LES AVENTURES DE BILLIE ET RAE AU PAYS DE L'EAU SOLIDE
BAH RAE TIENS
Peste et moult misères sur cette eau solide!
Mais quelle étrange île était-ce? Dans quel monde normal était t-il possible que de l'eau solide, sans être vraiment solide, recouvre donc sol et arbres, étant abreuvée de par les nuages d'en haut pour bien recouvrir tout le sol d'en bas? L'herbe était bien dessous, mais flétrie! Douce plante incapable d'extraire sa pitance de soleil, la faute à cette matière blanche et les nuages qui l'abreuvaient! Mais c'était impossible! Comment est-ce que cela pouvait être un ordre naturel sur cette île? Non! Pour Billie, il était évident que cet endroit, qu'elle avait surnommée Blancapa, était le produit de manipulations infernales! Une main sinistre avait agrippée cette douce île, et l'avait transformée en désert blanc afin d'accomplir quelque chose de sinistre! Et malheureusement, il semblerait que le bien n'était arrivé que trop tard, comme l'attestait l'état général de la populace, et les énormes nuages en dessus, qui continuaient de recracher leur sinistre poudre solide blanche sur la populace et les forêts, visant sans nul doute à tout recouvrir de cette étrange matière! A quel but? Aucun! Seul comptait la mort et la destruction!
Pour arrêter cet insidieux but, et ramener le soleil à l'île, Billie s'était donc lancée promptement au coeur d'une forêt, ayant pris la précaution de se nouer une longue cape brune autour du cou afin de conserver de la chaleur. Là, parmi les arbres, elle errait, épée gigantesque en main, sa portée d'yeux visualisant avec aise les ténèbres parmi les arbres. Nul doute que ses non-alliés jurés étaient là, parmi les ombres, leurs épées en main luisant alors qu'ils convoitaient un moyen de l'attaquer. Quand à son chemin, elle laissait son instinct la guider, consciente qu'un seigneur démoniaque avec la puissance nécessaire pour menacer une île entière devait sans aucun doute posséder une considérable présence!
Car elle en avait déduit ce qui se passait: Le scélérat avait tout simplement arraché une partie entière de l'océan, avant de la corrompre de son énergie pas bien, tournant le doux liquide bleu en un vil amont de maléfisme: le TÉNÈBRONIMBUS, qui ne pouvait que cracher un produit bâtard, mi eau mi solide, avec le but éventuel de recouvrir toute l'île en dessous. Pour briser ce sort, et faire fondre ce produit tout en repoussant les ténèbronimbus en haut, il faut donc tuer le méchant pas gentil, et la paix reviendra sur l'île! Et d'ailleurs, ce méchant? Vous le connaissez tous, mais c'est bien Cyclonus, de la tempête, un vil seigneur démoniaque aux puissantes capacités élémentaires, mais à la couardise encore plus grande!
Pour le trouver, pas le choix: Il fallait trouver ses subordonnées! Et heureusement, il était facile de détecter leur énergie maléfique, à eux! Surtout qu'ils faisaient du bruit, les affreux pas gentils!
Hahahaha j'adore maltraiter les esclaves, pas toi?
Oh oui! Fufufufufufu! Et personne ne peut nous empêcher de faire le mal!
DETROMPEZ VOUS! Billie était ici! Et ce fut avec la sagacité d'un lion qu'elle bondit vers l'endroit où se trouvait les mauvais pas gentils: Une sorte d'étrange camp, où se trouvait des cages remplies de pauvres sires! Comment donc? Etait-ce là un zoo? Impossible! La population de ces cages était humaine! Par élimination, cela voulait dire que ces vils hommes étaient des agents du mal? Oui, sans nul doute que pour maintenir pareille atrocité, le fourbe Cyclonus se devait d'absorber la vie d'innocents! Mais là était sa faiblesse: Elle allait remonter jusqu'a lui en tuant les méchants, et le privera aussi de sa source de nourriture! Car Cyclonus est comme un homme qui s'empiffre chaque jour de hamburgers! Privé de sa source de nourriture, il paniquera, et exposera ainsi son gras bidon au monde! Ohhhh quel plan ingénieux!
Voyons! Billie observait le tout d'en haut, il y'avait neuf personnes, elle devrait... leur foncer dessus, mais oui bien sûr! La stratégie ne sert à rien, il faut foncer dans ces cas là! Et foncer elle fi, tombant de son rocher pour atterrir avec force sur l'un des badauds via sa noble épée, ne daignant se salir les pieds dans du sang de bourbe! Puis, de sa main libre, vu que la droite était en train d'extraire son glorieux GRAM des entrailles ennemis, Billie agrippa le vil cou de son voisin et... CRACK! Rien qu'en serrant les doigts, elle brisa son cou!
Chiens! Indiquez moi la position de Cyclonus
ou subissez une mort longue et douloureuse!
Tous se figèrent brièvement et puis, de façon quasiment maladroite, dégainèrent leurs baguettes du tonnerre, étant éparpillés en demi cercle autour du camp, qui contenait un feu, quelques tentes et les cages! N'étant guère surprise, Billie se prépara à intercepter les balles de son épée, la levant déjà au dessus de sa tête.
Alors préparez vous à être décédés!
Dernière édition par Billie Jeen le Lun 19 Avr - 3:39, édité 1 fois
Il faisait froid ... Bon sang, qu'est-ce que tu détestait le froid ! T'étais clairement une fille de l'été ! Ce que tu aimais, c'était faire une bonne sieste au soleil avec une légère brise, pas mourir d'une hypothermie comme une idiote, pas vrai ? Comment t'en vouloir après tout ? Moi aussi je suis une frileuse ! Je comprendre totalement pourquoi tu marches en restant emmitouflée le plus possible dans ton épais manteau, capuche sur la tête et le regard plongé droit devant toi. D'ailleurs, comparé à toi, je me serais déjà réfugiée dans une auberge mais non, tes oreilles ont attrapé une information qui t'as mise en rogne et t'as pas pu t'empêcher de t'en mêler. Ouais, t'avais appris qu'un groupe d'esclavagiste traînez dans le coin et attaquez les voyageurs de passage pour en faire des marchandises. Ton sang n'avait fait qu'un tour et tu avais presque sauté à la gorge de la petite brute qui en savait bien trop pour son propre bien. Tu lui as d'ailleurs cassé quelques dents ... Alors qu'il n'était même pas réellement impliqué dans toutes cette histoire ! Bon, ok, il t'as dis que tu pouvais ouvrir les cuisses pour avoir tes infos et ça, ça t'as pas plu, je comprends mais tu l'as défiguré quand même ... ! C'est pas comme si ça repoussait les dents ! Enfin, plus à son âge en tout cas ...
C'est donc pour cette raison que, malgré ton aversion pour cette poudre glacée qui tombe du ciel, tu as quitté le petit village où tu avais décidé de faire une pause. Et ça te mettait encore plus en colère ! Tu venais tout juste d'avoir une entrevue avec une autre révolutionnaire. Une rusée sorcière qui t'avais finalement convaincue de mettre à exécution un plan qui réveillait des souvenirs assez douloureux dans ton esprit dont la blessure causée il y a quelques années était loin d'être soignée, te heurtant sans faute à chaque fois que le sujet de l'esclavage était lancé sur table. En tout cas, ça avait le mérite de te donner une motivation incomparable et il ne t'avais pas fallu très longtemps pour repérer les traces laissées par tes nouvelles proies. Des proies faibles qui n'avaient aucune chance face à toi.
Leur camp était installé au milieu d'une forêt de fiers pins, loin de toutes activités humaines. Tu pourrais les exécuter sans être dérangée. Plutôt une bonne nouvelle, n'est-ce pas Rae ? Ton travail serait comme d'habitude efficace mais peut-être que tu vas prendre le temps de leur faire regretter leurs actes ? Ils le méritent après tout. Tu charges ton arme rapidement et tu te prépares à bondir comme une bête sauvage mais soudain, tu te stoppes. Ton instinct t'as crié de ne pas sauter directement et comme à son habitude, il a touché juste. En effet, une autre demoiselle apparaît, portant avec elle une énorme épée, et se met à ravager les criminels sans la moindre pitié. Un premier meurt sous sa lame, le second sous sa poigne et là tu sais. Cette femme est dangereuse. Tu n'es rien à côté ... Mais ça ne veut pas dire que tu vas rester spectatrice, pas vrai ? Vive comme l'éclair, tu sors de ta cachette et tu dégaines. La neige vole sous tes pieds, tu glisses même légèrement mais tu as calculé ça, pas vrai ? Parceque ton tire se loge pile entre les deux yeux du bandit qui sautait à la gorge de l'excentrique, s'étant caché dans un arbre pour faire le guet. D'ailleurs, un très mauvais guet vu qu'il n'avait pas signalé l'arrivée des deux jeunes femmes ... Comme quoi, roupiller peut vous couter la vie !
Il reste maintenant sept ennemis, arme en main, qui vous font face mais il n'y a aucune peur chez toi et tu devines très bien qu'il n'y en a pas chez l'étrangère. Le seul point qui t'importe, c'est de libérer les esclaves de ces horribles cages pour leur rendre leur liberté chérie. Un petit rire passa la barrière de tes lèvres rosées tandis que ton regard glissait en coin sur la combattante.
- Désolée, je me permet de me joindre à vous oh chevalière ~
Une taquinerie qui fut rapidement suivit de deux tirs. Le premier, pour stopper la balle tirée par l'un des adversaires et la seconde, pour le tuer. Cette fois, tu avais visé dans la gorge. Un tir cruel. Tu voulais qu'il se noie dans son propre sang, lentement. Qu'il puisse entendre ses collègues mourir en souffrant.
Maintenant, c'était 2 victimes chacune ! Que la fête continue !
LES AVENTURES DE BILLIE ET RAE AU PAYS DE L'EAU SOLIDE
BAH RAE TIENS
La tendre mort! Égalisateur ultime! Le mal se départage si fort pour gagner, fait tellement d'efforts pour triompher, mugit, saccage, détruit... mais devant la mort, éternel juge, aucune de ses petites supercheries ne marche! Billie n'était vraiment que juge impitoyable en cet aspect. Elle jugeait les pas gentils, épargnait les gentils, tout ceci tout ceca! Et ces sept bonhommes étaient tous coupables, et méritaient donc la mort, ou n'étaient t-ils pas huit? Ahh, sa vision d'yeux ne la trompait pas! Logée parmi les ténèbres, attendant son heure, elle voyait une des marques du mal dans un arbre! Nullement surprise de voir pareil aveu de faiblesse de la part du malin, notre amie leva son épée, se tenant prête à intercepter le vil ennemi de la façon les plus létales possibles! Mais fort heureusement, il n'y eut nul besoin que sa main inflige la punition sur le mal! Là, en ces douces terres, semblait sévir en effet un autre justicier! Mais... ne serait t-il pas plus honnête de dire qu'il s'agissait là d'une justi-CIERE?! Ahaha, vous avez vu juste! Surgissant des ombres, maniant avec expertise une baguette du tonnerre, voici que s'approchait une mystérieuse femme, qui abattit le vil individu d'un seul tir adroit, calant en lui un projectile simple mais létal, et le faisant s'écrouler tel un sac de patates! Qui était-ce donc? Billie se permit de les regarder du coin de l'oeil, hochant la tête alors qu'elle fut adressée en tant que chevalière. Oui, c'était quelqu'un de recommendable!
Une petite femme, aux cheveux BLONDS, mais qui... Ahhhh oui! Mais bien sûr! Quel honneur! Quel plaisir que de rencontrer l'auguste femme, la princesse déchue, la combattante de la justice, qui utilisait de ses talents de tireuse pour affronter le mal pas gentil! Elle qui fuyait son royaume en ruines, et qui s'était réfugiée dans les bras du sieur GUI GAILLARD. Elle manquait sans nul doute de la force masculine dont lui et son meilleur ami, Victorio Roberto, étaient si friands d'utiliser, mais elle avait l'intelligence et la jugeote féminine pour les tirer du pétrin! Oh et c'était qu'elle maniait les baguettes du tonnerre, en plus! Bizarre, ça! Gui Gaillard n'approuverait nullement que sa bien douce rejoigne le combat, mais sans nul doute que le combat contre Maléfax réclamait que de tels efforts soient loués!
Oui, Billie aujourd'hui se battait avec son héroïne d'enfance. Celle qui contribuait à la garder sur le chemin du bien alors même que tant s'acharnait pour qu'elle en dévie! La princesse blonde: ÉPIS D'OR! Ohhh, que c'était doux! Billie en était si contente qu'elle balbutia de façon fort inélégante en réponse, tout en utilisant de son épée pour parer des projectiles de baguette du tonnerre, les envoyant s'écraser sur la terre liquide d'eau.B-b-b-b-b-bien sûr, Épis d'or! Tuons
ces manants!
Gardant son calme, car consciente de la nature de la tâche qui était sur elles, Billie agrippa son épée et puis entreprit de la faire pencher vers la gauche, la gardant autour de sa hanche gauche en position latérale, parallèle au sol. Sa main droite, elle, tenait l'épée. Sa main gauche, elle, agrippa aussi l'épée, alors que la position de Billie changea rapidement pour lui permettre de plier du genou gauche, pliant la jambe droite en arrière dans les mêmes temps. De nouveau projectiles fusèrent, mais Épis d'or s'en occupa promptement, déviant un projectile et frappant l'un des saligauds à la gorge! Bien! Lui aurait une morte lente et douloureuse, là où ses partenaires écoperaient d'un décès rapide!
Rapide, svelte! Tant de mots pour décrire leurs morts proches ou alors le mouvement âpre de Billie, qui s'élança en avant avec la ferme intention de tous les tuer! Pressant au sol avec son Haki, la manifestation pure de son énergie, notre jeune amie fendit les airs et parcourut les mètres pour arriver droit devant eux, avant de déchaîner sa lame d'un puissant mouvement horizontal! Et si certains des badauds avaient décidés de s'éloigner, elle utilisa de cette même énergie fantastique pour allonger la portée de sa lame, de façon invisible. Ainsi, tous furent coupés en deux au niveau de l'estomac, leurs jambes se séparant brutalement de leurs torses, qui valdinguèrent dans les airs avant de promptement s'écraser au sol, une expression horrifiée au visage.
Gloire suprême de la tueuse! Mais Billie contint sa joie, exhibant seulement un masque neutral tout en se relevant. En vérité, toutefois, ce fut un difficile exercice, tant elle jubilait! Ohh, est-ce qu'Épis d'Or la trouvait cool? Est-ce qu'elle était impressionnée? La comparerait t-elle à son noble époux, le fameux Gui Gaillard, lui-même possesseur d'un dantesque espadon? Il était difficile de contenir sa joie dans ses paroles, mais heureusement, le dégoût d'être autant tachée du sang des vilains lui permit de se contenir. Prodigua comme un frein parmi l'excitation, comme une tache d'encre qui viendrait salir une noble oeuvre d'art, et qui avait besoin d'être promptement nettoyée. Ce qu'elle fit, agrippant une serviette dans son petit sac et la passant rapidement sur son visage, son armure et son épée. Mais elle ralentit quand à se nettoyer le visage, pourtant parti clé: L'hésitation que la noble princesse n'aperçoive pas que sa peau elle-même était comme doucement rouge. Symptôme de sa joie honteuse d'être aidée par son idole!
Ah, il y'avait tant de choses à dire. De remerciements, de questions, de conseils à demander. Mais pour l'instant, seul le boulot comptait! Pointant les cadavres, Billie ouvrit la bouche pour parler, mais la confusion obscurcit ces orbes bleues. Grand malheur! Les non-alliés ne pouvaient pas parler, ils étaient tous morts! A vouloir impressionner son idole, la jeune chevalière avait fait une erreur tragique! Mais heureusement, si la vérité ne sortait pas de la bouche des morts, elle sortait bien des vivants! Et il y'avait pleins de non-morts dans le coin, comme ces pauvres sires en cage, qu'il fallait secourir vite! Et pour se faire, nul besoin de clés! Désireuse de se faire bien voir, quoi qu'elle savait qu'Épis d'Or était douce et avenante envers ses alliés, Billie se lécha les lèvres et leva le doigt.
Ba-ga-gab-ba-goum?
Embarrassée par ses mots au point d'en rougir, Billie bondit vers les cages et en déchira les barreaux par la seule force de ses mains! Au début Impressionnés, les paysans en sortirent, confus sur ce qui venait exactement de se produire, mais ravis de pouvoir vivre de nouveau! A la vision de ces enfants trauHEUREUX ET NULLEMENT TRAUMATISES PAR LE SANG ET LES ENTRAILLES, de ces vieillards doux et des amoureux satisfaits de vivre, la blonde sourit et obtint le courage de s'approcher d'Épis d'Or pour tenter de lui serrer la main via le bras gauche, rangeant au préalable son épée de sa main droite afin d'aller lui poser les doigts sur les bouches, le front et les lèvres. Bon sang, il fallait bien s'assurer que ce n'était pas une illusion!
MADAMEEPISDORVOUSETESMONHEROINEDENFANCEFAVORITEEDETOUTESDit t-elle, d'un coup, sans attendre. Puis, réalisant son erreur, elle recula de quelques pas et toussa dans sa main.
Après avoir tiré dans la gorge de la première ordure, la contre attaque n'a pas tardé et les balles ont foncé sur toi et ta nouvelle "alliée", si c'est le terme que tu pouvais utiliser pour qualifier cette inconnue. Alors tu bondis et anticipant l'action de cette étrange femme, tu t'abrites derrière son immense arme. Bon choix car aucune balle ne passe la barrage d'acier érigé par celle-ci qui semble d'ailleurs bien déterminé à écraser la petite troupe. Elle te l'affirme avec un bégaiement surprenant. Est-ce qu'elle est timide ? Ou peut-être que ton apparition surprise l'a mise mal à l'aise ? Pourtant, à cette vue, un petit sourire étire tes lèvres et d'une voix enjouée, tu lui réponds en te prenant au jeu de son langage peu commun.
- Je compte sur vous très chère !
Mais tu n'as pas eu le temps d'esquiver la moindre tentative d'attaque que déjà elle fonce. Comme la trancheuse, elle fait danser l'exécutrice de sa volonté meurtrière sur les sombres individus. Les corps sanglants et découpés des esclavagistes tombaient lourdement au sol à la manière d'une pluie macabre. Sans même faire appel aux pouvoirs de ton fruit, tu sens le parfum fort de l'hémoglobine envahir tes narines et envoyer confirmation à ton cerveau que la scène dont tu viens d'être témoin est belle et bien réelle. Sa force était écrasante. Oui, cette étrange sabreuse qui t'avait appelé par un surnom tout aussi étrange avait exécuté vos ennemis sans le moindre effort. Les mouvements avaient étés vifs, efficaces, sans pitié. Tu en restais en admiration. Est-ce qu'un jour, toi aussi tu aurais autant de puissance entre tes mains ? Est-ce que tu en serais légitime ? Bien des questions fusent dans ton esprit, aussi rapidement que les balles que tu tires. En tout cas, tu es tombée sur une personne bien intéressante, ça, c'est sûr ! Tu ne regrettes pas d'avoir fait ce détour sur le chemin de ta périlleuse mission. Quoi que, même sans croiser celle-ci, tu n'aurais eu aucun regret, pas vrai ? La moindre vie sauvée des griffes cruelles d'une soumission éternelle était une victoire, tout comme la mort du moindre agent du trafique humain.
Tu te redresses alors de ta position de tire pour t'approcher des cadavres tranchés en deux. Tes yeux, à la manière de ceux d'un aigle, se plantent sur eux. Tu ne ressens aucune pitié pour les charpies qui tâchent la neige d'un sang perverti jusqu'à la moindre goutte. Des images passent en flash dans ta petite tête. Bon sang, qu'est-ce que tu aimerais les chasses de là. Oublier cette partie de ta vie. Mais non, tu ne peux pas te le permettre. Tu te vois comme la main armée des pauvres gens encore prisonniers de ce système inhumain. Oublier, ce serait les laisser tomber. Tu suis les pas de ce jeune homme qui t'ai venu en aide il y a des années à Water Seven et là, tu ne dois pas te laisser aller à tes sentiments. Tu dois te concentrer. Allez chou ! Tapes toi les joues s'il le faut !
Ah, tu l'as vraiment fait ... ! Ça a fait un sacré bruit mais au moins, tu t'es reprises en main et enfin, tu portes un peu plus d'attention à la chevalière qui avait géré la situation toute seule, comme une grande. Celle-ci semble être en pleine bataille avec elle-même, bien que la raison t'en échappe. Le regret de tuer ? Tu en doutes. Vu la manière dont elle a attaqué les esclavagistes, c'est très peu probable. Ça renforce ta théorie comme quoi ta présence la dérange réellement. Ah, elle va parler ! Tu vas enfin avoir une réponse ! Tu vas enfin pouvoir la compren- Quoi ? "Ba-ga-gab-ba-goum?" ? Face à ces paroles, tu restes ébahies. Tu ne t'y attendais pas et aucune réponse ne te vient à l'esprit. D'ailleurs, pas sûr qu'il y ait de bonnes réponses, vu la manière dont ton interlocutrice rougi. C'est clairement pas un vilain coup de soleil. Néanmoins, t'as trouvé ça adorable et un petit rire, teinté de bienveillance et non de moquerie, échappe à tes fines lèvres. Tu te prêtes au jeu même et, avec ce visage souriant, tu lui réponds.
- Kaboum ?
La pauvre sabreuse prends la fuite, trop embrassée, pour s'occuper des pauvres captifs et tu ne tardes pas à la suivre. D'un coup net à l'aide de la crosse de ton fusil, tu fais sauter un des verrous avec une facilité déconcertante. Les civils prennent la fuite rapidement mais quelque uns sont bien marqués par les derniers évènements de leurs vies. Comment leur en vouloir ? Ce serait la réaction d'une personne normale. Alors tu les aides à avancer ou, tout du moins, à passer à côtés des cadavres en guidant leurs pas tout en bouchant le champs de vision de ceux-ci. Un petit geste accueilli avec grand plaisir par le groupe hétéroclite de "marchandises humaines". Dans cette foule, tu repères un homme. En forme, il est sans doute un des derniers à avoir été attrapé et cela faisait de lui le plus à même à prendre des décisions rationnelles. Tu t'approches de lui et pose une main sur son épaule.
- Vous là. Vous allez guider le groupe jusqu'au village le plus proche. Allez à l'auberge et demandez des soins, je suis sûre qu'ils auront de quoi faire pour vous. Et ne vous inquiétez pas, ce groupe était seul.
C'est vrai, vu la personne qui régnait sur l'île, les soins étaient un minimum. Ils devraient s'en sortir sans toi. Non, de ton côté, tu ne peux pas encore partir. Tu veux fouiller le campement et trouver des indices sur le reste de trafique. Le détruire de A à Z si tu le peux. Mais alors que tu observes la petite bande de civils s'organiser pour leur départ, voilà que la combattante revient vers toi et te craches sa tirade au visage, sans pause, sans reprendre son souffle. Tu as tout compris ? Moi en tout cas, j'suis pas sûre ... C'est quoi ce délire d'épis d'or ? Est-ce que j'ai raté un truc ? C'est la deuxième fois qu'elle t'appelles comme ça ... Alors, qu'est-ce que tu décides de faire ? Sympathiser ? Bonne idée. J'ai pas envie de te voir te faire massacrer par cette femme à la force titanesque et puis, en plus, elle a l'air sympa, quoi que vraiment chelou. Tu lui tends la main, accompagnée d'un sourire tandis que l'autre remet en place l'une des mèches de ta chevelure blonde derrière ton oreille.
- Je suis désolée d'être intervenue. C'était votre combat après tout.
Ohlala, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Ah, elle s'excuse ! Pourquoi ? Parce qu'elle est, tout comme toi, peu à l'aise pour sociabiliser ? Il n'y a pas de quoi !
- Pas besoin de s'excuser, au contraire ! Vous avez été incroyable ! Est-ce que je peux me permettre de demander votre nom ?
Oh, je vois que t'as adopté une langage un peu plus soutenu cette fois. Tu fais confiance à ton instinct et t'as bien raison ! Il te trompe rarement, si ce n'est jamais. Ton arme la plus aiguisée sans doute. D'ailleurs, tu continuerais pas à l'utiliser ? Tu sais, pour fouiller un peu, tout ça tout ça ...
- Je suis désolée de vous demander cela alors qu'on se connait à peine mais me donneriez-vous un coup de main, chevalière ? Je cherche des documents qui pourraient révéler l'emplacement des alliés de ces ... monstres.
Oui.Monstre est le bon mot pour décrire ce genre de personne. Ils ont perdus leur humanité depuis longtemps. Et, comme si tu connaissais déjà la réponse de cette femme que tu as rencontré pourtant il y a peu, tu retournes vers les corps pour fouiller dans les besaces de ceux-ci à la recherche du moindre papier, du moindre indice qui t'aiderais.
LES AVENTURES DE BILLIE ET RAE AU PAYS DE L'EAU SOLIDE
BAH RAE TIENS
Billie aimait beaucoup se maintenir en place avec la rigidité demandée à un chevalier! C'est vrai que ça pouvait être éreintant des fois, mais son devoir le réclamait! C'était son sacrifice à elle, celui qu'elle accomplissait chaque jour pour permettre à d'autres de rire, de jouer, de s'épanouir en amusantes pitreries, alors qu'elle faisait son travail avec sérieux. Bien entendu, elle se permettait d'être expressive, de hurler, d'agir! Mais ce n'était guère là que la connaissance simple qu'être trop PEU émotive pourrait pousser les siens à ne pas lui faire confiance, même si le haut volume vocal était aussi destiné à des fins d'intimidation. Le mal réagit assez... mal, justement, quand il est surpris! Et quoi de plus surprenant qu'un cri soudain, qui tranche le silence aussi bien que son sabre tranche la chair? Enfin bref, c'était là une image qu'elle cultivait avec amour. Comme une plante que l'on élève avec soin, jusqu'a ce qu'elle pousse et devienne magnifique, la chevalière voulait garder une image bénévole mais quand même distante. Cela signifiait ne pas autant montrer sa nervosité, surtout en dehors d'un combat avec un non-allié puissant! Allons-bon, quel chevalier perd donc son calme en situation de paix?
Mais cette femme, Épis d'Or, lui faisait perdre la boule! Cette humble femme, qui ne se souciait guère de sa gloire pourtant considérable, était un modèle pour Billie! Oui, toute petite, cette dernière se régalait des histoires de la princesse, et de son noble époux déjà mentionné auparavant. Auprès de la princesse, Billie avait surtout appris... à ne pas faire grand chose et à laisser un grand homme musclé faire le travail. Mais quand elle n'avait pas eu cette option, alors elle avait puisée dans les vraies forces de la princesse! Elle n'avait pas des bras musclés, ni des compétences d'épéistes, mais elle était GENTILLE! Et c'était ça qui comptait! Sa pureté d'âme incommensurable formait un bouclier comme aucun autre! Car lui n'était pas formé de simple acier, mais d'amour! Cet amour, qu'Épis d'Or investissait dès qu'elle préparait un délicieux petit plat pour son époux alors que ce dernier revenait de la guerre, ou quand elle donnait de sages avis sur comment porter de jolies robes à ces amusantes femme-guerrières de Bashiland, qui portaient des PANTALONS au combat, ohoh! Et quand le danger venait, elle était prête à se battre, bien sûr, mais dans la limite de ses frêles capacités!
Aussi, il était toutefois surprenant de la voir manier avec autant de précision la baguette-tonnerre. Était-ce la véritable Épis d'Or? Hm, il fallait vérifier! Ses traits étaient similaires, mais il y'avait dans cette femme une étrange expérience guerrière, comme quelqu'un qui avait moult fois bataillé, au lieu de laisser ce sombre travail à d'autres! Diantre! Quel sombre malheur avait pu se produire pour que la douce princesse prenne autant les armes? La chevalière avait peur de le réclamer, craintive de réveiller en son idole de bien sombres démons intérieurs, qu'elle bataillait en pourfendant des sbires maléfiques!
Et surtout, bah, pourquoi ruiner ce moment?! Voyons! Son nom était réclamé! Son nom! Des lèvres de sa figure maternelle sortirait finalement son masque vocal! Toujours nerveuse, mais consciente que l'hésitation pourrait lui faire passer sa chance, Billie batailla pour garder un ton composé alors qu'elle se tendit raide comme un pique. Nul doute que, en cet instant, elle était immovable! Toute droite qu'elle était, le plus puissant des vents, la plus impitoyable des vagues ou le plus redoutable des tremblements de terre se heurterait à une défense tout aussi conséquente que son attaque élémentaire!
Billie Jeen! Oui m'dame!
Ouii, Billie Jeen! Quel beau nom qu'elle avait choisi pour sa renaissance! Ohhhh, et en plus son AIDE était requise! C'était comme ces rêves! Mais réel! Qui sait, peut-être bien que Gui Gaillard était proche? C'était si beau! Si beau que quelque part, elle en craignait que cela ne puisse être vrai! Avant de donner donc sa réponse, la chevalière tenta d'agripper les épaules de son interlocutrice illustre, et se pencha vers l'avant, afin de poser son nez droit au dessus de son crâne chevelu.
SSNNRRFFFFFFFFFFFFF! Oui! C'est vous, mon amie!
Lâchant Épis d'Or, Billie posa ses deux doigts sous ses narines. Hmmm, la douce braise qui surmonte un champ d'épis! Cela correspondait à sa description dans les livres! C'était elle! Cela voulait dire que son combat était légitime! Mais bien sûr qu'elle lui donnerait un coup de main! Ce serait même sans hésitation aucune qu'elle s'arracherait jusqu'au bras pour le lui offrir, si pareils ordres venaient à être formés par les cordes vocales de la Princesse! Haha, crains les, Cyclonus! Crains donc le duo doré!
Je saurais vérifier
de façon prompte!
Bondissant vers les tentes, Billie entreprit de vérifier donc les feuilles mortes blanches sur lesquels du texte était écrit, tentant vainement de trouver les bonnes feuilles, afin de faire plaisir à son idole. Mais où donc se trouvait t-elle? Cette seule page, dont elle avait besoin, elle... ah, mais oui! Bien sûr! Sa portée d'yeux spéciale! Cyclonus utiliserait cette langue, afin de confondre ses ennemis! Haha, voilà quelque chose que la princesse, de son propre coin, avait sans nul doute réalisé! Honteuse, la chevalière se mit promptement à zieuter les documents une seconde fois, sa portée d'yeux perçant l'ennuyant language bureaucrate utilisé pour trouver les vraies significations! Le vrai visage du mal, derrière ses moult masques... SE TROUVAIT ICI!
AMENEZ MOI CES FAIBLARDS AU VILLAGE DE TUTZICRANK! LA, MES HOMMES S'OCCUPERONT DU RESTE... OU DEVRAIS JE DIRE DES RESTES??? GAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!
LA DAMNATION SOIT FAITE! Le village innocent avait quelques pommes pourries?! Non! Si rien n'était fait, alors le cercle se répétera! Les mots de Cyclonus étaient cryptiquement clairs, comme un soleil qui percerait au travers de nuages, mais elle comprit instantanément leur prochaine destination! Leur, car ici se trouvait les indications nécessaire à la progression du voyage de la princesse et de sa grande fan! Qui, pour le coup, aimerait beaucoup avoir un autographe sur son plastron d'ici la fin du voyage!
Bondissant de la tente, la chevalière se dirigea à toute hâte vers la douce épouse de Gui Gaillard, et tendit la lettre droit devant son visage!
TEL LE VER DE TERRE DANS LA POMME, L'ENNEMI S'EST INFILTRE
Tes mains se recouvrent de l'écarlate liquide tandis que tu fouilles les corps sans vie entassés à même le sol. Ta nouvelle partenaire n'a pas fait dans la dentelle mais au moins, ça a été terriblement efficace ! Déjà qu'avec toi, les pauvres petites créatures qu'ils étaient n'avaient aucune chance mais avec l'épéiste, c'était encore pire. Les pauvres n'avaient pas vraiment eu le temps de comprendre qu'ils étaient déjà morts. Les bustes et le sang avaient volé à travers le paysage blanc avec une presque élégance surprenante, pour toute personne habituée à la vue de tels massacres. Mais assez diverger. Tandis que tu enfournes ta main dans une des vestes déchirées, la blonde au carré plongeant te donne enfin son nom.Billie Jeen. Bon sang, ça te dis un truc ! Où est-ce que tu as déjà vu ce nom ? Réfléchis ! T'as une bonne mémoire alors utilise là ! Mais alors que tu essayes de te plonger dans ta réflexion, voilà que tu sens une poigne s'approcher de tes épaules et ton premier réflexe, conditionné par ton quotidien, est de pointer ton fusil par dessus ton épaule, pile contre la poitrine de l'étrange demoiselle. Comment t'en vouloir ? Faut dire que le contact physique alors que tu n'es pas celle qui l'initie, tu n'as pas l'habitude. Puis tu ne sais rien de cette jeune femme. Elle t'a aidé, mais ça peut tout aussi bien être une ruse pour te faire baisser la garde ? Tu ne dois jamais te laisser attend- Attends, elle vient de te renifler là ? Mais, pourquoi ? En tout cas, elle semble vraiment heureuse de ton ... odeur ? Est-ce que tu es tombée sur une fétichiste ? Bon, tu as croisé pire mais quand même ! Tu restes néanmoins surprise face à ce geste bien que cela te fasse baisser ton arme. En fin de compte, elle est juste étrange mais ça crève les yeux qu'elle ne te veux pas de mal. Bien au contraire. Elle semble t'adorer. Je sais que tu as du charme mais j'avoue que c'est surprenant ! Il y a quelque chose derrière tout ça !
Tu finis donc par te redresser, doucement, en ébouriffant ta chevelure dorée à l'odeur visiblement agréable et ce, pour observer Billie dont le comportement te rappelle celui d'un chiot, loyal et heureux à la fois. Oui, c'est ça ! Tu trouves ça vraiment adorable mais t'as toujours eu un faible pour ce genre de comportement ! C'est comme si ça te permettait de respirer à travers ton quotidien si lourd et sérieux. Oui, tu n'as pas besoin de calculer l'entièreté de tes actions avec ce genre de personne. Simplement de rester un peu prudente. En plus de tout cela, elle semble vraiment déterminée à t'apporter son aide ! Ouais, elle a déployée une sacrée énergie pour fouiller le petit camp à la neige devenue écarlate et ses efforts ont rapidement payé ! Après seulement quelques minutes, la voilà qui déboule avec un document en main, toujours comme un chiot qui ramènerait la baballe à son maître. Ton petit cœur est faible face à ce genre de scène et dans un automatisme effrayant, tes lèvres s'étirent pour former un grand sourire sur ton si doux visage. Une joie que ta voix trahie à cause du ton que tu te met à utiliser.
- Merci Billie ! C'est un soulagement de vous avoir à mes côtés !
Oui, ça aussi c'est vrai. Le document qu'elle t'a remis est bourré d'information et le soi-disant code censé les dissimuler est du niveau d'un enfant de primaire. Ils se sont pas foulés et même à travers leurs messages, ce groupe d'esclavagiste a l'air d'être composé de crétin. Des crétins assez chanceux jusqu'à ce jour pour continuer leurs petites affaires sans trop de soucis. Une chance qui les fuyait maintenant vu que vous vous mettez en chasse, toi et la sabreuse déjantée. Une prière pour leurs âmes ? Ouais non, j'avais oublié que toi et la religion, ça fait 2.
Votre destination était déjà toute tracée ! TUTZICRANK. Petit village perdu dans la neige où les voyageurs pouvaient s'arrêter pour reprendre des forces et où ils finissaient finalement entre les griffes des viles engeances du mal ! Pourtant, malgré la situation, tu n'arrives pas à te débarrasser de son sourire. Ton buste pivote légèrement tandis que tu portes ton attention sur celle que tu vois pour l'instant comme une alliée.
- C'est le moment parfait pour s'y rendre alors ! Allons directement arracher le ver de la pomme avec nos propres mains ~
Oui, ce ne sera pas un soucis pour vous, petit duo doré, de se débarrasser des crétins qui se terrent dans le discret village. Puis, le travail à moiti fait, ce n'est pas ton truc. Non, quand tu arraches une mauvaise herbe, tu aimes le faire jusqu'aux racines, même bien ancrées dans le sol ! Comme si tu savais déjà que Billie te suivrais, tu tournes tes pas en direction de cette fameuse destination et tu te mets en route tout en rangeant ton fusil, le faisant danser entre tes mains avec grâce avant qu'il ne glisse dans la sangle présente dans ton dos. oh, tu t'arrêtes pour tourner ton visage vers la demoiselle qui n'a pas encore bougé.
- Et bien Billie ? Un problème ? Je vais avoir besoin d'une partenaire pour aider ces pauvres gens ~
Awn tu joues de tes charmes ! T'as même ajouté un petit clin d'oeil à te phrase avant de reprendre ta route comme si de rien n'était, bien pressée de pouvoir botter le cul de ses vendeurs d'hommes.
- Est-ce que je peux te tutoyer Billie ? Je suis assez curieuse d'en apprendre plus ! Qu'est-ce qui a attiré une talentueuse épéiste jusqu'ici ? On est loin de tout !
Une question savamment posée pour en apprendre plus sur cette étrange blondinette qui te met de bonne humeur de par ses actions. Ouais, t'es curieuse ! Cette fille est trop puissante pour être une simple voyageuse et tu veux vraiment arriver à la cerner un peu plus ! Puis, peut-être que ça t'aidera à prévoir un peu plus facilement ses actions ? Cette marche, rythmée par le crissement de la neige sous vos pieds, sera sans doute des plus enrichissantes !
Mais franchement. Billie Jeen. Tu as déjà entendu ce nom.
LES AVENTURES DE BILLIE ET RAE AU PAYS DE L'EAU SOLIDE
BAH RAE TIENS
Normalement, dans une situation comme celle-ci, Épis d'Or remercierait dame Billie puis irait promptement informer Gui Gaillard du danger, avant d'aller faire un petit plat pour ce dernier une fois qu'il aura sauvé le village, avec l'aide de Billie, qui ira montrer de ses prouesses d'escrimeuses devant son héros d'enfance. Ohh, qu'elle attendait ce moment! Petite, elle échappait au monde morne et gris du mal en s'imaginant dans de dantesques aventures au côté de ses héros! Dans ces rêves alors, elle combattait le mal au côté de Gui Gaillard! Apprenait l'épée avec l'aide de l'ami platonique de notre héros, Samuel Koudestoc et puis mangerait le sauté de veau de la princesse le soir! Et elle se disait qu'un jour, la fiction deviendra réelle, et alors les protagonistes de ses bouquins iront débouler pour la sauver de sa vile mère, et lui permettre de sauver le monde en leur compagnie. Tel n'était pas la déception de Billie quand, à chaque matin, elle apercevait la porte bien sur ses gonds, n'ayant pas été enfoncée hors de ses gonds par un biceps suintant héroïque. Telle était son horreur quand elle revoyait ce sourire gelé sur son visage à elle, comme si elle se nourrissait de son désespoir, savait qu'elle avait rêvée, et se complaisait dans sa survie prolongée. Savait que ce bête acte, de se tenir sur le carreau de la cuisine, sans piper mot, brisait sa fille beaucoup plus que le moindre mot blessant que son cerveau malade pouvait formuler. Espèce de sale dégénérée, parasite qui s'est roulé par pure change des plis d'estomacs d'un démon gras, et qui s'est dépêchée d'aller répandre son mal sur cette terre, tuant et mutilant avec son sourire, convaincue qu'elle était protégée par son destin.
CE PUTAIN DE SOURIRE DE MERDE
Et où était t-ils tous?! Qui était là pour elle? Pas lui! Lui vaquait tranquillement à ses occupation, se prélassant à l'ombre de son arbre, conscient du sort de sa fille sans s'en soucier, sale attardé qui aurait besoin d'être informé de ce qu'est la nuit à chaque fois! Et pourquoi c'est si compliqué de prendre des personnages de fiction en exemple, hein?! Quand le monde réel déçoit à chaque fois, on se jette vers la fiction! Il n'y a rien de mal dans son approche! Ces héros lui ont donné la force de porter le coup final et de débuter sa quête! Ils lui ont prodigués, à notre chevalière, beaucoup de bons enseignements! Bien plus que ces gâchis d'ADN, qui nuisent au monde à tout instant simplement en aspirant passivement l'air produit par les arbres, volant de l'oxygène à des gens qui pourraient en avoir plus besoin!
Mais étaient t-ils de la fiction? Épis d'Or n'était t-elle pas réelle, au point où Billie avait sentie la pointe de ses cheveux glisser dans ses narines, abreuvant son cerveau de la douce odeur... de cheveux? N'avait t-elle pas fait rebondir sa douce voix dans ses oreilles, parlant d'un ton si mielleux que des abeilles tenteraient de s'en emparer? Ne la voyait t-elle pas manier cette baguette du tonnerre et se mettre en route, pour se diriger vers le village? C'était là surprenant! Mais... Ah, nul doute que de si piètres ennemis ne méritaient pas son attention. Gui et Koudestoc, eux, désamorçaient très évidemment les coeurs des ténèbres de l'île de leur côté, et se préparaient à intercepter Cylconus. Bien, le groupe se réunirait! Et elle serait là pour y assister! Kyahhh! Elle en embrasserait la personne la plus proche, si la personne la plus proche n'était pas l'épouse du preux héros! Et.... ah, elle lui parlait de nouveau? P-Oh, bonté divine, Billie s'était tenu sur place tout ce temps? La damnation soit faite de son ignorance!
S'élançant donc, Billie laissa ses pas marquer l'eau solide, prenant un peu les avants. Si une embuscade se produisait, et c'était sûr vu que leurs ennemis étaient de fourbes petits hommes, alors la pauvre Épis d'Or pourrait paniquer, vu que son son instinct de panique naturel prendrait l'ascendant sur son réflexe de combat. Et alors, Billie la sauvera, et terrassera d'un simple coup d'épée ses moult ennemis, afin de la défendre! Elle effectuera un puissant coup tourbillon, bien fort, et plop! Blanc deviendra rouge, et la princesse sera sauvée. Mais cela ne semblait pas être encore au menu métaphorique! Réclamait t-elle tutoiement? Mais bien sûr! Elle pourrait l'appeler sa chienne que Billie en serait contente! Ermn, non! Non non! C'était juste que... ah, la princesse ne ferait pas ça! Mais si ça arrivait, la princesse l'accepterait! Et heu, ah, une histoire? Elles étaient loin de tout?
Hm... Il y'a une petite planète avec une surface blanche, dans le ciel. La surface de ce monde est d'eau solide, qui est blanche, q-PASSEMBLEU, ils seraient sur la lune, morceau de terre arraché à la planète par les conspirations de sinistre SERPENTOR, aux têtes aussi nombreuses que ses crimes?! Elle aurait voguée en direction du satellite! Mais oui! Les vents du bien ont soufflé sur ses voiles et PLOP! Mais c'était pour cela, qu'elle n'avait pas vu Gui Gaillard et tout avant! Ils étaient sur la Lune! Mais n'était-ce pas là le repère de l'horrible Maléfax? Le siège de son pouvoir? Gui Gaillard avait t-il pour intention d'abattre non simple CYCLONUS mais bien puissant Maléfax, se débarrassant du pion maître en ignorant un alléchant mais peu important non-allié? Ou voulaient t-ils rendre la Lune gentille, pour bien ennuyer le Grand Démon Roi Sous Les Cieux Rouges, qui verrait son trône comme saccagé? Quelle audace! Quelle sagacité!
Madame Épis d'Or! Je viens de la Terre! Et je suis arrivée ici car
Le vent m'a guidée vers sombre Cyclonus, pion de votre ennemi Maléfax! Mais il semble que le lâche ait abandonné son pion!
Je ne perçois en effet que l'énergie néfaste de Cyclonus, alors que
Maléfax ne peut contenir la sienne! Mais cela nous arrange donc! Avec l'aide de votre époux, nous allons libérer la Lune!
Oui, cette petite planète deviendra toute jolie! Les arbres y grandiront! Et quand horrible MALEFAX s'y rendra, il sera assailli par le bien qui s'y trouvera! Hahaha! Corruption du bien! Oui! Et elle allait le faire avec son héroïne d'enfance! Elle qui était véritable! Elle le savait! Savait que la princesse blonde était réelle! Que ce n'était pas véritablement des contes de fées, mais des biographies d'héros véritables, que l'on croisait au coin d'un beau chemin! Cela apprendra aux sceptiques! Hein?! Elle était réelle, hein?!
Précautionneuse, Billie tenta de toucher la princesse à la joue droite trois fois, avec l'index gauche, avant de reculer sa main. Oui! De la chair véritable! Pas un bête homoncule d'eau liquide!
Depuis toute petite je vous admire! Vous êtes mon
héroïne! Ma figure de proue! MA LODESTAR!Billie respira un grand coup, aspirant l'air de la Lune. Ah, non, il fallait rester sérieux!
C'est un rêve devenu réalité que de simplement-La blonde leva le pied et posa ce dernier sur une trace de pas de son idole.marcher sur vos traces! Littéralement! K-kZAKZAKZAKZAKZAKZAKZA! C-c'est
de l'humour!
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FLY ME TO THE MOON (FB RAE 1521)
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