One Piece Anarchy
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Des dieux et des démons - FB Gelbero Pryde
Qiang Raeliana
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Des dieux et des démons - FB Gelbero Pryde Shot_2
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Qiang Raeliana
L’œil du diable
posté le Mer 31 Mar - 16:29
Bon sang que t'as mal ! Puis t'es tâchée de sang !

Oups, un départ un peu abrupte, non ? Je vais trop vite Raeliana ? Tu penses que je vais les perdre ? Mais c'est vrai que t'as mal ! J'invente pas moi ! En même temps, ta douleur , elle est justifiée, tu t'es battue avec un lieutenant de la marine après tout. Shinji Nakata ... Un drôle d'énergumène, vachement balaise, ouais, mais qui t'as plu. Vous n'êtes pas du même camps et sa morale est douteuse, néanmoins, lorsque son supérieur a exécuté sans la moindre once d'humanité l'artisan révolutionnaire que tu devais sauver lors de cette mission, tu as pu percevoir un éclat de pure révolte dans son regard. Une étincelle qui, avec un peu de soin, pourrait peut-être un jour devenir un brasier ardent capable d'asséner un coup violent au gouvernement mondial ! Tu as même réussi à t'allier avec lui pour entraîner son monstrueux supérieur dans la déchéance !

Alors ouais, t'as mal, ta chemise te colle à la peau à cause de l'hémoglobine absorbée. Mais même si ta mission principale a échoué, te plombant un peu le moral, tu en ressors avec un peu de positif. Ça servirait à rien de te mettre à chialer de toutes manières. Tu le sais bien. C'est pas la première fois que tu vois un camarade mourir et pas la dernière. Alors t'as fais comme d'habitude et t'as enterré le pauvre homme dans ton cœur en te jurant de progresser au plus vite pour pouvoir aider les innocents.

Suite à ton combat, t'as donc filé comme une flèche pour ne pas te retrouver encerclée par les forces armées à l'uniforme blanc et bleu. T'as forcé sur tes muscles déjà bien maltraités par ton adversaire et maintenant, tu en payes le prix. Comme ton épaule pas exemple ! C'est bien beau de l'avoir remise en place en plein combat en te projetant toi-même sur un mur mais ça t'évites pas de douiller ! La douleur est bien présente et tu sais bien qu'il faut que tu arrives à te trouver un coin tranquille pour te reposer. Et des nouveaux vêtements aussi. Tu passes pas inaperçue et c'est pas en faisant comme si de rien n'était que les gens vont arrêter de te fixer. Tu ressembles à une gangster avec ton nez tâché de sang, tout autant que ta chemise, et ton fusil attaché dans le dos. Tu sais qu'on viendra pas te donner un coup de main, ça c'est clair ...

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Heureusement que t'es une chanceuse blondinette ! Tes pas t'ont guidé vers un coin plutôt calme de Rhum Camp, une petite place déserte, loin du lieu où tu t'es battue et loin de bien des regards indiscrets aux tendances de collabo. Tu peux enfin souffler un peu et essayer de t'arranger ! Ton regard repère d'ailleurs une petite fontaine. Ça tombe à pic ! Tu t'en approches rapidement pour passer un mouchoir en tissu dans l'eau fraiche avant de le passer par la suite sur ton visage. Le tissage blanc se teinte alors d'un rouge dilué et tu ne peux retenir un soupire. C'est quand même un sale journée. T'aime pas ça. Qui aimerait après tout ? Tu continues pourtant de débarrasser ta petite bouille du liquide rouge qui a séché sur ton épiderme comme si rien de tout cela ne t'atteignait.

Dans ta tête, tu réfléchis déjà à ta prochaine action. La vie t'as appris à ne jamais rester trop longtemps au même endroit. À ne pas planter tes racines. Tu as été une élève assidue. Pas de proches amis, pas de famille, pas d'amant. T'es seule. Même quand ton père était en vie au fond, t'étais seule. Tu le sais, pas vrai ? Je te connais mieux que toi-même Rae. T'es bien trop maligne pour penser que ce foutu vieil homme éprouvait ne serait-ce qu'un peu d'amour paternel envers toi. Quant à ton maître, il était la seule famille que tu avais eu mais maintenant qu'il était mort, tu ne pouvais qu'avancer sans te retourner. Et voilà qu'un petit sourire étire tes lèvres rosées alors que tu portes ton regard doré vers le ciel bleu, ton mouchoir en main laissant perler quelques gouttes d'eau et de sang à même le sol.

Mais c'est pas le moment de se laisser aller choupette ... Faut vraiment que tu trouves une boutique ... Oui, dans le coin, ça va être compliqué mais au pire, si tu tombes sur une raclure, tu pourrais toujours l'assommer et lui voler son haut, non ? Quoi ? Oui, bon, ce sera sans doute un peu large pour toi comme tenue mais ce sera toujours mieux que ce que tu as sur le dos ! Puis la nature a été généreuse avec tes formes, ça devrait combler un peu ... !
Gelbero Pryde
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Gelbero Pryde
le malin
posté le Jeu 1 Avr - 8:38

Des Dieux et des Démons
ft. Qiang Raeliana

Septembre 1522


Déménager. Pryde avait dû s’y résoudre, même si le choix avait presque été cornélien. Que choisir entre les bas-fonds d’une humanité perdue et l’hypocrisie d’une société malade ? Car, avant de s’en aller, le petit Dieu vivait dans une auberge minuscule au centre de la ville de Whiskey Peak. Le genre d’endroit où la fête bat son plein en permanence dans un cocktail d’alcool, un zeste de luxure et une très grosse tranche d’idiotie. Le spectacle des dépravations d’hommes et de femmes, seulement animé par l’envie de ne pas se souvenir de celui-ci le lendemain, n’amusait pas beaucoup l’enfant. Alors, il fallut qu’il parte, qu’il les laisse à leur folie ... Mais malgré tout, il n’oubliait rien. Il reviendrait pour sauver leurs âmes.

Déambulant dans les rues en prenant la direction de sa nouvelle maison, une petite bâtisse assez proche du taudis se trouvant dans un coin reculé de la ville, le garçon avait l’air boudeur. Le regard vagabond comme à son habitude, son ennui prit la forme dans un long soupir filant de ces lèvres. Rhum Camp n’avait rien à envier à sa comparse du centre, si ce n’est qu’ici les gens finissaient pas se cacher pour faire leur sale besogne. Ses recherches toujours infructueuses commençaient à peser sur son moral, bien qu’il ne se l’avouera jamais. Que faisait-il encore ici ? A quoi rimait tous ses efforts si rien ne les confirmait ?  Le pas du garçon se faisait de plus en plus lourd alors que les doutes qui assénaient son esprit se faisaient plus féroces, plus vicieux.  Satanée ville dont rien ne semblait à sauver.

Bientôt, il quittait le hub d’habitations du centre de Rhum Camp pour la parcelle plus en retrait de ce village. Les passants se faisaient plus rares, les nuances sonores aussi. Les pas du petit-dieu, toujours constants, se mirent à résonner comme dans un cimetière. L’ambiance n’était d’ailleurs pas si loin de l’image, une place déserte qui donnait cette impression de pénétrer au cœur d’une ville fantôme. C’était le minimum que demandait Pryde, le besoin de s’éloigner de la civilisation rongeait les rêves du jeune homme.  Un sourire discret et incontrôlé se dessina même sur le visage de l’enfant à cette simple pensée. Le petit-Dieu accéléra le pas, pressé de rejoindre ses quartiers et la paix spirituelle qu’ils représentaient à ces périodes troublées.

Les yeux volages malgré son empressement, Pryde remarquait une étrange tâche sur le sol poussiéreux de Rhum Camp. Une tâche d’un rouge brunâtre comme celle d’un verre de vin ou bien de... L’enfant se baissa afin de la regarder de plus près. L’expression de Pryde changea pour s’accorder avec sa déduction, il s’agissait de sang.  Une recherche intensive des environs du regard ne fut pas nécessaire pour découvrir des traces similaires. Entre une personne véritable blessée et simili de petit Poucet tordu, le coeur de Pryde balançait. Aucune des réponses ne paraissaient plus sensés que l’autre à Rhum Camp.

Intrigué, le garçon se décida à remonter la piste. Les tâches de sang étaient plus proches des gouttes que des traînées, la victime n’était sûrement pas entre la vie et la mort. Néanmoins le chemin paraissait atypique. Quelle idée de se cacher là où il n’y a pas grand chose ? Ce chemin ne menait pas un cul-de-sac mais il n’était pas vraiment malin de l’emprunter en étant poursuivie. A moins que ...

La tête baissée pour ne pas perdre les tâches de vue, Pryde les vit disparaître d’un seul coup.  Surpris, il se redressa un peu pour scanner les environs de ses iris perçantes et violacés. Sans surprise aucune, il n’y avait pas un chat dans le village. Les appartements de Pryde ne devaient pas se trouver très loin d’ailleurs. Une silhouette se dessina dans son champ de vision, un peu en retrait, pencher vers ... Vers quoi ? Pryde s’avança en direction de l’inconnu, un sourcil arqué, l’interrogation gravée dans ses yeux.

Pas un mot alors qu’il se tenait juste derrière l’inconnu... Ou devrait-on dire «l’inconnue» car il était clair qu’il s’agissait d’une femme. De son regard perçant, Pryde oscultait la femme blessée. Des traces de poussières et de sueurs perlaient sur son dos, synonyme d’un effort physique prolongé. Était-ce pour venir jusqu’ici ?. Grâce à son reflet sur l’eau de la fontaine, Pryde remarqua son visage ensanglanté. Elle s’était donc battue mais contre qui ? et surtout pourquoi ?  Les déductions plus ou moins fiables du garçon ne firent qu’accentuer son besoin de comprendre ce qu’elle pouvait bien fabriquer ici. Il n’y avait ni hôpital, ni personne pour l’aider efficacement.

« Vous êtes perdus ?» demanda Pryde sans la moindre once d’hésitation. Il se tenait là, droit comme un piquet, avec son expression la plus amicale.  Tentant le plus possible de ressembler à un petit frère aimant, tout en se tenant prêt à se débarrasser au moindre geste suspect. « Je vois que vous êtes blessé, vous allez bien ? » continuait Pryde en feignant l’inquiétude. Très bonne acteur, son état ne l’intéressait pas tant que ça mais la curiosité de savoir ce qui lui est arrivé était forte, trop forte pour l’envoyer paître.

« Si vous voulez, j’habite pas très loin d’ici. J’ai pas grand chose mais je dois avoir de quoi vous soigner ! » s’exclamait Pryde avec un grand sourire. Sûrement trop grand pour ne pas paraître un peu suspect mais bon, l’enfant s’efforçait de garder cette image juvénile.  

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Pryde se redressa et pointa du doigt une bâtisse située non loin de là.  « C’est par là ? Vous pouvez marcher ? » questionnait l’enfant en la regardant dans les yeux. Que faisait-elle ici ? Et pourquoi débarquait-elle dans cet état ? Avec un peu de chances, elle pourrait lui donner des informations sur ce monde d’impies. Mieux valait donc jouer les idiots, du moins pour l’instant.
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Qiang Raeliana
L’œil du diable
posté le Jeu 1 Avr - 19:35
Tu t'es laissée aller à tes pensées pendant de longues secondes. Dix ? Peut-être même vingt ? La fatigue prenait sans doute le dessus sur ta rationalité légendaire. T'es jeune et au fond, tu n'es qu'une humaine, alors on ne peut pas t'en vouloir ... Tu es ballotée par la vie depuis longtemps pourtant mais, au fond de toi, tu restes une jeune femme qui a encore beaucoup à apprendre. Une jeune femme au cœur passionné qui essaye de rythmer sa vie sur la raison et la logique. Tu sais bien pourtant que tu ne peux pas toujours tout contrôler. Ce monde est pleins d'imprévus mais c'est aussi ce que tu aimes dans celui-ci. L'excitation lorsque tu dois bondir et réagir au quart de tour pour sauver ta peau et celle d'autres personnes ! Mais alors que tu te redresses, repliant par la même occasion le mouchoir trempé d'un mélange d'eau et de sang, une voix t'apostrophe. Une voix particulière, caractéristique d'un enfant. C'est d'ailleurs bien un enfant que tu découvres en te retournant soudainement. Une petite bouille toute souriante et une chevelure noire. Au premier coup d'oeil, tu lui donnerais quoi ? Dix ans ? Peut-être onze ? C'est dur à dire ... T'es pas vraiment habituée à évoluer auprès d'enfants, même si t'en es un peu une dans un sens ! Tu le regardes quelques secondes, un peu surprise, jusqu'à ce qu'il reprenne la parole. Un drôle d'énergumène, il fallait l'avouer. Il te proposait des soins, comme on proposerait de jouer avec quelqu'un. C'était ... étrange. Oui, le mot que cherche est "étrange". Ce gamin était seul, dans un tel coin ? Ton instinct te crie de te méfier et si il y a bien une chose dont tu étais sûre dans la vie, c'était de lui faire confiance.

Tu laisses pourtant un grand sourire étirer tes lèvres et tu prends ton air le plus doux et innocent. Tes yeux se plissent légèrement et le soleil illumine tes iris dorées. Si tu es méfiante, tu le caches bien ! C'est le résultat d'un entraînement intensif. Tu es capable de rouler dans la farine les trafiquants les plus prudents. Tu serais déjà plus de ce monde puis longtemps sinon, pas vrai Blondinette ?

- Ah c'est rien, je me suis juste battue avec un ivrogne. Mais toi, tout va bien ? Tu es tout seul ?

Tu te baisses doucement vers lui avec ce même sourire doux. En le voyant de plus près, tu remarques un corps assez maigrichon. Physiquement parlant, il n'est pas une menace mais peut-être a t-il une carte dans sa manche ? Un complice ? Tant que tu n'as pas d'autres informations, tu ne peux rien faire alors autant le suivre et tu improviseras au moment opportun, d'accord oeil du diable ? Et puis, t'as besoin d'une cachète où tu pourras te reposer le temps que l'ébullition de soldat dans le coin se calme ... Ainsi décidée, tu te redresses, échappant un grincement de douleur à cause de son épaule à peine remise dans son axe.

- Je peux marcher sans soucis, pas besoin de t'inquiéter ! Et comment dois-je appeler mon petit sauveur ?

Oui, il est petit Rae. Est-ce que ça bouille enfantine serait entrain de t'attendrir un peu ou est-ce que tu joues parfaitement la comédie ? Sans doute un peu des deux ! Tu n'as pas envie de prendre le risque de maltraiter un jeune garçon innocent. T'es pas un monstre et ce, malgré la mauvaise image que pouvait donner ton titre ou même ton apparence actuelle. Tu le suis donc tranquillement dans la rue, calquant ton rythme de marche sur le sien tout en l'observant du coin de l'oeil. Peut-être se trahirait-il seul ? En tout cas, les théories à son sujet fusaient dans ta petite tête, aussi affutées que les théories d'un certain panda auteur d'une rubrique.

- Alors dis-moi, est-ce que tu aurais un haut propre pour moi chez toi ? Comme tu le vois, j'ai tâché ma chemise avec ma légère blessure ...

Un p'tit rire t'échappe. C'est vrai qu'en partie, ce sang est le tien mais tu ne mentirais pas en disant que celui du bicolore s'y trouve aussi. Faut dire que vous y êtes pas aller de main morte quand vous vous êtes affrontés ! Un bâtiment a d'ailleurs bien morflé et tu as encore des échardes plantées dans le dos de ton vêtement ...
Gelbero Pryde
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Gelbero Pryde
le malin
posté le Ven 2 Avr - 16:21

Des Dieux et des Démons
ft. Qiang Raeliana



Cette situation clochait. Les sens de Pryde étaient en alerte et ce n’était pas ce grand sourire de la part de cette inconnue qui allait le rassurer. Détrompez-vous, il n’y avait rien d’étrange dans son rictus bienveillant, non... C’était simplement impossible de ne pas remettre l’action dans son contexte. Il y avait tout bonnement trop de points d’ombres pour que le garçon s’attendrisse et baisse sa garde. Ses cheveux blonds en bataille, ses vêtements de tachés de sang, etc... Pryde, de sa petite taille, levait la tête assez haut pour pouvoir regarder l’inconnue dans les yeux. Il y cherchait la vérité : Etait-elle poursuivi ? Venait-elle de tuer quelqu’un ? Voulait-elle qu’il soit le prochain sur sa liste sanglante ?

Une bagarre avec un ivrogne ? C’était la réponse qu’elle donnait. Elle le prenait vraiment pour l’enfant qu’il donnait l’impression d’être. Cette justification ne collait pas, elle ne cherchait pas à se faire soigner, elle s’était isolée du reste de la population. De plus, il ne fallait qu’un petit coup d’oeil pour se rendre compte que les blessures reçues étaient trop importantes pour un combat de bar. Non pas qu’elle était à l’article de la mort, mais Pryde présentait que l’affrontement fut rude. Mais rien de tout ça ne quitta la caboche du petit-Dieu, il n’allait pas griller sa «couverture» aussi rapidement. Pas tant qu’il n’avait pas une once de vérité dans cette étrange histoire.  Au lieu de vider son sac, l’enfant prit une moue différente. Il feignait autant que possible l’inquiétude pour son état de santé. Les larmes ne montaient pas jusqu’à ses yeux mais ses iris semblaient plus humides.  Peut-être que les reflets d’un soleil couchant sur ses pupilles jouaient un plus grand rôle dans ce résultat que son jeu d’acteur.  

« C’est horrible ! Pourquoi il vous a fait ça ?» questionnait Pryde avec un ton des plus enfantins, rappelant les plus naïfs des gamins. Mais il n’oubliait pas les questions posées à son encontre, il eut même un bref moment d’interrogation. Lui ? Il lui était même pas venu à l’esprit qu’on puisse le retourner la politesse, se demandant ce qu’il fabriquait seul dans un tel coin. Son sourire se crispa quelques secondes avant de reprendre son éclat initial.

« Tout va bien madame ! Je suis tout seul mais c’est pas grave, j’ai l’habitude ! »  déclarait le garçon avec un ton encore plus enjoué. Il ne répondait pas vraiment à la question mais ce n’était pas grave, si ?

L’inconnue se baissa pour regarder Pryde. Alors, ça commençait hein ? Soit, Pryde n’allait pas non plus se laisser prier. Le garçon laissa vagabonder son regard sur l’inconnue à la recherche d’un quelconque indice, quelque chose pour arriver à l’identifier. Il était certain que la jeune femme faisait de même, passant au peigne fin la moindre parcelle de sa personne. De sa tignasse à la couture de ses chaussures. Ce temps où les deux inconnus se jaugèrent sembla durer des heures pour le garçon, il se tenait prêt à se battre si la situation s’envenimait. Le combat n’était pas du tout ce qu’il cherchait, sa curiosité l’empêcha de s’enfuir ou de l’ignorer. Il voulait savoir.

Alors il lui proposa des soins chez lui. Comme son doigt l’indiquait, il n’habitait pas loin et surtout il serait plus aisé de la cuisiner dans un environnement connu. Et s’il avait formuler sa proposition comme une demande, il ne lui avait pas laissé beaucoup d’échappatoire. Poussant le vice à lui demander si elle pouvait marcher. La jeune femme finit par se redresser, capable de marcher selon ses dires. Le sourire de Pryde était toujours présent voire un peu plus grand après cette annonce. Parfait, ça avait fonctionné.

L’inconnue demanda son nom dans la foulée. Irrésistible envie de lui révéler sa nature divine pointa le bout de son nez dans un coin de la cervelle du garçon. Après tout, pourquoi le cacher ? Sûrement parce que ça contredisait totalement sa présentation de petit garçon faite tout à l’heure ou parce qu’aucune des personnes à qui Pryde avait déclaré sa réelle identité ne l’avait reconnu. Gagner sa confiance restait primordiale pour découvrir le fin mot de cette histoire.  

« Je m’appelle Pryde, et vous ? Comment dois-je vous appeler ?  » déclarait l’enfant qui s’efforçait de maintenir le plus de respect possible. Son nom était celui que lui avait donné la mère de son corps mortelle, il n’en avait pas honte le moins du monde.

Pryde ouvrit la marche, accompagnant l’inconnue vers sa maison. Quelques pas suffirent pour que celle-ci ait une nouvelle requête à formuler. Un haut de remplacement ? Pryde n’étant pas si frivole que ça sur sa garde de robe, il n’avait déjà pas grand chose à porter pour lui mais alors pour elle ? C’était encore plus improbable. Et quand bien même, en retournant ses tiroirs, il trouvait quelque chose à lui donner... Il n’aurait jamais quelque chose à sa taille.  

« C’est une très bonne question, je ne sais pas trop quoi vous répondre ! » rétorquait le petit-Dieu en continuant à avancer. «Je ne veux pas vous blesser mais je doute qu’on face la même taille ! Je trouverais quelque chose ne vous inquiétez pas ! » concluait le garçon en se mettant à rire lui aussi.

Pryde ne la quittait pas des yeux, armés de son masque de petit enfant modèle. Mais il fallait qu'il plante le clou plus profondément, qu'elle n'hésite pas à se livrer lorsque les questions qui l'intéressent seraient posés. Sans détourner le regard, Pryde se saisit de la main de l'inconnue. «Je ne vous laisserai pas mourir ! » disait le garçon avec la voix la plus déterminée qu'il était capable d'imiter. Etait-ce trop pour être vrai ? Trop suspect ? Pryde ne se posait pas vraiment la question. Il jouait son rôle comme il l'imaginait, qui pouvait se douter que tout n'était que paillette ?

Avançant toujours en direction de l'habitation de Pryde, il ne leur resterait pas beaucoup de temps pour y parvenir. Bientôt, ils verront l'extérieur mi endommagé, mi restauré de cette maison assez vieillotte. Le bois était pourri à certains endroits et les vitres étaient fissurés. Pryde n'étant pas vraiment riche, il logeait là où il pouvait. Mais la localisation ressemblait à un piège, il fallait l'admettre.

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Qiang Raeliana
L’œil du diable
posté le Sam 3 Avr - 15:40
Il s'inquiète pour toi ? Tu observes le regard humide du petit garçon posé sur toi. Bon comédien ? Sincère individu ? Tu n'es sûre de rien pour l'instant. Il te faut un peu plus de temps pour le forcer à se trahir si il est plus que ce qu'il prétend. S'il n'est qu'un enfant, il est réellement adorable alors et ça, t'as pas vraiment l'habitude. Tu le suit parce que tu veux connaître le vrai du faux de toute cette histoire mais toi aussi, tu met ton identité en jeu. Le principe d'échange équivalent résume assez bien la situation. On a rien sans rien. Alors tu te concentres sur la moindre des mimiques du jeune garçon, le moindre mot, la moindre intonation qui pourrait le trahir et tout ça, en gardant ton sourire tout aussi innocent que le sien. Un affrontement entre deux très bons comédiens mais qui crachera la morceau en premier ? J'ai hâte de le découvrir.

- Oh, l'alcool, ça fait faire des choses stupides parfois. Tombes jamais dedans, ok ?

Pure vérité. Ton enfoiré de père avait eu la bouteille facile mais tu sais, ça ne justifie pas tout ses actes. Non, on ne peut pas dire qu'il a tenté de d'utiliser comme un sacrifice à cause de l'alcool. C'était juste une ordure. Un homme sans aucun honneur et aucun courage, remettant son destin entre les mains d'un quelconque dieu sombre. Prêt à la plus grande des cruautés contre son propre enfant pour ça. Ouais, vraiment, c'est pas l'alcool qui est responsable de ça Raeliana. Mais peut-être que t'aimerais que ce soit le cas ? Te dire qu'au fond, ton paternel éprouvait une forme d'amour pour toi ?

Mais cessons de divaguer, d'accord ? Tu dois te concentrer sur ton étrange rencontre. Tu pars à la recherche d'information à son sujet et sans aucun mal, tu remarques la crispation de son sourire tandis qu'il te dis être seul mais que cela ne le dérange pas. Une réponse sans en être une. C'est qu'il soulevait plus d'interrogations qu'il en terminait ... Il y a alors un long moment silencieux entre vous deux. Il te jauge, tu le jauges. Pas un mot n'est échangé, simplement des sourires de façades. Il y avait une légère tension puis, plus rien. Tu te redresses et tu te mets simplement à le suivre pour rejoindre son petit logement, se trouvant non-loin de là.

Vous marchez dans le calme. Tu cales d'ailleurs le rythme de tes pas sur celui des petites jambes de celui qui t'accompagne. "Celui qui t'accompagne" ... Pas super comme appellation ! Heureusement, tu apprends son nom bien rapidement et la question t'es retournée, dans la plus grande des logiques. Alors, tu décides de ne pas mentir ou, tout du moins, pas totalement.

- Je m'appelle Rae.

Un simple raccourci. Tu n'as pas totalement envie de mentir à cette petite bouille qui te fait face et ce, même si tu as de grandes suspicions à son encontre. Tu ne baisses pas ta garde, enfin, pas réellement, mais tu espères vraiment te tromper à son sujet. Puis avec un peu de chance, cette rencontre avec Pryde se montrera intéressante, en plus de te permettre de te cacher un moment ! En plus, il affirme qu'il trouvera de quoi te changer et ce, malgré le fait que ce serait un poil difficile, vu la différence flagrante entre vos deux morphologies. Il est même déterminé à ne pas te laisser mourir, le déclarant avec une certaine énergie et naïveté. Cette remarque te fais légèrement rire et tes iris dorés se remplissent d'un éclat semblable à de l'amusement.

- Je suis plutôt rassurée de ne pas avoir la même carrure qu'un enfant ! Et pas de soucis, je ne compte pas mourir ici !

Comme pour le rassurer, tu plis ton bras pour contracter ton muscle et prouver que tu es forte mais la douleur est immédiate et tu échappes un petit couinement qui trahis ton état. De nouveau, un rire passe la barrière de tes lèvres. Un rire plus emprunt de douleur que de réel envie de rire.

- J'ai juste un peu mal, c'est tout ... !

Et enfin, vous arrivez à destination. La bâtiment est vieux, abimés, digne de ruines. L'odeur du bois pourri n'est pas négligeable et tu te demandes alors comment un si jeune garçon peu vivre ici, seul. Cette fois, c'est pas l'odeur du bois qui te titille mais bel et bien l'odeur d'une belle arnaque. Pourtant, tu gardes ton calme. Est-ce que tu pourrais pas être un peu nerveuse, comme une personne normale ? Je veux dire, au moins de temps en temps ! Mais avant de rentrer dans ce lieu aux allures de piège, tu as envie de tendre le tien face à Pryde.

- Je me sens un peu mal de profiter de la gentillesse d'un enfant. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais en échange ?

Faire appel à l'avidité des gens ... Au désir de posséder des choses ... Oh, tu connais bien trop les péchés humains pour ne pas t'en servir. Tes yeux en ont été témoins pendant des années et encore aujourd'hui, tu scrutes droit dans les yeux la déchéance humaine pour apposer ton jugement.
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Gelbero Pryde
le malin
posté le Sam 3 Avr - 18:55

Des Dieux et des Démons
ft. Qiang Raeliana


« C’est promis ! » répondit Pryde dans un grand sourire chaleureux. L’alcool était de toute manière la boisson des impies, aucune chance qu’un être divin s’y essaye. Ce n’était pas dans ce liquide que l’enfant trouvait son bonheur.

D’ailleurs, il y avait sûrement quelque chose de grisant à jouer un rôle sans que personne ne le sache. Ce sentiment n’était pas comparable à celui d’un acteur dans une pièce de théâtre, le public était au courant de la supercherie dès le départ. Il acceptait de fermer les yeux et d’écouter plutôt l’histoire qu’on lui racontait. Jouer un rôle avec quelqu’un qui ne s’en doute pas, c’était bel et bien autre chose. L’adrénaline de mentir avec un maestria qui faussait les frontières entre la réalité et la pure fiction. La joie de remarquer que la remarque bien sentie ou la petite mimique contrôlée faisait mouche et enterrait dans la tête de la «victime» une idée de sincérité. baisse sa garde. Mais c’était un sentiment encore plus troublant et difficile à décrire que de sentir que la «victime», elle aussi jouait le même rôle. Les regards ne devenaient plus du tout les mêmes et leur sens aussi devenait altéré.

La tension était tout simplement palpable, comme si au moindre soupir suspect ou regard de travers sa couverture pouvait sauter. Le petit-Dieu n’avait pas gagner la confiance de l’inconnue et elle n’avait pas sa confiance non plus. Cette histoire de combat d’ivrogne ne l’avait pas convaincu, rendant son état physique encore plus suspicieux. La discussion entre les deux inconnus s’apparentait beaucoup plus à un duel d’escroc, même lors de questions anodines, Pryde faisait de son mieux pour se contrôler. Pris de court par une interrogation personnelle, son masque se fendit l’espace de quelques secondes. L’avait-elle remarquer ?  Impossible à dire mais Pryde s’empressa de reprendre ses esprits. Et oui, lui qui avait 12 ans, vivant seul.  S’étendre sur le sujet signifiait prendre le risque d’instaurer un point d’incohérence pour plus tard. Un duel d’apparence se gagnait sur la retenue d’informations et sur la vérifiabilité de celles qu’on distillait. En sachant cela, Pryde préféra rester muet.

Mais il fallait garder ce rythme et maintenir une certaine confiance aussi fébrile pouvait-elle être. Alors, il donna son véritable prénom et retourna la question dans la foulée. «Rae», un nom assez simple à retenir qu’on peut ressortir sans trop de difficulté. C’était déjà bien noté dans l’esprit du garçon même si celui-ci n’était pas complètement naïf, il se doutait qu’on avait pu lui donner un faux nom. Ce n’était pas important, tout ce petit échange n’avait pour but que de déconstruire une certaine méfiance entre eux.

De la même façon que les plaisanteries sur sa propre taille, tout comme son envie trop «forte» de sauver cette inconnue prénommée «Rae» avaient le même but. Désamorcer une telle bombe nécessitait un minutie, une attention toute particulière. L’âge et l’apparence de Pryde étaient bien un avantage mais tout le reste jouait en sa défaveur. L’heure plutôt tardive, l’endroit reculée et l’absence d’autres témoins pour confirmer ses dires. Une partie d’échec se jouait entre les deux, une partie que Pryde n’avait pas du tout l’intention de perdre. Cette Rae non plus d’ailleurs qui lui répondit avec humour. Ou bien était-ce une preuve qu’elle le sous-estimait ?

C’est ce que Pryde ne put s’empêcher de penser en la voyant plier le bras pour le rassurer. Elle laissa échapper un rire assez étrange. Impossible pour l’enfant de mettre le mot sur ce qui clochait mais il n’était pas exactement le même que celui qui l’avait précédé. Heureusement, Rae mit la lumière sur ses interrogations. Elle avait mal. Pryde retint de toutes ses forces un rictus satisfait. Elle n’était sûrement pas en état de combattre et ne pourrait pas s’enfuir loin, si les choses dégénéraient et que le petit-Dieu décidait de réduire l’espérance de vie de cette potentielle impie.  

« Je vois que vous êtes forte ! » répondit simplement le garçon, maintenant ce sourire chaleureux. Et alors qu’ils prenaient toujours la direction de sa maison se trouvant non loin d’ici, cette pensée sur la douleur de Rae ne quitta pas le garçon une seconde. « mais n’en faites pas trop non plus... » concluait le garçon troquant sa moue enfantine contre une moue boudeuse, inquiète.

Les pensées du jeune homme se bousculèrent tellement dans sa tête qu’il ne remarqua pas tout de suite qu’ils venaient d’arriver à destination. La maison qui lui servait de logis temporaire était dans un piteux état. Le poing du garçon se serra alors qu’il «contemplait» la bâtisse. Quelle honte ! Quelle blasphème ! Un être de sa caste et de son importance. Il ne s’habituerait sûrement jamais à cette vision digne du pire des cauchemars.

« Nous y voilà ... Désolé de l’état déplorable mais je n’ai pas beaucoup de moyens ! » lança Pryde en riant un peu. Il était  parvenu à reprendre son calme et desserrer son poing rageur. « On entre ? » ajouta le garçon en emboîta le pas vers la bâtisse aux allures de traquenard. Mais l’enfant s’arrêta. Non pas dans une énième crise d’égo face au miteuse maison dans laquelle il était obligé de l’accueillir, mais parce que Rae lui adressa la parole. Lui posant une question des plus saugrenues :

- Je me sens un peu mal de profiter de la gentillesse d'un enfant. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu voudrais en échange ? 

Pryde se  retourna vers Rae, l’air surprit. Pourquoi parlait-elle de quelque chose en retour ?  C’était une bien étrange question à poser à un enfant après avoir vu l’allure de sa résidence principale. Surtout en sachant qu’il y vivait tout seul. Ça cachait forcément quelque chose mais quoi ? Un sens de l’honneur démesuré ? L’impossibilité de se sentir redevable envers quelqu’un ? La honte d’être sauvé par un enfant ? Les questions viennent mais ne sont accompagnées d’aucune réponses. Pris dans l’absurdité de la situation, Pryde ne pensa même pas à réagir, restant figé face à cette jeune femme et sa requête. Cela doit bien faire quelques secondes qu’il ne dit rien. Il finit par émerger.

« Qu’est ce que vous racontez Rae ? Je ne vous demanderais rien du tout ! Dépêchons nous avant que vos blessures s’infectent ! » rétorquait le petit-Dieu en avançant vers la maison. Il ouvrit la porte de la bâtisse pour l’inviter à entrer. « Je vois bien que vous êtes mal en point, je n’oserais pas vous demander un simple verre d’eau !  Entrez !! » riait le garçon.

Il ne voulait rien d’elle, uniquement savoir d’où elle venait et ce qui l’avait mit dans cet état. Ce que la jeune femme ne savait pas c’était que le contenu de son histoire déterminera si Pryde la définit comme une impie ou comme une bonne personne. Mais c’était en réalité sa curiosité qui motivait le garçon, l’empêchant de passer à autre chose. Sinon, pourquoi l’inviter à rentrer dans cette petite maison dont le salon était en aussi mauvais état que le reste ? Pourquoi lui faire voir les planches branlantes, les fuites dans le toît qui contrastaient pourtant avec la minutie du rangement de l’intérieur ?

«En entrant mettez vous sur le canapé, et ne bougez pas ! Je vous prendrais de quoi vous désinfecter ! » disait le garçon avec une petite voix pleine d’entrain.

Qiang Raeliana
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Qiang Raeliana
L’œil du diable
posté le Sam 10 Avr - 23:07
Ce jeu du chat et de la souris, tu l'adores. Oui, les fouines ont le don de se reconnaître entre elles et cette situation en est le parfait exemple. Tu sais que ce gamin est tout sauf normal mais tu ne sais pas qui il est et ça, c'est terriblement frustrant. Son histoire ne colle pas. Trop de petits détails qui t'emmènent à te poser des questions. Est-ce qu'il est l'outil d'un trafique d'êtres humains ? Possible. Ce serait pas la première fois qu'un enfant sert à appâter les naïfs passants. Ou peut-être que c'est lui la réelle menace et que derrière ce visage aux traits innocents se trouve une personnalité violente et vicieuse ? Tant de possibilités. Ton cerveau bouillonne mais tu dois rester calme. Maitriser tes gestes, tes mots, la moindre mimique sur ton doux visage. Mais tu restes jeune et ta curiosité est ardente comme le plus destructeur des brasiers. Tu veux savoir. Vraiment ! Alors tu ne peux pas t'empêcher de dresser des pièges sur sa route. Tu lui tends une main métaphorique pour l'entrainer vers sa perte. L'emmener à prononcer des mots qui trahiront son identité ou ses envies les plus sombres.

Mais ton adversaire, à moins qu'il soit ton partenaire dans cette grande comédie qu'est la vie, est doué. Il joue avec les mots habilement et sans la moindre hésitation. Cette sensation, oh que c'est grisant ! La tension présente dans vos regards, dissimulées par de grands sourires et des tons enjoués qui cherchent à endormir la méfiance de l'autre ! De l'extérieur, votre conversation a sans doute l'air bien plus douce qu'elle ne l'est réellement ! Vous avez l'air de deux jeunes gens parlant joyeusement ! Un peu comme des frères et sœurs ! Il s'inquiète pour toi avec son visage plein de candeur et tu le rassures d'un sourire. Tout à l'air si doux.

Rien ne pourrait être aussi éloigné de la vérité.

Oui, cette conversation est bien un combat. Une dangereuse valse où les mots sont tout aussi dangereux que des lames et où la moindre erreur se retournerait directement contre celui qui la commettrait. Chacun de vous en est conscient et pourtant, ça ne vous dissuade pas, à tel point que vous restez ensemble comme si vous aviez confiance l'un envers l'autre. Tu le suis même jusqu'à se présumée demeure, bien conscience qu'il pourrait s'agir d'un piège. Tu ne comptes pas te laisser faire si c'est le cas.

Tu entres, en même temps que lui et voilà que de nouveau, tu tends un piège sur sa route. Tu titilles son avidité avec ta phrase aux allures polies mais tout ce que tu veux, c'est voir ce qu'il pourrait te demander en retour de son aide. Moment de silence. Tes iris dorées observent l'air surpris sur ton visage tandis qu'un sourire innocent étire le rosé de tes lèvres. Tu fais comme si tu ne comprenais pas le soucis. Comme si ta question ne soulevait rien de dangereux pour lui. Un piège dans lequel il saute les pieds joints sans même sans rendre compte. N'importe quel enfant aurait demandé quelque chose, encore plus en vivant dans un tel endroit. Pas forcément quelque chose de couteux mais c'est un réflexe naturelle. Puis, quel genre de gosse parle comme ça ? T'as l'impression de parler à un vieil homme. Un très très vieil homme même.

Et pourtant, tu laisses encore coulé et tu le suis jusqu'au canapé qu'il te présente dans ce décors si particulier. Un mélange de débris et d'organisation perturbant. T'es plus habituée à voir des endroits qui sont soit l'un, soit l'autre mais jamais les deux. Au moins, t'es sûre que quelque chose cloche ici, c'est déjà ça, pas vrai ? Il faut voir le positif ! En tout cas, c'est vachement calme ici et ça soutient l'idée que le "petit" Pryde vit bel et bien seul ici. Ce que tu remarques néanmoins, et ce, bien rapidement, c'est le manque d'affaires personnelles. Comme s'il n'habitait ici que depuis peu mais comment un enfant pourrait emmener des meubles ici, tout seul ? Car oui, il n'y a pas de poussière sur ceux-ci. Ils ne sont donc pas là depuis longtemps. élémentaire ma chère Rae.

Bon sang que t'aimes ce jeu de chasse aux indices.

Enfin, tu t'accords un peu de repos en te laissant tomber dans le canapé posé dans un coin et tu reprends une large bouffée d'oxygène. Bon sang que t'as mal à cette épaule ! Faut vraiment que tu arrêtes de remettre en place tes articulations aussi brutalement, tu le sais blondinette ? Puis tu devrais toujours avoir des vêtements propres dans un sac avec toi ! Parce que là avec ta chemise ensanglantée et pleines d'échardes plantées dans le dos, t'as franchement pas l'air d'une douce demoiselle.

- Tu dis que tu vis ici tout seul, c'est ça Pryde ? Depuis combien de temps exactement ?

Ohlala tu y vas direct avec les questions toi ! Mais peut-être qu'un peu de brutalité est aussi une solution face à une autre fouine ? Tandis qu'il part chercher de quoi te désinfecter, tu essayes de retirer les petits pics de bois plantés dans la chaire de ton dos, te tortillant malgré la douleur qui te lance. Rapidement, tu as commencé à faire un petit tas de fins bâtonnets sur la petite table à deux pas de toi.

- Dans tous les cas, tu devrais te méfier un peu plus des inconnus.
Gelbero Pryde
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Gelbero Pryde
le malin
posté le Mer 14 Avr - 12:01

Des Dieux et des Démons
ft. Qiang Raeliana



Comme dans une partie d’échec, chaque déplacement de pion était vital. Dévoiler trop vite le coeur de sa stratégie, c’était prendre le risque que l’adversaire s’adapte et contre-attaque. Les informations étaient donc à contrôler et à distiller avec parcimonie. Il y avait presque de la pression à continuer ainsi à s’affronter sans armes, uniquement avec des mots et des jeux d’apparences. Car, si Pryde ne savait pas ce qu’elle dissimulait, il n’y avait aucun doute que cette mystérieuse blessée se gardait de dire toute la vérité. Une vérité peut-être loin d’être aussi intéressante que ça, peut-être que les efforts de l’enfant ne seront récompensés que par la plus anodine des histoires. Avec des «Si» et des « peut-être » on refait le monde, il serait donc plus utile de les ignorer. Et encore, ce n’était qu’une excuse... En réalité, l’histoire importait peu à Pryde, c’était surtout assouvir sa soif de curiosité.  

Alors, il l’invita à entrer chez lui. Dans ce taudis qui était temporairement sien. Cette maisonnette à la décoration quasiment absente, qui criait à qui regardait bien : « C’est une planque ! ». Erreur de calcul ou stratégie savamment orchestré, il était bien trop tôt pour le dire. Ce que Pryde savait c’est que faire pénétrer Rae dans l’enceinte de la bâtisse n’était que le début du combat.  Un combat pour lequel l’enfant serait déjà désavantagé. Difficile de faire abstraction du fait que l’âge de Pryde se lisait sur son visage et dans sa morphologie. Il était encore moins aisé de comprendre comment il pouvait vivre seul dans une telle maison sans assistance, aucune. Une mauvaise explication ou une information trop floue pourrait enflammé les soupçons déjà présents de la femme blessée et lui hurler de s’en aller.  Pryde, têtu comme il est, se verrait dans l’obligation de soutirer les réponses à ses questions par la force. Il n’était pas vraiment avantagé pour un combat dans un endroit clos. Les pensées fusèrent et refusèrent, comme se heurtant au paroi de sa cervelle enfumée, avant d’être interrompu par l’instigatrice de pareils tourments.

Celle-ci s’était installé sur le canapé et son regard vagabondait dans la pièce. Comment lui en vouloir ? Le récit de Pryde était bourré d’incohérence et sa maison ne faisait que les souligner. Il était donc normal que Rae veuille en savoir plus sur son mystérieux sauveur. Alors elle demanda s’il vivait seul et depuis combien de temps.  

« Attendez je reviens !» glissa Pryde avant de quitter le salon pour se rendre dans une autre pièce. Parfait, il avait pu gagner un peu de temps. Tout en fouinant dans un placard à moitié vide, le garçon se mit à réfléchir.  La bataille avait repris de plus belle et Rae chargeait directement. Que lui répondre ? Si ce n’était qu’il était seul depuis que le paradis lui avait été arraché par une bande d’impies. Depuis qu’on avait jugé bon de venir perturber son petit paradis reculé, pourtant si loin de toutes ces problématiques. Mais ça s’était ce que Pryde voulait lui répondre et non ce qu’il fallait dire.

Trouvé. Farfouillant dans les cartons des anciens propriétaires, partis trop précipitamment pour prendre le soin de vérifier que rien n’avait été oublié, l’enfant finit par trouver en deux temps ce qu’il cherchait. D’abord, un carton de vieux vêtements. Il se saisit de la plus grande qu’il puisse trouver ainsi que d’autres petits t-shirts. Ensuite, un fond d’alcool. Du rhum qui avait du perdre son goût avec le temps, poussiéreuse comme était la bouteille. Ce n’était pas l’idéal mais ce serait déjà bien pour désinfecter.

« J’ai perdu ma famille, il y a de cela un moment... On me les a violemment arraché ...  »  répondait le garçon en réapparaissait dans le salon, des vêtements dans les mains.

Ne dit-on pas que les meilleur mensonges sont ceux enveloppés dans la vérité. Pryde, ses iris baignant dans de fines larmes de crocodile, s’asseyait juste à côté de Rae. Tout en posant les vêtements à ses pieds, le petit-Dieu retourna son attention vers l’étrange inconnue. Elle pouvait aussi admirer son jeu d’acteur ... Ou du moins c’était ce que pensait Pryde. Car, s’il prenait la peine d’y réfléchir un peu plus, la limite entre fiction ou réalité serait bien plus mince dans ce cas de figure. L’enfant ayant réellement perdu l’équivalent de sa famille ainsi que son île natale, parti en fumée quelques dizaines de minutes. Une frontière si mince que Pryde ne s’était pas rendu compte de la goutte d’eau qui venait de glisser sur sa joue. L’enfant l’essuya d’un revers de main.

« Je vis seul depuis un an ! » concluait le garçon en tentant de reprendre un sourire amical.  « Ne vous inquiétez pas pour moi, je vais bien... »

Le garçon se saisissait d’une grande chemise et la montrait à Rae avec un grand sourire. Celle-ci était d’un rouge écarlate avec des manches en froufrou, le col était coupé large et retenu par une cordelette.

« C’est tout ce que j’ai pu trouvé, je crois que ça appartenait à ma mère ... » mentait le garçon qui ne put retenir une mimique triste en évoquant sa mère. Et même si elle n’était jamais venu ici, Pryde se surprenait à l’image dans cette tenue.  Il secoua la tête comme pour chasser ces drôles de pensées.

« Mais avant ça, il va falloir que je vous soigne ! »  déclarait-il en sortant la vieille bouteille de Rhum. Sans attendre la réponse de la jeune femme, il déchira les t-shirt en morceaux de tissus. Imbibant l’un d’entre eux de ce vieux rhum. « Je vais devoir vous demander de vous deshabiller, je ne regarde pas promis ! » s’exclamait le garçon en riant et en fermant les yeux.

Qiang Raeliana
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Qiang Raeliana
L’œil du diable
posté le Dim 18 Avr - 1:27
Ouhla. Il a esquivé la question sans aucune hésitation. Fuir pour réfléchir était sans doute la meilleure option qui se présentait à lui. On peut donc en déduire qu'il n'a pas totalement tissé l'entièreté de ce mensonge derrière lequel il se cache. À moins que ce soit pour te faire baisser la garde ? Et si tu mettais les deux pieds dans son piège ? Mais avec les si, on mettrait Grand Line en bouteille ! Alors pas besoin de te prendre autant la tête Raeliana. Tu te rappelles de tes trois principes face à une fouine rusée ? 1- Enveloppe tes mensonges dans une épaisse couche de vérité. 2- Gardes ton calme et ton sourire. 3- Ne t'enfumes pas le cerveau à tout vouloir calculer et reste plutôt concentrée sur le présent. Trois principes simples qui t'ont toujours aidé à t'en sortir ! Cette fois ne sera pas différente.

Tu profites qu'il soit parti pour continuer d'analyser le décors qui t'entoure, laissant même ton doigt glisser sur un des meubles en bois pour vérifier la couche de poussière dessus. En en mot ? Inexistante. Oui, ça cloche. Tout est un indice à tes yeux mais il t'en faut plus. Oui, plus pour étanché ta curiosité assoiffée. Heureusement pour toi, le petit garçon revient, comme promis. Il aurait pu se sauver mais visiblement, lui aussi ne voulait pas lâcher l'affaire ! Alors le "jeu" continue et ce, avec la réponse à la question que tu avais posé il y a à peine quelques minutes.

Une réponse qui souleva en toi plusieurs sentiments. De la compassion ? Ouais, tu sais ce que c'est de devoir te débrouiller seule et encore, t'étais plus âgée que lui à cette époque. On t'a aussi arraché tes proches d'une manière bien trop violente pour une enfant. Alors oui, tu ne peux t'empêcher de s'avoir ce que peux ressentir cet étrange garçon. Mais d'un autre côté, cette réponse éveille une méfiance encore plus forte chez toi. Ouais, y'a plus qu'une morte tragique derrière l'histoire de Pryde. Mais quoi ? Tu ne peux pas lui demander de but en blanc cette fois-ci. Ce serait lui donner une excuse parfaite pour ne plus répondre à la moindre question en feignant la tristesse. Alors tu choisis une réponse plus douce à la révélation qui vient de t'être faite. Oui, alors qu'il s'approche avec les nouveaux vêtements et la bouteille d'alcool consommée en main, tu viens passer la tienne sur le crâne de l'enfant dans un geste doux, digne d'une grande-sœur attentionnée. Un sourire étire tes lèvres mais pas un mot ne les passe. Après tout, qu'est-ce que tu pourrais dire ? "je comprends" ? C'est les pires mots à entendre. Chacun vit les choses à sa manière. "Courage" ? Ridiculement vide de toute utilité. Non, seul ton sourire compatissant. Simple. Réel.

Voilà que Pryde te tend maintenant le vêtement qui remplacerait ta chemise sale et ... Euh ... C'est un style particulier. Visiblement celui d'une femme plus âgée, peut-être la trentaine. Des froufrous aux manches, une cordelette au niveau du col et tout ça d'un rouge écarlate bien visible. Au moins, le vêtement est en bon état et un peu près à ta taille ! Un vêtement qui appartenait à la défunte femme qu'était sa mère. Une information qui fissure immédiatement le mensonge qu'il tisse. Oui, ce lieu est habité depuis peu mais il a des vêtements de sa mère sur les lieux ? Non, ça ne sonne pas juste. Si le tissu était un "souvenir" apporté par lui, il ne le prêterais pas à une inconnue.  Quelque chose ne va pas. Et pourtant, encore une fois, tu ne dis pas un mot à ce sujet et tu récupères simplement le vêtement avec une certaine délicatesse dans tes gestes.

- Merci, j'en prendrais soin !

Mais avant ça, il faut soigner ton dos et tu as beau être souple, tu ne peux pas vraiment soigner celui-ci seule. Oui, tu vas devoir laisser faire ton "sauveur" du jour. Lui-même en est conscient et se prépare activement à accomplir sa mission. D'ailleurs, c'est lui qui te sors de ta bulle de pensée en te demandant d'enlever ton haut pour recevoir les soins. Il promet même de ne pas regarder et ferme les yeux ! Comment compte t-il te soigner les yeux fermés ? Néanmoins, cette image te fait doucement rire. Visiblement, il a bien certains traits digne d'un enfant !

- C'est gentil ! Je laisse ça entre tes mains alors !




Et donc, tu déboutonnes ta chemise avec habilité, laissant ta chemise glisser le long de ton dos meurtris. Automatiquement, l'ambiance devient plus lourde. Ton dos est tâché par le sang qui a commencé à sécher mais ce n'est pas ça qui va choquer le pauvre garçon s'il ouvre les yeux ou passe sa main sur ta peau. Non, ce qui est particulier, horrifiant, sinistre, c'est les symboles étranges gravés et brûlés dans ta chaire. Ces symboles maudits liés au dieu sombre vénéré sur ton île natale. Ces stigmates source de cauchemars qui te hantent malgré les années. Oui, ce sinistre vestige de ton passé qui ne te quitte jamais totalement. Même face à Pryde, tu sens une légère appréhension gonfler au creux de ton pauvre estomac. Oui, tu n'aimes pas le montrer. Tu n'aimes pas le laisser à la merci d'un regard étranger et plein de jugement. De la honte ? Oui, c'est sans doute ça ... Ou peut-être que tu n'aimes simplement pas le fait de dévoiler ta plus grande blessure ? Celle qui a touché ton âme ? Mais ce n'est pas le moment de te stopper. Non, si tu hésites trop, tu montreras une faiblesse au jeune garçon et tu ne peux pas te le permettre. Tu décroches donc ton sous-vêtement avant d'accumuler la masse de tissus maintenant retirée contre ta poitrine pour la dissimuler sans entraver les gestes du petit brun.

Ouch, t'as mal d'ailleurs. Ouais, le bois, sous forme d'épines, s'est planté dans ta peau et des bleus ont commencé à se former à plusieurs endroits. Le bicolore ne t'as pas raté ... Au moins, le combat était vraiment exaltant ! Tu prends une inspiration et enfin, tu décides d'user de ton fruit du démon pour couper la sensation de douleur à travers ton corps et ce, en sacrifiant ton sens du goût. Les soins seraient donc indolores pour toi. Pourquoi tu ne l'as pas fait avant ? Oh, tu préfères t'habituer à sentir la douleur pour le cas où tu ne pourrais pas l'endormir ? Argument validé !

- C'est bon ! je suis prête !

Oui, tu es prête à laisser le petit garçon soigner ton dos abimé, bien qu'il ne pourrait rien faire pour les anciennes stigmates, témoignages de la folie des hommes en proie au désespoir. Comment vas t-il réagir ? Tu te prépares à diverses possibilités, ton arme présente à deux doigts de toi en cas de problème.
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