One Piece Anarchy
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[FB] La Chevalière et l'Or | Feat Billie
Myda
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Myda
Golden Eye
posté le Sam 3 Avr - 2:45

La Chevalière et l'Or
Feat Billie la Kiddo de 5 ans




Silencieuse...

L'horloge dorée de ta chambre animait la pièce par son bruit si singulier. Plongée dans ta lecture, tu profitais du peu de temps qui t'était accordée pour te perdre dans des aventures en tout genre à travers des lignes si bien écrites. Elle retranscrivait l'histoire d'une chevalière, prompt à vaincre le mal à l'aide de son épée magique et de son courage sans faille. Des lectures que ton père jugeait indigne de ton héritage. La semaine précédente celui-ci n'avait pas hésité une seule seconde à faire brûler tout ces livres que tu avais ramené de la ville quelques mois auparavant.

Heureusement pour toi, tu avais été futée. Suffisamment pour cacher quelques ouvrages là où ton père ne penserait jamais à les chercher. Tu n'étais pas une enfant désobéissante pour autant, tu faisais en sorte de suivre à la lettre l'éducation très élitiste qu'on te donnait. On cherchait à multiplier tes talents, à multiplier tes connaissance. Ton existence avait comme unique but d'être revendu ensuite entre les mains d'un bon parti, pour faire profiter la famille et ses intérêts.

Un avenir peu radieux dont tu ne comprenais aucunement les enjeux. Tu n'étais qu'une enfant qui montrait cependant quelques tares... L'absence d'amie et la solitude orchestrée par ton emploi du temps surchargé faisait de toi une personne en manque d'empathie. On t'apprenait tout ce qu'il fallait savoir mais tu ne savais rien de la vie véritablement. Et la seule chose qui te rattachait encore à cette existence en tant qu'être humain était ces lignes écrites par un auteur de talent.

Tu t'émancipais à travers ces lignes, tu fuyais pendant quelques minutes les griffes de ton père en te plongeant dans un monde aux règles différentes. Tu te développais en tant qu'être humain dans ce substitut littéraire. Impropre mais salvateur.

Finalement, tu fus perturbée par le bruit tonitruant de la cloche annonçant la venue d'une quelconque personne dans la demeure des Fortuna. Paniquée, tu venais à remettre le livre dans sa cachette, bien à l'abri du courroux de ton géniteur.

Descendant aussi tôt, à cause de ton naturel curieux, tu venais à apercevoir une femme, portant un habit des plus sévères accompagnée d'une fille. Deux fois plus jeunes que toi, qui paraissait être bien perdue dans ce paradis du luxe et de l'opulence.

Et tandis que le majordome de la demeure laissait les invités attendre leur hôte, celui-ci ne manqua de se dévoiler d'un pas rapide mais sévère.

Ton père était un homme imposant, d'une stature si droite qu'il paraissait crever le plafond par sa simple présence. Tu le craignais énormément, jamais tu n'avais pu prétendre recevoir un peu de tendresse de sa part. Puisque ta mère était morte en te menant au monde, c'était donc dans un monde sans amour que tu avais évolué.

Même les domestiques avaient pour ordre de se montrer extrêmement sévère et ferme avec toi. Pour te renforcer qu'il disait. Et évidemment, tu te pliais sans broncher à cet état de fait... Après tout, tu n'avais connu que ça toute ton existence. Le mépris et la condescendance sur autrui. Des mots qui trônaient en maître dans ton éducation.

- Myda, emmène donc la fille de notre invitée s'amuser dans le jardin.

Quelques frissons te parcouraient le dos. Il paraissait être complaisant en disant cela mais tu savais très bien ce que c'était. Un ordre... Une directive dont tu ne pouvais déroger. Ainsi, tu te contentas de hocher la tête de haut en bas avant de prendre par la main la gamine aux cheveux brun.


Traversant l'énorme demeure jusqu'aux jardins encore plus grand, tu te dirigeais naturellement vers la serre. Tu adorais te perdre pendant des heures dans celles-ci. Ton père était un grand fan de toutes les beautés que la nature pouvait offrir et naturellement il gardait ses trouvailles dans cette serre regroupant milles et une espèces.

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Affichant un sourire de coutume, pour la première fois tu venais à t'adresser à ta jeune invitée. Tu n'avais aucune mauvaise intention, au contraire, tu étais contente de ne pas être seule. Cela te changeait de ton quotidien.

- Tu t'appelles comment ? Moi c'est Myda. Tu aimes les fleurs ?

Tu essayais de ne pas trop l'intimider vu la différence d'âge. Et tu espérais qu'elle soit suffisamment bavarde pour combler ton manque de sociabilité apparent.



Billie Jeen
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Billie Jeen
Epée fantaisiste
posté le Sam 3 Avr - 21:07

BILLIE JEUNE
MYDA


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Le seigneur démoniaque voltigeait au delà du gouffre magmatique qui lui avait autrefois servi de repère. Chimère sans visage, à la tête obscurcie par un simple gouffre ténébreux, MALEFAX le cruel avait pourtant une rage bien visible. Que ce soit à cause de la lumière rouge qui s'échappait de sa tête, les mouvements saccadés des tentacules rouges dorsales qui lui ornaient le dos ou alors les moult tremblements de sa paire de bras, aussi minces que longs, et orné de griffes vicieuses. Son armure sinistre, forgée dans les larmes et les supplications de ses victimes, tremblait elle-aussi, de multiples craquelures ornant sa surface pourtant indestructible, qui s'était aussi vu séparée de ses épaulettes ou sa cape! Quand à ses jambes, atrophiées par les âges, elles n'étaient que de pâles vestiges: Une magie sombre lui permettait de lutter contre la gravité, formant un cercle ocre.

En face se tenait le bon GUI GAILLARD, avec la légendaire épée DARK KILLER en main. L'intensité de la bataille en avait détruit jusqu'a la quasi-totalité de sa tunique, et seuls quelques bouts de tissus encore lui permettaient de garder une certaine modestie, mais il n'avait que faire de pareilles sottises, alors bien qu'il se battait pour le sort de tout un royaume! Sa longue crinière brune dansait au vent, éclairée par les quelques particules de flammes balayées par la tempête. De sa main qui ne tenait pas DARK KILLER, notre brave ami gardait sa puissante poigne sur la princesse ÉPIS D'OR, qui était fermement accrochée à sa jambe, étant bien trop fragile pour subsister par elle-même dans pareilles conditions!

Ohhh mon dieuuu! Mon prinncceee! Au sseeccouurrssss!

N'ayez crainte, ma douce! Pareil faquin à déjà été repoussé une fois!

NYYYARRGGHHHHH! MAUDIT GUI GAILLARD! POURQUOI TE BAT TU AVEC AUTANT DE FOUGUE CONTRE MOI?! LA PESTE SOIT FAITE DE TON MISERABLE IDEALISME! Fit le seigneur démoniaque, serrant les deux poings avant de rapidement les lever au dessus de sa tête, pour former une énorme sphère d'énergie magique au dessus de sa tête! Mais, avec l'agilité du fauve, le brave Gaillard lança un furieux coup d'épée, si tranchant que la distance séparant le petit bout de roche sur lequel il était perché et Maléfax ne put empêcher ce dernier d'être tranché en deux à la taille!

GGWWAARRGHHHH! JE REVIENDRAIS!!!!!!!

Et tu recevras alors le même sort, vil démon! Qu-

Jemma?
...

Jemma baissa légèrement son livre et leva des yeux vers la petite voix qui venait de l'appeler, manquant de sursauter en apercevant la figure massive de sa mère, à la porte. La familiarité inhérente qu'un enfant avait avec sa génitrice ne l'empêchait jamais d'être légèrement terrifiée chaque fois qu'elle apercevait la silhouette de cette dernière. Sans doute à cause de sa taille de deux mètres et quelque cinquante centimètres? Ou peut-être à cause de ce sourire qu'elle avait toujours en place, qui montrait toutes les dents? Ou... Non, ce n'était pas ça.

En terme d'apparence physique, elle était le portait-craché de sa fille. Des longs cheveux bruns, tombant jusqu'au milieu du dos. Un nez fin, des pommettes décemment remarquables, des petits sourcils, une peau pâle au point de s'en confondre avec de la neige... La seule différence, vraiment, c'était bien que Jemma avait les yeux bleus, et le visage un peu plus rondouillard, jeunesse oblige.

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Le destin dicte que le rendez-vous doit se placer tout de suite, mon trésor. Pourquoi donc perdre du temps avec l'imaginaire? Sa mère s'avança près d'elle et, d'une main, saisit le bouquin que Jemma lisait, le jetant à un autre coin de la pièce d'un mouvement casuel. L'autre main, elle s'en servit pour agripper Jemma par le crâne et la soulever dans les airs, portant ses yeux vers les vêtements de sa fille: Un ensemble très "soldat", avec un pantalon brun, une chemise blanche couverte d'une veste militaire noire toute boutonnée, et des petites chaussures marrons bien trop petites pour ses pieds. Poussant un sourire rassuré, inconsciente ou nullement gênée par les agitations et geignements de douleurs de sa fille, Lagrima la déposa au sol, mais garda quand même sa poigne sur son crâne, afin de mieux l'extraire de sa chambre.

Jemma détestait cette chambre, mais moins que le reste de la maison. Moins que ces pièces sombres, comme figées dans le temps, qu'elle devait fréquenter. Au moins, sa chambre lui donnait l'occasion de pouvoir un peu tout oublier et partir sur le continent de Razzom, pour sauver le monde avec Gui Gaillard et les autres! Mais quelle aventure pouvait bien t-elle trouver dans cette cuisine austère, munie que d'une petite table en bois, avec à peine de quoi faire un plat, surtout que sa mère tendait à "emprunter" les repas d'autres? Ou ce salon aux sièges si inconfortables, avec des échardes à quelques endroits? Tout était si morne, et si triste! Elle irait vite rejoindre son livre tombé, si ce n'était... hé bien, si ce n'était pour sa mère.

Sa mère, qui la lâcha finalement pour aller voir un bonhomme jeune, un peu maladroit, aux cheveux en bataille à et la barbe mal rasée. Il se tenait à l'entrée, l'air un tout petit peu inconfortable. V-vous êtes prête, madame Cainhurst? Monsieur Fortuna attend de grandes choses de votre part.

Bien sûr, mon ami! Ton rôle se termine ici. Elle leva un doigt... et le transperça sur quelques centimètres, au milieu du front. Immédiatement paniqué, le jeune homme leva les deux mains comme pour rapidement s'échapper, mais en un instant, et sans qu'elle n'eut besoin d'enfoncer le doigt un peu plus profondément, une onde de choc sembla résonner du bout de l'appendage, frappant le crâne du jeune homme et le tuant sur le coup. Le meurtre était loin d'être un inhabituel hobby de la grande brune, mais ça n'empêcha pas Jemma de promptement fermer des yeux pour se prémunir de tout traumatisme supplémentaire, calant ses deux mains devant ses orbites et faisant quelques pas en avant pour éviter d'être aplatie par le cadavre.

Elle savait que sa mère ne ferait rien pour l'aider, si ça venait à arriver.

...

La petite brune vacillait derrière sa mère comme un petit pingouin, tentant désespérément de compenser les grandes enjambées de cette dernière avec une série de petits pas à elle. Sa petite main, elle l'avait quand même serrée autour du seul doigt de cette dernière, tendue pour éviter que sa fille ne se perde dans la foule. Pas qu'il n'y en ait besoin: La vision d'une très grande femme, dans un uniforme militaire, semblait être suffisant pour que la foule s'ouvre comme la mer devant Maouise, le prêtre sacré qui avait aidé Gui Gaillard à passer la mer d'acide de Maléfax.

Elle y pensait beaucoup, à eux, parce qu'elle détestait cette visite. Elle détestait cette île, détestait sa môman, et détestait sa maison. Et il y'avait aussi la frustration de l'enfant, bien trop jeune et fragile pour se dépatouiller et partir faire cavalière seule. Et la rigidité des bottes n'aidait pas! A chaque petit pas, Jemma avait envie de mordre dans quelque chose. Et à chaque petit pas de plus, elle se rappelait que sa mère était l'objet le plus proche, et qu'il n'y avait pas d'avantages à l'énerver, comme le rappelait habilement son petit crâne meurtri.

... Maman! J'ai mal aux pieds!

La douleur est de la faiblesse qui quitte le corps, ma doudoune! Répondit t-elle, sans ciller ou même tourner de la tête. Seul un oeil s'abaissa vers elle, et son sourire devint si légèrement plus grand... Et je peux te promettre, mon amour, que tu ne seras plus faible très bientôt, si jamais tu te plains encore! Comprends-tu?

Jemma voulut répondre, puis baissa des yeux, et puis sa tête suivit la même trajectoire. Oui maman...

Bien! Bon! Arrivées devant une grande demeure, que Jemma trouvait fort moche au passage, sa mère se tourna vers elle et puis s'accroupit très légèrement, plaçant ses deux mains sur ses épaules. Le geste serait doux, si la petite brune ne connaissait pas bien sa génitrice. Mr.Fortuna à une fille! Le destin promet de grandes choses, à vous deux! Vous allez donc échangez vos noms, puis vous allez jouez ensemble, hm?

...

Jemma?

Aïe! Oui! Oui! Bien sûr, m'man! Jemma se massa rapidement les épaules alors que sa génitrice se releva, et faillit tirer la langue quand elle lui cala son sourire poli.

Tu es une si gentille fille!

Comme prévu, l'intérieur du manoir était... bah, morne, aussi! Morne, morne, morne! Tout était si gris! Si désuet! Vide du charme de Rezzom! Elle voyait de l'or, des bijoux, des statues, tellement de choses fascinantes mais ternes! Qu'est-ce qu'elle détestait cet endroit! Elle voulait courir et rentrer chez elle, ce qui en disait long sur l'état du manoir! Pour tenter de se distraire de sa situation, donc, Jemma contempla surtout le sol, aux motifs prétentieux. Sa mère parut initialement satisfaite, mais quelques lourds bruits de pas lui firent changer d'avis, et elle posa deux doigts en dessous du menton de la brunette avant de rapidement la tirer vers le haut, sans qu'elle ne soit capable de résister à ces deux seuls doigts.

Il y'avait devant elle une petite fille blonde, et un homme imposant, au regard dur, avec la stature d'un général de Maléfax, du type qui voulait marier Épis d'Or mais qui se faisait très vite courroucer par Gui Gaillard! Là encore, seule la menace de la punition corporelle empêcha à Jemma de tirer la langue en sa direction.

- Myda, emmène donc la fille de notre invitée s'amuser dans le jardin.

Oui, allez vous amusez! Et fais attention à ce que je ne te revois pas avant un petit moment, Jemma. Répondit sa mère, lui donnant une petite tape au dos. Terrifiée par les deux adultes dans la salle, la brune ne fit initialement rien, laissant simplement cette... Myda? la traîner vers la serre. Qui, à son grand déshonneur, était aussi moche. Juste un moyen pour l'autre gros méchant ailleurs de vouloir se prouver mieux que les autres.

Elle détestait véritablement cette île, cet homme, sa maman, etc... mais quid de Myda? Qui semblait être gentille, mais que Jemma, un peu habituée aux sourires factices, pensait quand même être flippante. Elle était plus grande qu'elle! Elle pourrait lui taper dessus super facilement, et les adules seraient contents de laisser ça arriver! Mais, quand même, elle était pas une adulte! Et Jemma avait des envies de rebellion en elle! Ainsi, au lieu de répondre, elle lui tira simplement la langue.

Elles sont moches les fleurs! Dit t-elle, avant d'étendre les bras en forme de T pour mieux se mettre à courir parmi les chemins de la Serre. A vrai dire, elle tentait surtout de semer Myda, espérant la confondre durant la poursuite!

Vrooooommmm vrom vrom vrooommmmmmmm!

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