One Piece Anarchy
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[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu
Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 12 Juil - 19:10



Quel est ton matricule, Soldat ?



[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu O51d

▬ Base Militaire de Loguetown, An 1516




Air marin. Qui chatouilla mon nez, qui gratta mes narines. Eternuement brutal. Eternuement bruyant et spontané qui alerta le comité improvisé. Geste de la main pour rassurer, face à ces regards fuyants, dubitatifs. Assis sur cette chaise comme ils l’étaient tous. Petit comité, poignée d’hommes et de femmes qui semblaient tous plus robustes. Tous plus déterminés et concernés. Uniformes blanc et océan, immaculé. Rigoureux qu’ils étaient. Cravates. Tous présentables. Regard fuyants, pour cause le fait qu’ils ne me connaissaient pas. Qu’ils ne semblaient pas se connaître entre eux non plus. Regards dubitatifs, pour cause cette taille, cette envergure que j’imposais.

Les dépassants de trois têtes environ. Evènement singulier, présences multiples, tous différents. Ma trombine encore dirigée face à cette fenêtre, mirettes encrée à cette immense étendue d’eau en dehors. Ce ciel azuré. Qui lorgnait l’horizon, sans savoir de source sûre s’il y avait un aboutissement, une fin véritable. Rien en tout cas, à perte de vue. Nous étions vraiment loin, constatais-je, de là-bas. Beaucoup trop loin, même. De Dawn. De sa population. De ceux que je connaissais. Ceux que je pouvais croiser. De ce bar où j’allais régulièrement, « patrouilleur » à l’école. De ce restaurant qui me faisait tant saliver. De ma maison. De mes effets. D’elle. Rei, mon épouse.

Douleur vive. Qui prenait à la poitrine. Qui martelait le cœur, le désagrégeait même en y repensant. Pourtant continuer. Continuer à ne rien montrer. À ne rien laisser s’échapper. Une mimique, une gestuelle, un soupir… Une larme. Rien. Les garder jusqu’à en mourir, s’il le fallait, de ce « trop-plein ». Deux années entières. C’était tout ce qui séparait ma condition actuelle à cet évènement. Deux années qu’elle n’était plus là, Tamamo, le fruit de ma chair. Que je ne pouvais plus la prendre dans mes bras, la serrer. La rassurer. L’entendre rire, crier, se contrarier. Même pleurer. Juste, l’entendre vivre. Vivre pleinement. Deux années entières au sein d’un régiment de la Marine. Engagé en tant que Soldat.

Jaillir de ces navires, percer le plancher d’un autre et sauver tous ceux qui se trouvaient à porter de main. Tout ce que je pouvais rattraper. Expier ma faute, mon erreur. Celle de ne pas avoir bondi ce jour-là, sur ce galion feu. Egoïste sentiment, maudite décision. Celle de rallier Dawn avant, m’assurer qu’elles étaient toutes les deux saines et sauves, avais-je dis. Vif souvenir. Exécrer cette époque. Exécrer celui que j’étais antan. Tout faire pour pouvoir éponger cette peine, ce calvaire. Qu’importe le prix. Quitte à y laisser un bras, une jambe. Quitte à y passer. Souvenirs et douleur vive. Poing qui trembla, serré jusqu’au sang, pratiquement. Seconde d’inattention ; remarqué par la femme assit à mes côtés. Intention rompue, porte qui claqua.









▬ Matricule 1512. Officier ? Suivez-moi.




Qu’il emboita le pas derrière, foulant la moquette du Quartier Général. De cette salle d’attente. S’engouffrant dans cet immense couloir, long escalier qui ne faisait que descendre, plonger. Gouffre sans éclairage. Lugubre. Très lugubre. Balayant les façades de l’endroit du regard, essayant d’en desceller le moindre indice. Occupation changeante. Penser brusquement. Quel était mon matricule déjà ?... Main qui se posa alors doucement sur la mienne, paumes encore écorchées par la pression imposée il y a quelques minutes. Par ce songe, ce souvenir. Main tendre, chaleureuse. Sourire chaleureux également de sa part.

Jeune femme à mon flanc gauche. Celle qui m’avait vue. « Ne stresse pas, ça va bien se passer », chuchota-t-elle. Risette de ma part. Pour lui répondre à mon tour. « Merci ». Non pour ce qu'elle venait de dire. Non…. N’ayant même pas pensé à une éventuelle mauvaise prestation. Mauvaise réunion. Merci uniquement pour sa chaleur. Sa compassion. Son humanité. Et ce, quand bien même elle ne connaissait pas la vraie raison de mon angoisse. De ce spasme, de cette douleur. Merci de sa pitié. Il en existait encore alors, des « humains ». Non pas de chair. Plutôt de cœur, d’esprit. Prendre à mon tour la sienne, de main. Et l’agiter dans tous les sens.

Qu’importe s’ils nous regardaient autour. Quand bien même ils me prenaient pour un fou. Je l’avais remarqué aussi. Ce faux-semblant. Cette quiétude qu’elle voulait dégager. Qu’elle n’arrivait pas à compléter s’enivrer, s’en affubler. Se cacher derrière. Pour terrer une profonde peur, de l’angoisse. Elle stressait, elle. Peut-être même qu’elle m’avait rassurée aussi pour chercher du courage, de la témérité. Geste qu’elle n’avait pas comprise, le regard dubitatif. « Toi non plus, n’aie pas peur ! On va y arriver ! Parole de futur héros ! », chuchotant à mon tour. Son visage qui s’était décrispé, son sourire revenue de plus belle. « Ouai… Ouais ! », répétait-elle.

Lâchant prise, elle qui semblait rougir. Qui s’était frappé la joue, geste de vigueur. Elle l’avait trouvée : son courage. Ambiance qui s’était quelque peu refroidie, ceux qui me dévisageant le faisant d’autant plus. Ces hommes et ces femmes qui défaillaient petit à petit. Le brun au fond. Le blond à gauche. Ma compagnon de fortune aussi, me jetant un dernier sourire avant de prendre cet escalier. Les tours qui défilaient. Me dire petit à petit que, peut-être, avais-je raté le mien, m’étant totalement impossible de me souvenir de ces chiffres. Ce matricule. Impatience qui commençait à grimper, doute également. Qui pilonnait mon crâne.

« Ne pas rater le prochain », « Ne pas rater le prochain ». Le prochain candidat absent. Me dire qu’il s’agissait peut-être du mien, de matricule. Ne pas rater cette opportunité. Pouvoir intégrer la Base de Loguetown. Certainement la plus influente de l’Est. Là où je pourrais en sauver encore d’avantage. Ces gens qui n’attendaient qu’une main chaleureuse. Chaleureuse comme cette femme. Comme Tamamo. Comme Rei. Ou encore comme ma mère… Ne pas rater le prochain…









[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu Nq15

▬ Matricule 1111. Hm Hm. Matricule 1111. Matricule 1111… Matricule 1111 ? Êtes-vous là… Ah c’est vous ? Heu, vous êtes sacrément costaud, haha. Hmm… Bon… Hmm. Officier. *salut militaire*. Suivez-moi.




À quoi pouvait bien mener cette porte ? Et ce long escalier ? Lugubre espace, restreint. Restreint pour ceux dont la condition physique dépassait le simple être humain, il fallait le remarquer. Eh bien… Elles menaient sans doute à l’avenir. Non seulement à l’avenir, mais à une rencontre qui allait changer deux personnes, indubitablement. Dans le bon comme le mauvais sens. Effrayante et incertaine destiné. Les changer et sûrement les faire évoluer. Non, les faire évoluer, assurément. Bottes se fracassant contre l’asphalte, démarche irrégulière. Bruit assourdissant. Son provoqué par le choc entre un crâne et le linteau d’une porte. Linteau qui se fissura, les yeux ébahis du soldat le constatant.




▬ Capitaine Suzushi. *salut militaire*. Le voici. Attendez… Je cherche sur ma fiche… C’est le Matricule 1111… Hmm...



Incontournable question trottinant encore dans cette tête qui paraissait si robuste : quel était mon matricule déjà ?...




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▬ Brigitte Marie-Claude Macro...

▬ Teppei Kiyoshi !

▬ Que… HEIN !

▬ Ravis de faire votre connaissance, Capitaine Suzushi-san ! J’peux vous appeler Suzushi-san, hein ?

▬ Kiyoshi Teppei, 24 ans.





Quel était mon matricule déjà ? En tout cas, ce n’était vraisemblablement pas celui-là….
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 23:13

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516






"Bien capitaine", répond un homme, d'une vingtaine d'années, Colonel au sein de la base de Loguetown, ce dernier s'avère être un homme imposant, une stature de gorille. Il n'inspire en aucun cas l'envie de se rire de lui, ce qui tombe bien, quiconque le croise n'est pas franchement là pour rire. Ce dernier répondit alors aux ordres d'une femme, sa supérieure directe. Trente-deux ans, des cheveux aussi noirs que le charbon, des pupilles carmines, et un regard droit, qui vous transperce de part en part. Le nom de cette femme, Suzushi D. Ruizu, Capitaine de la base de la Marine située à Loguetown. Vous le comprenez donc, c'est bel et bien elle qui fait la loi ici. Ceci dit, jusqu'à présent, personne ne s'est plaint d'une quelconque tyrannie, elle fait son travail avec droiture et justice, faisant honneur à sa mère et ses deux aînées. Ainsi qu'aux capitaines l'ayant précédés. "Qu'attendez-vous Colonel ? Je vous ai demandé de m'amener le suivant.", ajoute t-elle alors que le Colonel semble avoir été perturbé par quelque chose. Enfin, pas la peine de lui demander ce que cela pouvait être, sinon il traînerait encore. Ce dernier se tournant à 180°, il s'en va chercher le soldat matriculé 1111.

Tandis qu'elle se retrouve seule dans son bureau, elle glisse sa main dans la pile de papiers. Tout un tas de dossiers au sujet de ses hommes. Elle possède entre ses mains, les informations de chacun d'entre eux, ceci dit, c'est également une lourde responsabilité, que celle de maintenir l'harmonie sur toute une île, et plus encore de maintenir un semblant de paix sur East Blue. Pourtant, ce travail lui incombe pleinement depuis maintenant 4 ans. Attentive, on dit d'elle qu'elle possède une main de fer dans un gant de velours. Il est vrai qu'elle n'est pas réputée pour son humour, sa tendresse. Elle est une femme, certes, compréhensive, mais franche, stricte, qui estime que pour que tout aille bien, tout doit être parfaitement fait. Elle accepte qu'une erreur soit commise une seule fois, la seconde fois révèle selon elle, un manque d'effort. Elle exècre la paresse et encore moins l’insubordination, l'arrogance et l'insolence. Alors oui, parfois, elle passe pour une personne froide, impitoyable, dure, mais au fond, c'est pour le bien de tous, ce n'est pas non plus un tyran, alors elle ne s'inquiète guère de tout cela.

Saisissant alors le dossier du matricule 1111, elle feuillette distraitement les pages, elle réfléchit, comme bien souvent. Il lui arrive de ne pas dormir tant la question qu la taraude est importante. La piraterie est un fléau qui ne s'estompe jamais. Elle voit de plus en plus d'équipages faire escale sur son île, certains se font attraper, d'autres restent discrets, d'autres parviennent à filer avant de se faire piéger. Elle songe alors, depuis quelques jours déjà, à ce qu'elle doit faire pour filtrer encore mieux, pour limiter le nombre de forbans sur la Route de tous les périls... Et, il est vrai qu'elle ne voit pas trop, hormis faire ce qu'elle fait déjà : ordonner à ses hommes de ne faire aucun cadeau, de patrouiller autant sur la mer autour de l'île, que sur terre ferme. Pourtant, certains parviennent à s'en échapper.

"Capitaine, le voici...", entends la Suzushi, sortit de ses pensées par la voix du Colonel. L'écoutant, il semble alors y avoir un léger soucis, pas des moindres qui plus est. Puisque visiblement, cet homme n'a pas vraiment une tête à s'appeler Brigitte Marie-Claude Macro, enfin, elle apprend tout les jours à ne pas se fier aux apparences, mais bon, tout de même. Puis, de toute façon, le principal concerné dit se nommer Teppei Kiyoshi. Un nom qui ne lui est guère inconnu, cherchant où elle a vu ce nom, en attendant, elle pousse un soupir, légèrement dépitée par la situation. "Visiblement Colonel, ce jeune homme ne semble pas être le matricule 1111. Ceci dit, ce n'est rien. Cette Brigitte sera la suivante.", rassure alors la jeune femme à l'égard de son subordonné. Ce dernier ayant déjà commencé à craindre une remontrance. En attendant, la Capitaine pose les coudes sur son bureau, joignant sa main et apposant doucement son menton juste derrière ses mains, scrutant le dît Teppei.

[color=#cc0000]"Suzushi-san si vous voulez oui. Cela dit, de toute évidence Soldat, vous ne parvenez pas à vous souvenir de votre matricule, sinon vous n'auriez pas suivi le colonel quand ce dernier a demandé le matricule 1111.[color=#cc0000]lle cette fois pour le matricule inconnu, à qui il serait très certainement vain de demander ce matricule en question. Pourtant, cela lui revint soudainement, fouillant dans sa pile de papiers, elle en sort un dossier, au nom de Teppei Kyioshi. Le voilà donc, ce vil dossier planqué sous le reste. Elle l'a reçu récemment, suite à une demande de mutation. "Lieutenant Kyioshi donc. Dans votre dossier, vous seriez là suite à une mutation. Dites moi, vous en avez fait la demande vous même, ou vos supérieurs désiraient vous envoyer ici ?", dit-elle donc avec une neutralité absolue, ne cherchant pas a se montrer agressive, mais, voulant bien faire comprendre qu'elle n'est pas là pour jouer. "Comprenez vous également l'emplacement et le rôle de cette base ?", ajoute alors la jeune femme, une question purement stratégique, voulant analyser déjà les capacités de cet homme, qui a déjà réussi à oublier son matricule...

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Dim 12 Juil - 23:28



Quel est ton matricule, Soldat ?



[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu 557n




Atmosphère qui semblait tendue, confuse peu à peu. Jusqu’à devenir véritablement pesante. Une ambiance pesante, affecte, silence mortuaire. Comme-ci aucun d’eux ne savaient comment réagir. Interpréter la confusion faite. S’il s’agissait même d’une confusion ou plutôt d’une intention. Quelques secondes, puis quelques minutes. Bientôt des minutes à les scruter, aura qui n’avait pas changé. Lèvres plissées, sourire abondant. Quiet, parfaitement quiet. Peut-être même inconscient de ma propre situation. Que je l’avais omis, ce chiffrement. Qu’il y avait sûrement une absente ou une retardataire. Fil conducteur qui menait à cette opposition.

Belle femme. Aux longs cheveux noirs de jais. À la peau blanche et aux lèvres sang. Regard perçant, dur. De ceux qui intimident. Qui déchirent la carapace pour grappiller toutes données possibles. Regard qui soutenu le mien, qui le défia. Qui lui apporta de quoi s’exposer. Bouffée d’air quand elle rompt le mutisme installé. Qu’elle s’adressa au soldat à mon flanc pour le rassurer, lui qui gardait cette mine désavouée, gênée. Apeuré, peut-être. Apeuré, sans aucun doute, témoignant de la poigne qu’elle avait. Qu’elle maintenant sur cette Base. Son corps fin, menu qui semblait dire le contraire. Allais-je apprendre par le temps que le physique n’était pas toujours facteur de force.

Elle qui se pencha alors, menton posé contre ses fins doigts. Qui commença à dialoguer, rompre l’échange de regard, elle qui semblait me jauger, ou du moins essayer de me jauger depuis de biens longues minutes maintenant. Qui n’avaient sans doute rien apporté de nouveau, hormis cet air simplet, niais. Trombine qui semblait dire que je me complaisais totalement de ce que j’étais, que je demeurais. Coutumier de ce fait. Aux faits que d’autres semblaient ne pas me comprendre. Comment me voir, m’analyser, me décrire. Peu importe. Peu m’importait, même.




[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu Bvh9


▬ Hahaha ! Vous avez tapé dans le mille, Contre-Amiral-san. J’ai… un peu… oublié ce matricule… Ne grondez pas trop l’Officier, c’est totalement de ma faute et j’en prends la totale responsabilité. Eh bien, comme je n’arrivais pas à m’en souvenir, j’ai pris le premier créneau on va dire !




Le pouce pointant le plafond, trombine accablée, presque d’embêter. Pour exposer le contexte. Défendre les intentions de l’Officier à mon flanc, prenant la totale responsabilité du malentendu. Naissant uniquement de cette mémoire qui me faisait souvent défaut. Qui était sélective à souhait, me trainant souvent face à des situations improbables. Que pouvais-je bien faire contre ça, d’ailleurs ? L’air que je prenais qui s’accentua tandis qu’elle semblait ruminer, réfléchir. Se questionner même, comme une idée qui traversait.

Sa main qui se longea avant d’interrompre l’échange entre nous, d’elle-même. Qui plongea dans cette pile de documents griffonnés, finissant par empoigner le graal. Elle avait mis la main sur mon dossier, sans doute, au vu du portait ci-contre. Qui commença à le scruter petit à petit, le dévorer des yeux pour ces informations qui semblaient requises. Qu’elle n’avait peut-être pas pu obtenir. Mettant fin à sa lecture pour plonger ses mirettes à nouveau vers moi. Qui me soutenaient encore. Et qui me criblaient de questions.

De longues secondes à y songer. Penser. Penser quoi répondre. Comment répondre. Que fallait-il révéler ? Sur quoi s’engager ? Pourquoi cette mutation, cette affection à Loguetown ? Pourquoi ici, en particulier ? N’avoir aucun intérêt à le lui cacher.




▬ Oui, c’est moi qui aie demandé cette mutation ici, à Loguetown. Quant à savoir pourquoi… Eh bien…Je comprends l’emplacement du Quartier Général et son rôle sur East Blue. Je viens de la Base de Shelltown, haha, et nous étions déjà débordés avec tous ces brigands alors laissez-moi imaginer ici, Contre-Amiral-san. Vous influez pratiquement sur tout East Blue, haha ! Hmm… Mais peu importe.…




Sourire qui se prononça, portait s’inclinant petit à petit vers mon vis-à-vis. Réflexion jusqu’à cette longue inspiration. La mienne.




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▬ Je veux aider tout le monde. Tous ceux qui sont à ma portée. Tous ceux à qui je peux tendre la main. Alors, plus la « Base » est grande, mieux c’est je crois, hein Suzushi-san ?




Regard du Marine encore dans cette pièce qui se chargea d’étonnement, qui continua à me dévisager. Sans doute, « mais d’où il sort lui ? », semblait-il répéter.

Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 12 Juil - 23:33

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516





Contre-amiral, c'est le nom que ce dernier donne à la Capitaine Ruizu. Il est clair qu'il semble avoir de sérieux soucis de mémoire, ceci dit, elle n'y prête aucune attention, ce n'est pas ce qui l'intrigue le plus. Assise à son bureau, elle l'écoute parler, elle ne souffle guère de mots, se contentant de rester attentive à ses explications. Ce sont des envies honorables, c'est un fait. Il est vrai que, demander sa mutation pour aider plus de gens, c'est une bonne chose, c'est une chose qu'une personne bienveillante peut faire. Ceci dit, il semble reconnaître que la base de Shelltown est débordée... Alors... "Lieutenant, je me permets de vous demander, si la base de Shelltown est débordé, était-ce judicieux d'avoir demandé à être muté en cette période ? N'ont-ils pas besoin d'effectifs ?", questionne t-elle, avec une pointe de curiosité, mais également comme si elle lui tend un piège, elle l'examine, c'est le mot.

"En outre, je tiens à préciser que je suis Capitaine de la base. Enfin, revenons donc à votre mutation ici. Comme vous le dites, Loguetown est une base influente sur East Blue, chaque pirates, brigands et autres, désireux de rejoindre Grand Line sont contraint de faire une halte ici. Le climat paisible qui y règne n'est qu'une illusion, vous vous en doutez, évidemment.", explique alors la jeune femme. Elle tient à ce que tout soit clair dès le début, pas la peine de se faire de fausses idées, elle espère simplement qu'il est plus fort que sa mémoire n'est efficace. Auquel cas... il risque de faire office de boulet et elle devra le muter ailleurs. "En ce qui vous concerne, j'ai donc votre dossier, j'aimerai que vous me parliez de certains de vos faits d'armes. Cela vous dérangerez de nous les lister, afin que je puisse juger de votre efficacité bien entendu." ajoute t-elle. Elle n'aime aucunement la vantardise, et c'est une façon également de le juger, enfin, là, c'est surtout pour voir quel genre d'homme il est, si elle peut l'apprécier ou pas... bien que, ceci reste personnel, et que cela n'empiète en aucun cas sur le travail professionnel qu'elle effectue pour gérer la base au mieux.

Depuis son arrivée, le jeune homme a donc déjà commis plusieurs fautes : son oubli d'immatricule, le fait qu'il nomme mal la capitaine, mais peut-être aussi sa justification de sa présence ici, avouant donc indirectement qu'il a laissé en plan une base débordé, pour être muté, chose totalement insouciante, qu'il est très peu conseillé de faire ici, puisque de toute évidence, en ce moment, elle s'avère très difficile à convaincre sur une quelconque mutation. Elle mets un point d'honneur à ce que le plus d'hommes servent la base de Loguetown, désireuse de filtrer toujours mieux le passage vers Reverse Mountain. Néanmoins, elle ne peut se permettre de séquestrer quiconque ici, ce serait peu convenable et pas spécialement très sympathique, alors, elle augmente les critères pour une mutation, elle demande une longue réflexion, des certitudes, bref, muter, c'est chiant quand c'est elle qui commande, c'est pas nouveau en même temps, mais, il faut que chacun se dise qu'une base de la marine c'est pas un moulin, une fois qu'on y est, on y reste quelques années, pas juste deux mois avant d'aller voir si l'herbe du voisin est plus verte... alors autant dire que ce soldat arrive déjà avec un mauvais point en poche.

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Teppei Kiyoshi
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posté le Lun 13 Juil - 0:00



Quel est ton matricule, Soldat ?



▬ … Alors, plus la « Base » est grande, mieux c’est je crois, hein Suzushi-san ?




Réponse rapide, spontanée. À sa question anté. Destinée uniquement à perturber cette quiétude. Me déstabiliser un tant soit peu. Faire une faute. N’importe laquelle. Révéler ce qu’elle pensait sans doute être mon vrai faciès, portait que je cachais. Me contenter de répondre franchement, sans cacher quoi que ce soit. Pas la moindre information. Pas la moindre motivation. Uniquement la vérité. Sur la raison de cette mutation. Ma demande. Ma quête. Mon utopie. Ces objectifs que je lorgnais, que j’essayais de toucher, d’effleurer du bout des doigts sans parvenir à les atteindre totalement. Qu’importe les efforts faits.

En conclure qu’il s’agissait sans doute d’un périple beaucoup plus miné. Mutisme complet de sa part. De la part du Capitaine Suzushi. Elle qui écoutait. Ne faisait qu’observer. Ne cessait de me jauger, de desceller tout ce que j’étais. Sous toutes les coutures. Qui acquiesça toutes mes réponses, sans pour autant les remettre en question. Pas une fois elle ne l’avait faite. Sans doute, me laissait-elle le temps de finir. Enchainer à son tour, prendre la parole et rectifier ce qu’elle notifiait comme incorrect. Ou moins correct, du moins. Pouvais-je rapidement les identifier, ce qui n’était pas censé lui plaire. Ce qu’elle allait exécrée.

Par cet homme encore à mon flanc. Lui qui ne cessait d’observer l’entrevue. Qui ne cessait de réagir. Des réactions tous plus lisibles les unes que les autres. Et le plus alarmant : qui semblait connaitre ma supérieure hiérarchique parfaitement. Qui avait descellé ses croyances, ce en quoi elle plaçait sa confiance. Lui, qui avait grimacé à chacune de mes interventions. Qui ne semblait pas apprécier… Non. Qui savait qu’elle n’allait pas apprécier. Ce Capitaine en face qui semblait raide, inflexible. Et qui se contenta de sourire niaisement en face. Vis-à-vis qui semblait se moquer en énonçant sa phrase.

Qui jouait sur les mots, mes tournures de phrase. Les sous-entendus. Que cherchait-elle véritablement ? Me grattant abondement la tête avant d’enchainer à mon tour.




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▬ Hmmm… Bonne question Suzushi-san, haha ! Vous êtes attentives aux mots ! Eh bien… si je suis aujourd’hui dans votre bureau, c’est que mes supérieurs ont décidé, maintenant, que je pouvais apporter ailleurs. Le Capitaine de Garnison doit donner son accord, mais vous le savez déjà !




Eclats de sourire toujours rayonnants, qui illuminait la pièce. Léger coup d’œil en arrière, balayer l’espace un instant. L’homme en retrait qui semblait surpris, qui acquiesça avant de se concentrer à nouveau, parfaitement immobile. Son langage corporel était toujours aussi « parlant ». Recentrer mon regard sur mon vis-à-vis qui continua alors. Qui enchaîna. Qui évoqua tout d’abord l’emplacement du Quartier Général. Son rôle parmi les quelques-uns parsemés à travers les mers de l’Est. Son importance, sa quiétude ainsi que son climat. La situation actuelle. Paradoxale, complexe. Très complexe, même.

Seul point d’encrage. Pour tous ces rêveurs, désireux d’atteindre la route de tous les périls comme ils la nommaient. Des pirates. Enormément de pirates. Peste qui se terrait, se dissimuler. Revêtait la forme de civils, de voyageurs. Pour ne pas attirer les soupçons. Pour ne pas aimanter un régiment qui risquerait sans doute de les arrêter. Elle qui m’expliqua ces évènements, cette vigilance dont je devais faire preuve, assurément. Rigueur et fermeté. Plus elle l’évoquait et plus l’idée se confirmait : il fallait à tout prix intégrer cette garnison. Pour ma quête, ma voie. Rien ne pouvait alors me faire changer d’avis, d’opinion.

L’expression qui se muta pourtant qu’elle enchaina à nouveau. « Mes faits d’armes », disait-elle. Les exposer ? Les lister ? Corps qui se crispa. Je n’en avais aucune idée, véritablement. Je n’avais jamais pensé à les répertorier, les quantifier. Même en parler. J’intervenais quand je devais le faire. Je plongeais quand il était nécessaire de sauter. Je frappais quand nous n’avions plus le choix. M’arrêter véritablement à ça, comme « aspect ».








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▬ Hmm… Des faits d’armes ? Eh bien, je n’ai pas vraiment d’idée. J’ai aidé du monde. Partout. En mer, sur terre, en ville. J’ai aussi combattu avec mon régiment. Nous avons arrêtés plusieurs criminels pendant ces deux ans.

▬ *Ses mains… Non… Ses bras entièrement… Ils sont couverts de cicatrices… De bleus, de cloques. Qu’est-ce qu’il fait comme ça…*

▬ Je n’ai jamais pensé à tous les lister, haha !

▬ *C’est qui ce gamin ?*




Mine interrogative. Lui qui se noyait dans ses questions. Qu’allait-elle penser ?
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 13 Juil - 0:01

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516





Attentive, c'est le mot qui résume en effet le degré de concentration de la jeune femme. Le lieutenant remarque rapidement que sa supérieur se montre très à l'écoute des mots dont il use, de sa façon de décrire les choses. Il est vrai que c'est une des nombreuses aptitudes du Capitaine Suzushi, c'est peut-être même ce qui lui a permit d'arriver si loin, outre sa volonté et sa faculté combative disons... spécial. Enfin, pour en revenir à ce jeune homme, elle comprend bientôt la situation. Il s'avère que les hauts-gradés de Shelltown ont informé le Lieutenant Kiyoshi qu'il pouvait désormais rejoindre une autre base où ses services peuvent être plus utile que là-bas. Comment doit-elle le prendre du coup ? A t-il été congédié ? Ou la direction de Shelltown désirent réellement envoyer un bon élément dans une autre base pour le bien être de la Marine ? Cette question reste flou, mais au fond, il est peu probable qu'il dise lui-même qu'il a été "expulsé", elle doit donc en juger par elle-même. "Soit, je jugerai moi-même si je dois remercier la direction de Shelltown de cette mutation ou pas. Continuez donc.", dit-elle alors que le maladroit engrange.

Il ne perd pas de temps, pourtant, elle peut discerner une certaine hésitation, un doute, ou peut-être une absence de réponse à cette demande concernant les faits d'armes de ce dernier. Visiblement, il n'en a aucune idée. Elle s'attendait à ce genre de réponse... elle serait surprise qu'il se mette à tous les lister un par un, après tout, il a déjà du mal à retenir son matricule, alors de là à pouvoir réciter l'entièreté de ses exploits. Néanmoins, elle pousse un soupir, légèrement déçue par le manque de sérieux du jeune homme. Le Colonel ne peut s'empêcher de se frapper le front, avec une mine dépitée et sincèrement inquiet pour l'avenir du jeune garçon. Il connait déjà la suite lui. Si les faits d'armes ne sont pas assez décisifs aux yeux de la Capitaine, cette dernière possède un petit penchant pour l'évaluation physique. Alors évidemment, le Colonel s'approche d'elle. "Capitaine, je vais de ce pas préparer l'examen ?", demande alors ce dernier, un air sérieux sur le faciès. La brune ne tarde pas à acquiescer de la tête, laissant alors son subordonner quitter la pièce et s'afférer à la tâche dont elle vient de l'affubler. "Lieutenant. Vous comprenez bien qu'en l'état, je ne peux pas vous accepter.", explique la demoiselle sur un ton de fatalité. Elle ne prend aucun plaisir à le refuser mais... elle a ses raisons. "Vous ne retenez pas votre matricule, vous ne retenez pas le grade de vos supérieurs. Qui plus est, vous êtes incapable de lister vos accomplissements.", se justifie donc la gradée tandis qu'elle se lève, les deux mains posée sur le bureau couvert de papiers. "Le dossier pourrait servir d'argument, mais en soit, ce n'est qu'un bout de papier, qui peut être falsifié, donc évidemment, même s'il est officiel, je préfère de loin me faire ma propre idée, vous comprenez j'espère ?", contournant alors son bureau, une expression assez sévère sur le visage. Elle rejoint la porte, l'ouvrant. "Ceci dit, j'ai une autre possibilité qui pourrait vous ouvrir les portes de cette base comme Lieutenant. Veuillez me suivre.", ajoute t-elle alors qu'elle l'invite à la suivre.

Avançant dans les couloirs, si le jeune homme n'est pas trop stupide, il pourra constater que ce couloir mène à la cour intérieur de la base. Une cour bien garnie en termes de matériaux d'entraînements. "Dites moi, lieutenant, de quelle façon vous battez-vous ? Auriez-vous besoin d'une arme quelconque ?", dit-elle en tournant la tête vers lui. En l'état, cette question semble peut-être mal placée, mais, la Capitaine arrive bientôt dans la cour intérieur où le Colonel est déjà présent, intimant l'ordre de s'écarter aux hommes de la base. Evidemment, certains d'entre eux ont déjà eu à faire lors de cet "examen", et, on peut déjà entendre quelques petites blagues là-dessus. "J'espère que l'infirmière est là", "Je mise ma ration de ce soir sur la victoire du Capitaine en moins de deux minutes", "le pauvre... un si joli minois"... et autres. Les soldats, hommes et femmes, se mettent donc sur les bords de la cour. "Bien lieutenant ! Permettez moi donc d'évaluer vos facultés physiques par moi-même. Si je vous juge efficace et utile, alors vous serez muté à Loguetown, dans le cas contraire, je vous recommanderait à une autre base. Si vous avez besoin d'une lame, d'une arme à feu, ou tout autre matériel, dites-le maintenant, après cela, nous serons en simulation réelle.", dit-elle après s'être tournée vers le nouveau de la base qui, sans aucun doute, devra faire preuve d'une grande volonté, en sera t-il capable ? Après tout, il a l'air déjà coriace...

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Teppei Kiyoshi
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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Lun 13 Juil - 0:08



Quel est ton matricule, Soldat ?



▬ Lieutenant. Vous comprenez bien qu'en l'état, je ne peux pas vous accepter.




Avais-je déjà été confronté à pareille situation ? Non… Clairement non. À cette impression que je n’étais pas à la hauteur. Ou plutôt qu’elle ne me pensait à hauteur pour le mériter. Mériter cette place. Mériter ce poste et les charges qui s’en suivent. Toutes ces responsabilités que je voulais empoigner. Que je m’étais persuadé être capable de m’en affubler. Pour les compléter une à une. Faire convenablement mon métier, celui de Soldat. Grimper. Encore et encore. Secourir, sans retenue. Devenir ce héros qu’elles voulaient que je sois, toutes les deux… Toutes les trois, même. Cette utopie ; le Symbole d’une Paix durable.

Enorme obstacle qu’était la vision de cette femme. Cette Capitaine. Qui ne semblait pas emballer. Qui demeurait dubitative quant à ma constance, mon sérieux. Ma condition, même. Avait-elle vraiment tort de le penser, après tout ? Après ces oublies, cette « langue de bois » ouvertement exposée. Cocon qui en disait beaucoup, sans rien dévoiler pour autant. Quelques frasques. D’autres bribes. Son portait qui s’était endurcie en annonçant qu’elle n’était pas pleinement repue de toutes les informations que je déniais étaler. Exposa-t-elle ensuite sa réprobation. Les éléments récusables. Toutes les données qui ne lui convenaient pas.

Un bref instant, ses yeux plantés dans ceux de mon vis-à-vis. Des yeux que je connaissais bien. Regard d’incompréhension. De question. Peut-être même d’exaspération. Un premier réflexe. Non celui d’essayer de convaincre, de rassurer, qui relèverait pourtant du bon sens. Non ; ici sourire de gêne et soupirer. Attendre son verdict pour ensuite faire demi-tour. Optimiste de naissance et de conviction. Fouler à nouveau l’asphalte de Shelltown et prouver ma valeur. La prouver comme je n’avais cessé de le faire. À ma mère. À mon île. À ma fille. Travailler encore et encore. Et revenir peut-être un jour, un tout autre bagage en main.

Poignes serrant fermement mes genoux. Attentif… Toujours attentif… Pour soudain voir se manifester une expression de son regard, de son portrait. Un attrait visible. Etonnante étincelle du regard. Elle qui évoqua une « autre solution », m’invitant à la suivre en déverrouillant une porte qui se trouvait à son échine. Longue allée lugubre, noirâtre. Les expressions de l’homme se tenant à mon flanc, soupirant, m’informant sur l’état de la situation, du compromis. Me lever brusquement. Impression tout aussi brute qu’à l’arrivée. Prendre cette interstice, marchant adroitement derrière cette Ruizu jusqu’à l’apercevoir. Cet éclat battant. Ces rayons brûlants.

Long couloir qui menait à l’extérieur du bâtiment. Immense cours. Terrain vague, là où pullulaient certains soldats. D’autres, comme je l’étais moi-même. Tous, vaquant à leurs occupations. Tous, se retournant alors. Se focalisant sur ce qui se passait. Ou qui allait se passer, plutôt. L’air d’être tous au courant. De s’y attendre. De jubiler, même. Ne lâcher du regard cette Capitaine, n’accordant pas moins mon attention à ceux autour. Déterminé à lui prouver ce en quoi j’étais « fait ». Elle qui s’arrêta dans son élan. Expliquer notre présence ici. Ce « test » qu’elle s’apprêtait à m’imposer. Simulation… Non… Véritable démonstration.







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▬ *s’étire*. M’évaluer, hein ? *souffle* Pas de soucis Suzushi-san ! Il est plus facile de vous montrer mon « expérience » de cette façon, haha ! Je n’utilise pas d’armes.

▬ Eh le jeunot. T’es vraiment sérieux ? Pas d’arme ? Tu vas prendre cher…

▬ Carrément sérieux ! Un Héros ne peut pas sauver les autres s’il n’a pas les mains libres !

▬ Qu’est-ce que… Il est complètement perché lui…




Bien sur mes appuis. Etirements basiques, comme elle le faisait, elle, chaque matin. Que je singeais comme je la singeais en accrochant cette cape à mes épaules. Ma mère. Conviction de mise ; contre toute forme d’utilisation d’arme. Pas que. N’avoir jamais eu de « formation ». De quelconque « initiation » à quel que soit l’arsenal. N’avoir jamais eu besoin de m’équiper, également. Pour parvenir à mes fins. Les regards encore étonnés. Soupirant pour certains. S’amusant pour d’autres. Sourire de ma part. Risette qui ne s’en allait pas. Instinctive, même. Que je ne m’efforçais même pas de maintenir. Juste à l’idée qu’il me restait encore une chance.

Une opportunité d’intégrer cette base et de pouvoir étendre mon champ d’action. Sauver le plus possible. Tous ceux à qui je pouvais tendre la main. Sans aucun doute qu’ici, je pouvais le faire à travers toutes les mers de l’est. Ou plutôt dans une grande superficie. Pulsation de plus en plus intense. Tambourinements dans la poitrine. Adrénaline, non du stress. De bonnes sensations. Persuadé d’avoir fait le choix payant. M’avancer lentement, l’air naturel, détendu, risette aux éclats parmi tous ceux qui se moquaient encore. Expression pourtant qui changea. Comme toutes celles autour. Immense silhouette qui se déclara. Qui surclassait la plèbe autour.




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▬ Vous engagez les blancs-becs maintenant Cap’tain ? Brahahaha. Laissez-moi lui faire passer son test qu’on en finisse.

▬ C’est le Colonel...

▬ Il ressemble de plus en plus à un Pirate… *chuchote*

▬ Abruti… Ferme là… Tu sais très bien qu’il s’énerve quand on lui dit ça… *chuchote*

▬ T’es presqu’aussi quand qu’moi mais t’as pas la tête d’un guerrier, p’tit. Cette voie-là, elle n’est pas faite pour toi mon grand.

▬ Ah ? Vous êtes le Colonel c’est ça ? Echanté. Kiyoshi Teppei. J’ai eu peur. Pendant une seconde j’ai cru que vous étiez un brigand aussi, haha !




Le fixer, sans un mot. Instant de flottement. Expression toujours enjouée, le sourire jusqu’aux oreilles et la main tendue, comme pour serrer la sienne. Avant de voir les portraits s’effarer autour. Les mâchoires qui pendouillaient. Niais. Véritablement niais. Parler sans penser, sans avoir la moindre réflexion. La moindre retenue. Sans desceller plutôt les choses qu’il fallait mieux garder. Fougue de jeunesse, sûrement. Voir cette veine présente sur son front commencer à gonfler. Tripler de volume, même.




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▬ *chuchotte* Chuuuuuuuut… Ferme-là. Tu veux crever ou quoi ?!! HAHAHA COLONEL IL PLAISANTE ! PAS VRAI QUE TU PLAISANTES ?!!

▬ Mais vous l'avez dit aussi, les gars.

▬ CHUUUUUUUUTTTTT FERME-LA… CHUUUUUUUUT…




Certains qui me fusillaient du regard. Qui ne cessaient de s’agiter autour. Pleine incompréhension. Ne le comprendre que bien plus tard… À cause de sa réaction…







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▬ LE TEST COMMENCE MAINTENANT !! J’VAIS VOUS FAIRE REGRETTER !! EN COMMENCANT PAR TOI L’PECNOT !!




Puissante projection. Il s’était élancé avec vivacité. Une telle violence qu’il décocha quelques dalles au sol. La bouche ouverte, les poings en avant. Comme un animal qui fendait sur sa proie. Ici, sentir que j’étais cette proie. Et qu’il détenait une certaine robustesse. Uniquement par la pression qu’il imposait. Pulsation brute. Vive. Très vive. Les yeux exorbités. Entrevoir sa poigne plonger à hauteur de ma gorge. Sans aucun doute possible. Essayer de l’attraper. Non, avec une telle force… De la presser. Une telle poigne… Assez pour la broyer. Seul réflexe. Non celui de se ruer vers lui, la menace ; mais de reculer.

Bonne impulsion vers l’arrière, évitant de peu son assaut. La rage dans l’œil, lui qui continua encore. Se ruer vers ma position, essayant de me saisir. Une pensée. Celle de m’attraper. Sans doute en tête qu’une fois empoignée. Il me serait impossible de m’en défaire. Qu’il pourrait ainsi passer fermement à l’assaut, dans son plus simple aspect. Naïf, me persuadais-je que malgré ce test, il ne se retenait pas pour de bonnes raisons. Qu’il était sans doute soucieux des aptitudes physiques de ceux qui rejoignent ses troupes. Idée niaise… Lui prouver aussi. À ce Colonel, à ces soldats ; à cette Capitaine. Et même-ci pour cela, il fallait fendre sans retenue.

Projection brusque de sa part, agacé par ma passivité. Lui qui me dépassait de deux têtes. Qui allongea son bras. Qui l’avait tendu, plongeant en direction de ma trombine. Ouverture béante. Vif mouvement de mon bras, à mon tour. Pour parer sa poigne en la projetant vers le haut. Ouverture béante sur son abdomen. Lui qui le constata. Ils l’avaient tous constatés autour. Instinct pur. Regard beaucoup plus dur, l’espace d’un instant.




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▬ À mon tour.




Portrait sérieux. Mirettes bleues qui poignardaient mon assaillant. Que je prenais quand il fallait agir. Les hanches qui pivotaient. Comme pour accompagner mon mouvement. Le mouvement du bras droit. Le poing qui déboula avec une certaine célérité.




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▬ AAAAAAARRRGGHHHH...

▬ IL A FRAPPÉ LE COLONEL !!!!.




Le souffle coupé. Bruyant assaut s’écrasant contre son thorax. Lui qui s’envola directement contre la bâtisse. Le test avait officiellement commencé.
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 13 Juil - 0:12

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516





"Lieutenant-colonel...", essaie t-elle de répondre. Elle ne s'attend pas vraiment à ce que ce dernier face, une fois encore, preuve d'effronterie, d'insubordination. Mais, qui est-il, ce lieutenant-colonel ? Pour la faire courte, c''est un homme d'une trempe et d'une suffisance désespérantes, il possède le don de fortement agacer la Capitaine en place, mais, celui-ci est parvenu à démontrer ce dont il est capable et à gravir les échelons un à un. C'est la tête brûlée de la base. Il arrive souvent que ce crétin se permette de juger les décisions de sa supérieure, voire, même, comme il le fait dans l'instant, se permettre d'intervenir là où il ne le doit pas. Ainsi, comme précisé plus tôt, la Suzushi tente éperdument d'entamer une conversation pour le faire reculer mais... forcément, tout part en... enfin, vous voyez quoi. De fil en aiguille, à une vitesse ahurissante, sans que la responsable de la base ne puisse réagir, les deux hommes entament une bataille physique.

Ceci dit, cela ne semble pas destiné à durer, puisque les soldats ne peuvent s'empêcher de remarquer le visage dur et le regard contrarié de leur supérieure hiérarchique. Visiblement, le comportement du Lieutenant-colonel ne plaît aucunement à la jeune femme et ses hommes ne semblent pas étonné, il se peut même que certains aient déjà parié sur le délai qu'elle mettrait avant d'en frapper un des deux. Avançant doucement vers le centre de la cour où se battent les deux excités, elle se retrouve avec les poings serrés, un sourire mauvais au visage qui semble faire frémir certains des Marines présents. "Suzushi-sama semble en colère...", entends t'on. "J'en connais un qui va chialer...", réponds un autre. Aucun doute, ils connaissent déjà la suite des événements, en même temps, cela semble être une habitude ici. Ainsi, lorsque le Lieutenant-colonel reçoit un coup de poing ~ chose prodigieuse en soit, enfin, un peu ~, Ruizu se trouve juste derrière lui, le stoppant dans son recul, le rattrapant donc dans ses bras. Pourtant, lorsque ce dernier constate la situation, il ne tarde pas à se redresser, secouant les mains devant lui. "C... Ca.... Capitaine, hé hé hé...", tente t-il de prononcer nerveusement, connaissant probablement la suite lui aussi. L'observatrice Capitaine semble ne pas supporter l'insubordination et, elle n'est visiblement pas que du genre à regarder.

Ni une, ni deux, elle lui attrape l'oreille, le tirant avec force vers l'intérieur des locaux de la base. "Je vous ai pas sonné.", lui dit-elle alors qu'elle lui lâche l'oreille, celle-ci rougit par la force dont elle a fait preuve. Ceci dit, étrangement, un silence de mort pris place dans l'enceinte de l'établissement. Une simple tirée d'oreille suffit-elle vraiment à calmer le tout ? Ou... a t-elle déjà usée de plus, et cette tirée ne serait t-elle qu'un premier avertissement ? Possible, c'est sans doute cela en effet. Il semble même que le lieutenant-colonel ait eu très froid à l'oreille, comme si... son oreille avait été pincé par des doigts glacés, cela est-il possible ? Enfin, revenons en à nos moutons. "Pardonnez moi Lieutenant. Le lieutenant-colonel est très... envahissant, si je puis dire. Ceci dit, je pourrais me contenter de cette démonstration, mais... je n'en suispas satisfaite.", explique la Capitaine en revenant face au postulant. Il s'avère qu'elle n'estime pas en avoir vu suffisamment pour juger de l'efficacité de ce jeune homme. Ainsi, se positionnant face à lui, les mains bien en vue, la demoiselle reprend un air des plus calme, calculateur, observateur, bref, cet air qui la caractérise tant, aussi sérieuse qu'une tombe, aussi glaciale que l'hiver lui même. "Reprenons donc. Aucune retenue, il en va de soit, ceci est une simulation de situation réelle. Ceci dit, rassurez vous, je ne vous tuerez pas jeune homme, mais essayez de tenir le coup.", enchaîne t-elle alors qu'elle ne bouge plus d'un pouce, comme si elle attend quelque chose. Ceci dit, on peut ressentir une fraîcheur prenante qui envahit doucement l'atmosphère. Aussi surprenant cela soit-il, il se mets à neiger. "A vous l'honneur."

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Lun 13 Juil - 0:18



Quel est ton matricule, Soldat ?








S’abattre sur la cible, rare violence. Aucun ressentiment autre que le désir d’approbation. N’avais-je encore enfoncé mon poing dans son estomac qu’il l’avait senti déjà, cette conviction. Lui qui s’enfonça vers la foule, le faciès privé de tout signe de conscience, assommé par l’assaut mené. Carcasse projetée, course rectiligne, droite. Action très courte. Pourtant, mes yeux s’écarquillant alors que je ne l’avais pas quitté du regard. Course stoppée net par une main, ferme, puissante. Celle de ce Capitaine, cette Suzushi. Quand s’était-elle déplacée ? Qui plus est, comment l’avait-elle réceptionnée avec autant d’aisance ? De facilité, même.

Portrait beaucoup plus dur qu’à l’accoutumé. Que se fissure et se craque les dalles présentes sous ses talons. Puissant appui, elle qui le tenait fermement. Les expressions autour témoignant d’une certaine gêne. Comme-ci tous ces soldats pressentaient une émotion, un sentiment… Non… Ils le savaient tous parfaitement. Ils redoutaient son agacement, sa furia. Ne pas la lâcher du regard. Ne pas la lâcher d’une seconde et m’en imprégner alors. Oui… Cette frustration, ces crépitements. Son aura qui grandissait. Elle était forte. N’avoir aucun doute la dessus. Incapable de la moindre réaction, comme tous les autres, hormis celle de prendre attitude et place de spectateur.

Etreinte de ses doigts se serrant brusquement sur l’oreille de ce Colonel encore inconscient. Qui le tira de cette seule emprise hors du terrain vague, relâchant sa pression pour mieux le balancer. Quelques hommes se recroquevillant autour pour lui porter les premiers « soins », toute proportion gardée. Son état n’était pas inquiétant, quand bien même avais-je un peu forcé sur mon coup. Que mes yeux tentaient cette fois d’observer à nouveau ma supérieure. Aussitôt, sa trombine qui se relâcha, sa présence qui s’adoucit, quittant cette furia. Faire planer son calme à nouveau. Sourcils qui se fronçaient ; il fallait à tout prix la prendre au sérieux.

Elle qui prit alors la parole, me signifiant que malgré cet échange, je n’avais toujours pas son approbation, sa valeur. Il fallait plus. Encore plus. Me confronter à elle, lui montrer ce que je pouvais faire, contre elle. Contre ce qu’elle pouvait montrer. Ce qu’elle avait montré, ne serait-ce que quelques secondes. Ce que j’avais ressenti. Ce pourquoi je me méfiais.




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▬ Je vois, Suzushi-san ! Enjoy ! Je vais tout donner pour vous prouver ma valeur, haha. Je suis prêt. Commençons !




Les doigts qui se crispèrent, craquant violemment. Mon poing… mon bras même, longé. Couvert de cicatrices et ecchymoses en tout genre. Résultat d’entraînements. D’exercices tous plus poussés. Pour lui ressembler. Ma mère. Pour surpasser ce qu’elle était. Qu’elles soient, toutes les trois, fières, de ce que j’étais devenu. Ce que je deviendrais, aussi. Plus que ce jeune garçon qui accrochait son drap sur ses épaules et qui enfilaient ces gants de cuisine pour singer son idole. Plus que ce jeune homme qui arpentaient les plaines de Dawn à la requête d’âmes à sauver. Plus que ce Lieutenant un peu tête en l’air qui peinait à retenir un numéro de matricule et qui décrochait des portes en les tirant un peu trop fort… Plus que tout ce que je pouvais imager encore.




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▬ Il va sérieusement l’affronter à main nue…

▬ C’est du délire… Généralement quand le Capitaine Suzushi fait passer ce test, les bleus n’ont aucune chance et se font recaler…

▬ Il commence à neiger…




Haletant, l’observer sous toutes les coutures. Elle qui se figea, qui resta passive. Qui n’avait pas menti. Qui attendrait mon assaut, quoi qu’il en soit. Quoi qu’il en coûte. Pourtant, continuer à l’observer, à quelques mètres. Pour desceller une ouverture… Quelque chose. N’importe quoi… Qu’importe. Le moment opportun. Instant qui dura plusieurs secondes, presque qu’une minute même. À se jauger. La jauger, elle. Essayer au moins. Abaissant mon centre de gravité. Juste un peu, pour ne pas l’alerter. Nul doute qu’elle l’avait vu, pourtant. Me préparer à fondre vers elle. Fendre l’air. La distance qui ne m’était pas favorable pour une quelconque surprise.







Fendre l’air pour lui soumettre ma valeur, comme elle le quémandait. Une seconde à me décider ; l’attaquer de front, tout simplement. Pour le moment, n’avoir que cette option. Voir comment elle allait m’arrêter. Car elle allait le faire. Ou au moins, m’éviter. Un rictus soudain, suivi d’un lourd son. Décoller. Tout simplement. Puissante course, projection. Quelques secondes pour l’atteindre. Main qui se ferma, hanche qui pivota. Se disaient-ils tous que j’allais armer mon poing. Hanche qui pivota. Qui pivota beaucoup trop…




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▬ *souffle* Ish !!




Feinte. Hanche qui pivota. Poing partant vers l’arrière sans toucher quoi que ce soit. Rotation complète du corps. Le véritable assaut ? Un coup de pied puissant, acrobatique, retourné. Pivoter pour l’effet de surprise, moindre pour celle qu’elle demeurait, je l’accorde. Pour également lui donner plus d’élan, donc plus de vélocité, à mon mouvement. Plus de force, également. « Kick » porté volontairement au niveau de sa tempe. Les mirettes alertes pourtant, rivées sur sa position. N’avoir aucun doute là-dessus : elle allait le parer ou l’éviter, qu’importe la méthode. Assaut qui n’avait qu’un unique but, la jauger, conformément. Pour pouvoir ensuite imager une seconde attaque, beaucoup plus adéquate. Qu’allait-elle faire ?
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 13 Juil - 0:20

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516





"Très bien Lieutenant, c'est votre décisions, assumez-la.", prononce la gérante de la base. Elle ne laisse rien entrevoir, mais il est vrai que le choix du postulant la surprend, elle en est même admirative. Peu d'hommes choisirez de se battre à mains nues sans connaître l'adversaire. Avoir une arme est une sécurité, minime, certes, mais tout de même appréciable. Ceci dit, elle ne relève rien, il n'en veut guère, qu'il en soit ainsi, c'est son choix, sa responsabilité. Elle ne compte pas le ménager pour autant, d'autant plus qu'il semble bien déterminé à ne pas lui faire de cadeau non plus. Un comportement qui attise son envie d'en savoir plus, de l'examiner. "Bien, je vous attends.", exprime t-elle tandis qu'elle se positionne, patientant, comme elle l'a dit. Il revient au postulant de donner le premier coup, le coup d'honneur. Après tout, elle ne compte pas le mettre au tapis dès maintenant, elle n'y gagnerait rien. Les minutes passent donc, des minutes qui paraissent éternelles, longues, bien trop longues. Des minutes d'évaluation visuelle. Physiquement, il a tout pour lui, c'est clair. Grand, musclé, confiant, bonne santé, si il s'est réellement engagé dans la voie militaire, il sera très probablement capable de relever le défi qui se tient devant lui.

Vif, agile, imprévisible, le jeune homme s'élance finalement sur elle. Elle qui ne bronche point, confiante, elle l'observe, il n'a rien de particulier finalement, la force brute dans toute sa splendeur, bien qu'il soit étonnement rapide pour sa corpulence. Hélas, sans cet atout auquel elle pense, il ne pourra rien, alors, possède t-il cet atout ? Est-il en mesure de l'atteindre ? Pour le moment, elle ne le voit pas, cet atout. Non, elle ne le ressent pas, il ne l'a pas, ou du moins, pas encore, a moins qu'il ne le dissimule. Immobile, elle l'attend et il arrive bien plus vite qu'elle ne le pensait. Le voilà alors devant elle tandis qu'elle ne bouge toujours pas. Elle est prête à encaisser le poing, pourtant, la voilà qui reçoit le pied du jeune homme direct dans la tempe. Une feinte qu'elle n'a pas vu venir visiblement, mais finalement cela ne change pas grand chose. Le haut de son visage part en flocons, de quoi sans doute le faire trembler, à moins qu'il ne connaisse déjà les facultés qu'offre un logia à son utilisateur ? "Il va falloir faire mieux Lieutenant.", dit-elle, ses lèvres affichant un sourire presque mauvais, de la provocation pure et dure alors qu'elle ferme son poing à son tour, reculant ce dernier avant de l'envoyer directement dans l'estomac de son futur subordonné, enfin, peut-être futur. Son objectif ? Le plier en deux sous la force du coup. lui montrer la véritable force qu'elle exige de sa part, le résultat qu'elle attend. "Secouez vous jeune homme, je ne prend pas de fragile !", ajoute t-elle tandis qu'elle abat son coude sur le dos du lieutenant, peut-être que tout cela ne fera pas mouche, mais dans tout les cas, il devra recommencer une tentative qui se résultera par la même chose s'il ne fait pas mieux que ça.

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Lun 13 Juil - 0:23



Quel est ton matricule, Soldat ?



Quelque chose qui n’allait pas dans ce qu’il m’avait été donné de percevoir. Sa passivité. La passivité complète, criante de cette Capitaine, mon adversaire d’une matinée. Qu’était-il advenu de sa prudence ? De l’étonnante expérience qu’elle semblait avoir, rien que par ses mots, son regard. La distance de sécurité qu’elle avait mise entre elle et moi. Il y avait sans doute quelque chose. Un élément précis qui semblait m’échapper jusqu’alors. Sinon, quel intérêt avait-elle à ne pas réagir, ne pas feindre le moindre mouvement. L’observer tout en fendait l’espace et ne rien desceller. Aucun mouvement. Aucune réaction de ses muscles. De ses bras, de ses jambes. À quelques secondes près de se faire violemment percuter à la tempe.

Avais-je beau me concentrer. Rester un tant soit peu attentif, ne rien percevoir. Aucune contestation. La joute était-elle si déséquilibrée ? L’écart était-il si grand qu’elle n’y songeait même pas ? Réagir. Essayer au moins de parer ? De se ruer avant ? Dans ce cas précis, sans doute que j’aurais été incapable de trouver une quelconque ouverture pour m’y engouffrer. Qui me permettrait de frapper en premier. Assaut qu’elle ne fit pas mine d’esquiver, se plaçant plutôt à portée. Pour me mettre dans les bonnes conditions. Elle qui continua à scruter ce poing qui sillonnait. Qu’elle pensait qu’il sillonnerait. Il n’en était rien.

Feinte qui semblait pourtant l’avoir surprise, elle qui accentua le regard. Qui, je l’avais vu. Avait largement le temps de réagir. Largement la possibilité de le faire. Qui semblait scruter ma jambe. Espérer y voir un élément précis. Elément qu’elle ne semblait pas discerner, relâchant cette vigilance qu’elle avait prise pendant un instant. Une fraction de seconde. Que pouvait-elle bien chercher à faire ? À bout portant, s’imaginait-elle être capable de résister avec autant de facilité. L’accentuer alors, ma vitesse de rotation. Coup de pied beaucoup plus violent, virevoltant. Coup de pied qui allait chasser sa caboche, sans aucune retenue.

En aucun cas songer à me retenir. Il y avait quelque chose d’étrange dans sa façon de faire. Dans sa gestuelle. Et je n’allais pas tarder à le comprendre. Ou plutôt le voir, alors que mon talon percuta le flanc de son portrait. Mouvement ample. Beaucoup d’élan. Qui continua son sillon. Qui finit alors pour chasser totalement l’espace. Visage qui se déforma. De surprise. De peur. De dégoût. Quand mon mouvement s’arrêta enfin. Et que le sommet de son crâne se détacha, l’ayant arraché totalement dans mon sillon…







▬ *Qu’est-ce que j’ai fait ?! J’ai…*

▬ Il va falloir faire mieux, Lieutenant.

▬ Ah… Ça commence…

▬ Quand elle fait ça… Ça m’fout la gerbe…




Mes paupières s’écarquillant brusquement un temps. Le temps de comprendre d’où venait cette voix. La voix qui était la sienne, celle de cette Suzushi. Frisson qui me gagnait. Que j’analyse. Que j’essaye d’analyser alors, remarquant par la même occasion qu’il ne s’agissait pas de bouts d’os et de chairs, ce qui s’échappait de son portait. Ou du moins ce qu’il en restait. Des flocons blancs. D’innombrables flocons…




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▬ *Qu’est-ce que c’est… J’aurais juré que… Non. Mon pied a bien touché sa tempe. J’ai explosé sa boîte crânienne alors comment peut-elle encore parler et bouger… Je n’ai jamais rien vu de tel… C’est ce dont ils parlaient à Shell Town ? Elle est… un démon des mers ?*




Le regard attentif. Incrusté dans la position de mon adversaire, le corps encore en suspens dans les airs. Y assister alors. Assister à quelque chose qui dépassait totalement mes connaissances acquises en deux ans. Mon expérience sur le terrain. Caboche qui s’était reformée, disposant de ces flocons en suspension. Neige qui s’agita, qui s’agglutinait, se solidifiait. Jusqu’à muter. Changer d’aspect. De texture. Même de couleur finalement, prendre le teint et l’aspect de la peau. Celle de cette Suzushi, le regard toujours impassible. Y assister sans émettre un mot, l’expression et l’attitude béates. De plus en plus béates, même. Qu’était-ce donc, à l’instant ?

Me remémorer alors certaines discussions. D’autres rumeurs. Celles qui circulaient dans les couloirs de mon ancienne affectation. Ces hommes et ces femmes qui posséderaient certaines capacités surhumaines. Au-delà même du raisonnement, de la logique. De la physique, tout simplement. « Démon des mers », disaient-ils. Sans doute qu’ils n’avaient pas utilisés cette expression à proprement parler. Ma mémoire qui me faisait peut-être encore défaut. Qu’importe. Trouver sa classification ne changerait rien à la situation.

Profitait-elle alors de ma position, de ma stupeur, pour lancer la cohue à son tour. Riposter, sourire aux lèvres. Coup de poing qu’elle m’assena en plein thorax. Energique, véhément. Un premier réflexe, celui de placer mon bras devant mon tronc. Réflexe inutile. Car il était si brutal, son poing, qui me coupa le souffle, quand bien même, en l’espace de quelques secondes. Elle, qui par la suite, enchaîna par un puissant coup de coude dans le dos. Destructeur. Qui me fit quitter ma position. S’écraser lourdement contre le bitume, à ses pieds. À ses pieds, comme je l’étais depuis qu’elle avait sonné la charge.

Depuis qu’elle m’avait défié. Qu’elle n’avait pas daigné lever un sourcil, même quand ce coup de pied passa à travers son portrait. Y songer alors, à même l’asphalte. Qu’elle me trottait dans la tête, cette pensée. Qu’en l’état présent, je n’avais pas une once de chance. Je n’avais aucune idée des capacités qu’elle semblait détenir. Ne sachant même pas comment restreindre ce genre d’individu. Pourtant, il me fallait essayer. Essayer quelques mouvements, malgré ce manque criant de d’opportunités. Ce champ de possibilités frugales.  Essayer au moins de comprendre ce qu’elle faisait. Et comment elle arrivait à le faire.




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▬ Dans la série des normaux…




Pulsation brute. Adrénaline de l’instant. Poussé par celle-ci. Flexion des jambes alors, le tronc encore abaissé vers le sol. Les yeux exorbités, sang qui coulait déjà, qui tâchait mon front. Ici, nul besoin de feinter. Nul besoin d’artifice. La lacérer, simplement. Elle était à ma portée.




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Seul choix. Une possibilité gagnante. Du moins, que je percevais comme telle. Dans cette volonté qui m’animait. Ne lui laisser le temps de respirer. D’avoir peut-être recourt à son étrange individualité, s’il requérait une quelconque activation. Celle aussi de viser autre part. Celle de l’ébranler d’une tout autre façon. Autre aspect de mon arsenal. Bras en croix, les abaissant avec une violence telle, une vitesse telle qu’ils trancheraient ce qui demeuraient à portée de leurs sillons respectifs. Etonnante aspect de mes possibilités qui profitait de la raideur de ma peau, de mes muscles. De ma constitution singulière. Volonté de l’atteindre, elle. Viser son tronc. Abandonner de contondant, privilégier le tranchant. Comment allait-elle réagir ?
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Lun 13 Juil - 16:39

Quel est ton matricule soldat ?


Loguetown | Année 1516





"Hé bien Lieutenant, déjà épuisé ? Ploc ~", que faisait-il au sol. C'est une question à laquelle tu as déjà la réponse, mais étrangement, tu t'attendais à plus de résistance de sa part. Le provoquant, tu ne peux guère ignorer les petites brimades de tes hommes qui observent, se moquent gentiment en faisant de discrets "ouch", ou "aïe", certains même lancent des paris pour savoir combien de temps il pourra tenir face à toi. Des arrangements qui te font rire, toi qui paraît toujours si sérieuse, tu l'admets volontiers : tu aime bien te détendre et, en général, évaluer le niveau d'un bleu qui veut rejoindre ta Base, est une opportunité de te détendre. Aucune de tes recrues n'a réussie à te pousser dans tes retranchements, et il semblerait que ce Lieutenant ne fasse pas exception, pourtant, il braillait bien fort pour un débutant. Débutant... tu es médisante ma grande, le fait qu'il ne parvienne pas à t'atteindre ne fait pas de lui un débutant. C'est... "juste une fillette Lieutenant, ma fille pourrait vous battre je pense. Plic ~", tu ne cesse donc pas de le narguer, et il se relève, sans doute frustré ? Perturbé ? Tu fais cet effet à beaucoup d'hommes après tout. "Rassurez-moi, le fait que je sois une femme ne vous trouble pas ?", après tout, certaines de tes recrues t'ont déjà sorti cette excuses pour se défausser de toute honte. En soit, il n'y a aucune honte à avoir, ils sont tous passés par là, tout tes hommes ont déjà eu affaire à toi afin de voir ce dont ils sont capables.

Tu reconnais tout de même qu'il est vaillant, aussitôt qu'il reprit ses esprits, il tente une nouvelle offensive, également vaine, puisqu'il ne fait que couper ta personne en deux. Dis ainsi, c'est glauque, mais dans les faits, tu es une femme de neige, et aussitôt qu'il te sectionne, ton corps se rattache, reformant ton aspect à l'identique sans que tu n'ai bougée de ta position. Ce que tu voulais voir, il ne l'a pas. Du moins, pas encore. Il se devra de l'apprendre, c'est une obligation et tu compte bien la lui imposer, mais en attendant, il ne parviendra pas à t'atteindre aujourd'hui. De ce fait, autant tester son endurance, sa résistance tout simplement. "Une fois encore, un échec Lieutenant. Plac ~", haussant les épaules, tu regarde le sol, désormais en grande partie couvert de neige et, dans un petit geste narquois, un pilier de neige se lève du sol, entre ses jambes, venant percuter... ses bijoux familiale, s'il ne bouge pas du moins. Tordue et capable des plus grosses fourberies, tu lui tire la langue avec puérilité, la femme sérieuse semble prendre un grand plaisir à maltraiter ce malheureux garçon, le tout reste de savoir jusque quand tu compte le tyranniser.

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Sam 18 Juil - 11:51



Quel est ton matricule, Soldat ?



▬ Hé bien Lieutenant, déjà épuisé ?


Constat glacial. Il n’y avait rien. Rien que ma mince expérience pouvait faire pour défaire sa condition, à elle, visiblement. Constat qui en demeurait le même. Elle était meilleure. Penser, à l’instant t, n’avoir aucune once de chance, même. Quand, de mes avant-bras, ressentais-je cette fraicheur. Entendre se fendre la neige sous la véhémence de mon assaut, pour sentir toute sa légèreté. Celle de ma supérieure. Aucune torpeur, aucun frisson. Pas le moindre sursaut. Ainsi livrait-elle une rixe qu’elle savait déjà gagnée d’avance. La trombine grimaçante d’affliction tandis que son tronc charcuté reprenait forme.

Voir qu’elle ne perdait même pas de sang. Que sa chair n’existait plus. Qu’elle se mutait plutôt. Oui, elle se mutait. En cette poudreuse qui chatouillait mon nez depuis peu. Perdrait-elle son bras que l’effet serait toujours le même. Sans doute. Sans doute son corps lui-même en était fait, dans son entièreté. D’alors me laisser déborder par une situation que j’imaginais quasi acquise. Une sensation bien distincte. La frustration. L’impatience également. Surtout l’impatience. Frustré qu’elle ne puisse juger ma valeur. Frustré que je ne puisse même pas la toucher. Travailler si longtemps pour toucher ses coutures. Enfiler ce costume. Cela n’avait donc servi à rien.

Non. Définitivement, non. Elle avait servie, l’expérience acquise. Du moins, pour l’instant. Il était sans doute juste temps d’évoluer. Surpasser ma seule condition. L’outrepasser. La déchirer totalement. En apprendre plus sur ce qu’ils étaient ; ce qu’elle demeurait, elle. « Démon des mers » répétaient-ils à l’époque. Avais-je compris, plutôt. Se redresser brusquement. Elle, comme moi-même. L’impression tout aussi brute que s’alourdissait ma tête. Fourmillement crânien à en faire frissonner. Prudent, très prudent. Sans oublier qu’il s’agissait d’une joute qui n’était sans doute toujours pas close. Haletant : en proie à ses offensives, s’il en avait. Bien sûr qu’elle en avait.

Sans connaître la nature même des assauts qu’elle pouvait mener. Pas l’ombre d’une idée, le champ des possibilités, lui, bien trop vastes, trop fouillis. L’ausculter du regard. La moindre réaction. Le moindre gimmick. Frisson qui remontait le long de l’échine. Qui ne dura qu’une fraction de seconde. Le temps de comprendre. Poser mirettes sur le sol, à nos pieds. Cette couche immaculée qui s’était posée. Qui avait gigotée. Qu’elle avait remuée, du moins.




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Premier réflexe. Non celui de plonger la tête la première sur le côté. Ou d’essayer de la contrer. Non. Il était déjà bien trop tard. L’enveloppe qui s’était détendu, tordu presque. Qui avait renoncé à toute forme naturelle pour frôler le jaillissement. Cataracte poudreuse qui en était sorti. Pression si forte qu’elle aurait sans doute pu m’assommer. Indubitablement, même. Le tronc qui s’était abaissé et la jambe saucissonnée dans cet uniforme. Sentir la gelure pourtant sur chacun de mes mollets. La douleur qui en résultait.

Facile d’imaginer quelle serait celle-ci si ce réflexe n’était pas survenu. Pilonne qui s’effondra au sol d’un trait, comme-ci il n’avait jamais existé. Réflexe de suite. Encore et encore. Celui de s’y extirper. De son emprise. De son joug. Sa zone d’influence. Du moins, ce que je pensais être son périmètre propre. Jamais n’avais-je eu autant de crainte, de doute. Même là-bas. Même contre toute la crapule qui pullulait à Grey Terminal. Jamais été confronté à tel obstacle. Tel sentiment. Telle impuissance. Car il s’agissait de ça, évidemment.

Le poing serré fermement. Baisser les bras, plus besoin de tenir la garde. Geste anodin, neige qui en ressortir de mes manches. Il n’y a qu’à ce moment que je puis m’en apercevoir. J’en étais couvert.







▬ Aaatchooooum *snif* *snif* J’ai de la neige dans les manches.

▬ Pauvre mec. Bienvenue au club.

▬ Il a quand même tenu plus longtemps que la plupart d’entre nous.

▬ Mais qu’est-ce qu’il….



Le visage de tous ces soldats autour qui se décomposa. Surpris. D’autres, totalement abasourdies. Le vent sifflant de plus belle.




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▬ J’en ai encore dans le...

▬ PAS DE DETAIL !

▬ Mais il fait quoi ?!

▬ En plus il aura beaucoup plus froid maintenant qu’il…

▬ Sinon Suzushi-san ! J’ai déjà entendu parler des gens comme vous là-bas, à Shelltown. Vous êtes rares, haha ! Je suis content de tomber sur l’un d’eux. Vous avez tous ce genre de capacité, les Démons des Mers ?

▬ Démon des mers ?

▬ J’pense qu’il voulait dire Fruit du Démon, non ?

▬ Il est totalement perché…




Légèreté habituelle. Pleine inconscience. Parfaite innocence même. Cœur pur qui ne se souciait souvent pas  des alentours. Qui agissait. Lui dictait son instinct d’emboiter le pas qu’il le ferait. De manger qu’il s’adonnerait. De se dessaper devant une foule bondée qu’il n’y réfléchirait pas à deux fois, comme à l’instant. Quelques rires qui volaient. Quelques remontrances. De la gêne qui n’émanait pourtant pas de moi. Le temps de remettre mon bas, alors maintenant défait de toute poudreuse glacée, extension même de celle qui m’était toujours parallèle.

Pourtant, détourner le regard quelques secondes. L’intuition d’avoir omis quelque chose. Information qui vaguait ici et là, de par la foule de soldat qui nous entourait. Intuition d’avoir raté un fait qui semblait m’être précieux. Comprendre enfin d’où venait sa singularité, à notre supérieure. Celle qui ne serait sans doute pas la mienne en fin de compte. Y songer. Qu’avaient-ils dit ? Démon… Non… Fruit du Démon. Sûrement, fruit du démon. Appellation qui ne m’était pas familière, sourcils s’arquant en y repensant. Balayer l’assemblée du regard. N’y trouver l’émetteur, celui qui l’avait évoqué. N’y avait-il personne d’autres qui savait ?









▬ « Fruit du Démon » ?




Fourmillement de la troupe qui s’estompa. Soupirs et raclement de gorge. Pourtant, l’un d’eux s’était décidé à s’approcher, ne serait-ce qu’un peu.




▬ Bon, le bleu. Tu ne connais vraiment rien, hein. Surtout de Paradise, je me trompe ? Je vais t’expliquer.









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▬ Il existe dans le monde certains mets rares. Mais aucun n’est plus prisé que ces fameux Fruits du Démon. Ils sont peu répandues sur East Blue et j’ignore beaucoup de chose les concernant mais la légende raconte que celui qui mange l’un de ces Fruits du Démon s’approprie un pouvoir extraordinaire mais en contrepartie, il ne pourra plus jamais nager.

▬ Un pouvoir extraordinaire ?

▬ On raconte beaucoup de chose sur ces fruits  mais on ne sait pas exactement d’où ils proviennent. Même leur détenteur. Tu peux questionner Suzushi-sama à ce sujet, elle t’en dira certainement plus que moi, le bleu.

▬ Donc Suzushi-san, vous ne pouvez plus nager ?


Mirettes se posant à nouveau sur elle et cet intriguant pouvoir. Qu’étaient-ils, tous ? Qu’était-elle, elle-même, vraiment ?
Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Mar 21 Juil - 20:08

Quel est ton matricule soldat ?


Star Top Nation | Année 1522





Bla bla bla. Nya nya nya. Les voilà tous à discuter, tenter d'expliquer au nouveau de quoi il s'agit. Les fruits du démons, il est vrai que ces aliments sont entourés d'un mystère qui semble bien difficile de percer à jour. La preuve en est, même toi, détentrice de l'un d'eux, tu n'en sais que très peu. D'où ils proviennent ? Comment ils sont produits ? Comment accordent-ils ces facultés spéciales ? Tant de questions, sans aucunes réponses. Il existe bien des hypothèses, des suggestions, mais jamais personne n'est parvenu à l'expliquer et le démontrer en même temps. En revanche, ce que tu peux expliquer, c'est que ce jeune homme semble très peu pudique, disons-le comme il est : se désaper ainsi, devant tout le monde, sans aucune gêne, c'est peu commun. Ceci dit, tu ne détourne pas le regard pour autant, tu te prend même à ricaner légèrement de la situation cocasse. Tu ne t'attendais pas à un tel comportement et, bien que peu honorable, il a au moins l'avantage d'être fidèle à lui-même.

"Et bien Lieutenant, rhabillez-vous. Il serait ennuyeux que je succombe à vos charmes. Ploc ~", te moque tu alors avec sympathie, croisant les bras en lui tirant la langue, effectuant un léger clin d'oeil qui fit siffler l'assemblée, sans doute déjà en train d'imaginer bien des choses.

Cette évaluation se transforma bien vite en une séance de questions auquel ce garçon devait avoir des réponses. Inutile de continuer à se battre, qu'importe ce qu'il fait, à ce jour, il est incapable de te toucher et lui-même semble en être conscient.

"Je ne peux plus nager, en effet. En contrepartie, je suis une femme-neige. Tout mon corps peut se changer en cette matière., des explications que tu commence doucement à imager, changeant ton bras en neige, puis ta tête, virant totalement au blanc, sans aucune couleur.

Le Logia de la neige, ce fruit que tu as mangé alors que tu étais encore enfant. Avec tes soeurs d'ailleurs, elles avaient fait preuve de gentillesse, mais parfois, tu te demande ce que tu serais si tu ne l'avais pas croqué, si l'une d'elles l'avait mangé à ta place.

"Les Fruits du Démons sont répartis en trois catégories : Les Paramécias, octroyant des capacités diverses comme fragmenter son corps. Les Zoans, permettant de se changer en divers animaux selon le fruit, plus ou moins puissant. Puis les plus rares et les plus désirés, les Logias, permettant de prendre l'aspect et les caractéristique d'un élément, d'une matière, telle que le feu, la foudre, ou même la neige. Vous l'aurez compris Lieutenant, c'est bien un Logia que j'ai mangée.", la suite alors n'est qu'explications sur ce qu'est un fruit du démon, leurs facultés, tu en viens même à lui expliquer comment on les combats, quelque chose qu'il devra absolument savoir !

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Teppei Kiyoshi
Homme d'Acier
posté le Sam 25 Juil - 7:14



Quel est ton matricule, Soldat ?



Planter le regard dans le sien, trempé dans une étrange mélasse de surprise et de sidération. Tant elle me fascinait aujourd’hui. Tant je souhaitais devenir aussi fort qu’elle l’était. J’y étais obligé après tout, dépasser sa condition, même. Pour être considéré comme le plus grand des Héros. Pesait-elle seulement ce qu’elle représentait pour moi à l’instant « t ». Un modèle. Sûrement un but à franchir. Un cap à dépasser. Un pouvoir qui permettait d’être intouchable. N’avoir jamais rien entendu de tel auparavant. Pas à Fuschia. Non plus à Grey Terminal ou même Goa. Encore moins à Shelltown. Il n’y avait rien de tel.

Longtemps que je n’avais été poussé dans mes retranchements. Que je m’étais retrouvé si impuissant, si… Faible ? Disons, le : oui. J’étais faible, indubitablement. Aucune connaissance de ce qu’était Grand Line. Paradise et le Nouveau Monde. Tout ce qu’elle pouvait regorger, cette mer. Et qu’elle daignait recracher de tant en tant. Aucune connaissance et aucune conscience, jusqu’à maintenant. La découvrir à l’instant. Celle qui m’avait fait frissonner. Qui m’emplie de question concernant les individualités que pouvaient contenir ce monde.

La conscience que l’enfer qui m’attendait. L’enfer dans lequel je plongerais les pieds joints de mon plein gré. Et que je combattrais sans répit. Sans aucune once de fatigue, même. Jusqu’au sang. Jusqu’à la mort, la mienne, sans aucun doute. M’y préparer et pourtant, ne jamais y penser. « Aucun regret ». Peut-être hormis le fait de laisser seule ma femme, Rei, qui ne devait cesser de s’inquiéter de ma santé. Pourtant, je l’étais, tout de même. Prêt à risquer tout ce que j’avais. Ma propre existence, pour cette volonté qui brulait en moi. Qui ne cessait de crépiter et qui m’avait poussé à poser des questions.

En savoir plus. Beaucoup plus. Sur ce que représentait ceux, comme elle, ayant mangé ce qu’ils nommaient « Fruits ». Réponse rapide de la Capitaine, détaillant le principe de cette denrée et le pouvoir que l’on obtient. Elle qui se trouvait pourvu d’un corps pouvant se muter en neige, d’innombrables flocons prenant la couleur de peau, vice versa. Etonnante révélation quand, enchaina sur le fait qu’il existe des catégories et que l’individualité qu’elle représentait se nommait « Logia ». Les mirettes qui s’ouvraient, je n’avais jamais rien entendu de tel. L’excitation qui montait. Ce monde regardait autant de chose que je ne connaissais pas ? Le poing qui en trépignait pouvait témoigner de cette excitation.




▬ Je vois. Donc vous êtes invincible Ruizu-san ! C’est incroyable !

▬ Invincible ? Non le bleu. Pas totalement.

▬ Hmm ?...

▬ Il existe un moyen de toucher le « vrai » corps des Utilisateurs de Fruits du Démon de Type Logia. Il s’agit du Fluide mais par contre je n’y connais rien à propos le bleu, j’pourrais pas plus t’aider. Mais il parait que c’est un pouvoir spirituel se manifestant chez une poignée d’immense guerrier !

▬ Le fluide ?... Oh, j’ai l’impression que je ne connaissais rien après tout. Ruizu-san, vous possédez aussi ce genre de pouvoir ?

▬ Oui, elle le maîtrise. C’est même une condition sine qua none pour un homme de devenir Vice-Amiral !

▬ Enjoy ! Je vois… Donc…




Les iris brillants, éclatants comme quelqu’un émerveillé. Les informations en trop grand nombre, sans doute, qui virevoltaient dans tous les sens…




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▬ Vous avez donc mangé un Fruit du Démon et Fruit du Fluide ! Vous êtes incroyable, Ruizu-san !

▬ PAS DU TOUT !! TU RACONTES ENCORE DES CONNERIES !!

▬ Elle est incroyable, hein les gars ?

▬ ON N’A PAS DIT CA !!

▬ Oh ?! D’accord les gars, j’me suis trompé ! Elle a mangé uniquement le Fruit du Démon alors. Haha…




Cette lueur d’espoir dans leur regard à tous. Certains qui ne semblaient pas y croire. Le fait que j’avais peut-être enfin compris une explication…




▬ Peut-être qu’il y a un autre moyen pour le Fruit du Fluide après tout. Je n’y avais pas pensé !




Rien à faire….




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▬ J’abandonne…

▬ Rien à faire…

▬ Il est complètement perché…




Des rires aux éclats. Et des têtes d’hommes et de femmes abattus. Qui ne savaient plus quoi faire. Qui avaient sans doute abandonné toute tentative de m’expliquer quoi que ce soit. Sachant qu’aucun résultat ne serait trouvé. Sans doute de l’amélioration. Pourtant, rien de concret. J’étais ce genre d’homme. Bâti dans ce genre de bois. Totalement dans cette bulle qui me servait de réalité. Qui ne fendait jamais et qui me protégeait contre cette même vie. Ce même monde. Aussi puissant que peuvent l’être les obstacles qui se présenteront. Les transcender à tour de rôle sans perdre cette bulle. Cette inconscience, cette innocente.

Tout ce qui pouvait qualifier cette personnalité. Et l’animation qu’il y avait à l’heure actuelle sur ce terrain vague. Pouvais-je vraiment rompre mes liens avec Shelltown et m’assimiler à ce nouveau quotidien des plus appréciables. Des plus importants, surtout. Une éventuelle progression. Même au sein de cette garnison, il y avait déjà quelqu’un que je désirais surpasser. Cet esprit de compétition qui ne m’avait jamais quitté. Sans conteste, également cette promesse faite sur leur deux tombes. Nana et Tamamo. « Je deviendrais le plus grand des Héros » ;

« Je sauverais tout le monde », à défaut de ne pas avoir pu les sauver, elles. Pourtant, le regard qui se empli de déception. Trombine qui s’affaissa, causant le silence de quelques-uns, interloqués… M’en souvenir, tout de suite.









▬ Ah oui, c’est vrai… Haha… J’ai perdu le combat, Ruizu-san. Je n’ai pas réussi à vous toucher. Pas même une seule fois, vous êtes vraiment forte, Haha… Eh bien, je suppose que l’offre ne tient plus. J’ai échoué au test alors je vais…

▬ Qu’est-ce que tu racontes, le bleu ?




Eux qui rompirent le silence d’un trait. Phrase qui n’avait toujours pas été achevée. La trombine s’illuminant, quand mes mirettes se posèrent sur eux. Tous autant qu’ils étaient.




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▬ BIENVENUE PARMI NOUS !!

▬ Les gars…

▬ Bien sûr, le bleu !

▬ Tu n’as peut-être pas touché Suzushi-sama mais qui peut le faire ici ?

▬ T’as montré que t’avais de la ressource. En plus, Suzushi-sama ne raconte jamais l’origine de ses capacités à quiconque. C’est comme-ci tu étais déjà ici !

▬ Comment tu fais pour couper avec tes bras ?! Faudra que tu m’apprennes, le bleu !

▬ Tu maîtrises déjà le Rokushiki à ton âge ?! Combien de technique, le bleu ?

▬ On peut commencer à rentrer ? Il commence à faire froid !



Tressaillir. Décharge de bonne humeur. Prise de conscience. Tous ces sourires autour. Même celui de ma Capitaine, pourtant sérieuse à l’accoutumé. Qui s’y adonnait elle aussi, à cœur joie. Un malaise au début se transformant en joie, excitation. Le fait de s’avoir que j’avais réussi, sans doute. Egalement le duel en lui-même. Sa finalité ainsi que les objectifs que j’avais ainsi en tête. Une voie bien précise. Un adversaire au bout. Ainsi qu’une certaine notion, à apprendre. Si l’apprendre était courant, évidemment. Et qu’importe s’il ne l’avait pas été. Me transcender suffirait, comme à mon habitude.









[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu 61q6

▬ Lieutenant Kiyoshi ? Je vais vous faire visiter la base et vous montrez vos quartiers. Vous voulez bien me suivre ?

▬ Sans problème !

▬ Alors, sachez qu’au sein de la Garnison, vous n’av…

▬ Tu connais le Fluide, dis-moi, Secrétaire-san ?

▬ De nom… Mais là n’est pas la question, Lieuten…

▬ Haha ! Je vois ! Tu peux demander à Ruizu-san si demain elle peut m’entraîner à la maîtrise du Fluide, s’il-te-plait, Secrétaire-san ?

▬ Mais ce n’est pas vous qui décidez Lieutena..

▬ Haha. Tu es vraiment gentil !

▬ Irrécupérable…




[FB-1516] Quel est ton matricule, Soldat ? Ft. Ruizu 5mqy

▬ Et peut-être même que je lui demanderais un Fruit du Démon ! Enfin si elle en a… Mais j’vais y réfléchir quand même… Ne pas savoir nager, c’est problématique, haha !




Les premiers pas d’un Héros. La suite ? Elle s’écrirait d’elle-même…
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