métier : Ex cobaye et apprentie scientifique dans un laboratoire d'ingénieurie navale {Atouts : Scientifique & Charpentière} groupe : Révolution rêve : La liberté pour tous et toutes, créer des armes ou des protections dignes des plus grands membres de la révolution et surtout sa mère, réussir à créer une machine volante fonctionnelle éventuellement. rang : Aucun grade (facultatif) : / prime (facultative) : Je laisses le staff décider. espèce : Humaine lieu de naissance : Logue Town première île : écrire ici armes : Un fusil et une paire de gants remforcés fruit du démon : iki iki no mie - Fruit de la création
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Le fond et la forme, du coup, par où commencer ? Autant commencer par ce qui frappe le plus et non, je vous vois venir, ce n’est pas son poing... La demoiselle est grande, genre vraiment, à se demander ce qui traîne dans son sang. À la louche deux bons mètres et demi et ça n'est même pas le pire. Vous connaissez l'expression, avoir des bras larges comme des cuisses ? Dire qu'elle est bien dessinée serait un doux euphémisme, elle a une carrure de golgoth, des muscles saillants qui témoignent à la fois d'une vie à s'entretenir, mais aussi de certains abus. Mais, par-dessus sa peau plus sombre que la moyenne, cuivrée, le plus remarquable reste le poison qui coule dans ses veines. Ça prend la forme de plaque, de dépôt de teinte anthracite, les premiers visibles sont généralement ceux situés au niveau de son coude, de ses genoux, sur ses doigts, mais imaginez bien que c'est la même chose à toutes ses articulations, notamment la nuque. En l'observant d'un peu plus près, vous remarquerez aussi que sa peau et mouchetée, suivant le temps depuis son dernier traitement cela sera des petits points ou des véritables taches grises. Elle a aussi régulièrement des agglomérat plus impressionnant qui sorte de son crâne pour former des pseudos corne, semblable à celle d'un démon ou d'un animal... Mais en bien plus déstructuré, parfois il n'y en a qu'une plus ou moins centré, d'autre deux écartées, pour le moment, c'est le maximum qui a été observé et quand elle perd patience, Sukāretto les brise ce qui ne fait que relancer la machine...
Pour finir avec les effets visibles du poison qui coule dans ses veines, si ses yeux ont des iris habituellement d'une teinte ambre ou dorée suivant la luminosité, sa sclère par contre, n'est pas aussi blanche que chez une personne ordinaire. Il y a constamment un voile par-dessus, là encore dépendant du temps depuis ses derniers soins, dans le meilleur d'es cas c'est d'un gris léger, à peine plus foncé que le blanc d'une personne en bonne santé, mais cela peux aller jusqu'à être noir comme l'obsidienne, ce qui conduit à des troubles de sa vision que son cerveau compense, mais au prix d'intenses efforts et donc de fatigue ainsi que de migraines carabinée.
Outre ses grands yeux aux teintes improbables, elle a un visage arrondi au niveau des joues, mais au menton anguleux, un petit nez pointu, des lèvres fines et discrètes ainsi que de grandes oreilles la majorité du temps cacher derrière sa chevelure. Puisqu'elle est évoquée, celle-ci a une teinte assez exotique, puisque la partie basse est aussi sombre que ceux de sa mère, ceux du dessus rouge cramoisi, ce qui donne l'impression étrange qu'elle a deux couches de cheveux l'une par-dessus l'autre. Pour se donner un genre, bon ou pas je vous laisse seuls juges, elle laisse la partie noire pousser ce qui fait qu'elle atteint maintenant le bas de son fessier, mais coupe la partie colorée qui est mi-longue.
Ses sourcils lui donnent, comme son physique un air de marmule, belliqueuse, de pugiliste, ça et ses tatouages tribaux qui n'ont aucune signification particulière d'ailleurs... Maman a dû adorer... Bref ! Mais ce serait la jauger sans la connaître, elle préfère de loin mettre les points sur les I plutôt que les poings. Bon, déjà dans ses postures et ses mimiques gestuelles, tout hurle qu'elle a un passé dans la marine, des postures droites, elle se mettrait presque au garde-à-vous ou en position de repos à ce train-là. Oh, elle pourrait avoir un peu de charme, un peu virile, mais elle ne sait pas spécialement mettre celui-ci en avant. Déjà qu'elle a une portion assez conséquente de sa peau nue en général.Ce n'est pas qu'elle soit exhibitionniste, aime montrer ses muscles ou ses formes appuyés, non, la raison est bien plus simple, ça gratte ! Oui, c'est aussi idiot que ça, comme si ça ne suffisait pas de se transformer en une sorte de monstre mutant de pierre et avoir plus de muscle qu'un culturiste, elle ne peut même pas porter de vêtements trop épais longtemps sinon, c'est une véritable gageure ! Du coup, elle sera souvent en bikini, brassière, bandage parfois, short court et ainsi de suite, tout en s'assurant de ne rien montrer qui pourrait choquer les âmes sensibles, elle est bien éduquée quand même !
Quand elle est forcée de se couvrir, forcément, elle serre les dents, râle un peu, mais essaye de ne pas être trop insupportable. D'ailleurs de manière générale, elle évite de parler pour rien. Cela ne veut en rien dire qu'elle est particulièrement timide, disons qu'elle est plus discrète ? Et encore même pas réellement, pour être plus clair, si on lui parle elle répondra, elle relancera peut-être une conversation, mais ce sera rarement elle qui initiera le contact. Ce qu'elle n'exprime pas toujours par les mots, elle le fait par un langage corporel parfois prononcé, outre les mimiques et postures précédentes évoquées, elle ne cache pas ce qu'elle pense, si elle est contente, elle aura un grand sourire, si elle fait la tête, elle le montra clairement aussi, ses expressions faciales sont aussi intenses que les émotions qu'elle ressent en général et essaye de communiquer.
On peut ajouter à tout cela, qu'elle a appris très tôt et cultive un goût du bruit, de la foule, elle a un instinct grégaire et préférera se mêler à un groupe plutôt que rester seule, quitte à les écouter d'un peu plus loin adossé à un mur. Elle se pliera généralement à la majorité, mais aussi, et surtout à un sens de la hiérarchie très important pour elle. Même s'il y a une toute petite subtilité dans celle-ci, sa chère mère sera toujours au-dessus de tout, en tout cas pour le moment, c'est le cas, viennent ensuite ses supérieurs, puis les autres. Enfin, ça concerne sa tendance à obéir et suivre des consignes, pour ce qui est d'apprécier ou non les gens ça n'est pas le même sujet. Malgré ce qu'elle a vécu, elle n'en reste pas moins une personne qui aime les gens, la petite fille qui faisait des câlins et des bisous à tout le monde n'est pas si loin qu'on pourrait l'imaginer, cela se traduit par plusieurs conséquences. La première, c'est que de la même manière au temps où elle répondait présent sous la bannière de la mouette, elle essayera toujours d'éviter un maximum de perdre, de dégâts inutiles ou collatéraux. Ce n'est pas qu'une considération entre innocents ou pas, même si elle sait qu'il est impossible quand on parle de guerre, de bataille et de révolution de n'avoir aucune victime, elle cherchera à minimiser celles-ci. Maintenant qu'elle est l'ennemie de la marine, elle se dit que la personne en face a certainement une famille et ne fait que son travail, cela n'a rien de personnel en plus même la pire des raclures pourra toujours être utile, à défaut d'être agréable, si elle reste en un seul morceau... C'est difficile d'interroger un mort, essayez pour voir !
Mais bon, elle n'est pas qu'un corps ou une fonction, c'est aussi une demoiselle. Une de celle qui n'a pas encore goûté à tous les petits plaisirs de la vie, mais qui sont à portée de ses mains. Qui sait de quoi sera fait demain, si demain il y a ? Elle est donc grande amatrice de tout ce qui peut flatter ses sens, la bonne chaire par exemple, rien ne vaut un bon gueuleton surtout en compagnie de personnes chères ! Mais elle sera tout aussi intéressée par un parfum ou une fleur avec une odeur intéressante ou agréable. Elle appréciera les douces subtilités entre la texture de différents textiles, même si elle n'arrive pas à en porter longtemps sur elle, elle laisse parfois ses mains caresser un vêtement, un mur ou tout ce qui semble être fait dans des manières ou des formes particulières juste par curiosité et apprécier leurs rugosités, la sensation du froid comme du chaud et d'ailleurs, elle est loin d'être farouche à une main sur sa peau pour les mêmes raisons... Tant que ça reste raisonnable, bien sûr... Et encore ? Quand elle sera en mesure de voyager, il est fort à parier qu'elle s'arrêtera autant que possible pour admirer des paysages, des lieux atypique et merveilleux, des panoramas exotiques comme des petits cafés ou des musées, mais cela fait aussi un point faible qui pourrait être exploité, surtout quand on évoque le dernier sens...
L'ouïe, déjà pour passer sur sa voix, qui est banale, un peu roque et gutturale à la rigueur et sans particularité, elle aime comme pour ses autres sens mettre à profit son audition. Mais la, c'est un peu plus particulier, elle est beaucoup plus sensible que pour le reste, elle ressent la aussi des émotions intenses, mais les sons sont ceux qui interagissent le plus avec sa personnalité et son humeur. Ainsi, une douce musique au piano, au violon ou même un chant mélodieux peuvent la plonger dans une léthargie contemplative qui peut aller jusqu'à s'endormir même dans les conditions les plus improbables, au contraire un rythme entêtant et rapide, la conduiront à être une pile électrique qui ne sait pas tenir en place, elle est affectée de manière très aiguë par les émotions qui son transmise par les sons, les mélodies, les instruments. Elle pourrait tout aussi bien rester accoudé à une fenêtre à observer stupidement la pluie avec un air bœuf, bercés par la monotonie des goûtes frappant le sol en continu.
Néanmoins, si elle est plutôt honnête dans ses paroles, ses interactions et envers elle-même, elle a vécu un certain nombre de bouleversements, d'étapes difficiles. Comme tout le monde elle a aussi besoin d'extérioriser ses tracas, ses malheurs et puisqu'elle ne souhaite pas infliger ça aux gens alors... Il lui arrive de râler, se plaindre, parfois crier sûr... Les objets. Au moins eux s'en fichent, elle ne risque pas de les importuner, enfin... Une fois, elle a réussi à faire se suicider un robot, ça compte ? Bref ! Quand elle est contrainte d'être isolée, elle commence à parler toute seule, un moyen comme un autre de se purger des pires émotions en elles et de moments gênants, d'extérioriser ses peines sans obliger autrui à le subir... Autant dire que c'est assez surprenant de tomber sur ça au hasard.
Sans entrer dans de longs détails, il y a une part importante de ce qu'elle aime qui n'a pas encore été évoquée, depuis son passage par un laboratoire, avec des effets plus ou moins notable et désagréable, la demoiselle apprécie la science. Certes, elle a étudié depuis toute petite divers sujets et cercles de connaissances, mais petit à petit s'est passé de la contrainte ou de la nécessité jusqu'à devenir un plaisir, lire, étudier, expérimenté est maintenant un véritable loisir pour elle au même niveau qu'un bon concert ou un jeu entre amis. Du coup, surtout si elle peut le faire en équipe, elle travaille avec plaisir, ne ménage pas ses efforts et essaye tous les jours d'apprendre et améliorer ce qu'elle sait faire. On peut toujours faire mieux, elle essaye autant que possible de se remettre en question elle et son point de vue pour évoluer. Elle sait qu'elle ne sera pas la plus grande scientifique que le monde à portée, mais cela ne l'empêchera pas d'essayer d'être jour après jour une personne plus compétente pour être utile à sa mère, la révolution et qui sais, à long terme peut-être au monde ?
HISTOIRE
C'est en l'an de grâce 1506, qu'a lieu un événement dans la vie d'une jeune femme. Le travail peut être long, douloureux et parfois... Beaucoup moins. Est-ce que c'était un pur hasard, ou avait-elle trichée grâce à son fruit du démon ? En tout cas, les faits sont là, ce fut quelques courtes heures de souffrances même pas si intenses.
Si Sukāretto n'avait pas réellement de père, elle avait par contre trois mères, si l'on admet que ses tantes avaient étés comme des mamans pour elle et un grand-frère très protecteur. Mais, elle n'a jamais été malheureuse, déjà, car sa mère la chérissait autant que possible ainsi que son très cher frangin, mais aussi que dès son plus jeune âge elle voyait dans la marine une grande famille, née dans ses institutions et gardée par celle-ci quand Ruizu et ses sœurs ne pouvaient pas s'occuper d'elle, sinon c'est frérot qui s'y collait. Petite, elle était grassouillette et bien portante, un bout de choux en bonne santé et empli d'amour, faisant des petits sourire à tous ceux qui l'entoure et mue d'une énergie assez débordante... Trop la nuit d'ailleurs au grand damne de sa chère génitrice. Elle avait déjà ses yeux d'un beau doré, des cheveux de feu et un tempérament qui faisait honneur à cette teinte !
Profitant du salaire croissant au gré des promotions de sa génitrice, mais aussi des facilités des familles de membres de la mouette, les petits n'avaient manqué de rien. Une bonne éducation, un foyer pas très fixe, mais plein de tendresse qu'elle rendait autant que possible. C'était sa période câline, elle aimait, se frotter et faisait des bizous à peu près tous les gens en uniforme qui arrivait à porté de ses petits bras à la peau légèrement cuivrée et sa principale victime, c'était son aîné. C'était à la fois mignon et parfois un peu gênant, même fait par une gamine adorable une invasion de son espace vital est ce qu'elle est. Puisqu'il y avait beaucoup d'autres rejetons de marins, elle a rapidement jouée et été entourée d'enfant de plus ou moins son âge, se renforçant et apprenant à être sociable en tout cas quand qui vous savez ne les repoussaient pas bien entendu... Mais c'était sa manière de réagir aux affectations et mutations diverses de sa mère, essayer vite de se faire des amis partout où elles allaient et profiter au maximum de leurs présences avant que son environnement change à nouveau.
Comme tout bon enfant d'officier, surtout quand celle-ci l'aime fort et veut tout faire pour qu'elle soit fière d'elle, la petite a tout fait par la suite pour être la meilleure possible à l'école. Elle n'était pas un génie, loin de là, mais elle compensait son manque de compétences naturelles par une volonté sans faille, en se forçant à rester concentrer et en ne relâchant pas ses efforts. Elle profitait du moindre instant passé avec sa mère, son frère et ses tantes, enssuite elle passait le plus clair de son temps à lire, étudier ou s'entretenir physiquement pour être forte comme maman. Elle a toujours eux un corps entretenu, vivre dans un environnement martial aide à ça.
Elle aurait pu vouloir devenir matelot, rejoindre plus tard les rangs comme sa mère, mais il était évident que celle-ci et le reste de sa famille ne le voulait pas. Une mère ne souhaite que très rarement que sa petite se jette, fleur au fusil, contre des pirates. Elle n'avait pas de fruit du démon elle, pas une force herculéenne ou un quelconque avantage particulier. Elle aurait été un de ses multiples soldats qui font partie des grands nombres, des tas d'âme courageuse qui périssent à tour de bras. De toute manière, la petite bien qu'avec un corps forgé par le sport et les exercices, souhaitait plus soutenir les marins sans avoir forcément d'arme en main. Une armée, c'est tout un tas de petites mains qui gère bien des aspects, de la logistique aux ressources, la bureaucratie, les vivres, le matériel, tout un tas de métiers qui sont plus discrets, mais tout aussi importants.
C'est ainsi que la petite se tourna vers les ateliers de la marine. Pas plus bête qu'un autre, bien au contraire, elle avait un esprit et des connaissances suffisent grande pour se faire accepter par un maître artisan. Rapidement, on lui avait fait comprendre que l'armement, les outils et les protections, il y avait deux visions de la chose... La version plus traditionnelle et de faire en bonne quantité du matériel plus classique, ou essayer de briguer une place auprès d'un scientifique pour tenter d'innover, de faire partie de ces esprits tordus qui tordes les lois de la physique pour créer des engins toujours plus complexes et puissant. Ce ne serait pas un problème de fond, avec son grade Ruizu pouvait largement financer des études plus poussées et... Elle se tourna vers cette voie.
Mais... Même avec un haut officier qui vous soutient et toute la bonne volonté du monde, le monde de la science n'est pas aussi simple à approcher qu'on peut l'imaginer ou rêver dans le cas de la jouvencelle. Elle n'aurait jamais dû pouvoir mettre une blouse blanche, enfin ça, ça serait sans l'intervention de puissants personnages. Enfin, puissant en statut, pas en force brut. Le professeur Miraikei Sakuraï, un éminent membre de la congrégation scientifique. Connu pour divers avancements et brevet peu significatif, mais régulier. Avec le soutien du gouvernement mondial, il faisait et fait encore de plus en plus parler de lui et pour continuer de gravir les échelons, il avait besoin de matière première.
Par exemple une jeune adolescente investie, assez jeune pour que son esprit soit suffisant malléable et qui en prime, à un physique bien plus imposant, épais qu'un étudient classique. À l'époque, déjà, elle était plus musclée qu'une bonne partie de ses camarades, peu importe leurs sexes. Elle remplissait bien assez de cases pour en faire, outre la meilleure scientifique à l'avenir, un sujet d'expérimentation des plus intéressant et exotique pour certains. Le professeur Sakuraï ne l'avait pas approchée n'importe comment il avait appuyé sur les bons leviers pour s'assurer que Sukāretto ne puisse rien lui refuser : son envie de protéger et servir, d'améliorer le quotidien des marins sur le front, la fierté que ressentirait sa mère tout en lui faisant miroiter un bon poste et de s'occuper personnellement d'elle et de sa carrière. Surtout que sa génitrice était partie pour une très grande opération et elle voulait être à la hauteur de son engagement, de l'héroïsme de tous ces soldats.
Elle était jeune, crédule, face à un grand esprit soutenu et reconnu par le gouvernement mondial, alors... Elle a fini par accepter, rapidement même. Il ne s'agissait pas plus de gloriole personnelle que de faire avancer le monde. Le scientifique lui avait jeté suffisent de paillettes et de poudre aux yeux pour s'assurer de son entière coopération. C'est ainsi que commença dans le plus grand des secrets les premières injections, derrière le dos de tout le monde.
Dans le même temps, elle débuta tout naturellement au plus bas de l'échelle dans un laboratoire d'ingénierie navale principalement constitué de savants et ingénieurs affiliés ou appartenant comme elle à la Marine, avec comme unique responsabilité d'écouter un flot ininterrompu de paroles absconses, en portant une tenue blanche avec fierté et en acquiesçant plus ou moins stupidement. Prendre des notes et éventuellement apprendre des choses en passant. S'émerveiller de choses qui pour eux étaient aussi banales que les forces produites par l'eau sur la charpente d'un navire ou les mécaniques complexe qui font fonctionner un moteur à vapeur. Elle continua d'étudier en parallèle les cours, discours et traits d'esprit de son mentor. Elle essayait de rentabiliser au maximum le temps passé auprès d'esprit bien plus brillant que le sien, allant jusqu'à passer des heures à recopier ses notes au propre et refaire certains calculs pour être sûre d'avoir compris leurs raisonnements, faire des plans plus ou moins inutiles et biaisés dans son coin pour s'entraîner à tracer ceux-ci, et même faire des prototypes à petites échelles.
Au début, tout se passait bien et c'est souvent le cas, malgré tout ce qu'on pourrait reprocher à monsieur Miraikei, il tenait ses engagements et suivait réellement la demoiselle de près. Évidemment, ses attentions n'étaient pas des plus louables, mais c'est ainsi. La masse musculaire de Sukāretto continua de se développer à un rythme notable, cela n'affectait en rien ses capacités intellectuelles ou motrices et en prime elle avait ou en tout cas, semblait avoir besoin d'un peu moins de sommeil. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, enfin, ça se fut jusqu'à l'apparition des premiers effets secondaires. Cela avait commencé par de simples rigidités ici et la, des très légères douleurs aussi, mais rien d'alarmant.
Mais plus le temps passait et plus les troubles s'accentuaient, jusqu'au petit matin où la couche de la demoiselle était maculée de sang... Son front, ouvert, laissait pointer un début de pointe ? Une sorte d'agglomérat minéral, c'était aussi le cas au niveau de ses articulations et plus particulièrement ses coudes et ses genoux. Petit à petit et jour après jour, alors qu'elle était attachée à un lit et sous calmants, celle-ci continuait de s'étendre le long de sa peau, elle est parsemée ici et là de tache ou de petit bout de minéraux sortant de ou sous la peau. Après divers examens médicaux, il était évident que sans un traitement adapté, ses organes seraient aussi immobilisés que ses membres et qu'elle succomberait. Une autre preuve flagrante de son mal se situait au niveau de ses yeux, un voile grisâtre puis noir se formait ne laissant que deux iris dorés sur deux billes sombres, témoins de la propagation d'un mal infâme dans son organisme et son sang.
Si le professeur n'avait pas réellement peur d'un quelconque reproche venant de sa hiérarchie, puisque la petite imbécile avait signé les bons papiers... Après la légalité de la chose est un autre aspect à devoir vérifier... Bref ! Elle est la fille de Suzushi D. Ruizu, la folle furieuse qui venait de mettre une claque à un Dragon Céleste, si elle apprenait ce qu'il lui avait fait, il viendrait certainement lui arracher la tête ou le pendre avec ses propres tripes. Il est suffisant bien vu pour avoir une garde de bonne facture, mais pas assez pour tenir face à un monstre pareil et c'est pour cela qu'il avait fait rapidement transférer la demoiselle, les autres cobayes et ses affaires sur place.
Alors que le navire contenant une bonne partie des ressources et des recherches de Miraikei Sakuraï, celui-ci fut attaqué, non pas par "maman", pas plus par des pirates, mais par des révolutionnaires. Difficile de dire leur objectif premier et réelle raison de le faire, le principal est qu'ils avaient réussi à libérer la demoiselle ainsi qu'un bon tas de victimes. Elle ne le savait pas encore, mais en la liberant, ils voulaient convaincre Suzushi D. Ruizu de rejoindre la cause. Sukāretto profita du chaos des combats sur le navire pour faire un détour dans la cale, elle voulait lui faire mal... Alors qu'elle tenait à peine debout, la fureur et une bonne dose de médicament et d'adrénaline la faisaient à peine tenir. Elle a fait le pire ou le meilleur... Mettre le feu dans les données présentes, après avoir mis en vrac un maximum de plans accompagné d'une paire de révolutionnaires en faisant tout autant, comprenant la valeur de ceux-ci et ne souhaitant pas plus laisser le reste sur place. La jeune femme, plutôt adolescente on dira, cacha même une petite boite contenant un objet de valeur contre elle... Bon, ils l'avaient vu, mais de toute manière elle finirait sur leur navire alors à quoi bon perdre du temps sur ce genre de détails ?
Il y eut beaucoup de perte, mais cela avait sûrement valu le coup ? Elle ne le savait pas trop, elle s'était évanouie en tenant un sac rempli de document et une boite comme une bouée de secours. Quand elle s'était réveillée plusieurs heures plus tard, elle tenait encore le tout fermement. Ne comprenant rien au charabia des trucs qu'ils ont chourés, ils avaient mis les deux autres sacs dans sa chambre. La demoiselle s'attendait à être ligotée, au moins surveillée et... Non ? Bon, certes, c'est une adolescente, mais quand même, surtout avec son corps musclé, ils auraient pu faire un effort ! C'est ronchon qu'elle attrape au fond du sac la petite boite scellée hermétiquement, elle avait souvent vu le professeur avec, mais n'avait jamais eu l'occasion de voir toute les manœuvre nécessaire pour l'ouvrir ce boîtier sans serrure ni mécanisme apparent... C'était un véritable casse-tête. Avant même qu'elle ne puisse aller loin, un médecin certainement alerté par une personne en dehors de la cabine était venu à son chevet.
Alors qu'il la soignait, elle a appris que le professeur avait réussi à s'échapper, à disparaître pendant les combats sans que personne ne sache comment il a réussi son coup. Mais aussi les douloureux événements qu'elle avait manqué pendant sa captivité, enfin, ses "soins" au sein des laboratoires. Sa mère avait frappé un Tenryuubito, puis dégradé elle est partie avec ses deux sœurs et tantes de la petite, dans une opération risquée qui aura finalement une issus fatale. Détruite, déjà dans un état émotionnel instable, elle craqua mentalement et s'effondra. Une fois dans une base révolutionnaire, elle s'était jetée à corps perdu dans les notes, les travaux de son bourreau... Pas ceux qui concernaient son propre mal, mais d'autres projets en court ou arrêtés. C'était un moyen de fuir la réalité, comme le petit coffret hermétique, ce mystère l'était tout autant.
Elle était passée de ressource utile de la marine, à une pour la révolution et elle s'en fichait pas mal. Plus rien n'avait de sens, rien à par la science éventuellement et le besoin de travailler pour les autres à défaut d'avoir un but à elle. Jusqu'au moment ou Suzushi D. Ruizu était réapparu, elle avait fait suffisamment de tapage et de carnage pour que ce soit le cas. Sa fille aurait dû lui en tenir rigueur, se sentir offusquer, mais finalement la joie de la savoir vivante avait pris le pas sur des principes déjà bien mis à mal depuis un certain temps. Entre temps, elle avait eu le droit à diverses explications, des discussions sur le bien-fondé de leur cause, des problèmes engendrés par le gouvernement et elle-même avait constaté les failles de celui-ci, entre autres sur le racisme et la question de l'esclavage.
C'est alors qu'elle fête son seizième anniversaire, que cela fait un an et demi qu'elle a rejoint de manière active la révolution qu'elle se retrouvera de nouveau devant sa chère génitrice. Elle s'était interdit de pleurer la mort de ses chères tantes, de beaucoup d'innocents aussi, mais pourtant elle n'avait pas pu empêcher un chaud torrent de larmes s'échapper d'elle devant celle que l'on nomme la Sorcière blanche. Elles auraient certainement beaucoup à se dire d'ailleurs. Annectode amusante d'ailleurs, c'est Ruizu qui en prenant la boite des mains de sa fille, lui fit remarquer, outre le fait qu'elle pourrait facilement la briser avec son fruit du démon, qu'elle avait manquée un élément important. Grâce à cela, la demoiselle a réussi au bout de deux années d'échec, à ouvrir ce satané coffret...
Dedans...
Un fruit, avec des formes étranges et géométriques dessus...
La question maintenant était de savoir si elle le croquerait ou le donnerait à ses supérieurs. Elle aime quand même nager et n'a pas réellement l'âme d'une combattante, malgré son physique qui hurle l'inverse... Évidement, si elle a hésité ce n'était pas le cas de sa génitrice autrement plus puissante qu'elle. C'est sans la moindre difficulté qu'elle lui a ouvert la bouche avant de lui faire manger de force. Elle savait mieux qu'elle sur le coup ce qui est mieux... En tout cas, elle n'aurait plus qu'à découvrir et devoir s'adapter à ses toutes nouvelles capacités.
Bien le bonjour, ma petite grande. J'ai eu du travail, tout ça, mais maintenant, je suis tout à toi, on peut ouvrir le bal.
Bon, on va commencer par ce qui pèche, comme ça t'auras une raison de me lire jusqu'au bout. Tout d'abord, la mise en page aurait nécessité un peu de travail. On a 0 dialogue, donc aucune couleur, ni aucune image. Tu as plutôt bien géré l'aération, même si le mental/physique aurait pu en profiter un peu plus, mais ça donne quand même l'impression de lire un mur de texte assez peu attrayant. Résultat, même si la fiche a une taille correcte, il y a plusieurs longueurs qui m'ont détaché du récit.
J'ai relevé bien des fautes, et je pense qu'une relecture aurait pu te faire le plus grand bien. Surtout au niveau des accords, je dirais. Il y a parfois des phrases trop longues, qui manquent de ponctuation ou qui mériteraient d'être tronquées, pour être moins lourdes à la lecture. On retrouve aussi des formulations et tournures de phrase maladroites, assez confus pour le lecteur.
Pour ce qui est de la cohérence du tout, c'était assez correct, même si certains détails m'ont un peu fait tiquer. A mon avis, si un scientifique comme celui dans ton histoire a les autorisations pour faire ce qu'il fait, il ne devrait pas être trop inquiété par Ruizu, ou pas à ce point. Ou alors, il ne l'aurait tout simplement pas choisie comme cobaye, même si la mère n'avait pas encore tarté de Dragon Céleste, elle avait déjà une certaine réputation.
Tu passes un peu vite sur l'histoire de ton personnage, ce qui rend la relation avec ta famille assez abstraite. De fait, on ne ressent pas vraiment l'impact de certains événements, qui passent un peu à la trappe. Tout comme l'état d'esprit de ton personnage face à ce qui lui arrive, d'ailleurs. J'ai eu du mal à cibler les moments où son ressenti et sa perception des choses "évoluent", alors que tu mettais bien l'accent au début sur son positionnement à l'intérieur, mais aussi vis-à-vis de la marine.
Ce qui m'amène à la suite, ce qui m'a plu dans ta présentation. Le personnage qui sert de cobaye, on l'a déjà vu, mais la façon dont tu t'en sers et les résultats sur Sukaretto forment un tout qui fait sens. Le simple fait que tu ne sois pas juste un rat de laboratoire rajoute une dimension sympathique, surtout que je ne m'attendais pas du tout à ce soit un sujet qui intéresse vraiment ton personnage. C'est assez rare, dans ce genre de situation, de voir la personne garder un intérêt et une passion pour ce qui l'a criblée d'effets secondaires, à cause d'un savant fou. Surtout avec ce type de carrure.
A première vue, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de caractère. Je m'attendais à la brute épaisse classique, qui aime bien taper sans trop se prendre la tête. On voit très bien et on croit sans mal qu'elle est une tendre "enfermée" dans un corps de géant, même avant les expériences, et même si elle-même le vit plutôt bien. En fait, il y a là deux concepts assez simples, mais totalement opposés, que tu as bien su faire marcher ensemble pour un résultat nouveau.
Malgré les erreurs que j'ai pu relever, tu as un vocabulaire élaboré, que tu utilises assez bien pour que ça ne fasse ni pompeux ni déplacé. La description physique/mentale était d'ailleurs bien plus claire que l'histoire, rendant le personnage bien plus simple de s'identifier au personnage que dans la partie récit.
Avec ce que tu as pondu, je pense que tu aurais pu prendre bien plus d'importance au niveau du contexte du forum, voire même essayer de faire des liaisons entre ce qui t'arrive et des PIs, ou quelque chose de plus important qu'il n'y parait.
Je te valide donc à 4800 Dorikis, soit 6800 avec le bonus actuellement en vigueur.. Pour ce qui est de la prime, tu n'as pas grand-chose qui le justifie, si ce n'est ta relation avec Ruizu, qui a quand même fait gros, à ce niveau là. En quelque sorte "malgré toi", c'est surtout ton statut d'expérience secrète du Gouvernement Mondial, ayant réussi à s'enfuir, qui te met sous les radars de cette institution : Tu écopes donc d'une grosse prime de 200.000.000 de berrys ! Une fiche sympathique, mais que je sens un peu rushée, avec l'impression que tu t'es essoufflé(e ?) sur la fin. Ta Vivre Card va être générée, tu pourras y poster en hide à la suite, afin de la compléter.
Présentation de Suzushi D. Sukāretto {Terminée}
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