One Piece Anarchy
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[F.B - 1519] Brûle ces liens, vestiges du passé ! | Ft Teppei
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 1:46

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519






"Tant d'années où j'étais endormie, aveuglée par cette justice utopique...", résonne une voix sur l'échafaud, le même échafaud sur lequel s'est écroulé le Roi des Pirates. Un souvenir puissant dans l'esprit de la jeune femme. Agée de 35 ans, nous sommes en fin d'années 1519. Il y a de cela quelques jours, la Contre-Amirale Suzushi D. Ruizu s'est permise de lever la main à deux reprises sur un dragon céleste. Un acte impardonnable, un affront direct envers l'autorité des "créateurs" de ce monde. Une chose qu'il est obligatoire de sanctionner. Pour cela, elle s'est vu être rétrogradée au grade de Capitaine. Suite à quoi, elle fut envoyée en mission. Un piège misérable qui a coûtée la vie à ses deux soeurs aînées, ainsi qu'à tous les soldats sous leurs commandements. Une trahison direct de la Marine envers la Suzushi, une insulte à la justice telle qu'elle la perçoit, un couteau dans le dos, elle a alors décidée de se dresser face à eux. Face au Gorosei, face à la Marine. Elle qui a servie leur justice durant dix-neuf longues années, elle qui s'est finalement retrouvée face à une réalité à laquelle elle ne s'attendait pas le moins du monde. C'est aujourd'hui, qu'elle entre dans cette nouvelle phase.

Il neige sur la place de Loguetown, le sol recouvert de cette fine couche immaculée est une surprise pour les habitants de la ville. Pourtant, ces derniers font rapidement le rapprochement. Après tout, cette femme était capitaine de la base durant une longue période, ses facultés ne sont un mystères pour personne ici. Ceci dit, de nombreux citadins du coin s'interroge sur les raisons qui l'ont poussé à grimper en haut de l'échafaud. Ils la regardent, elle se retrouve le centre d'attention, ceci est parfait. Elle compte marquer les esprits. Un étendard du Gouvernement Mondial dans la main gauche, elle l'attache à un poteau de neige qu'elle forme juste pour l'occasion. Il est beau, le symbole du Gouvernement, il virevolte au gré du vent frais. Pourtant, alors qu'elle amène sa main droite vers l'angle du tissu, ce dernier s'enflamme, relâchant une fumée noire au-dessus de l'édifice symbolique. Le symbolisme, c'est exactement ce qu'elle cherche. Alors que l'étendard brûle, elle ne dit pas un mot, s'envolant dans les airs avant de doucement atterrir sur la terre ferme, les villageois s'écartant devant elle, alors que des Marines encerclent bientôt la place.

La foule se retrouve rapidement évacuée, ne laissant plus que Ruizu au centre de cette place désertée de tous. La peur probablement, le Gouvernement fera en sorte de la diaboliser, elle le sait, elle l'a compris. En attendant, elle ne bouge pas, elle scrute, calmement, avec réflexion, les soldats. Elle les connait, oui. Ils ont tous servis sous son commandement, elle aurait tant préféré ne pas leur faire de mal. Pourtant... elle n'aura probablement pas d'autre choix, après tout, elle vient de changer son fusil d'épaule. La bataille fera rage, probablement. "Soldats, préparez vous à faire feu !", ordonne alors la dissidente, comme si son ordre pouvait encore inciter quiconque à obéir. Néanmoins, ce dernier ordre résonne comme un avertissement, oui, c'en est un après tout. "Contre-Amirale Ruizu... je vous en conjure... ne fai...", tente alors de dire un gradé présent dans les opposants à la déserteuse, pourtant... elle le coupe sèchement. "Ceci est une désertion soldats.", dit-elle alors, sans se soucier de leurs avis respectifs. Elle soulève alors un dôme de neige tout autour d'elle, les Marines font feu, et, dans un élan de combativité, elle expulse les murs du dôme tout autour d'elle, provoquant une répulsion des personnes alentours. Pourtant, le futur n'est connu de personne, que se passera t-il désormais ?

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 12 Juil - 19:02



Brûle ces liens, vestiges du passé...




[F.B - 1519] Brûle ces liens, vestiges du passé ! | Ft Teppei Hocm

▬ Fiooou. *tremble* Il fait froid…

▬ Base Militaire de Loguetown, An 1519


Brise marine. Friquet même. Trop frisquet, s’il fallait la jauger. Les dents qui grinçaient, grelottaient. Il faisait décidément froid, ce matin. Cette immensité bleue qui s’étendait à perte de vue, qui ne m’avait jamais paru aussi pâle, maussade. Nous étions encore loin de Loguetown, remarquais-je. Remarquais-je du haut de ce perchoir. Proue du navire d’intervention. Vaisseau de fonction du Quartier Général. Quelques soldats, une poignée d’officier. Rien d’alarmant. Rien qui ne devait l’être au départ. Rien qui n’aurait pu prédire la suite actuelle des choses. Assis en tailleurs, cape qui dansait, chaloupait avec l’alizé.

Frotter abondement les bras. Puis les jambes. En racler cette gorge et ce nez qui semblaient bientôt encombrés. Je n’allais sans doute jamais m’y habituer, à cette fraîcheur. Ce genre de changement brutal de température. Qui se fit ressentir quand elle se pointa à l’horizon, l’île. Qui chutait de plus en plus à mesure que le rafiot brisait les vagues. Phénomène singulier pensais-je, qui était sans doute le fruit du hasard. J’y séjournais depuis trois années, après tout. Trois années et autant de jour sans ressentir cette impression. L’impression d’un grand froid. De l’aigreur. Indéniablement de l’aigreur. De l’amertume même. Comme-ci quelque chose venait de se briser.

De se fendre et que son contenu se déversait dans l’océan. Qu’il était traîné par la brise. Qu’il venait chatouiller nos narines. Nous glacer le sang. Y songer longuement depuis la proue. Et songer. Songer à cette récente nouvelle. Le retour de Suzushi-san ici, à Loguetown, après son « incident ». Je ne lui avais jamais demandé la raison. Ni même son sentiment, ce qu’elle éprouvait. Donner peu d’importance à tous ces bruits qui couraient, toutes ces messes-basses. « Elle aurait frappé un Tenryubito », chuchotaient certains. « Elle n’a pas les épaules pour Grand Line », racontaient d’autres. Qu’en savaient-ils, même ? Connaissait-il le Contre-Amiral Suzushi ?

Deux années passées à son flanc. Laps de temps très court, certes, mais bien assez pour m’en faire une idée. La jauger comme elle m’avait jaugé. En déduire qu’il s’agissait sans doute de l’une des personnes les plus justes que je connaissais. Etait-elle parfois raide, peut-être. Dure, inflexible. Elle n’en restait pas moins juste, droite. Selon sa propre conception, vision. Elle était de retour et nous l’avions accueilli. Quelque chose avait changée. Ne pas le desceller, cela dit. Je n’en étais pas capable. Y songer encore et encore. Ce parallèle que je ne pouvais m’empêcher de faire. Si, à cette époque, je lui avais partagé ce que je ressentais… Si j’avais eu ce courage, de regarder ma mère en face… Qui sait ?

Lui demander à mon retour. Assurément, lui demander dès que je foulerais le sol. La raison de sa rétrogradation. Ce qu’elle ressentait. Ce qu’elle ressentait et qu’elle s’efforçait à tout prix de cacher. M’en faire la promesse, coûte que coûte.


▬ Purupurupurupuru… Purupurupurupuru… Katcha !

▬ Moshi Moshi ! Ici le Commandant Teppei. Nous somm…


▬ Quelques temps plus tard







La desceller. Cette odeur bien singulière. Si désagréable. L’odeur de la poudre. De la poudre à canon, à pistolet. Toute arme à feu de tout type qui s’actionnait. Que l’homme actionnait. S’en servir pour fendre, détruire. Détruire la vie d’autrui. Qu’ils considéraient comme une menace, un obstacle pour la leur, le plus souvent. Cette odeur abjecte. Que tous ces soldats autour connaissaient. Celle des rixes, de l’opposition. L’odeur de la guerre et le dégout qu’elle imposait. La repérer depuis ce port. L’entendre aussi. Ces sons. Ces bruits. Tirs et explosions. Hurlements, affolement. Sanglots. Comment avait-on pu en arriver là ?

Effroyable réalité. Quand la coque effleura le pont. Quand cette secousse due à la collision se fit sentir. Cette peine sur la trombine de ceux qui s’éloignaient. Comment avait-on pu en arriver là ?


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▬ Eeeeeeeehhhh ! Attendez ! Commandant !


Impossible d’attendre. Crispé. Sans pouvoir réagir. Sans pouvoir faire quoi que ce soit. Le sentiment que j’aurais pu changer les choses, bien avant. Alors ne pas attendre. Ne plus attendre. Pas la moindre directive, pas le moindre ordre. Plonger. Saut puissant, qui craquèrent, brisèrent certaines dalles de bois. Son assourdissant. Plonger dans cet enfer, pour lui tendre la main.


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▬ *Suzushi-san… Je dois me dépêcher avant que…*


Stupeur en recevant cette alerte. « Le Capitaine Suzushi est en train d’attaquer la ville » avait-il. Ne pas pouvoir m’en résoudre. Me résoudre à le croire. Je devais le voir de mes propres yeux. Le constater. Sentiment désagréable. Il faisait si froid, aujourd’hui…

Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 22:58

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519






Il existe des hommes, des femmes, des enfants, qui endurent et souffrent, silencieusement, sans jamais souffler mot, sans jamais se plaindre, se satisfaisant de ce qu'ils ont, de ce qu'ils sont. Ces gens sont bien souvent utilisés, manipulés, ils ne sont guère vu comme des individus à part entière, non, ils sont perçus comme une quantité. Soixante soldats, qu'est-ce que cela représente aux yeux du Gouvernement Mondial ? Et à ceux des Dragons Céleste ? e la chair à canon, ni plus, ni moins. C'est la quantité d'hommes qui encerclent la place actuellement. Le nombre d'hommes que Ruizu a vu évoluer. Elle était, et est considéré comme leur mère : douce mais ferme. Une femme forte et de caractère, mais tout autant maternelle et attentionnée. Au fond, les hautes-instances n'en ont que faire de tout cela. Ils se foutent pas mal des liens tissés, des passés de chacun, des désirs des autres. Eux, ils se limitent au résultat : "as-tu ou non, réussi à mettre la dissidente hors d'état de nuire ?", c'est probablement la question à laquelle devra répondre le Capitaine de la base.

Elle n'hésite aucunement à envoyer ses murs immaculés contre eux. Elle est probablement considéré sans coeur ? Qui sait... pourtant, ils la connaissent tous. Elle éprouve bien des émotions en étant contrainte d'agir ainsi. Elle vient de déclarer la guerre au Gouvernement Monial, au Gorosei, aux Tenryûbito, rien que pour cela, elle ne peut plus faire machine arrière. Néanmoins, voilà, ils savent, oui, les hommes présents le savent : elle ne compte pas faire de cadeau, cela ne les aidera aucunement, ils seront peut-être même accusés d'avoir volontairement laissé filer la criminelle, alors, elle estime qu'elle doit y mettre les formes, la force et la rage. Ce n'est pas contre eux qu'elle éprouve un sentiment de colère profonde, aucunement. En l'état actuel, malgré l'absence d'expression sur son faciès, elle aimerait pleurer, céder sous la force de ses sentiments, craquer suite à la perte de ses aînées, suite à l'acte qu'elle vient de commettre qui brise directement toutes amitiés qu'elle peut avoir tissée. Elle efface tout son passé, dans un seul but : obtenir la vengeance de ses soeurs.

"Soldats ! Je vous est appris à ne jamais baisser les armes devant un criminel !!! RETENEZ BIEN ÇA ET APPLIQUEZ CET ENSEIGNEMENT !", hurle t-elle à ses hommes alors qu'elle ramène les murs de neige vers elle, s'entourant de ces derniers. Elle cesse alors quelques instants, les armes des soldats braqués sur elle, elle sourit, montrant sa fierté, oui, elle est fière d'eux, de ce qu'ils sont devenus. Ils ne tardent pas à faire feu, les hommes larmoyant comprennent alors qu'ils n'ont plus le droit d'hésiter. Ruizu ne perd pas de temps et forme un dôme complet autour d'elle, se protégeant bien que certains balles parviennent à passer avant la fermeture complète du dôme, lui raflant la joue, provoquant une légère coupure lambda. Néanmoins à sa grande surprise, les tirs cessèrent bientôt, une voix résonnant sur la place déjà déserte de tout civils. Une voix qui ne lui est guère inconnu. Le Lieutenant Scamander, un très jeune garçon, qui a pourtant déjà démontré ce dont il est capable. Ce dernier, sans doute conscient de la situation, ne tarde pas à endormir tout les hommes présents à l'aide de gaz. Une capacité fort pratique en effet, quand il n'y a pas de civils aux alentours.

Probablement dans un élan d'espoir, une envie de mettre fin à tout ce cauchemar, le jeune adolescent ne peut se retenir et tente de convaincre son ancienne supérieure. Hélas, il est déjà bien trop tard. Son dôme de neige retombant au sol, elle le regarde avec une sympathie sincère, elle aurait tant aimé le voir grandir un peu plus, après tout, il est le plus jeune des gradés de cette base, il est vrai que... elle a pu le chouchouté quelques fois, mais, ceci est un secret, évidemment. Elle s'est souvent avéré très dure avec lui également, pour son bien. Tout comme aujourd'hui. Aujourd'hui, oui, tout cela est terminé, elle doit tourner la page désormais, un soupir quittant ses lèvres. "Lieutenant... c'est déjà trop tard. Je suis allé bien trop loin, rien ne saura effacer ce que je viens de faire.", exprime t-elle en tendant les bras sur les côtés, ses mains commençant à prendre des proportions incroyables et s'enduisant du fluide de l'armement. "Vous connaissant, vous n'hésiterez pas longtemps avant de vous battre, sachez avant cela, que je vous considère comme un fils, j'aurai aimé vous voir grandir et évoluer encore plus. Ne commettez pas les mêmes erreurs que moi.", lui demande t-elle alors que les mains viennent droit sur le garçon, désireuse de l'enfermer au creux de celles-ci.

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 12 Juil - 23:11



Brûle ces liens, vestiges du passé...



Le poing ferme. Le poing qui se resserre sur lui-même. Détresse totale l’ayant jusqu’alors noyée au plus profond, sans qu’elle ne puisse faire surface. Sans lui donner l’occasion de m’emparer.

Mais voilà qu’elle renait. Qu’elle grappille ma chair. Qu’elle remonte. Qu’elle renoue avec la réalité, aussi froide que l’était cette matinée. Gelure sur mon cou, ce soleil blafard du jour, journée noire. Qui allait le devenir en tout cas. Et ces glapissements. Ces sons. Ces cris. De peur. Assurément de peur. Tous ceux qui quittaient le centre-ville, s’acharnant à rejoindre le port. Un semblant de sécurité, quand ils apercevaient nos uniformes et casquettes. Qu’avaient-ils ? Que pouvaient-ils bien se passer, là-bas ? Ce qu’ils se demandaient tous. Tous ses soldats encore sur la côte. Qui se hâtaient pour avoir ces réponses.

Qui attendaient des ordres, des instructions. Sans suivre l’instinct, le frisson qui supplantait toute raison. Toute forme de jugeote, réflexion. Qui contraignait certains à plonger, les bras ouverts, dans cet enfer sans jamais penser à reculer. Hésiter, même. Bruits qui se faisaient de plus en plus importants. De plus en plus atroces à se rapprochant du Quartier Général. Fuyards de moins en moins nombreux. Et cette affluence de soldats. Ceux qui étaient déjà en place bien avant ce convoi. Qui essayaient de la raisonner. Qu’elle tendait à l’extrême son entrave de chaîne. Qu’elle l’effrite jusqu’à la briser complètement.

Montée d’adrénaline de la foule. Tous autant qu’ils étaient. Tous partagés ; tous incapables de juger ce qui était juste. Ce qui ne l’était, pas ensuite. Elle restait elle. Malgré ce qu’elle entreprenait. Ce qu’elle avait tenté contre ses propres hommes. Elle restait leur Capitaine. Une image qu’elle gardait. Une pression qui les écrase un instant. Celle de l’écart de force. Celle du respect aussi, des bribes s’échappant encore. Reprenait-elle alors son sprint bestial. Abattant son froid. Sa glaciale réalité sur ces soldats. La réalité qu’elle avait vécue. Non… Qu’elle avait subie, plutôt. Plaie qui semblait encore ouverte.

Qui l’amenait à ces agissements, aujourd’hui. Cris d’espoir de sa part. Qui engrangeaient ses soldats. « Ne pas baisser les armes », s’égosillait-elle alors qu’elle en était la cible. Sûrement pour retirer ce poids qu’ils portaient tous sur les épaules. Les plus engagés, celui d’avoir retourné leurs lames contre leur ancienne hiérarchie avec facilité. Ceux ayant plus de retenue, celui de manquer de courage. De volonté. De justice, même. Il était impossible de revenir en arrière. Et ils en avaient tous conscience. Elle n’allait pas faire machine-arrière. Elle ne le souhaitait peut-être même pas. Les paupières écarquillées de tous ces hommes autour.

Les pupilles qui se plantèrent sur l’action, quand elle prit hauteur, grâce à ses étonnantes possibilités. Quand elle fit face à une personne qu’ils connaissaient bien. Qu’elle avait pour but de le broyer en resserrant ses bras comme les mandibules d’une araignée, proie prise, entremêlée de ses fils.




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▬ *souffle*




Silhouette véloce. Très véloce. Brute même, dans son intervention. La violence de son déplacement. Qui fusa en direction des protagonistes. Longtemps qu’ils avaient émis l’appel de l’île, sur ce galion. Que nous avions rejoint le quai. Silhouette qui fusa, outrepasser la présence devant. Se planter directement devant la concernée. Le poing rageur qui s’enfonça dans sa direction. Le poing « noir », comme elle me l’avait appris. Pour l’empêcher d’aller trop loin. Les yeux autour, de tous ces hommes, qui s’étaient ébahis.




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▬ *souffle* Suzush… Ruizu-san… Qu’est-ce que vous faites, bon sang ?!




Détresse qui se lisait sur le portrait. Quelques secondes pour réagir. Comme sur ce navire, quand je m’étais élancé. Quelques secondes pour décider de m’interposer. Il fallait à tout prix l’arrêter. L’empêcher d’aller trop loin. Il le fallait…
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 23:28

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519






Serait-ce par faiblesse ? N'est-elle pas assez convaincue de sa justice ? Ne possède t-elle pas le courage pour aller jusqu'au bout de l'acte ? Au fond, elle même ne sait pas pourquoi elle n'est pas allé plus loin. Elle même ne trouve pas cette raison qui l'a empêché de mettre fin aux jours de ce lieutenant qu'elle a formé. Comment peut-elle en même temps ? Ikki, toujours fidèle à lui-même, pense probablement être juste, être capable de vaincre, comme toujours, sans se soucier des risques qu'il prenait. Ikki, il ne changera peut-être jamais, ce n'est sans doute pas plus mal. Hélas, aujourd'hui, c'est contre elle qu'il est persuadé de vaincre. Elle, en revanche, comprend bien vite qu'elle est incapable d'emprunter cette voie en commettant cet acte. Du moins, elle comprend bien que ce sera pas si simple. Elle se fait violence, vraiment, s'efforçant de le faire. En contact avec la neige, elle recouvre les mains immaculées, les rendant aussi sombre que le charbon, saisissant le gazeux pour l'écraser petit à petit. Hélas, le temps lui manque et, elle qui se trouve les yeux fermés, incapable de regarder le crime qu'elle est en train de commettre, se retrouve finalement surprise de recevoir un coup dans les hanches et relâche Ikki qui vient s'écraser au sol, sans doute assommé par l'impact entre les deux mains de neige et la pression qu'elles ont exercées. "Urgh..."

Contrainte d'ouvrir les yeux sous la force du coup, elle est étonnée de pouvoir voir une nouvelle fois le visage de cet abruti. Que fait-il ici, c'est la question qu'elle se pose tandis qu'elle serre le poignet de son ancien subordonné avec ses mains. Des mains froides, tremblante. Encaissant le coup de plein fouet mais refusant de reculer, refusant de faire acte de faiblesse, pas encore une fois. Elle ne bougera pas, elle ne reculera pas, elle compte avancer, encore et encore, sans jamais se retourner pour voir derrière elle. Déglutissant, elle pose finalement son front contre celui de Teppei. Un regard certes, décidé, motivé, mais tout aussi apeuré par ce qu'elle fait. Elle écoute, elle le regarde, elle l'observe, perçant son regard. Lui non plus, il n'a pas changé. Le justicier d'antan est toujours présent. Pourtant, elle ne sait pas ce qu'il fera cette fois. Lui tenant toujours le poignet, elle ne comprend que trop bien sa question. Après tout, ce ne sont pas les valeurs qu'elle lui a ancré dans le crâne ces dernières années...

"Teppei... j'ouvre les yeux.", se justifie t-elle alors simplement. Son regard se durcit soudainement, lâchant son poignet et posant sa main droite sur le coeur du jeune homme. "Je suis allé trop loin... ne faites pas les mêmes erreurs que moi, n'empruntez pas cette voie que je m'apprête à arpenter...", ordonne t-elle à voix basse, tandis que sa main gauche se serre rapidement. Décidée à mettre fin à cette tendresse furtive. Son poing en arrière prend alors le chemin vers l'estomac du jeune homme, prenant de l'élan et venant du bas, le poing vient frapper avec force alors qu'elle recule. "Commandant !! Ne courbez pas l'échine face à un ennemi !", dit-elle avec force, ayant retiré cet aspect de femme douce pour le portrait de la véritable sévérité, une mine dure, un regard glacial. Elle ne compte pas le ménager, hors de question, que dira t-il aux supérieurs sinon ? Ils l'accuseront de trahison, de complicité ! Il en est hors de question ! "Voulez-vous une arme Commandant ? Choisissez bien, ce sera une réponse définitive, nous sommes en situatin réelle !", annonce t-elle, avec écho du passé, comme ce jour, où il s'était présenté pour rejoindre la base de Loguetown. Tant de souvenirs, hélas, cela ne peut pas en être autrement...

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 12 Juil - 23:53



Brûle ces liens, ceux qui te retiennent...



Une réponse simple, douloureuse. Si douloureuse que j’avais du mal à l’accepter. Que, si elle ne venait pas des lèvres de ma supérieure encore cet instant, elle ne me conviendrait pas. Elle ne me conviendrait jamais. Ne pas pouvoir me résigner. Me satisfaire de celle-ci. Peu importe le contexte. Peu importe tout ce qu’elle pouvait bien dire. Non… Je ne pouvais pas m’y résoudre, m’en nourrir et oublier. L’oublier, elle. Silence planant. Mutisme complet. Qui faisait office d’incompréhension… Non.. Je comprenais parfaitement. J’étais parfaitement capable de comprendre, de l’imager. Pourtant, je ne pouvais pas raisonner comme elle le faisait. Comme elle l’avait fait.

Une vision si lointaine de ce qu’elle était, ce qu’elle avait toujours été. Allonge brutale. Poing noir venant se loger dans son abdomen. Qui lui coupa sans doute le souffle. Elle qui ne se résigna pas. Talons toujours ancrés au sol, preuve irréfutable qu’elle avait gardée les pieds sur terre. Que ces dalles craquèrent sous la pression de ses appuis. Elle ne tangua pas : inébranlable comme l’était sa conviction. Mirettes plongées dans les siennes. Ces pupilles ardentes de volonté, de révolte. De rébellion. Car il ne s’agissait que de cela : une rébellion. Elle qui ne pouvait rester de marbre de par ce qu’elle avait vécue. Les informations que je n’avais pas.

Que je n’avais pas souhaité avoir non plus. Peut-être aurais-je dû lui demander depuis le début. J’aurais dû, indubitablement. Me sentir coupable. Coupable de n’avoir rien fait. D’avoir fait comme-ci tout allait bien, alors que je voyais cette flamme s’éteindre dans sa chair. Cette flamme remplacée par d’autres. Beaucoup plus crépitant, brûlantes. Qui imploseraient en elle, un jour ou l’autre. Ce jour était sans doute arrivé. Ma main se retirant lentement de sa chair, elle l’empoigna fortement. Le plus surprenant était pourtant ce qui émanait d’elle. Aucunement de la colère. Ou en tout cas, pas envers nous. Pas envers moi. Plutôt, envers ce monde et cet aspect noir qu’il avait. Beaucoup trop naïf pour m’en rendre compte…

Beaucoup trop naïf pour l’accepter. Beaucoup trop « utopique », plutôt. Par la pression qu’elle imposait sur mon poignet, je pouvais la ressentir. Sa peine. Sa douleur. Mais aussi, sa conviction. Main qui tremblait pourtant, le portrait qui restait ferme, dur. Très dur. « Il est trop tard », semblait-elle dire, uniquement par le regard. Ressentiment transperçant mon cœur. Transperçant tout ce en quoi je pouvais croire, indubitablement. Tout ce en quoi nous pouvions tous croire. Tous ces soldats autour. Tous ceux qui appartenaient à son régiment. Qui avaient passés des années à son flanc. Tous ceux qui l’avaient côtoyé quotidiennement.




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▬ C’est… C’est le Commandant Teppei…




Aucun. Aucun de tous ces soldats. De tous ces hommes et ces femmes. Aucun ne pouvait pleinement l’accepter. Accepter cette échéance…




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▬ Contre-Amiral Suzushi-sama… Il n’est pas trop tard… Vous n’avez fait aucun mal aux civils… Vous n’avez fait aucun mal aux soldats… Vous pouvez faire marche arrière… Je vous en conjure, Suzushi-sama…




« Il n’est pas trop tard », disaient-ils, tous. Me martelais-je le cerveau avec cette idée. Bien sûr qu’il était trop tard. Tous avaient déjà l’information. Toutes les plus hautes instances. Elle était déterminée, quant à elle. Je pouvais le ressentir jusque dans mes tripes. Eux, aussi. Enjolivais-je la réalité pour ne pas m’y résoudre. Sa main brusque qui s’apposa contre mon thorax. Contre mon cœur. Sentir cette chaleur. L’écouter s’exprimer. Sans opposition. Sans dire un seul mot. S’étonner que ces derniers mots soient une mise en garde. Non une menace. Plutôt une recommandation. « Ne pas suivre son chemin », disait-elle.

Toujours aussi bienveillante… Regarder autour. Tous aussi surpris. Une étincelle dans son iris. Sa main qui prit de l’élan. Sa hanche qui pivota. Je pouvais le voir. Le voir clairement venir. Corps qui s’enraidit, qui ne pouvait bouger. Pour l’encaisser pleinement. Son poing qui fendait l’air en direction de mon estomac. Choc brutal, force vive. Qui me fit reculer brutalement, d’un bon mètre. Sa trombine qui, l’espace d’un instant, montra de la compassion… L’espace d’un instant, avant de se déformer à nouveau. Portait glacial, raide. Comme pour montrer sa certitude. Me prouver sa résignation à ne pas reculer… Nous prouver, à tous.

Le regard plongé vers le sol, en crachant cette légère gerbe de sang. Aucune réaction, aucun mouvement. Elle le savait que trop bien ; qu’elle me fendait le cœur à cet instant. Que je l’avais estimé comme un modèle à suivre à mes débuts… Que je l’estimais maintenant comme une camarade… Non… Comme une amie. Evidemment, comme une amie. Qu’elle me fendrait encore un peu plus le cœur en s’exprimant de la sorte, encore. « Voulez-vous une arme ? Choisissez bien, nous sommes en situation réelle ». Parallèle de notre première rencontre… De ce jour où je m’étais présenté à son bureau. Ce jour où elle m’avait jaugé. Où elle m’avait jugé valeureux.

Ne pouvais-je m’imaginer, à l’époque, que cette femme-là s’opposerait à moi quelques années plus tard. Le message était clair. Il ne l’avait jamais autant été. Aucune échappatoire. Rien. Uniquement de la peine. Du néant… Peu importe l’adversaire en face. Peu importe les émotions qui me traversaient à cet instant. Comme elle me l’avait inculquée. Dès le commencement, je ne devais en avoir aucun.







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▬ Ouais… Je ne vais pas mettre les genoux au sol… Je m’en veux. Vous avez été rétrogradé. Personne n’a osé aborder le sujet avec vous… Des bruits courent… Je n’ai jamais voulu en savoir plus… Je suis resté muet, j’ai fait comme-ci de rien n’était. J’étais peut-être même heureux de vous voir revenir parmi nous. Je ne vous ai jamais demandé la raison. Je ne vous ai jamais demandé votre avis, votre ressenti… Vos sentiments. Je vous ai laissé seule, dans cette situation, Ruizu-san. *serre les dents* Je ne connais pas vos raisons, je ne sais même pas ce qui s’est passé pour que vous en arriviez là… Mais vous avez raison. Vous nous avez appris à ne pas tomber face à l’adversaire… Tous. Qu’importe l’adversité. Même face à vous. Alors je ne vais pas vous laisser passer… Mais, Ruizu-san… *serre les dents* Expliquez-moi.




Mistral battant. Le vent qui soufflait si fort. Il faisait si froid. Tous autour, qui demeuraient silencieux. Immobiles. Qui ne savaient plus quoi dire. Quoi faire. Mon regard s’encrant à nouveau vers le sien…




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▬ Et vous savez que je ne sais pas mentir… Quand bien même, vous m’expliqueriez vos raisons, votre histoire… Je ne pourrais sans doute pas l’accepter… Cette voie. Alors, une dernière fois, est-il vraiment trop tard pour arrêter tout ça, Ruizu-san ? Si vous me dîtes oui, alors je vous combattrais de toutes mes forces, comme le héros que je voudrais devenir. Avec tout ce que vous m’avez appris. Tout ce que j’ai appris ces dernières années. Je vous le jure sur la mémoire de ma fille.




Véritablement conviction. Mirettes soutenant inlassablement la position de ma Capitaine. Car oui, malgré tout ce qu’elle avait fait. Ce qu’elle allait faire, par la suite, elle le resterait à jamais ; ma Capitaine…
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 23:55

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519





"Ca suffit soldats !", hurle la jeune femme à l'attention des soldats qui se réveillaient un par un. Ils croient donc encore à un possible retour en arrière, ils se font bien du mal, elle le sait, c'est pour cette raison qu'elle impose sa voix alors que ces quelques mots semblent suffisant pour les faire taire, ces derniers comprenant probablement qu'ils n'ont pas d'autres choix. Alors oui, tous, chacun leur tour, se redressent droits sur leurs jambes, le visage larmoyant, mais sans aucun doute résolu. Ils comprennent. Les fusils se relèvent, plus par symbolisme que par efficacité, après tout, ils savent que les balles ne seront d'aucune utilité contre elle. En attendant, Ruizu esquisse un sourire discret, fière, oui, fière de ce que tous, ont appris. Fière de ce qu'il a appris lui, le Commandant face à elle. Il en a parcouru du chemin depuis le temps où il était sous son commandement. C'est un héro maintenant, il ne peut pas se permettre de flancher. Néanmoins, il a le droit de savoir, de désirer comprendre et, il ne tarde pas à exprimer ce droit. Comment peut elle le lui refuser ?

"Si vous insistez tant... je vais vous montrer une histoire...", dit alors la dissidente. Elle ne perd alors pas plus de temps. Un dôme de glace se forme tout autour de la place, enfermant quiconque s'y trouve. "Néanmoins, promettez-moi de ne pas faiblir, commandant !", insiste t-elle. Puis finalement, trois jeunes filles d'un blanc immaculés surgissent au centre, deux grandes et une plus petite. Elles semblent toutes trois en deuils, observant une tombe sans nom où est gravé une date et un symbole de la Marine. Une date remontant à l'année de naissance de la Suzushi, démontrant alors que la fillette n'a pas connue son père. La neige se mets alors à virevolter autour des trois demoiselles. Toutes trois grandissant, devenant adultes alors que la tombe se change en une petite bâtisse où se trouve aussi le sigle de la Marine, et chacune leur tour, les filles entrent. La plus jeune des trois sort alors quelques instants après, suivi d'une troupe d'une cinquantaine de soldat de neige, puis d'une centaine, ce chiffre ne cessant d'évoluer, jusqu'à voir une réplique de Teppei au côté de la demoiselle. Cette dernière quitte alors la base, cette dernière ainsi que ses hommes retournant dans la neige alors qu'ils laissent place à un homme, aux airs nobles, supérieur, auréolé de pouvoir, telle un dieu. Un dragon céleste, en effet. La femme de neige vient alors gifler à deux reprises l'être dominant devant une assemblée de soldats venant de se former.

Plus le temps passe, et plus la femme évolue, la revoilà alors, suivi par ses soeurs, et un nombre incalculable d'hommes de neiges qui se font soudainement assaillir, l'entièreté des hommes se font détruire hormis les assaillants. Le pantin de neige qui dirige les attaquants pointe alors le doigt sur le sigle du Gouvernement Mondial présent sur l'étendard blanc qui s'est formé, comme une dénonciation, puis la femme s'envole, fuyant les malfrats qui fondent, laissant un simple tapis de neige blanche alors que la femme de neige s'approche du Commandant, le vrai. L'enlaçant, le cajolant et lui déposant un léger baiser d'un froid glacial sur le front. "Elles seraient toutes les trois fières de vous Commandant, votre mère, votre épouse et votre fille.", dit alors la Suzushi en approchant doucement du Commandant, sa main chaude remplaçant le contact glacé de la femme blanche. "Vous êtes un héro, peut-être même mon héro. Alors, je ne peux pas vous laisser faiblir.", dit alors la criminelle, envoyant son poing droit, directement dans l'estomac du garçon, ayant pris suffisement d'élan, elle cherche à lui couper la respiration, désireuse de le faire sombrer dans l'inconscience quelques minutes, un laps de temps qui pourrait permettre à la traquée de filer sans avoir à commettre de meurtres... "J'aurais aimée vous revoir en d'autres circonstances, Teppei, peut-être un jour... ou dans une autre vie... mais en attendant, je préfèrerais que vous vous endormiez paisiblement, pas longtemps, promis...", lui souffle t-elle à l'oreille, qui sait, si il n'a rien évité, il ressentirait la neige l'envelopper doucement, ses muscles se raidir sous le froid, et peut-être même une certaine fatigue ?

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Lun 13 Juil - 0:03



Brûle ces liens, ceux qui te retiennent...



Il est des expériences qui se retiennent. Qui marquent. Qui marquent à tout jamais une personne. Qui sont gravées au fer rouge dans sa chair. Qu’il ne peut réfuter, qu’il ne pourra plus jamais le faire. Qui changent de tout au tout son essence. Ce qu’il demeurait. Nous le vivions actuellement. Je le vivais et de la plus douloureuse manière possible. Celle qui glace le sang, qui fait bouillonner les tripes. Que je ne pouvais accepter, quand bien même elle avait toutes les raisons du monde. Quand bien même elle ne changerait sans doute pas d’avis, pas de position. Détermination aussi vive que la mienne… Non… Plus. Beaucoup plus.

S’en retrouver la mine grise, les mirettes tombantes. Les yeux bordés de cernes si profonds qu’il était facile de le lire à travers moi : ce désarroi. Emotion qui ne me ressemblait pas. Qui ne me gagnait pas si facilement. À l’accoutumé, qui glissait. Plus la force de sourire ; de rire, même. Comment le pouvais-je ? Face à mon vis-à-vis. Face à elle. Elle qui avait les pupilles d’autant plus rouges. Le poing d’autant plus serré qu’il tremblait. De rage, de peine, de haine. Profonde haine. Ruizu qui semblait bouillir, qui n’allait pas tarder à exploser. Qui peinait à garder son calme, son froid, pour écouter. Ecouter pleinement mes doléances.

Mon cri. Ma requête. Mutisme de tous, autour. Rien ni personne ne pouvait abattre cette pression autour de nous. Qui pesait sur le morale de tous ces hommes qui nous encerclaient. Qui se savaient tous impuissants. Tant pour la raisonner que pour mettre fin à sa révolte. Aucun n’en avait la capacité. Aucun ne pouvait la combattre, l’empoigner. Même la blesser. Ils en étaient conscients et pourtant certains continuaient à tirer. Viser les jambes, uniquement les jambes. Réduire sa mobilité. Espérer le faire, en fait. Espérer qu’elle jouerait le jeu, qu’elle arrêterait.

Que tout redeviendrait comme avant. Alors ils appuyaient encore et encore sur la gâchette, les larmes qui se solidifiaient sur leurs joues. Certains, les plus censés, empêchant à la horde de continuer. Gâcher leurs munitions alors même qu’ils en avaient pleinement consciences. Silence générale que rompit la Capitaine, s’attelant alors à respecter mon souhait. La voix de tous, qui n’avaient pas osés quémander comme je venais de le faire. Que ses iris tremblotaient, sa main si ferme qui se dressait. Des mots qu’elle avait émis. Des mots, audibles davantage comme un chuchotement pour les autres. Que je pus pleinement discerner. Voile blanc, immaculé, qui se dressa tout autour de la place.







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▬ Qu’est-ce que…




Flocons qui tombaient tout autour de nous. Enormément. Beaucoup plus qu’à l’instant. Qui semblaient animés de volonté. Qui virevoltaient un peu partout. Qui tourbillonnaient autour de nous. Qui s’agglutinaient férocement, qui se condensaient petit à petit. Formaient et s’animaient. Pour nous montrer. Nous montrer clairement ce que nous voulions… Ce que je voulais tant savoir. Et nous l’avions tous vu, à ce moment-là. Elle, notre Capitaine, nous l’avait montré. Trombine qui se décomposa alors, au fur et à mesure que la tempête battait son plein…




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▬ …




Son récit. Ce que nous n’avions pas été fichus de lui demander. Ce qu’elle avait gardé, tout ce temps. Neige qui s’anima et qui semblait travers les époques. Gracieuse façon de nous conter son désarroi. Qui déchirait d’autant plus l’âme. Comprendre. Comprendre totalement ce qui s’était passé, là-bas. La comprendre et l’assimiler, même-ci je ne voulais pas. À en avoir la nausée. À me faire violence. Empathie bien trop vive. Ecarquiller les paupières, l’air totalement vide, dénué. Dénué de toute envie, de toute forme de dynamisme à mesure que son récit avançait. Qu’elle se livrait un peu plus.

Rendu dépité. Immobile. Non… Je pouvais comprendre mais je n’étais pas prêt à le faire. Pas prêt à admettre ce qu’ils avaient fait. Pas prêt à admettre que ce genre de pratique, que ce genre d’être pouvait encore sévir. Qui plus est, dans ce bras armé de la justice. Pas prêt à admettre qu’elle allait sans aucun doute continuer. Nous quitter si brusquement et que l’échéance était irrémédiable. Qu’elle avait de bonnes raisons… Je le savais, tout au fond de mes tripes, qu’elle en avait. Qu’elle ne pourrait de toute façon pas continuer. Mais qu’importe. Je ne pouvais que réfuter, rejeter. Un instant qui semblait durer des éons innombrables, interminables.

Artifice qui s’évapora petit à petit, tantôt elle rompait son animation. Ces soldats autour qui n’osaient dire un mot. Qui se retenaient. Les jambes qui flagellaient, les joues qui se gorgeaient d’eau. Encore immobile. De mes iris, une perte complète de cette étincelle. Devant toute cette souffrance, cette solitude qu’elle avait partagée. De la peine, de la colère. De la colère contre toute cette impunité, toute cette gangrène. Je l’avais fait, malgré moi, ce pas. Ce pas vers cet aspect d’un monde que je ne connaissais pas. Que je ne voulais pas connaître. Cynique, perfide. Misérable.

Je le savais déjà. Le fait qu’après cela, sans doute, je n’allais plus jamais être le même. Il me serait sans doute facile, à l’avenir, de ne pas le montrer. Cette facette enjouée comme devanture, comme philosophie. Pourtant, pouvais-je déjà le ressentir. Qu’au fond de moi, s’accentuerait cette peine. La même qui émergea quand ils avaient pris ma mère, ma fille. Le sentiment qu’il fallait changer quelque chose au plus vite. Qu’il était nécessaire de le faire. Qu’il était même de mon devoir d’y arriver. De déchirer toutes ces injustices, une par une.

Le vent qui soufflait et elle qui en avait profité pour se rapprocher, qui s’était glissé dans cette brise. Rare instant où elle se relâcha, fit preuve de tendresse et de bienveillance pour enlacer une carcasse vide de toute réaction. Je pouvais pourtant la voir. La sentir. L’entendre déposer ses mots, ses encouragements. Ses regrets. Voir également son poing qui s’était durci, et qu’elle allait enfoncer dans mon abdomen. Tendre mais si radical. Pour m’assommer, sûrement. M’empêcher d’agir. M’empêcher d’être contraint d’agir. Peu capable du moindre mouvement, me remémorer. « Héros »… « Héros », avait-elle dit. L’avait-elle répéter… Oui… Elle le savait… Je n’étais que ça. Je n’avais toujours été que ça...







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Soudain mouvement. Du bras et de la jambe. Pour empoigner sa main de la mienne. Pour loger un coup de pied directement dans son estomac. Pied qui s’était noirci. Uniquement dans l’optique de mettre cette distance de sécurité entre nous. Nul doute qu’elle l’encaisserait. Elle était celle qui m’avait appris à le manifester, après tout, ce « Fluide ». Jambe tendue qui se posa fermement au sol tandis que tous s’arrêtèrent, béats. Ce visage qui s’était à nouveau durci. Elle me l’avait rappelé. Ce pourquoi nous nous battions. Ce pourquoi elle s’était battue, elle aussi. Ce pourquoi je l’enfilais, ce tissu rouge sur mes épaules.




▬ J’ai compris. Et si je pouvais revenir en arrière. Ou faire quoi que ce soit maintenant, même quelque chose d’impensable… D’impossible… Je l’aurais fait sans hésiter. Je ferais absolument tout pour faire disparaitre ce « mal » qui vous a frappé, Ruizu-san. Absolument tout. Je le promets. J’ai aussi promis autre chose, alors…




M’avancer lentement. Les mots que j’avais choisis. Elle les aurait sans doute compris. Eliminer ce « mal », tous ceux qui sévissent et qui le font au nom de la « Justice ». Elle allait comprendre. Elle comprendrait totalement et saurait sans doute que je n’allais pas m’arrêter. Pas tant que je ne sois sûr qu’aucune autre personne ne puisse vivre ce qu’elle a vécue, elle. Pas tant que je ne l’aurais pas arrêté, également, à son tour.




▬ Baissez vos armes, soldat. Le Capitai… *déglutis* L’ex-Capitaine Suzushi Ruizu est maintenant considérée comme une traître et est en état d’arrestation. L’ennemi possède les pouvoirs d’un Fruit du Démon de type Logia. Vous ne pouvez rien faire contre elle, vous. Mais ne vous inquiétez pas… Tout va bien, maintenant. *serre les dents* Vous savez pourquoi ?




Les poings se serrant, qui se rapprochèrent alors de mon visage. « En garde ». Le symboliser pleinement. Depuis ce jour, sur Dawn, je n’avais sans doute jamais été aussi sérieux…




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▬ Parce que je suis là.




Elle l’avait dit. J’étais un héros. Et même-ci je pouvais comprendre sa douleur. Ses raisons. Le fait qu'elle ne pouvait plus se battre pour cet étendard, il m'était impossible de faire marche-arrière. Un héros. Irréversiblement ça, un héros.
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 13 Juil - 16:13

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519





Le calme, ce calme, assassin, fourbe, menteur, ce genre d'instant hypocrite, tu les connais bien pour les avoir vécu bien trop souvent. Ces instants où tout semble si simple, la vérité est bien souvent toute autre, plus brutale. Cette vérité, qui de jour comme de nuit, se dissimule derrière des masques, des apparences fantoches. Justice, un mot que tu croyais vrai, un mot qui à tes yeux, à ce jour et plus qu'en d'autres temps, n'est synonyme que de mensonge. Le Gouvernement Mondial se cache derrière cette notion, inconnue à leurs yeux pourtant. Il suffit, tu en as bien trop encaissée, la perte de tes soeurs s'avère être la goutte de trop, la goutte... que dis-tu... ils ont tenté de noyer le poisson, quelle idiotie ils ont démontré. Tu n'as hélas, qu'un seul regret : lui. Lui et tes hommes. Eux qui t'ont suivi depuis ton arrivée ici. Tu as grimpée les échelons, un, puis deux, puis trois, tu les as gravit les uns après les autres, sans cesser de croire en eux, sans cesser de leur montrer le respect et les égards qui leurs sont dû. Ces hommes et ces femmes plus méritant que les Dragons Célestes, plus grands d'âmes que n'importe lequel de ces nobles imbus d'eux-mêmes. Le regardant, tu le refroidis, doucement, le blottissant contre toi, tout comme le ferait une mère. Une mère... après tout, tu en est une, bien que tes enfants soient loin de toi, tu comptes également les rejoindre tôt ou tard. En attendant, toutefois, tu as des choses à accomplir, et la première est de déserter. Quitter cette île, cette base, ces hommes, ta famille reposant ici.

Tu allais pouvoir t'en aller, te remettre de cet affrontement, tu aurais pu, si seulement Teppei ne s'était pas décidé à lutter. Entre déception et fierté, ton ressenti balançait de gauche à droite. Un héro, c'est donc ça, un héro ? Encaissant son coup de pied, tu en encaissa l'impact de plein fouet, subissant le recul qui allait de paire tandis que tu te dressais toujours face à lui, écoutant ses paroles. Il a grandit, le soldat qui ne se rappelait même plus de son matricule. Esquissant un léger sourire, tu l'observe alors qu'un soupir quitte tes lèvres d'un rouge vif. "Commandant Kiyoshi, vous ne parviendrez pas à m'arrêter. Je passerai, coûte que coûte. Ploc ~", PLOC, ce petit son que tu fais désormais assez régulièrement, une habitude héritée des années avec tes soeurs. Tes paroles ont un tout autre sens, tu sais pertinemment que si tu l'épargne, il sera soupçonné, tu ne peux pas lui infliger cette sanction, alors oui, oui, comme tu l'as déjà démontrée tout à l'heure, tu passera, coûte que coûte, et en te battant avec lui, il sera innocenté, protégé de tout soupçon. Y aller de main morte ne lui apporterait que des ennuis sur le long terme. Sans attendre plus longtemps, tu dresse un amas de neige, s'apparentant à un mur. Cette structure se dressait entre toi et ta cible, et tu ne tarde pas à en projeter divers projectiles, des épines, de plus ou moins grandes tailles, toutes recouvertes de ce fluide noir, il était hélas, temps d'en finir. En finir avec lui, avec ton passé, avec le Gouvernement Mondial !

"Je ferais TOMBER LE GOUVERNEMENT MONDIAL COMMANDANT !"

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Mar 21 Juil - 11:02



Brûle ces liens, vestiges du passé...



L’observer, la boule à la gorge, dans l’attente d’une réaction, n’importe laquelle. Juste un signe de sa part. Il ne suffirait que d’un, pour éteindre à jamais ce feu qu’elle avait allumée. Et qu’ils aillent au diable, tous ceux qui diraient le contraire. Les désireux de la condamner pour tentative. À l’instant « T », ils devraient me passer sur le corps littéralement. Ma capitaine passait avant. Bien étrange sentiment, frissonnant. Des années que je ne l’avais pas ressenti. La mort de Nana, ma mère, m’avait poussé à ce genre de réflexion. Celle de Tamamo, ma fille adorée, aussi. Elle n’allait sans doute pas mourir, elle, mais je n’allais sans doute plus la revoir. Je ne souhaiterais même plus l’apercevoir. Car si cela arriverait, cela serait en tant qu’ennemi.

Ne pas pouvoir s’y résoudre. Alors attendre, désespérément. Malgré son vécu. Après mon discours. Bien que sachant qu’il n’y avait pas l’ombre d’une chance. Moment de tension, de confusion. Dans mon esprit se mêlaient plusieurs couleurs, un tourbillon de questionnements. De réflexions. Qu’étais-je censé faire actuellement. Non… Je le savais. Je ne le savais que trop bien. Lancer l’assaut et l’arrêter. Oui, mais comment au juste, faire ce premier pas. Contre elle. Elle a qui je dois tant, depuis mon affectation. Elle avec qui j’avais partagé tant de chose. Faire table-rase du passé ? Et simplement tendre mon poing contre sa joue ?

Il le fallait sans doute. Il ne fallait pas hésiter. Mais il m’en fallait plus. Un déclencheur. Sans quoi, ne pas en être capable. Tendu, les yeux s’écarquillant au constat de son faciès à elle, un peu plus loin. Cet air si quiet. Comme-ci rien ne pouvait l’ébranler. Comme-ci rien ni personne ne pouvait l’inquiéter. Egalement comme-ci elle se remémorait. Qu’elle savourait quelque chose qu’elle n’aurait plus droit, bientôt et qu’elle le savait. Elle le savait pertinemment. Alors même, elle continuerait. Nous le savions tous. Nous l’avions remarqué.

Nous y résoudre était tout autre. Soldats qui abaissèrent leurs armes comme exigé par ma personne. Qui restaient spectateurs. Qui n’entraveraient pas notre joute. Ainsi, je n’aurais pas à m’inquiéter pour eux. Ruizu, elle non plus, n’allait pas culpabiliser si elle en touchait un par mégarde. Car il s’agissait de cela. La connaitre bien assez pour savoir pertinemment qu’elle ne nous voulait aucun mal, même au présent, à celui qui lui faisait face. Pourtant, qu’elle tenterait le tout pour le tout. Quitte à me secouer énormément. Peut-être même faire plus que me secouer. Confus. Coupa-t-elle court à ces élucubrations immédiatement en prenant la parole.

« Elle passerait coute que coute » disait-elle, sans feindre le moindre rictus. La moindre larme. Qu’elle gardait sans aucun doute, comme les miennes. Mouvement du sol. De l’espace entier, même. Rideau nappé, immaculé qui venu obstruer ma vue sur la position de ma Capitaine. Pensais-je au départ qu’il s’agissait d’un simple moyen d’évasion. D’obstruction. Structure qui frémissait. Mirettes emplies de peine. L’effarement au moment de constater ces pieux qu’elle avait érigés vers ma position. De détresse quand ils décolèrent tous à vitesse vertigineuse.




▬ Soru.




Déplacement rapide. À répétition. Tenter d’en esquiver le plus que possible. User d’instinct, de placement.









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▬ * Je vois, Ruizu-san… *




Qu’ils me déchiraient la peau. Petit à petit. Elle l’avait vraiment fait…




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▬ * Vous êtes prêtes à tout, alors… *




Une douleur plus forte que toutes les autres. Non pas que la blessure en elle-même était plus grave, profonde. Quelques coupures, des égratignures et de la gelure. Non… Ici, la douleur qui provenait d’un être que l’on aimait tant. Que l’on appréciait. Que l’on idolâtrait même. Qu’on le chérissait, tout simplement. De la colère, sûrement. Une once infime pourtant, qui me dérangeait. De la déception ? Sans doute, en ressentant au travers de moi, un écoulement épongé par ces lambeaux de tissu. Le presser pour ensuite zieuter cette paume rougeoyante et visqueuse. Lente prise de conscience de la situation. Qu’il ne s’agissait plus d’un jeu et qu’il n’y aurait pas de fin satisfaisante.

Qu’importe serait le résultat. Il n’y en aurait jamais. Prendre lentement conscience et accepter tout autant sa dure véracité. Paume qui se serra, phalanges qui craquèrent. Ne pas vouloir y croire mais y céder, rapidement. Ce « déclencheur ». Rassembler assez de force, de cœur, pour lui faire face. Non plus la secouer ou la bousculer comme plus tôt. Ici, lui faire face comme à un parfait criminel. Qu’importe la vision que mon cœur devrait endurer. J’étais son Lieutenant après tout. N’arriver à se contenir. D’essayer de réprimander ses effluves, ses émotions. Sentiment fort, pleine de contradictions. Une tristesse immense. Lever les yeux vers elle, sa position.  




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Puissante impulsion. Les enchainer à la suite. Tracer une route en apesanteur. Outrepasser son rideau et l’atteindre. La voir, là, juste à l’arrière. Des images défilant en tête. Réminiscence de conversations. De souvenirs. De moments partagés. Bons, moins bons. Des mauvais. Pas beaucoup de mauvais, cela dit. Souvenir qu’elle disait souvent être fier de nous, ces soldats. De moi. Du chemin que j’avais parcouru depuis cette fois-là, où je m’étais cogné la tête sur le palier de porte de son bureau. Ce jour où j’avais oublié une simple suite de quatre chiffres. Qu’elle avait tout de même voulu de moi dans sa garnison.

Qu’elle disait que je deviendrais un héros sans doute un jour si j’arrêtais de rêvasser. Brut. Bienveillante cela dit. Sans doute sa façon d’encourager. En état d’affliction. Si dur… Hésitant… Harassant… En pleine course. Se fixe alors le regard. Se contractent les muscles. Rigide, le poing serré qui s’était noirci, instantanément…




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▬ *souffle* Ruizu-san !!!




Pivoter les hanches, alors la course ascendante vers sa position. Frapper avant même de toucher le sol. Poing ganté couvert du Buso-koka. Ici, frappe vigoureuse en direction de la tête, dans le but de l’assommer. Pied gauche qui foula l’asphalte. Sans même constater si je l’avais touché, sans aucun répit, coup de pied circulaire balancé également vers sa direction, pour la faucher. En terminer, avec cette douleur.
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Mar 21 Juil - 19:45

Faire pencher la balance


Star Top Nation | Année 1522





Je compte sur toi, un héro n'a qu'une promesse.
Suzushi D. Ruizu à Kiyoshi Teppei

Espoir, volonté, sentiment, tout ceux-ci, tu les balaies, tu les étouffes au fil des secondes où tu affrontes ton Lieutenant, cet homme qui durant des années t'as étonnée de jour en jour, qui encore à l'heure actuelle, te rend fière, fière de lui. Fière de ce qu'il devient encore. Hélas, hélas vraiment, tu es celle qui lui fait poser pieds à terre. Aujourd'hui, il n'est plus question de demi-mesure, de tragédie théâtrale ou de retour en arrière. Ce n'est guère possible, tu le sais, il le sait, ils le savent tous autour de toi. Grand bien lui fasse, tu entends à passer, franchir cet obstacle, qui n'est pas des moindres. A lui seul, il représente le passé, le présent, et le futur. Ce Lieutenant que tu as accueillie, que tu affrontes aujourd'hui, et que tu recroiseras sans doute dans le futur. Toutefois, ce n'est pas en pleurant que tout s'arrangera. Tu te dois de faire ce pas. Droite derrière ton mur blanc, tu ne retiens rien. Les pieux ne font aucun détour et se dirige vers lui, lui, qui reste là, face à cet assaut tandis que tu retiens difficilement tes larmes. Tu t'apprêtes à le tuer. Lui. Un geste que tu regretteras probablement jusqu'à ce que tu fermes les yeux, qui t'empêchera de les fermer la nuit, sous peine de revivre ce cauchemar. Ce cauchemar imposé par le Gouvernement Mondial. Eux qui t'ont tout pris.

"POUSSE TOI ABRUTI !!! JE NE RECULERAI PAS !!!", hurle tu alors que suite à ces mots, tu le vois, là, au-dessus de toi, déterminé, sans doute aussi atteint que toi par la situation.

Il t'appelle, fort, prononçant ton nom, hurlant sa colère, son désarroi, te retombant dessus, tu le vois, ce poing noir, cette réussite, ce coup qu'il te porte directement et que tu décide d'encaisser. Il est parvenu à te toucher, pour la première fois, il a réussi à t'atteindre, te rappelant de lointain souvenir, comme ce jour où il avait lutté bec et ongle pour y parvenir, sans jamais atteindre le résultat qu'il désirait. Ce jour-ci, tu avais pris plaisir à le titiller, le taquiner. Ce coup, peu différent de ceux du passé pourtant, est parvenu à t'atteindre, te propulsant contre le sol alors que l'impact forme un petit cratère sous ton corps. Oh il est clair que la douleur s'est fait ressentir, tu n'en doutes aucunement : il n'hésite plus. Levant le bras au-dessus de toi, tu te saisis de sa jambe, tu la serre, aussi fortement que possible, la pression se faisant plus importante au fur et à mesure que la neige enveloppe la jambe du Marine.

"Mes bras, mes jambes... même mes yeux... ils peuvent tout prendre... mais je t'ai dis QUE JE PASSERAI !!!!", dit-tu alors qu'en te relevant, tu change ton bras en un canon à neige, propulsant une boule de neige couverte de ce fluide noir, faisant feu à bout portant, si le coup est réussi, nul doute que lui aussi sera propulsé plus loin, après tout, tu relâches sa jambe au moment même où le canon fait feu.

Tu peux bien tout perdre, tes bras ou tes jambes, même tes yeux, après tout, voir ce monde louant la suprématie du Gouvernement Mondial, ce n'est pas quelque chose qui te manquera. Toutefois, rien en ce monde ne t'empêchera de passer, rien ne te fera revenir en arrière et il est temps qu'il le sache : il ne te stoppera pas, pas aujourd'hui du moins. Ses tentatives seront vaines, tout comme le jour de sa mutation. Il peut se convaincre, faire preuve d'une détermination exemplaire, aucun principe n'égalera ta rancoeur et ta volonté. Ton regard sur lui, plus dur qu'il ne l'a jamais vu, démontre cela...

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 9 Aoû - 9:25



Brûle ces liens, vestiges du passé...



Champ de vision qui se brouillait. Non simplement du fait du temps. De la tempête dans laquelle nous nous situions. Ici, à cause de la peine. De la douleur aussi. Ce passage, de celle psychologique, abstraite, de sentir mes phalanges percuter son front, à elle, à celle purement physique. Physionomique. Ce boulet noir de jais qui s’enfonçait dans mon tronc. Qui me coupait la parole, long râle animal. Et ce filet qui mêlait salive et sang. Qui s’échappait de ma gorge, se répandait tout autour. Paupières lourdes. Ce voile obscure entre elle et moi. Moi et elle. Mon avenir. Le sien. La possibilité de la sauver, elle aussi. Qui semblait s’éloigner.

Ne plus être à porter. De seconde en seconde. Cette chose imperceptible qui me glisse des doigts. Que je n’arrivais pas à sentir de ma poigne ferme. Désireux de la serrer si fort, quitte à la ramollir. Ineffable. L’instant. L’instant où je pourrais lui tendre la main, la rattraper. La ramener vers moi. Vers nous. Tantôt bourreau. Tantôt héros. Il n’y avait qu’un pas. L’avions-nous franchi, il y a peu. La douleur qui m’empêchait à l’instant de me songer, me rappeler d’une sensation autrement plus atroce. Me triturer le cerveau. Ne plus vouloir penser. Ne plus vouloir me souvenir. À chaque instant ; de ce que nous avions vécus, ici.

Mirettes humides. Entrouvertes. Les iris qui la fusillaient. Non pas de haine. Non pas de rage. D’affliction. Maudire ce jour et sa consistance. Cette société et sa structure. Ce qu’ils avaient fait. Tir assourdissant d’un canon dont une côte essuya l’impact. Se brisa sous la pression. Allongé, quelques mètres. Pour voir mes jambes trembloter. Mon corps s’affaisser, sous l’effet d’une masse. D’un poids de responsabilité. Fatigué. Rossé de coups, pourtant si peu d’hématome. Non, ici empalé, tranché, déchiqueté même. De l’intérieur. Une agonie qui n’attendait qu’un « non ». Qu’un dernier râle. Ou une résignation.

Vis-à-vis en marche. La sentir qui tournait les talons. Qui semblait s’en aller. S’éloigner. Insipide en premier lieu. Coquille vide. Qui se remplissait de réflexion. Au ras-bord. Qui n’en pouvait plus de penser. D’y songer. Sans cesse. Se dépêcher. Il fallait se dépêcher… Hâter le pas… Plus vite… Se dresser encore. Une énième fois… Une  dernière fois… Non… Aussi longtemps qu’elle le ferait. Immobile derrière elle, sauver de l’affliction.




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▬ *crache* S… Soru !




Ne plus être capable de le supporter un instant de plus. De la voir ainsi. Je l’avais ressenti. Ses tripes se déchirer quand elle m’avait attaqué de front. Son espoir, même infime, sentiment humain, se rompre quand j’avais, moi-même, posé la main sur elle, une énième fois. Alors ici, sans doute, n’y avait-il pas de retour possible. De partage, à nouveau. Du sang et des larmes. L’un et l’autre. Sans doute n’y avait-il aucune autre issue. Clore ces paupières alors. Dernière bouffée d’air. Prise d’information. Avant de décompresser doucement mes poumons.

Propulsion sauvage. Fendre l’air, célère. Féroce. Sans doute comme je ne l’avais jamais été. Ou peut-être une fois auparavant. Le sentiment qu’elle me faisait vivre ces mêmes émotions. La chérir pour ça. La détester pour autant. Perdre une troisième personne. Cycle qui ne s’arrêtait donc jamais. Sorti de ma moue mélancolique par un pied qui s’encra dans le sol violemment, le racler. Pour stopper ma course une fois à sa portée. Il n’y avait rien d’autres à faire : se battre, uniquement. Elle le voulait, elle aussi. Confronter nos convictions. Aucun ne plierait, sans doute. Alors s’entrechoquer. Ramasser à la cuillère, ensuite.

Lancer le premier coup de poing, imbibé de la seule matière capable de la frôler. De lui faire ressentir quelque chose dans ses tripes. La secouer. De douleur et d’émotion. Enchainement rapide, un coup de pied. Puis un autre coup de poing. Rien d’exceptionnel, sans doute, était-elle capable de les voir. De les esquiver. Peut-être même de les contrer. Sans aucun doute, même…




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▬ Capitaine Suzushi-sama… Commandant Kiyoshi-san…

▬ Ils se battent sérieusement…

▬ Je n’arrive même pas à suivre les mouvements… Ils sont si rapides…




Aucun n’était capable. Aucun d’entre eux ne pouvait suivre l’enchaînement. Le déplacement. La vivacité. La fugacité de cet échange. Aucun ici n’était à sa cheville. Pourtant, espérer en toucher les cloisons. Continuer, encore et encore alors. Sans lui laisser le répit. Le temps d’analyser. D’attaquer, surtout. Sûrement pas prêt pour faire face à ce genre d’individualité qu’elle possédait. Me jurer à partir de maintenant de l’être. Qu’importe l’adversaire. Qu’importe qu’il soit maudit ou non. Et malgré cette extrême attention. Prudence qui frisait la paranoïa quant aux mouvements de mon vis-à-vis.

Ne pas se sentir pleinement la capacité de la contrer. De lui opposer une résistance telle qu’elle en tomberait. Il me fallait essayer pourtant. A tout prix le faire. Quitte à lui laisser un souvenir. Quelque chose qui marquerait. Qu’importe si l’utiliser ici était dangereux. Qu’importe si l’utiliser contre elle pouvait être létal. Elle ne l’avait sans doute jamais vu, sous cette « forme », me disais-je. Y songer. La dernière fois… Eh bien… Il ne s’agissait ni plus ni moins que d’un avant-goût…




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▬ * Un de ces jours, Il faut que je vous montre ma Serious Serie, Ruizu-san !! Je viens de la mettre au point !




Je l’étais aujourd’hui, après tout : Sérieux.




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Bruissements féroces. Mouvements célères. Puissants. Les deux avant-bras joints, croisés. Scier le vide d’un trait. L’espace qui séparait ma position de la sienne. Scier. Et trancher. Trancher tout ce qui se trouvait à proximité. L’atteindre de mes bras, couverts tous deux à nouveau du Buso-koka. Sans hésitation… Tout comme ce froid qu’elle m’opposa, plus tôt…
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 10 Aoû - 0:49

Brûle ces liens, vestiges du passé !


Loguetown | Année 1519




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Il est idiot quand-même, ce furent les mots d'un enfant innocent.

Une époque où je ne connaissais pas encore l'étendue malsaine du Gouvernement Mondial, une époque où le Kiyoshi tentait chaque jour, encore et toujours, de m'atteindre. Une sale manie qu'il avait prise était d'ailleurs de me prendre par surprise. Réfectoire, couloir, bureau, cour, je me surprenais même à montrer une flagrante méfiance en rejoignant les douches ou les toilettes... cet espèce d'abruti ne faisait plus dans la demi-mesure. Je ne peux pas dénombrer toutes les fois où il me mit hors de moi, et pourtant... pourtant...

Idiot ? Sans doute, ceci dit jeune homme, il est aussi déterminé qu'il est un crétin... Ploc ~, ce sont les mots que j'avais répondu à l'époque. Une époque où tout était si... facile. Aisé. Je n'avais pas de question à me poser : arrêter les pirates et les criminels, tel était mon rôle, mon seul rôle. Aujourd'hui... tout est si différent et il n'est pas nécessaire de revenir dessus.

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Bon sang... mais quel abruti... toujours aussi borné. Plic ~, une remarque que je fais à haute voix en le voyant se relever. Encore.

Comme toujours, comme à chaque fois, en permanence. Jamais il n'admets sa défaite, jamais il ne reconnaît qu'il en a eu assez. Un trait de caractère que je lui reconnais toujours, même aujourd'hui, alors que tout serait bien plus facile s'il restait au sol, il s'y refuse. Comme à chaque fois, il préfère lancer un assaut. Une chose prévisible chez lui. Depuis tout ce temps, rien ne change, et je pense bien que rien ne changera jamais en lui. S'en suivit alors un affrontement acharné, emprunt de vélocité, d'une férocité et d'une ardeur qui surpasse de loin tout ce qu'il mit en place dans le passé. Une volonté de se surpasser toujours plus grandissante. Malgré tout, grand bien cela lui fasse, je me suis exprimée sur mes intentions, nulle hésitation ne réside désormais en moi. Ô que je regrette de devoir le vaincre, de devoir l'affronter pour parvenir à mes fins, mais si cela est le prix à payer pour mettre un termes aux agissements du Gouvernement Mondial... si je dois sacrifier tout, jusque ça, alors qu'il en soit ainsi.

Tu ne comprend donc pas... tu refuse de comprendre... quand restera tu au sol... TEPPEI !, une question, plutôt une demande alors qu'il semble préparer un coup important.

Ce coup important, il l'utilisa bien une fois, lors de son arrivée dans la caserne, lors de notre premier affrontement. Un échec à l'époque, en raison de son incapacité à m'atteindre... néanmoins, aujourd'hui, je ne doute pas de sa puissance, il a grandit, il a su évoluer et devenir plus fort qu'auparavant. Une chose dont je suis fière, évidemment. Loin d'être une idiote, en voyant cette posture, je ne tarde pas à me couvrir d'une neige aussi sombre que le néant, me parant ainsi d'une couche protectrice. Une couche hélas pas suffisamment efficace...

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Je n'émets aucun doute sur son intention : me taillader. Me trancher, tel est le prix de la justice... son sens de la justice fut de tout temps, irréprochable, plus pur que le mien sans aucun doute. La preuve en est, en ce jour si difficile, lui se pense du bon côté, alors que je passe du mauvais selon ses principes, selon les principes mondiaux. Toutefois, le bien et le mal, voilà deux choses bien relatives... Son coups, il fut impactant, puissant. Une cicatrice sanglante orne mon torse, une croix écarlante se fait apercevoir sous mon haut marqué de cette même croix alors que je titube légèrement. Ma respiration se faisant plus rapide.

Quelle plaie tu fais... Ploc ~, soupirais-je tandis que je m'approche lentement de lui.

Pense-t'il toutefois que cela suffit à m'arrêter ? Nullement, du moins, je pense que lui-même sait que ce ne sera pas suffisant mais hélas pour lui, cela n'ira pas plus loin. Au fur et à mesure que je m'avance, la neige grimpe le long de ses jambes, bien plus vite que la vitesse à laquelle je m'approche. Cette trace dont il m'affuble me fait douloureusement ressentir que je suis bel et bien vivante, et je ne tarde pas le moins du monde à la recouvrir de neige, couvrant la plaie, évitant une hémorragie et gelant le tout.

Sans ça... ton coups m'aurait tué... Plic ~, si tout cela s'était bien passé, en quelques secondes, il se retrouve avec les jambes prisonnières d'une neige sombre.

Face à lui, je posais une fois de plus mon front contre le sien, un visage exprimant la douleur alors que mes mains glisse sur ses cuisses.

Commandant Kiyoshi, ça suffit. Plac ~, deux mots sortirent de ma bouche.

L'instant d'après, il peut sentir des pieux d'un blanc immaculé pénétrer ses cuisses, s'insinuer dans ses chaires, transpercer celle-ci. Qu'il se rassure toutefois, je prenais bien soin de ne pas toucher de muscle ou autres organes pouvant le priver de l'usage de ses jambes. Loin de là, l'objectif est simplement de le cloué ici, de l'empêcher de me suivre... il y a eu suffisamment de dégâts..

A bientôt... Héro. Ploc ~, dis-je alors que, si tout s'était bien passé, je fis volte face. Des ailes blanches se formant dans mon dos alors que je prend rapidement de l'altitude tel un oiseau ivre d'une liberté nouvelle.

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 23 Aoû - 10:36



Brûle ces liens, vestiges du passé...



Soulagement. Celui qui se lisait sur mon faciès. Qu’elle seule, avait pu voir. Soulagement de ne pas être arrivé à mes fins. Ne pas l’avoir tranché totalement. Uniquement en surface. Uniquement quelques égratignures. Qui l’a fit saigné pourtant, mais aucune autres images funestes en vue. En tête. Qui me plongerait sans doute encore ces abysses. Qui allaient revenir, de temps à autre, ronger le peu de bon souvenir qu’il me restait. Maman. Tamamo… Elles aussi… Et pourtant, l’étrange impression de m’en éloigner. Ne pas l’avoir atteinte. Peut-être mentalement mais qu’il était ardu de bousculer ses convictions.

Sonder son regard, pour y desceller une bribe de regret. Quelque chose qui me donnerait espoir. Qui motiverait ma volonté. Toujours y aller, se relever. Peu importe quoi, mais quelque chose. Qu’il n’en était rien. Aucune fébrilité. Aucune frilosité. Si ce n’était de la tristesse, comme nous en ressentions tous, ici. Une pensée franche, sûre. Authentique, même. Elle qui n’en démordrait sans doute jamais. L’assimiler, à force. Jauger les mots. Les siens. Elle, qui employait les bons, sans jamais commettre d’écart. D’y croire. Au moins, la volonté de le faire. Avec tendresse et méticulosité. Comme le ferait un être cher.

Un être qu’on ne veut pas perdre. Quitte à tout faire, pour la garder près de notre chair, la coincer. La chérir. Elle qui nous y amène, nous conduit, nous envoûte. Alors observer son langage corporel. Ces expressions. Tenter de la comprendre, en vain. Il n’y avait ici qu’à l’accepter. Sans broncher. Se soumettre. Et l’accepter. Se laisser surprendre. Par son approche. Brusque mouvement, qui réduisait encore plus la distance et ici, sentir, son piège se refermer. Ce blanc qui remontait petit à petit sur mon tibia. Qui agrippait mon genou. Grappillait ma cuisse. Une sensation inchangée. Quelque chose qu’elle avait déjà faite, ou essayer.

Hormis qu’ici, la fatigue m’empêchait de faire un pas de plus. Lâcher par un corps qui n’était sans doute pas à la hauteur. Pas encore… Pas à la hauteur de la stature que j’aimerais tâter, toucher la cloison. Pas à la hauteur d’elle. Pas encore prêt à la sauver, elle. Elle qui colla son front au pied, de face, pourtant plus petite que je ne l’étais. S’était-elle aidée avec son individualité, pour s’élever. Presser plus fort ma boîte crânienne. Comme pour me faire comprendre qu’il n’y aurait aucune autre alternative. Qu’elle préférait arrêter là, auquel cas, le sang n’aurait pas été le seul liquide versé ici-bas. Des larmes, sans aucun doute, de peine. De mort.

Dernière intervention, encore maîtresse d’elle-même : Ses piques qui grandissaient, venant flétrir ma chair, la percer sous diverses angles. Avais-je connu pire mais pourtant, n’avoir jamais ressenti une aussi vive douleur. Froide, sans retour en arrière. Et surtout si maussade. L’était-elle, à partir de maintenant. Désireux d’impulser mes pensées, mes mots, mes gestes. Pourtant rien qui ne pouvait sortir. Rien qui ne serait assez fort, pour la faire changer d’avis. Se retourner et reprendre là où nous nous étions arrêtés. Il n’y avait rien. Embourbé dans une vase inconfortable, contraignante. Comme-ci il n’y avait rien que je ne puisse faire moi, à cet instant.

Inutile. Insignifiante volonté qui s’éteignait. Petit à petit. La trombine qui s’affaissait. Cette lueur, qui se dissipait.




▬ À bientôt… Héros !




Évadé de la peur. De la tristesse. De l’appréhension, même. Qu’avait-elle dit ? Quelque chose qui s’était construit… Non… Qui s’était reconstruit, plutôt. Démoli par ces nombreux coups de poing, à elle, Ruizu. Tamamo et Nana aussi, ma fille et ma mère. Sur le point d’imploser, de tomber, sans possibilité de retour. Qui persista. Qui s’animait. Qui résista. À toute cette peine. Ces sanglots… Cette morosité. Incapable de déterminer quand, ni pourquoi. Mais simplement, la ressentir. Ce feu qui s’agitait. Qui s’embrasait. Qui n’avait encore jamais été aussi fort. Le son de ces talons qui claquaient sur l’asphalte. Le bruit d’un corps qui s’effondra au sol, épuisé…




▬ Commandant Teppei-san…

▬ Il n’a pas pu l’arrêter…

▬ C’est fini donc…




Le poing venant frapper le sol. Le briser, sous la pression. Sous sa véhémence…









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▬ *craque* RUIZU !!!!! *craque*



Leurs yeux ébahis. Quant à ce râlement. Ce grognement venu de celui qui gigotait encore au sol. Qui saignait et qui ne pouvait même plus se relever totalement. Lui faire face. Sans doute qu’elle aussi tourna la tête. Elle ne l’avait elle non plus jamais entendu, cette brutalité qui ressortait de ma gorge… Qu’avait-elle dit encore ?



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▬ *C’est vrai… Maman…*



Y songer fortement… Qu’avait-elle dit… encore ?



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▬ *Tamamo… Oui… C’est ça… Je suis un Héros…*




« À bientôt, héros », c’était ce qu’elle avait dit…



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▬ Je vous sauverais, Ruizu-san. Peu importe le temps que ça prendra, vous, je vous sauverais. Vous pouvez en être sûr.




Un héros, après tout. Je l’étais. Elle l’avait dit. Il fallait l’honorer, le montrer. Chérir ce pourquoi je serais les poings depuis tant d’année. Pour elles. Toutes les deux. Aussi, faisait-elle partie, à compter de ce jour. N’avoir pas pu les sauver toutes les deux. Lui tendre la main, à Ruizu, un jour ou l’autre. Il le fallait. C’était ce qu’elle avait fait, aujourd’hui. Ce qu’elle avait réussi à rebâtir. Raviver cette flamme, cette envie qu’elle avait tarie au départ de son froid. Un mot. Pour la laisser exploser. Jaillir de partout. Qu’ils la ressentaient tous, au travers de mon épiderme. Qu’elle criait, cette volonté, depuis ma chair, mes entrailles.

Ma trombine. Ce sourire. « Tout va bien ». « Ne t’inquiète pas », semblait-il dire. « À la prochaine », indubitablement. La prochaine fois, revenir beaucoup plus rauque. La conviction beaucoup plus grande. Le savoir beaucoup plus ample. Ainsi, réussir à l’atteindre. Briser cette façade de verre qui nous séparait, pour la tirer. La tirer hors de cette mélancolie, de cette noirceur. La tirer vers moi et la sauver, comme je le lui avais promis. Impulser ce sentiment. Cette quiétude à tous ceux qui nous entouraient. Eux seuls l’avaient vu. Cette compassion. Eux seuls pouvaient la comprendre. L’accepter sans broncher.

Savaient-ils tous que nous avions traversés. Tout ce qu’elle représentait pour moi. Pour nous, même. Alors comprendre et accepter l’adieu de celle qui fut notre supérieur. La laisser tourner le dos. Avancer froidement, tandis qu’une larme perla de sa joue, éclatant contre l’asphalte. Une… Puis deux… Puis trois… Puis tous…




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▬  *pleure* CAP… CAP… CAPITAINE SUZUSHIIIIIIIII !!! *pleure*




Son destin, se l’accaparer. Elle me l’avait confié. La sauver. S’endurcir et le sauver de toute cette haine, cette injustice…




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▬  *pleure* Ne pleurez pas les gars ! Ruizu-san a décidé de suivre sa propre voie ! Nous devons l’honorer et suivre la nôtre, alors restez fiers snif !*pleure*

▬  *pleure* MAIS COMMANDANT SNIF… *pleure* SNIF…SNIFF… VOUS PLEUREZ AUSSI AARGHHH *pleure*




Incomparable scène qu’elle put sans doute voir du haut de son seuil de liberté. Qui lui déchirait sans doute le cœur, le peu d’amour qu’elle avait, qui n’avait pas encore été dévoré par l’amertume. Tous ceux qui la connaissaient. Qui la respectaient. Tous lâchant sanglots sans pouvoir s’arrêter. Sans même essayer de le faire. Sans vouloir rengorger toute cette pression, cette peine. Alors la laisser couler, autant qu’elle voulait. Autant qu’elle le pouvait, comme un deuil. Le deuil de sa présence, de son empreinte. Elle qui nous laissait seuls, livrer à nous même. Comme un rapace qui abandonnait son nid, pour laisser à ces oisillons le luxe d’émerger seuls. De se renforcer.

Là, inquiétude qui ne s’estomperait sans doute jamais. En tout cas, pas avant de lui avoir tendu la main. Succession de traumatisantes expériences. Incapable de survivre à une disparition de plus. Un être si cher. Refouler l’idée. De toute, cette idée que je haïssais tant. Qui m’avait fait si mal la dernière fois… Et la fois d’avant, même. Aller de l’avant, progresser. Sans avoir le choix. Le faire, simplement. Assez robuste pour lui faire face. Assez robuste pour ne laisser personne l’atteindre. C’était ça, après tout, un Héros.
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