L'EPEISTE À LA CLOCHE — 36 ANS — MÂLE — RÉVOLUTIONNAIRE
métier : archéologue & forgeron groupe : révolutionnaire rêve : la paix dans le monde, l'égalité entre les races espèce : mink (chat) lieu de naissance : zou rang : éclaireur ex-grade capitaine/colonel première île : little garden, arrivé avec la meute de Zeuxys armes : un jian avec, sur la garde de celui-ci, une clochette fruit du démon : aucun
DESCRIPTION PHYSIQUE — MENTALE
Quatre-vingt-cinq centimètres de pur concentré de dingueries en tout genre, le félin nain ne paie pourtant pas de mine. Seul son regard accusateur et seule sa garde militaire à l'approche d'une escarmouche sauraient vous mettre la puce à l'oreille : le chaton ne miaule pas, il rugit.
Kimono noir tenu par une ceinture immaculée, son goût pour les couleurs sans vie ne peuvent tromper sa personnalité. Quoique ? Il est bon à noter que le fourreau de son jian (qui fait presque la même taille que lui) est fermement gardé par des nœuds qui l'empêchent de trainer au sol.
Sa tignasse est dressée à l'image de ces samurais dont on conte les exploits, les prenant comme exemple de droiture pour des soldats. Pour ce qui est de ses pieds, des getas simple font l'affaire. Par ailleurs, il n'est pas rare de le surprendre à tirer sur un kiseru de petite taille dont il se garde bien le secret des substances qu'il en vapote.
Héritier de la pensée de Kropotkine — Lipus est allé jusqu'à définir les tenants et aboutissants de ces motivations, leurs forces et leurs origines. Passionné, il ne se contente pas de mémoriser, il cherche à apprendre. Savant à poils, sa vie peut se résumer à une perpétuelle recherche de vérité. Que cela ait pour conséquence la désapprobation voire la véhémence de ses pairs ou non.
Droiture, courage, bienveillance, politesse, sincérité, honneur & loyauté — Sept vertus qui ont bien longtemps dictés le cœur et l'âme du mink. Jusqu'à son craquage à Shabondy, jusqu'à sa désertion des rangs de la Marine. Parfois, certains de ses comportements font écho à ce jeune rêveur qu'il était et qu'il espère pouvoir redevenir un jour. Quelques-uns de ces derniers sont cependant restés : jamais Lipus n'a menti et jamais il ne mentira, jamais Lipus n'a médit et jamais il ne médira.
Sans Dieu, ni maître... — véritable anarchiste depuis la Revanche de Kropotkine, plus jamais il ne verra en quelqu'un ou quelque chose un espoir et des commandements absolus en lesquels croire. Désormais, seule la bonne vieille cause résonne en lui et elle seule.
... si ce n'est la Chance — Véritable joueur, adepte de bien des occupations toutes plus futiles et ludiques les unes que les autres, il arrive au mink de tout remettre à la chance. Lorsqu'il n'est pas en capacité de décider ou qu'il met trop de temps à prendre une décision, il joue à pile ou face pour trancher. Un jour, il double son salaire au pierre-feuille-ciseaux. Le lendemain, il s'endette sur quatre mois au craps.
Imprévisible, inconstant, irrégulier : le Lunatique — Tantôt souriant, tantôt exécrable, le (plus très) jeune félin n'est pas du genre à garder longtemps la même attitude. Il est bon à noter qu'il est impossible pour lui-même de prévoir ce qu'il ferait en situation simulée. Alors, il improvise souvent lors d'entrainements. Il semble alors logique de conclure que ses efforts et ses coûts d'éclats ne s'enchainent jamais. C'est un être qui ne prend son moment de gloire que lorsque que ses émotions le veulent bien, tout simplement.
Volontaire parmi les volontaires — Trainant derrière lui des années à servir la Marine, il a dû faire ses preuves au sein des rangs des révolutionnaires. Il a alors fait ce qu'il avait à faire : participer au moindre soulèvement, à chaque révolte, à tous les sabotages possibles. Qui plus est, il n'est pas rare de le voir se proposer en éclaireur, même durant des opérations périlleuses. Tout cela pour se faire accepter par ses pairs, par les seuls qui partagent les mêmes idéaux que lui (en partie ou complètement).
La patience pour pilier de toute une vie — Chérissant un idéal en théorie impossible à atteindre, ayant subi les humiliations et les brimades des années durant et recherchant les Ponéglyphes à la recherche d'informations sur le Siècle Oublié : L'Eca a dû apprendre très tôt la signification du verbe patienter. Et il s'assure de toujours être capable de poireauter pour des heures ou des jours, au même endroit avec la même posture.
TEST-RP LIBRE
"Qu'y a-t-il, par exemple, de plus compliqué, de plus logique, de plus merveilleux qu'une langue ? Et d'où sort cependant cette chose si bien organisée et si subtile, sinon de l'âme inconsciente des foules ? Les académies les plus savantes, les grammairiens les plus estimés ne font qu'enregistrer péniblement les lois qui régissent ces langues, et seraient totalement incapables de les créer. Même pour les idées de génie des grands hommes, sommes-nous bien certains qu'elles soient exclusivement leur œuvre ? Sans doute, elles sont toujours créées par des esprits solitaires; mais les milliers de grains de poussière qui forment l'alluvion où ces idées ont germé, n'est-ce pas l'âme des foules qui les a formés ?"
Eca F. Lipus, Essai sur les Ponéglyphes (Préface).
Courant Avril 1517, près d'une base de la Marine située à Shabondy :
Eca F. Lipus, colonel-jouet de la Marine !
L’ombre d’un félin suit ce dernier alors qu’il essaie tant bien que mal d’ignorer les insultes et les crachats de ses subordonnés. Pourquoi ne les corrige t-il pas ? Lui, qui a les capacités de défaire bon nombre de ses supérieurs par la force. Tout simplement pour une raison bien précise : la seule fois où il a réprimandé un des hommes à sa charge, sa hiérarchie l’a puni à vie. Ladite punition ? Les personnes sous son commandement ont le “juste droit” de lui manquer de respect et ne pas obéir à ses directives. Lipus ne désire donc pas aggraver son cas, comme on dit. De toutes manières, il croit en son rêve et ne cesse de se rappeler pourquoi il a intégré la Marine : arrêter Xoth, l’odieu cataclysme de haine qui déferle actuellement sur le Nouveau-Monde. Tout homme qui connaît la puissance devient inévitablement influent, en bien comme en mal. Et à l’image de ces trous noirs, géant parmi les géants au sein du cosmos, il absorbe tout ce qui l’entoure pour le faire sien, l’obliger à filer droit comme il l’impose. C’est donc pour ces faits que Xoth est considéré comme une menace, qu’il doit disparaître.
Sans problème, l’on peut admettre que Lipus est un chat de maison : baissant la tête face à l’humiliation qu’il subit du matin au soir et remerciant ses maitres-malfaiteurs pour la vie qu’il mène. Tout homme qui se respecte renierait cet uniforme militaire et cette stupide utopie qu’il s’entête à accomplir. Mais le mink ne se considère que comme un grain de sable dans le désert, une simple âme parmi la foule. Si pour servir cette même foule, le monde - et donc, par extension la paix -, il se doit de vivre pareil supplice, il le subira. Inlassablement et sans jamais faillir.
Jamais ? Vraiment ?
Ce n’est pourtant pas ce que nous raconte la fin de cette journée qui ressemble pourtant affreusement à toutes les autres.
Dix minutes plus tard, dans un terrain vague fertile :
Une blague de plus lui étant imposée par ses sbires plus tard, le colonel ne sait pas comment il a pu en arriver là aussi rapidement mais le voilà qu’il ratisse la terre et s’apprête à planter des carottes. Hahaha, si tu veux manger, tu dois planter toi-même ta nourriture et la récolter. un de ses acolytes plussoie ses dires Bien vu chacal, en plus vous en mangez beaucoup par chez vous ! Ça aime bien manger ces trucs-là un chat ! et face à l’ignorance dont fait preuve son bataillon, il se doit de rétablir la culture là où elle se doit d’être : aussi bien sous terre que dans leur crâne.
Le gradé s'adonne à l'agriculture, le plus noble des métiers.
Estomaqués et se demandant chacun leur tour s'il ne se foutrait pas de leur gueule, c’est - une fois n’est pas coutume - chacun leur tour qu’il lui mettent des gifles de cowboy sur la nuque pour bien le faire redescendre sur Terre. Si on aurait voulu ton avis, on l’aurait demandé ! se retenant de broyer le râteau qu’il tient entre les mains à cause de la faute de conjugaison du malotru, Lipus n'agit pourtant pas. Ce n’est rien. se dit-il. Ils sont encore jeunes et fougueux. ajoute t-il. Mais tout de même… Quel dommage...
Son énième tentative pour se faire accepter a foiré, comme d’habitude. Mais il n’en démord pas, ça passera un jour. Mais l’heure n’est plus à la blague lorsqu’une sirène retentit dans les alentours et bientôt partout au sein de l’île de Shabondy. N’attendant pas le moindre ordre de la part de leur supérieur, les bleus ne se pressent pas. C’est sans doute un exercice. Vraiment la flemme, de toutes façons, le capitaine va nous écrire un beau compte-rendu et expliquer qu’on a été exemplaires. Comme- mais à peine a-t-il le temps de terminer sa tirade toute faite qu’il voit désormais le monde à l’envers - nuque retournée -, avant que son âme ne s’éteigne. Des esclaves se sont échappés, les Den Den Mushi s’affolent, l’un d’entre eux vient d’exécuter de sang-froid le fumiste. Comme c’est fâcheux. De la paperasse en plus pour le félin et un combat forcé qui le fait abandonner ses récentes plantations. Vraiment, quelle dure journée.
Le meurtrier est bon, pour un esclave. Sa "prouesse", si tant est qu’on puisse l’appeler ainsi, fait fuir les sous-fifres vers la base (qui ne tardera sans doute pas à se faire attaquer aussi, d’ailleurs, mais bon). Regardez ! il ont abandonné leur pote paysan ici. Tu ne cours pas toi aussi ? certains rient alors qu’ils voient l’interlocuteur du gradé lui foncer dessus.
Lipus est pensif et continue de retourner la terre.
Tu ne te défends pas ?! tout en continuant à foncer sur lui. Je ne t'épargnerai pas sous prétexte que tu n'es pas humain. avant de porter un coup à l'aide d'un sabre de mauvaise facture dans l'optique de le décapiter avec un mouvement diagonal sec et propre. Tu les soutiens, tu es comme eux..! la frappe part et avec elle, le triste constat d'un corps scindé en deux.
Le capitaine-mink de la Marine se réveille !
En un éclair, un seul, Eca F. Lipus dit “l’épéiste à la cloche" a non seulement récupéré son attirail, mais a aussi plongé son assaillant dans un sommeil duquel il ne se réveillera jamais. Le buste de la victime tombe lourdement au sol, dévoilant intestins et organes divers, alors que ses jambes mettent quelques secondes pour réaliser que leur moteur n’est plus, que leur raison d’agir n’est plus, qu’elles ne sont plus. Les voilà qu’elles tombent.
C’est très simple. d’une voix qui tranche la stupeur des évadés. Le prochain qui me traite de monstre rejoindra son copain en train de se noyer dans le Styx. son regard croise celui des personnes ayant pris goût à la liberté. Pas toutes, cela dit. Bien trop nombreuses pour cela, les principaux intéressés reculent d’un pas ou deux tout en grinçant des dents. Qui est-il ? quelle ironie. Lui-même ne saurait répondre à cette simple interrogation si on la lui imposait. Qui était-il ? Qui est-il devenu ? Qui désire t-il être ? Une épée pensive au service du monde vivant, c’est ainsi qu’il se décrit et qu’il se complaît, bien que complaire n’est certainement pas le bon terme pour qualifier sa condition.
Les souffles sont saccadés, les respirations sont irrégulières, les bras et les jambes tremblent. D’aucuns ne sait dire si ils peuvent le descendre en un contre un. L’avantage du nombre les rassure petit à petit avant d’espérer la folie même. Quelle folie et pourquoi ce fameux mot ? Selon un grand penseur, il est considéré comme folie le fait de répéter la même chose en s’attendant à un résultat différent. N’ont-ils point été témoins de la mort de leur camarade ?! marmonne Lipus, avant de tiquer fortement. Ne tentez rien d’inconsidéré, je vous prie de bien vouloir rendre les armes et retourner d’où vous venez. Ne faites pas plus d’histoires et de pots cassés. un doigt levé, se voulant professeur.
Quelques instants de calme.
Des hurlements censés donner du courage aux inconscients les pousse à s’en prendre à leur tour au capitaine. Armés de toutes sortes d'outils et de lames trouvés ici et là, ils voient en ce cadavre ambulant, qu’est le dernier Marine se dressant devant eux, leur salut.
Malheureusement…
Décapitations, démembrements, éventrements...
À chaque coup qu’il porte, la culpabilité le ronge de plus en plus. Le poids de son arme se fait de plus en plus lourd à porter. Comme si ses péchés et ses mauvaises actions viennent s’ajouter à cette dernière pour lui rappeler tout le mal qu’il peut causer en vivant par l’épée. Lui indiquant tacitement, par la même occasion, qu’il mourra par le même procédé. Une mort par l’épée. Le spectacle est présenté au public, une représentation pourtant loin d'être "tout-public". Funeste destin que celui de périr de la main d'un mink indirectement à la botte des tenryubitos... Le silence pesant des morts mêlés aux gaz qui s'en échappent le poussent à se demander ce qu'il a bien pu foutre de sa vie pour en arriver là, lui a qui voulut œuvrer pour la paix entre les peuples, l'égalité entre les races. On peut affirmer, sans trop s'avancer, que c'est ce qui arrive lorsqu'on met de côté sa fierté et ses principes pour une quête de longue haleine : on finit toujours par effectuer des tâches salissantes, pour le corps, mais d'autant plus pour l'âme.
La faucheuse frappant avec une épée et non une faux.
L’éthique a disparu. Ses engagements envers la Vie s’en retrouvent bafoués. Mais l’introspection est interrompue par l’apparition d’une gamine portant encore des chaînes aux jambes. Ayant des mensurations se rapprochant presque parfaitement du félin, l’aura qu’elle dégage ne le trompe cependant pas le moins du monde : elle est dangereuse. Enfin, plus que ces pauvres messieurs dames gisant au sol à ses côtés. Aucun mot échangé, c’est bien là la marque des plus grands. De quels “plus grands” ? Pas les intellectuels, cela va sans dire. Non non non. On parle bien ici de guerriers. Le premier mouvement des deux corps sonne le gong du début de combat. Un affrontement qui changera à jamais Lipus, ses convictions et sa loyauté engagée. Une confrontation qui changera peut-être le sort du monde entier, pour le meilleur ou pour le pire.
Le choc entre les poings de la jeune fille et la lame de l'homme-chat fait vrombir les environs.
Après l'affrontement :
Encastré dans un bâtiment dans les alentours, un corps se débat faussement pour se sortir des décombres sous lesquels il souffre. Du sang partout, un œil en moins, des côtes brisées et les quatre membres inutilisables. Voilà l'état dans lequel une gamine répondant au dur nom de Greta Fata l'a laissé avant de devoir s'occuper des renforts de la Marine. Et c'est avec la vision d'une jeune femme en devenir en train de détruire les rangs militaires que Ecaflipus s'éteint, le liquide vital s'échappant de bien des pores de sa peau.
Deux semaines plus tard :
L'Eca se réveille dans ce qui semble être une usine désaffectée d'on ne sait quelle île. Devant lui, plusieurs personnes de races différentes mais ayant un cœur vibrant en chœur. Aucune torture, aucune violence. L'humain fait sortir ses compères d'un geste de main, ramène une chaise et la retourne avant de se poser devant le détenu. Un interrogatoire ? Peut-être bien... De la discussion, beaucoup de discussion. Des échanges entre esprits éclairés. Des opinions semblables, mais exprimées différemment. L'un désire une démocratie, l'autre dit qu'une dictature avec un homme bon au pouvoir n'est pas non plus mauvaise. Les voix s'élèvent, mais se calment vite. Lorsque le blond juge qu'il a terminé, il se lève sans dire le moindre mot et se dirige vers la sortie. Porte entrouverte, il se gratte l'oreille droite à l'aide de son index tandis que Lipus s'exprime une ultime fois :
Les derniers mots d'une entrevue enrichissante.
Un sourire difficile à voir du fait de son œil crevé en guise de réponse, son interlocuteur quitte la pièce et avec cette réaction, son approbation sur ce petit être aux capacités physiques et mentales se démarquant du lot. Le mink a toujours eu une âme de révolutionnaire, il n'a juste jamais eu de bonnes raisons de faire confiance à ces hommes de l'ombre que tout accuse, ces hommes que l'on pointe du doigt comme étant les responsables de tous les maux du monde. Avec les pirates, évidemment. Il ne faudrait pas les oublier.
JORDAN
TON ÂGE
25 ans
TON AVATAR ET SON MANGA
Norachiyo (Nekogahara)
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Slimzeer
Dernière édition par Eca F. Lipus le Jeu 1 Avr - 1:33, édité 3 fois
Salutations camarade ! Pour commencer, je tiens à m'excuser du retard que cela a pris de m'occuper de ta fiche, ce n'est pas dans les habitudes d'OPA et j'espère que tu ne nous en tiendras pas rigueur. En tout cas... Plongeons nous dans cette fiche plaisante à lire et ma foi, intéressante. J'en aura des choses à dire !
Pour commencer, je n'ai rien vu de flagrant en terme de forme, pour le coup ; tu écris très bien, évidemment, je n'ai repéré aucune faute, du moins aucune qui ne m'a fait grincer des dents, mais surtout tu maîtrises assez bien l'utilisation des images, dans la veine de la "patte graphique" d'OPA si je puis me permettre ; c'est plutôt cool, surtout que tu as un personnage plutôt stylé en tant qu'avatar, de quoi te, et nous, faire plaisir sur le coup ! Pareil pour l'utilisation des légendes sous tes images, qui font bien "récit illustré" mais dans le sens, un livre, recueil de conte ou autre, une vibe qui sied bien à ton personnage bien que ce Test-RP ne soit pas écrite dans cette optique. De toute manière, sachant que je n'ai pas grand chose à dire de ce côté-là, je vais surtout m'attarder sur ce qui nous intéresse le plus, pas vrai ?
Donc en ce qui concerne le fond, eh bien tu nous as pondu là un personnage bien atypique : ancien Minks servant à la Marine, Eca s'est éloigné du chemin de la mouette après un événement particulièrement violent du background d'OPA : les révoltes de Shabondy. C'est classique, mais le classique a son charme, et l'est pour une bonne raison : ça marche. En l'occurrence chez toi, ça marche assez bien, cet événement est un peu un point d'ancrage parfait pour la création d'une fougue révolutionnaire dans un personnage ; et dans le cas de Lipus, il ne s'agit pas d'un simple retournement de veste mais bien d'actions qu'il a pu émettre qui en seront la cause directe. C'est ce qui marche le plus je trouve, il ne lui aura pas suffit d'être témoin de l'événement, mais être également un acteur de celui-ci, ce qui le rend déjà bien plus sympathique qu'on pourrait le croire à l'accoutumé.
Et de là, je trouve où tu as le mieux joué le background de ton personnage c'est dans sa place dans la marine : ayant un rang moindre par rapport à ses supérieurs, lynché, bizuté même par ses officiers... C'est exactement la manière dont les Minks sont traités dans le corps armé du gouvernement mondial, sur le forum, ça marche parfaitement de ce côté ; et tu l'as joué sans timidité, et logiquement si je puis dire. Le background de victime de racisme n'est pas toujours facile, ni plaisant à jouer... Mais dans ton cas, ça fonctionne. Donc de ce côté-ci je n'ai rien à redire non plus.
Par contre, là où le bât blesse c'est autre part. Dans la cohérence lié au background, surtout... Et en fait je pense que tout part d'une mécompréhension simple, mais pourtant importante : en fait, sur OPA, tu ne peux pas commencer en faisant partie d'une des trois armées révolutionnaire (Kropotkine, Greta et Heine, donc). Ca semble un petit détail comme ça mais dans ton cas, ça te fera perdre beaucoup de points sachant que tu es parti du principe que l'on pouvait et as consacré une bonne partie de la fiche (la fin) à cela ; tu pars du principe que ton personnage est un allié de Kropotkine et qu'il a participé à une de ses réunions avec ses officiers, enfin je pense, sachant que ce n'était pas très clair... Toute cette partie-là ne marche pas, du coup. C'est dommage parce que c'était bien pensé !
Autre point noir, petit celui-ci mais pas des moindres... J'ai trouvé que tout allait un poil trop vite, dans la fiche. L'explication de la vie de ton personnage dans la marine est bien explicitée pour le coup, mais ce qui arrive après, la raison de son changement d'attitude, de camp, je l'ai comprise évidemment mais je ne peux pas m'empêcher de trouver que c'était plutôt expédié. Sachant que tu mets au début une partie écrite par ton personnage, j'aurais aimé justement en savoir un peu plus de ses états d'âmes à Shabondy, son état d'esprit, ce qu'il en pensait concrètement ! Et à cette critique en vient une autre, plus personnelle cette fois-ci, mais tout ça fait que le passage où Lipus tue les révolutionnaire était un peu flou ; c'était peut-être fait exprès, remarque, mais moi ça m'a confus ! Je pensais au départ qu'il s'agissait de soldats marines, puis après relecture, j'ai compris. C'est un petit détail je t'avoue, mais qui a eu son importance ! Néanmoins, ne t'attarde pas dessus, car en général, c'est une bonne fiche !
Dernier point, voilà un rituel auquel chaque nouveau a droit, mais je vais me permettre de te faire une petite liste de PJ avec qui tu pourrais faire des RP, selon les affinités avec ton personnage : évidemment, il y a Wa Kandafo. Lui également un Minks révolutionnaire, quoique plus extrêmiste que Lipus, vous feriez un très bon duo et RP à suivre, pour le coup. Il y a également Hoke, lui également ancien Minks marine ! Après, j'ai cru comprendre que tu allais rejoindre Ruizu, dans ce cas ça veut dire que tu as déjà une liste de choses à faire bien préparées. En espérant donc que tu trouveras chaussure à tes pieds sur le forum. Et bien sûr...
Ton personnage est validé avec 6900 + 1000 Dorikis de bonus pour les révolutionnaire, pour un total donc de 7900 ! Tu auras bien évidemment une prime liée à ta trahison, élevée à 130 Millions de Berrys, ainsi qu'une contre-prime de 300 Millions, pour, bah... Ton statut de Minks et avoir tué des révolutionnaires juste avant ta désertion ! Tu pourras donc te mettre à RP, et même combattre dès que tu auras rempli ta Vivre Card qui sera générée sous peu ! Je te souhaite donc... Une bienvenue sur OPA, une seconde fois, et j'espère que tu t'amuseras bien avec ton épéiste à la cloche !
EDIT : J'ai oublié de distribuer les bonus de parrainage aux deux concernés. Mais du coup ça fait un p'tit bonus de 545 pour Eca, et 690 de Dorikis en plus pour Park !
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