Allongé, le visage dans la poudre hivernale, les joues gelées, sur une plage hiémal. Noyé dans les lueurs boréales le petit Calcifer était encore dans ses songes, ou peut-être était-il en train de se remémorer ses derniers instants sur la Poderosa avant d'y être propulsé sèchement, directement réceptionner par les flots. Des flashs, des aperçus, des hurlements. Un homme armé, son regard aussi azuré que glaciale, lui avait fait perdre quasiment toute capacité physique et psychique. L'iris unique de ce personnage nébuleux était si pure mais paraissait si lointain, à la manière d'un rêve abandonné dans le creux d'une main.

Puis, le vide. Comment nomme-t-on ces rêves qui viennent nous secouer jusqu'à la moelle et qui opèrent sur nous une étreinte aussi puissante que celle du destin ? Le silence est le premier mot de la mort. Petit à petit sa pensée refaisait surface, les couleurs de sa conscience remontaient petit à petits. Quelques gémissements, son ventre bourdonnait et ses jambes tremblotaient.
Après avoir recraché ses tripes sur le sol pur, le garçon se releva petit à petit du royaume des morts. De l'eau salée qui s'était cristallisé sur la pointe de son menton et sur ses phalanges attirait son inconfort. Un genou à terre il fit l'état des lieux, une immense étendue immaculé l'avait accueilli en son sein. Aucun signe de vie au alentours.

L'atmosphère  semblait si rude et était vraisemblablement méconnue de notre jeune pirate qui lui était habitué à des températures plus estivales. Il venait à peine de revenir à lui qu'il sentait déjà un sentiment de mal être le parcourir. Un vent givré vint lui caresser la nuque, lui faisant claquer ses dents pareillement à une symphonie pykassienne.

Un bruit lointain lui chatouilla l'oreille, lui qui s'était auparavant tourné face à la mer pour contempler l'étendue d'eau qui se trouvait entre lui et son chez soi. Le son fut plus succinct, un broussaillement qui le fit sursauter et prendre une posture défensive. Une silhouette gigantesque poussa une rangée d'arbres comme si ce n'était qu'une vulgaire haie. Mais. Finalement, ce n'était pas une seule galbe mais plusieurs qui se dirigeaient vers notre petit Akai Tsubasa. Toute une tribu de lapins des neiges était a sa rencontre, les yeux écarquillés Calcifer n'avait plus aucune échappatoire.

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Plusieurs semaines étaient déjà passées et notre ami s'était très bien intégrer à la meute. Ces derniers lui offrirent des habits chauds qu'il avaient récupérer sur des pèlerins très peu consciencieux. Malgré sa nature fruitée il avait l'air de les porter avec un immense plaisir.
Son rôle particulier était tout aussi important, il participait aux tâches les plus essentielles ; pour débusquer le gibier et guider les plus petits lors de longues marches. Il lui arrivait de faire fuir les hommes les plus avares de trophées. Devenu enfin un membre à part entière, il passait ses nuits à raconter les histoires que lui contait sa propre mère, des rêves lunaires, des songes célestes.

« Maman me disait souvent qu'être le prince de la Lune c'est être celui des étoiles. »

Que faisait un humain, qui plus est si jeune entouré d'animaux sauvages et belliqueux ?

Après quelques jours consécutifs à battre de l'aile au milieu de la nature hibernale il se décida de prendre enfin la route pour une bourgade démesuré au sud-ouest de l'île. Ici les brasillements des cheminées illuminaient les vitres des logis. L'esthétisme rupestre lui offrait un environnement familier, c'était comme s'il avait remis les pieds à son village natale, un environnement chaleureux pour un voyageur enflammé.



Il ne lui fallu qu'une poignée de secondes en ville pour rencontrer un drôle de personnage. Leurs regards se croisèrent. Son air ahuri et frigorifié avait quelque peu déstabilisé le garçon, dans un curieux charabia il lui tint à peu près ce langage :    


 - Zalut, gabarade ! D'aurais bas un drug gui dient jaud à débadder ? *renifle* J'gobbenze à avoir zagrébent vroid !


Incompréhensible. Mais qui était cet homme ? Pourquoi se dirigeait-il dangereusement de Calcifer, il n'avait pas besoin de l'enlacer pour lui transmettre un message.


- EH ! POUSSES TOI ! vociféra à pleine gorge le jeune pirate.


Il semblait plus étrange qu'il n'y paraissait, un homme esseulé de plus armé de la sorte, son aura n'avait rien d'amicale. En outre son langage était peut-être crypter était-ce un bandit qui ralliait les troupes, ou justement une personne qui essayait de lui jeter un sort. D'une légère impulsion des genoux, il fit un bond en arrière, et d'un pas lourd se mit en garde. Comme s'il se préparait au pire.

- Mais ! Qu'est-ce qu'il me veut celui là !? gronda le feu-follet, visiblement prit au dépourvu.

L'homme, visiblement saoul s'exprimait dans une langue encore inconnue au jeune enfant. Apparemment son attitude enthousiaste ne valait rien de bon, le refus de Calcifer n'avait pas l'air d'être aussi clair qu'il le pensait. Quant bien même, une distance entre les deux avait été établie, l'ivrogne n'avait pas l'air de s'en arrêter à là. Son corps valdinguait de gauche à droite comme une horloge comtoise. Mais il va bien ? Soudainement son corps s'envola comme s'il avait buter contre quelque chose. Déséquilibré, il retrouva rapidement ses appuis sur la paume de ses mains, les réflexes de cet homme étaient sur-humain. Il était raide, adroit sur ses nouveaux appuis.

Quand tout d'un coup il plia successivement ses genoux, pour engendrer une rafale de coups talons dévastateurs. Prit de cours par cette technique insoupçonnée et insoupçonnable, il n'avait guère le temps de mettre ses avant bras pour bloquer proprement l'assaut. C'est alors que le jeune Calcifer in extremis leva ses mains pour pouvoir accueillir les coups qu'il allait recevoir. Attraper ses pieds était impensable au vu de la dextérité ainsi que de la vélocité, dont son agresseur faisait part.

Toutefois, le timing était lacunaire et cet ours mal léché allait s'en rendre compte. Dès lors que son talon gauche rencontra une enième fois le creux de la main droite de Calcifer, ce dernier en profita pour libérer son épaule gauche et relâcher son bras gauche. Natto ne devait pas s'en rendre compte au vu de la nature de ses coups, mais l'enfant décida promptement de verrouiller sa jambe droite afin faucher violemment ses bras au niveau des coudes.


Le but étant de faire basculer le soiffard dans les airs en toute allégresse. Son corps maintenant en mouvement dans les airs et dos au petit garçon. Le corps de l'ahurit se retrouva rapidement parallèle au sol, n'en fallut pas une ni deux autre occasion pour que ce dernier arme son bras droit et décoche un coup de poing vigoureux dans l'échine de l'homme ténébreux.

- FOUS MOI LA PAIX ! gémit le petit forban décidément gêné par l'harcèlement dont il faisait l'objet.



Sa rétine suivant l'homme s'envoler à quelques mètres de lui, il se réjouissait de le voir s'enrouler dans la neige comme dans de la moquette cotonneuse. En espérant que cet « incident » allait se clore tout de suite il emboîta le pas en sa direction, mais quelque chose lui disait que c'était loin d'être fini.

Pif. Paf. Poof. L'un après l'autre, mes talons martelaient le petit garçon par au-dessus, dans un rythme frénétique, presque survolté. Mes gestes étaient imprécis, irréfléchis, et exagérément grotesques. Même un oeil non-initié aurait clairement vu que je ne contrôlais absolument plus rien. Après tout, que pouvait-on attendre d'un ivrogne ? Mes propres actions étaient trop rapides pour m'être intelligibles, et celles de celui qui me faisait face d'autant plus.

Mais c'était ce qui, dans cet état, me rendait le plus dangereux. Bercé par l'enivrement, doucement porté par l'ivresse, et la joyeuseté, je me laissais innocemment aller au gré de mes sensations. Je percevais le moindre de ses gestes, la moindre de ses réactions, sans même y penser, et réagissais instinctivement, avec une spontanéité surprenante, à chacune d'entre elles. Après tout, j'avais passé la majeure partie de ma vie à me battre saoul... Il allait réaliser qu'il ne faisait pas face à n'importe quel alcoolo. Ainsi, tandis que le garçonnet bloquait l'un de mes coups de talon à l'aide de sa main droite, orientant son corps pour sa réplique à venir, mes bras se fléchirent un instant, avant de finalement me propulser verticalement d'une impulsion soudaine, de sorte à échapper de justesse à son balayage.

Ainsi, sa jambe brassa l'air tandis que je m'élevais déjà dans les airs, entamant une rotation vers l'avant. Mon corps, déjà cambré, se voûta d'autant plus, et d'une vrille désarticulée, rocambolesque, qui ressemblait plutôt à une énième gamelle qu'à un saut, j'effectuais un double salto - du moins, 1 et demi - de sorte à envoyer, quasi-simultanément, mes talons gauche puis droite en un duo de drop kicks percutants au sommet du crâne du pauvre enfant.

Une décharge de Haki se fit ressentir lors des impacts, repoussant la cible qu'elle tente de se protéger ou qu'elle encaisse de plein fouet. Quant à moi, je me réceptionnais sur les jambes avec toute la souplesse et l'agilité dont je savais faire preuve... Avant de glisser à nouveau, mon pied gauche dérapant vers l'arrière, m'obligeant presque à faire un grand écart. L'entrejambe plongé dans une petite motte de neige, mon visage se crispa, dans un rictus d'inconfort.

Ayaaaaa, j'ai froid aux couilles... !

Qu'est-ce qui était en train de se passer ? Il était vraiment pris à parti par un homme à l'évidence saoul, et pourquoi d'ailleurs ? L'homme face à lui cherchait sûrement des vivres ou de l'argent. Mais s'en prendre a plus petit que soit et le rançonner était complément insensé. De ses pupilles ambre, Calcifer regardait son agresseur se mouvoir, faire des acrobaties comme s'il était atteint de spasmes nerveux ou bien comme s'il était tout simplement en transe divine. La vie de soûlard n'est pas de tout repos. Quoi qu'il en était, l'ahuri avait l'air déterminé à se battre de toute son âme.

Les appuis déjà bien ancrés dans le voile nuageux et blanchâtre, le petit forbans avait finalement décoché un tentative de renversement d'un vif coup de pied gauche. Le balayage contre toute attente fut avorté par une souplesse et une prouesse encore là incompréhensible et innommable. Il se retrouva dans les airs à se retourner à 180 degrés pour asséné un coup ample des deux talons. Rien n'était à l'avantage du garçon aux pointes vertes.

Le corps et les hanches tournés vers sa gauche, il avait presque tout donné dans cette tentative. « QUOI ?! » pensait-il, ses cordes vocales résonnaient tellement dans son crâne que par processus de réverbération son crâne vibra. Ce qui le secouait, le sauva dans une moindre mesure. Tiré par le col par son propre corps, comme une multitude de Calcifer devant le panneau de contrôle qu'était ses pensées, son épaule droite tressailli. Il pliait alors son coude hâtivement, pour bloquer les deux souches des pieds de l'ivrogne. La décharge d'Haki néanmoins repoussait énergiquement le petit garçon visiblement estomaqué de la puissance de l'attaque, qui semblait selon lui ne pas être plus dangereuse qu'elle n'en avait l'air. A la force de l'impact, le garçon glissa de quelques pas en arrières, traînant ses talons dans les couches inférieures de la poudreuse. Manifestement, surpris, les sourcils froncés et rivés vers l'attitude en goguette de l'homme aux cheveux ébouriffé, il lui lançait au visage ;

- Mais ! T'es pas bien ? Tu veux vraiment te battre ?! grondait le garçon à gorge déployé.

Toutefois son opposant improvisé, pour ne pas dire de mal-fortune, continuait son mouvement désarticulé. Dérapant vers l'arrière il fut totalement hémistiché dans sa représentation burlesque, son entre-jambe finissait, comme clou du spectacle, dans un monticule de neige. De quoi lui refroidir ses ardeurs.

- Ayaaaaa, j'ai froid aux couilles... !

Hurlait le geignard, décidément irrécupérable et barbant agaçant à souhait ! Il ne remarquait même pas le petit garçon devant lui en train de lui revendiquer ses plus belles remontrances. Décidé à en venir aux mains Calcifer fulminait intérieurement, « Mais c'est pas possible, il m'écoute même pas l'empoté ! ET EN PLUS IL DIT DES GROS MOTS ! ».


De son nez ont pouvait aisément entendre le crépitement de sa crispation, et de ses narines sortaient.

***

Pendant se temps là sur une branche d'arbre juste à côté.

- Oh ? Marmonna tout haut, ses joues remplies de garnitures, un écureuil bien bedonnant. Mais qu'est-ce qui se passe ici ? Oh une bagarre ? Oh, oh... bah tiens ça me fera de l'exercice, moi.

Il s’installait, à califourchon, les pattes à l'air et le ventre plaqué contre un tonneau assez suspect. Toutefois, dans le même moment ou la boule de poil, qui était une boule avant d'avoir des poils, se mettait à l'aise les oreilles dans son petit bonnet. Cependant, des grattements se faisait sentir sur l'un des pans de l'écorce de l'arbre mort. Des grincements se faisaient entendre mais bien plus que ça des cacquements succincts, cac cac cac, le long du bois.

- MAIS QU'EST-CE QUE TU FICHES ICI PALMITURE ?! Grincha le nouveau venu. On t'attendais depuis un moment à la maison ! Tu fais attendre Mama Nwa qui attends sa binouze, t'es entrain de la réchauffée sous ton gros bide. vocifera le nouveau venu, apparemment familier de notre héros à « l’ossature lourde ».

   

- Oh ? C'est toi Berry ? Humait-il du fond de sa gorge, ne tournant à peine vers son ami, toujours épris par le spectacle sous ses yeux. 


- Mais qu'est-ce que tu fais ? Reniflait Berry, de sa truffe enrhumée.


- Viens voir, y a deux humains qui se combattent, j'ai l'impression que ça va devenir intéressant. J'te parie mon pissenlit fétiche sur le grand animal en rouge, gloussait Palmiture.


- MAIS ! râlait le plus mature. Je m'en bats la noix de ton combat ! C'est pas important, viens plus tôt sinon c'est Mama qui va nous faire manger de la neige pendant 1 semaine.


- Héhé. Moi j'ai une technique pour rendre la neige plus goutû... ricanait allégrement le premier. Le visage étonnamment sérieux.


- ALORS LA ! PAS QUESTION QUE TU ME RESSORTES CETTE RECETTE RE-PU-GNANTE !

 

***

Le combat reprenait de plus belle, du moins, du côté du plus petit. Il reprit son souffle avant d'avancer à grand pas vers son adversaire, il fit des petits pas, frappant frénétiquement le sol, comme pour prendre un maximum d'élan. Il finissait alors devant Natto, à moins d'un mètre, mais dans la fin de sa course, il positionnait l’extérieur de son pied gauche, à l'horizontal et face à son opposant, pour frotter le sol et gratter la neige tant bien que mal pour envoyer un amas de neige conséquent sur l'entièreté du corps. Il ne savait lui même pas, s'il voulait l’ensevelir ou bien le réveiller.

Quoi qu'il en soit, son pied à la fin du ratissement, rencontra un petit clapotage, il avait maintenant pied sur une surface beaucoup plus ferme. Profitant alors de cet appui, il ancra sa hanche gauche avant de sauter, dans un sens totalement contraire et inverse, cherchant à produire une sensation contre intuitive. En prenant finalement la plante de sa botte gauche, il envoya son corps légèrement en avant et mollement ses épaules en arrière. Pivotant sur sa droite à toute vitesse, afin d'entamer une acrobatie sur lui même à 360 degré, sauf que contre toute attente il arma son talon libre, c'est à dire son talon droit dans le but de frapper efficacement et brutalement le biturin en pleine face.

Les veines naissantes sur son front, la situation commençait vraiment à le peser.

Ouais Bg:

Ah la vie... Tantôt douloureuse, tantôt si douce. Parfois si sombre, parfois tant lumineuse. C'était comme si elle était dictée par un principe naturel, absolu ; celui-là même qui conduisait le Jour et la Nuit. Gouvernés par des forces qui nous dépassent, il n'y a rien que l'on puisse faire pour empêcher les ténèbres d'envahir les terres lorsque le soir arrive, ou empêcher la lumière de surgir à nouveau dès l'aube. Je crois que c'est ça, la vie... Un principe de dualité, qui nécessite deux pôles opposés afin d'exister. Ils forment un champ, au centre duquel il ne nous reste plus qu'à danser, à défaut d'errer sans but, au gré de nos sens et de nos sensations, quelques fois altérés par une quelconque molécule... Mais au fait, pourquoi je pensais à ça moi ?

Encore un peu trop ivre, j'étais resté quelques instants en grand écart sur la neige, les parties intimes rétractées par le froid. J'espérais abaisser mon taux d'alcoolémie par le souffle, tant la quantité de vapeurs éthyliques étaient effroyables à chacune de mes expirations... Mais ce court répit était loin d'être suffisant. Après ma dernière pirouette, j'avais eu la tête qui tournait, et je m'étais perdu dans mes pensées. Tout à coup, mes sens se mirent en état d'alerte. Quelque chose de dangereux approchait, je le pressentais, mais j'étais bien incapable de comprendre ce dont il pouvait s'agir.

Aaaaaah !

Alors que mes yeux se replaçaient en face des trous, et que ma réalité se restructurait autour de moi, je fus surpris par un jet de neige qui m'arriva en pleine face. Je voulus lever les bras pour me protéger le visage, mais il était déjà trop tard. Déséquilibré, je me penchai en arrière, basculant sur le dos tout en m'orientant sur le flanc droit, roulant jusqu'à mon épaule, tandis que mon bassin se surélevait. Dans la continuité de mon enroulée arrière rotatif, je vins plaquer une main contre le sol enneigé, puis l'autre, de sorte à maintenir, voire amplifier ma rotation, le temps d'atterrir de nouveau sur les épaules. Le buste maintenu verticalement, le bassin très haut, et les jambes tendues sur les côtés, je devins ainsi une véritable toupie en furie, dont les extrémités expulsaient chacune une décharge de Haki externe. Une dangereuse toupie, prête à réceptionner la véritable menace qui excitait mes sens.

Le jeune garçon, qui, après avoir envoyé ce flot de neige à mon encontre, s'attendait à me frapper en plein visage, put voir en un très court instant ce visage laisser place à un bassin tournoyant, dont l'allonge était significativement supérieure, assez pour me permettre de l'atteindre en premier. De plus, ma rotation était assez vive pour le toucher plusieurs fois : le revers de mon talon gauche vint balayer sa jambe de sorte à dévier son coup, puis, du talon droit cette fois-ci, c'était un puissant revers du talon qui vint projeter Calcifer en arrière, après l'avoir heurté en plein bas-ventre.

Lors de ces galipettes, mes épaules creusèrent la couche de neige jusqu'à frotter à même le sol, ce qui freina peu à peu ma rotation, jusqu'à m'arrêter totalement, les jambes en l'air. Le bas de mon corps retomba alors lourdement contre le sol, sur le dos, tandis que j'agitais les membres, dessinant peu à peu un ange dans la poudreuse, incapable de me redresser. Ébriété et giration ne faisaient pas bon ménage, et ce petit tour de passe-passe allait me coûter cher, puisque j'avais un sacré tournis...

Spoiler: