Smiling Soldier — 32 ans — M — Marine — Contre-Amiral
métier : Chasseur de criminels professionnel groupe : Marine rêve : Préserver l'ordre et valider sa philosophie de vie. rang : Contre-Amiral grade (facultatif) : Contre-Amiral espèce : Humain lieu de naissance : Grandline première île : écrire ici armes : Son corps fruit du démon : Aucun
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
D'accord, description physique, on commence fort. En même temps, il n'y a pas d'autres moyens de commencer quand Joey est concerné. Alors, déjà la taille. Le soldat est grand, mesurant dans les quatre mètres, taille trop importante pour certaines personnes, mais comme tout à son sujet, ça lui va parfaitement. Oui, on l'a déjà critiqué sur sa taille, mais ils étaient jaloux, tout simplement. Oui, même ceux qui étaient plus grands que lui et qui critiquaient quand même. Par contre, ce sur quoi on ne l'a jamais critiqué, c'est le gabarit qui vient avec la taille. A quoi servirait une tête aussi haute si elle ne surplombait pas un corps aussi bien sculpté ? Sa taille est l'une de ses plus grandes fiertés, et sa musculature en est une autre, il n'hésitera pas à le dire. On lui dit même souvent qu'il a réussi à muscler des endroits de son corps qui n'existent même pas chez certaines personnes. Et ça, bien évidemment, il en est fier.
D'autres entrées sur la courte liste de ses plus grandes fiertés seraient ses cheveux, ainsi que ses traits faciaux. Blonds et coiffés comme la crinière du Roi des animaux, comment ne pas admettre que c'est d'une magnificence inégalée ? Le truc, c'est que parfois quand il dit ça à quelqu'un, on lui répond « Ah bon, le roi des animaux c'est le lapin ? ». Il n'a pas une coupe de cheveux de lapin... Il a une coupe de cheveux de lion... Ce sont sûrement des jaloux qui diraient le contraire. Ceux qui sont jaloux de ses cheveux sont comme ceux qui se disent que ça ne sert à rien d'avoir des yeux aussi bleus que les siens si l'ombre de ses sourcils les cachent. On pourrait leur donner raison, à ces jaloux, si ce n'était pas pour le simple fait que lorsque la situation le demande, autrement dit lorsqu'il est en combat, les yeux de Joey se manifestent de la façon la plus effrayante qui soit.
Car oui, le blond en met, des poings dans les faces, et il le fait même particulièrement bien. C'est l'une de ses plus grandes fiertés d'ailleurs, ça et l'attirail qu'il porte lorsqu'il exerce ce qu'il considère comme une corvée. Bien sûr, il n'échappe pas toujours au cérémonial costume-cravate, que d'ailleurs il porte très bien, mais la plupart du temps il a ses propres uniformes, fait sur mesure. Ils viennent même parfois avec une cape, pour bien faire comprendre que le blond n'est pas comme les autres, en tout cas c'est ce qu'il aime penser. En réalité, ces uniformes n'existent que pour illustrer l'excentricité du soldat. Les couleurs sont généralement les mêmes d'un costume à l'autre : rouge, blanc, jaune, et, bien sûr, bleu. Évidemment, aucune de ses tenues ne seraient complètes sans son magnifique sourire, celui-là même qui justifie son surnom au sein de l'armée du gouvernement, l'une de ses plus grandes fiertés. Il ne quitte jamais le visage du soldat, ce sourire, que ce soit en de bonnes ou en de moins bonnes circonstances. On ne dira pas « mauvaises », cela impliquerait que Joey puisse se retrouver dans une mauvaise situation. Bien sûr, le blond n'est pas un robot, il peut parfois ne pas avoir envie d'afficher un visage heureux. C'est pourquoi son sourire vient en plusieurs versions : sourire de bonheur, sourire de tristesse, sourire de colère, etc... Et contrairement à ce que les jaloux pourraient dire, non, tous ses sourires ne sont pas identiques.
Parlons plutôt psychologie, à présent. La première chose que l'on remarque chez le soldat, surtout lorsqu'on a la chance de converser avec lui, c'est sa modestie sans failles. En effet, il est d'une modestie, wouaw, lui même parfois a du mal à se rendre compte de son amplitude. …Pas très crédible, hein ? D'accord, d'accord, Joey est un homme orgueilleux, mais il ne voit aucun problème à cela et l'assume pleinement, profitant de chaque petite occasion pour louer ses propres louanges.
Oui, le soldat est arrogant, mais ce n'est pas comme s'il en profitait pour se comporter comme un con, pas tout le temps en tout cas. Souvent, par contre. Malgré le comportement qu'il présente, il ne se croit pas supérieur aux autres, loin de là. Des personnes consumées par l'orgueil, qui se croyaient meilleures que tout le monde, et, pire que tout, qui le pensaient sincèrement, il en a déjà vu, et il jura de ne jamais tomber à leur niveau. Il n'est pas comme ça, car il se rend compte qu'à partir du moment où il le deviendra, il perdra le droit de s'apprécier lui même à sa juste valeur. Lorsque l'on entend Joey parler, on se rend compte qu'il s'agit d'un homme qui a beaucoup d'estime pour sa personne, qui sait qu'il est doté d'un nombre incalculables de qualités. Le fait qu'il ait une bonne image de soi, combinée au fait qu'il connaisse les maux qui peuvent toucher l'être humain, font qu'il choisit de se qualifier en tant que « homme quasi-parfait » plutôt qu'en tant que meilleur que son prochain. Ainsi, lorsqu'il vante ses attributs, le soldat ne ment pas... il blague, peut être... Oui, c'est envisageable, il n'est après tout pas dépourvu d'un certain côté plaisantin. Certains diront que ses blagues ne sont que de bêtes malices, mais bien sûr, ce ne seraient là que les mots d'une personne jalouse de son sens de l'humour de qualité, qui est d'ailleurs l'une de ses plus grandes fiertés. La plupart du temps, tout ce qui lui suffit pour faire éclater de rire les autres, et surtout lui même, c'est de jouer des rôles, imiter certaines personnes, ou tout simplement leur faire croire quelque chose qui est faux pendant un court laps de temps. Joey est féru de canulars, cela est indéniable, et bien souvent, il ne peut s'empêcher de couronner sa blague d'un « Gotcha ! » ou autres provocations.
Blagueur, mais pas menteur. L'humour ne compte pas, et même lorsqu'il se fout de la gueule de quelqu'un, la vérité est vite rétablie, lorsque Joey avoue qu'il ne ment, et qu'il ne mentira jamais. C'est comme ça, il n'existe pas de moyens de le faire parjurer, le soldat dira toujours la vérité, peu importe la situation, peu importe même s'il en dit plus que nécessaire. Il lui arrive souvent de ne pas simplement être honnête, mais douloureusement honnête. Cela a sûrement un rapport avec le fait que la moitié du temps, une pensée ne prend pas la peine de passer par le cerveau avant de sortir de sa bouche. Cette particularité que Joey possède pourrait être considérée un handicap, mais c'est sa plus grande fierté. Même s'il faut dire que les claques qu'il reçoit lorsqu'il est face à une femme à forte poitrine sont parfois gênantes. Car bien sûr, il ne faut pas nier son attrait plutôt important envers le sexe opposé, surtout celui qui est « chargé », comme le dirait si bien le soldat.
Enfin, ces claques ne sont rien comparées aux coups de poings que reçoivent les criminels qui le rencontrent. Oui, quand il s'agit de ses ennemis, il n'y a pas qu'avec les mots que Joey exprime ce qu'il pense. Ce n'est pas qu'il les hait profondément, les criminels, mais c'est simplement qu'il comprend le rôle qu'ils jouent dans l'histoire du monde, qu'elle soit passée ou actuelle. Il s'agit d'un rôle nuisible, qui n'a que des défauts. Il est donc logique qu'il existe des personnes incombant le rôle antagoniste, celui de défenseur et d'exterminateur. Ces protecteurs, ces exterminateurs, Joey en fait partie, et il pense qu'il est l'une des rares personnes, voire la seule, qui comprend réellement comment fonctionne le combat contre la criminalité. Là où d'autres se focalisent sur l'extermination, contrôlés par la rage, et où certains sont au contraire trop doux, ne pensant qu'aux civils et allant même jusqu'à pardonner aux pirates, lui se contente de faire le travail qu'il est censé faire. Lorsqu'on lui demande de naviguer sur les mers, et d'arrêter quiconque arbore un drapeau à motifs de tête de mort, il le fait sans discuter, tout simplement car c'est ce qui doit être fait. Joey n'est pas idiot, il sait que le monde n'est pas réellement soit noir soit blanc, mais même s'il sait que ce n'est pas le cas, ça ne l'empêche pas d'agir comme si ça l'était. Et puis, ça l'arrange grandement. En réalité, la façon de voir les choses que possède Joey est telle qu'il voit le métier qu'il occupe comme une corvée, une sorte de mal nécessaire. Malgré cela, il exerce sa fonction avec la plus brûlante des passions. On pourrait lui demander « Pourquoi s’handicaper d'un tel fardeau ? », et on aurait raison, après tout il n'est pas le seul soldat de la Marine, il n'est pas le premier, et il est loin d'être le dernier. Alors, pourquoi ? « Parce que si Joey Marciano ne s'en occupe pas, qui le fera ? ». Voilà la réponse que donne ce soldat au sourire invincible, ce combattant à la façade orgueilleuse. Lui seul est capable de voir les choses de la manière la plus efficace, lui seul est capable d'exercer son devoir aussi efficacement. Et ça, c'est l'une de plus grandes fiertés. ... Aussi, il aime frapper les brigands. On peut déduire de toutes ces informations que sa philosophie de la justice est la « Justice Simple », et Joey y tient beaucoup, à cette appellation.
Depuis maintenant plusieurs années, les mers du monde, et tous ceux les parcourant, font de leur mieux pour compliquer la vie du blond. En effet, on pourrait dire que tout est mis en place afin de mettre à l'épreuve sa philosophie simpliste. Entre l'avènement de Luther en tant qu'Empereur, et l'effervescence de Révolutionnaires, les factions que le soldat aime catégoriser semblent grossièrement se mélanger. Bien évidemment, penser qu'un tel challenge aurait la capacité de décourager Joey serait d'une naïveté extrême. Au contraire, tout ceci ne fait que confirmer le soldat dans ses idéaux. Peu importe qu'un ennemi ait fait partie de son camp auparavant, à partir du moment où quelqu'un choisit de quitter le camp des gagnants, il rejoint inexorablement le camp des perdants, et est ainsi destiné à périr du poing du Soldat Souriant. Ce dernier ne se laisse pas envahir par le doute, ne serait-ce qu'une seconde, car pour lui, le doute mène à la faiblesse. Ainsi, par définition, la force réside dans la certitude, l'ordre, et les principes. Joey est fort, et ne fera qu'augmenter cette force au fur et à mesure de ses aventures, peu importe ce, ou plutôt ceux, qu'il aura à affronter. Du point de vue du blond, c'est d'autant plus dommages de sombrer du mauvais côté, puisqu'on avait à l'origine la chance inouïe de partager certains idéaux avec un homme tel que l'Apollon de la Marine, et qu'on a gâché cette chance à tout jamais...
HISTOIRE
Nous ne pouvons conter l'incroyable vie de Joseph Marciano sans mentionner le premier homme à l'avoir inspiré, celui là même qui lui avait donné vie. Il occupait le rang de vice-amiral au sein de la Marine, et était nommé Wallace, bien qu'il s'agissait d'un nom qu'il abhorrait au plus haut point. Il exigeait toujours qu'on l'appelle par une version raccourcie de son nom, aussi bizarre fut-elle. Wallace était un membre modèle de l'armée du Gouvernement Mondial, certains osaient même le qualifier de machine à tuer. Véritable maître du Rokushiki, sa force et son efficacité au travail étaient telles que ses supérieurs étaient même prêts à passer l'éponge quant aux étranges tenues qu'il s'obstinait à porter. Pour tout ce qu'ils en savaient, se vêtir d'un justaucorps rouge et noir étaient la source de son pouvoir, alors pourquoi l'en empêcher ?
Wallace était puissant, et occupait une place importante ainsi respectée, en somme la vie était belle pour lui. Pour couronner le tout, il fit un jour la rencontre d'une jeune femme, dont il tomba amoureux, et qu'il épousa. La famille s'installa sur une île de GrandLine et rapidement, de leur union naquit un fils. Le garçon fut nommé Joseph, et il était destiné à de grandes choses, comme il réussit à s'en convaincre lui même plusieurs années dans le futur.
- Joseph, c'est cool, mais je pense pas que c'est comme ça que j'vais l'appeler... Pourquoi pas Joey ? Hein ? Dis moi, qu'est-ce que tu penses de Joey ? Demanda énergiquement le père à son nouveau né. À l'entente de son nouveau nom, le bébé afficha le premier sourire de sa vie. J'crois qu'il aime bien !
L'année de naissance du Soldat Souriant était 1490. Quelques semaines à peine après sa venue au monde, ce dernier fut frappé de plein fouet par la puissance du nouveau Souverain des Océans. Xoth attaqua Marie-Joie sans qu'aucune force armée du Gouvernement n'ait pu y faire quoi que ce soit, et disparut aussitôt. Wallace s'en retrouva furieux. Le vice-amiral n'était pas un homme particulièrement attaché aux valeurs de l'institution qu'il représentait, mais il possédait des principes, et un orgueil bien plus important que la normale. D'autant plus qu'après la naissance de son fils, cet orgueil était plus fragile que jamais. Cet attentat n'aurait pas pu tomber à un pire moment.
Le maître des Six Pouvoirs ne supportait pas de se retrouver dans le camp des perdants, et il ne voulait surtout pas que son enfant grandisse dans un monde où les ennemis de son père pouvaient faire comme bon leur semblait. Il se fixa alors un objectif : Mettre hors d'état de nuire ce soi-disant Empereur, et ce pour de bon.
Sa lutte dura des années, durant lesquelles Wallace combattit aux côtés des plus grands, comme par exemple le futur amiral Kurohachi, avec qui il n'entretenait pas les meilleures relations, mais duquel il respectait la force. Le vice-amiral avait en revanche un ami proche en la personne de l'amiral Nobunaga, la légende vivante de la Marine. Les deux hommes ne partageaient pas tout à fait la même vision de la justice, mais avaient bien d'autres points communs, et il leur arrivait souvent de se retrouver autour d'un plat de gyozas ou d'un plateau d'échecs. Bien entendu, le père de Joey ne réussit jamais à prendre le roi de l'amiral, et ce n'était pas faute d'essayer. Le futur Amiral en Chef Howashi fut la seconde inspiration du Soldat Souriant, et était sans aucun doute l'idole la plus importante à son développement.
La première fois que se rencontrèrent Nobunaga et Joey fut à l'occasion de l'annonce d'une bien triste nouvelle. Apparemment, il y avait eu un affrontement en plein cœur du Nouveau Monde. L'équipage de l'Empereur Xoth s'était opposé à une escouade de la Marine dont faisait partie Wallace. Ce dernier avait sans aucun doute réussit à faire face à la Créature la Plus Puissante du Monde, mais il en avait payé le prix. À l'annonce du décès de son mari, la mère de Joey s'effondra en larmes, réaction compréhensible en vue de la situation. Le futur soldat, qui à cette époque n'était encore qu'un bambin luttant à aligner sujet verbe et COD, n'afficha aucune émotions. Il se contenta d'observer l'homme qui venait de faire sangloter sa mère avec seulement ses mots. Il souriait. L'homme qui était venu la pire nouvelle qui soit, venait de le faire, le sourire aux lèvres. Cela aurait pu choquer, voir même énerver l'enfant qui venait de perdre son modèle, mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, Joey comprit quelque chose. En tout cas, son esprit juvénile pensait avoir compris quelque chose.
Ce sourire, il ne s'agissait pas d'un sourire de bonheur. À vrai dire, l'enfant n'arrivait pas à comprendre ce que représentait ce sourire, mais il était bien là, et c'était le principal. L'amiral resta encore plusieurs minutes auprès de la famille en deuil, et jamais ce sourire ne quitta son visage. Joey ne comprenait pas totalement la situation qui était en train de se dérouler sous ses yeux, mais il ne pouvait s'empêcher de tomber sous le charme du haut gradé de la Marine. Alors que ce dernier s'apprêtait à partir, le jeune Joseph courut jusqu'à lui, leva haut la tête, et lui posa une simple question.
- Monsieur Nobunaga-sama, mon papa, il était fort ?
- Tu sais, ton papa était un des hommes les plus forts que j'ai pu connaître... Sauf si on parle du jeu d'échecs. En plus, maintenant je sais qu'il me battra définitivement jamais ! L'aigle de la Marine marqua un temps d'arrêt durant lequel il endura les regards perturbés de la mère et du fils. Après cette pause gênante, il se contenta de poser sa main sur la petite tête blonde. Il ne reste plus qu'à espérer que tu deviennes au moins aussi fort que lui, un jour.
Quand Nobunaga franchit le pas de la porte, l'enfant qu'il venait d'inspirer affichait un grand sourire, un de ceux qui ne le quitteraient jamais.
Un peu moins de dix ans plus tard, on pouvait retrouver un Joey voulant se construire comme le soldat modèle. Toujours un sourire aux lèvres, toujours le sens de l'humour aiguisé, n'en déplaise aux jaloux, il suivait la route qui lui était tracé sans jamais chavirer. Cependant, à cette époque, cet adolescent n'était pas encore tout à fait devenu le puits infini de force et de sagesse qu'il se vantera d'être dans le futur. Pour que Joey soit complet, il lui manquait encore quelque chose ; une définition irrévocable de la Justice. Finalement, le concept de la Justice Simple naquit à l'occasion d'un coup d'état sur Marie-Joie. Encore une fois, le camp des gagnants était attaqué. Cette attaque était encore pire que la précédente, et pour cause : L'auteur du crime n'était autre qu'un des membres du Gorosei, la plus haute autorité du Gouvernement Mondial, et donc des « gentils », comme le pensait Joey.
Cette nouvelle brisa le jeune homme. Pendant un instant, sa vision du monde s'assombrit, un monde dans lequel son père, et l'amiral Nobunaga, étaient des héros. Si ces deux là étaient des héros, Wolfgang D. Luther devait l'être aussi. Pourquoi commettait-il un tel acte ? Pour la dernière fois de sa vie, Joey douta. Était-ce judicieux de suivre ce chemin de vie? Lorsqu'il apprit qui avait mit fin au putsch, la réponse à cette question s'imposa d'elle même. Oui! En aussi peu de temps qu'il avait fallu pour le briser, l'esprit du jeune homme se remodela. Cette fois c'était clair, Luther avait perdu pour la simple et bonne raison qu'il avait changé de camp. Lorsqu'on décide volontairement de passer chez les perdants, l'on ne peut s'en prendre qu'à soi-même. Nobunaga s'était montré plus fort et plus intelligent, et pour cause, il se trouvait du bon côté de la barrière. Tout comme Joey, et son père avant lui. Cette nouvelle évolution forgea d'avantage l'homme qu'était en train de devenir le futur soldat, et quelques années d'entraînement plus tard, il s'engagea officiellement dans la Marine.
Son ascension au sein de l'organisation fut rapide, bien que classique. Bien sûr, ce n'était pas ce que racontait le soldat. Sans mentir, il trouvait quand même le moyen de se vanter d'être là où il était. Un jour, il avait été envoyé en mission au beau milieu de GrandLine parce qu'on y avait repéré un équipage pirate qui commençait à accumuler les méfaits. Le commandant Joey Marciano menait l'unité dépêchée pour la mission, pour son plus grand plaisir. Pendant le trajet, le commandant ne manqua bien entendu pas d'amuser la galerie.
- Qu’est-ce que c'est que ce bateau dégueulasse ?! Toi, passe moi la serpillière sur ce pont ! Toi, repasse la grande voile ! Et toi, ça te dirait pas de boire un verre dans ma chambre ? J'ai les meilleures boissons du navire...
Le soldat jouait au tyran et ne semblait faire preuve d'aucune retenue, alors qu'il ordonnait à des officiers de la Marine de se réduire à de telles bassesses. Les murmures se faisaient de plus en plus bruyants parmi la foule, et la colère pointait le bout de son nez... Heureusement que leur supérieur hiérarchique n'était pas sérieux...
- Gotcha ! J'rigolais, bien sûr que j'vais pas vous demander de nettoyer le bateau ! Par contre, pour le verre, j'étais sérieux... lâcha-t-il doucement en lançant un clin d’œil à la principale intéressée.
Plusieurs réactions se firent remarquer de la part des subalternes du colosse blond. Bien sûr, ce dernier ne remarqua que celles qui étaient positives. Le problème, c'était que de son point de vue, elles l'étaient toutes, positives. Joey en était sûr, une grimace ou une messe basse en disait bien plus qu'un rire aux éclats. Il faisait fureur avec cet équipage, il en était persuadé. Après tout, il n'était pas possible qu'il ait tort.
- Les mecs, les pas mecs, je sais que j'suis hilarant, mais essayez de calmer vos fous rires plus de deux secondes et écoutez moi. Je sais que ça va vous décevoir, mais on n'est pas venu pour rigoler, on est venu pour casser des gueules ! Rassurez-vous, j'suis presque aussi bon à ce truc qu'à l'autre. Là, Joey marqua un temps d'arrêt et afficha un sourire songeur sur son visage. Il réfléchissait visiblement à un problème de la plus haute importance. Finalement, il reprit son discours. Non, j'suis encore meilleur à ce truc qu'à l'autre ! Nan, pourquoi faire son modeste, j'suis parfait dans les deux ! Et vous savez quoi ? C'est bien pour ça que ces pirates de mes deux, on va les défoncer !
Contre toute attente, ce discours empli d'humilité galvanisa les troupes. Peut être se disaient-ils qu'avec un leader aussi sûr de lui, la victoire était sûre... Et ils avaient raison.
À peine arrivés sur l'île que les officiers que Joey avait envoyé en éclaireurs lui communiquèrent la position des bandits. Le soldat sépara son équipage en plusieurs groupes, afin de couvrir la protection des civils et de s'occuper des criminels qui essaieraient de fuir. Une fois ceci fait, le blond fonça dans la direction du capitaine. Étant devenu un adepte des Six Pouvoirs, il rejoignit rapidement la position de son ennemi. Il ne possédait bien sûr pas encore le niveau de maîtrise de son père, mais ça n'aurait su tarder. Lorsqu'il posa les yeux sur sa cible, il se permit un discours d'entrée.
- Sheune, « le pirate à l'armure rose ». J'ai entendu parler de toi, tu as choisi de jouer le rôle du perdant, je respecte ça. Malheureusement, il me faut t'arrêter, si je veux jouer le mien correctement, de rôle.
- Quoi ? Qu'est-ce que tu me veux, la majorette ? J'ai pas le temps de m'occuper de toi, j'dois me barrer d'ici ! Chopez-le, les gars !
Une fois l'ordre donné, une dizaine de pirates s'élancèrent dans la direction du colosse, sabres en main. Ils n'avaient sans doute pas reconnu le danger auquel ils faisaient face, Joey ne portant pas d'uniforme standard de la Marine.
- J'crois qu'y a un truc que vous avez pas compris, là... Vous êtes censés perdre, maintenant ! Lâcha le commandant avec un sourire rageur.
En un clin d’œil, les troupes de Sheune avaient été balayées, et ce dernier se retrouvait seul, un géant blond face à lui.
- M...Mais...Comment tu...T'es qui, d'abord ?!
Sans répondre, le soldat apporta une main à son menton, et agrippa le col de son ennemi de l'autre. Usant de sa force physique supérieure, il souleva le pirate jusqu'à ce qu'il puisse lui faire face. Joey avait songé à se baisser pour s'approcher du brigand rose, mais il rejeta rapidement cette idée, pour des raisons évidentes.
- J'suis en train de remarquer... T'es une tafiole, en fait ! Encore une fois, le soldat s'exprima avec une franchise cinglante.
Malgré tout, la répartie du perdant ne laissait rien à désirer...
- Mais...J't'emmerde !
...Enfin, presque rien à désirer. Juste après avoir lâché sa réplique cuisante, Sheune se libéra d'un coup de pied en salto, afin de mettre un peu d'espace entre lui et son agresseur. Ce fut à ce moment que les troupes de Joey se montrèrent.
- Commandant, les habitants de l'île ont été mis à l’abri, et l’entièreté de l'équipage à l'armure rose a été capturée, il ne reste plus que le Capitaine !
- Quoi ?! C'est pas possible ! Vous pouvez pas nous avoir ici ! Je vais devenir le meilleur ! Le plus fort, encore plus que Xoth ! Que Luther !! hurla dans un caprice le pirate battu.
Quand il entendit ces deux noms sortir de la bouche d'un bandit de bas étage, l'air qu'affichait Joey changea. Il portait désormais un sourire sérieux. Il étendit une main en direction de ses troupes.
- Enfermez les pirates dans la cale, j'vais vous ramener leur patron...
Ses subalternes s’exécutèrent immédiatement, et en quelques secondes, il ne restait plus que Joey et son ennemi du jour.
- Que Xoth ou Luther, tu dis... dans un mouvement, le blond referma la distance que le pirate s'était efforcé d'installer. Faudrait peut être que tu saches quelque chose alors...
- Qu'est-ce que...Urgh !
Le poing du soldat avait été fermement planté dans le bide de l'homme qui avait choisi le mauvais camp. Il perdit connaissance sur le coup, mais ça n'empêcha pas le gagnant de terminer son avertissement.
- Ils finiront vaincus, tout comme toi.
Joey continue de grimper les rangs. Son ambition ne ralentit en rien, il compte atteindre les sommets, et il montrera enfin à tout le monde que sa vision du monde est la seule valable. On ne peut changer sa nature, et la sienne est de faire partie des gagnants.
Bon bon bon...Ca va être assez bref, c'est sûr. Je n'ai pas grand-chose à dire sur ta fiche, finalement, car elle est vraiment très bien. La mise en page est plaisante, sans tomber dans l'exagération, tu fais peu ou pas de fautes, pas assez en tout cas pour que ça gêne la lecture tout au long de la fiche. Ton personnage n'est pas le plus original dans l'idée, mais au niveau de l'exécution, c'est très intéressant. Avec All Might en avatar, je m'attendais vraiment à du clicheton de base, sans grande saveur, mais tu parviens admirablement à l'adapter et le réécrire, tout en gardant juste ce qu'il faut pour que ça marche bien.
Tu intègres assez bien le contexte, même si ça reste très concentré. L'impact de Nobunaga sur ton personnage et le lien que ton père fait avec le reste de l'univers est très bien tourné, l'idée du sourire m'a bien pris de court, enfin bref, du très bon. Dommage que le reste des PNJs de l'histoire, à part tes deux modèles, soient un peu plats. Joey est attachant, à sa manière, sans être trop lourd.
On trouve quelques répétitions, mais rien de bien méchant. A part pour "les jaloux", qu'on retrouve un peu à toutes les sauces, mais c'est un effet de style, qui marche relativement bien pour la narration d'un tel personnage. Des dialogues un peu moyens, par moment, mais c'est toujours assez dur à rendre crédible, surtout avec un caractère comme ça.
Enfin bref, une très bonne fiche, qui fait plaisir à voir et à lire. Hâte de voir ce que vous allez faire, au niveau de la marine, avec la fine équipe qui s'annonce.
Sans plus attendre, je te valide donc Contre-Amiral à 9.400 dorikis, donc pas moins de 11.400 dorikis, avec le bonus de réouverture. Pas encore de Contre-Prime, mais je me doute qu'au vu de la menace que tu vas poser, ta réputation devrait vite provoquer une réaction de la part de l'Underworld.Ta Vivre Card va être générée, tu pourras donc poster à la suite (sous balise hide) les éléments à remplir pour que je les ajoute.
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Simple Justice - Joey [Terminé !]
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