One Piece Anarchy
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Self-Serving Justice (100%)
Finnegan Hector
Self-Serving Justice (100%) SPOILER_unknown
Self-Serving Justice (100%) Xqo8
Loca. :
Balgimoa
Prime :
300.000.000 B
Berrys :
755 000 000 B

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
Self-Serving Justice (100%) Left_bar_bleue2/100Self-Serving Justice (100%) Empty_bar_bleue  (2/100)
Finnegan Hector
L'Escamoteur Céleste
posté le Lun 20 Juil - 11:30
Yop le staff,
je profite de la possibilité de créer un perso avancé pour me faire un petit kiff avec un perso mystérieux et "légendaire".
Bonne lecture o/


Finnegan Hector ou Hector Finnegan ?
Némo — 53  — M ? — révolution — Escamoteur céleste
métier : Cambrioleur, escroc, scientifique(?)
groupe :Révolution
rêve : S'emparer de ce que les puissants ont de plus précieux.
rang :L'escamoteur céleste
grade (facultatif) :?
prime (facultative) : ?
espèce : humain
lieu de naissance : Dépends des jours
première île : Whiskey Peak
armes : Pétoire et quelques menus objets
fruit du démon : Travesti fruit

DESCRIPTION (Physique/Mentale) et Histoire


Connaissez-vous la différence entre amoral et immoral ? C’est sans doute le premier speech que m’avait fait un psy à l’époque. Pour faire court, une personne immorale, connait la morale mais décide de ne pas la respecter. Une personne amorale est dénuée de toute morale. Et bien laissez-moi vous dire que c’est de la pure connerie. La morale, ça n’existe pas, du moins la morale pure, brute, l’essence philosophique n’existe pas. Il suffit de bourlinguer pour le comprendre, ce qui est moral pour certains, ne le sera pas pour d’autres. Car voyiez-vous, le mal est relatif. On ne peut pas lui mettre une jolie étiquette pas plus qu’on ne peut lui enfiler une balle de calibre 45. Le mal dépend juste de la direction vers laquelle est pointé le doigt grassouillet de la conscience populaire. Voler une banque c’est mal, par contre voler un patron de la drogue, c’est bien ! Surtout si on le fait disparaitre par la même occasion ou qu’on lui organise un procès dans lequel il sera perdant quoi qu’il arrive. Le vol n’est donc ni bien ou mal en nature, c’est juste une forme d’appropriation comme une autre. Le premier prêcheur de morale venu pourrait me traiter de « sophiste qui cherche à se justifier ». Il va sans dire qu’il rentrera chez lui sans sa veste ni ses baskets. Alors certes, même la pire des raclures se sent mal quand elle ne sait incapable de se justifier. Mais quelle autre justification est nécessaire quand on poursuit égoïstement ses intérêts personnels ? Voire mieux, quand il le fait pour une grande et noble cause ? aucune. Car voyez-vous, un criminel, un vrai, un professionnel de la profession de la cambriole. Il n’a pas de code moral ou d’honneur, il ne se pose pas de question d’éthique, sinon celle liée à son mode de vie. Tout ce qui l’importe, c’est comment faire son travail bien. Alors ce qui est moral pour un voleur, c’est juste d’être le meilleur. Et s’il y a bien un domaine dans lequel j’excelle, c’est la tromperie.


Je regarde une dernières fois mon reflet dans le miroir, un vieil homme aux cheveux argentés me retourne mon regard.  Son visage est affuté comme une lame de surin, buriné par les décennies. L’air cynique, il abhorre une moustache grisonnante, mais bien taillée. Il exsude de ce visage, la classe naturelle d’un vieux renard qui a roulé sa bosse, un homme qui a tout vu et qui n’est plus étonné par rien. Il fait jouer ses sourcils broussailleux qui couvrent deux yeux bleu glace, comme pour composer une série d’émotion, non feintes, passant de la tristesse à la jovialité enfantine. Un rictus tord ses traits alors qu’il gratte négligemment les poils mal rasés de sa joue, voilà ils sont partis, il a même l’air plus jeune comme ça. C’est moche de vieillir hein ?  Je suis passé du style de l’aventurier sans peur à celui du vieux beau, un peu dandy, sans m’en rendre compte. Mais je dois être honnête, je préfère largement être un vieux con qu’un jeune sot, au moins on te traite plus facilement de roublard que de vaurien. Encore quelques décennies et j’aurais plus le moindre poil sur le caillou et sans doute un air béat. A moins, que je n’en vienne à adopter la pâleur inimitable des cadavres. Après tout, dans mon corps de métier, on partage le destin des régents. On canne douloureusement, d’une balle dans le cœur ou du tranchant aiguisé de la miséricorde de la justice. Allez vieille carne, c’est l’heure de bosser, la retraite c’est pas pour bientôt, alors t’as intérêt à assurer pour te garantir tes excentricités.

Je me fais surnommer, Némo, personne, pour les lettrés, poisson rigolo pour les autres. Pour le casse de ce soir, je privilégie l’utile à l’agréable, un col roulé moulant qui épouse mes formes et une veste sombre munie d’assez de poches pour ne pas avoir à les compter. On reprend les vieilles formules, une petite équipe de gens de qualité qui s’emparent de biens en toute subtilité. Bien loin des coups d’éclats des pirates qui chargent dans le tas en beuglant. Avant de se tirer à l’autre bout du monde pour s’offrir une tequila bon marché. Un professionnel qui se respecte mérite au moins de siroter un cocktail en terrasse en regardant les mouettes s’affoler. Pour le coup, je suis accompagné de quelques truands de la révolution, des types qui brillent plus par leur manque de discernement que par leur bonté. Le genre de saints pour qui dézinguer à tout va des types en blanc est le chemin le plus direct vers un avenir meilleur. Mais bon, faut bien des alliés alors autant s’entourer de « commis d’office », qui auront pour tout procès une exécution rapide et sommaire. Mêmes qu’ils seraient capables d’en redemander ces couillons, tout ça pour qu’on se souvienne d’eux comme des martyrs, pendant au moins dix bonnes minutes. Mais si tout se passe bien, comme convenu, on se tapera le dos en rigolant, se disant « bien fait ! viva la révolution ! ». Néanmoins, ces types ont au moins la décence d’avoir quelques neurones en bon état de marche, juste assez pour suivre les ordres, mais pas assez pour se poser les bonnes questions. La mission du jour est simple, faire chier la marine et nous en mettre plein les fouilles. On est le jour des payes chez les mouettes, si bien que l’officier en chef après avoir joyeusement compté les pépètes ira abreuver ses hommes de quelques liasses de berrys pour leurs bon et loyaux service. Selon nos informations, à cette heure une grosse mallette de grisbi nous attend voluptueusement dans le bureau du zig. Mes acolytes du jour sont Lecter, Reeder, et Bobby. Le premier est faux monnayeur, le second aime quand ça fait bim, bam, boum et le dernier est juste pas malin.

-Sinon patron, ça fait combien de temps que vous êtes dans le domaine.
-Pas mal de temps.
-Bah vous voyez avec Bobby on se pose des questions, votre plan est trop parfait et on a jamais entendu parler de vous.
-J’ai l’impression que tu veux plus me connaitre mon cher Lecter !
-Oui, vous me semblez tellement formidable.
-Pour tenter de me flatter comme ça, t’es soit courageux soit consanguin, mon brave Lecter.
-C’est surtout qu’un gars qui apparait de nulle part et possède un plan prétendument parfait… pas qu’on vous fait pas confiance patron, mais on aimerait savoir à qui on a affaire.
-Bah… vous en avez surement jamais entendu parler, mais je fais partie d’une bande, « Némo » qu’on s’appelle et on cherche des nouveaux.
-Quoi ? Le Némo ? C’était pas une seule personne ?
-Ah ah nan, nous sommes plusieurs bien sûr.
-Vous y êtes rentré comment ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, faut que vous sachiez qu’on ne rentre pas dans notre petit groupe comme ça. Pas plus qu’on ne devient criminel, juste par pure malice. Dans mon cas, dès le berceau j’étais promis aux délits. Ma famille a toujours vécu en marge de la loi, sans jamais en passer la frontière, on vivait dans un flou juridique. Mon paternel était l’un des pires salopards que je n’ai jamais connus, outre certains esclavagistes, y’a pas pire qu’un bon criminel en col blanc. Et encore, j’ai connu des esclavagistes très humains ! Quand on a pour parents des gens capable, de détourner les fonds d’un orphelinat, pour réduire des gens en quasi-esclavages par dettes. En détruisant des vies justes pour un argent volatile, on ne peut pas devenir quelqu’un de bien. Alors comme j’étais brillant et bon en sport, je n’ai eu aucun problème à devenir agent du gouvernement. En plus ça coïncidait avec l’élimination de ces enculés de célestes, du coup les gouvernementaux était en manque de types en costard pour s’occuper de la paperasse. Ils avaient un besoin immédiat pour des gamins capable de faire des courbettes, poser les mauvaises questions et faire des enquêtes internes. Le genre de job où tu balances tes collègues un peu trop à gauche politiquement, avant d’aller mettre la pression à des quidams. Parfois, on avait de la chance, et on devait bosser sur la corruption, ou quelques enquêtes de meurtres un peu plus fun. Bien sûr, je ne faisais ni ça par vocation, ni par grandeur d’âme ou quelques injections d’adrénaline. Je le faisais pour moi, et pour monter un petit réseau d’honnêtes criminels et d’oiseaux chanteurs. Pour se faire un gagne-pain, faut bien apprendre comment pense la concurrence.

-C’était couillu boss !
-Vous aimez les plans trop compliqués pour pas grand-chose reposant sur plein de « et si », on dirait.
-Chut Lecter, mon plan ne repose pas sur des « si », il repose sur une image de marque en béton.


J’allais y arriver, j’étais donc devenu une balance de premier ordre. Alors le premier truc que j’ai fait, c’est monter un dossier en falsifiant quelques informations pour foutre mon paternel au frais. J’étais le gars tellement dévoué à la justice que j’avais envoyé mon propre père en prison, il n’en faut pas moins pour devenir un héros. Et ce qui est bien avec les héros, c’est que personne ne doute de nous. On nous applaudit, et on raconte des histoires, on exagère, et on t’attribue des valeurs pures. Alors j’en ai profité pour m’occuper d’une affaire ; mettre fin à un réseau criminel qui volait des peintures avant d’en vendre des copies jugées authentiques… Et pour parfaire mon tableau de type en costard parfait, je me suis porté volontaire pour infiltrer la bande, à mes risques et périls. Bon, en vrai, je risquais pas grande chose, vu que j’étais le chef de la bande. Tout se passait bien jusqu’à ce jour fatidique. J’avais la vingtaine à l’époque et c’était un soir d’été, en plein festival de… disons…  Takoyaki, sur une île de North blues. C’était une combine bien huilée, j’avais des collaborateurs de confiance, et des types qui me faisaient confiance pour pas les balancer. J’avais un certain talent, pour ne pas dire un talent certain, pour « trouver » des preuves incriminantes contre des gens. Et en général après, ils me mangeaient dans la main qu’elles soient vrai ou fausses. Et le point culminant de cette affaire était que…

-Dites, c’était quoi votre truc pour toujours trouver des trucs compromettants sur les gens ?
-C’est simple, je suis très très intelligent, oh ! c’est l’heure, file-moi la mallette. Messieurs, à vos places, début de l’opération « c’est pas ce que tu crois chérie ».

On se sépare donc, moi empochant une mallette pleine de faux billets, Lecter va en laisser des liasses à quelques endroits stratégiques fréquentés par la marine. Reeder va faire péter de manière un peu trop brutale l’atelier du faussaire avec des explosif subtilisé à la marine. Et Bobby va juste faire du boucan. Je m’allume une sèche et me dirige vers le baraquement de la marine, une base classique, pour protéger une île pas très grande. Un coup sans envergure, mais dont le trésor à la clé est inestimable. Je commence à connaitre l’architecture de ce genre de base, après tout la plupart suivent le même patron. L’édifice est entouré d’une petite barricade. Néanmoins, le dos du bâtiment est à cul avec la palissade. J’escalade suffisamment le mur pour pouvoir laisser ma mallette dans un rosier à la base de la base…. Je me fatigue… et me laisse retomber à l’extérieur. Un coup d’œil à ma montre m’informe que je suis pile dans les temps. J’entre alors dans une toilette publique et me change rapidement avec un uniforme de soldat planqué dans une stalle, je me gratte la joue, enfile une casquette et me voilà méconnaissable. J’arrive alors à l’entrée de la base et croise Bobby. Il est en train de faire une scène a propos de l’officier en chef qui l’aurait cocufié en couvrant sa femme de joyaux. Ce qui a pour effet direct de faire rappliquer tout un tas de curieux et embrouille totalement les mouettes. Les pauvres ne savent pas comment réagir. Surtout quand, on leur agite sous le nez une photo « prise par un détective privé » particulièrement compromettante. Je m’engage alors dans la base et salue sommairement les autres soldats. C’est alors que la première explosion retentit. Par une fenêtre, je vois un énorme panache de fumée couvrir la ville d’un air menaçant. Je me glisse dans un bureau abandonné. Une seconde explosion retentit, c’est à présent un bâtiment abandonné dans lequel était stocké le papier et les encres. En général, dans ce genre de business, on achète plus qu’il n’en faut pour se faire passer pour un entrepreneur, on imprime quelques millions, puis on fait disparaitre l’installation, plus serait trop risqué, surtout quand les billets ne sont pas parfaits. Et quoi de mieux qu’un gros feu d’artifice pour attirer l’attention ? deux gros feux d’artifice et un incendie. Je me penche par la fenêtre du bureau et lance mon grappin pour treuiller la mallette planquée en contre-bas. Il ne me reste plus alors qu’à rentrer dans le couloir, rapidement crocheter la porte du bureau de l’officier en chef, et échanger le contenu des deux mallettes. Une fois mon larcin accomplis, je ramène la mallette pleine de pognon dans le rosier à l’aide du grappin.

Je quitte alors l’édifice, et reprend mon apparence normale dans les toilettes. Je ne supporte pas les casquettes. Il va falloir que je fasse disparaitre l’uniforme d’ailleurs, il a déjà servi une fois pour un petit passage dans la salle des preuves et objets volés de la base, il serait risqué de continuer à le trimballer. Je baille ostensiblement, ma petite escapade m’a fatigué, je n’ai plus vingt ans. Une fois l’uniforme détruit et la mallette récupérée, je vais me poser dans un bar situé non loin de la base en attendant mes acolytes. J’en profite pour passer un appel à un ami de longue date. Je suis sûr qu’apprendre qu’un officier de la marine offre des objets volés à des femmes, paye ses soldats avec du faux argent et dilapide le vrai dans un casino le ravira. Navré monsieur l’officier, mais votre seul tort, aura été celui de m’avoir confié dans ce bar, en croyant parler à « la femme de Bobby » que votre plus grand trésor était le respect que vous vouaient vos hommes. N’y voyez rien de personnel, vous n’avez été qu’un divertissement pour nourrir ma légende. Mes acolytes me rejoignent on boit quelques coups, avant d’entamer la seconde partie de la soirée. A savoir, blanchir l’argent de la marine dans un casino tenu par un adhérant à la cause…

-Sinon Boss, elle est partie où Pamela ?
-Pamela ?
-La femme qui s’est fait passer pour ma femme.
-Oh, elle fait partie de Némo, elle est déjà partie sur un autre coup.

On est donc accueilli dans un casino relativement chic, un charmant salon où s’entassent des tronches patibulaires qui font des concours de menaces pour gagner les faveurs de quelques serveuses plantureuses. On rejoint le patron dans son bureau et on échange les quelques millions contre autant de jetons que l’on se partage. Il va sans dire que certains seront malins pour ne pas jouer l’argent, mais ça ne sera sans doute pas le cas, au pire, ils se diront qu’ils auront fait une bonne action en fournissant des fonds à la révolution.  Le patron nous remercie et l’on se disperse dans l’établissement, je me pose donc au bar. Lloyd le barman me salue et me sert un verre jusqu’à ce que Bobby me rejoigne.

-Sinon patron, je me demandais, votre bras… c’est une prothèse ?
-Oaui.
-Vous l’avez perdu comment ?
-Oh, c’est un amiral qui me l’a tranché.

Le barman revient à notre hauteur.

-Attend, c’était pas un monstre marin qui te l’avais bouffé quand t’essayais de protéger un gosse ?
-Nan ça c’était l’avant-bras, pis la personne qui m’avait posé la question cette fois-là était quelque peu…. Plus charmante.
-Perdre deux fois le même bras, c’est chaud quand même.
-Oaui, très chaud. D’ailleurs, je te conseillerais de te tirer de l’île maintenant, et trouve toi un job honnête t’es pas fait pour la criminalité.
-J’ai déjà essayé Boss, mais à chaque fois je me suis planté. J’ai peur d’encore me planter.
-Bah tu vois mon gars, t’es le genre de gars qu’on utilise, pas le gars qui utilise les autres, trouve-toi un poste pépère, tu vivras plus vieux.
- J’vais y penser… mais ça vous est déjà arrivé de vous planter tellement salement que vous avez eu envie de crever ?

Merci pour ta question Bobby, et bien oaui, un paquet de fois même. Alors je vais pas te sortir le septentrionel sermon qu’il faut toujours se relever. Le tout c’est de foirer suffisamment pour trouver un truc dans lequel tu te débrouilles sans crever. Genre, si je devais te donner une anecdote personnelle, ça serait la fois où j’ai failli me faire péter avec un de mes propres explosif. Tu vois, depuis le temps que je suis dans le business. J’ai développé divers talents, dont celui d’être habille de mes mains. Ca a d’abord commencé par des répliques d’objets rare, d’œuvre d’arts, puis je me suis mis aux trucages et enfin, j’ai commencé à bidouiller des machins pour m’aider dans mes aventures. Une fois, je voulais faire sauter un pont en pierre, un bel ouvrage tu vois. L’idée c’était d’immobiliser un fourgon de la marine pour que mes copains armés s’occupent des marins. Malheureusement, j’y connaissais que dalle en explosion, j’avais improvisé une bombe à retardement sur base de ce que je me souvenais d’un bouquin, tu vois le genre. Bah il va sans dire que ça m’a pété juste à côté, heureusement, j’ai pas trop mangé, mais j’ai perdu quelques points d’auditions. Je me suis laissé porté par le courant, et quand je suis revenu au pont. J’ai vu que primo, il était encore debout, et deuxio que tous mes collaborateurs s’étaient fait trucider. Des semaines de travail perdues car je me pensais trop malin pour me planter. Depuis, pour tout ce qui est gros feu d’artifice, je demande à des gens qui s’y connaissent, ou alors j’y passe des semaines pour m’assurer que tout est parfait. Donc si tu veux une morale à deux balles, prends le temps de faire les choses et entoure-toi bien. Ca m’est aussi arrivé quelques fois de finir en cabane, mais je me suis toujours débrouillé pour avoir une faible peine, ou pouvoir m’évader. Et toi, t’es du genre à canner en taule, alors reprends toi.

-Merci boss, heureusement que vous aviez pas un fruit hein !
-Hein ?.... AH oui, oh bien sûr, oui imagine ! j’aurais coulé, je serais mort et pas en train de te parler, quelle aubaine de pas avoir eu de fruit hein ! Donc oui, j’ai pas de fruit, tout au talent mon gars !
-Vous m’avez inspiré Boss, merci ! je vais un peu jouer, puis je rentre chez moi !
-Ah bon ?... Oui bien sûr, vis bien Bobby !

Bobby nous laisse, les étoiles pleins les yeux, fasciné d’avoir fréquenté un individu aussi illustre que moi. Cela veut dire que ça fait un peu trop de temps que je traine ici, il serait temps de prendre le large. Je pense que je vais jouer quelques manches, de quoi me débarrasser de quelques liasses en trop. Il serait regrettable de se balader trop chargé. Je m’installe à une table de jeu à laquelle se trouve déjà Lecter, on fait quelques manches, du black jack. Et pour une fois, c’est la banque qui gagne. Ce qui est couru d’avance, dés que t’es dans une salle de jeu peu aérée, il y a fort à parier que si tu ne triches pas, le croupier le fera pour toi.
Après avoir perdu une somme que j’estime convenable, je pars m’en griller une et suis rejoint peu après par ce brave Lecter, quel pot de colle celui-là.

-Dites boss, vous avez des plans après ?

-Déjà plus besoin de m’appeler Boss, le casse est fait, Mori suffira. Deuxièmement, je pense juste rentrer chez moi et me la couler douce pendant quelques temps.
-On s’est fait un beau pactole, ça serait bien qu’on bosse encore ensemble !
-En général, j’évite, c’est plus prudent.
-Ah dommage, sinon je peux vous poser une autre question.
-Tu viens de le faire, mais vas-y.
-Vous n’avez pas fini votre histoire tout à l’heure, et je me demande si vous pourriez pas la reprendre.
-J’ai une tronche à m’appeler père Castor ?
-Un peu ?
-Tu fais chier.

Alors j’en étais où ? ah oui ! Après quelques combines, où je jouais le chat et la souris, je me suis lassé et j’ai démissionné. Pis je me suis mis à mon compte, et je me suis rendu compte que c’est pas en taxant les prolos ou en parcourant le monde qu’on pouvait vivre peinardement sur sa fortune. Regarde le bordel qu’il y a eu avec Roger et ses petits copains. Alors, me suis dis que la meilleure manière de faire du biff, avec des alliez bien placés c’était de s’attaquer directement au gouvernement. Après tout, c’est eux qui centralisent le pognon du monde, eux et la pègre, bien entendu. Et comme c’était dans l’ère du temps, et que t’avais des gens avec des grands discours sur le capital et compagnie, j’ai pu me trouver quelques truands pour faire des coups d’éclats, pis ça à duré des années comme ça.

-Mais du coup, c’est quoi votre plus gros coup ?


Je fouille dans ma poche et en ressort une balle dorée, c’est un de mes petits plaisirs coupable. L’une de mes marques de fabrique lorsque je veux signer un méfait, bon pas ici car c’était plus du volontariat caritatif. Les balles sont pas tout à fait en or, mais en contiennent un peu. Cependant elles font l’effet voulu, pour peu qu’on en retrouve une et tout le monde s’affole. La marine dis qu’elle a trouvé une balle dorée, les journaleux entendent balle en or, et le gouvernement ne démentit pas. Je lui tends la balle, et il la regarde impressionné.

-Wow c’est magnifique… vous avez volé ça où ? des balles en or c’est fou, attendez nan, laissez-moi deviner, c’est un truc que vous avez volé puis vous en avez fait une balle.
-Y’a un peu d’or dedans, mais de mémoire, mon chargeur était juste à l’origine une bête pièce d’or on ne peut plus commune.
-Mais alors pourquoi vous me montrez ça ?
-Avant que je te dise ce que c’était t’étais en mode « wow de l’or, et ça vient d’un truc précieux ». Tu vois, la valeur des choses est assez subjective et variable. Si je t’avais dit que c’était la dent en or de Roger, tu m’aurais p’tet pas cru, mais t’aurais été sûr que sa valeur est fabuleuse. De même que les jolis bouts de papiers verts que tu fais, c’est juste du papier vert, mais comme tout le monde y donne du crédit, bah ça gagne de la valeur. Donc c’est quoi le machin avec le plus de valeur ? j’en sais rien, honnêtement. Il m’est arrivé de voler des choses qui avaient une valeur purement sentimentale, d’autre fois, monétaire, parfois c’était politique. Et au final, ce qui me plait réellement dans la rapine, c’est pas ce que t’en retire. C’est ce que l’autre perd. Peut être même que le mieux c’est l’aventure, celle où tu dépasses tes limites, ou tu réussis à battre les autres, c’est ça ma came.
-Vous vous la racontez beaucoup, vous savez monsieur Mori…
-Tu voulais une histoire nan ? Allez si t’en veux pour ton argent, une fois, je me suis tiré avec toute la lingerie d’une dragonne céleste et j’ai permis à ses esclaves de s’enfuir par la même occasion.
-Vous déconnez ? j’ai jamais entendu parle de ça.

-Bah oaui, ils ont étouffé l’affaire tu crois quoi toi ? mais tu sais, mon cher Lecter, si j’avais voulu me foutre de toi je t’aurais parlé de la fois où j’ai volé l’or des Gorosei sur la lune.
-Nan mais ça je l’ai lu dans le journal, je sais que c’est vrai !
-Si le journal le dit… Mais c’était un autre Némo qui a fait le coup.
-Mais vous auriez pas pu voler un truc avec plus de valeur ?
-Bah écoute, le simple fait que j’aurais pu lui voler sa vie dépasse tout l’or du monde.
-Ah oaui… mais vous avez fait comment ?
-C’est simple, j’ai escaladé Red Line à main nue, puis j’ai traversé toute la ville sans me faire voir, j’ai endormi quelques gardes avec des grenades au poivre de ma confection, je suis rentré dans sa piaule, et le tour était joué.
-Ca parait trop gros, c’est impossible !
-T’es pas obligé de me croire fiston. Allez j’ai fini ma clope j’y retourne.


L’air chaud et moite, remplis du battement des carte, du tintement des flacons et des conversations à demi-mot ne m’avait presque manqué. Mais bon, j’ai encore de l’argent à faire disparaitre, alors autant y aller façon grand flambeur. On va un peu jouer aux dés, je rejoins donc Reeder et quelques autres gars à une table, l’idée de sortir mes dés pipés me démange les doigts quelques secondes, mais nan, aujourd’hui je vais perdre le plus honnêtement du monde. Après un brelan gagnant le gars m’adresse la parole.

-Sinon boss, vous allez faire quoi du pognon ?
-Sans vouloir me vanter, c’est pas ça qui me manque, donc je suppose que cela va juste rejoindre mon magot… et toi ? D’ailleurs tu peux m’appeler par mon prénom tu sais ? C’est Mori.
-Je pense que je vais me ranger, la j’ai bien envie de me construire un chalet dans les bois avec ma femme, notre petit coin de paradis, loin de la folie des hommes… et p’tet que je le ferais sauté quand j’en aurais marre et on ira ailleurs.
-Héhé exploser des trucs va finir par te lasser tu sais.
-Bah vous avez bien vu aujourd’hui, faire sauter des trucs c’est pas forcément détruire, ça permet juste de mieux reconstruire après. Philosophilisiqument ou je sais pas trop quoi, c’est la révolution quoi. Croupouctime avait dis un truc comme ça, j'suis sûr.
-Oaui je suis sûr qu'il a dit ça, au moins une fois dans sa vie... P'tete même la fois où il s'est fumé un truc de ma réserve perso...
-Sûrement, c'est un gars sage, tous les gars sage aiment les explosions. Attendez, vous...
-Un jour une sage a dit zfhasesdghjtte.
-Wow… ça à l’air profond, ça veut dire quoi ?
-Qu’elle s’étouffait avec un os de poulet, te laisse pas étouffer par tes passions sinon tu perdras tout mon gars.
-Comme vous ?
-Sans doute, un peu.
-Vous avez pas de gosses ?
-Biologiquement peut-être, autrement non, je ne me suis jamais vraiment laissé le luxe de vraiment m’installer quelque part. J’ai passé ma vie à bourlinguer le monde en vivant des idylles éphémères, j’ai pas vraiment de chez moi.

A l’exception d’un petit bar à Whiskey Peak, où je suis moi pour une fois, Finn’, pas un boss, un Mori Dorobo ou quelque autre patronyme ronflant. Un bon verre de whiskey, en fumant un cigare dans une cave pleine de mes trophées, ça me manque un peu. Même si au final, je me lasse du calme. Il est vrai qu’il faudra que je me range un jour, que Némo meure, que je gagne ainsi un calme serein. Une vie sans craindre la marine, et autres coups tordus, une vie simple faite d’alcool, de bonne chaire et de camarades. C’est curieux de se dire qu’un gars qui trouve normalement sa normalité dans une tempête en arrive à rêver d’une vie commune et monotone. Alors que la moitié des gens normaux rêvent d’une existence avec un figement d’une vie aussi pimentée que la mienne. Ensuite, ce n’est pas comme si j’avais une famille, ou des vrais amis très proches, juste moi, et des connaissances.

-Ah c’est dommage, c’est bien pourtant d’avoir un port où rentrer.
-Quand on a de la bouteille tous les ports sont des foyers tu sais.
-Dites vous avez pas essayé de noyé un poisson, la tout de suite ?
-Je noie couramment des rois des mers, en effet... Oh t'as un brelan, bien joué !

La partie continue, et malheureusement pour Reeder, on peut le lire comme un livre ouvert, alors qu’il a une très bonne main, je décide de le suivre et ainsi, me séparer d’une bonne portion du pognon. Il est aux anges, et je me fends d’un petit « on ne peut pas gagner à tous les coups ».

-Tu ferais mieux de te coucher Reeder, la chance est de ton coté pour le moment, mais elle ne va pas tarder à te lâcher. La dame fortune est très volatile. Sur ce, je vous laisse la chance n’est pas de mon côté ce soir. Messieurs, bonne soirée.

Je reprends le chemin vers mon motel, en cours de route, je glisse une enveloppe en papier kraft « pour un ami journaliste », dans la boite postale. Un petit article reprenant une sombre affaire de corruption, d’un officier qui vole l’argent du gouvernement pour financer des faussaires, qu’il finit par trahir, après avoir décidé de fuir avec la femme d’un autre qu’il a couvert de bijoux saisis ». Le tout agrémenté d’une série de photos compromettantes, mettant en scène le pauvre officier commettre ses méfaits. Bien… quel rôle pourrais-je interpréter pour rentrer à la « maison », peut être celui d’une femme fatale qui séduira le premier riche couillon venu. Ou alors un jeune aventureux qui rejoindra une bande de fieffés gredins qui n’ont pas encore connu la dangerosité du métier de criminel. Bah, je déciderai de ça demain, après tout, j’ai des options en stock, et la débandade de la marine à observer.

Phal'
25

Old Snake, MGS (c'est chaud de trouver des vieux...)

Harmony (sa faute si je suis la)


Suzushi D. Ruizu
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Self-Serving Justice (100%) 20200722_012907
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Berrys :
1.547.800.000

Feuille de personnage
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Mar 28 Juil - 17:26
Holà amigo ! Tu t'en doutes bien, je suis là pour ta fiche. Tu écope d'un 0 ! Parce-que j'ai pas une culotte de ch'val ! Petit impertinent ! ... Nan, je blague, du coup, passons directement sans plus attendre.

Débutons par l'aspect général. Étouffante à première vue. Je ne sais pas si c'est assez compréhensible, mais en soit, je l'ai trouvé longue, pas ennuyeuse, certes mais... les paragraphes sont assez imposants, ceci dit, point positif : je n'ai relevé que peu de fautes. Dans l'ensemble, ton français est propre, les mots employés sont assez soutenus et bien utilisés. Tu as décidé de tout mettre dans un seul bloc, en soit, je n'y vois aucun soucis, ceci dit, bien que mental et physique soit bien dissocié, je suis passé à l'histoire sans même m'en rendre compte, ce qui certes, veut dire que la transition était discrète, mais justement, trop discrète.

Concernant le contenu, en soit, tout est correct. Tu as mis en place la vie d'un vieux, voleur professionnel, très pro et qui n'hésite pas à employer les moyens disponibles. Un genre de personnage à première vue classique, mais tu as su le rendre unique. Déjà le fait que ce soit un vieux, c'est peu commun. Je dénote toutefois l'absence du contexte du forum. Tu joue un révolutionnaire, et à aucun moment tu ne parle des actes mondialement connus de grosses têtes du mouvement. Gretta par exemple, Kropotkine également. Tu te donne des opportunités pour t'intégrer dans le contexte et tu ne les saisis pas. Comment as-t'il perdu son bras ? On ne sait pas si c'est vrai ou non, un amiral ou un monstre des mers ? Pourquoi ne pas avoir développé ça ? Concernant les PNJ que tu inventes, franchement au top, mais une fois encore, pas assez approfondis, ils ne servent qu'à poser des questions. On sait ce qu'ils aiment, mais au final, ce qu'ils aiment, c'est pour les caler là où tu as besoin. Ceci dit, je reconnais volontiers leurs rôles dans ton histoire et leurs utilités respectives. C'est également dommage que ton infiltration et ton crime se passe aussi facilement. A aucun moment on ne ressent la pression, la difficulté ou la tension.

Dans la finalité toutefois, ta fiche reste assez sympathique, un personnage avec une base, certes, classique, mais qui se démarque par ses actes et sa façon d'agir.

Félicitation, ta présentation est validée à 5.900 doriki, avec le bonus et la règle parrainage tu passe donc à , 8.490 dorikis ! Tu n'écope d'aucune prime en raison de ta discrétion. Ta Vivre Card va être générée, tu pourras donc poster à la suite (sous balise hide) les éléments à remplir pour que je les ajoute.


Dernière édition par Suzushi D. Ruizu le Mar 28 Juil - 18:11, édité 1 fois
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