One Piece Anarchy
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A lone wolf once fell from the sky... [100 %]
Noni Musubi
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Noni Musubi
Loup Céleste
posté le Ven 12 Mar - 5:02

Noni Musubi
CELESTIAL WOLF — 21 ANS  — FEMME — PIRATE — N/A
métier : Navigatrice
groupe : Pirate
rêve : Retrouver son frère et l'équipage d'Orion mais aussi retrouver les souvenirs de sa patrie d'origine dans sa totalité.
rang : Loup Céleste
grade (facultatif) : écrire ici
prime (facultative) : À vous de décider !
espèce : Céleste
lieu de naissance : Maoka, une île céleste.
première île : Whiskey Peak
armes : Aucunes
fruit du démon : Inu Inu no Mi, Fruit du canidé, modèle Loup.

DESCRIPTION (Physique/Mentale)


Si je dois me décrire, je pense que ce serait plus judicieux de commencer par parler de ma taille. Même si j’aime me dire que j’en impose, je sais que ce n’est pas vrai du haut de mes un mètre soixante-huit. J’aimerai bien sûr être plus grande, plus imposante, comme ma mère mais ce n’est pas comme si c’était possible de changer cet aspect de mon corps. Au niveau du poids, je fais soixante kilos et je pense être à la masse parfaite, juste assez pour avoir des muscles fins cachés sous mes vêtements. C’est l’entraînement qui fait ça, clairement, le résultat de nombreuses heures douloureuses et pleines de sueur. Ma peau est matte, un peu halée, sûrement à cause de tout ce temps passé au soleil sans porter grand-chose.

On peut parler de mes cheveux maintenant, on part de haut en bas non ? Ils sont blonds et depuis toute petite, je les garde assez longs pour qu’ils arrivent au niveau de mes omoplates, ils sont aussi pas mal doux mais j’en prends beaucoup soin, avoir des beaux cheveux c’est un trait que je partage avec ma mère et j’y tiens pas mal pour le coup. Puis, j’ai les yeux bleus, voir cyan, un peu comme des joyaux, on pourrait croire qu’ils brillent dans le noir mais ce n’est pas le cas, malheureusement. J’ai un nez plutôt fin mais de longueur moyenne, je suis contente de ne pas avoir un nez de sorcière au moins. J’ai aussi des lèvres assez fines et même lorsque je ne souris pas, on pourrait croire que j’ai toujours un rictus sur le visage. Un autre signe distinctif sur ma face c’est que je rougis très vite, quand je suis énervée, embarrassée, heureuse, peu importe. Après, quand je suis triste, je ne rougis pas au moins.

Je pense qu’on arrive au niveau de ce que je porte et je change souvent mais j’aime toujours les mêmes choses en général. C’est important pour moi de cacher le fait que je sois une céleste et d’ainsi rester un peu plus discrète, du coup je porte toujours un châle, souvent de couleurs différentes mais qui restent soit des couleurs vives soit à l’opposé, quelque chose de plus sombre. Ce vêtement est pas mal pratique parce que je peux cacher mes ailes. En dessous, je porte souvent un débardeur ou quelque chose de simple parce que c’est toujours compliqué de devoir faire des trous pour pouvoir faire passer ma paire d’ailes. Pour ce qui est du bas, je porte souvent des shorts qui m’arrivent rarement au niveau des genoux et c’est donc très court, j’aime bien montrer de la peau du coup mais sur l’île d’où je viens on ne portait pas grand-chose non plus. Puis, pour les chaussures, j’aime bien porter des bottes assez solides qui m’arrivent au niveau des mollets.

Je pense avoir fait le tour de mon apparence humaine mais je pense que je dois vous parler de ma forme animale lorsque j’utilise mon zoan. Je prends l’apparence d’un loup avec des poils de la même couleur que mes cheveux, un loup très clair du coup et mes yeux deviennent d’un cyan encore plus perçant que l’on peut presque voir dans l’obscurité si l’on fait vraiment attention. Je suis assez imposante que je me transforme, une montagne animale de muscle et je pense qu’un de mes coups de patte ça peut faire assez mal.



Maintenant on peut parler de mon caractère et on dit de moi que je ne suis pas quelqu’un de très chaleureux. Je pense aussi que c’est le cas, toute ma vie, on m’a appris à être méfiante des étrangers et je suis ce conseil à la lettre depuis toujours. Ce n’est que très récemment que j’ai commencé à ne pas agresser toutes les personnes que je ne connaissais pas à vue et que j’ai appris à bien me comporter en société. Peut être que plus tard, j’aurai l’opportunité de pouvoir retourner vers mes vieilles habitudes mais pour l’instant, ce n’est pas le moment. Je suis assez froide et je ne parle que quand c’est nécessaire et pas plus qu’il ne le faut. Il est aussi difficile pour moi de prendre qui que ce soit au sérieux sans une preuve de force avant, c’est très peu probable que j’écoute un inconnu et que je fasse ce qu’il me dise directement sans y réfléchir et voir si c’est dans mon intérêt aussi. Il faut dire que je n’aime pas trop les ordres en général non plus, je n’aime pas qu’on me dise quoi faire, sauf dans les rares cas où j’ai confiance en quelqu’un et en leur jugement.

Il y a quand même des choses qui m’amusent dans la vie, genre chasser. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point traquer quelqu’un ou quelque chose ça me fait plaisir. La tension que je ressens tant que je suis la piste de ma cible et puis le plaisir quand je l’aperçois enfin mais rien ne dépasse l’extase que je sens lorsque j’abats ma proie. C’est triste à dire mais j’aime tuer, après pas de manière froide et aléatoire mais plutôt en ciblant des personnes ou des animaux en particulier, j’aime cette sensation de course poursuite ou même de lutte parfois. Moi je trouve qu’il n’y a rien de mieux qu’un bon combat pour décompresser et prouver sa valeur, c’est d’ailleurs vraiment le seul moyen que je respecte quelqu’un. Il ne doit pas forcément réussir à me battre mais en général, si c’est un bon combat, j’aurai un respect plus profond envers la personne. S’il m’arrive de perdre, soit je développerai un ressentiment envers mon adversaire soit une forme de respect encore plus profonde. Si je devais avoir un capitaine, il faudrait clairement qu’il soit plus fort que moi sinon, aucune chance que je le prenne au sérieux, un peu à la manière d’un alpha et de sa meute.

Bien sûr, il y a d’autres choses qui me fascinent et qui m’amusent. Je dois avouer que la nourriture est vachement différente sur les blues que dans la mer blanche et que ça m’a agréablement surprise. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles saveurs et souvent lorsque j’arrive sur une île, je me dois d’essayer toutes les spécialités culinaires de celle-ci. J’ai aussi développé un goût pour toutes les choses sucrées que l’on trouve ici et que je ne connaissais pas sur mon île même si je pense que ce n’est pas une tribu perdue au milieu de nulle part qui va faire les meilleurs plats du monde. Par contre, je dois avouer qu’il y a quand même certaines choses qui m’intimident dans le monde sous les nuages. Par exemple, je n’avais jamais vu d’endroits aussi peuplés avant d’arriver ici et ça me fait un peu peur ces amassements de gens dans un même endroit, je préfère clairement rester dans les bois tranquille et seule qu’être en ville entourée de gens.

Je suis assez déterminée et têtue, une fois que j’ai une idée en tête il est très difficile de me faire changer d’avis et j’ai tendance à ne pas écouter beaucoup de monde. Comme je l’ai mentionné un peu plus haut, j’aime beaucoup me retrouver en forêt ou dans la nature, ça me détend et ça me permet de me laisser aller à mes instincts plus primaux.

HISTOIRE


En me voyant et en me parlant, on pourrait penser que j'ai vécu une vie très dure, sans amour. Pourtant, c'est très loin de la vérité, mon enfance est la partie de ma vie que je chéris le plus et si c'était possible, je donnerai tout ce que j'ai pour retourner à cette époque plus simple. Je suis née sur une île haute dans les nuages nommée Maoka, pendant la nuit alors que la pleine lune éclaircissait ma mère et les autres membres de la tribu qui étaient en train de me donner naissance sur la plage. Je n'étais pas l'aînée de ma famille, mais ce jour-là, il avait été décidé que je serai celle qui hériterait de la fierté de notre clan. Nous étions une grande famille, à l'écart depuis bien longtemps du reste des îles sur la mer blanche, cachés dans une jungle dense. Je ne connais pas vraiment les raisons de notre autarcie, je suis bien trop jeune, mais ce que je sais c'est que nous étions un groupe très soudé basé sur le matriarcat, ma mère étant la chef de notre petit village et, qu’avec le temps, je prendrais sa suite.

Ne vous méprenez pas, nous sommes tous des guerriers et ce n'est pas une question de talent ou de prouesse mais bien de lignée. Ma mère m'a raconté que ça faisait depuis le plus loin qu'elle puisse se souvenir que le rôle de chef de clan était passé de mère en fille mais qu'au fil du temps, le sens de la chose s'était perdu. Pourtant, la tradition continuait, comme un cycle sans fin, car malgré le fait que nous avions oublié, une chose que notre tribu respectait plus que tout c'était bien nos ancêtres. S’ils avaient décidé que nous fonctionnerions comme ça, peu importe la raison, nous allions continuer leur vœu. C'est donc sur la lignée des Musubi qu'est tombée la lourde tâche de mener le reste du groupe et de prendre des décisions difficiles.

De ce que l’on m'a raconté, le soir de ma naissance avait été un évènement magnifique, comme si les esprits que nous vénérons souriaient. Le ciel était clair, rempli d'étoiles et la lune était pleine, la météo était parfaite. Oui, nous vénérons des esprits animaux, nous n'irons pas jusqu'à dire que ce sont des dieux mais ils sont très importants pour nous. Nous avons un amour profond pour la nature et une haine intense pour tout ce qui viendrait la mettre à danger. Si bien que nous attaquons à vue toutes les personnes qui s'approcheraient de notre partie de paradis. Pendant toutes les années que j'ai vécu là-bas, je ne me souviens pas d'une seule rencontre avec des étrangers. Il y en a bien une qui vient en tête, mais j'en parlerai plus tard, j'aimerai me concentrer sur la partie heureuse de ma vie.

Sur cette plage de sable fin, j'ai poussé mes premiers cris. Entourée de la plupart des membres de ma tribu, l'heure était à la fête alors que ma mère me prenait dans ses bras pour la première fois. Un festin était de mise et malgré le fait que la chef et sa nouvelle née ne pouvaient pas participer, rien ne pouvait ébranler l'enthousiasme des autres membres du clan qui faisaient résonner des chants tribaux dans la nuit alors qu'ils dansaient autour d'un grand feu.

Puis, le temps a passé. Je n'avais pas de père, enfin, plus. Il était le plus grand guerrier du village mais il était mort quelques mois avant ma naissance alors qu'il repoussait des étrangers hors de nos terres. Je n'ai donc qu'une mère, Nota, mais j'ai aussi un grand frère, Norta, et puis, plus tard, une petite sœur a suivi, Mori. Mon grand frère était plus âgé que moi de quelques années, quatre plus particulièrement, ce qui fait qu'il aurait vingt-cinq ans aujourd'hui. Norta, et bien, si moi j'avais été un miracle, il avait dû vivre sa naissance comme un désastre. Il était un Musubi comme moi, mais son genre l'empêchait de prendre le rôle de chef et succéder ma mère. Quand j’y repense maintenant, je ne peux pas m’empêcher d’être un peu triste pour lui. C’était un grand guerrier, il tenait de notre père, mais il avait longtemps été mal vu, la tribu voulait bien sûr une fille pour assurer la descendance de la famille Musubi et le futur de notre clan. Avec mon arrivée, le groupe s’était beaucoup plus rapproché de lui, même si au fond, ils gardaient une opinion assez mauvaise de lui par moment.



Très vite, en grandissant, j’ai compris ce que l’on attendait de moi. J’étais celle qui allait succéder à la chef de la tribu et je devais être parfaite. La meilleure guerrière ici depuis le décès de mon père, c’était ma mère et elle avait commencé à m’entraîner très tôt, bien avant que je puisse comprendre le sens des choses. Si tôt que du plus loin que je me souvienne, le combat avait toujours fait partie de moi et je me souviens avoir toujours pris beaucoup de plaisir à combattre, même lorsque je perdais. Bizarrement, je pense que j’étais faite pour ça, pour me battre. Mes congénères pensaient la même chose car il avait été décidé le soir de ma naissance, comme je l’avais dit, que j’hériterai de la fierté de notre clan. Eh bien, dans ce cas-là, cette fierté et bien, c’était un fruit du démon.

Comme je l’avais dit plus tôt, nous vénérons des esprits animaux et le plus symbolique d’entre eux est le loup. Selon nos croyances, le loup céleste veille sur chacun d’entre nous à chaque instant et nous guiderait si jamais un jour nous étions perdus. On raconte qu’avant, on possédait plusieurs fruits du démon à l’image de nos esprits mais ils se sont perdus avec le temps, il ne nous en reste plus qu’un, celui de notre esprit le plus important, le loup. Nos autres esprits majeurs étant ceux du renard, de la baleine, de l’autruche et celui du caméléon même si dans nos croyances, toute vie animale doit être respectée et vénérée. En revanche, on mange de la viande, même beaucoup, mais il est important de tuer l’animal avec respect et dans l’image de nos esprits protecteurs.

Il était prévu que je mange le fruit du démon le jour de mon huitième anniversaire, je n’avais pas tout compris à l’époque mais c’était important aux yeux des membres de ma tribu que je participe à des rituels pour honorer les esprits à partir du jour de mes trois ans jusqu’à celui de mes huit ans. À chaque anniversaire, une cérémonie était organisée et je devais me présenter, on m’avait dit que c’était une préparation pour pouvoir hériter de la fierté du clan. Moi je ne savais pas trop quoi en penser mais je respectais les esprits et les traditions que nous suivions. Pendant tout ce temps, tout le monde me disait que nous avions survécu si longtemps grâce à la protection des esprits et qu’ils vivaient à travers nous, je me disais qu’ils avaient raison et que je faisais ma part dans le cycle qui garantirait la survie de notre petit coin de paradis.

Malgré tout, à mon quatrième anniversaire, alors que nous exécutions la deuxième cérémonie, mon frère avait décidé de tenter de voler le fruit du loup. C’était sorti un peu de nulle part, je m’entendais très bien avec lui et je me suis toujours très bien entendu avec lui après, je n’ai jamais vraiment su ce qu’il s’était passé et pourquoi il avait décidé de faire ça mais je ne peux qu’imaginer les raisons de ses actes. À l’époque, il avait huit ans, l’âge que je devais avoir pour pouvoir manger le fruit selon ma tribu et je me dis qu’il était jaloux ou envieux, qu’il avait quelque chose à prouver et qu’il pensait que prendre le fruit suffirait. Il avait été arrêté avant qu’il ne puisse avaler le fruit et il avait été mis à l’écart un moment. Je pouvais toujours le voir mais jusqu’au jour de mes huit ans, il ne pourrait plus s’approcher de l’emplacement du fruit ou de moi de trop près.

Avec les années, j’étais devenue une guerrière redoutable malgré mon jeune âge. Bien sûr, je n’étais toujours qu’une enfant et il était très facile pour un adulte de me battre mais à chaque fois que je me battais avec Norta, je gagnais alors qu’on disait de lui qu’il était celui qui allait prendre la relève de notre père. La vérité c’est que pendant toutes ces années, j’avais passé tout mon temps à m’entraîner avec ma mère. On m’avait appris à me battre avec une épée, une lance, une hache mais la priorité pour la chef c’était de se concentrer sur le combat à mains nues. Avec du recul, ce n’était vraiment pas une mauvaise idée, elle connaissait très bien les forces du fruit que j’allais manger et je ne sais pas si je serai aussi forte que je le suis aujourd’hui si je n’avais pas suivi cet entraînement.

Cependant, lorsque je battais mon frère, il ne me regardait pas avec de la haine dans le regard ou même de l’envie, c’était comme s’il avait pitié de moi, comme s’il se sentait désolé de ce qu’il m’arrivait. Aujourd’hui encore, je ne comprends pas trop ce qu’il cachait sous son regard et je n’espère qu’une chose, pouvoir lui demander ce qu’il ressentait à l’époque. Peut-être que si ça avait été lui qui avait été choisi comme prochain chef malgré la tradition, peut être que notre tribu n’aurait pas terminé dans l’état où elle est aujourd’hui. Peut-être même qu’il a fait plus pour mon clan que moi, celle qui devait prendre la relève. Oui, car le jour de mon huitième anniversaire, il s’est passé quelque chose d’horrible.



Le grand jour était arrivé, il faisait nuit et toute la tribu s’était dirigé avec moi dans la zone la plus dense de la jungle que nous considérons comme notre maison. Au bout d’un moment, nous nous étions retrouvés dans une clairière éclairée par la lumière de la lune qui, étrangement, était pleine comme le jour de ma naissance. Au centre, on pouvait voir une statue plantée dans la végétation, c’était un loup doté d’une paire d’ailes qui hurlait à la lune. J’avais été choquée à l’époque, je n’avais jamais vu une œuvre d’art aussi conséquente et surtout pas à l’image de nos esprits. Certes, nous avions quelques babioles qui représentaient les autres animaux que l’on vénérait mais pas à cette envergure. Tout le monde s’était installé en arc de cercle devant la statue, laissant un creux pour moi et ma mère qui me tenait par les mains alors qu’elle m’avait positionné face à elle, son regard planté dans le mien.

Puis, les membres du clan ont commencé à chanter soudainement, je ne comprenais pas trop ce qu’il se passait mais plus le temps passait, plus leurs chants devenaient de plus en plus hystériques. La lune faisait son ascension tranquille dans le ciel puis, lorsqu’elle s’était retrouvée bien haute dans le ciel et directement au-dessus de la statue de notre gardien, les chants s’étaient tus aussi brutalement qu’ils avaient commencé. Maman me lâcha les mains et prit un visage plus ferme, il était temps qu’elle assure son rôle de chef de tribu et non de mère. Elle avança vers la statue et ouvrit une boîte qui se trouvait aux pieds de celles-ci. Elle en sortit un fruit étrange d’une couleur indescriptible qui était seulement illuminé par la lune et quelques torches. Elle me le plaça dans les mains et sans hésiter, je pris ma première bouchée, c’était ma destinée, c’était mon devoir d’hériter de la fierté du clan.

Le goût en lui-même était immonde mais je m’étais forcé à manger, de la détermination dans le regard. Puis lorsque j’avais terminé, j’avais commencé à entendre des chants plus bas autour de moi alors que le monde commençait un peu à perdre forme autour de moi. Je senti mon corps tomber vers l’arrière et des bras me rattraper par les aisselles pour adoucir ma chute. J’entendais mes frères et sœurs autour de moi, je les entendais chanter pour moi et pour notre gardien car, à leurs yeux, nous ne devenions plus qu’un. Puis, d’un coup, le silence. Tout était sombre, je ne sentais rien, je n’entendais rien mais dans les ténèbres, je pouvais voir deux points lumineux pointés sur moi. Ils se rapprochèrent de plus en plus jusqu’à ce que je puisse me rendre compte qu’ils étaient des yeux et qu’un loup énorme se tenait devant moi. L’animal s’était avancé jusqu’à ce que son museau se trouve à quelques millimètres seulement de mon nez. Nous avions passé ce que j’avais ressenti comme des heures à se regarder droit dans les yeux mais qui n’étaient en réalité que quelques minutes avant que la bête se décide à s’avancer encore et à poser son front contre le mien, illuminant tout l’espace autour de nous d’une lumière éblouissante par la même occasion alors que nous fermions les yeux à l’unisson.



Soudainement, un cri. Je m’étais réveillé en sursaut sans pour autant me redresser. J’étais d’abord sous le choc, j’entendais le chaos autour de moi, les cris, les bruits d’armes qui s’entrechoquaient. Pourtant, ce qui me surprit le plus c’était de voir que dans le ciel, aux côtés de la lune qui illuminait la nuit il y a quelques minutes, le soleil se tenait maintenant dans un grand ciel bleu. Je me relevais, désorientée, je me sentais bizarre, quelque chose en moi avait changé mais je n’aurai pas trop su comment l’expliquer ou l’exprimer. J’étais seule sous la statue, des gens se battaient autour de moi, des personnes que je ne connaissais pas s’attaquaient aux membres de ma tribu et pour la première fois, je sentis la peur m’habiter. Au centre du chaos, il y avait un homme imposant, plusieurs de mes confrères s’attaquaient à lui mais ils s’étaient fait abattre un à un avec une violence inouïe. Soudain, alors que je fixais l’homme tuer mes congénères, je sentis un liquide se faire asperger sur mon visage et je tournais la tête pour apercevoir ma mère avec une lance dans l’épaule. Je n’avais pas remarqué mais un des ennemis m’avait pris pour cible et elle s’était interposée.

Ma mère s’arma d’un caillou sur le sol et, alors qu’elle tenait la lance en place de son autre main, lança un gros coup directement dans la tête de l’assaillant avec, l’envoyant au sol avant qu’elle ne s’écroule, couverte de blessures. Je me figeais, je ne comprenais pas. Qui étaient ces gens ? Pourquoi ? Des questions défilaient dans ma tête avant qu’un sentiment de rage ne commence à prendre le dessus et que je ne commence à voir flou, de nouvelles sensations étranges envahissant mon corps. Sans pouvoir l’expliquer, ma vision se rapprocha du sol et je sentais mes sens s’accentuer. Je fonçai à quatre pattes vers le premier ennemi que je voyais, il était en train de se battre avec Norta qui se défendait plutôt pas mal et il ne me remarqua pas m’approcher. Je plongeais sur sa nuque, y enfonçant mes crocs alors qu’il s’écroulait sur le sol. Quand j’y pense, j’en frisonne encore, le goût métallique du sang de ma première proie humaine ou céleste.

Je me tenais sur le cadavre encore chaud de ma cible quand j’avais levé la tête vers le ciel pour hurler à la lune sous le regard effrayé de mon frère. Puis, d’un coup, une douleur vive dans mes côtes m’envahit alors que je me faisais projeter dans un tronc d’arbre, le détruisant au passage. Je venais de me recevoir un coup de pied puissant et même dans mon état second, je savais que j’avais des os brisés. Je voyais flou mais je pouvais voir l’homme blond qui était au centre du conflit s’approcher de moi en marchant, me fixant froidement. Il arriva très vite devant moi alors que je tentais de me relever mais sans succès, il m’attrapa par la nuque, me levant haut dans les airs alors qu’il préparait son autre poing pour m’achever. J’ai crû que c’était la fin, que mon rôle misérable se terminait ici, j’avais peur.

Son poing allait s’abattre sur mon visage quand quelque chose l’arrêta, Norta avait quelque chose dans les mains et il l’avait utilisé pour arrêter le coup de mon assaillant. C’était un dial. Un Impact pour être plus précis mais ça, je ne l’ai appris que plus tard. Je m’étais faite jetée au sol et après quelques secondes à lutter j’avais fini par tomber dans les pommes, mon corps en souffrance intense.



Je m’étais réveillée sous le son de la pluie qui frappait le tepee sous lequel j’avais été emmenée, j’avais eu du mal à ouvrir les yeux au départ mais je sentais une présence à mes côtés. Je n’avais que huit ans, je n’étais qu’une enfant, mais j’avais déjà failli mourir. Si c’était arrivé, que serait-il arrivé ? Ma tribu avait mis tous leurs espoirs en moi, pour une nouvelle ère, le renouveau, est ce que ça se serait terminé avec moi ? Je n’en ai aucune idée encore aujourd’hui. Je m’étais réveillée trois jours après l’attaque des étrangers, en pleine nuit, ma mère à mes côtés recouverte de bandages. Le jour du rituel final, tout avait changé, nous avions perdu la majorité de notre groupe, la plupart étant morts et d’autres ayant été entraînés par l’homme blond qui m’avait brisé les os.

On m’a raconté plus tard qu’il avait hésité à m’emmener mais finalement, la probabilité que je ne m’en sorte pas et le fait que mon frère l’ait supplié de ne pas m’achever l’a dissuadé de le faire. Depuis ce jour, il ne me reste plus rien de Norta, sauf le dial qu’il avait utilisé pour me sauver, je l’entraîne encore avec moi aujourd’hui et il m’a sauvé plusieurs fois. J’avais pris quelques semaines pour pouvoir me relever et marcher, miraculeusement la seule personne qui s’y connaissait un peu en médecine, même si c’est un bien grand mot pour le niveau de ma tribu, avait survécu et mes blessures avaient été traitées et s’étaient plutôt bien rétablies.

Je n’avais pas pu m’empêcher d’être sous le choc lorsque je vis l’état de notre camp, il était si vide comparé à d’habitude, comme si une partie de son âme avait été volée. Ma mère m’emmena sur la plage où nous avions honoré nos morts en les faisant brûler, la tradition veut qu’ils rejoignent nos esprits et qu’ils veillent sur nous à leurs tours. Nous n’étions plus très nombreux, mais juste assez pour qu’il y ait encore un peu d’espoir. Nous étions tous dévastés mais moi, j’étais en colère. Durant toute ma vie, j’avais été complimentée sur mon talent de combattante mais je restais toujours une enfant, je ne prendrais plus jamais mes compétences de guerrières comme acquises, j’avais encore beaucoup de choses à apprendre. Je m’en veux encore beaucoup pour ce qu’il s’est passé ce jour-là, je me dis que si je m’étais entraîné plus, peut être que le résultat aurait été différent. Peut-être que si j’avais insisté pour manger le fruit plus tôt, nous n’aurions pas eu autant de pertes. Ce qu’il m’a fait le plus de mal c’est quand j’ai appris que Norta avait été emmené, par ma faute. Il avait supplié l’envahisseur qui s’appelait Orion de ne pas m’emmener et il avait décidé de le prendre à la place. Pourquoi faire ? Je ne sais pas. De ce qu’on m’a dit, l’ennemi avait fait un grand discours avant d’ouvrir les hostilités et c’était lui qui avait lancé un soleil dans le ciel pour illuminer la nuit avant l’attaque. Avant de nous massacrer, il s’était présenté et s’était décrit comme un conquérant et que bientôt, il aurait conquis toutes les îles célestes et que nous ne serions pas différents, il nous avait dit de nous soumettre ou mourir et c’était très mal connaître notre tribu.

Pendant des mois, la vie au camp était très triste, nous ne devions pas autant chasser et nous avions moins de boulot certes, mais la défaite avait toujours un goût amer dans notre bouche et surtout dans la mienne. Ma mère, elle, s’était tourné vers un homme pour se réconforter, elle avait perdu bien plus qu’un fils, elle avait perdu des fils et des filles, nous avions presque été annihilés. Pendant que moi je m’entraînais seule dans mon coin à contrôler mon fruit, à me battre et à méditer une grosse partie du temps pour prendre le contrôle de cette haine qui vibrait dans ma poitrine à chaque instant, ma génitrice était en train de tomber amoureuse à nouveau, ce qui n’était pas une mauvaise chose en soi.

Deux ans passèrent, j’avais dix ans lorsque ma petite demi-sœur est née. Soudain, une nouvelle possibilité s’offrait à moi mais je n’étais pas trop sûr de pouvoir la prendre. Malgré tout mon temps passé à méditer et à garder sous contrôle ma colère, ma haine et tous les autres sentiments négatifs que je portais depuis le jour du massacre, je ne pouvais pas laisser passer l’affront qui nous avait été fait, je ne pouvais pas lâcher l’affaire. Faire le vide dans ma tête, ça marche mais lorsque je m’entraîne, je ne peux pas m’empêcher de revoir les images de mes camarades en train de se faire massacrer et la tête de cet affreux Orion en train de les tuer un à un. Je voulais retrouver ceux qui étaient encore en vie, je voulais retrouver Norta et maintenant que j’avais une petite sœur, c’était peut-être possible. En effet, elle pourrait peut-être succéder ma mère à ma place si je décidais de partir dans ma quête. Et c’est une décision que j’avais mûrement réfléchie pendant des années tout en chérissant le dial d’Impact que mon frère m’avait laissé et en l’utilisant lors de mon entraînement, sans pour autant jamais utiliser l’impact stocké à l’intérieur, le coup de poing d’Orion qui m’était destiné. J’étais sûr qu’il était encore dedans, certaine, mais j’aurai pu me tromper.



Ce n’est que cinq ans plus tard que j’avais décidé que j’allais agir sur mes plans. J’avais passé tous les jours à m’entraîner sans relâche et à méditer pour savoir ce que je désirais vraiment, j’étais devenue consciente de chaque partie de mon corps mentalement et ça avait beaucoup affecté mes aptitudes de combat. Selon les membres de ma tribu restante, j’étais devenue une adversaire redoutable mais je ne pourrai en être sûre que lorsque j’affronterai d’autres personnes, des étrangers. Je racontai ce que je comptais faire à ma mère, pas pour en discuter mais pour qu’elle soit au courant de ce qui allait se passer. Elle tenta de m’en dissuader et de m’arrêter mais j’avais déjà un plan en tête et j’allais l’exécuter quoi qu’il se passe. Ma sœur serait la prochaine chef du clan, moi, je comptais ramener mes frères et sœurs qui avaient été emmenés par Orion à la maison, mon cœur se déchirait pour eux et j’en pleurais souvent la nuit avant d’aller me coucher, parfois de tristesse, souvent de rage. C’est comme si à l’époque, Orion m’avait planté une épine en plein cœur et qu’il m’était impossible de l’arracher.

J’avais annoncé les choses à ma mère et le soir même, j’étais partie. C’était peut-être égoïste mais j’étais déterminée et j’allais aller au bout des choses. En secret, j’avais construit un radeau en étudiant les débris des embarcations que des étrangers avaient laissé échouées sur nos plages et c’est sur ce vaisseau que j’étais partie sans me retourner alors que sur la plage, on me criait de faire demi-tour et de revenir. C’était trop tard. Ce jour-là, Orion n’avait pas fait qu’emmener Norta et les autres, moi aussi, il m’avait emmenée d’une certaine manière, j’aurai ma vengeance un jour. J’avais voyagé dans les îles célestes à la recherche d’informations et j’avais vite découvert que nous n’avions pas été les seuls à avoir été attaqué par cet être infâme qu’était le roi soleil et que ça faisait un an qu’il était descendu de la mer blanche pour conquérir les mers bleues.

Alors, je n’avais aucune idée de comment rejoindre l’endroit où il se trouvait actuellement et tout ceux à qui je demandais ne voulais pas me partager l’information, peut être parce qu’ils ne me faisaient pas confiance ou peut être parce que je n’étais pas commode mais j’y arriverai. Je connaissais un moyen, mais je mourrais peut-être par la même occasion. J’avais un dial et j’étais sûre qu’un coup était stocké à l’intérieur, un radeau et j’avais remarqué un endroit où la mer blanche se terminait et d’où l’on pouvait sûrement voir l’étendue immense qu’était les mers sous les nuages. J’ai mis mon plan en action et j’avais volé une corde dans une ville, je l’avais enroulée autour du mat, autour de ma taille et par la même occasion autour du dial de Norta que je ne comptais aucunement perdre dans l’exécution de mon plan suicidaire. Je comptais tomber de la mer blanche et utiliser le dial pour ne pas mourir à l’impact et espérer que je ne me noierai pas par la même occasion à cause de mon fruit du démon. Tant de choses pourraient mal se passer mais j’avais foi, l’esprit loup était sensé veiller sur moi et nous ne faisions plus qu’un selon ce que ma tribu me racontait et si ma cause était juste, je survivrai et je partirai à la recherche de ma tribu volée.

Alors, j’avais dirigé mon radeau vers le bord de la mer des nuages et, poussant à travers la peur, j’attendis que mon embarcation tombe dans le vide. Ça avait sûrement dû durer quelques secondes mais dans mon esprit, ça avait duré des heures. Le bateau de fortune avait commencé à se pencher avant de carrément se retourner alors que je m’agrippais au mat qui, pendant la chute, s’était carrément brisé sous la force du vent. J’avais peur et c’était compliqué de garder les yeux ouverts pendant la chute mais je voyais cette masse bleue se rapprocher de plus en plus à une vitesse folle. J’avais réussi à orienter mon corps vers l’eau et à stabiliser le rondin qui avait servit de mat dont la voile s’était envolée depuis longtemps car il n’arrêtait pas de tourner. Je tendais la main vers cette mer inconnue, gardant seulement un œil ouvert sous l’appréhension. Quelques secondes avant l’impact, j’avais commencé à douter, la corde était toujours attachée mais et si après tout, le coup stocké avait été utilisé ? Est-ce que j’allais mourir ? Je finissais par me concentrer et avec un timing parfait, j’appuie sur le bouton du dial au moment où il entre en contact avec l’eau.

Je m’étais mise à hurler sous la douleur vive que le contre-coup m’avait infligée, instantanément je savais que mon bras était cassé. J’avais entendu une grande explosion et l’eau s’était mise à partir dans tous les sens, envoyant d’énormes vagues vers le haut dans toutes les directions alors que je m’accrochais de mon autre bras au rondin qui servait de mat pendant que j’étais renvoyée un peu dans les airs avant de retomber dans l’eau. Je m’étais évanouie au contact de l’eau de mer, mon énergie s’étant faite aspirée à cause de mon fruit du démon.



Je m’étais réveillée sur un lit dans une pièce avec des murs et du plancher en bois, je sentais que ça bougeait et j’avais tout de suite deviné que j’étais dans un bateau. Je n’étais pas morte en fin de compte, j’avais raison d’avoir foi. Cependant, mon bras avait été placé dans une position étrange, contre mon corps, le bras que j’avais utilisé pour me servir du dial, celui-ci se trouvait d’ailleurs sur la table de chevet à mes côtés d’ailleurs. Je remarquais que mon corps était couvert de bandages, l’atterrissage avait dû être assez violent pour que je sois aussi mal en point. Mes membres étaient trop endoloris pour que je puisse bouger alors, incertaine, j’étais restée allongée dans le lit où je me trouvais pour attendre de voir ce qu’il adviendrait de moi.

Bien vite, un garçon à peine plus âgé que moi était entré dans la pièce avec un bol en bois dont l’odeur de nourriture sortait. D’instinct, j’avais eu un mouvement de recul et mon envie d’attaquer était grande, mais je savais au fond que ce n’était pas ce genre de comportement qui allait assurer ma survie dans cette situation.  C’était un peu étrange au départ, il m’avait juste tendu le bol et j’avais mangé en silence. Ce n’est que lorsque j’ai terminé mon repas, pleins de saveurs que je ne connaissais pas d’ailleurs, qu’il m’a demandé mon nom et que nous avons commencé à parler. Je lui avais dis tout ce qu’il voulait s’avoir et moi j’avais appris qu’ils étaient là pour étudier un phénomène qu’ils avaient aperçu au loin, ils avaient entendu le son d’une explosion sourde et avaient vu des vagues gigantesques s’élever vers le ciel. Quand ils étaient arrivés, tout ce qu’ils avaient trouvé c’était moi, à moitié immergée et m’agrippant toujours fermement au rondin. Ils décidèrent de m’aider, intrigués par ma paire d’aile et la situation étrange qui m’entourait. Il m’avait aussi révélé son nom, Bastian, et celui de son père qui était le chef de cette expédition, Bartrand. Je lui avais tout expliqué, enfin, sauf pourquoi j’avais décidé de descendre des mers blanches, je ne savais pas trop ce que les gens pensaient d’Orion et je n’étais pas assez stupide pour tout risquer avant d’être en état de pouvoir m’enfuir ou de les maîtriser. Cela étant, je doute que l’équipage du bateau m’aurait donné beaucoup de mal si jamais j’avais voulu les attaquer, ils étaient tous des chercheurs et de ce que j’avais remarqué dés le départ, ils étaient plus curieux à mon propos qu’hostile.

Ce n’est qu’après plusieurs jours que j’eu assez de forces pour me relever et me déplacer, je réfléchissais encore sur ce que je devrais faire mais le groupe sur lequel j’étais tombé était assez ouvert avec moi et finalement, ils semblaient vraiment vouloir m’aider plus qu’autre chose et cela m’avait surpris à l’époque. C’est grâce à ces gens que j’ai appris à ne pas immédiatement partir vers l’hostilité quand je rencontre de nouvelles personnes et à rester civile. J’étais restée avec eux pendant quelques semaines quand j’ai commencé à reprendre l’entraînement et la méditation, mon bras était encore blessé, cassé même, mais Bartrand m’avait fait remarquer que les capacités que me donnaient mon fruit du démon pourraient être utiles pour la navigation, un milieu dans lequel il excellait. Alors, il m’avait proposé un marché, contre leur protection en cas d’attaque de pirates, il m’apprendrait tout ce qu’il y a à savoir pour naviguer sur les mers. Ce n’était pas bête, ils avaient remarqué que j’étais une guerrière qu’il ne fallait pas sous-estimer et ils pensaient que je n’avais pas vraiment d’endroit où aller, ne leur ayant pas encore révélé mon objectif. Après y avoir pensé un moment, j’avais décidé d’accepter, ce qu’il me proposait serait vachement utile pour pouvoir me déplacer et partir à la recherche d’Orion, en plus à l’époque je ne pensais pas être assez forte pour pouvoir faire face au roi soleil et sauver les membres de ma tribu, s’ils étaient encore vivants.

Je commençais donc à étudier sous la tutelle de Bartrand à mes quinze ans, j’avais appris que l’on m’avait trouvée sur Grand Line mais au fil du temps, nous avions pas mal voyagé pour étudier divers phénomènes. Je passais la journée à étudier les termes techniques et divers phénomènes météorologiques qui se passent sur les mers diverses du monde. Comme, par exemple, que Calm Belt s’appelle de cette manière car étrangement, le vent n’y souffle presque pas et y voyager est très compliqué par des moyens normaux et d’autres choses comme ça. En fin d’après-midi, je m’entraînais sur le pont et je passais toujours une heure avant d’aller me coucher à méditer, cela m’aidait beaucoup à rester concentrée sur mon objectif et je savais que bientôt, je pourrai partir à la recherche de mon objectif.

Au fil des années, j’ai appris à utiliser le fruit du loup afin de m’orienter en mer, naviguer et prédire parfois la météo avec mon odorat et mes sens animaux. J’avais fini par rester cinq ans avec eux aussi et j’avais pas mal réussi à avancer comme je le désirais. À mes vingt ans, Bartrand m’a dit qu’il n’avait plus rien à m’apprendre et c’est à ce moment là que je lui ai révélé mon objectif. Avec le temps, nous étions tous devenu proches et je leur faisais confiance, j’avais aussi appris qu’Orion était un Empereur sur ces mers et qu’il n’était pas particulièrement apprécié non plus entre temps donc je savais qu’il n’allait pas mal réagir. Il m’a juste souhaité bonne chance et m’a dit qu’il avait l’île parfaite en tête pour que je commence mon voyage. Selon lui, j’aurai besoin de rencontrer du monde et l’endroit où il pensait me déposer était l’endroit parfait pour ça.

Ce n’est qu’à mes vingt et un ans que nous sommes arrivés sur l’île de Whiskey Peak et que je leur ai fais mes adieux. Entre temps, ils avaient eu besoin de moi et m’avaient demandé de rester un peu plus longtemps avant que je puisse partir et je pensais bien leur devoir ça. Je dois bien avouer que lorsque je suis arrivé, je n’étais pas trop inspirée par la ville qui s’étendait devant moi, c’était pas du tout mon style de scène mais, déterminée, je suis descendue du bateau et je me suis engouffrée dans les rues animées. C’est ici que commence vraiment mon histoire, Orion, j’arrive pour venger ma tribu et sauver ce qu’il en reste. Je me tourne même vers la piraterie pour suivre ton chemin et je compte bien te traquer jusqu'à ce que tu ais ce que tu mérites.


SUGARCOMBO
21 ANS

YONAGA ANGIE - NEW DANGANRONPA V3

J'EN AI ENTENDU PARLER SUR OPM


Noni Musubi
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Noni Musubi
Loup Céleste
posté le Dim 11 Avr - 23:22
Et j'ai ENFIN terminé ! J'espère que ça vous plaira. Very Happy
PsychAli
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Feuille de personnage
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Jeu 15 Avr - 22:29
Hey bonsoir ! En voilà une fiche sur laquelle tu as pris du temps, et donc dans laquelle tu as mis du tiens. Ca se voit en tout cas, car la première chose qu'on remarque en lisant ta fiche c'est que tu n'as pas créé qu'un personnage finalement, tu as créé tout un univers l'entourant, inspiré évidemment de bien des récits et cultures existant dans la vie réelle, mais que tu t'appropries bien à la sauce One Piece. C'est intéressant donc, et j'ai beaucoup de choses à dire, alors pas de tergiversions, commençons le commentaire sans plus attendre !

Parlons bien, parlons forme. Alors ce qui frappe, c'est évidemment ton style de narration : première personne, registre familier, très "parlé", c'est un parti pris qui marche et sur lequel je n'ai rien à redire pour le coup. Il y a une pâte "Journal Intime" dans la narration, qu'on ressent bien à travers les mots que t'utilises, la mise en scène, etc. Mais là où c'est dommage finalement, c'est que de ce fait (ou non d'ailleurs, mais c'est l'impression que j'ai eu en te lisant en tout cas), tu te répètes beaucoup dans ce que tu écris. Je m'explique : tes phrases sont toutes, ou pratiquement toutes construites de la même façon, Sujet + Verbe + Complément ; et il n'y a rien de mal à écrire de cette manière, c'est même comme cela que la langue française fonctionne, dans son état brut. Mais dans un récit, un récit assez long en plus il faut le reconnaître, c'est le genre de choses qui peut vite gâcher une lecture : lorsque les phrases se ressemblent et que les mots se répètent, il manque une forme de surprise, et donc d'intérêt pour la suite ! C'est un réflexe qui n'est sans doute pas facile à se retirer, je te l'accorde, mais en réalité je pense qu'il s'agit surtout d'un petit soubresaut que tu peux te donner, une petite tape sur l'épaule, un peu de confiance en toi et la peur de faire des artifices avec le français s'évaporera, à n'en pas douter !

Bon après voilà, à part cela, je n'ai repéré que très peu de fautes, certaines d'accord cependant donc qui coûte tout de même un peu, mais rien de bien important, tout compte fait. Notre chère langue est maîtrisée, et ça, ça fait plaisir. Tu intègres même des musiques aux différentes parties de ton histoire, qui collent toutes plus ou moins à ce qu'elles illustrent, c'est toujours marrant ! Petit PS : si tu as besoin du code pour le lecteur de musique utilisé par la plupart des membres, n'hésite pas à demander à n'importe qui, notre commu est fraind de partage.

Bref, passons donc au vif du sujet, ce qui fait le consistant de ta présentation, de l'histoire de Noni Musubi. Et comme dit précédemment, la première chose qui me frappe, c'est l'univers que tu crées autour de ton personnage ! Largement inspiré des mythes et récits des peuples dits "sauvages", on voit que tu as pris un sacré plaisir à créer toute une culture, un clan aux coutumes atypiques, intéressantes à découvrir et sympathiques à analyser ; mention spéciale à la manière dont tu expliques la manière dont le Zoan a été donné à Noni, gardé par le clan Musubi depuis des générations, c'est le genre de concept original, qui marche bien avec l'univers de One Piece, et d'OPA par extension.

On ressent alors dans tout le début de la présentation, une ambiance tropicale, naturelle évidemment, et cette culture matriarcale à laquelle tu fais référence correspondant à l'île Maoka est, pour le coup, fort intéressant. Le pire, ou le mieux en fait car ce n'est pas une critique, c'est que ça me fait penser à la manière dont l'île des Amazones sur OPA fonctionne, c'est dire à quel point tu es raccord avec le forum pour le coup. Bon évidemment, cette île et sa culture se font détruire par Orion plus tard (spoiler alert, je suppose), mais cela reste un pan important de la vie de Noni, ce qui la définit et a fait d'elle ce qu'elle est, en grande partie.

En parlant de Noni, le personnage... La description que tu en fais, ou plutôt qu'elle se fait d'elle-même du coup, m'a agréablement surprise, tout compte fait. Elle est loin d'être ce à quoi je m'attendais (et je t'avoue que connaissant l'avatar, j'ai sans doute été biaisé alors que tu t'en détaches de cette manière c'est toujours une bonne chose), c'est une guerrière, une pirate également, n'ayant pas froid aux yeux (sauf lorsqu'elle se fait attaquer par Orion). Après c'est là où c'est dommage finalement, car je comprends que tu as écris le mental de Noni par rapport au présent sur OPA, mais je n'ai pas vraiment trouvé que dans l'histoire elle était comme tu l'as décrite. Elle a évolué, évidemment, mais comme tu ellipses une grosse partie de son adolescence, je n'ai pas vu le plus gros de la transition entre la Noni qui a dû s'exiler de Maoka et la Noni actuelle. C'est un détail pas très important, mais j'étais curieux de savoir comment tout cela allait s'articuler, finalement !

Autrement, en parlant de cela, un autre point un peu chagrinant c'est que dans l'histoire, et ce malgré l'utilisation de la première personne en plus, on n'a pas vraiment l'impression que ton pauvre personnage a de l'agence ; on dirait plutôt qu'elle subit tout ce qui arrive, de son destin de cheffe de son clan, à l'attaque d'Orion, jusqu'à ce qu'elle se fasse recueillir par les chercheurs climatologues dont je parlerai plus tard. En fait, à part sa fuite en barque du ciel, scène que j'ai particulièrement apprécié d'ailleurs, avec l'atterrissage grâce à l'impact dial (bon fusil de chekov, qu'était le coup d'Orion stocké dedans), on a l'impression qu'elle subit tout ce qu'elle entreprend, au point qu'elle s'en retrouve à faiblement impacter le contexte global, et même son contexte personnel finalement. C'est dommage, même si c'est sûrement fait exprès, tout compte fait !

Après, un gros point fort de ta fiche c'est sûrement la manière assez fluide dans laquelle tu t'intègres dans le contexte d'OPA ; car il ne s'agit pas simplement d'un univers que tu as créé, mais bien d'un contexte que tu intègres au plus global, celui du forum. Alors, lorsque l'île de Maoka se fait attaquer par les troupes d'Orion, je n'ai pas été surpris, bien que je m'y attendais pas ; c'était bizarre en fait, j'étais tellement impliqué par le background de l'île natale de Noni que lorsqu'Orion attaquait je me suis dit "Ah bah ouais, c'est vrai" ; comme dit c'est fluide, et intéressant comme procédé. Et décrire cette attaque du Roi Soleil de ce pont de vue apporte une fraicheur bienvenue sur cet événement important de l'univers du forum, en plus.

Après, la présence d'Orion étant à la fois physique, et même métaphorique tout au long de la fiche, il y a d'autres PNJ, plusieurs même, que tu as créé et qui ont fait de Noni ce qu'elle est également : sa famille, notamment sa mère et son frère qui m'ont particulièrement marqués, mais également Bastian et Bartrand. Il y en a beaucoup en fait, mais je dirais que leur plus gros point faible c'est que malgré l'impact qu'ils ont sur Noni, moi en tant que lecteur j'ai du mal à le ressentir... Et je pense sincèrement que c'est un résultat du manque de dialogues dans ta fiche. Alors évidemment, ce n'est pas obligé d'en mettre, mais je suis persuadé que ça t'aurait aidé, non seulement à rendre tes personnages bien plus vivants, mais en plus pour leur donner de la couleur, une voix, et donc qu'à la fin de la lecture on sache qui est Norta, comment s'exprime la mère, ou encore quels étaient les tics de langage des chercheurs qui ont recueillis la louve céleste.

Mais ne laisse pas toutes ces critiques te décourager, car en général, c'est une bonne fiche que j'ai beaucoup apprécié lire ! Je suis pressé de voir comment tu développeras ton personnage IRP, surtout avec Earl que tu rejoins si je ne dis pas de conneries. Je me permettrai tout de même de te conseiller de RP également avec nos PJ célestes, comme Ikki, ou Umashiashikabihikoji. Il y a aussi Raeliana qui a subi un assaut d'Orion, ou encore tes différents amis pirates avec qui tu seras bien amenés à croiser la route un jour ! De toute manière, tu n'auras qu'à demander sur notre Discord pour être reçu de bien des propositions de RP !

Petit PS
: L'impact Dial est un ODP, donc si tu veux le garder sur toi, il comptera comme ODP de présentation, fais bien attention  bounce
PPPS : Il n'y a aucune raison qu'il soit refusé, mais simplement pour que tout soit carré, je t'invite à mettre ton fruit dans la partie création (pas besoin de faire une longue description, inspire toi des autres Zoan pour se faire)  Basketball

Par les pouvoirs qui me sont conférés, tu es donc validé de ma propre main, avec 7650 Dorikis de départs ! Tu n'auras pas de prime sachant que tu n'as rien fait encore qui le mérite, mais en tant que pirate, tu devras tout de même savoir te défendre ; donc ton Inu Inu no Mi : Modèle Loup sera là pour ça. Ta Vivre Card sera générée d'ici peu, mais dans tous les cas, tu peux d'ores et déjà commencer à RP sur le forum sans grand souci. Bien joué à toi, et amuse-toi bien sur OPA !  clown
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