métier : Reste à voir. groupe : Civil. rêve : Prendre des bains de Berries. rang : Porte Bonheur grade (facultatif) : / prime (facultative) : C'est à définir. espèce : Mink (Chat) lieu de naissance : Zo première île : C'est à définir. armes : C'est en cours. fruit du démon : Aucun !
DESCRIPTION PHYSIQUE — MENTALE
Morphologie :
- Mesure un mètre soixante-dix. - Pèse une quarantaine de kilos. - Pelage brun intégral, plutôt long et dense dans l'ensemble. - Muscles légèrement tressés, à des fins d'agilité plutôt que de force. - Une longe queue, pouvant dépasser ses oreilles lorsque dressée au possible.
Physionomie :
- Traits du visage relativement fins, bien que masqués sous la couche de poils, on devine néanmoins un visage relativement ovale.
- Sourcils recourbés, très fins, noirs et spiralés aux extrémités. - Prunelles dorées, et pupille semblable à celle des félins, soit ronde dans la pénombre, et allongée en fente dans la pleine lumière. - De légères cernes sous les yeux, à peines marquées toutefois.
- Un petit nez (ou truffe) rosé planté au milieu du visage, retroussé, et pourvu de deux naseaux très fins, presque pas visibles même de près. - Absence totale de vibrisses, ou moustaches.
- Une dentition très fine et quasi-parfaite, deux crocs plus marqués au niveau de la mâchoire supérieure, et légèrement moins au niveau inférieure. Il est également bon de noter la présence de carnassière aux niveaux de la dernière prémolaire supérieure, et première molaire inférieure.
- Les poils du visage remontent vers le haut, dans l'ensemble, y compris ceux aux extrémités du visage qui ont plutôt tendance à partir vers les côtés, offrant des formes relativement coniques. - Deux oreilles assez longues, et assez grosses, qui remontent également vers le haut, rosée là où elles ne sont pas recouvert de pelage (l'intérieur).
Sapologie :
- Porte un kimono beige, recouvrant l'intégralité de son corps de son cou, à ses genoux, enserré par une ceinture brune claire, nouée sans complexité et marquée de deux gros boutons orangées, fais de bois à chaque extrémité, l'un représentant un personnage souriant, sûr de lui, là où l'autre présente un personnage en colère, contrarié. Les extrémités du kimonos sont brunes, quasiment de la même couleur que le pelage de Red, et son bras gauche est exemptée de tissu, laissé à l'air libre quand il ne porte pas le capuchon .
- Deuxième accessoire, une sorte de capuchon retroussé, dans les mêmes tons que le kimono, qui recouvrent la nuque du matou, ainsi que ses épaules, et ce jusqu'à ses coudes. Celle-ci descends également jusqu'au milieu de son dos, servant d'une cape relative.
- Dernier accessoire, une paire de chaussons faits dans les mêmes couleurs et le même tissu que le reste du vêtement pour le dessus, ceux-ci masquant les pâtes félines et se trouvant resserré par un cordon brun à la couleur brune, semblable à la semelle de cuir qui fait barrage entre les coussinets et le sol.
Spécificités :
- Red possède une voix grave, et rauque, sûrement à cause d'un usage passé de tabac, ou même encore actuel, quoiqu'un peu moins marqué aujourd'hui.
- Il sait parfaitement se tenir sur ses deux pattes postérieures, se déplaçant alors tel un humain lambda. Il peut également se déplacer à quatre pattes, avec une aisance là aussi maîtrisée.
Curiosité :
" Un trésor t'a dis ? J'en suis ! "
Si c'est bien quelque chose qui le poussa à quitter sa terre natale de Zo, alors qu'il n'était qu'âge de la vingtaine, c'est bien sa curiosité pour le monde extérieur, et l'envie de découvrir ce qui se tenait en dehors de son île. Il n'y avait qu'à imaginer, une autre société, fait d'autres personnes qui ne lui ressemblaient que peu, au final, et qui était organisée de manière complètement différente, en fonction des différentes îles sur lesquels ils se trouvaient, il y avait de quoi intriguer. Ce trait de caractère ne le quitta toutefois pas, et ce malgré le fait qu'il fasse désormais partie intégrante du paysage humain, et qu'il en ait découvert une bonne partie des us et coutumes. Car en savoir beaucoup sur les la culture, ne veut pas dire tout savoir, et c'est probablement pour ça qu'il aurait toujours soif de découverte, ne serait-ce que s'aventurer sur une nouvelle île, rencontrer de nouvelles personnes, ou partir à la découverte d'antique trésors cachés, tout est bon pour partir à l'aventure, après tout !
Vivacité :
" Eh, ça sent le brûlé non.. ? "
Certainement dû à ses instincts primaires, et pour cause, on parle tout de même là d'un Mink, et non d'un humain, Red s'avère d'autant plus être un Mink "Chat", comme les humains tiennent si souvent à le rapporter, et ainsi, il dispose à la fois de très bon réflexes physiques, musculaires, comme mentaux. Une vivacité physique dû à une enveloppe charnelle très légère, et une agilité hors des normes humaines qui lui ont permit de se sortir plus d'une fois d'un pétrin dans lequel il s'était retrouvé par ses propres moyens. Il brille également par sa vivacité d'esprit, sa capacité à prendre la décision qui lui paraît être la meilleure, en un minimum de temps.
Intelligence :
" Deux plus deux, font quatre ! "
Lié à la vivacité d'esprit, et à la caractéristique qui sera détaillée après, mais également à la curiosité, viens finalement l'intelligence. Doué de réflexion, le Mink brille particulièrement dans le domaine, et s'avère être capable de "stratégiser" sur plusieurs plans, à la fois au niveau de sa propre survie, ou de celle de ses camarades, sur des missions qu'il se voit confié, pour peu qu'il possède les détails nécessaires ou d'autres détails. Il sait donc lire, parler, calculer correctement en plus de savoir se repérer aisément dans l'espace. Il connaît l'existence de beaucoup de choses tel que les Fruits du Démon, divers arts martiaux ou d'autres spécificités typiques de Grand Line. Au final, bien qu'il n'en ait pas l'air, à première vue, le matou a réussit à se cultiver suite aux années passées avec la gente humaine.
Malice :
" Ni vu, ni connu. "
Découlement de l'intelligence, certainement, viens alors la malice. Si le Mink est doué de réflexion, alors il l'est encore plus quand il s'agit de faire divers tours de passe-passe, ou de la mettre à l'envers à quelqu'un qui s'avérerait être un peu trop innocent, ou un peu trop niais. Tout n'est pas toujours bon pour arriver à ses fins, bien sûr que non, mais arnaquer quelqu'un et lui faire avaler des bobards, ça ne peut pas lui nuire tant que ça à ce pauvre bougre, si ? Oh et puis, il vient de se casser la gueule, le type là-bas ? Qu'à cela ne tienne, Red aura certainement toujours le mot pour rire, quand il ne sera d'ailleurs pas en train de le faire à gorge déployé. Bien évidemment, il ne s'agit pas de souhaiter le malheur à tout le monde, certains ont su le toucher, mais si c'est n'importe qui, alors il faut forcément s'en méfier et l'entourlouper, toujours de manière mesurée tout de même.
Avarice :
" Hého. Touche pas à mes Berries toi. "
Si le sabreur n'est pas exempt de défauts, comme vous avez pu le constater, il en est un qui a un peu plus d'emprise. Un des septs pêchés capitaux, comme dépeints dans des livres obscures que certains préfèrent tenir éloigner le plus loin de leur personne, afin de ne pas se rendre compte d'à quel point ils y sont soumis, à ces fameux pêchés. L'avarice est l'un d'entre eux, et si ça pouvait simplement vouloir dire que le pauvre chat est proche de ses sous, alors ça serait réduire le problème à une fraction presque inintéressante de ce qu'il n'est vraiment. Red n'est pas seulement proche de ses Berries, il a bien compris durant ces dix années que si il y avait bien quelque chose qui gouvernait le monde, et qui provoquait la folie des hommes, c'était l'argent. Plus il en aura, plus il aura d'influence, telle est l'une des philosophies majeure qu'il partage certainement avec d'autres types dans le genre. Ainsi, tout est bon pour gagner le moindre denier, que ce soit la négociation, les prêts non remboursés, et les dépenses on ne peut trop considérées. Pas question d'en filer à qui que ce soit, ah ça non, ou alors, il aura le droit à de lourds intérêts, hé.
Il est toutefois bon de noter que ce trait de caractère s'annule, lorsqu'il s'agit de se détendre, de boire des coups, et de fêter quelque chose, là, le pécule peut se permettre d'y passer un peu.
Jouer et tricher :
" Ro.. Roll.. ? Roul.. ? Rouler ? Ah oui, c'est rouler, comme rouler dans la farine ! "
Re D. Roll n'est pas seulement un nom comme ça, non, le Mink s'est renommé ainsi suite à son intérêt sévère pour le jeu, et notamment, celui qui permet de gagner un bon pécule d'argent, que ça soit les cartes, les dés, la roulette et bien d'autres. Tout est bon pour jouer, tout est bon pour miser, et tout est bon pour tricher. Après tout, on parle bien souvent de gagner de l'argent, au final, donc là est tout l'intérêt. Et puis bien souvent, les types sont trop idiots pour s'en rendre compte, alors un petit as glissé ici, ou un petit dé pipé par là, il n'y a rien de mal, si ?
TEST-RP LIBRE
1522 - Une taverne de Whiskey Peak.
Mon regard doré se baladait sur les différents types autour de la table, s'arrêtant brièvement sur chacun d'eux pour les détailler plus précisément. Deux d'entre eux étaient richement vêtus, des costars-cravates sommes toute assez classique si on devait oublier le prix exorbitant auquel ils avaient du les payer. L'un d'eux venait de déposer son cigare dans le cendrier prévu à cet effet, de son côté de la table, et la fumée qui vint à ma truffe manquant de me redonner l'envie de m'en allumer une. Le troisième type, lui, semblait quelque plus mystérieux, portant une simple chemisette, et un jean, il semblait être de classe plus populaire que les autres énergumènes, bien qu'une écharpe noué autour de sa nuque venait à rehausser un peu la tableau.
Il se faisait tard, à vrai dire, et la taverne commençait à être bondée. Pleins de gens, des humains principalement, avaient prit place aux nombreuses tables qui occupaient l'espace du bar, après l'entrée. Certains dansaient même dans le coin prévu à cet effet, alors qu'à l'étage, l'endroit où je me trouvais, les jeux se faisaient, sous la stupeur de certains, la crédulité d'autres, et les messes basses en tout genre. J'avisais finalement mes cartes, un bref instant à nouveau, avant d'en revenir à la disposition lumineuse de la pièce, et au pion qui surveillait les différentes tables.
Si je voulais parvenir à mes fins, il allait falloir la jouer fine. Il n'y avait pas de lampe, ou autre éclairage directement au-dessus de nous, ce qui nous plongeait dans la pénombre, en tout cas dans une certaine mesure et s'en était presque débile, d'ailleurs, que le propriétaire des lieux n'ait pas pensé à éclairer plus que ça certaines tables. Enfin, qu'à cela ne tienne, cela allait faire mes affaires, n'est-ce pas ? Un serveur passait d'ailleurs par là, et alors qu'il longeait notre table, il se mit soudainement à glisser, par le plus grand des hasards, par on ne sait trop quelle magie, et finit par s'écraser à côté de nous.
C'était ma chance, d'un geste réfléchit, répété, prémédité, je venais alors à récupérer une carte dans le pan de mon kimono, échangeant avec une de celles qui n'était pas dans l'intérêt de mon jeu actuel, ni vu ni connu, tandis que mes camarades de tables venaient à se redresser pour certains afin de regarder le pauvre malheureux étalé au sol dans les débris de verre et l'alcool, et que le pion se pressait à venir le relever et le sermonner.
- Bon sang ! Fais attention Josef !
- Mais.. J'ai glissé sur quelque chose !
J'esquissais un bref sourire, alors. Le stratagème était grossier, bien trop d'ailleurs pour n'importe quel clampin de base, mais quelque chose me dit qu'il était relativement évident de la mettre à l'envers à mes camarades, aussi, je venais finalement à révéler mes cartes à mon tour, alors même qu'ils avaient encore le regard et l'attention tournés vers le serveur qui s'avérait avoir glissé sur une pauvre bille.
- Et c'est une Quinte Flush Royal pour moi, messieurs.
Ceux-ci se retournèrent alors soudainement vers moi, de surprise, tâchant de comprendre comment je pouvais bien avoir réussit cet exploit. Mais force est de constater que faute de preuves, ou faute de détermination, ils me laissèrent donc partir avec la mise, tandis que j'avais pris soin de glisser la carte échangée dans ma manche, à nouveau dans la pioche, sans me faire remarquer. Après tout, ne dis-t-on pas que les chats ont des pattes de velours ?
Je me redressais donc, récupérant tout les jetons de mes camarades, du moins ceux qu'ils avaient trouvés le courage de miser, et m'en allait comme j'étais venu, mes bras débordant de jetons et mon postérieur glissant sur la rambarde avec pour objectif de retourner au rez-de-chaussée, et au comptoir. Je n'eus d'ailleurs aucun mal à y parvenir, et le gérant vint donc m'échanger ceux-ci contre une montage de Berries sonnantes et trébuchantes, pas moins de quelques petits milliers, de quoi vivre au moins pendant quelques semaines. D'un large sourire révélant mes crocs, je venais alors à saluer le tenancier avant de m'en retourner vers l'extérieur.
Mes patounes venaient à glisser sur le dallage des rues, et je m'engouffrais finalement dans une ruelle, direction la forge de mon beau père. Tandis que je me pressais dans celle-ci, frissonnant au moment de toucher une flaque d'eau avec mes pattes antérieures, un type vint m'attraper par le col, à l'arrière, et me souleva avant de me plaquer contre le mur.
Eh merde. J'avais rien vu venir, idiot que j'étais. C'est à se demander à quoi pouvais bien me servir ma vision crépusculaire, hein ! Il devait s'être bien caché, l'enfoiré.
- Tu m'as l'air d'avoir un beau petit pactole, mon minou. Tu vas pas me dire que tu comptais tout garder, hein ?
Je tâchais de garder mon calme, alors que l'arme à feu qu'il pointait se retrouvait nez à nez avec mon crâne, manquant à chaque instant de me faire sauter le ciboulot. Je n'avais pas relâché mon sac d'argent, loin de là, j'y tenais comme la prunelle de mes yeux, et alors que je m'apprêtais à répondre, je reconnaissais la voix du type.
- Doug ? Sérieusement ? Tu viens récupérer ton argent armé, maintenant ?
Je sentis alors le revolver s'écraser un peu plus contre mon crâne, écartant doucement les poils qui pouvaient encore lui barrer la route, et offrir un quelconque obstacle à celui-ci.
- Fais pas le mariole avec moi, minot. Tu sais très bien pourquoi je suis là. Ton maître, il m'a toujours pas remboursé pour les putains de matières premières que j'lui ais filé, pour la création d'son foutu sabre.
Ah ouais, putain, longue histoire ça encore. Mais j'vais tâcher de la faire courte. J'ai grossièrement, et comme une bonne partie des Minks qu'on peut trouver à l'extérieur de Zo, était acheminé en tant qu'esclave, après m'être fait attraper sur le quatrième pallier de Grand Line. J'ai été ramené sur une île où j'ai été vendu à un forgeron, de Whiskey Peak, voilà bientôt une dizaine d'années, et depuis je reste avec lui.
Les relations n'étaient pas toujours évidentes, surtout au début, disons qu'il était pas évident de me faire à ma nouvelle vie d'esclave, moi qui n'avait soif que de liberté, mais avec le temps, les chaînes se sont envolées, et j'le considère comme mon beau père. Après tout, il m'a enseigné beaucoup, sur le mode de vie des hommes, sur l'importance du dur labeur, et de gagner son pain, tout les jours. Des règles que je me plais aujourd'hui à détourner dans mon intérêt, bien évidemment, comme si il était question de gagner sa vie honnêtement, quel fantasme. Enfin, toujours est-il que le vieux m'a logé, nourri, blanchit, et qu'il m'a jamais traité comme de la merde, alors je lui dois bien ça.
- Ouais, ouais, je sais.
- Bah c'toi qui va l'faire, et c'est l'heure d'rembourser, j'attendrais pas une foutue minute de plus, capiche ?
Je soupirais quelque peu, tandis qu'il venait à me frapper comme un vulgaire sac de sable, contre le mur d'une pauvre baraque.
- J'ai des dettes, moi aussi, sale connard, donc j'vais prendre le fric bien gentiment, et vous entendrez plus parler de moi.
Il n'attendit pas ma réponse, et me relâcha alors sobrement, manquant de me faire tomber sur le cul par terre. Heureusement, grâce aux instincts que ma vie auprès des hommes ne m'avaient pas fait perdre, je venais à me rattraper sur mes pattes, et me redressait alors, époussetant ma tenue tandis qu'il me braquait toujours.
- Des soucis avec l'Underworld, je présume ?
Il vint me décocher un coup de pieds, qui m'envoya à nouveau contre le mur, et me fit m'écrouler mollement sur les dalles humides de la ruelle. J'avais relâché mon sac, et il l'attrapait alors en vitesse, avant de regarder de chaque côté, parano qu'il était.
- Tu devrais apprendre à tenir ta langue, Red, tu sais pas ce dont ces gars sont capables, crois-moi ! T'es qu'un petit joueur, dans le milieu, foutu matou de malheur.
Bah tiens donc, de la discrimination par rapport à ma couleur de pelage, c'est pas beau ça ? Surtout que je veux dire, en journée, j'ai le poil brun et pas noir, si si, il y a une différence, je vous assure, alors c'est bien gentil de m'assimiler à un chat qui porte malheur, mais je peux vous assurer que ce n'est pas le cas.
Il s'éloignait alors rapidement, sans demander son reste, tandis que je me redressais finalement, soufflant quelque peu. Je ne m'étais pas attendu à me faire passer à tabac, ce soir, m'enfin, c'est pas comme si c'était presque mon quotidien, finalement, quand je décidais de sortir me faire un peu d'argent de poche.
Au moins, j'étais pas assez fou pour m'approcher de c'te fameuse organisation, pour peu que ça en soit une, d'ailleurs. J'avais entendu des rumeurs, des on-dits, sur ces types, et leur pseudo-existence. Des chefs de cartels, des grands bandits, des manias de l'immobilier ou des Marines ripoux, les rumeurs allaient bon train sur les types qui faisaient partie intégrante de ce système souterrain, dont je n'avais aucune connaissance des ficelles, pour le coup. En fait, tout ce que j'en savais, c'est qu'il fallait juste espérer de pas tomber nez à nez avec ces types, ou de tremper dans des affaires douteuses avec eux. Sinon, bah, j'imagine que t'en sortais les pieds devant, non ? Enfin, ça paraît logique, présenté comme ça.
Suite à ce fin trait d'esprit, je me décidais donc à retourner vers la forge de mon maître, bredouille, comme bien souvent. Je n'étais pas franchement déçu, car à priori, j'avais remboursé des dettes qui auraient pu me retomber dessus, bon gré, mal gré. Je glissais donc mes pattes dans mes poches, et tâchait d'accélérer, alors que le ciel commençait doucement à tonner, signe qu'il allait certainement pleuvoir à nouveau, sur Whiskey Peak.
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Les menottes aux poignets, relié à l'estrade de bois par des chaînes, je m'étais retrouvé d'il y a cela une dizaine d'années sur cette petite île d'on j'ignorais encore le nom à l'heure actuelle, en plein milieu du village et du marché. Il était aux alentours de midi, et le soleil commençait doucement à nous taper dessus, à moi, et les autres esclaves, exposés ainsi comme du bétail, ou des animaux de compétitions. Il y avait de tout, cela dit, d'autres Minks, des Sirènes et Tritons, ainsi qu'une Céleste.
- Messieurs, Dames ! Approchez, approchez ! Nous avons les meilleurs esclaves de tout Grand Line ! Ils proviennent tout droit de l'autre moitié de Paradise ! Des Minks, des Sirènes, des Femmes, nous avons de tout.
Une grande foule était déjà présente devant l'estrade, observant à la fois avec des yeux étonnés, et curieux, les choses auxquelles nous étions tous réduits, présentement. Je venais à m'humecter les lèvres, et force est de constater qu'avec ce mouvement, avalant ma salive, je venais rapidement à comprendre que je commençais doucement à manquer d'eau, comme certainement la plupart de mes camarades.
Je tâchais alors de tourner ma tête vers un de mes geôliers, qui était directement à ma gauche, me trouvant moi-même quasiment à l'extrémité de l'estrade. Je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche qu'un coup de matraque venait à m'être gracieusement offert, me faisant m'écrouler lamentablement contre les planches de bois, les crocs serrées de douleur et de colère.
- Bah alors, qu'est-ce qui dit le minou, hein ?!
Je grommelais quelque peu, resserrant mes pattes et commençant à sortir mes griffes, alors que je tâchais de me redresser, bouillonnant de colère, de rage. Comment pouvais-je être traité de la sorte, alors que ma seule erreur avait été de me perdre ?
- Eh beh, l'en veut encore ?
Je voyais alors sa main se relever, prêt à m'en coller une nouvelle devant les yeux grands ouverts des spectateurs, quand une grosse voix vint prendre la parole, par-dessus la cohue générale, et les bavardages incessants.
- Arrêtez ça de suite ! Je vous achète le Chat.
Plutôt âgé, plutôt costaud aussi, son crâne presque complètement reluisant venant à s'approcher rapidement de l'estrade, après que celui-ci ait interrompu les discussions de sa puissante voix rauque. Il poussa plusieurs personnes, qui grommelèrent sans pour autant élever la voix, face à la prestance du bonhomme. Il devait faire au moins deux mètres, de ce que je pouvais estimer, pour une bonne centaine de kilos de muscles, taillés dans le marbre, si cela aurait été possible.
Celui-ci, une fois arrivé aux pieds de la structure, venait alors à écraser sa main contre le bois, faisant tressaillir mon gardien le plus proche et moi-même, alors qu'il se hissait ensuite puissamment de ce même bras, se soulevant avec l'aisance d'un surhomme, pour finir par s'écraser les pieds joints à mes côtés, un sac à la main.
- Tenez, et dépêchez-vous de le détacher, je n'ai pas toute ma journée.
Il vint alors presser le sac contre le pauvre bougre qui faisait au moins une tête de moins que lui, et qui s'empressa par la suite de venir défaire mes chaînes, ou en tout cas, les détacher de l'estrade, afin que le mastodonte puisse en faire ce qu'il désirait. De petits murmures s'échappaient de toutes parts dans l'assemblée, hétéroclite, alors que mon nouveau maître venait à se saisir des chaînes, et me soulevait jusque sur son épaule.
Bouches bée, l'assemblée et les gardiens le regardèrent donc descendre comme il avait grimpé, éclatant un pavé au moment de retoucher le sol, avant qu'il ne s'éloigne, ma pauvre carcasse sur son épaule, jusqu'à une ruelle qui donnait sur la place. Il ne m'adressa pas la parole, du tout, du voyage retour vers Whiskey Peak. Il se contentait de me traîner comme un vulgaire boulet bien trop léger pour ne serait-ce qu'entraver ses mouvements, et je me disais que, pour ma survie, il serait bon de ne pas essayer quoi que ce soit jusqu'à notre arrivée.
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La nuit était tombée depuis maintenant quelques heures, sur Whiskey Peak City, et j'avais donc retrouvé le chemin de la forge, qui était complètement éteinte, à cette heure-ci. Le maître devait probablement déjà dormir, à cette heure-ci, et j'entrais donc aussi discrètement que mes pattes de félins me le permettait. Tandis que je m'infiltrais dans la cuisine, les lampes se mirent alors à briller les unes après les autres, alors que la silhouette du forgeron m'attendait assis à la fenêtre, les bras croisés.
- Je vois que tu rentres tard, Red.
Eh bien, c'était donc l'heure des sermons, vraisemblablement. Pas que je n'en avais pas l'habitude, non, il arrivait parfois qu'il me prenne à rentrer trop tard, selon lui, et dès lors j'avais donc le droit à quelques petits remontrances qui ne m'empêchaient toutefois pas de ressortir le lendemain.
- Assieds-toi et mange, ton ventre crie famine d'ici.
Je soupirais quelque peu, car il n'avait pas tord, mon ventre venait de gronder quelque peu, et un bol de soupe m'attendait simplement sur la table à manger, ainsi qu'une cuillère, du pain, et le nécessaire d'un bon repas. Le vieil homme finissait par se retourner vers moi, m'avisant de son regard brûlant, mélangé entre la colère et l'indignation, en voyant mes vêtements salis.
- Tu es encore sorti pour jouer aux cartes, ou aux dés que sais-je, et tu t'es battu, mh ?
Je venais de prendre place à table, et avalait quelques bonnes gorgées de soupe. La température était parfaite, comme si il avait deviné exactement à quelle heure j'allais revenir. Je ne lui répondais pas, faisant vœux de silence, car je savais pertinemment que peu importe mes arguments, la discussion allait tourner en rond, quand bien même il s'agissait de rembourser ses dettes.
- Je t'ai déjà dis de ne pas te mêler de mes affaires d'argent, Red. Tu pourrais finir par te mettre dans de beaux draps, pour des futilités de la sorte.
Il soupira quelque peu, affichant une légère moue de désespoir, avant de finalement se redresser, et de se diriger vers l'étage.
- Tu.. Tu sais très bien que la forge ne tourne plus autant qu'avant, tu n'as plus ton jeune âge, et.. Mh.. Je dois encore te remercier pour les dix années que tu m'a fais passer. J'aurais pu bien plus mal tomber, et je te suis reco-
Une toux grasse, puissante, à en faire trembler les murs vint le prendre alors, interrompant mon discours et me faisant serrer les dents et les antérieures. Il ne faisait pas ça pour me faire taire, malheureusement.
- Allons, on en a déjà parlé, Red. Tu ne me dois rien. Tu m'as aidé durant toute ces années à la forge, et c'est bien assez.
- Mais ! Nous devons encore payer pour tes soi-
La bâtisse se mit alors à trembler, de tout son soûl, alors qu'un impact avait pu se faire entendre au milieu des escaliers, contre le mur.
- La discussion est terminée, Red. Bonne nuit à toi.
Tsss. Il n'en faisait qu'à sa tête. Il n'avait pas un rond, ou à peine pour payer notre maison, et il était tellement borné qu'il refusait mon aide, quand je me décidais à lui donner. Je venais frapper du poing sur la table, d'une force bien risible à côté de la sienne, mais pas moins enragé. Il avait encore dépensé pour me forger une arme, au lieu de payer ses soins. Je n'étais pourtant pas son fils biologique, nous n'étions pas du même sang, et il avait tout sacrifié depuis notre rencontre, pour me permettre de vivre.
- Quel idiot.. J'ai l'air de quoi moi, à faire le sentimental, à chialer comme une gonzesse..
Je serrais les dents, mes yeux quelques peu plissés alors que quelques larmes se mettaient à perler le long de ma fourrure, mes larmes finissant par s'échouer dans le bol de soupe sans que je puisse rien y faire. Est-ce que mes parents auraient fait la même chose que lui, avaient-ils seulement essayés de me retrouver, de me contacter, après ces dix ans, ou avaient-ils préférés m'oublier ? Etaient-ils toujours vivants, même, au final ? J'avais tant de questions, et si peu de réponses, j'avais si peu de contrôle sur ma situation, cela m'agaçait tant que je finis par donner un puissant coup de patte dans mon bol, avant d'aller m'enfermer dans ma chambrée.
Alors alors, nous voici-là face à un Test RP ma foi, intéressant, nous montrant assez de ton personnage pour se faire une idée de lui, de son parcours et sa psyché sans pour autant trop nous en révéler, hein. J'aime bien, puis surtout sachant que tu as l'habitude de tout ce processus, je ne vais pas m'attarder plus que ça dans les formalités et passer direct dans le plus croustillant, ma foi. Lessgo !
Bon déjà en terme de forme pure, ce qui fait le consistant de tout écrit, les mots, les lettres, toutes ces choses-là... Eh bien j'ai rien à dire, en fait. J'trouve que depuis la dernière fois que j'ai du valider quelque chose venant de toi, tu as amélioré ta plume, qui était de toute manière déjà très agréable à lire ; là on ressent que tu maîtrises les mots que tu utilises, les phrases sont toutes à la fois correctes et jolies à la lecture, tu ne te répètes pas, etc... Rien à redire, donc. Ah, aussi, tes images sont aussi plus efficaces, que ce soit en terme de qualité que de pertinence, et ça, ça fait toujours aussi plaisir ! J'aime bien tes choix de musiques aussi, elles sont chills... Et c'est bien quelque chose dont on a tous besoins en ces temps, pas vrai ?
Bref, voilà pour ça, mais nous avons toi et moi que le plus intéressant reste à venir, hein. Pour ce qui est du concept de Red, je dois t'avouer qu'au départ, j'avais peur que tu ne tombes dans le cliché du civil chasseur de prime (va savoir pourquoi je pensais qu'il s'agissait d'un chasseur de prime, sans doute l'avarice), mais force est de constater que tu as pu t'approprier du concept pour en faire quelque chose de bien moins bateau, ma foi. Ce que j'apprécie le plus sur l'idée de Red finalement, c'est sa relation avec son maître, un peu mystérieuse, qui donne envie d'en savoir plus sur ce dernier, et les moments qu'ils ont passé ensemble. Etant un Test-RP, évidemment, les informations sur le passé de Red manquent volontairement, ce qui n'est pas un souci en soit, mais là c'est typiquement le genre de choses que j'aurais aimé voir ! Ou qui sera développé en RP, va savoir. En tout cas je suis pressé de voir ce que tu réserves là-dessus !
En parlant de background, finalement je trouve que tu as été assez exhaustif concernant celui de Red, dans ce Test-RP ; bien que ce soit dommage qu'il n'y ait presque rien qui lie ton perso à celui du forum, à part évidemment l'Underworld qui règne en silence tout au long de ta fiche. C'est un parti pris intéressant sachant que l'organisation elle-même est une inconnue que peu de gens arrivent à gérer dans l'univers d'OPA, et là tu le fais ressentir à travers la narration avec brio ! Mais voilà, à part ça et les références obligatoires liées à l'univers de One Piece, ça manque de contexte Anarchiens (..?) quoi !
Après voilà, cette mini-aventure en Test-RP aura de quoi nous laisser à notre faim. Je n'ai pas grand chose de spécial à dire du coup de ce côté-là, à part un remerciement tout de même, personnel pour ma part, d'avoir tout de même fait l'effort de compléter une fiche malgré ces temps sombres et désespérants qui nous entourent Tu connais la commu, et la musique donc je suppose que tu as déjà une idée d'avec qui tu comptes RP, en espérant que cette fois-ci sera la bonne. Du coup...
Gg à toi, Re D. Roll est validé avec 7800 Dorikis en tant que Civil ! Tu empoches tout de même une contre-prime de par ton statut de Mink et aussi parce que tu arnaques trop de gens, du bon prix de 150 Millions de Berrys ; mais tu seras équipé de ton Meito des 50 Lames : Coeur Noir pour te défendre. N'oublie pas de compléter ta Vivre Card qui sera générée sous peu, mais surtout de bien t'amuser avec ton Porte Bonheur ! Have fun !
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Tu connais la commu, et la musique donc je suppose que tu as déjà une idée d'avec qui tu comptes RP, en espérant que cette fois-ci sera la bonne. Du coup...