*Mouvement de lit qui grince en rythme* Voilà comment je suis né, cette position s’appelle….hem….pardon.


La naissance. Étape incontournable au bon développement de l’enfant. En imitant ses parents, en singeant et en jouant l’enfant apprends un tas de choses. Du plus élémentaire, presque reptiliens, au plus complexe pour son cerveau. L’univers qui l’entoure, son foyer, les stimulations qu’il a permettant un développement en adéquation avec ce qu’on lui explique, montre ou apprends. Si l’enfant est entouré d’amour, son cerveau se constituera de façon à ce que l’empathie soit un des sentiments qu’il acquerra en premier. En revanche, si la haine est enseignée, alors celui-ci se développera de façon à ce que la méchanceté prenne le dessus.

Après être sorti du ventre de ma mère dans la merde ( et oui, certaines femmes défèquent lors de la poussée) cela, voulait-il dire que ma vie serait merdique ou n’est ce qu’un pour hasard comme il y en a tant ? Après m’être fait nettoyé, je pouvais voir les visages de mon père et ma mère me souriant tendrement. Putain, j’crois qu’jsuis tombé sur les bons.

J’avais quelque peu grandi. J’étais dans une ambiance chaleureuse et aimante. Mes parents s’occupaient parfaitement de moi, réalisant tout ce que je leur demandais. Je n’étais pas embêtant, non-juste de quoi jouer, manger, boire me suffisais amplement. Mes parents n’étaient pas riches, mais il n’était pas pauvres non plus. Jamais cela n’avait été un avantage. Mon père était économe, pas radin. Il ne voulait pas dilapider la fortune familiale, surtout pour des plaisirs futiles. Il avait le sens des responsabilités et nous ne manquions de rien.

Ma mère, elle s’occupait de toute la partie ménage, bien que mon père une fois rentré du travail, l’aider dans les activités diverses et variées de la maison. Lorsque que nous faisions des balades, mon père emportait toujours un peu de nourriture et d’argent, qu’il donnait aux mendiants. Certains avaient été des grands monsieur, il m’avait dit, puis il m’expliquait que la vie était une pute parfois. Il ne l’avait pas dit sous cette forme, veuillez me pardonner. Mais du haut de mon jeune âge, je comprenais déjà ce que cela représentait. C’est ainsi que grandissait en moi cette empathie et ce désir d’aider l’orphelin et la veuve.

J’étais désormais proche de l’adolescence. Mes parents étaient toujours vivants et je louais le ciel qu’ils soient tous deux encore présent à mes côtés. Je voyais le monde désormais avec ses vices et ses problèmes. Les guerres qui éclataient aux quatre coins des mers, l’arrivée des pirates, les révolutionnaires qui désiraient renverser la justice des marines. Tout ceci n’avait de cesse que de rendre des gens tristes, affamés, seuls. Sur les Blues, nous étions relativement épargnés. Je remerciais mes parents tous les jours pour ce qu’ils faisaient. De mon côté à chaque fois que j’avais un peu d’argent, j’essayais d’aider une personne pauvre.

Cela me donnait du Baume au cœur et je le faisais avec plaisir. C’était un bien inestimable que de voir la joie illuminer leurs visages directement. Malgré tout, il fallait que désormais, je réfléchisse à un métier. C’était ça la vie, étudier pour travailler, travailler pour gagner de l’argent, pour ensuite mourir sans avoir profité de ce qu’on avait amassé. Je n’étais pas défaitiste, juste réaliste au sort qui était réservé à chacun d’entre nous. Je ne savais pas trop quoi faire de ma vie. Du moins pour le moment.
Un beau jour, des pirates avaient accosté sur notre petite île. Au premier abord, ils paraissaient sympathiques. Ils avaient élu domicile à la taverne du coin et se promener en braillant à tue-tête qu’ils étaient des héros et qu’ils avaient atteint rough tell. Je n’y connaissais rien, mais à l’évocation de cette île beaucoup chuchotaient. À part mon île, je ne connaissais pas grand-chose au monde extérieur. Pur et innocent, j’étais parti leur poser des questions. Je voulais en apprendre d’avantage, apprendre ce qu’il y avait à savoir sur le monde extérieur. Connaître tous ses secrets. Mais comme on dit la curiosité est un vilain défaut. Leur ayant adressé la parole, le capitaine se mit en colère. Était-ce sous l’effet de la boisson ? Était-ce parce que j’étais un adolescent trop curieux ? Que sais-je. En tout cas, la beigne-je me la suis prise en pleine poire. Je ne pleurais pas, et je n’étais pas énervé. Je me relevais, les remerciai et sortais de l’établissement. Ma joue était gonflée suite au choc. Je ne pouvais pas rentrer comme ça.

Malheureusement, sur le chemin du retour, mon père avait fini plus tôt sa journée. Son sourire se changea en colère. Je le stoppais dans son désir de vengeance. Je le pris dans mes bras et lui assura que tout allait bien, qu’il n’avait pas à s’emporter. Il se radoucit. Je lui souriais et je décidais d’accepter sa proposition depuis longtemps. Apprendre le maniement du sabre. Il était temps désormais que je sache me défendre. Il était temps désormais.

Plus mon entraînement au sabre avançait, plus j’avais le désir de changer le monde. D’arrêter les personnes qui pourrissent ce monde et de pouvoir aider les pauvres et les affamés. La révolution faisait du bruit, les marines plus que jamais désiraient imposer leurs visions de la justice, et les pirates désiraient trouver le one piece. Mais dans ce sombre univers jaillirait une lumière, une douce lumière dans ce monde enténèbres. Moi. Le héros, celui qui arrêterait les injustices, celui qui aiderait les pauvres et affamés, celui qui arrêterait la corruption, les meurtres, les pillages. Si personne ne voulait changer ce monde pourri jusqu’à la moelle alors je m’y collerais. Je deviendrais le héros que tout le monde attend.

J’étais désormais un jeune adulte, mon entraînement au sabre avait été bénéfique. J’avais ou éradiquer des pirates qui étaient venus piller notre petite île. Ces pirates étaient en quêtes d’objets rares, qu’ils pourraient vendre à bon prix. Mon maître sabreur, ainsi que moi avions ou les exterminer. Ils n’étaient pas vraiment nombreux, mais ils gisaient désormais à nos pieds. Du sang recouvrait mes habits. J’étais devenu une sorte de bête en cet instant. J’avais pu me charger du capitaine. C’était étrange, car mon sabre avait fondu presque instantanément à son contact. Je ne comprenais pas. Pourquoi le siens était toujours intact et pas le mien ? Était ce de la magie ? Un fruit trônait à ses pieds.

Je venais de saisir ce qui allait devenir à la fois une bénédiction et une malédiction. Je regardais ce fruit avec envie, comme si une voix me poussait à croquer dedans. Je ramassais aussi son sabre si exceptionnel. Je croquais dans le fruit. Non, je ne connaissais pas les fruits du démon, j’avais juste cette envie de par sa beauté de le déguster.

Dégueulasse, une envie de vomir à peine déglutit, fit son apparition. Infecte, immondes comment ce pirate pouvait manger de telles choses. Je relâchais le fruit au sol. Même mes amis dans le besoin ne pouvaient langer ce détritus. C’est alors que mon maître me fit une remarque. Ma main rougeoyait tel le feu. Alors ça, c’est bizarre. Je m’emparais d’un sabre quelconque et celui-ci fondait sous mon emprise. La surprise et l’inquiétude me frappaient de plein fouet qu’est-ce qu’il se passait ?

Mon maître m’expliquait en quoi consistait le sabre que je tenais. Engetsu. Et le fruit que j’avais mangé était un fruit du démon à ses dires. Je pouvais contrôler son pouvoir, mais plus nager. Boarf, je ne savais pas nager de toute façon. Mais ça, je me gardais de lui dire.