Whisky peak city était ma destination. Pourquoi ? Allez savoir. Mais quelque chose me dit que j’allais pouvoir m’amuser aujourd’hui. Le temps était clément, le soleil frappait de ses rayons la surface de la ville. Malgré l’avancée de la journée, le soleil commençait à décliner et c’est en cet instant précis, que musiciens et autres joyeux lurons débarquaient et envahissaient la ville, telle une colonie de fourmis sur de la viande. Cymbales, percussions, instruments à cordes. Plusieurs artistes jalonnaient les devantures des bars histoire de s’attirer les faveurs du public. L’ambiance était festive et les marines qui patrouillaient étaient visiblement dans la même ambiance. Tout allait pour le mieux.
Mais malgré tout subsistait une petite tâche dans le tableau. Une toute petite tâche de rien du tout. Un homme, s’amusait à piller les personnes aux alentours. Et cette personne, c’était moi. Je ne visais que les bourses qui étaient visiblement bien remplies, bien plus que certaines personnes dans ce lot. Mon sabre à la ceinture, costume cravate, personne ne pourrait se douter qu’ils soient ma cible.
Se promener dans la foule était chose aisée avec ce monde. Il suffisait de juste trouver sa proie et de la traquer. D’ailleurs, je me mis immédiatement sur le coup avec un homme d’apparence âgée, mais qui sur lui, puait l’argent à plein nez. Arrivée rapide quand soudain.
-Ho pardon monsieur, je suis désolé vous allez bien ? Pas de mal ?
- Non-non, c’est bon, tout va bien, merci !
-D’accord excusé moi encore bonne journée.
Le sourire aux lèvres et le portefeuille à la main, je m’éloignais du groupe de personnes dans lequel j’étais pris depuis quelques minutes. Je rejoignais une petite ruelle qui donnait vision sur deux trois pauvres qui faisaient la manche. Je gardais quelques pièces soigneusement à l’intérieur de ma veste et donnais le tout aux pauvres devant moi.
Un voleur moi ? Non plus comme un justicier de mon époque. Voler les riches, pour redistribuer aux pauvres, n’est-ce pas-là l’empathie ? Une fois la somme donnée, je me dirigeais directement vers mon lieu de prédilection une taverne. J’espérais ne pas avoir été repéré. En tout cas, je faisais mon entrée dans la taverne ou de la musique y était jouée.
Je commandais auprès de la serveuse une bouteille d’alcool fort, après tout ce soir, c’est la fête normalement. J’étais assis tranquillement, mon sabre toujours à portée de main. Après tout on ne sait jamais ce qui peut se produire. Ni sur qui on va tomber.