One Piece Anarchy
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Let's be noisy ! - Siam [Terminée]
Siam Yudokuna
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Loca. :
Alabasta
Prime :
450.000.000 B
Berrys :
1.583.500.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Siam Yudokuna
Divine Greed
posté le Dim 25 Aoû - 10:24

Siam Yudokuna
Divine Greed — 21  — Féminin — Pirate — Yakkien Tenjo
métier : Archéologue
groupe : Pirate
rêve : Posséder toutes les connaissances du monde (et accessoirement une arme antique ce serait pas dégueu ~)
rang : Yakkien Tenjo
prime (facultative) : 80M ...? (au pif)
espèce : Humaine
lieu de naissance : Ohara
première île : écrire ici
armes : Tonfa (x2)
fruit du démon : Gura Gura no Mi - Fruit du Tremblement

DESCRIPTION PHYSIQUE — MENTALE
- Mesure 170 centimètres.
- A bien 21 ans malgré son visage d'enfant.
- Cheveux noirs long jusqu'à la moitié de son dos, les pointes tirant vers l'orange à cause d'une décoloration ratée. Ils sont rarement attachés.
- Deux grands yeux roses pâles.
- Une musculature présente et fine, avec des mains caleuses habituées au travaux manuels.
- Corps parcourus de cicatrices en tout genre et d'un tatouage d'esclave en forme de triangle sur le flan droit. Seul le visage est indemne de trace de maltraitance.
- Porte un bambou en travers du visage pour indiquer son -faux- statut de muette. En vérité, le cylindre possède un mord en granite marin, que Siam mâchonne en permanence pour dissimuler le Gura Gura quand elle n'en a pas l'utilité.

- Des vêtements amples plutôt traditionnels dans le plus pur style japonais, pour accentuer son air innocent en cachant ses formes.
- Apparence soignée, cheveux entretenus, attitude détachée, le tout dans une odeur douce de fleur de pommier.


Siam est une femme silencieuse, et c’est certainement ce détail qui frappe le plus chez elle. Parfaitement capable de parler, elle s’y refuse la plupart du temps, ne laissant qu’à peine échapper des grognements lors des combats ou des efforts physiques plus importants. En cela, sa voix a quelque chose de précieux, lorsqu’elle intervient dans les conversations. Un peu comme une marque d’approbation –ou de désapprobation d’ailleurs – plus lourde, plus significative. Et ça, Siam s’en est bien aperçue. Elle use rarement de ce petit « pouvoir » qu’on lui a offert tacitement et, le plus souvent, ne le fait que lorsqu’il est nécessaire de trancher une décision qui oppose les deux capitaines. Pour le reste, la jeune femme se limite à un langage corporel très ouvert et facilement déchiffrable pour quiconque ayant déjà été confronté à une personne réellement muette. Il est simple de voir vers qui va son affection ou sa méfiance, facile de deviner ses passions et ses dégoûts. Il est même presque euphémique de dire que son visage est une porte ouverte vers ses sentiments mais il serait sot de s’y fier pour autant.

Parfaitement consciente du handicap qu’imposait le fait de ne jamais parler à qui que ce soit, Siam a pris soin, sous la houlette sévère d’une mère bien décidée à la faire survivre peu en important les moyens, de savoir se composer une multitude de masques associés à ce que son interlocuteur semble attendre d’elle. Elle en joue alors, lorsque la situation l’exige et calque toute sa gestuelle sur ce qu’elle pense approprié. En d’autres termes, dans une autre vie, Siam aurait sans doute fait une actrice d’exception.

Dépassons maintenant la première chose qui vous aurait, de toute façon, sauté aux yeux pour nous concentrer sur le reste.

Il y a une véritable raison derrière son surnom de Divine Greed. La plupart des gens imaginent l’envie comme un péché de jalousie mais pour Siam, il est tout autre. Il traduit, à l’échelle de cette petite femme, son besoin constant et impérieux de se nourrir par la connaissance. Tout y passe, du traité politique aux contes pour enfant, transformant la maigre cabine aménagée en bureau en un champ de bataille où les odeurs de vieux papiers et d’encre séchée s’entremêlent dans des piles de livres frôlant le plafond. D’un naturel consciencieux, la brune reconstruit les tours de livres à chaque fois que la houle les fait basculer sur le plancher. Cet endroit, de tous les autres recoins du bateau de la Divine Comedy, est le refuge de la jeune femme. Elle n’y accepte que peu d’entrée et y règne en maîtresse incontestée, malgré que son royaume soit désordonné et branlant.

Siam a un côté étrangement buté, malgré ses anciennes habitudes d’esclave. Durant les quelques années passées au côté de Kirie, il s’avère même que ce trait s’est exacerbé, au point de la voir maintenant, si la situation l’exige, de faire preuve d’insubordination et d’un esprit combatif peut être trop enthousiaste quand il s’agit d’envoyer certains navires par le fond. Pourtant, la jeune femme reste la douce et gentille fille que la majorité des esclaves ont connu, avec ses petites manies étranges de fausse muette et d’encyclopédie sur patte. Mais une douce fille qui se transforme en véritable tornade effrontée lorsqu’il s’agit de s’emparer de nouveaux livres et, même, parfois, de personne possédant quelque chose qu’elle aimerait étudier. Il lui arrive pourtant, au milieu de ses petites « crises » de s’arrêter d’un coup, le regard perdu dans le vide, avant de retourner vaquer à ses recherches pour fuir les souvenirs.

La mère de Siam, aussi bienveillante qu’elle a pu l’être dans ses raisons, était un véritable fléau dans ses actions. Marquée par la violence dont elle a fait preuve, aussi bien verbalement que physiquement, Siam a parfois des réminiscences douloureuses qui la force à battre en retraite. Dans ces moments-là, elle se réfugie un peu où elle le peu pour se faire oublier, le temps que la tempête se calme. Le temps que le spectre de sa mère retourne dans la tombe qu’elle n’aurait pas dû quitter. Grâce – ou peut-être à cause, c’est à vous d’en juger – à ses incessants rappels à l’ordre, la jeune femme ne baisse jamais sa garde et, à chaque nouvelle situation, elle fait face avec une méfiance renouvelée, calquée sur le maitre mot qu’elle a appris à répéter comme un mantra quand elle était gosse : la survie.

Et au nom de ce seul mot, la propre génitrice de Siam a tout sacrifié, allant jusqu’à lui confier un fruit que la jeune femme ne maîtrise que depuis peu et dont les capacités l’inquiètent. Comment réagiriez-vous si, du jour au lendemain, on vous annonçait que vous étiez une bombe sur patte et que le moindre faux pas, la moindre erreur dans vos mouvements, pouvait provoquer une destruction titanesque ? Cool répondront certains en lisant ça. Pas Siam. Sincèrement, elle a peur d’elle-même et de ce que ses actions avec le Gura pourraient produire comme tort à l’équipage. Aussi préfère-t-elle, le matin, conserver son petit bambou de protection comme une béquille, juste au cas où. Une fois en pleine possession de ses moyens, elle prend le risque de le retirer mais ne peut se résoudre à abandonner ce garde-fou, de peur de noyer ceux qu’elle aime.

Pour ces mêmes raisons, Siam est deux fois plus rigoureuse sur ses entrainements, lorsqu’elle touche terre. Sinon, elle se focalise sur le combat pur, pour développer cette autre partie de la vie de pirate qui lui manque. La brune n’a que difficilement digéré la sensation d’être inutile et s’évertue, encore et toujours, de se rendre indispensable à l’équipage. Encore pire, elle digère mal la surprotection dont peuvent faire preuve ses camarades, sous l’excuse de sa jeunesse. Que ce soit en aidant, en recherchant ou en combattant, Siam cherche à exceller et à dépasser ses maitres ou ses adversaires comme si sa vie en dépendait. Elle veut prouver qu’elle est capable de se débrouiller seule, ce qui la rend, lors de bataille, terriblement insistante et coriace malgré qu’elle ne souhaite pas user de son fruit tant que la situation n’est pas propice. Pour tout avouer, la vraie raison qui la pousse à ne pas user du Gura à tort et travers, c’est qu’au-delà de sa peur sincère de ce qu’elle peut faire, Siam aime se battre. Elle le niera, si vous l’interrogez mais le sourire qu’elle a quand un abordage s’annonce la décrédibilisera aussitôt. Elle a pris goût à la liberté qu’offre le statut pirate, et encore plus à cette espèce de joyeux remue-ménage qui règne dans la Divine Comedy.

Mais puisque nous en parlons, passons donc à l’équipage. Si le lien entre elle et Gwaine ne fait aucun doute, il est peut-être plus dur à cerner envers les autres. Même si, les premiers mois, Kirie avait été mise à rude épreuve par la méfiance instinctive de Siam, les choses se sont largement tassées en quatre ans. Le schéma dans la tête de l’ancienne esclave a eu le temps de s’ajuster et, surtout, de vérifier qu’en suivant la rousse, elle n’avait pas mis les pieds dans un autre monde, avec un nouveau tyran à sa tête. Aujourd’hui, elle est prête à prendre les coups pour elle, autant qu’elle le serait pour Gwaine, même si la querelle avec Lucer a tendance à l’exaspérer.
Quand à ce dernier, Siam est incertaine. Sa forme hybride lui file des cauchemars et malgré tout, elle conserve les mues pour s’en servir de parchemin d’urgence, quand les passages en mers mettent son stock de papier à rude épreuve. Le comportement de l’homme, lui, n’est pas pour la rassurer sans pour autant rendre sa compagnie détestable. En un mot comme en cent, Lucer rend Siam mal à l’aise, comme si quelque chose lui échappait derrière les écailles de serpent octocéphale.

De toute cette drôle de clique, il ne reste plus que la petite sirène, le grand charmeur et, la meilleure, la baleine. Pour la première, Siam est fascinée par sa race et ses capacités. De nombreuse fois, elle lui a demandé comment c’était, de pouvoir respirer et vivre sous l’eau et, encore plus, ce que ça faisait de parler avec une baleine. Pour le second, la jeune femme respecte son esprit affûté et à même tendance à être plus loquace pour discuter stratégie économique, si s’exprimer par monosyllabe et explication vague peut être considéré comme une discussion. Et enfin, Siam n’ayant vu que très peu d’animaux aquatique vivant, est d’une curiosité inébranlable concernant Calypso, l’adorable petite baleine albinos qui guide l’équipage sur les flots. Dès l’instant où Gwaine a commencé la construction du bateau, la brune s’est sentie investie par la mission de trouver de quoi soigner la pauvre bête, ou plutôt a-t-elle entendu parlé des revêtements spéciaux des hommes poissons et espère un jour, pouvoir voir les fonds marins grâce à ce petit tour de passe-passe.

Si ce portrait de Siam n’est pas tout à fait complet, il n’en dégage pas moins de la jeune femme que le caractère de quelqu’un prêt à se battre pour ce et ceux qu’elle aime avec une volonté solide. Ce qui fait de cette ancienne esclave, douce et soumise, une personne entière dont l’absence de chaîne lui a permis d’évoluer et dont les règles de la piraterie ont fini de forger ce que sa mère avait entreprit. Peut-être même que, depuis sa tombe abandonnée dans un recoin de forêt, le cadavre sourit de voir son plan d’avenir pour sa fille continuer à se dérouler comme prévu, sans même que cette dernière s’en aperçoive.
TEST-RP LIBRE


La terreur, pure. Indicible. C’est ce que tu ressens brutalement, lorsque le bibliothécaire jette un œil sur les notes que tu avais prises sur le petit livre. Et ton sentiment ne fait que prendre de l’ampleur lorsque vos regards se croisent. Tu sens qu’il a compris jusque dans tes os et tu es paralysée par cette possibilité. Des années de servitudes gâchées. Des années d’un plan répété à la perfection, balancées comme on jetait les ordures. Mère ne serait pas fière de toi. Mais lorsque le vieux type décharné qui était ton ami quitte la pièce en te jetant un coup d’œil à la dérobée, tu sais qu’il est trop tard pour reculer. Ils arrivent. Tu ne peux plus rien y faire, les dés sont jetés.

Premièrement, garder son calme. Ta main glisse vers le papier tandis que l’autre trempe la plume dans l’encrier. Tu fixes ta future lettre à Gwaine l’ombre d’un instant, mue par des sentiments contradictoires. Tu aimes cet homme, sincèrement, et devoir l’utiliser ainsi te fend le cœur. Tu te souviens de sa tête de complète sidération lorsqu’il t’avait trouvée apprêtée sur son lit. Tu te souviens de cette colère terrible qui avait suivi ta découverte, allant jusqu’à faire légèrement trembler le Roi de cette petite île perdue au milieu des mers. Mais était-ce à cause de ta présence ou de tes nombreux bleus difficilement cachés par la tenue d’apparat ? Tu n’as pas la réponse à cette question mais tu te souviens que, dès lors, vous ne vous étiez plus quittés.

Au fil de tes souvenirs, la plume s’est mise à glisser sur le papier. Tu dois faire vite, tu ne sais pas combien de temps le vieil homme te donnera. Ta main virevolte, tissant les mots à toute vitesse. Tu racontes tout ce que le contre-la-montre te permet d’évoquer. Ohara. Comment Mère a réussi à en réchapper grâce à son organisme de femme enceinte fragile. Tu lui expliques comment elle a choisi de se défigurer, comment elle a choisi de te modeler comme il t’a connu. Tu vas même jusqu’à lui raconter comment la marine l’a abattue lorsqu’elle a essayé de voler un fruit du démon pour vous protéger toutes les deux. L’encre coule aussi vite que les larmes ruissellent. Tu n’en as jamais parlé et, les esclaves venus avec toi au service de la royauté Kidwyr sont si peu nombreux et était si jeune à l’époque que tu n’es même pas sûre qu’ils en gardent souvenir. Lorsque les mots se tarissent, tu continues de pleurer en silence. L’émotion t’étouffe et tu manques d’enlever le morceau de bambou qui te barre la bouche. Tu n’en auras plus besoin, que ton évasion soit une réussite ou un échec. Parfois, tu regrettes de n’être que toi. Tu aurais aimé avoir autant de force que Greta Fata en a eue en libérant les esclaves de Shabondy. Pourtant, tu te tiens là, debout, les larmes aux yeux de ton impuissance à aller contre les évènements qui se déchaînent. Encore une fois, Mère avait raison : rien ne sert de lutter quand on peut simplement exploiter le courant.

Aussitôt, tu t’empares de la lettre et tu cours dans les couloirs aussi vite que tu peux. Tu ignores les autres serviteurs qui te saluent, allant même jusqu’à forcer d’avantage l’allure lorsque tu entends la voix bourrue d’un vieux garde mécontent d’être réveillé de sa sieste. Tu te précipites dans la chambre de Gwaine, à l’aspect si spartiate malgré ses meubles fastueux. Et là, parmi les souvenirs, tu hésites. Est-ce que c’est la bonne chose à faire ? La lettre est un aveu. Une preuve que tu comptes laisser et qu’on utilisera contre toi à coup sûr. Pourtant, l’amitié sincère que tu portes à ton « maitre » est plus fort. Le risque, finalement, n’est qu’un prétexte pour continuer à lui mentir, alors que tu réfléchissais à lui parler de ce que contenait ta lettre depuis quelques mois. Finalement, au bout de quelques minutes perdues, tu saisis l’un des poignards qu’il laisse sur son bureau et tu l’enfonces dans le papier et le bois tendre. Si ça se trouve, il ne trouvera pas la lettre. Si ça se trouve, il ne la lira pas, persuadé que tu es une traitresse comme tous les autres le sont quand il s’agit des gens d’Ohara. Tout ce que tu souhaites, à l’instant précis où tu refermes la porte, c’est qu’il ne t’oublie pas. Que pour lui, tu sois aussi importante qu’il l’est dans ton cœur de fugitive.

De retour dans la bibliothèque, tu n’as qu’à peine le temps de jeter les notes qui t’incriminent dans le feu et de t’asseoir que la Marine franchit la porte, encadrant le pauvre homme chétif qu’est le bibliothécaire qui te pointe alors d’un doigt tremblant.

« C’est elle ! C’est la lectrice de ponéglyphes ! »

La voix du vieil homme t’avait toujours évoqué le bruit d’une craie crissant sur un tableau noir mais, avec son escorte, la nervosité la rendait encore plus insupportable. Lorsque les deux hommes qui l’encadrent s’écartent de lui, ton cerveau a comme un raté. Les uniformes ne sont pas de la Marine, mais de la garde rapprochée du Roi. Et c’est, horrifiée, que tu les regardes venir vers toi. L’un, plutôt jeune, a une moue triste en te voyant et semble hésiter quelques secondes quand vous vous reconnaissez. Il est gourmand, il adore venir asticoter les commis pour récupérer les restes du soir, plus particulièrement ceux des desserts. L’autre homme, celui qui arrive à ta hauteur, ne te dit rien du tout. Une nouvelle recrue, peut-être. Une chose est sûre, ce n’est pas le sentimentalisme qui l’étouffe, penses-tu alors qu’il te tord les bras dans le dos. Sa prise, ferme, te fait remuer un peu à cause de l’inconfort et tu lui décoches un regard presque outré. Pourquoi autant de violence, alors que tu ne luttes pas ? Le nouveau venu te décoche un regard profondément dégouté et tu comprends. Un noble. Et, alors même que c’était strictement interdit dans le plan, tu te sens remuer et lever la tête pour défier du regard tes ravisseurs. Tu es innocente et tu ne te gênes pas pour le revendiquer silencieusement face à cette brute qui te soulève de ton siège pour te jeter un peu plus loin et te pousser du bout de son pommeau d’épée. Tu le révulses, autant qu’il ne t’horripile. Tu aurais aimé qu’ils soient tous comme Gwaine. Tu prends alors la liberté d’esquiver le coup qu’il s’apprêtait à t’asséner dans le bas du dos, à l’endroit le plus douloureux qu’il pouvait trouver, pour le dévisager avec mépris. Ainsi debout et digne malgré ton traitement, ton comportement est le seul acte de rébellion que tu n’aurais pas dû te permettre. La réponse ne se fait pas attendre, frappant ta joue avec violence.

La baffe t’arrache le petit morceau de bambou, mais tu t’y attendais. C’était même le but recherché et, un instant, tu dois te retenir de sourire en l’entendant heurter le sol. On t’avait interdit de l’enlever, par mesure de sécurité, mais tu es certaines qu’on ne t’en tiendra pas rigueur, si c’est pour te protéger. Tu baisses la tête, plus par besoin impérieux de cacher l’étincelle de combativité qui commence à naître en toi que par volonté de plaire. Le nobliau, lui, prend ça pour une victoire. Il te pousse dehors sans ménagement, malgré l’appel à la paix de son acolyte. Le bibliothécaire vous emboîte le pas, son visage de fouine illuminé par la suffisance et la satisfaction. Tu te demandes ce qu’on lui a promis, pour qu’il se rengorge ainsi. Une promotion ? De nouveaux livres ? Ton joli visage d’enfant se déforme dans un sourire dédaigneux, alors que tu lui jettes un regard lourd de sous-entendu. Est-il assez fou pour croire qu’il obtiendra quelque chose de ce qui vient de se produire ? Tu aurais presque envie de lui rire au nez, mais tu n’en fais rien. Tu te contentes de marcher en encaissant les coups hargneux de ton geôlier sous les yeux tristes de l’autre soldat, droit vers la cours du château. Un lieu qui, pour toi, était bien le dernier où l’on pourrait bien te présenter à l’héritier du trône des Kidwyr.

Au milieu de ce convoi déshumanisé pour plus de la moitié, tu te consoles de savoir que, derrière vous, disparaissent les preuves de ta faute. Léchées par le feu de la cheminée, les feuilles doivent, à l’heure qui l’est, avoir rejoint le tas de charbon des bûches. Les accusations se retrouveront infondées et tu auras peut-être une chance d’échapper à cette chasse aux sorcières. Bientôt, les dalles taillées des couloirs du château sont remplacées par le sol poussiéreux du dehors. Vous débouchez sur une esplanade propre, avec quelques petites échoppes aménagées pour que les marchands de passage puissent s’installer, le temps que les nobles viennent daigner investir dans le commerce. Ce qui t’échappe, cependant, c’est la raison de ta présence ici plutôt que n’importe où ailleurs. Tu savais le roi mauvais avec les esclaves, mais tu ne voyais pas l’intérêt de la mise en scène, ni du publique. Tu scrutes les gens, curieuse de savoir si, parmi les visiteurs, se cache une raison suffisante pour faire de toi un martyr. C’est alors que ton regard se pose sur Gwaine et que le déclic se produit dans ton esprit. Tu n’es qu’un dégât collatéral, te souffle la voix, si familière, de Mère. Un pion sacrifiable, sans valeur. Une voix que tu chasses aussitôt de ton esprit, pour ne pas entendre le flot de paroles déplaisantes qu’elle te servait, à chaque fois que tes résultats n’étaient pas à la hauteur de ses espérances.

Les soldats te poussent à proximité de ton maitre et des siens, avant de te faire agenouiller de force. Le coup d’épée dans les genoux te fait à peine sourciller et tu essaies, tant bien que mal, de garder un peu de dignité. Tu prends quelques secondes à regarder le sol, recomposant ton visage d’esclave servile pour mieux canaliser la colère grandissante de ta tête brune gigantesque, toute proche. Tu la sens, vibrante et chaude, aussi insondable qu’un trou menant vers les enfers. Si tu montres la moindre faiblesse, il risque d’exploser et ça, ça t’inquiète. Tu vois le bambou atterrir à côté de toi et cette vision t’aide un peu. Une profonde inspiration plus tard, tu lèves vers eux deux grands yeux innocents et tu penches la tête sur le côté. Aucun son ne sort de ta bouche, mais n’importe qui de sensé verrait la question dans ton comportement. Devant toi, le roi, bedonnant, t’adresses un rire gras.

« Tu nous avais caché qu’elle était aussi jolie sans son mord à cheval, mon petit Gwaine ! » Tu entends des rires polis derrière lui. La cours est là, pas au grand complet mais quelques nobles suffisent amplement pour satisfaire l’ego, surdimensionné, d’un roi blond d’une cinquantaine d’années et de son rejeton qui tient son homme lige par les épaules. « Pour peu, je te la demanderais bien pour mon fils. Je suis sûre qu’elle doit être merveilleuse en petit comité. »

Tu leur réponds par un grand sourire, malgré les nombreuses répliques acerbes qui te traversent l’esprit. Tu ne dois pas répondre, te martèles-tu en ignorant la conversation. Tu ne dois pas parler. Jamais. Les propres mots de Mère et les stigmates des bastonnades résultant de tes échecs sont là pour te rappeler à l’ordre. Ton regard se fixe sur Gwaine et tu continues à sourire avec douceur et gentillesse. Sa colère te hérisse le poil, malgré la distance et, un instant, tu te demandes comment les autres font pour l’ignorer. Ses prunelles sombres brillent d’un feu que tu ne connais que trop bien pour l’avoir déjà vu, à chaque fois qu’il croisait le chemin de l’injustice. Si on te frappe encore, tu sais qu’il va craquer. Aussi mets-tu toute ton énergie dans ce sourire délicat pour le rendre aussi tangible que le seau d’eau froide que tu voudrais lui jeter sur le dos pour l’apaiser. Le roi continue de parler, mais tu n’écoutes plus. Ça ne te concerne plus. Du coin de l’œil, tu vois les gens se rapprocher progressivement, curieux de ce qui est en train de se passer. Certains esclaves, dans ton champ de vision, semblent désolés pour toi, sans même que tu saches vraiment pourquoi. Tout t’est égal, tant que le géant se tient tranquille, même si ça lui coûte. Parce qu’il sait que, s’ils s’en prennent à toi, c’est parce qu’ils n’osent pas l’attaquer lui. Lentement, tu le vois porter les doigts à sa mâchoire et, en réponse, tu lui souris davantage. Cette fois, la gentillesse est éclipsée par l’étincelle de rébellion dont les braises couvent en toi, renforcé par l’esprit de contradiction propre à l’adolescence.

« Mais ce n’est pas pour ça que je t’ai fait venir, mon petit Gwaine. » Cette fois, tu dévisages le roi, parfaitement consciente de ce qu’il s’apprête à faire. Ton sourire ne faiblit pas, bien au contraire. « Il s’avère que ta petite protégée sait lire les ponéglyphes et, si j’en crois notre très cher archiviste, elle le fait comme si c’était sa langue d’origine. »

Cette fois, tu fais face à l’incompréhension du jeune homme. Ce talent, savamment entretenu puis caché par Mère, n’avait jamais été évoqué. Il n’y avait jamais eu besoin de le faire et tu avais continué à entretenir ce secret, sans un mot, de peur qu’il ne devienne un fardeau de plus sur le dos de ton protecteur. Tu fais donc face, timidement, à la colère redoublante de violence et, plus difficilement, à la déception qui te semble envahir l’air alentour. Une part en toi se moque, de te sentir si accordée à l’humeur de cet homme-lige. Cette part-là, sous les traits de Mère te regarde de haut, dédaigneuse, avant de t’asséner un nouveau rire teinté de mépris. Tu es faible de vouloir croire aux autres, ça te perdra, Siam. Mais tu n’es pas ta mère. Et tu n’as pas l’intention de mourir seule et oubliée de tous.

« Est-ce que c’est vrai ? » Le roi aboie cette fois et la menace de la pointe du fourreau dans ton dos t’indique que ce n’est pas la première fois qu’il pose la question. Perdue dans tes pensées, tu l’as ignoré, accentuant encore plus cette rébellion malvenue dans le plan si bien ficelé que Mère t’avait fait apprendre à la force de ses coups, jusqu’à ce qu’il devienne une part de toi. Tes yeux reviennent de tes souvenirs et alors qu’on te lève la tête de force, tu restes impassible. « Répond au roi, esclave. »

Les minutes s’égrènent dans un silence gêné, les autres serviteurs s’observant interloqués par l’ordre du soldat dans ton dos. Ne sait-il donc pas que tu ne peux pas formuler ne serait-ce qu’un soupçon de son ? Qu’à jamais, la possibilité de parler t’es interdite ? Devant la stupéfaction et la pointe de chagrin qui commence à apparaitre dans les murmures, tu espères un instant que la nouvelle recrue est en train de rougir de honte jusqu’aux oreilles. Que le type est en train de s’apercevoir de l’erreur qu’il commet, tout comme le Roi, en te demandant de parler pour t’expliquer. Pourtant, c’est un coup, plus fort qui te frappe le dos alors qu’il renouvelle son ordre. Et, alors que la douleur résonne dans ton corps, tu dardes un regard assassin vers Gwaine, qui s’apprête à dire quelque chose. Il ne doit pas se mouiller. Il ne doit pas perdre son calme. Même si au plus profond de toi tu rêves que vous vous échappiez tous les deux de cette enfer de soie, d’or et de faux-semblant. Cette fois, ton sourire vacille malgré ta volonté, mais tu tiens bon. Suivant le mouvement du soldat qui ne te tient toujours pas les cheveux, tu te lèves.

« Qui ne dit mots consent, c’est bien cela l’adage n’est-ce pas ? » Les yeux mordorés du père croisent ceux du bibliothécaire, qui hoche la tête avec un petit sourire malicieux. Un murmure de compliment pour cette remarque d’une intelligence douteuse parcourt les lèches bottes de la suite et le roi se renfrogne, satisfait. « Très bien. Tu vas te rendre à la Marine de toi-même, esclave. Dans le pire des cas, si tu es innocente, il ne devrait pas y avoir de problème. » Puis il se tourne vers l’homme-lige, tout près. « Quant à toi Gwaine, je crois que tu mérites une punition pour avoir encourager cette fille à outrepasser son rang. Tu la livreras de toi-même. »

Pour la première fois de ta vie, la colère prend le pas sur la survie. Tu ne veux pas entraîner qui que ce soit dans ta chute, et certainement pas la seule personne qui a eu l’égard de te traiter comme une humaine, après toutes ses années de servitudes placides. Tes appuis se font plus solides et tu romps l’interdit maternel en articulant doucement l’unique syllabe du mot qui brûle tes entrailles depuis le début de cette mascarade.

« Non. »

Ton pouvoir, lui, en profite pour se réveiller doucement de son sommeil. La terre tremble au son de cette voix imprécise et hésitante malgré le ton que tu voudrais ferme. Pour te donner contenance, tu répètes sous le regard inquiet de Gwaine. Il n’avait assisté à ça qu’une seule fois dans sa vie, un soir où les souvenirs avaient rendu ton sommeil agité. Aujourd’hui, la terre s’accordait à ton humeur massacrante, malgré que ses timides secousses, comme pour appuyer ta décision. Autour de vous, les murmures se taisent et le choc est complet. Personne, parmi les autres esclaves, n’avait jamais pensé que tu pouvais parler. Personne ne s’attendait à ce que la si docile et si gentille Siam se lève, face aux nobles. Toi, tu ne vois que la tombe qu’on a dressée pour vous deux. Tu ignores tout de cet acte de rébellion qui, avant même que tu en prennes conscience, va retourner le château et le laisser sans dessus dessous. Alors que tu vois l’ombre du soldat lever l’épée pour t’asséner un nouveau coup, le son des éclairs l’arrête dans son geste. Le crissement de l’énergie te fait penser au bruit d’un millier de souris couinant à l’unisson et, par réflexe, tu te jettes au sol.

Lorsque tu te redresses, la première chose que tu vois, c’est ton bâillon de bambou et, au-delà, une paire de zōri sombre. Inconnu. Une main, solide, te redresse et tu reconnais la paume deux fois plus large qui tient la tienne. Gwaine. Autour de vous, la scène a pris une tournure inattendue d’insurrection populaire et, l’espace d’un instant, tu te demandes si le soulèvement de Shabondy a eu un départ identique à celui-ci. Rebelles. Un instant de plus et tu te demandes pourquoi ils font ça. Pour toi ? Pour eux ? Malgré ton esprit dégourdi, tu ne trouves pas la réponse. Ton regard balaye les alentours, tandis que tu attrapes le petit objet qui protégeait le monde de toi pour l’attacher autour de ton cou. Plus loin, la propriétaire des sandales en abat une sur son adversaire et en électrocute un autre. Plus loin, l’homme lige est aux prises avec l’héritier. Plus loin, une poignée d’esclaves renverse quelques gardes grâce à leurs efforts combinés. Tu aimerais participer davantage mais tu ne sais pas te battre. Cette constatation te frustre, transformant la paix relative à tes alentours en véritable bouillon de rage pure. La terre, sous tes pieds, ronronne un peu plus fort, mais toujours pas assez pour forcer qui que ce soit à perdre l’équilibre. Inutile, tu maudis ton cadeau bâillon et sa pierre marine pour leur efficacité et tu profites de la confusion pour filer vers les portes de la courette. Vous ne pouvez pas rester ici. Vous ne pouvez pas prendre le risque que la Marine s’en mêle.

Dans ton dos, le combat de la rousse qui a aidé à mettre le feu aux poudres prend un aspect de festival pyrotechnique. Bleu, jaune, blanc, violet même parfois. Tous aussi définitif les uns que les autres. Gwaine lui, est différent, à la fois plus subtil et beaucoup moins. Tu les avais déjà vu se chamailler, lui et le prince. Des chamailleries tout en muscles et en sueur, dont la vraie portée t’échappait toujours. Tout ce que tu avais retenu, grâce au bruit de cours, c’était la jalousie maladive du blondinet envers le pauvre jeune homme qui n’avait pas choisi son allégeance et qui le regrettait un peu plus chaque jour.

Tant que le combat fait rage, tu profites du fait d’être invisible pour te frayer un chemin jusqu’au poste de contrôle des portes. Tu y arrives sans trop de mal, n’ayant eu qu’à esquiver quelques coups perdus dans la mêlée. Les esclaves, malgré leur faiblesse et leur inexpérience, se battent presque aussi férocement que les deux autres. Et tu ne leur en veux pas, même si tu te manges un poing dans la mâchoire au moment où tu pensais enfin échapper à la cohue. La porte du petit bâtiment construit autour du mécanisme d’ouverture est ouverte, te laissant tout le loisir de t’y engouffrer. Le levier, solide, est orienté étrangement mais les crans sur les engrenages qui parcourent le mur te donne les informations qu’il te manque pour en décrypter l’utilité. Un frein. Sans plus de cérémonie, tu saisis le manche et te jettes dessus pour forcer la manette à se baisser à la force de ton poids. Une fois. Deux fois. La troisième fois, l’objet cède dans un couinement outré et tu entends le rugissement mécanique d’un système gigantesque qui se met en branle. Tu ressors alors de la petite cabane, sourire aux lèvres et glisse deux doigts dans ta bouche.

Le sifflement a du mal à percer la bagarre, mais il finit par parvenir aux oreilles des deux plus grands chiffonniers du bordel de corps. Un éclair fend la foule, balayant le dernier soldat qui se dresse entre eux et la sortie. Les esclaves ne se font pas prier et profitent de l’occasion pour fuir aussi vite que leur santé le permet. Quant à toi, tu prends la tête du groupe de trois pour orienter votre fuite dans le dédale familier de Kidwyr City. Les plus malins parmi les serviteurs vous emboîtent le pas, bien conscients qu’ils ont plus de chance de réussite avec les trois phénomènes de foire que vous êtes. Et bien loin de toi l’idée de leur donner tort. D’un coup d’œil à Gwaine, vous savez instantanément que vous pensez à la même chose. Le petit bateau de pêche qui fait la fierté du jeune homme vous attend sur les quais, sagement amarré là où vous l’aviez laissé quelques jours plus tôt. Il venait tout juste d’être mis à l’eau, signe que les efforts du charpentier avaient porter leur fruit : Le Pélican était fin prêt pour l’aventure. Un bateau et une drôle de demoiselle qui faisait naître des éclairs de son corps pour vous aider à partir. Une chance insolente souffle dans vos voiles, semble-t-il, puisque tu n’entends que peu d’éclairs et de baffes données pour vous faufiler jusqu’au port. La surprise joue en votre faveur, c’est certain.

C’est encore une fois ce que tu te dis lorsque tu t’affaires à dénouer la corde d’amarrage pendant que la maudite et l’homme lige retiennent les quelques soldats qui ont réussi à suivre. Les esclaves, eux, se précipitent à l’intérieur de l’embarcation. Certains s’arrêtent pour t’aider, d’autre commence déjà à pousser et à défaire les voiles pour les attacher au mat. Tu découvres ainsi, dans cette nouvelle cacophonie, que des pêcheurs se cachent parmi vous.

Encore une fois, le combat fait rage, mais le départ est proche. Tu regrettes, encore une fois, de ne servir qu’à ça et de ne pas pouvoir te jeter dans la mêlée. Trop faible, trop hésitante, tu ne ferais que gêner et, lentement, le pouvoir du fruit se réveille de son sommeil de trois ans. Un long sommeil duquel il peine à s’extraire, comme habitué à cette torpeur causée par le granit marin. Tu aurais dû insister lorsque Gwaine te l’a donné. Insister pour que vous appreniez, tous les deux, à vous en servir. Insister pour que tu ne sois pas obligée de jouer les femmes en détresse, comme un étendard de rébellion qu’on expose sous le nez des autorités pour les exciter. Si votre petite révolution pouvait trouver l’inspiration dans le coup d’éclat de Kropotkine, tu n’avais rien d’une Greta Fata. Debout là, à hocher la tête dans un sens ou dans l’autre quand on te pose des questions sur la marche à suivre, tu n’as rien d’autre qu’un cerveau en état de marche, ce qui te rend aussi nécessaire à ce qui se passe que peut l’être un grain de sel dans une tarte au citron. Tu siffles. Encore. Vous êtes prêt mais tu ne partiras pas sans Gwaine. Au bout d’une éternité, il finit par t’entendre au milieu des bruits, terribles, de lames qui s’entrechoquent et d’os brisé. Tu as un mouvement de recul devant l’abondance de sang, mais encore une fois, le temps n’est pas aux questions.

Ton regard se fixe vers ceux qui se précipite vers toi, suivis de près par les autorités qui ont fini par se joindre à la fête. Tu les sens te dépasser et, malgré toi, tu restes face à la masse humaine qui arrive vers vous en raz-de-marée. L’impuissance qui te cheville au corps nourrit la faiblesse des ondes qui te parcourt et, lorsque tu tournes les talons pour attraper la main tendue qui te permettra de monter, tu entends le chant déchirant du bois. Sous ton pied, une fracture colorée s’étend et l’assaut fait voler en éclats le quai et bouillonner l’eau aux alentours. Tu te raccroches à ton sauver comme à une boue, admirant la multitude de morceaux de bois qui s’éparpillent en silence. Tu sens qu’on te hisse, et ton regard passe du spectacle de démolition que tu viens de causer à votre moyen de transport. Blême, tu enfiles aussitôt ton bâillon, terrifiée à l’idée de vous envoyer par le fond en posant le pied sur le pont. Terrifiée à l’idée de gâcher cette réussite volée au destin, par un simple manque de contrôle inopportun. Ce n’est que lorsque le contact familier de la pierre te replonge dans le silence que tu t’autorises à sortir des bras de Gwaine, pour observer votre nouveau chez vous et vos nouveaux compagnons. Tu te recomposes ton masque habituel, incertaine de la marche à suivre. Tout c’était passé si vite, que tu hésitais sur la marche à suivre.

Vous étiez libre, maintenant oui. Mais pour quoi faire ?
Lily
22

Nezuko Kamado, Kimetsu no Yaiba

Kira chérie dénonce toi choupette


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Invité
Invité
posté le Lun 9 Sep - 23:01
Hello !

Encore désolée pour le délai de validation de ta fiche, le verdict est finalement tombé et c'est tout bon pour toi ! Siam est un personnage intéressant et voué à évoluer dans le contexte d'Anarchy. Ta fiche manquait surtout d'implication dans le background du forum à mon avis !

Félicitations, tu es validée avec 7500 dorikis pour commencer l'aventure ! Tu peux rejoindre tes camarades validés pour RP et n'oublie pas la Vivre Card !
Let's be noisy ! - Siam [Terminée]
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