One Piece Anarchy
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j. hyūga | 桃豹
Junpei Hyūga
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j. hyūga | 桃豹 9508a44929de2e04c3d41eaef3a65516
Loca. :
Little Garden
Berrys :
20.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
j. hyūga | 桃豹 Left_bar_bleue0/100j. hyūga | 桃豹 Empty_bar_bleue  (0/100)
Junpei Hyūga
Haru no Ken
posté le Jeu 9 Juil - 23:15
Junpei Hyūga
Momohyō — Trente ans  — Masculin — Marine — Contre-amiral
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métier : Militaire à la tête en l'air
groupe : Marine, pour faire régner une paix harmonieuse et une justice tranquille
rêve : Avoir le droit de retourner sur son île | Mettre aux fers les pires criminels du monde | Instaurer une paix où le sang ne coulerait plus jamais
rang : Contre-amiral, mais on se demande quand même
espèce : Humain
lieu de naissance : Hana no Shima
première île : //
armes : Daishō, à savoir une paire composé d'un grand katana et d'un plus petit, du nom de Haru no Ōjo (春の王女 | litt. Princesses du Printemps)
fruit du démon : Aucun fruit ingurgité à ce jour, il adore nager donc il évite

DESCRIPTION (Physique/Mentale)
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- 物理 -

Junpei est une personne de grande stature, en effet le Marine mesure pas loin de trois mètres quatre-vingt-quatre et possède une très bonne musculature, à en faire pâlir les combattants bodybuildés d'Octogonia -sans pour autant faire de la concurrence au grand Abubakar Hiss- et les écarter de son chemin. Si on s'arrête sur son visage, on peut déjà distinguer ces hautes pommettes, proéminentes, surtout lorsqu'il se met à arborer l'un de ses nombreux sourires -parce que le garçon ne fait presque que ça-. Il possède une chevelure brune, longue et ondulés qu'il attache, rapidement et à la va vite, en queue de cheval. Il possède aussi une barbe de trois jours, qu'il fait toujours mine de s'occuper sans jamais réellement le faire, par pur fainéantise. Il possède un long buste et de longues jambes ainsi que de longs bras sans pour autant être affilié à aucune des tribus ayant des caractéristiques semblables. Chacun de ses membres est affinement musclé, naturellement dans un premier temps où il est né avec un corps très robuste, mais aussi après de très longues sessions d'entraînements forcés qui n'ont fait que finir le travail des Cieux.

Vestimentairement parlant, il s'agit d'un homme... Simple ? Partons des pieds cette fois si pour remarquer ces jolies sandales qu'il porte même quand il neige, il les trouve bien plus confortable et plus agréables que n'importe quelles paires de chaussures ou de bottes de la Marine. De ce fait, il porte aussi un long kimono noir, fidèle aux coutumes vestimentaires de son pays natal. Par-dessus, il arbore son manteau de la Marine, en ayant pris soins d'enfiler les manches, contrairement à ce que beaucoup dans cette institution ont fait. Il laisse son manteau et son kimono ouverts, arborant fièrement la pilosité de son torse, comme l'homme qu'il est. Par-dessus le tout -et c'est la dernière couche, ne vous inquiétez pas- il porte un kimono rose de femme aux motifs fleuris, cet objet ayant appartenu à sa mère, il le porte en espérant qu'elle le protège des pires situations possibles, comme une blessure physique ou même la mort. Pour finaliser tout ça, il a aussi un sakkat, dont il se sert pour se couvrir du soleil... quand il fait une sieste. Il possède aussi depuis quelques années, un patch au niveau de l’œil droit après l'avoir perdu dans un rude combat.
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- 性格 -

Ce fameux Junpei, que dire de lui et de son splendide caractère ? Et bien d'abord, disons qu'il est décontracté, pas une once d'angoisse en lui, il vit sa vie au jour le jour, ne s'inquiétant jamais ni du passé, ni du présent et encore moins du futur, une personne assez insouciante face à la majeure partie des situations qui se présentent à lui, préférant prendre tout ce qui présente à lui comme cela vient. Quiconque vous parle de lui, vous le présentera comme une personne haute en couleur, que ce soit dans son style vestimentaire mélangeant tradition et moderne, arborant le kimono de sa mère sur ses épaules comme si de rien était, sans se soucier du regard des autres. Pacifique, il optera toujours pour une solution de paix plutôt que la violence gratuite même si cela semble très mal embarqué, il n'a jamais aimé les conflits voire même les guerres contrairement à beaucoup sur son île d'origine qui auraient aimé régler la moindre dispute par un duel sur la grand place, pendant les grands coups de midi. Humble, il sait ce qu'il a été petit, le plus faible de sa génération, rien que ça, il fait tout pour éviter de se mettre sur un piédestal, préférant largement son impression de liberté quand il reste un simple inconnu de la Marine malgré son look atypique. Écrivain à ses heures perdues, il possède un journal dans lequel il écrit depuis qu'il est en âge de faire couler l'encre sur la feuille. Aussi bien buveur de thé que de saké, il ne refusera jamais un petit rafraîchissement ou une bonne cuite avec les personnes qu'il considère comme des amis intimes. Pour finir, il a sa propre idée de sa justice, celle qui est « utopique » comme il aime l'appeler, celle qui ne vise pas à exécuter à tour de bras les criminels mais plutôt les enfermer pour essayer de les faire changer, oui, on lui a dit maintes fois que cela était impossible pour beaucoup mais Junpei reste persuadé qu'il y a du bon en chaque être vivant. Coureur de jupons invétéré, il a fait de sa marque de fabrique la drague ringarde, espérant encore une fois que celle-ci marche un jour ou l'autre. Il est d'ailleurs souvent confondu avec l'amiral Kurohachi à cause de ça et aussi du patch sur l’œil, d'ailleurs, il respecte énormément ce dernier, bien que leur style diffère totalement dans certains poins, ne serait-ce que celui du combat.
HISTOIRE

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Et de ce fait, toi, Minamoto no Kagami, fils de feu le seigneur Minamoto no Kanjurō, tu es dès à présent et à partir de toujours... banni de notre île disait une puissante voix dans l'ombre planante sur l'homme portant un kimono rose pendant son jugement

Banni ? BANNI ?! C'EST UN CRIME ! IL DEVRAIT ÊTRE EXÉCUTÉ POUR ÇA ! criait une forte voix agitée, toujours dans l'ombre

Silence, il a sauvé l'île, que faisais-tu pendant ce temps ? ajoutait une voix féminine et plus douce

Allons bon mes chers seigneurs, tâchons de garder la tête froide sur cette tragique affaire clamait une voix assez aigue et fourbe

Je ne puis me prononcer sur ce jugement disait la quatrième ombre, d'une voix légèrement attristé

Ce qui se passait à ce moment était un événement peu commun sur la paisible île de Hana no Shima. Aujourd'hui, un homme se retrouvait jugé pour l'une des raisons les plus abominables qui soient, et pourtant, ses raisons étaient tout à fait honorables. Voilà ce qui posait une première épine dans le pied des dirigeants de cet endroit : il y a tout juste un jour, Minamoto no Kagami mettait fin aux jours de son père, l'homme à qui il devait la vie, l'homme à qui il devait loyauté, l'homme qui lui avait tout appris. Comment pouvait-on en arriver là ? Kagami, qui avait toujours été un exemple en matière de gentillesse et de courtoisie, lui qui détestait en arriver là, à utiliser la violence jusqu'au meurtre même. Ça, personne n'aurait pu le prédire, même pour le plus grand utilisateur du haki de l'Observation, cela aurait pu rester une surprise jusqu'à l'acte en lui-même.

Que décidons-nous pour cet homme ? disait la première voix

SON PATERNEL ÉTAIT SON MAÎTRE ! IL EST DONC DEVENU UN RŌNIN ! IL MÉRITE LA MORT ! beuglait la seconde

L'exil, faire exécuter l'homme qui a sauvé d'innombrables vies ne semblent pas la meilleure des solutions même si certains benêts pensent le contraire ajoutait la voix féminine

Je... Je ne suis pas un benêt, compris ? reprenait la deuxième voix, visiblement grandement assagie

Mmh... Pourtant il n'a pas tort, nous avons des lois, à quoi servent-elles si elles ne sont pas appliqués ? disait la voix aigu et fourbe Pour autant... il est vrai que l'exécution du Héros de Tsubomi ne serait pas très bon si le peuple l'apprenait

Un long moment de silence s'installa alors, chacun prenait sa décision dans sa tête pendant que le jugé se tenait face à eux, ne pouvant voir leur visage mais reconnaissant parfaitement leurs voix. Il s'agissait du Conseil des Cinq, les dirigeants de chaque clans majeurs de Hana no Shima. Parmi eux, il y avait celui qui ne pouvait interférer, Minamoto no Jōtarō, oncle de Kagami et frère du défunt seigneur, ayant pris la tête du clan par intérim. Sa tête se dessinait alors dans l'ombre, approchant de la faible lumière. Les deux se regardaient alors sans qu'aucun ne prononce un mot et pourtant, ils avaient eu la plus grande conversation qu'ils n'avaient jamais eu entre eux.

Fujiwara no Sakura, votre verdict ? disait Hōjō no Daisuke, plus ancien membre du Conseil

L'exil répondait simplement la première cheffe de clan jamais recensé dans l'histoire de l'île Taira no Sora, votre verdict ? finissait-elle

L’exécution, en bonne et du forme clamait-il le plus fort possible dans un ton respectueux Takeda no Hayate, votre verdict ? finissait-il

Et bien, c'est un choix très compliqué, d'un côté le meurtre, de l'autre le sauvetage... Mais nous connaissons bel et bien notre ami Kagami, non ? Je le condamne à l'exil, je sais que ses raisons étaient purs disait-il avec toujours le même ton que depuis le début Ô grand Hōjō no Daisuke, votre verdict ?

Kanjurō était mon ami, il était comme un frère pour moi... Le savoir mort m'emplit d'une tristesse qui ne peut se taire. Si jamais j'en avait l'occasion, j'exécuterais son meurtrier moi-même.. disait dans un premier temps le doyen des membres du Conseil Cependant Kagami a toujours été le fils que je n'ai jamais eu et comme disait notre tête pensante Hayate, je doute que ses raisons n'étaient que purement meurtrière. Je te condamne aussi à l'exil définitif

Le verdict venait de tomber, et même si tout le monde n'était pas d'accord, cela était impossible de changer quoi que ce soit. Même s'il évitait la mort, l'exil définitif et le statut de rōnin signifiait qu'il n'était plus qui il avait pu être. Si le corps était intact et bien vivant, la personne de Minamoto no Kagami venait bel et bien de mourir en ce funeste jour qui sera connu partout dans l'île comme « Le Retour de Sin »

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Junpei... Oy... Junpei ! criait une voix venant troubler le sommeil de notre homme au kimono rose.

Nouveau nom pour une nouvelle vie, celui qui s'appelait autrefois Minamoto no Kagami répondait aujourd'hui par celui de Junpei Hyūga. Ce nom n'avait aucune valeur sentimentale voir même de signification propre, il s'agissait seulement du premier qui lui venait par la tête.

Hmmm .. ? marmonnait-il dans son quasi-sommeil, un léger filet de bave coulant le long de sa joue

Allons Junpei, je ne vais pas faire le ménage tout seul quand même ? répondait la gentille voix masculine

Allons, allons Roberto... C'est pas pour ça qu'on s'est engagé dans la Marine, rassure-moi disait Junpei, en relevant légèrement son sakkat, pour regarder son camarade de corvées ménagères

En effet, Junpei avait rejoint la Marine et cela, en même temps qu'un certain Roberto Soucouf, un jeune homme venu de Saint Itturia. Les deux sont arrivés au même moment et sont tout de suite devenus de grands amis. Il faut dire que Roberto avait lu tant de chose sur Hana no Shima sans jamais la voir ou faire vérifier ses sources. Lorsqu'il apprit le lieu d'origine de Junpei, il sauta sur l'occasion pour en savoir plus : « Comment est ton île ?, Est-il vrai que vous avez subi une dictature longue de cinq siècles ? » et autres questions toutes aussi assommantes que les autres. La seule raison pour laquelle Junpei est devenu ami avec, c'est qu'il partageait tout deux leur rêve de justice utopique. Junpei l'avait hérité de son père, Roberto du Haut-Prince de son pays natal, Christo Emmanuello dont les exploits lui fut conté par Roberto.

J'aimerais bien l'affronter ton Haut-Prince disait Junpei en se levant et posant ses mains et son menton contre le haut du manche de son balais

Il te faudrait un millénaire d'entraînement avant d'y parvenir rigolait Roberto

Roberto était une personne si gentille. En fait, pour le décrire simplement, il était posé, humble, réfléchi, souriant, aimable, poli, optimiste, pacifique, humble et intelligent. Il était un peu devenu le "calmant" de Junpei quand celui-ci se livrait à ses vices.

JUNPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEI ! criait alors une voix, venant du fond du couloir BATS-TOI CONTRE MOI ! finissait-elle

Cette voix venait d'un autre ami de Junpei et Roberto : Lin Daoqian, que les deux surnommaient affectueusement « Kung-Fou ». C'était un orphelin issu d'Octogonia, une île que Junpei rêvait de visiter aussi, qui avait passé son enfance à parler avec ses poings plus qu'avec sa voix à un point où lorsqu'il s'exprimait, il balançait aussi des coups sans réfléchir à ce qui se trouvait devant lui. Pour le résumer simplement, il était hyperactif, immature, irréfléchi et malpoli, l'inverse total de Roberto.

Junpei-samaaaaa ~ ! Lin-booooooy ~ ! s'écriait une voix légèrement efféminé, arrivant à l'opposée de là où était arrivé Lin.

Cet "homme" est Roche Peruviano, il se déplaçait en dansant comme un ballet, de grands jets de jambes, de toupies et de sauts maîtrisés atterrissage sur la pointe des pieds. Il avait décidé qu'il adorait Junpei et Lin, voilà pourquoi ils étaient les seuls qu'il n'appelait pas juste "Darling" sèchement et froidement. Lorsque chacune des nouvelles recrues avaient du se présenter, il n'avait pas hésité à ajouter l'adjectif fabuleux devant chaque description qu'il faisait de lui. Sa fabuleuse description, la voici : il était fabuleusement grand, fabuleusement beau, fabuleusement musclé, bref, fabuleusement parfait !

Alors que les quatre nouveaux amis se retrouvaient ici, un bruit de fracas venait des cuisines se faisait entendre. En temps normal, un fracas venant des cuisines ne peut que signifier que la chute d'un plat ou d'un verre, rien de bien affolant. Cependant, ce jour là, ceux qui étaient de plonge étaient... et bien, comme chien et chat. Ils ne pouvaient pas s'entendre dans la même pièce pendant plus de trois secondes, et ce n'était pas peu dire. Les quatre se dirigeaient alors vers cette fameuse pièce où les deux s'étaient retrouvés bien malgré eux.

IRVIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE ! criait le premier homme

Caaalme-toooi déchet humain, tu vas aaaattirer l'attentioooon sur nous répondait le fameux Irvine

Les deux hommes là, il s'agissait de Shay McBernic et Kyrie Irvine. Ces deux gars étaient issu de Water Seven, vivait dans le même bâtiment, allait à la même école mais ne pouvait en aucun cas se saquer. Shay McBernic était un très bon cuisinier, ce qui était logique de l'assigner aux corvées en cuisine mais cependant, juste pour l'embêter, l'homme qui était un médecin plus que correct, Kyrie Irvine, avait voulu être affecté avec lui juste pour voir à quel point son ennemi de toujours pouvait devenir fou. Shay McBernic était plutôt du genre à avoir le sang chaud et être un bosseur acharné, vouant une admiration inébranlable et pourtant infondé pour Junpei. Kyrie Irvine était par contre du genre je-m’en-foutiste, il allongeait toujours certaines voyelles quand il parlait, signe de son évidente fainéantise.

JUNPEI ! OCCUPE TOI DE CETTE FRAUDE BOUFFEUSE DE PONTES !

Booouuuffeeeeuse deeee quooooi ?

Junpei regardait les principaux protagonistes présents, Roberto Soucouf, Lin Diaoqan, Roche Peruviano, Shay McBernic et Kyrie Irvine. Tous étaient mousses, tous venaient d'arriver mais une entente, un lien, une alchimie s'était formé entre eux. Junpei se contentait alors de rigoler avant de s'endormir une nouvelle fois, cette fois-ci debout sous le regard de ses probables futurs compagnons d'arme.

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Les rayons du soleil venait éclaircir une longue prairie, de l'herbe à perte de vue, comme une mer verte éternelle. Une légère brise venait bouger chaque  différemment, aucune d'entre elle ne se mouvait de la même façon, comme si chacune de ces petits bouts étaient conscients et vivaient leur existence sereinement.

Junpei se tenait là, seul, une coupe de saké dans sa main gauche, une épaisse gourde en terre cuite sur sa droite. Il sirotait tranquillement, ce qui n'était pas dans ses habitudes de gueule à fioul invétéré. Le soleil était à son point le plus haut, son zénith, son apogée, sa chaleur caressait délicatement le visage du grand marine néophyte, lui qui fermait ses yeux profitant aussi bien de la fraîcheur de la brise passagère. Une deuxième coupe était en face de lui, mais personne n'était présent pour l'utiliser.

Chichiue commençait-il, un large sourire aux lèvres Voilà déjà un moment depuis votre descente aux enfers et le crime qui m'a valu un exil continuait-il, perdant progressivement ce sourire qu'il arborait pour reprendre une expression faciale plus neutre J'ai rejoins la Marine, même si vous avez toujours voulu me voir gérer le clan. Ne vous en faîtes pas, mon petit frère sera un bien plus grand leader que je ne l'aurais jamais été, tout ce qu'il lui manque, c'est de la confiance en soi finissait-il alors enfin, alors qu'une légère bourrasque vienne interrompre ce calme qui semblait éternel.

Buvant sa coupe de saké, il repensait alors à sa jeunesse, marqué par les échecs et des entraînements répétés, jours et nuits. Enfant, il préférait le calme de plaines similaires plutôt qu'aux difficiles sessions de combats à l'épée, il préférait la chaleur du soleil caressant ses joues pendant une longue sieste plutôt que de rester trois heures assis pour apprendre la calligraphie, il préférait un bon thé plutôt que des cours sur les bonnes mœurs d'un héritier. Son père avait toujours été très strict dans ces matières, se prenant plusieurs fois la tête avec son fils aîné mais il y avait un véritable lien père-fils, un lien très fort qui ne se briserait jamais, même si l'un des deux venait à mourir et aujourd'hui en était la preuve.

Aujourd'hui, Junpei était toujours très peu, voire jamais, enclin à faire de grands efforts, mais il avait troqué la tasse de thé contre une coupe de saké, hanté par son père cédant aux pratiques démoniaques de son île, hanté par sa main, tenant fermement son katana, se ruer vers son père, hanté par le corps de celui qui l'avait élevé gisant sur le sol, sans vie. Si Junpei gardait le sourire lorsqu'il était toujours accompagné, seul, il restait souvent impassible, le visage marqué par les cauchemars du passé.

Junpei-samaaaaa ♫ ! se faisait entendre une voix bien connu, brisant la tranquillité du samouraï déchu Tu rêvasses ? ♪ demandait Roche Peruviano, un nouveau marine venu de Kedétrav et fan numéro un de Junpei

Peruviano-san... Non, je profitais du calme de ses plaines, le mal du pays sans doute se confiait Junpei Ta maison en te manque-t-elle pas ?

Roche Peruviano prit alors place aux côtés de Junpei, prenant sa fabuleuse pose de réflexion, se laissant deux ou trois minutes avant de fabuleusement claquer des doigts et de faire un fabuleux clin d'œil

Bien sûr Junpei-sama ♫ ! Il est normal que nos maisons nous manque mais le plus important c'est que nous ne les oublions jamais ♪ ! s'exclamait Roche, avant d'avoir un fabuleux éclair de génie Ooooooh ♫ ! D'ailleurs Junpei-sama, savais-tu qu'un nouvel amiral venait d'être éluuuuu ♪ ? continuait-il, se levant alors et tournoyant fabuleusement encore et encore Dallaaaaaaaaaaaaaaaaace ♫ ! WONDALANDOOOOOOOO ♪ ! s'empressait-il d'annoncer, finissant alors de tournoyer Il est rayonnant, charmant, puissant ♫ ! Il est tout ce qu'il y a de plus viril au monde et la rumeur dit qu'il prône une justice doooooooooooooooouce ♪ !

Dallace... Wonderland.. Un nom qui marqua alors Junpei, un nouvel amiral en plus de Bill Bowie venait d'apparaître. Croyant les mots de son ami, il ne put s'empêcher de sourire. Les dieux qu'ils prônaient savaient que Junpei aurait plus de chance de faire confiance à cet homme plutôt que les autres. Il jeta un dernier regard à l'horizon et eu une dernière pensée : Chichiue.

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Des années avaient passés et Junpei en était à un stade plus avancé dans la Marine. L'ancien matelot avait gravis quelques échelons depuis l'année 1506. Dix longues années avaient passés et voilà maintenant qu'il se retrouvait Commodore, son plus proche ami Roberto Soucouf se vantait du poste de Capitaine, Lin Daoqian était promu au rang de Commandant, Roche Peruviano se contentait du poste de Lieutenant-Commandant tandis que Shay McBernic et Kyrie Irvine se disputait pour savoir lequel des deux était le meilleur Lieutenant Junior.

Mais il n'y avait pas que cette terrible nouvelle unité, qui répondait au nom de « Égide de Yevon » qui avait bougé de place, non, bien au contraire le monde fut secoué de toute part pendant ces dix dernières années. La première fut la torture publique de Kropotkine. Bien que Marine, Junpei et les siens avaient eu beaucoup de mal à accepter cette méthode et savaient qu'un jour ou l'autre, les répercussions seraient terribles.

Comme si cela ne suffisait pas, Wolfgang D. Oswald, fils de Wolfgang D. Luther déserta et le Cipher Pol 9, une agence secrète du gouvernement, fut détruit ce qui entraîna comme un vent de panique dans les rangs du Gouvernement Mondial. De plus, les avènements successifs de Luther et d'Orion, à environs cinq années d'intervalles, n'arrangèrent en rien les choses mais c'est pourtant grâce à ces évènements que Junpei et son unité eurent l'occasion de faire leurs preuves à l'issu de différentes missions. Si les débuts furent chaotiques à cause d'un manque évident de coordination et d'esprit d'équipe, ils ont réussis au fur et à mesure à se créer une véritable cohésion, chacun surveillant le dos de l'autre avec une confiance aveugle qui symbolise l'un des slogans non-officiel de cette unité : « Voir avec le cœur, pas avec les yeux ».

Cependant, un évènement qui ne fut tracé nulle part avait surgit en l'an 1516. Junpei, donc fraîchement promu Commodore, venait assister à un entraînement d'épéistes de la Marine.

Commodore Junpei, c'est un immense honneur que vous nous accordez en nous bénissant de votre présence disait un Officier de la Marine, menant la voie jusqu'au terrain d'entraînement Les recrues de cette année semble prometteuses bien qu'encore très inexpérimentées continuait-il avec un ton très respectueux J'espère que vous ne perdrez pas votre temps Commodore. finissait-il en s'arrêtant devant l'entrée des gradins, menant sur le terrain d'entraînement

Même la plus somptueuse des fleurs était un bourgeon à ses débuts. répondait Junpei de son légendaire sourire Je doute que ma présence ici soit une perte de temps, bien au contraire, j'ai hâte de voir ce que nous réserve cette cuvée

La porte s'ouvrait alors, laissant paraître en bas un terrain en plein air où plusieurs matelots s'étaient mit par deux, de manière totalement ordonnée, joutant avec des épées en bois sous les ordres stricts d'un instructeur. Junpei s'avança au plus près, honoré de l'invitation qu'il reçut malgré son simple statut de Commodore. Il y avait certaines personnes bien plus en avance que d'autres, certains pouvaient manier les yeux fermés, d'autres peinait à garder leurs armes factices droites. Toujours arborant son large sourire qui lui plissait extrêmement les yeux, il contemplait alors, percevant quelques recrues prometteuses.

Shlingshlingshling se faisait entendre un rire sorti de l'ordinaire



Ce rire, Junpei en avait déjà entendu parler. Il ne tournait pas la tête, continuait de sourire simplement, ne voulant pas risquer quoi que ce soit avec cet homme. Si il restait impassible d'apparence, il n'était absolument pas rassuré, il était même totalement effrayé à l'idée qu'il puisse être présent. Si Junpei semblait vouer une légère admiration pour l'Amiral Shirozaru, il éprouvait au contraire un dégoût certain pour les méthodes employé par celui qu'on qualifiait comme le deuxième meilleur épéiste au monde derrière le grand Wolfgang D. Luther. La simple évocation du nom de cet homme, celui pouvant manier vingt lames, celui égalant la vitesse du Pika Pika no Mi, le plus jeune et récent des amiraux actuels...

Amiral Ginyudora-sama, cet un honneur de vous rencontrer en personne commençait Junpei en effectuant le salut militaire Que fait un homme de votre important statut présent à un évènement aussi banal ?

L'Amiral ne se donnait même pas la peine d'adresser un regard au Commodore. Il se contentait d'observer ce qui se présentait devant lui. Junpei avait entendu de nombreuses rumeurs sur cet homme, voilà pourquoi il en avait peur et qu'il ne pouvait pas approuver ses méthodes : il n'hésitait pas à impliquer des civils des les opérations et il n'hésitait pas à tuer. Pour Junpei, il était irrationnel de pouvoir tuer un homme sans éprouver des remords profonds, à condition de ne pas être humain.

Ai-je réellement besoin de me justifier auprès d'un simple Commodore ? répondait enfin l'Amiral Ginyudora, ignorant toujours du regard Junpei

Veuillez pardonner mon impolitesse reprenait Junpei, s'inclinant légèrement même si cela était non vu.

Un silence s'installa, Junpei sentait comme si une lame se tenait contre sa gorge ce qui aurait pu être possible. Honnêtement, s'il l'affrontait maintenant, le jeune Amiral le tuerait de vingt-six manières différentes avant même que Junpei eu le temps de cligner des yeux. C'était effrayant, de savoir que la moindre mauvaise parole ou le moindre mauvais geste pourrait lui coûter très gros. L'un des trois amiraux se déplaça alors, toujours accompagné de son terrible caisson de vingt lames

J'ai perdu mon temps à vouloir venir ici disait-il Regarder des avortons, me faire questionner par un Commodore.. quelle blague, shlingshlingshling continuait-il en se dirigeant vers la sortie Je ne respecte que les épéistes et jusqu'à preuve du contraire je n'en vois aucun ici... shlingshlingshling

L'hydre d'argent quitta alors la pièce. Il se passa exactement trente minutes avant que Junpei ou bien l'Officier puisse enfin respirer en toute sérénité.

C-Commodore Junpei.. Je-Je.. balbutiait l'Officier

Inutile d'en dire plus reprenait Junpei La puissance des amiraux est vraiment d'un tout autre niveau, pour ne pas dire d'un autre mondre plaisantait Junpei alors que les premières gouttes de sueurs froides qu'il faisait de son mieux pour retenir en présence de Ginyudora commençait à couler le long de son visage Reprenons donc, le voulez-vous bien ?

L'Officier acquiesça alors dans son attitude, sans rajouter un mot, lui qui était maintenant en nage dû à la peur provoqué par la présence de celui qu'on qualifiait de « La Lame ». Suivant alors son guide d'une journée, Junpei se retrouvait alors au terrain d'entraînement. L'instructeur ordonna l'arrêt des combats amicaux et tout le monde se mit en rang pour saluer Junpei proprement.

Allons bon, allons bon, repos disait-il d'une voix douce et mélodieuse Vous regarder m'a donné envie d'un petit combat amical contre l'un d'entre vous continuait-il en s'avançant précisément vers une personne Toi, serais-tu intéressée ? finissait-il en se penchant vers une jeune femme

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Heu... Moi Commodore Junpei-sama ? disait-elle toute tremblante

Il répondait alors affirmativement de la tête, la hochant simplement de haut en bas. Les deux se rendirent alors sur le terrain, encerclé par le reste de la promotion et de l'instructeur. Sans crier garde, Junpei chargea à pleine vitesse. Cela n'avait duré qu'un dixième de seconde, la jeune fille tomba, désarmée. Cependant, l'épée de bois du Commodore venait de subir des dommages non-négligeables. Il se retournait alors, aide la jeune matelot à se relever puis posa son regard sur elle, l'analysant.

Tu me fais penser à quelqu'un de proche, tu manques de confiance en toi. Quel est ton nom ? demandait-il

HEU ! Je-Je m'appelle Kia Mhalifa ! Matelot première classe Commodore ! repondait-elle timidement en saluant de nouveau Junpei

A partir de maintenant, tu m'accompagneras disait-il en se retournant et quittant le terrain Nous partons dès à présent

Il quittait alors le terrain, une nouvelle compagnon suivant timidement derrière.

____________________________



« QUE TOUTES LES UNITÉS REJOIGNENT LEURS BATEAUX ! CECI N'EST PAS UN EXERCICE »

JUNPEI ! s'exclamait Roberto rejoignant Junpei avec le reste de son unité Shabondy... Kropotkine... Insurrection !

Il n'était pas dans le genre de Roberto Soucouf de balancer simplement des mots sans construire de phrases, lui qui était sûrement le plus éclairé de toute l'unité, cela accentuait alors le danger que Junpei avait senti en l'an 1507, lors de la torture publique de Kropotkine. Il savait que tôt ou tard, il reviendrait. Il n'y avait plus de temps à perdre et fort heureusement, le QG de la Marine se trouvait non loin des lieux ciblés par les révolutionnaires. Ils embarquèrent alors dans le bateau qui leur avait été attribué, tous la boule au ventre, ils savaient tous que cela allait être une véritable épreuve de force contre des révolutionnaires qu'ils ne fallait en aucun cas sous-estimer car même s'ils n'avaient pas tous été des militaires plus jeunes, beaucoup avaient reçu une formation presque plus poussée que celle de la Marine actuelle, ils pouvaient faire face à n'importe quel obstacle et devant des adversaires plus puissants, ils ne re ressentaient aucune peur. Cependant, de son côté, Junpei aussi avait derrière lui une équipe plus étrange que le reste des Marines : Roberto Soucouf et son incroyable sens du devoir, Lin Diaoqan et son envie irresistible de se battre, Roche Peruviano et ses pas de danses qu'il peut utiliser en plein combat, Shay McBernic et Kyrie Irvine qui trouverait le moyen de se battre entre eux plutôt que d'affronter l'ennemi.

...

Le trajet est enfin terminé et le spectacle était horrible à voir. Les flammes s'étaient emparés des mangroves, toutes sans exception, les cris apeurés des civils masquaient ceux des cannons des révolutionnaires et des marines déjà en place, les bateaux s'approchaient, ils étaient les renforts et arrivèrent sur l'île.

Séparons-nous.. Roberto et Kyrie, prenez au Nord et venez en aide aux civils que vous croisez, Lin, Shay et Roche, prenez à l'Est et repoussez ceux qui s'en prennent aux nôtres. Kia, toi et moi on va à l'Ouest, on essaye de contourner et de trouver les leaders de cette révolution.

Les groupes se séparaient alors, conscients de leurs rôles, assignés par Junpei. Il avait prit auprès de lui Kia, pour être sûr que rien ne lui arrive en son absence, se sentant cent-pour-cent responsable d'elle. Ils s'enfoncèrent alors, incapacitant les ennemis qu'ils croisaient sans les éliminer, comme sa force était supérieur à la leurs, il pouvait se le permettre.

Kia, reste bien derrière moi sinon tu risquerais de-

Junpei n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase qu'une épée se planta dans son dos, où était Kia ? Allait-elle bien ? S'était-elle fait tué alors qu'il était supposé la protéger ? Rien ne pouvait préparer Junpei à ce qui allait arriver lorsqu'il tournerait le dos. Kia Mhalifa se tenait là, son épée couverte de sang, celui de l'homme qu'elle venait d'attaquer, l'homme qui était censé être son supérieur, l'homme qui l'avait recruté dans son unité. Kia venait d'attaquer Junpei, elle retirait alors ses lunettes et détacha ses cheveux. Le Commodore restait silencieux, il commençait alors un peu à comprendre la situation.

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Je suppose que je n'aurais pas de réponses de ta part... N'est-ce pas ?

Elle faisait alors non de la tête, prenait une posture bien différente de ce qu'elle avait montré par le passé. Junpei se saisissait aussi de son katana. Les deux engagèrent le combat dans une atmosphère de guerre totale, entourés par les flammes et les bâtiments abimés par les combats. L'échange de coups duraient encore et encore, les paumes des deux combattants se mirent à saigner, elle avait caché son jeu à Junpei mais l'avait en même temps sous-estimé. Malgré sa blessure, il tenait bon, personne ne s'était retouché depuis, pas même une simple égratignure, seulement la fatigue plombait leurs sens. Après un énième échange, Junpei décida qu'il était temps d'en finir. Après avoir autant donné dans un combat, il avait vite compris qu'il n'arriverait pas à la désarmer, encore moins la raisonner d'arrêter. Il se mit alors en posture et pris une profonde respiration.

Contrôler sa respiration... disait-il avant de souffler de manière régulière, préparant une technique Hinokami Kagura...

Il était trop tard... Elle ne pouvait pas esquiver... N'aie pas peur...


« 円舞 • Enbu ! »

- litt. Valse -



Le combat se terminait alors sur la chute lente de celle en qui il avait placé sa confiance. Il n'avait pas frappé fort, mais assez pour qu'elle ne survivent pas de ses blessures. Il s'approchait alors de son corps faible, elle ne pouvait plus tenir son arme mais elle semblait pouvoir encore parler.

Tu n'as plus rien à perdre... Raconte-moi tout. demandait-il, s'asseyant en tailleur auprès d'elle.

Elle rigola légèrement, crachant un peu de sang au passage.

Je... m'appelle Lily Rose... J'ai été missionné par la ré...volution pour... vous infiltrer... de l'intérieur commençait-elle J'étais si proche du but... J'aurais... J'aurais pu venir à bout de... No..bu..na..ga.. disait-elle dans un dernier souffle, son âme quittant définitivement son corps.

Junpei lui referma alors les yeux et entama un chant, une prière pour accompagner son âme dans l'Au-delà pour qu'elle ne finisse pas tourmentée à jamais.

Ieyui... Nobomeno... Renmiri... Yojuyogo... Hasatekanae... Kutamae.

Les flammes s'estompèrent peu à peu, aucun signe de Kropotkine, ni Greta. Les pertes Marine n'étaient pas estimé à un grand nombre, cependant Junpei avait fait sûr que la véritable identité de celle qu'il avait prise sous son aile ne reste connu que de lui pour qu'elle puisse avoir une sépulture décente. Il se mit alors à avoir quelque chose contre les Révolutionnaires, envoyer une personne qui ne pouvait pas battre un Commodore affronter l'Amiral-en-Chef, elle n'était qu'un pion sur un échiquier plus grand.

____________________________

FUYEZ TOUS !

...

C'EST UN MONSTRE !

...

Le Nouveau Monde est considéré comme l'endroit le plus dangereux de notre monde. Les eaux sont capricieuses et les îles ne sont pas en reste. Il était dangereux pour un simple homme de s'aventurer sur ses mers. Junpei le savait depuis longtemps, depuis qu'il avait rejoint la Marine précisément. Cependant, il avait aussi appris que beaucoup de personnes dans ce monde était loin d'être de simples hommes. Son enfance passé avec Chōta et sa rencontre avec Ginyudora en étaient des preuves solides.

Encore une fois Junpei se retrouvait face à un de ses monstres.

Deux ans après l'attaque de Kropotkine et Greta sur Shabondy, les révolutionnaires frappaient de nouveaux mais cette fois-ci, il s'agissait d'un groupe dissident au premier, mené par Wolfgang D. Heine. Encore un Wolfgang, il fallait que toute la famille soit ou finissent par être anti-gouvernement.

La marine avait dépêché le nouvellement promu Contre-Amiral : Junpei Hyūga. Encore une fois lui et son unité agirait en tant que renforts.

Cependant, aucun discours ne fut prononcé à la vue du spectacle qui s'offrit devant eux, un spectacle de violence sans pareille, comme si une catastrophe naturelle venait de frapper l'endroit où ils venaient d'accoster. Ils n'étaient pas des renforts, ils étaient une nouvelle unité toute fraîche. Eux et plusieurs soldats de la Marine.

Roberto - Lin - Roche - Shay - Kyrie ; restez sur le bateau, les autres, avec moi disait Junpei plein d'assurance, voulant prouver son titre de Contre-Amiral.

Tous avancèrent, sauf le reste de l'unité de Junpei, sur un champ de bataille effrayant. Des corps de soldats de la Marine, à tout va, aucun corps d'un révolutionnaire.

Vous vous êtes perdus ? se faisait entendre une voix puissante

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Wolfgang D. Heine était apparu entre les troupes de la Marine dont Junpei. Certains s'écroulaient sur le sol, d'autres tremblaient et ne pouvaient pas agir, même Junpei avait du mal à se tenir face à cette homme. La puissance qu'il dégageait était surnaturelle, aucun des Marine présents ne s'attendait à tomber sur l'instigateur de cette révolution. Des informations qu'ils disposaient, c'était quelqu'un qui vivait pour la chasse. Parmi les révolutionnaire, il était considéré comme un anarchiste, c'était un homme qui disposait d'un instinct animal surdéveloppé

R-R-R-R-Rendez-vous... V-V-V-Vous êtes c-c-c-cernés ! balançait un Marine sous la panique

Tout ce par quoi je suis encerclé... C'est par la peur et des hommes morts répliquait Heine, sans même avoir bougé d'un poil

Il n'avait fallu qu'une seule demi-seconde pour que la moitié des troupes soient exterminés, il y avait été doucement. Junpei le savait.

RETRAITE ! RETOURNEZ SUR LE NAVIRE ! criait Junpei alors que Heine prenait son temps pour chasser chacune de ses proies alors que beaucoup partaient se réfugier sur le navire. Junpei restait alors en dernier rempart pour les survivants.

Tu es quelqu'un de courageux. Quel est ton nom ? demandait Heine, le visage impassible

Junpei Hyūga pour le travail... Minamoto no Kagami pour les intimes répondait le Contre-Amiral, son sourire amical aux lèvres

Les deux se regardèrent, chacun gardant leurs expressions, prêt à dégainer.

...

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...

QG de la Marine, an 1522

Junpei... Oy... Junpei ! criait Roberto à l'homme qui ouvrait enfin les yeux, écoutant les cris de son camarade Encore en train de dormir ? Ta rééducation prend fin aujourd'hui.



Il ne répondait pas, se contenant de se lever de son lit, s'habillant de ses habituels accoutrements, sans oublier les inoubliables sakkat et kimono rose. Il s'avançait alors dans les couloirs d'un hôpital de la Marine. Arrivant enfin en dehors, il prit alors un journal que lui tendait Lin qui avait attendu avec le reste de l'unité en dehors. Il l'ouvrit, pris le temps de le lire.

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Il semblerait que j'ai manqué l'occasion de me montrer à Star-Top Nation disait-il, l'expression sérieuse, son équipage se tenant fermement prêt derrière lui Rattrapons cette erreur et tâchons de refaire notre retard... Plus jamais nous ne fuirons, plus jamais nous ne tomberons, plus jamais nous ne perdrons. Nous sommes l'Égide de Yevon continuait-il en rabaissant son sakkat La paix est notre seule objectif, la violence notre seule ennemie.

Sur ces mots, Junpei pouvait de nouveau se lancer dans de nouvelles aventures.

Qui sait ce qui lui réservera le destin

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benkei
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Dernière édition par Junpei Hyūga le Mar 20 Oct - 0:32, édité 9 fois
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Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 24 Juil - 16:20
Oï Badi ! Surprised Dis-moi, t'en es où, bg ? Tu penses avoir fini dans combien de temps environ ?
Wolfgang D. Heine
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Le Terroriste
posté le Mar 28 Juil - 15:25
Bon, on archive. Si t'as envie de la continuer, tu nous fais signe, frérot.
Junpei Hyūga
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Junpei Hyūga
Haru no Ken
posté le Mar 20 Oct - 0:32
cc g fini lé zami
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Williams P. Blake
Les mille lames
posté le Mer 21 Oct - 3:05
Maintenant que tu es définitivement de retour sur cette V2 on va enfin pouvoir discuter de cette présentation !

Avant toute chose, j'ai envie de dire que j'ai vraiment beaucoup apprécié ton personnage. Il correspond parfaitement à ton avatar et fais du bien niveau originalité. On sent que les expériences vécues depuis son entrée dans la Marine l'ont forgé, il a été poussé à faire des choix qui l'ont marqué tout du long et son évolution psychologique est très bien amenée.

Tu l'as compris, on a commencé à parler du fond de ta présentation et franchement, je n'ai pratiquement rien à redire là dessus. Ton histoire est clairement ancrée dans le contexte, de plusieurs manières d'ailleurs, les PNJ importants que ton personnage rencontre sont amenés de manière logique et sont bien joués ... Vraiment de ce point de vue, il n'y a rien à dire de mauvais. Junpei agit quand il le doit, malgré sa nature pacifique et le moment où il doit abattre sa protégée a été très bien amené, j'ai juste trouvé le combat un peu rapide, de même pour la révélation de Kia Mhalifa (bête de nom au passage).

Au final, j'aurais juste aimé plus de détails sur les évènements passés sous silence menant à l'exil de ton personnage de son île natale. On comprend évidemment en sous-texte ce qu'il s'est passé, mais j'aurais vraiment beaucoup apprécié plus d'informations à ce sujet. De même pour les personnages formant l'équipage de Junpei, ils sont présentés et plutôt bien caractérisés, mais j'avais envie de voir leurs réactions face aux évènements plus tragiques vécus par Junpei un peu plus tard. Tu ne perds pas de points là dessus bien sûr, mais il fallait que je le dise. Tu perds par contre des points en cohérence, sachant que ces PNJ justement ne suivent pas ton personnage lors des deux attentats. Ils n'auraient clairement pas été de trop, surtout face à Heine d'ailleurs.

Pour finir, venons en à la forme, il y a pas mal de fautes de tout types un peu partout et c'était vraiment le point noir de cette présentation. Pour être tout à fait honnête, tu as perdu une majorité de tes points pour ça et vraiment, une relecture aurait beaucoup aidé, surtout pour les fautes de frappe ou les mots qui manquaient. Concernant la mise en page par contre, tout était parfait et, même si ce point précis n'est pas compté dans le barème, les musiques utilisées étaient parfaites.

Tu es donc bien validé et tu obtiens par la même occasion 9 050 Dōrikis, ce qui est juste assez pour atteindre le grade de Contre-Amiral de la Marine, bien joué ! Tu peux donc commencer à appliquer ta justice utopique sur Grand Line, accompagné de tes lames et de ton flow. Si tu souhaites d'ailleurs faire de Haru no Ōjo une lame de qualité supérieure, je t'invite à la proposer en création, tu pourras par la suite faire valider tout ce qui te sers à combattre dans ta Vivre Card qui va être générée sous peu. Félicitations à toi !



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