s’échappa de sa dernière patte, PsychAli frappa ses pieds sur le sol pour une énième Incision, lui permettant d’esquiver de justesse cette attaque dévastatrice qui, aux vues des dégâts causés sur le sol, aurait bien eu raison de sa vie. C’était un problème, ce combat ne pouvait durer longtemps. L’enquêtrice comprenait… Si elle encaissait ne serait-ce qu’un coup de cette arme, renforcée au Fluide de Billie, elle y passerait ; ou au moins, elle finirait violemment handicapée. Dans tous les cas, cette incision l’ayant faite monter en l’air, diagonalement, l’aura permise de continuer son action avec le fil collé à la cheville de Billie !

Vois donc les dégâts que tu causes à l'église! N'as tu donc aucun respect? Ou crains tu seulement le divin, petite araignée du malheur?!
… Sale…

Ne pas répondre. Garder son calme. Comprendre qu’il s’agissait d’une personne aux capacités cognitives massacrées par la folie. Ne pas répondre aux provocations. Garder son calme. PsychAli ne pouvait pas se permettre de perdre à son propre jeu, l’ayant elle-même lancée dans cette bataille d’égo et d’idéologie qui était loin de prendre fin, au grand dam de la petite araignée de malheur. Et puis maintenant que son incision l’avait amenée en hauteur, le jeu auquel elle s’adonnait avec ce fil qu’elle ne lâchait pas était loin d’être terminé.


La toile mesurant environ trois mètres après l’avoir rétractée par une fonctionnalité de son gant spécial lors de son attaque surprise sur le dos de Billie, elle atteignit ce seuil assez rapidement, lui permettant de faire perdre l’équilibre à la colosse, profitant de son mouvement de corps prouvant ce fait pour couper le lien entre son gant et la toile. Maintenant, elle n’avait plus qu’à enchaîner, aussi rapidement que ses capacités lui permettaient. Ses huit pattes d’araignées pointant vers le haut, en diagonal et à l’opposé exact du corps de Billie, elle les utilisa pour enchaîner sur un Pas de Lune à l’aide de celles-ci qui la propulsèrent alors grossièrement vers la chevalière, profitant de ce moment de flottement où celle-ci tenta de couper un fil déjà inoffensif. Et la jambe droite maintenant tendue en avant, parallèle au sol, elle ne se contenta pas d’un simple coup de talon sur le haut du crâne de Billie : renforcement au fluide, ainsi qu’au Metallium, si ce coup portait, l’agente était certaine d’au moins sonner l’animale qui n’arrivait pas à distinguer le bien du mal.

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Dans sa fougue, au contact de la jambe de PsychAli au premier cheveu de Billie, l’araignée ne s’arrêta pas à cette action, surenchérit d’un geste qui allait la mettre certainement dans une mauvaise posture. Mettant fin au Tekkai qui l'empêchait de bouger, elle appuya alors sur sa jambe droite pour repousser la tête de Billie vers le bas, emportant dans ce mouvement son pied qui regagna une position propice à se poser au sol, parallèle à celui-ci. Elle se posa alors à l’endroit exact où l’épée de Billie avait frappé précédemment. Deux de ses pattes d’araignées la plus haute à droite et la plus basse à gauche, toutes deux renforcées de Haki se plantèrent alors dans l’armure de la chevalière à l’aide de deux Shigan destructeurs… Ou du moins, PsychAli pensait. Dans un monde équitable, elle aurait assassiné l’adolescente de cette manière, et aurait mis fin à son règne de terreur et à ces meurtriers massacres dont elle était la préceptrice. Plutôt, elle remarqua que la patte qui avait pour but de pénétrer le cœur de Billie n’entra pas d’un centimètre dans l’armure, tandis que celle plus-bas l’endommagea légèrement, mais pas assez pour pouvoir la pénétrer.

Merde !!

Et cette erreur, l’agente était sûre qu’elle allait chèrement la payer. Le bras gauche gainé, elle colla son biceps à ses côtes et pointa alors le gadget technologique vers le visage de sa vis-à-vis, y lança un projectile de toile camouflant nez, yeux, bouche, toute sa face, en réalité. Elle savait que cette attaque ne serait pas douloureuse, mais elle aurait au moins le mérite de ralentir la dingue quelques temps ; quelques secondes, voire millisecondes, précieuses pour la survie de PsychAli. Elle recula alors d’un bond, généré par les pas de lune de ses huit pattes placées en avant, puis reprit une position de combat respectable, les deux poings en avant, les jambes fléchies, prêts à l’assaut ; elle reprit même forme humaine, ne supportant plus de se savoir aussi horriblement détestable, bien qu’il aurait été hilarant de continuer ce jeu et faire croire à la naïve grande blonde qu’elle était une envoyée du Diable en personne. Maléfax, hein…

Je ne sais pas ce qui passe dans ta tête, petite. cracha alors la détective en essuyant le sang coulant de son nez, comprenant que celui-ci était cassé. Mais des gens comme toi, j’en ai connu des tonnes, sur cette île-même. Tes préceptes sont faux, tes croyances détestables. Et tant que tu continueras à porter préjudice à des innocents en prétextant être une envoyée du Bien, alors crois-moi que je ne te lâcherai jamais.

Une énième provocation, pas forcément poussée par un élan stratégique. Il s’agissait simplement du cœur de PsychAli qui lui dictait ces mots durs, violents. En pensant à Héléna, et tout ce qu’elle avait vécu, l’envoyée du gouvernement ne pouvait s’arrêter d’imaginer les pires immondices auxquelles toutes ces personnes prétextant agir pour le bien pouvaient s’adonner. Et la colère la gagnait de plus belle. Elle devait gagner.

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Billie Jeen
Epée fantaisiste
posté le Mar 16 Mar - 3:07

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PSYCHALI


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Enfin! Le sang impie coulait! Et quelle satisfaisante injurie qu'une au nez! Droit au milieu du visage! Comme un cratère sanglant! Maléfax, ou du moins l'hôte actuelle, donnait l'impression d'être une femme VAINE! Du type qui fréquente des autels de luxure, où l'on prône l'art derrière de petits bouts de tissus, et puis qui essaye tout, avant de tout prendre! Cette même femme, qui rejette les vêtements traditionnels et porte de ridicules combinaisons, joignant les couleurs hideuses de la tenue avec quelconque maquillage criard lui est suggéré par une voix maléfique! Puis, une fois l'abomination chimique appliquée au visage, elle part défiler dans des vastes salles, où nombre d'individus similaires se complaisent dans les démonstrations de ces ridicules artifices vestimentaires. Quel était donc le point d'un vêtement qui ne cache PAS la peau? Le but du tissu n'est t-il pas bien de protéger le corps des éléments et du regard des autres?

Ah, mais que de distraction. Maléfax semblait vaine. Aussi, il était rassurant pour Billie que de la blesser au visage! C'était plus que l'obtention du symbolique premier sang, à ses yeux, c'était véritablement une attaque aussi physique que mentale! Si jamais elle avait raison, alors Maléfax la vile crierait de rage, courroucée que pareille MANANTE puisse blesser son MAGNIFIQUE VISAGE! Elle hurlerait que ce n'était pas fini, que Billie le payerait, et elle entrerait dans sa seconde forme, et le véritable combat commencerait! Billie ne fut donc guère surprise de voir ses traits humanoïdes disparaître, finissant là une amorce déjà engagée par l'apparition de ses pattes hideuses! Billie en jouirait presque de joie, si l'obligatoire sériosité des exécutions ne la poussait pas à garder un masque de fer spirituel. Pas physique, parce que les casques c'est pour les méchants.

Ses yeux bulbeux, sa mâchoire pointue, sa taille ridicule... Bah, voilà bien une forme qui lui convenait! Amusant que Maléfax choisisse pareil avatar! Mais ne sous-estimons guère l'ennemi! Qui, déjà, utilisait sa supériorité numérique des bras pour lancer une contre-offensive! Des petites lames d'air. Pas aussi puissantes que la sienne, mais dangereuses quand même, furent lancées en son encontre! La chevalière aurait été légèrement moins réactive, pareille attaque l'aurait condamnée! Toutefois, l'armure de pure volonté déjà présente sur ses bras s'étendit, englobant le reste du bras jusqu'a l'épaule, et puis montant jusqu'au cou, en passant par les épaules, englobant surtout l'avant de ce dernier à défaut de l'arrière. Ainsi, ces lames d'air, qui devraient normalement être en mesure de trancher la chair avec aise, s'écrasèrent plutôt sur sa peau avec assez de force pour causer des étincelles, sans pour autant infliger des blessures graves!

Quoi qu'il serait mentir de prétendre que rien n'avait été infligé! Des petites traces rouges ornaient les bras et un peu le cou de Billie. Rien de grave, grâce à son Haki, mais il faudrait faire attention à ces bras plus tard! Surtout que cette distraction avait été suffisante pour que l'araignée réussisse à endommager son armure au genou, grâce à son fil maléfique, mais aussi pour qu'elle réussisse à très rapidement fuir dans les airs, utilisant cet art de la vitesse pour augmenter très brièvement ses capacités évasives! Et de plus, si Billie se pensait capable d'agir, que nenni! En fait, grâce à un fil sournoisement attaché à sa jambe droite, notre amie perdit son équilibre, prenant un grand pas en arrière pile alors que l'autre araignée venait vers elle pour un coup de pied! Tragique, mais fort heureusement, c'était en de pareils cas que son épée venait en aide!

Alors qu'elle reposait la jambe au sol, ayant été brièvement soulevée par le fil de Maléfax, Billie fut forcée de lever Gram au dessus de la tête, faisant pour l'instant disparaître son Haki du corps pour le concentrer sur l'épée. Pour s'en servir comme bouclier, elle lança cette dernière vers le haut au dessus de la tête, avec les tranches sur le côté pour couvrir plus de superficie, agrippant l'arme d'une main et posant l'autre en dessous de la lame massive, afin de mieux amortir l'impact. Mieux vaudrait éviter qu'elle n'encaisse sa propre épée en voulant bloquer le coup, après tout! En tout cas par souci de défense, elle ne pointa pas le côté tranchant vers le haut. Maléfax attaqua simplement le dos de l'épée. Le coup frappa, donc, mais ne rencontra donc bien qu'une lame incassable, en plus boostée par son Haki!

Toutefois, si Gram pouvait parer bien des attaques, il était difficile de parer le choc! Secouée, et placée dans une position défavorable, où il lui serait dur de rassembler la force nécessaire pour repousser la verte, Billie savait qu'il lui faudrait une position plus optimale pour contre-attaquer! Dans les faits, actuellement, Psych avait une position qui lui permettait d'exercer sa force plus facilement, là où notre chevalière, qui était déjà distraite par son besoin de garder les pieds au sol, ne pouvait que difficilement accumuler la force nécessaire pour contre-attaquer dans sa position! Il lui manquait tout simplement l'appui pour délivrer pareille contre-offensive!

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Billie ne tomba pas: Son pied droit, elle le reposa au sol, et sa tête était sauve sous le métal immense. Mais, ce n'était pas fini! Car Maléfax, vilement, rebondit au sol et lança ses bras en sa direction, visant à la fois son torse et son estomac! Prise par surprise, notre amie fut frappée..... à l'estomac: Au torse, son armure était la plus forte, et ainsi ne fut guère endommagée. Mais à l'estomac, qui était lui-même résistant, ce fut différent! L'armure fut brisée, et la blonde sentit la patte pointue percer au travers de sa chair! Fort heureusement, pas assez profondément pour toucher un organe, mais la sensation de cette patte froide dans ses entrailles. Cette lance organique, qui avait percé ses défenses, réveilla Billie. Enfin, ça et la toile qu'elle se prit à la tête. Pour se l'enlever avec aise, elle utilisa son Haki sur la main, empoignant la toile pour l'arracher de son faciès, mais la donne avait changée.

Oui, elle avait sous-estimée cette femme. Son art martial. Sa capacité à lancer des attaques, parfaits combos qui exploitaient ses capacités démoniaques pour renforcer ses talents physiques, elle... était plus ardue que ne le pensait Billie. Il allait falloir être sérieux. Et, en dernier cinglant rappel, elle sentit du sang lui couler lentement depuis la bouche. Pour se garder ça e tête, elle ne l'essuya même pas, se remettant simplement en position: Les bras ballants, la tête baissée, les jambes droites. Cette première phase du combat était finie! Des petites blessures avaient été infligées en préparation à des plus grosses, des deux côtés. La phase d'observation était conclue: La boucherie allait commencer.

Mais d'abord, elle... écouta Maléfax causer, oui. Titilla la tête d'un côté, le regard légèrement absent, orbes bleues fixées sur rien en particulier. Les mêmes balivernes, mêmes tentatives de la faire dévier du droit chemin. Cela ranima sa flamme, quelque part, mais pourtant elle n'amassa guère l'énergie nécessaire à une énième tirade. A la place, elle fixa tout simplement l'araignée du malheur, portant ses yeux vers elle.

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Non. Je suis unique, car je suis brave.

Et sans prévenir, Billie fonça. Elle pencha le corps vers l'avant, agrippa la fusée de l'épée à deux mains, tout en la gardant pointée vers le sol, et puis s'élança, jouant de deux éléments pour combler la distance: De un, elle utilisa le jeu de jambes des épéistes pour augmenter sa vitesse, d'une façon similaire à cette satanée Incision. De deux, elle concentra du Haki sur la pointe des pieds, ajoutant donc un autre boost de vitesse sur le tout. Ceci était épineux pour Maléfax, qui aurait pu croire que Billie était incapable de se mouvoir de façon similaire!

Et pourtant si: En un instant. Moins, peut-être, elle clot la distance les séparant en apparaissant à moins d'un mètre de la gauche de Maléfax, son arme fatale laissant un sillon profond dans le sol de marbre de l'église en suivant son mouvement. Ce fut d'ailleurs cette épée qui fut lancée quand, sans le moindre cri, Billie lança l'outil de la justice vers le haut, tentant de frapper l'araignée avec une terrible attaque qui partirait donc du sol, depuis son pied gauche, jusqu'a son épaule droite Et quel spectacle que cette lame immense maintenant teintée des couleurs de la nuit, qui grogne d'un bruit d'outre-monde en faisant exploser le sol en miette, sinistre trajectoire censée couper la femme en deux le long de son corps en diagonale!

Intimidante arme. Et justement, Billie misait sur ça. Gram. Maléfax voudrait éviter de l'encaisser, et serait donc hypothétiquement distraite en essayant d'y faire face avec ses pouvoirs. Peut-être donc que trop fixée sur la lame, elle ne remarquerait pas qu'une seule main encore était attachée à la fusée! Sans doute qu'elle oublierait de voir que, pendant qu'elle lançait l'assaut diagonal, Billie avait décidée que sa main droite lâcherait l'épée et s'arquerait en arrière, le coude plié et le poing un peu en dessous de son épaule, un mince écran de fumée apparaissant autour de l'armure de pure volonté qu'elle avait forgée autour du membre!

En même temps, Billie se pencha en avant, et appuya de la jambe gauche, avec assez de force pure pour faire craquer le sol. L'autre jambe, à droite, était pour l'instant plus en arrière! Une fois le voyage sanglant de Gram fini, ce fut avec un sourire vague, et sans le moindre cri, que Billie lança donc son poing droit, imbibé de Haki, droit vers le bas de la poitrine de Maléfax, pour l'y impacter avec force. Elle déploya le bras en avant mais aussi la jambe droite, prenant une avancée soudaine et appuyant au sol pour se conférer juste un peu plus de force. Toute son épaule droite en fait, elle la jeta en avant, jouant des hanches pour se donner juste un peu plus de pouvoir.

Un coup normal se doit d'être puissant, vu qu'il n'a rien d'autre sur lequel retomber! Ainsi, la déteMALPUR serait frappée en bas de la poitrine par le poing droit de Billie, lancée en avant, avec sans doute assez de force brut pour la jeter en arrière, traversant la salle décimée pour aller impacter le mur de briques en face! Même qu'elle pourrait bien le démolir, passant au travers avec l'aisance d'une balle au travers d'un tas de farine!

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Mais ce n'était pas fini! Billie avait donc le sabre pointé vers le plafond, le bras droit en avant, et les deux jambes en position latérale. Pour s'ajuster un peu, notre amie recula le bras et la jambe droite tout en s'avançant de la gauche, frappant en avant avec un grand mouvement latéral descendant de son épée, partant du haut vers le bas. Cette fois-ci, elle ne visa pas la destruction du sol. En fait, elle envoya une lame d'air vers Maléfax, qui devrait se cacher quelque part. Et si ici cette lame d'air était nullement comparable à la première, elle avait une superficie généreuse! Huit mètres de longueur, pour quatre mètres de largeur, avec une forme de croissant de lune, ça se remarquait!

Le projectile aérien tranchera au travers des murs et pierres de l'église, laissant à Billie le soin de se relever, la main droite ballante, l'autre fièrement posée sur Gram, gardant la pointe de l'épée légèrement pointée vers le haut.

kzakzakza...
Spoiler:
PsychAli
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Feuille de personnage
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Jeu 25 Mar - 7:44


La joie d’avoir retrouvé la seule personne qu’elle pouvait considérer comme une amie, ainsi que de la voir aussi impliquée dans la protection de son île natale avait le don de faire chaud au cœur de la nonne qui, dans sa volonté de faire bien, de se racheter pour ses péchés, suivait les instructions de la détective à la lettre, s’attendant à ce que tout se déroule et se règle en peu de temps, pas assez pour dire ouf, en tout cas. Elle se promenait donc dans les rues de Liberty City, dans le simple but de créer les rumeurs proposées par PsychAli, malgré son aversion envers celles-ci. Et très vite, elle arriva alors face à sa cible, qui était, somme toute, une femme peu élégante, très grande également. L’armure qu’elle portait lui donnait une allure garçonne, mais surtout… L’aura qu’elle dégageait, son « odeur » pour ainsi dire, ne présageait rien de bon à la pauvre Héléna.

Billie l’avait alors approchée, puis s’était exprimée à elle, la rassurant d’une manière… Eh bien, rassurante ? Héléna était choquée finalement, une fois faisant face à la folle furieuse, tueuse en série qui justifiait ses massacres par des préceptes décalés de la réalité, de se rendre compte qu’elle n’était pas un monstre sanguinaire comme PsychAli, ou les journaux essayaient de faire croire. La nonne ne se méprenait pas, Billie était bien une femme dangereuse, à maîtriser pour le bien commun, la vie en société ne permettait pas pareil décalage après tout ; il fallait être rangé, attendre bien sagement qu’on leur explique la démarche à suivre, les gens comme elles.

La particularité de cette situation, lorsque la voix de Billie traversa les tympans d’Héléna, c’était qu’elle avait été prise d’une sorte d’empathie envers cette dernière, sans doute exacerbée par son talent caché, dont elle n’osait parler à personne, ni même PsychAli. Mais sa pauvre maîtrise du Haki lui permettait de lire dans le cœur de Billie, lorsque celle-ci la rassurait qu’elle irait à bout du Mal. Et elle ne découvrit chez la plus jeune qu’une sorte de pureté, infantile certes, clairement abusée par une vision binaire du monde, et déformée par son idéologie absurde ; mais la pureté était bien présente. Dans ce cas, Héléna doutait. Pas sur les sentiments de PsychAli, ou la volonté du Gouvernement mondial de mettre fin à cette absurde série de tueries implacables. Mais sur autre chose, concernant un aspect fondamental de son passé commun avec la détective.

… Je vous supporterai de loin, et tout.
Bien, bonne sœur, en route donc !

Apparemment, la comédie lancinante et bancale d’Héléna lui permettait quand même de tromper Billie. Dans ce cas, plus les secondes passaient, et plus elle se rappelait tout simplement son passé, en fait. Parce que dans le fond, Héléna aussi, avait été aussi perdue, et brisée que cette fameuse Billie. L’amener à sa mort était donc loin de plaire à la nonne, et bien qu’elle aperçut la chevalière pénétrer l’église, elle ne put se persuader de quitter les lieux. Restant dans la cour du bâtiment, elle était posée aux rebords d’une fontaine, attendant patiemment que tout cela ne se termine…

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AH ! sursauta-t-elle, perturbée par l’énorme grondement résonnant de l’intérieur de la bâtisse. Mais qu’est-ce qu’elles foutent, là-dedans ?!
Complètement ignorante des capacités incroyables dans certaines personnes dans ce monde pouvaient faire le spectacle, Héléna était là, complètement paralysée par la peur, s’attendant à ce que PsychAli ne sorte de ce lieu sacré, une tête blonde dans les mains.

____



Encore une fois, il semblait que PsychAli avait sous-estimé son adversaire… Ou plutôt, elle n’avait pas mis assez de puissance, ou d’entrain dirait-on, dans sa tentative d’assassinat. Quelque peu déconcentrée par sa colère, et la fine douleur sur son nez, le goût du sang assaillant ses lèvres, gâchant par l’occasion son maquillage, et sa main gauche qui piquait un tout petit peu, elle restait forte, droite, même. En réalité, elle pouvait ressentir quelques pointes de fatigues, liée à l’utilisation continue et peu timide de ses différentes capacités physiques et psychiques, mais rien qui pouvait l’arrêter pour le moment. Tant qu’elle ne mettait pas fin à cette mascarade et à ce danger public qu’était Billie.

Sa tirade, à l’araignée, était loin d’être crédible, ou arquée d’une crédibilité sans faille, elle-même était consciente de ce fait. Sachant que sa colère avait une raison crédible d’être aussi consistante, liée à cette île, et son passé commun avec celle-ci… Elle se fichait, néanmoins, de paraître logique aux yeux d’une insupportable malade mentale qui n’arrivait pas à comprendre la teneur et les rouages du monde qui l’entourait. Billie avait beau être forte, cela PsychAli ne pouvait le dénier, elle restait apparemment plus qu’une enfant ignorante, une adolescente ingrate, qui ne comprenait rien des nuances de l’univers ; PsychAli était consciente, au moins, que c’était son cas également !

Non. Je suis unique, car je suis brave.
Les braves personnes ne tuent pas d’innocents sans défense pour son propre égo. cracha l’araignée, en tendant son bras gauche vers l’avant, visant à l’aide de son lance-toile le visage de Billie ; son regard froid, et sérieux avait le don de l’agacer. Elle voulait le cacher, l’arracher même jusqu’à ce qu’il ne reste de son adversaire qu’une tête rougeâtre de chair et de sang. Tu n’as de brave que l’ap-…

Décidément, PsychAli regrettait d’être aussi pipelette cette nuit. Sans même avoir le temps de réagir, l’araignée perdit de vue la sabreuse, ou du moins le temps d’un clignement des yeux, la faisant paniquer et reculer d’un bond en arrière, clairement insuffisant lorsqu’on étudiait une simple seconde la portée de l’arme de son adversaire, de l’attaque qui arrivait !

Néanmoins, loin d’être dépourvue de tout réflexe, son attention portée sur son ennemie qui avait disparu, elle concentra alors le reste de ses sens, toujours fonctionnels sur la suite ! Et bien que cela ne dura qu’une seconde, que Billie apparut devant l’araignée aussi rapidement que si elle avait utilisé une des capacités du Rokushiki, ce son, ce vacarme même, extrêmement distinct, du métal se frottant contre la brique, lui donna la puce à l’oreille. Aussi vite qu’elle le pouvait, l’agente recouvra son bras gauche, toujours tendu en avant de Fluide de l’Armement, et contracta même ses muscles au point de les rendre aussi solides que le fer.

Mais… loin d’être suffisant, tout ceci était loin d’être suffisant ! Il n’avait pas fallu longtemps à l’agente, pour comprendre à quel point la différence de puissance entre ces deux femmes n’était pas négligeable, jurant maintenant à tort que cette blessure qui arrivait serait la dernière de cette soirée. Malgré sa défense, malgré ses réflexes néanmoins, PsychAli n’avait pas les moyens d’arrêter l’assaut de Billie, partant du sol, de la gauche vers la droite, escaladant jusqu’à son flanc droit, l’arme ridiculement énorme imposait sur la détective une blessure sur son bras gauche tendu, qui encaissa le choc pour elle, et le reste de son corps. « Encaisser » … Était un bien trop grand mot, en réalité. Elle constata plutôt que, si elle n’avait pas superposé ces deux couches de protections, son bras gauche aurait fini complètement déchiré, voire arraché de son corps. Et cette idée lui fit ouvrir les yeux en grand, au moment où le membre se tordit dans une direction peu anodine, provoquant non pas la peur chez PsychAli, mais la douleur, excessive, pure. Mais pour le moment, elle n’avait aucun temps, aucun moyen de laisser celle-ci orchestrer le reste de ses actions, alertée cette fois-ci non pas par ses sens mais par son esprit combatif, matérialisé par son Intuition qui lui hurlait que la plus jeune était loin d’avoir terminé. Somme toute, l’acuité visuelle de l’araignée restait fonctionnelle, le temps de se rendre compte de ce qui arrivait, vraisemblablement un « simple » coup de poing asséné du bras droit de Billie, brutal, sauvage, partant en ligne droite vers le flanc gauche de l’agente, qui malgré le recul prit précédemment, restait dans la ligne de mire créée par l’allonge de cette fichue blonde.

Aussi vite qu’elle le pouvait alors, elle décida de réfléchir à un moyen de tourner cet assaut à son avantage, comprenant pertinemment qu’à la vitesse à laquelle l’action se faisant, elle n’allait pas pouvoir contrer le coup. L’esquiver, peut-être ? Son jeu de jambes lui permettrait de prendre les airs, mais elle ne serait pas assez rapide pour esquiver le coup complètement, sûrement. Certainement… Elle ne savait pas ! Et elle n’avait aucun temps à perdre, se casser la tête à imaginer les multiples possibilités n’était que temps perdu : tout ce qui comptait à l’instant, c’était de réagir. Esquiver, se défendre, dévier, attaquer, il n’y avait pas la place pour tenter de tromper son adversaire par la réflexion, Billie n’étant clairement pas apte à faire preuve d’une digne de ce nom de toute manière.

Le choix de l’agente était alors très vite fait. Il était dangereux, comme prévu, surtout que son équilibre était maintenant en danger sachant que son bras gauche était en miettes, mais elle n’avait pas d’autre choix, après tout… Ou du moins, c’était ce que ses instincts lui dictaient ! Et pour contrer cette attaque, PsychAli ne fit… Rien de particulier. Son Tekkai maintenant inactif, n’ayant d’autre choix que de pouvoir mouvoir ses membres, l’agente amena rapidement son index dans sa bouche avant de le retirer, laissant traîner un filet de bave et de sang s’envoler et disparaître dans l’atmosphère ; et loin d’être gênée par un mouvement aussi peu commode, l’agente arma le bras droit de son Fluide, pointant alors l’index vers sa gauche. Et d’un seul mouvement, elle asséna son Index-Gun dans l’avant-bras de son adversaire au moment même de l’impact de son poing sous la poitrine de PsychAli ; elle n'avait pas oublié cependant de renforcer son propre bras, flippant de ne pas pouvoir pénétrer la peau ébène de l'ennemie.

Et cet instant marqua sans doute le début de la fin de ce combat, comprenant qu’elle venait d’encaisser deux grosses attaques qui allaient l’handicaper jusqu’au reste de cet échange mouvementé, les dernières, se justifiait-elle. Ce coup avait eu le don de la faire reculer en arrière, mouvement exacerbé par son propre champ de gravité qu’elle manipula en se jetant en arrière à l’aide de ses jambes, juste après le coup. Normalement pas aussi violent, l’éjection emporta PsychAli aussi loin que jusqu’au mur derrière elles, à pas plus loin de cinq mètres ! Mais au moment du vol, sa transformation était déjà entamée, permettant à l’agente de changer de taille, dépassant assez rapidement la petitesse déjà montrée précédemment par sa forme hybride ; non, elle continua sa transformation, jusqu’à disparaître de la vision de Billie, mesurant maintenant plus que cinq centimètres en tout, jusqu’à se cogner contre le mur. Heureusement pour l’enquêtrice néanmoins, la force de la gravité avait un moindre effet sur elle en raison de son poids, à l’instant, et donc ce choc fut moins violent qu’elle l’aurait cru. Tant mieux.

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Ses huit pattes, dont une était complètement atrophiée, s’accrochèrent donc au mur, et ne perdirent aucun temps, provoquant une Incision plus discrète, et plus rapide en raison du nombre de jambes utilisées pour pareil mouvement, amenant alors la minuscule animale au dos de Billie et sur la droite de cette dernière, dans les airs, esquivant de très peu la lame d’air qui se dirigeait vers le mur au préalable.



Très vite, PsychAli reprit alors forme humaine, s’annonçant, non sans discrétion à son vis-à-vis ; bien que la maîtrise de son fruit lui permettait des folies plus graves, encore. La monstruosité corporelle, véritable horreur graphique provoquée par sa malédiction lui permettait de garder six pattes liées à sa colonne vertébrale qui avaient chacune la force de lancer l’assaut que PsychAli désirait. Sans perdre de temps, très vite, elle tira une toile à l’aide de sa main droite sur le plafond, et au même moment, planta son premier Shigan dans l’omoplate de Billie ; puis un second, à l’autre omoplate s’enchaina, et un troisième, puis un autre, et encore, et encore, et encore… Dans une rafale d’attaques ininterrompue, alétoires aussi, PsychAli ne lésina pas, plantant ses pattes monstrueuses dans l’armure de son adversaire, ne manquant pas d’alterner l’Armement de Haki entre les pattes qui attaquaient cet amas de métal, puis de chair à force de le briser !

Néanmoins, cet assaut ne pouvait durer trop longtemps ; à peine trois secondes après l’avoir entamé, PsychAli frappa de nouveau ses pieds humains contre le sol, à toute vitesse, lui permettant un déplacement rapide, vers le plafond encore une fois, cette fois-ci du côté gauche de Billie amenant la toile tirée au préalable, celui-ci de son côté droit, à prendre une forme de U, bassin descendant, renforcé au Haki via le bras droit d’Allie, aussi tranchante qu’une lame. Et maintenant au plafond, l’agente n’avait plus qu’une seule chose à faire. Ses pattes animales s’étaient collées à la surface plane de l’Eglise, se trouvant non pas au-dessus du crâne de Billie mais en diagonal face à elle. Elle entama encore un Soru, la dernière de cette action, pour foncer tout droit sur une Billie qui, PsychAli l’espérait, serait parasitée par le venin qui circulait à présent dans son corps, mortel pour les plus faibles, paralysant pour les autres. Dans son action précédente, du Shigan dans l’avant-bras de l’adolescente, la Zoan avait volontairement étalé la salive vénéneuse, particulièrement violente de l’araignée dont elle était maintenant la représentation la plus pure, sur son doigt causant l’attaque.

Une fois le produit dans l’organisme de la fausse sainte, celui-ci faisait effet peu de temps après l’intégration ! Loin de se douter que Billie était, somme toute, bien trop puissante pour que celui-ci n’agisse comme il le fallait, l’action de PsychAli fit tout de même effet, autant qu’elle pusse achever la blonde une bonne fois pour toute. Donc, le but de toute cette action était d’utiliser le filet de soie sortant de sa main droite comme d’une guillotine inversée, toujours posée en forme de cloche inversée, le premier bout lié au plafond et l’autre à PsychAli, gardant la même raideur grâce au rembobinage perpétuel du mécanisme de son gant droit, peut-être pas assez rapide pour suivre l’Incision augmentée, mais…

Regarde dans quel état tu mets la maison de mon amie !!

Ce hurlement, sauvage, malsain même, était accompagné d’un grognement de douleur, mettant enfin en exergue l’état physique catastrophique dans lequel l’agente se trouvait actuellement : son bras gauche lui causait des douleurs pratiquement insoutenables… Ou alors c’était le simple fait de respirer qui lui causaient des picotements aigus et nombreux au niveau de la poitrine. Cette analyse lui fit penser qu’elle avait sans doute quelques côtes fêlées, mais rien de bien grave, pas vrai ?

Dans tous les cas, ses deux jambes humaines plongèrent violemment contre le corps de Billie qui, selon sa position au moment de l’impact, pouvait subir l’attaque de plein fouet, ou non ; elle n’en avait cure. Car ce qui comptait là pour l’agente était d’utiliser tout le poids de son corps, ainsi que la vitesse pour asséner un coup de marteau à l’aide de ses pieds, presque aussi puissant que le précédent mais surtout visant à faire tomber Billie en arrière, sur le fil, toujours endurci de Haki et prêt à couper la jeune femme en deux. Alors au moment de l’impact, son talon droit toucha en premier le corps de l’épéiste, le pied lui également armé de Fluide ; et enfin le gauche suivit directement après, poussant la plus jeune dans son dernier retranchement, l’amenant à vriller vers l’arrière comme prévu.

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Tombe, et péris.
Ces mots étaient prononcés froidement, maintenant, prouvant que malgré la douleur, la peur de se faire déchiqueter, et la frustration d’avoir amené ce combat à prendre des proportions aussi absurdes, PsychAli avait vite fait de retrouver son calme, persuadée d’avoir trouvé la lumière capable de l’amener sur le chemin de la victoire… Sans se rendre compte qu’en réalité, les soucis liés à ce combat étaient loin d’être terminés, le tremblement des lieux liée à la structure du bâtiment endommagée par les attaques de Billie le prouvant. Après un tel coup, l’araignée tomba un sol, sur le dos, n’osant même pas observer l’état de son adversaire. Avait-elle réussie, ou était-elle complètement à côté de la plaque ? Allez savoir… Elle se releva alors aussitôt, utilisant alors la force créée par ses genoux fléchis jusqu’au ventre, dans une impulsion rapide et efficace, pour faire de nouveau face à l’adversité, comprenant qu’elle n’en avait plus pour longtemps en entendant le son des gouttes du sang couler sur le sol, venant de son bras gauche.

Résumé du post:
Billie Jeen
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Billie Jeen
Epée fantaisiste
posté le Ven 26 Mar - 16:02

LA DERNIRE TENTATION DE L'EPEE FANTAISISTE
PSYCHALI


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Son bras en miette! Son nez en compote! Ses côtes sans nul doute fêlées! Comment est-ce que cette femme pouvait bien donc continuer à se battre? Un autre vilain abandonnerait devant de pareilles circonstances, mais Billie voyait bien qu'elle continuait à se défendre! Même quand son poing atteignait son ventre, elle se servait uniquement de l'occasion pour frapper avec un liquide étrange! Lâche Maléfax était pourtant bien du genre à simplement abandonner un avatar en danger! Pourquoi se lançait t-il donc aussi âprement dans pareille bataille? Le mystère de cet île devenait de plus en plus une mystérieuse énigme sans réponse! Mais nul doute que tout deviendra clair une fois le mal repoussé! Déjà, Billie soupçonnait que cette maison divine avait été remodelée en autel du mal, donc il se pouvait que la chevalière venait d'interrompre une pathétique tentative de la part de la manante de former un coeur des ténèbres! C'était une grande victoire pour le bien, alors! Et le désespoir évident de Maléfax lui prodiguait triomphe! Comme une délicieuse pincée de sel sur une cuisse de poulet, le goût n'en devenait que meilleur!

Enfin, le combat continuait toujours, donc! Et Billie se pencha légèrement en avant, se sentant envahie par une étrange sensation brûlante à l'avant-bras utilisé pour frapper! Quelle sombre malédiction était-ce? Légèrement perturbée, la blonde n'utilisa pas immédiatement son Haki de la portée d'yeux pour deviner la position du malin, alors bien que, par un art démoniaque inconnu, ce dernier venait de tout simplement filer! Cela lui coûta cher, parce qu'en un instant à peine, Maléfax était de retour à sa droite, jouant déjà de ses hideuses pattes dans une tentative odieuse de la poignarder dans le dos! Et malheureusement, elle réussit à se faire avec son attaque rapide, plantant ses viles pattes trois fois dans les omoplates de Billie avant que cette dernière ne réussisse à se remettre! Damnation!

Gyargh!

Grinçant des dents, et irritée par la lâcheté perpétuelle de son ennemie, Billie étendit son Haki de l'Armement vers le dos, prodiguant une défense supplémentaire. Hélas pas suffisante pour nécessairement dévier les dégâts, comme attesté par l'apparition de pas moins de six trous sur son dos, mais leur taille comparativement petites fit déjà moins mal! Et puis la blonde glissa la jambe droite en arrière et se tourna vers l'Abomination Arachnide, l'épée levée et nimbée de Haki. Pendant une seconde, un âpre clash débuta entre les deux femmes: L'une joua de ses bras supplémentaires pour tenter de tuer et déchirer, alors que l'autre se servit de sa glorieuse épée pour contrer ses viles petites épines organiques, jouant de sa maîtrise de son épée pour la manier même à une distance si risible! Puis, profitant de ce qu'elle pensait être une ouverture, Billie bondit en avant et fendit l'air de façon diagonale, partant de l'épaule gauche jusqu'au talon droit mais... hélas! L'ennemie avait bondi dans les airs de nouveau! Mais quelle ennuyante technique!

Lasse, Billie pointa le bout de sa lame vers le haut, en direction de Maléfax!

Sale couarde! As tu pour but de me faire

mourrir d'ennui, en voyant ton incapacité à

m'occire de tes mains? Descends de suite! Et accepte ta défaite!

Le venin lui faisait voir d'étranges choses. De particulières sensations. Moult orbes de couleur, au bout de sa portée d'yeux. Eternels soleils se mélangeant dans des masses roses informes et gluantes mais elle pouvait voir la couarde obliger son voeu en lui fonçant dessus! Et, pire encore, cette dernière déclara avec insistante que les dégâts actuels étaient causés par Billie! Et même, que cette maison divine était celle de son amie! Comment donc?! Mais d'où gagnait t-elle la suicidaire audace nécessaire pour formuler de si injurieuses âneries? Quel infernal plan l'amenait t-elle à prolonger son inévitable agonie à chaque déchet vocal qui s'extrayait de sa gorge?

C'en était trop.

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Avec un hurlement, Billie agrippa son épée à deux mains, la souleva au dessus de son épaule  droite et l'abattit en diagonale vers les pieds de Maléfax! Tense confrontation, mais brève, aussi! En dépit de son appui supérieure, la force de Maléfax restait inférieure à celle de Billie, qui utilisait conjointement sa volonté guerrière et son talent d'épéiste pour repousser l'attaque! Avec un autre cri d'audace, notre amie compléta la trajectoire de son épée, repoussant Maléfax en arrière avec une attaque diagonale. Mais sans doute à la surprise de l'agent du malin, Billie jeta son épée une fois le duel remporté, laissant l'objet massif planté dans le sol. Puis, avec son ascension héroïque, elle s'élança en avant, et empoigna le bout d'une des pattes gauches de Maléfax de son bras gauche, tout en arquant le bras droite en arrière, pointant le biceps vers l'avant. Puis, avec la rage d'une guerrière bafouée, elle tenta de tirer rapidement la...... crinière verte vers elle. Tout en se faisant, elle pencha le corps en avant, pressa des pieds contre le sol et induit ses deux bras des couleurs de son armure ébène. Si rien n'était fait, alors la guerrière du mal serait directement traînée vers le biceps droite, afin que son cou et son menton entrent directement en contact avec! Comme un Lariat!

Dis-moi vilaine! Pense tu à tes

victimes, des fois!

Immédiatement après le coup, la chevalière leva la main droite vers le haut, décala rapidement cette dernière vers la gauche pour surmonter le visage de l'infernale guerrière, et l'aplatit vers le bas, tentant d'agripper directement son faciès pour écraser son ennemie au sol par le visage! Puis, Billie leva la jambe droite, qui commençait également à virer au noir. Tout son corps, en fait, se recouvrait lentement de cette armure de pure volonté, l'enveloppant dans une carapace de jais épaisse. Mais ça, Maléfax ne le remarquerait sans doute pas, vu que Billie attaquait déjà de la jambe droite, tentant de fracasser son pied en dessous de la poitrine de PsychAli, là où son poing avait déjà frappé!

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Te souviens-tu de Myrtille, qui voulait seulement mener une vie paisible

Sans attendre, Billie lâcha la patte de Maléfax, qu'elle avait gardée dans son poing gauche pendant la séquence précédente, et tenta de l'abattre directement sur sa joue gauche! Puis, elle laissa son bras gauche reculer légèrement... pour mieux abattre le droit vers sa joue droite! Ensuite, ce fut encore le gauche de nouveau, attaquant cette fois au dessus de la joue gauche! Geste imité par le membre droit, mais sur la droite cette fois! Pendant cinq secondes, Billie se lança dans un assaut héroïque et brutal, visant à tuméfier le maudit visage de la maléfique femme! Et en même temps, elle pressait du pied gauche, en ayant besoin pour se pencher suffisamment proche d'elle. Ses mouvements n'avaient rien de maîtrisés, sinon. Elle tambourinait, abandonnant toute raison pour se concentrer sur une attaque brutale et sans merci.

SUR SON ILE? TE RAPPELLE TU L'AVOIR TUEE DE TES PROPRES MAINS? DE L'AVOIR INFECTEE? T'EN RAPPELLE TU

AVEC PLAISIR?!

Un coup! Deux coups!

UNE PETITE FILLE AVEC DES REVES! DES AMBITIONS! DES EMOTIONS! TOUS PARTIS EN FUMEE PAR TES MANIPULATIONS? PAR TES FOURBERIES MOTIVEES PAR DE LA FOLIE PURE? PAR UN DESIR DE PROUVER QUE TU CONTROLES TON "DESTIN?" CONNASSE!

Trois coups! Quatre coups! Billie avait le visage déchiré en une grimace haineuse, pleurant toutes les larmes de son corps alors qu'elle continuait sa sauv-son héroïque acte!

TU AIMES FAIRE ÇA HEIN?! TU ME PRENDS TOUT! TOUT CE QUE J'AIME! A CHAQUE FOIS! MEME QUAND TU N'ES PLUS LA! COMBIEN DE TEMPS EST-CE QUE ÇA VA CONTINUER?! QUAND EST-CE QUE TU VAS ME LÂCHER?! RÉPONDS MOI! DIS MOI QUE TU VAS ARRETER DE ME TOURMENTER! URSUPATRICE! MANIPULATRICE! PAUVRE FOLLE A LIER! SALE-SALE... SALE PUTE!

Cinq coups! Six coups! Sept coups! Puis le dernier, JemBillie levant cette fois les deux bras au dessus de la tête avant de les abattre sur le torse de son ennemie, craquant le sol autour d'elle et créant une vaste onde de choc! Et ce fut cette fois là qu'elle s'arrêta, prenant plusieurs pas sur le côté avant de couvrir son visage de ses mains gantées, poussant une série de sanglots incohérents. Elle aimerait dire qu'il y'avait de la dignité dans pareilles gestuelles, mais il n'en était pas le cas: Billie se tordait et se lançait dans des balbutiements incohérents tout en donnant de puissants coups de pied sur les débris ou bancs sur son chemin, les faisant voler en miettes au passage. Elle gesticulait, seule dans ses pensées terribles, les larmes coulant de ses orbites comme des cascades, ne s'arrêtant subitement qu'après neuf secondes interrompues: Son regard, voilé par les larmes et ses doigts, s'était posé vers son épée, toujours plantée au sol.

... Mais oui.

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Billie baissa des bras, son visage toujours affecté par sa récente émanation émotionnelle. Des traces de larmes et de morve lui jonchaient toujours le visage, sans qu'elle n'en ait trop cure, agrippant seulement un bout de tissu tombé pour s'éponger rapidement. Puis, d'un pas déterminé, en dépit de son souffle un peu plus court, elle se hissa vers son épée, l'agrippa par la fusée, et puis la sortit du sol, avant de la ranger dans son fourreau. Ensuite, elle regarda le reste de son corps, dépourvu d'armure ébène depuis sa... panique. Ah! Elle n'avait pas dû abandonnée son épée! Gram la protégeait contre le mal. Et en l'abandonnant, la chevalière avait donc brièvement succombé à ce dernier. Sinon, pourquoi pleurer? C'était un vil démon qui allait mourrir!

... Ton poison est vicieux, Maléfax, mais je suis plus forte que toi. Dit t-elle, prenant seulement quatre pas pour combler la distance la séparant de Maléfax, utilisant de son épée pour trancher en deux le fil tendu au préalable par la vilaine araignée, d'une simple incision verticale. Puis, elle tenta d'agripper la jambe normale droite de son ennemie pour la jeter hors de l'église, et vers la place publique!

Peu importe le pouvoir, tu es FAIBLE! Asséna t-elle, tout en prodiguant le lancer!

spoiler:
PsychAli
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Loca. :
Balgimoa
Berrys :
230.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Lun 19 Avr - 15:42


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La réception faite en vitesse, sans doute que PsychAli aurait dû… Faire preuve de plus d’attention, tant elle commençait à ressentir les effets de tous les dégâts subis. La guillotine n’avait pas fonctionné, évidemment, et Billie restait toujours debout, malgré les dégâts causés par l’araignée. Peu suffisants ? Sans doute… Cette armure était un véritable problème, en fait. C’était dans ces moments-là que l’agente regrettait ne pas maîtriser le Fluide à la perfection, pourtant bien au courant de ces gens-là, qui maîtrisaient cette mystérieuse énergie spirituelle, au point de pouvoir causer dégâts internes aux corps de leurs adversaires. Dans ce cas précis, et dans l’idée où la détective et la guerrière fantaisiste allaient continuer leur affrontement, cette maîtrise du Haki serait une bien belle aubaine, pour l’agente. Malheureusement incapable de se faire, cependant, elle ne pouvait procéder que par la force brute, tenter d’embrocher cette chevalière du mieux qu’elle pouvait, sans s’arrêter, sans crier gare.

De toute manière, là n’était pas le temps aux hypothèses marquées par cet esprit critique, que la femme au chignon se vantait d’habitude de posséder. Elle était plutôt prise par autre chose, les paroles énoncées au préalable par son adversaire, au moment où les provocations de PsychAli avaient fait, apparemment mouche ; non contente d’apprendre que son venin avait été inefficace, elle se contentait d’affirmer la folie de l’épéiste de ses paroles à dormir debout. La fierté d’une épéiste… Malheureusement, l’envoyée gouvernementale en savait beaucoup, sur cette chose-là. Il s’agissait surtout de son propre sang, qui bouillait à l’évocation même de cette éventualité. La lâcheté. PsychAli était lâche, fourbe, espiègle ; loin d’elle la volonté d’affronter l’adversité de face, de la braver jusqu’à l’occire de ses propres muscles.

Non, Allie préférait la ruse, et c’était là son plus grand défaut et ce qui affirmait le piège dans lequel elle s’était fourrée, du coup. Son visage démontrant bien à quel point elle était mal en point en raison de cette erreur ridicule, son bras lacéré, sa position bancale ; mais elle restait forte. Dans n’importe quelle autre situation, elle aurait fui le combat, laissé cette jeune femme se perdre dans sa folie… Mais évidemment, il ne s’agissait pas là d’un affrontement professionnel, mais bien d’une affaire personnelle, indiquant alors qu’elle ne pouvait ni reculer, ni se retenir. Elle n’en avait pas le droit, pour la mémoire de ses parents décédés, de son amie d’enfance, et de l’île qui l’avait, malgré ses torts, fait grandir et rendue adulte.

Qu’en était-il alors ? Côtes fêlées, pour sûr. Bras gauche en lambeau, la vision trouble en raison de la fatigue. L’agente s’apprêtait alors à faire un pas vers son adversaire, ou vers l’arrière, qu’en savait-elle ? Cela ne changeait rien au fait établi : elle avait mal. Déplacer ses jambes la faisait souffrir ; avait-elle subit une autre attaque ? Sans doute… La chute avait dû être anticipée par Billie, qui avait dû utiliser sa maîtrise particulière de cette épée dantesque pour tenter de la hacher ; de ce fait, les tibias de PsychAli avaient dû se prendre l’attaque de plein fouet, les fêlant un peu ; heureusement le hasard avait voulu que son Incision soit assez rapide pour ne pas que l'attaque ne la touche véritablement, mais... La merde, pensait-elle, elle était vraiment dans une merde profonde. Mais maintenant au courant de cette douleur, elle pouvait l’accepter, l’embrasser, et continuer de se mouvoir, avec tout ce que sa force de martialiste pouvait lui procurer.

Et contre toute attente, la fana de mode n’était pas au bout de ses surprises. Son adversaire balança son épée au sol avant de se jeter sur elle, à une vitesse moindre comparée à précédemment. C’était donc cela ? PsychAli avait réussit à faire ce qu’elle essayait de faire depuis le début. Se servir du caractère insoupçonnable de son adversaire, dans le but de lui faire perdre la raison, et surtout, sa maîtrise du combat. De cette manière, PsychAli pouvait en faire ce qu’elle voulait, l’assassiner, même. Dans une véritable bataille, un règlement de compte même, tous les coups étaient permis, et cela, l’agente s’en vanterait toujours. De surcroit, lorsqu’elle sentit une de ses pattes se faire tirer par la chevalière, elle mit subitement fin à sa transformation, reprenant alors forme humaine parfaite, rassurée d’avoir une excuse d’empêcher cette horrible transformation bafouant sa beauté et l’harmonie gracieuse de son corps ; d’autant plus que la disparition de la patte d’araignée géante dans la main de Billie ne l’arrêta pas dans son mouvement, étrangement.

Mais loin d’être au meilleur de sa forme mentale, en plus d’être atrocement prévisible dans son mouvement, PsychAli put éviter le coup qui arriva avec facilité, se baissant en pliant les genoux, puis s’élevant de nouveau d’une impulsion de celles-ci vers sa droite, au flanc gauche de Billie donc. De là, son gant droit tissa une toile, peu longue, d’un demi-mètre à tout casser, puis se faufila derrière le dos de son adversaire tout en manipulant la toile ; vis-à-vis qui enchaîna son exécution à l’aide de son bras droit… Dans le vide.


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Dis-moi vilaine ! Pense-tu à tes victimes, des fois !
… Toujours.
Lui répondit-elle alors ; mais l’entendait-elle, en réalité ? Parce que la suite de ses mouvements laissait croire que l’épéiste était entrée dans un état de transe, presque malsain dans laquelle on n’avait aucune idée du vrai ou du faux. Abasourdie, en proie à ses plus profondes interrogations, et surtout bien épuisée par toutes ces blessures qui la ralentissait, Allie ne pouvait alors qu’observer ces mouvements brutaux, léthaux même, au vu de la force requise pour pareille prouesse, briser le sol, fracasser celui-ci jusqu’à ce que le marbre ne devienne qu’un ramassis de miettes et de poussière.

Et PsychAli avait daigné répondre, bien que le quiproquo, loin d’être humoristique cette fois-ci, était évident. L’agente était Maléfax aux yeux de Billie ; l’épéiste était une tueuse en série aux yeux de PsychAli. Les deux voyaient en l’autre la manifestation poignante et suintante du Mal, chacun représentant surtout une partie de la personnalité propre de chacune. PsychAli, la boule à la gorge donc, ne daignait pas attaquer. Elle avait la corde, elle avait le Fluide, elle avait les membres ; elle pouvait étrangler Billie à l’aide de tous ces éléments, mais… Malgré le nœud de Capucin déjà été effectué - non sans difficulté avec un bras handicapé - malgré l’arme gainée, malgré le doigt aussi rapide qu'une balle, prêt à partir dans la nuque à découvert de Billie…

Te souviens-tu de Myrtille, qui voulait seulement mener une vie paisible…

SUR SON ILE ? TE RAPPELLE TU L'AVOIR TUEE DE TES PROPRES MAINS ? DE L'AVOIR INFECTEE ? T'EN RAPPELLE TU AVEC PLAISIR ?!
Ferme-la.

Ou non. Il fallait croire que la pitié de PsychAli s’arrêtait là. Au moins, la maîtrise de son fruit lui permettait de faire pousser une patte animale juste en-dessous de son bras atrophié, lui permettant de le remplacer pour le moment ; de ce fait, elle s’approcha de Billie, enroula la corde autour de son cou, renforcée évidemment de son Haki, et tira à l’aide de sa main humaine et son membre arachnide, dans le simple et unique but de resserrer l’étau autour de celle-ci…

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Malgré le durcissement de son corps, créé par sa propre volonté combative ; PsychAli reconnaissant là une maîtresse du Haki, ayant poussé le vice à son paroxysme ; la couche noire recouvrant la totalité de la chair et l’armure de Billie empêchait Allie de lui trancher la tête aussi facilement qu’elle aurait pu. Tout ce à quoi elle arrivait à l’instant, c’était l’étrangler, lui couper le souffle ; Surtout lorsque les hurlements bestiaux de la grande blonde, ainsi que ses coups violents dans le sol avaient de quoi mettre à mal ses réserves d’oxygène. Diantre, pensait PsychAli, elle commençait à apercevoir une lueur, représentant la sortie de ce long et effroyable tunnel. Ses deux bras, l’humain et l’animal, tirant alors de plus belle sur le fil, le Fluide interne renforçant l’emprise jusqu’à ce que les sanglots n’atteignirent l’oreille de l’agente.

… Hein ?

La surprise ayant desserré cette fameuse emprise, le temps d’une demi-seconde, Billie avait alors pu reprendre de ses forces, se redressant, forçant alors PsychAli à se mettre dans une étrange position, croisant les deux jambes autour des hanches de la folle furieuse, tandis qu’elle continuait son massacre des débris. A cela, ne tenait alors qu’une seule solution, tirer sur ses bras, toujours plus fort, jusqu’à ce que le sang ne coule ; enfin ! La gorge de la Lame Fantaisiste commençait à subir de plus en plus de dégâts, assez pour qu’elle puisse être décapitée. Prenant alors forme hybride dans le but de décupler sa force, l’araignée gainait les muscles de ses multiples bras tenant alors la toile d’étranglement, avec pour objectif la fin des sanglots détestables et méprisables de Billie.

Une dizaine de secondes. Pour un humain normal, ces dix secondes seraient suffisants pour perdre la vie, que ce soit par asphyxie ou décapitation ; les deux en même temps, sans doute. La force de frappe de la Zoan n’était pas une chose à sous-estimer, surtout lorsqu’elle avait la forme parfaite pour cette fameuse démonstration de force, incitant alors son adversaire à devoir capituler, dans n’importe quelle autre situation. De plus, l’armure sombre et complète de Billie ayant disparue, l’enquêtrice était en droit de penser qu’elle serait… Morte ? Tant était qu’elle avait perdue la volonté de se battre, normalement dans ce genre de situation, cela voulait dire qu’on avait perdu.

Ou alors, il y avait, dans ce monde, des êtres aux capacités si hautes qu’elles ne jouaient pas au même jeu que les gens comme PsychAli… Allez savoir. Il semblerait qu’elle avait pu faire couler le sang, qu’elle avait pu la blesser, grièvement, à l’aide de toute la force que lui conféraient son Haki et sa forme Hybride ; mais elle n’avait pas pu la tuer, ce qui allait lui coûter bien plus cher qu’une défaite, en réalité. Lorsque PsychAli se rendit compte, à l’aide de son Fluide, que Billie s’était calmée, elle tenta de s’échapper de son dos, décroisant les jambes (ce qui avait le néfaste effet de lui faire subir quelques douleurs, ses os avaient bien été endommagés), et se dérobant de cette prise ridicule. Dans ce cas-là, elles étaient maintenant de nouveau séparées, l’une sur le sol, exténuée, blessée, et l’autre bien que blessée au cou au point que le sang ne s’arrêtait jamais de couler, toujours debout. C’était la merde, pensait une seconde fois PsychAli, surtout que Billie la trouvait assez vite, n’ayant pas eu le temps de fuir.

La chevalière agit alors de manière étrange, dirait-on. Lorsqu’elle aperçut PsychAli, elle se baissa pour attraper sa jambe gauche, puis se mit à la soulever, à la plus grande surprise de l’araignée. Pour se défendre, celle-ci éleva ses deux pattes géantes, celles aux plus proches de ses épaules, puis les abaissa en diagonal jusqu’à ses hanches, permettant alors le lancer de deux Pattes-Ouragans, en croix, visant le visage de Billie !

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Mais ce geste ne suffit pas à l’arrêter dans sa fougue, et par la simple force de son adversaire, et sa fatigue l’empêchant de riposter, l’agente fut projetée en l’air, par la porte principale de l’église ; celle-ci se fracassa alors en plusieurs morceaux, n’ayant pas la force nécessaire pour contenir ce jet d’une puissance mortelle pour n’importe quel humain normal ; bien heureusement, le Tekkai avait permis à l’agente de contenir les dégâts potentiels qu’elle pouvait subir. Plongeant alors sur le sol, aux côtés de la fontaine de la cour de l’église, notre amicale araignée grogna en se tordant de honte, constatant que les dégâts avaient été moindres ; c’était surtout son égo qui en prenait un coup, en réalité.


PsychAli… PsychAli ? C’est toi ?!

Et là, le drame arriva. De toutes les situations possibles, et imaginables, il avait fallu que ce soit celle-ci. Loin d’être sotte, l’estropiée se doutait bien qu’elle allait devoir s’expliquer à son amie, un jour ou l’autre. Son fruit, son allégeance au gouvernement, ses assassinats… Il s’agissait là de choses qui seraient révélées au grand jour, tôt ou tard ; sinon, elles ne pourraient pas se targuer d’être de véritables amies.

Mais là, le souci était autre part. Le souci allait plus loin encore, que la découverte d’Héléna, bien qu’il concernait toujours la bonne sœur. En réalité, Allie était maintenant effrayée, de ce que la blonde pouvait bien faire. Car celle-ci était loin d’être saine d’esprit. A l’instar de Billie. Une folie meurtrière se cachait en elle. Une folie que l’agente avait réussit à contenir, jusqu’à maintenant, mais qu’elle n’avait pas la force de faire, à l'instant.

Qui… T’a fait ça ?
T’occupes… Tu devrais fuir d’ici. marmonna-t-elle alors entre deux repirations saccadées.


Mais bien évidemment, Héléna était loin d’être à même de répondre à l’ordre de son amie. Ses lunettes cachant alors la lueur de ses pupilles, qui s’éteignait à petit feu au rythme des tremblements causés par l’effondrement de l’église, on ne pouvait pas voir l’étendu des émotions d’Héléna. Était-elle triste ? Vexée ? En colère ? Joyeuse ? Ses lèvres ne disaient rien, ses sourcils ne bougeaient pas. Juste un soupir… Tandis que ses doigts fins vinrent toucher les pattes géantes de PsychAli.

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Je vais la buter.
Même pas en rêve.
C’étaient des paroles bien belles, de la part de la nonne ; mais PsychAli comprenait très bien que c’était surtout du suicide. Elle se redressa alors, avec difficulté, et tissa une toile à l’aide de sa main droite, enroulant alors son amie avec facilité ; celle-ci était loin d’avoir les réflexes nécessaires de s’extirper de cet assaut d’une Allie mal en point ; une autre preuve qu’elle ne pouvait pas réellement se jeter dans la gueule du loup, sans y laisser sa peau.

Hey !! T’es sérieuse PsychAli ?! Tu veux que j’te tue aussi ?!
Tu pourras toujours essayer après.

Dit-elle en faisant maintenant face à Billie, pour apparemment, le dernier échange de ces deux femmes aux convictions corrompues par leur orgueil.

Si je suis faible, alors qu’es-tu, toi, pour te faire autant amocher par une si faible personne ?

Elle n’avait pas le choix, PsychAli devait concentrer toute l’attention de Billie sur sa personne, le cas échéant, ça allait être la boule électrique derrière elle, qui se démenait pour se libérer de la toile en proférant des mots à la portée religieuse moindre, qui allait se prendre la colère blasphématoire de la Lame Fantaisiste. Et il était hors de question de mettre Héléna en danger.

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