Qu'importe leur identité, les instigateurs de cet attentat avaient parfaitement réussi leur manœuvre. La précision, l'imminence, la stratégie, le timming, la puissance... Tout y était. Un véritable coup de maître.
Les dégâts, humains, matériels, étaient d'une ampleur considérable. Retransmise aux quatre coins du globe, la cérémonie allait faire l'effet d'une bombe à l'échelle planétaire. L'explosion n'était pas seulement physique, elle était humaine, elle était symbolique. Si les retombées économiques et sociales allaient mettre plusieurs jours à se ressentir, comme à l'instar de chaque crise majeure, sur place, le calvaire n'était pas prêt d'arriver à son terme. En voyant ce qui était arrivé à la scène, au héraut, à la structure de la plateforme, aux buildings qui la soutenaient, aux barricades et aux dispositifs de sécurité, les personnes présentes sur lieux pensaient que rien de pire ne pouvait encore leur arriver. Les pauvres étaient bien loin du compte. Tout ne faisait que commencer.
Sur un coin de la scène, ou du moins de ce qu'il en restait, Kallow était allongée, inerte. Son corps, boursouflé, déchiré, écroché sur toute la face avant, gisait aux côtés d'un Dally dévasté, rongé par la douleur de perdre la muse de sa vie... Une souffrance qui dépassait de loin celle que lui provoquait son bras, complètement arraché par la déflagration. Rassemblant ses dernières forces, l'artiste ramassa la jeune femme, encore vivante pour l'heure, expulsant ses dernières inspirations, et s'éclipsa, grâce à ce qui lui restait de membres, se hissant derrière la scène et allant héler, hébété par le choc, une unité marine pour venir les protéger. Lui qui resplendissait, était aujourd'hui ramené à sa condition de larve visqueuse, il prenait enfin compte de la vacuité de son existence et de la fragilité du vivant. Les larmes coulaient sur ses joues et des déjections s'échappaient à profusion de ses narines.
La structure qui venait de s'écraser sur une bonne partie de la foule, fumait comme dix-mille feux de forêt, et les décombres enflammés crépitaient, en explosant encore et toujours. Le bruit du métal qui brûlait, claquait si fort que les coups de feux en provenance des stands paraissaient parfois risiblement faibles.
Toutefois, depuis les ombres menaçantes que les flammes projetaient sur la place, au sein de leurs majestueuses émanations, certains spectateurs encore près des lieux de l'attentat initial, furent bouche bée en apercevant la masse de débris se mettre à bouger, de plus en plus fort, puis à ouvrir, lentement. Une silhouette en émergea, et d'aucuns purent le reconnaître : il s'agissait de ce majordome, qui avait présenté le héraut et qui avait répondu au journaliste. Sa tenue était totalement empoussiérée, son monocle fissuré, mais il montra à tous que lui, était parfaitement indemne en s'époussetant les épaules du dos de la main, sans même tousser.
Comment avait-il pu résister à un tel assaut ? Son immense stature régnait et créait une voie au sein de la fumée. Une aura dantesque, presque effrayante émanait de lui. Le calme et la sérénité qui le gagnait n'était pas ceux d'un simple homme de main... et quand vint le temps de pester, il le fit, en continuant à tapoter sur ses beaux habits sans se soucier de l'environnement, sans prêter attention au tumulte environnant.
— Couper un si beau discours... est un manque de politesse impardonnable. Cette impertinence mérite d'être punie, ici et maintenant.
Cette phrase, prononcée d'une voix rauque et portante, tendait vers une direction mystérieuse. Il n'y avait, vraisemblablement, rien, et lancée dans le vide, cette sentence semblait plus rhétorique qu'impérative... Toutefois, elle visait bien quelqu'un. Tapi sous une pile de cadavres, un ennemi de taille le tenait en joue.
— Podonok ! Tu rigoles, j'espère ! C'était justement le clou du spectacle, le grand boom final, le coup d'éclat ! Allez, viens donc par là, Varnas, que je te montre la suite... s'exprima-t-il, assez doucement, pour lui répondre, avec un brin de sarcasme, sans être entendu.
Mu par une soif de sang indescriptible, l'ennemi se délectait de cet instant. Il avait, au bout de son canon, une cible immobile, qui lui tournait presque le dos, mais qui avait totalement conscience de sa présence. C'était le moment idéal pour appuyer sur la gâchette. Un sourire malsain dévoilait sa dentition, son corps, son esprit, son être tout entier était prêt à passer à l'acte. Son doigt pressa la détente, tandis qu'une détonation de plus, parmi toutes les autres, résonna à travers ce qui s'apparentait désormais à un champ de batailles. Le tir avait concentré toute la puissance, toute la volonté de Dragomirov. Les dégâts à l'impact allaient être monstrueux. Cette balle, dotée d'une charge explosive, aurait pu faire pâlir de honte les précédentes déflagrations. Mais tout ne se passa pas comme prévu pour le révolutionnaire...
D'un mouvement fluide, dans un timing parfait, le supposé majordome s'extirpa hors de la trajectoire du tir, reculant juste assez pour le laisser filer droit devant lui. Le projectile s'écrasa contre ce qu'il restait de la scène, la détruisant pour de bon, alors que l'homme au monocle se tournait lentement dans la direction de son assaillant. Comprenant qu'il était repéré, ce dernier se hissa hors du tas de cadavres sous lequel il était dissimulé, quant tout à coup...
— Échec, fit l'homme au monocle sur un ton froid.
Tout à coup, un immense bloc d'une matière blanchâtre vint percuter le tirailleur depuis son flanc gauche, alors qu'il tentait de s'esquiver. Il fut légèrement touché à l'épaule, mais cela suffit à le renverser sur plusieurs mètres. Il se réceptionna aisément, et put s'apercevoir que le bloc n'était autre qu'une pièce d'échec gigantesque, à l'effigie du Cavalier. Sculpté dans une matière rigide, il était difficile de déduire sa résistance, d'autant plus qu'elle était insufflée de Haki. Le Cavalier restait en suspens dans les airs quelques instants, tandis que les deux ennemis se regardaient droit dans les yeux, dans un silence qu'eux seuls pouvaient percevoir, dans tout ce remue-ménage qui les entourait.
C'était un duel que nul ne pouvait interrompre. Ou peut-être bien que si...
Dos à ce qu'il restait de la scène, l'homme au monocle était encore assailli, depuis un angle différent cette fois-ci. Ayant bondi pour apparaître sur sa gauche, un nouvel ennemi apparut, bras droit braqué dans sa direction. Il ne s'agissait pas d'un membre biologique, mais bel et bien d'une arme implantée. La lumière qui reluisait depuis sa paume en témoignait. Et il était sur le point de tirer.
Plusieurs marines, alors en proie aux différents assauts, purent reconnaître son visage, sa carrure et sa prestance. Il s'agissait d'un ancien Vice-amiral, d'un renégat, que le monde pensait mort lors de l'avant-dernier Buster Call à Balgimoa. Qui plus est, on lui connaissait ses capacités surhumaines, liées à son fruit du démon, et son aptitude à faire souffrir n'importe qui d'affres innommables... mais cette apparence était somme toute nouvelle. Il ne parlait pas, n'exprimait rien d'autre que la haine et la concentration.
Sa présence en ces lieux était une interrogation qui laissa pantois énormément de soldats, anciennement sous sa tutelle, mais un ne fut pas balayé par l'étonnement et s'avança d'un pas décidé. Pour les révolutionnaires, instigateurs de cet attentat, rien n'allait plus se passer comme prévu à partir de cet instant.
— Kosuki-sama, j'ai attendu cet instant toute ma vie... mais je ne pensais pas que j'allais devoir vous tuer ici, dans de telles conditions, lâcha un marine, plus déterminé que les autres, plus grand et plus costaud que la plupart. Un veston d'officier et une cape pendaient derrière lui. Il crissait de colère, de hargne, de voir son ancien senseï, ici, et de le comprendre co-auteur de cette infamie. Il n'avait pas tenu en place.
Sortant de nulle part lui aussi, ce vaillant justicier vint percuter le cyborg d'un puissant coup d'épaule chargé en Haki, déstabilisant le tireur avant que le coup de feu ne soit donné. Le tir manqua donc sa cible, et les deux hommes s'étant percutés dans les airs se retrouvèrent alors face à face, prêts à en découdre. Le destin les avait réunit pour un duel auquel ni l'un, ni l'autre, ne pouvait se soustraire.
Partout ailleurs, les balles pleuvaient comme une averse orageuse. Dispersés maladroitement, les rangs de soldats Marine tentaient tant bien que mal de résister à l'assaut lancé par les terroristes à leur encontre. Malgré leur avantage numérique, d'un homme pour dix, la désorganisation leur faisait défaut. Ils étaient totalement pris au dépourvu. Certains d'entre eux n'étaient même pas armés. Les révolutionnaires, quant à eux, tiraient à vue afin de couvrir leurs commandants. Il était difficile de se soustraire à leurs escarmouches.
Spoiler:
Second Tour du RPBG Zone Nord
Pour ce tour-ci, les événements sont scriptés. Cela signifie que vous devrez jouer vos réactions aux événements qui se déroulent sans pouvoir les influencer. Notez que vous êtes tous pris pour cible par l'attaque des révolutionnaires, et que l'explosion de la scène peut également vous blesser. A vous de décider comment vos personnages s'en sortent !
=> Vous pouvez d'ors et déjà interagir entre PJ. => Pour intervenir dans le conflit entre les PNJ, il faudra attendre le tour prochain ! => Vous pouvez également changer de lieu, et ainsi passer de Zone Nord à Zone Sud (et inversement) ou bien de Zone Nord à City Group. Seule la Zone Nord donne accès aux deux autres lieux. Le déplacement doit être justifié inRP, c'est-à-dire qu'il faut que personne ne vous en empêche. A l'issue de chaque tour, le post MJ précisera si le déplacement est effectif, auquel cas vous pourrez poster dans le topic concerné. => N'oubliez pas de résumer vos actions dans un spoiler en fin de post.
En espérant que tout se passe bien, à vous de jouer !
Tout était désormais prêt pour la suite des événements, pour ce discours d’une importance capitale pour le monde entier. Ainsi, lorsque le rideau s’ouvrit enfin, laissant place à toutes les personnes présentes sur la scène, les spectateurs présents en contrebas purent admirer la fine silhouette de l’Héraut du Gouvernement Mondial, celui que le Contre-Amiral Sakazuki s’était évertué à escorter jusqu’à ces lieux. Dès lors, c’était son moment, c’était à lui de prendre la parole pour énoncer cette chose dont il semblait si « fier ».
Placé sur le côté de la scène, cherchant toujours à observer scrupuleusement les alentours du mieux qu’il le pouvait, le Lion Écarlate veillait au grain. Il craignait ce qui allait être dit et la potentielle réaction du public suite à cela. Lui-même n’avait pas été mis dans la confidence à ce sujet, c’est pourquoi il fallait parer à toute éventualité, au besoin. L’Hôte de cette cérémonie prit alors enfin la parole, déblatérant un très long discours sur la Piraterie au sens général, sur Luther, sur la bienveillance de la Marine… A vrai dire, Faust n’écoutait pas tout avec attention, il faisait le tri dans les informations dévoilées, sans pour autant afficher une quelconque émotion ni réaction à l’égard de ces propos. Il n’était pas forcément d’accord sur tout, mais ce n’était de toute façon pas son rôle de s’opposer à lui. Après tout, ce discours provenait plus ou moins de la plus haute instance du Gouvernement : le Gorosei.
Finalement, tout ce qu’il retint dans tout cela, ce fut l’information la plus capitale. Il s’agissait de la création d’un nouveau groupe, alliant Pirates et Marines : l’ordre des Schishibukai. « Pourquoi pas », se disait-il. Après tout, cela pouvait être une belle opportunité pour réduire les tensions entre les deux factions.
Mais là... Au moment même où l’Héraut prononça ces quelques paroles, une terrible explosion retentit depuis l’intérieur de la scène. Une explosion si violente que toutes les personnes présentes sur la scène ne purent faire autrement que d’être touchées plus ou moins gravement. Sur le coup, le corps de l’émissaire fut totalement démembré, sans plus de cérémonie, devant un public terrifié. Le Sakazuki, de son côté, fut légèrement touché par le souffle, à cause du temps de réaction humain. En effet, cette explosion ayant eu lieu par surprise, il n’avait pas eu les moyens de se préparer à recevoir de quelconques dommages. De ce fait, une partie de ses jambes fut recouverte de brûlures, lui arrachant un grommellement de douleur. Ça n’avait heureusement pas l’air trop grave, mais cela restait tout de même handicapant outre mesure.
Pour le reste, il s’était empressé de dresser une petite zone gravitationnelle autour de lui afin de se protéger d’autres flammes, débris et projectiles.
« Putain, c’est quoi ce bordel ?! »
Son sac avait lui aussi pris un peu, mais pas suffisamment pour en devenir inutilisable.
La scène avait fini par s’écrouler totalement suite à deux nouvelles explosions, mettant encore et toujours plus à mal les personnes présentes sur les lieux. Ce qui était en train de se passer était tout bonnement catastrophique et le Sakazuki s’en voulait d’ores-et-déjà de n’avoir rien pu faire, n’avoir rien pu empêcher, ne pas avoir été assez rigoureux. Serrant son poing droit pour canaliser sa colère, il se redressa suite à la chute, lançant un regard sérieux vers la zone qui semblait essuyer des tirs multiples. Qui étaient donc ces gars ? Des Révolutionnaires ? Qui qu’ils soient, Faust devait maintenant agir, réussir à là où il avait échoué. Ses pensées étaient claires, nettes, son objectif était d’empêcher que les choses ne continuent d’empirer.
Faisant donc un pas devant l’autre en regardant fixement les assaillants mitrailleurs se trouvant autour de la zone, il plongea son bras droit en arrière, par-dessus son épaule, pour sortir un long Katana de son immense sac. Puis, il se propulsa, arrachant un morceau de débris se trouvant sous ses pieds pour s'élever dans les airs à toute vitesse. Sa hargne était réelle, sa volonté inébranlable et sa dévotion éternelle.
Atteignant ainsi rapidement l’endroit particulièrement touché par les impacts de balles répétitifs, il créa une zone répulsive suffisamment large autour de lui pour couvrir les personnes encore vivantes et par la même occasion dévier la trajectoire des projectiles pour potentiellement les renvoyer sur les armes automatiques. En même temps, le Contre-Amiral fit en sorte d’attirer chaque tireur à lui pour ne leur laisser absolument aucune chance.
Ce faisant, il se murmura à lui-même :
« Bande de pourritures… »
Puis, lorsqu’ils furent à sa portée, il recouvra la lame de Haki en la serrant d’autant plus fort, avant de l’abattre avec une violence inouïe, faisant jaillir d’épais jets de liquide carmin.
Spoiler:
Faust se sert de son pouvoir pour se protéger de la majorité des dégâts engendrés par les explosions, une fois que son temps de réaction le lui permet. Puis, il se dirige à grande vitesse vers l'endroit mitraillé par les Révolutionnaires en utilisant un morceau de débris comme outil de vol. Quand il l'atteint, il crée une zone répulsive englobant les personnes encore vivantes et prises pour cibles, cherchant par la même occasion à renvoyer les projectiles vers les armes automatiques. Enfin, il attire à lui les tireurs avant de les trancher à l'aide d'une lame recouverte de Haki, récupérée dans son sac.
Splendide, incroyable, magique... Il y avait de nombreux mots pour exprimer la grâce dont faisait preuve Dally ainsi que sa muse la somptueuse Kallow. En vérité il fallait le dire le spectacle dans son intégralité était à couper le souffle. Tu étais comme un enfant qui venait de découvrir pour la première fois quelque chose, non habitué à de tels jeux de lumière à Wa no Kuni tu étais impressionné par l'avancée technologique de Star-Top Nation bien que tu en es eu un avant goût plus tôt. Applaudissant au même moment que le reste du public tu venais de remarquer la venue de Asahi qui avait réussi à te rejoindre avec ses talents de traqueurs canins.
Prenant place au centre de la scène le Hérault du gouvernement mondial n'allait pas tarder à commencer son discours, un discours qui avait été plus que certainement préparé en compagnie du conseil des cinqs étoiles. Le point central de cette discussion avait été bien vite abordée, la piraterie ce sois disant "fléau" qui gangrène notre univers. Un léger sourire était visible sur ton visage, bien que tu ne puisse pas encore être considéré comme un véritable pirate. D'un autre côté tu écoutais comme cet homme était en train de dépeindre la Marine comme de véritables héros, tu ne pouvais pas nier que tu n'avais pas vraiment eu affaire avec ses hommes tu n'avais donc point à juger de leur méthodes. Bien que tu venais de comprendre la situation géopolitique du monde que très récemment, il était assez aisé de comprendre qu'au fur et à mesure que le Hérault continuait son discours la tension montait. Tu ne comprenais pas tout les tenant et aboutissant de ce qu'allaient devenir les Shichibukais, mais tu compris très très vite que leur entrée dans les forces de ce monde allait très certainement changer la donne. Des pirates en quête de rédemption en sorte ? Possèdent-ils les mêmes avantages que devenir marine ? C'était une idée assez intéressante, mais n'étant pas véritablement traité comme un pirate tu ne pouvais pas prétendre à ce titre là.
C'est à ce moment là que tu t'es dis que tout allais partir en cacahuète, l'explosion retentit au milieu de la scène. Une explosion si puissante que l'onde de choc t'aurais certainement causé de lourd dommage si tu ne t'étais pas servi des gens devant et derrière toi comme bouclier, tu commençais petit à petit à comprendre les rouages du fluide et pressentant un imminent danger tu pris la décision d'agripper le dos de la personne devant toi et tira celle de derrière pour l'enfermer entre les deux pour l'utiliser en te contorsionnant dans tout les sens pour prendre le moins de place possible. C'est ainsi que tu te retrouva sauf au milieu d'un tas de cadavre, te levant tu sentais tout de même des douleurs au niveau des biceps ayant forcé deux personne à te servir de bouclier. Sortant des décombres tu cherchais ton nouveau camarade Asahi, tu esperais que lui aussi ai pu s'en sortir sans véritable problèmes. Tu lui faisait tout de même vachement confiance, c'est pourquoi tu fit de l'analyse de la situation une priorité : les balles fusent dans tous les sens manquant de te toucher à quelques moments, la place centrale était en proie au flammes et au chaos. Les acteurs principaux de ce massacre était en plein affrontement dantesque, tandis que les soldats de la Marine semblaient eux complètement pris au dépourvu. Un homme au dangereux pouvoir semblait tout de même s'être activé à la contre-attaque, légèrement attiré jusqu'à lui tu suspectait un étrange pouvoir lié à un fruit du démon, les flammes et les projectiles semblaient suspendu autour de lui et il s'en servait pour se rapprocher au plus vite de ses cibles.
Attrapant le cadavre d'une personne tu t'en servait de bouclier pour te protéger des balles perdues entre la Marine et le corps révolutionnaire. Qu'est ce que tu comptais faire dans ce merdier ? Quel rôle avais-tu à jouer ici... C'était les questions que tu te posais, revenant en arrière tu réfléchissais à tout ce qui t'avais amené ici... C'est donc à ce moment là que te vint une super idée !
Eh mon gars tu es là !? Si tu m'entend grimpe sur mon dos j'ai une super idée.
Observant autour de toi tu cherchais l'endroit où il y avait le plus de grand bâtiment, si tant bien es qu'ils étaient encore entier... Tu savais ce que tu cherchais, il ne te restait plus qu'à traverser ce foutoir...
Spoiler:
Suiryu utilise la foule autour de lui comme bouclier humain afin de limiter les dêgats de l'explosion ainsi que bloquer un max de balles.Analysant la situation, il enjoint ensuite Asahi de grimper sur son dos pour prendre la direction de City Group.
Dernière édition par Tsugikuni Suiryu le Mar 25 Aoû - 15:59, édité 1 fois
Dieu merci, ce spectacle infernal touchait à sa fin. Ce n’était pas que PsychAli était averse au théâtre, ou l’art en général, elle trouvait juste cette pièce d’un mauvais goût particulier. De plus, elle commençait à penser que cette longue attente devenait ridicule. A ce niveau, aucune annonce ne pouvait réellement justifier l’ennui qu’elle ressentait actuellement. Représentant le gouvernement, elle ne savait pas si elle avait même le droit de quitter sa place, fait inquiétant lorsque son pressentiment l'empêchait de rester concentrée. Il lui était impossible de mettre le doigt sur ce qui la dérangeait, pour le moment, mais elle restait tout de même aux aguets. De toute manière, le discours arriva enfin. La détective balaya du regard les gradins pour une dernière fois, scrutant chaque élément qui sortait du lot. Elle observait chacun des soldats marins dispatchés sur la place Morgan, chaque membre du gouvernement de la zone où elle se situait, dans l’espoir de trouver une coquille. Qu’elle trouva.
Sur la scène principale, le fameux émissaire du gouvernement commençait enfin son discours. Allie profita alors de l’intérêt presque mystique que portait chaque spectateur envers l’homme pour se lever discrètement de son siège, écoutant d’une oreille distraite ce qu’il avait de beau à raconter. En naviguant entre ses collègues membres du gouvernement, s’excusant solennellement à chaque personne qu’elle bousculait, ou frôlait. Elle demandait aussi l’identité de celui qu’elle avait dans sa ligne de mire, interrogea chaque soldat ou collègue qu’elle croisait jusqu’à avoir une réponse : il s’agissait apparemment du capitaine Jenko.
En ce qui concernait le discours du héraut, il était difficile de ne pas être d’accord sur ses propos. La détective se surprenait à acquiescer à nombre de ses déclarations, notamment son point de vue sur la piraterie et la maladie sociétale qu’elle représentait. Malgré son éducation par des pro-révolutionnaires et l’assassinat de ceux-ci par un chien de la Marine, PsychAli restait, en tout et pour tout, fière d’appartenir à cette faction de leur monde, les dires du Héraut la confortait dans cette idée.
L’agente arriva presque à destination, les yeux bloqués face à sa cible : un homme, un humain même, vêtu d’un costume noir typique d’un membre du gouvernement. Visiblement, il n’avait rien à faire ici. Ce n’était pas réellement sa coupe atypique qui le trahissait, ni même sa manière de se tenir indigne d’un de ces fameux braves guerriers des mers. A vrai dire, ce gaillard était sûrement quelqu’un à prendre au sérieux, l’intuition d’Allie ne l’avait jamais trahie auparavant. Si son instinct lui disait que cet homme était un intrus, c’était qu’elle avait raison. Elle passa alors derrière sa cible, s’apprêtant à tapoter l’épaule du garçon à la chevelure d’artichaud mais se ravisant, perturbée par le mouvement de foule qui se créait, au niveau des invités VIP.
— Rasseyez-vous ! Et écoutez- moi ! cria le Héraut d'un ton presque désespéré.
De là où elle se tenait, PsychAli pouvait voir Baron D. Roosevelt s’envoler à l’aide de son siège-hélicoptère, ou encore Appolodore être escorté vers la sortie, le regard méprisant. Elle soupira, étrangement, comprenant maintenant que finalement, même ces gens-là, ceux que l’on considérait comme les personnalités les plus importantes de ce monde, étaient prêts à se mettre à dos le gouvernement mondial. Suicide politique ou pas, cela représentait presque un acte de guerre pour ceux-ci ; et bien que PsychAli ne le prenait pas personnellement, elle ne pouvait s’empêcher de trouver que c’était dommage que le discours passionné du Héraut ne touche pas ceux qui bénéficieraient le plus d’une alliance. Dans tous les cas, elle revint à sa besogne.
Elle tapota l’épaule de l’homme dans sa ligne de mire, celui que l’on apostrophait sous l’appellation du Capitaine Jenko. Mais ce qui arriva par la suite l’empêcha même d’enregistrer la réaction de l’intéressé, tant la déflagration qui souffla la scène où le Héraut se trouvait fut puissante, au point que l’onde de choc fut ressentie par chacun de ceux présents sur l’île. PsychAli se trouvant à la tribune du gouvernement, au plus proche de la scène, l’explosion la propulsa en arrière, au point que son premier réflexe fut de prendre sa forme d’araignée, sa taille minuscule l’empêchant de prendre plus de dégâts que nécessaire.
Son second réflexe fut de tisser une toile vers l’homme qu’elle filait, s’accrochant à son dos, sans aucune vergogne. La situation était bien plus sérieuse que ce qu’elle imaginait, finalement. Et malgré le fait qu’elle ne pouvait pas le voir de son côté, elle imaginait bien que le Héraut avait perdu la vie, à l’instant. Une honte, pensait-elle. Elle pensa d’abord que cet attentat et affront au gouvernement était l’œuvre de Firefly, qu’elle avait baissé sa garde et qu’elle était tombée dans son piège élaboré. La force de la déflagration était bien plus puissante, cependant. Sous sa forme inhumaine, elle réussit à jurer, bien que personne ne l’entendait évidemment. Elle ne se pardonnerait jamais cette catastrophe si elle s’était produite par sa faute.
S’apitoyer ne changerait rien à la situation, cependant. Très vite, elle profita de son point d’appui, le corps de l’individu qu’elle n’avait toujours pas perdu de vue pour se donner une vue d’ensemble sur la situation : les civils tentaient de fuir, se heurtaient, se bousculaient, se piétinaient tels des animaux en proie à leurs instincts les plus primaux, chassés par ces prédateurs, des hommes armés, beaucoup trop d’hommes armés, qui tiraient à vue sur tout ce qui bougeait, mais plus particulièrement les soldats marins, comme une sorte de règlement de compte. C’était une attaque visée. Des pirates ? Des révolutionnaires ? Peu importait, elle se devait de réagir. Mais avant tout, elle attendait la réaction de l’homme dont elle se servait comme moyen de transport : impossible d’intégrer le champ de bataille sous cette forme arachnide et faible.
Spoiler:
Hola. Résumé des actions de PsychAli: elle s'est approchée de Capitaine Jenko (Reito) et lui a tapoté l'épaule juste avant l'explosion sur la scène. Pour éviter de se prendre des dégâts de la déflagration, elle a pris sa forme d'araignée, puis elle s'est accrochée au dos de Reito. Elle observe maintenant les dégâts causés par l'attentat, et attend une ouverture pour agir, peu importe comment.
Invité Invité
posté le Lun 17 Aoû - 2:44
Ici c'est le RPBG de GrandLine Narvalo
Le discours pouvait enfin commencer puisqu’après le spectacle musical, le fameux hérault du gouvernement mondial qui entrait en piste pour exclamer ses idées. À première vue, j’étais un peu déçu, car je pensais un homme comme lui ayant un titre de ce genre avoir une stature plus imposante, il avait plus l’air d’un fou, mais le physique ne voulait rien dire à mes yeux. Je me demandais bien de quoi allait-il parler, comment pouvait-il captiver la foule et les rallier à sa cause dont moi qui était un révolutionnaire pommé dans cet endroit.
On ne pouvait pas vraiment dire que j’étais pommé puisque j’étais ici de mon plein gré, mais autant d’ennemis autour de moi, c’était une jolie toile d’araignée. il devait certainement y avoir des personnes de hauts rangs dans la marine. Assez parlé dans ma tête, il était temps d’écouter ce que l’homme politique avait à dire tout en prenant le soin de garder mon carnet de notes prêt de moi.
Au début de son récit, je trouvais cela pertinent qu’il commençait par décrire comment le monde était, ses remords par rapport au fait de protéger son prochain, mais il décida de prononcer un nom assez célèbre qui attisait ma curiosité, Wolfgang D. Luther. Un homme remarquablement connu par le fait qu’il était un empereur, le meilleur sabreur du monde ainsi que philosophe, une description assez alléchante et enviable.
Il le décrivait comme le méchant de l’histoire, un homme ne voulant pas la paix, mais la désolation, mettre ce monde dans le chaos. Je me forçais de ne pas sourire tout en sachant que mon objectif était proche de celui qui était cité et ainsi éviter de me faire remarquer alors que Shérazade continuait de se coller à moi, ce qui rendait la tâche d’écrire des notes assez difficile. Ce qui me choquait le plus était sans doute sa phrase où il disait que la piraterie était une maladie et c’était cette phrase qui retenait toute mon attention, me faisait réfléchir, prenant des notes sur qui était Luther et aussi recopier cette phrase.
Je pensais qu’il allait certainement répondre à la piraterie par les armes, mais au lieu de cela, il expliquait qu’il fallait le faire d’une autre façon, éradiquer la piraterie pacifiquement afin de créer un monde meilleur. Je prenais note tout en surnommant l’hérault le médecin du monde, car pour lui, tout était une maladie et celle-ci ne pouvait s’éradiquer non pas en la tuant, mais en la soignant. Il disait aussi que nous ne naissions pas criminel, mais que nous le devenions et sur cette phrase, je voyais une profonde vérité, car je n’étais pas née agent, mais je l’étais devenu.
Malheureusement, il n’allait pas avoir le soutien de tout le public, car certains étant diminués mentalement prenaient cette homme comme un fou, moi je le décrivais comme un savant, pas un homme fou, puisqu’être fou, c’était être incompris aux yeux de la personne. Je comprenais chacun de ces mots et je sentais qu’il ne voulait pas en rester, qu'il avait autre chose à dire et que cela allait être intéressant et changer l'opinion de plusieurs personnes présentes dans cette place
Il demandait à tout ceux étant en train de partir de s’asseoir à nouveau, car il n’avait pas fini et que ce n’était que le début de ce qu’il voulait voir comme changement dans ce monde. Il faisait comprendre qu’il fallait tendre la main aux pirates, ne pas nous laisser corrompre par les empereurs actuels ayant une emprise sur nos esprit concernant la piraterie. Il exclamait que tant que les hommes allaient se sacrifier pour la justice, l’espoir d’une paix pouvait perdurer et ces mots venaient tout droit dans mon coeur et me donnait de nouveaux idéaux.
Pour une paix totale, ce n’était pas que les révolutionnaires qu’il fallait détruire, mais aussi les pirates oeuvrant pour la haine, les soldats du gouvernement oeuvrant eux aussi pour la haine en se combattant, en arrachant des vies pour une paix utopique. Une vraie paix devait se faire avec un sacrifice et en moi, le sacrifice de toutes les factions devaient être nécessaire afin de mettre tout le monde sur un pied d’estale même s’il fallait pour cela devenir le mal incarné.
Ce que je m'apprêtais à faire après ce discours, oeuvrer pour rayer de la carte toute vie menaçant la paix, la Révolution n’était pas le seul danger, car le vrai danger de la paix était ceux qui agissaient dans le mal à punir les êtres ne cherchant que la liberté. Mon but n’était pas de devenir comme eux, mais de devenir un bourreau du monde qui allait rectifier le tir et venger la mort de ceux voulant la paix. Toucher les empereurs étaient certes une des principales choses à faire pour permettre l’égalité, mais exterminer la vermine se déguisant comme soldat de la paix était une chose encore plus importante à faire. Au moment où j’allais me lever pour exprimer mon soutien à sa campagne, une onde de choc se créa et une déflagration emportait la scène et allait jusqu’à mon banc.
Je ne savais pas si j’allais pouvoir esquiver cela, mais je reculais tout en prenant Shérazade par la main pour la presser d’éviter ce danger qui planait sur nos têtes. Dans la plus grande incompréhension, il y avait des tirs qui retentissaient et cela ressemblait vraiment à une attaque terroriste, je ne savais pas où me situer, donc je regardais autour de moi, puis je voyais une vieille connaissance d’Alabasta, Reito. Je décidais donc de me ruer vers lui, mais Shérazade avait pris une balle perdue en plein coeur et je la voyais s'écrouler lentement sur le sol. Je ne pouvais plus rien faire pour elle et cela allait être mon remord, mais je partais tout en la laissant sur le sol.
Je partais en direction de mon vieil ami tout en esquivant les balles, puis arrivé vers lui, je lui disais qu’il tombait à pic et qu’il fallait se sortir de ce merdier, puis j’apercevais sur son dos une araignée qui ne devait pas être une simple araignée. Cela devait sans doute être un utilisateur de fruit du démon, mais je décidais rester calme et analyser la situation et un allié de plus n’allait pas vraiment faire de mal.
Je décidais donc de réfléchir à un plan pour contrecarrer ce foutu merdier tout en se sauvant, mais je connaissais bien le pouvoir de Reito, donc je le faisais signe que nous ne devions pas trop nous séparer afin d’augmenter les chances de survies. Je prenais également un casque d’un soldat tombé au sol à cause des tirs pour me protéger et éviter de me balade à visage découvert.
Et toi, on parlera plus tard, mais il faut qu’on combine nos forces pour sortir de ce merdier, tu marches ? Moi, je vais récupérer une arme et me défendre du mieux que je peux.
Je décidais donc de partir en solitaire tout en me mêlant à la foule de sorte à paraître invisible tout en analysant à l’aide de mes yeux les actions de chacuns, car le combat faisait rage et qu’à la moindre inattention, je pouvais perdre la vie. Ce discours avait tourné au cauchemar et sans mon armure, mon casque ainsi que mon sabre, j’étais un peu en difficulté et je ne pouvais pas agir comme mon bon vouloir au risque de me blesser, voir pire, de mourir bêtement.
Jin a pris des notes de tout ce qui a été dis pendant le discours. Il a survécu à la déflagration, mais au moment de rejoindre Reito, Sherazade prend une balle perdue en plein coeur. Jin est parti voir Reito pour lui suggérer une alliance provisoire et a rencontré Psychali par la même occasion en lui demandant s'elle pouvait tisser des toiles dans le périmètre. Jin se mêle à la foule pour disparaître dans l'ombre et analyser la situation.
Joey s'émerveillait et frappait des mains à la manière d'un enfant face au spectacle duquel il était témoin. Un sourire fier aux lèvres, il réagissait des plus bruyantes des manières à chaque changement de tempo, à chaque pas de danse un peu trop osé. On aurait presque dit qu'il avait oublié pourquoi il avait été convoqué ici, mais la vérité était tout autre. C'était justement parce qu'il était excité d'assister à une représentation de ce calibre que le soldat se permettait ce genre d'exaltations. En effet, pour quelqu'un dont l'appartenance à la Marine était l'une des plus grandes fiertés, être aux premières loges de ce qu'on présentait presque comme la plus grosse annonce de notre ère, c'était le summum du bonheur.
Finalement, le porte-parole du Gouvernement Mondial fit son apparition. Alors qu'il commençait son discours, Joey sifflait, criait presque, s'agitait à un tel point qu'il faillit frapper du coude les officiers positionnés près de lui.
- Ouais, dis leur mon pote, Luther il a décidé que ça allait jamais arr... avait commencé à hurler le Contre-Amiral, enjoué par l'ambiance générale, avant de se rendre compte que le nom qui venait d'être prononcé était celui de l'ancien membre du Gorosei. Luther ?
D'un seul coup, Joey cessa ses enfantillages, et croisa ses bras, écoutant le reste du discours avec un sourire attentif. Le héraut utilisait beaucoup de mots différents pour exprimer une idée simple : Les Pirates étaient mauvais. Pour lui, Wolfgang D. Luther était le pire d'entre eux, de part son envie de ravager les mers à la recherche du One Piece.
Joey n'était que partiellement d'accord avec ce qui était dit. Bien sûr, pour lui, les criminels étaient ceux qui se trouvaient du mauvais côté de la barrière mondiale, il s'agissait des méchants. Pour autant, aux yeux du Contre-Amiral, Luther n'était pas si différent des autres. Il était plus puissant, certes, et il faisait auparavant partie des gentils, mais cela n'avait aucune importance à présent. Pour Joey, ils étaient tous les mêmes, tous avaient choisi leur place de perdant, comme lui avait choisi celle du gagnant. C'était aussi simple que ça.
Ça le devait.
Enfin l'annonce tant attendue avait été déclarée, et elle ne fit pas l'unanimité. Loin de là. Une grande partie de la foule s'étant rassemblée en l'honneur du porte-parole fuyait à présent les mots de ce dernier. Ils n'étaient visiblement pas d'accord avec les plans du Gouvernement.
Joey, lui, ne dit rien. Il se tint droit, immobile, bras toujours croisés. Il ne s'attendait pas à ça. Tout, mais pas ça. Il n'avait jamais pensé une chose pareille possible, mais plus il y réfléchissait, plus ce que ses supérieurs proposaient avait du sens. Alors que les arguments du héraut se transformaient en murmures, le blond repensait à Luther. Lorsque le Philosophe décida de passer du côté des perdants, l'Amiral Nobunaga était apparu pour lui montrer quelles conséquences son choix avait entraîné. Ce jour fut celui où le concept de doute disparut définitivement de l'esprit de Joey, et il fut remplacé par une dévotion totale à la Justice Simple. Le monde était tranché en deux parties, ni plus, ni moins. Si l'on pouvait passer du bon côté au mauvais, comme l'avait fait le Yonko, alors l'inverse était possible.
Au final, les choses n'allaient pas tant changer que ça. Les perdants allaient devenir des gagnants. C'était simple...
- Les Shichibukai, hein ? C'est quand même un peu un nom de m... La réflexion que Joey était en train de faire à voix haute fut coupée par une explosion. Il ne savait pas d'où elle venait, mais elle était dangereuse.
Positionnant ses bras en croix face à lui, le Soldat Souriant activa presque instinctivement son Tekkai afin de se protéger. Alors que ses muscles se raidirent, le souffle de la déflagration parvint tout de même à faire reculer son corps massif de quelques mètres, et de réduire son costume trois pièces en charpies. Ses oreilles bourdonnaient encore alors que, quelques secondes après la détonation, son corps encaissa des balles. Des tirs ennemis s'abattaient sur lui, sans bien sûr lui causer le moindre dégât, alors que d'autres explosions se faisaient entendre, un peu plus loin de sa position. Un épais nuage de poussière s'était élevé, et sa vision était totalement obstruée. Heureusement, le soldat ne comptait pas que sur ses yeux en situation de crises. Surtout qu'en général, on ne les voyait même pas, ses yeux...
Alors qu'une énième balle vint lui heurter le dos, Joey désactiva sa technique de défense et fonça dans la direction d'où venait l'attaque. Il attrapa la tête de son agresseur, et la fracassa contre le sol. Là, son Haki de l'Observation lui alerta un nouvel assaut. Il s'agissait des compagnons de sa récente victime. Au cœur du ramassis de débris, le Contre-Amiral se débarrassa de ses piètres adversaires à coups de poings, et lorsque le nuage de poussière se dissipa enfin, tout ce qui pouvait être aperçu était un Joey se tenant droit, les mains chargés de corps inconscients. Peut être même pire, c'était difficile à dire au milieu de tout ce chaos.
- Vous faites chier quand même, hein... Si vous voulez vous attaquer à un rassemblement organisé par mes patrons, vous pourriez au moins être balèzes. Lâcha l'arrogant soldat à des ennemis qui ne pouvaient plus l'entendre.
Après quelques secondes de plus, le colosse se débarrassa des poids morts en les lançant à ses pieds, et s’épousseta les mains, en regardant tout autour de lui. Il n'avait honnêtement aucune idée de ce qu'il s'était passé, mais de ce qu'il avait compris, une armée plus organisée qu'ils ne l'étaient venait de les attaquer, et leur porte-parole était mort. En somme, il fallait que le blond se mette vite en mouvement, sous peine de ne plus pouvoir rien faire quand la bataille aura atteint un stade réellement critique. Balayant la zone du regard, il se prépara à commettre sa première véritable action sur le champ de bataille. Il n'avait pas de visuel sur les officiers qui se tenaient à ses côtés durant le discours, non pas qu'il avait vu leur visage. Il fut néanmoins témoin d'un des actes les plus lâches qu'il ait vu depuis longtemps. Face à lui, se baladant au centre du désordre et de la confusion, un homme, ou plutôt un garçon, se frayant un chemin grâce à des corps de civils, morts ou presque. Il utilisait ces derniers comme véritable boucliers humains, au sens le plus littéral du termes.
Un sourire presque soulagé apparut sur le visage de Joey. Il ne savait peut être pas encore ce qu'il se passait réellement à Star-Top, mais au moins, il en avait repéré un plutôt unique, de bad guy.
D'un mouvement ample mais fluide, il arracha les restes du costume-cravate qui subsistaient encore sur sa personne. De ce fait, il se débarrassa totalement de l'amas de poussière, et dévoila au monde ce qu'il cachait sous son uniforme réglementaire : Une de ces tenues moulantes et colorées dont il avait le secret. Cela pouvait sembler étrange, mais de telles excentricités faisaient partie des plus grandes fiertés du Marine.
Un immense sourire, et le colosse était parti.
- Soru.
Un déplacement à la vitesse du son plus tard, Joey se retrouvait face au garçon qu'il avait repéré. Pour une raison qui échappait au soldat, son nouvel ennemi s'était arrêté, et s'était positionné presque à califourchon, dos penché et jambes fléchies. Le soldat réprima son envie de lui demander s'il avait envie de faire popo, et se contenta de porter atteinte à sa vie. Il pensait que c'était plus cordial ainsi.
- Salut, t'es avec les méchants ? T'inquiètes, c'est une question rhétorique...
Levant son bras droit, Joey lança un regard froid à sa cible, et arma son index.
- Shigan.
Pour Joey, ça faisait déjà un de moins...
Spoiler:
Joey réagit au discours du héraut. Quand l'attentat commence, il se protège grâce à son Tekkai, mais est séparé de ses voisins d'assemblée. Il se fait attaquer par des révolutionnaires random, et il les met KO, avant de repérer Suiryu qui se trimbale des cadavres de civils à bout de bras. Il décide de se mettre en chasse de Suiryu avec le Soru, et l'attaque ensuite avec le Shigan pendant qu'il propose à Taka de monter sur son dos.
L'hérault et les hérosWith RPBGL'homme survit en faisant le deuil de son passé.
Le discours eu enfin lieu et c'est en l'écoutant que je me suis rendu compte que l'hypocrisie du gouvernement, ce qu'ils veulent réellement, c'est un contrôle total sur la liberté d'autrui et nous, nous autres pirates, c'est ce que nous chérissons le plus, notre liberté ! Liberté d'agir comme bon nous semble et de faire ce que l'on veut, alors oui certains abusent de ses libertés, mais c'est ainsi, c'est comme ça qu'actuellement, je vois les choses. L'homme sur la scène finit par dévoiler l’entièreté du plan du Gouvernement et je dois dire que d'un point de vue tactique, cela n'était pas idiot, loin de la même. Les ennemis de mes ennemis sont mes amis et le Gouvernement allait jouer sur ça !
Enfin bref, je soupirais à l'idée de voir encore plus de monde se mettre en travers de ma route, mais c'était la vie. Je relevais ainsi les yeux et je pus voir ainsi qu'entendre une explosion, cette explosion avait été mortelle, et cela, pour beaucoup de gens ici, forte heureusement pour moi, je n'avais été que très peu toucher par cette dernière grâce au haki de l'armement dont je m'étais recouvert partiellement et aux personnes devant moi qui n'avais pas vraiment eu la même chance que moi. J'avais ainsi été blessé légèrement par l'un des projectiles au niveau du bras gauche ainsi qu'au niveau de la joue, je sortais ainsi des décombres à mon tour tout en regardant si mon nouvel ami allait bien et visiblement, et cela, malgré les balles qui fusaient.
Je fermais ainsi les yeux pour « entendre » les attaques et prévoir ainsi comment je pourrais les esquiver, ce n'était pas une chose facile, car il y avait beaucoup de peur et de colère, le haki de l'observation était plutôt pratique, mais il était difficile à contrôler au final ! Je rouvris mes yeux en regardant mon coéquipier, nous devions fuir cette place, et cela, au plus vite, Suiryu l'avait également compris, d'ailleurs, il voulait que je monte sur son dos, il croyait que j'étais son petit frère ou quoi ? Je m’apprêtais ainsi à l'envoyait chier quand une personne fort intéressant fit son apparition, un contre-amiral dont j'avais entendu que du bien et visiblement sa cible, c'était Suiryu, d'un coté, je devais l'aider, mais d'un autre, je ne pouvais intervenir dans son combat, car c'était le sien et surtout, je devais faire attention à une personne dans l'assemblée, une personne capable de maîtriser la glace, il s'agissait sûrement d'un logia ! C'est alors que je soupirais en m'éloignant un peu de mon amis en me demandant ce que j'allais faire que je me pris une droite d'un marine qui semblait se tromper de cible.
« Ca va ? Je ne te dérange pas trop ? »
Mon regard était foudroyant, je n'aimais pas vraiment me faire frapper pour aucune raison, enfin, il était vrai que j'avais une prime sur ma tête, mais ce n'était pas une raison pour me frapper de la sorte alors que je n'avais présentement rien fait. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, mais je savais que si je l'attaquais, le contre-amiral qui n'était pas très loin n'hésiterait pas à s'en prendre à moi. Le choix était difficile, mais ce ce dernier essaya de me mettre un coup de crosse, visiblement, il ne s'était pas trompé de cible et c'était bien moi qu'il voulait frapper, je me mis à sourire avant d'esquiver son coup avec une fluidité déconcertante pour les personnes n'ayant pas l'habitude.
Ni no Kata : Kitsu no Hakke
Un coup simple au niveau du crâne qui vint le faire s'écraser contre le sol, la puissance de mon coup était suffisante pour faire en sorte qu'il soit hors combat, le sourire aux lèvres je m'attendais à me faire attaquer une nouvelle fois par l'un de ses collègues ou alors par le contre-amiral qui n'était pas si loin de moi.
Taka écoute et réfléchit au ennuis que cela va lui crée une unité de pirates quand tout à coup l'explosion surgit, il arrive à se protéger tant bien que mal grâce au haki ainsi qu'au gens devant lui avant de resurgir et de voir le désordre que c'est evitant les balles qui passe près de lui. Il voit son pote Suiryu se faire attaquer et décide de ne pas intervenir en s’éloignant un peu pour se faire frapper par un soldat lambda. Taka enervé le souleve assez facilement et s'attend à se faire frapper à nouveau donc est au aguet.
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 21 Aoû - 5:01
***
Sanglants, barbares, meurtriers, les combats faisaient rage sur la place Morgan. Faibles, puissantes, toutes les personnes présentes mettaient, à cet instant précis, leurs vies en jeu. Dans ce genre de situation, la force ne signifiait pas grand chose. Seuls s'en sortaient ceux qui avaient le plus de conviction. Flegmatique, Varnas observait le champ de bataille avec attention.
Parmi ceux qui tentaient de s'illustrer comme héros, il y avait cet homme, doté du Fruit de la Gravité, repoussant avec une grande aisance la plupart des tirs à son encontre. Les stands se faisaient mitrailler par leurs propres balles. Puis, tout à coup, les troupes révolutionnaires se rassemblèrent en une masse difforme, incontrôlée, comme s'ils étaient aspirés par une force qui les dépassait. Et c'était littéralement le cas. Amassés grâce aux pouvoirs de l'Homme-Gravité, un tiers des troupes révolutionnaires étaient réduites à néant d'un grand slash d'épée enduite de haki. En réponse à cela, des troupes révolutionnaires firent rouler les stands en direction des groupes de soldats et des civils encore présents, comme pour tenter de les renverser avec leur char d'infortune. Les charrues, à une allure endiablée, renversaient bel et bien de nombreuses victimes, par paquets. Mais le plan était beaucoup plus sombre... Se mêlant au beau milieu des troupes, l'un des stands explosa dans une immense déflagration, emportant avec lui des centaines de vies. Les autres stands continuaient leurs courses effrénées, mais préparaient certainement le même sort pour les suivants...
Pendant ce même temps, un second contre-amiral s'illustrait pour reprendre le contrôle de la zone. Se débarrassant à mains nues d'une nuée de tirailleurs, il surgit d'un nuage de fumée avec une flopée d'ennemis KO dans les bras. Repérant ensuite d'autres individus suspects, il les chargea à toute vitesse, quand soudain...
Une pulsion. Puis, une vague de froid. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, une zone circulaire de cent-vingt mètres de rayon était recouverte de glace. Une glace, certes, pouvant être brisée sans grande difficulté, mais qui, l'espace d'un instant, avait emprisonné pratiquement toute personne présente, et avait pu, rien que pour quelques secondes, stopper ce raffut mortel et chaotique. Même le contre-amiral Joey avait été stoppé net dans son action. Pour Dragomirov, planqué sous une pile de cadavres, cela fut une véritable aubaine. Bien que dissimulé à la vue de tous, une poche sembla se dessiner soudainement sur sa cuisse, poche dans laquelle il hissa sa main avant d'en sortir un contenu absurdement énorme : un véritable mortier était apparu, une machine de guerre qu'il aurait été impossible de transporter jusque là. Un indice quant à la manière dont l'attentat avait pu s'organiser...
— Davaï, davaï... gerba-t-il d'une voix rauque.
Un sourire carnassier se dessina sur son visage pendant qu'il allumait une mèche, dans un rictus qui ne présageait rien de bon à venir. Plaquant les mains contre le mortier, le commandant révolutionnaire insufflait son haki externe dans ce qui s'apparentait à un gros canon, de sorte à rendre les projectiles destructeurs. Soudain, un grand boom. Puis, l'on put apercevoir dans le ciel un gigantesque boulet, tiré à la verticale, prenant de plus en plus d'altitude avant de peu à peu ralentir son envol, pour, finalement, chuter. Un râlement sourd grondait à mesure que l'immense projectile retombait, paraissant de plus en plus gros en s'approchant du sol. Tout à coup, l'énorme boulet explosa en une multitude de projectiles plus petits, fusant à vive allure vers le sol, comme si une pluie de météorites venait s'échouer sur la place. Le ciel paraissait s'embraser, déflagrer, et tomber lourdement sur terre.
A mesure de leur retombée, les projectiles se divisaient à nouveau, et répétaient ce processus jusqu'à ce qu'ils soient à peine plus gros qu'une tête. Toutefois, après s'être tant démultiplié, les boulets recouvraient la zone Nord toute entière, et pleuvaient sur toute la foule sans distinction, libérant chacun une explosion terrible au moment de l'impact. La place allait, tout simplement, être rasée par cette attaque.
Varnas, immobilisé par la glace, vit le projectile prendre en altitude et le suivit de son regard inquisiteur. Se défaisant assez facilement de la glace qui l'enveloppait, il leva les bras en les écartant afin de générer un grand dôme d'ivoire, couvrant la moitié Ouest de la zone. Prenant une forme longitudinale, très haute, la protection forma alors une tour gigantesque, enveloppant la troupe de cinq milles soldats Marine présents autour de lui ainsi que le Contre-Amiral Sakazuki. L'édifice était suffisamment solide pour les protéger, les détonations faisant résonner des bruits sourds depuis l'intérieur. A l'abris des assauts et des regards indiscrets, le Héraut du Gouvernement s'avança vers Faust en lui tendant une pièce d'échec.
— Tenez, monsieur le Contre-Amiral. La situation exige votre présence au Sud de Morgan. Prenez ces hommes avec vous, et instaurez l'ordre aussi vite que possible. Vous trouverez une petite note dans ce simple présent. Essayez de ne pas le perdre...
Bien entendu, Dragomirov et les autres révolutionnaires n'allaient pas les laisser traverser la place aussi simplement. La troupe de soldats le savait très bien. Malgré les cris de leurs camarades se prenant les explosions, n'ayant pas pu être couverts par la tour d'ivoire, ils étaient déterminés, prêts à en découdre coûte que coûte. Ils avaient été témoins des capacités de Faust qui les avait couverts quelques instants plus tôt. Après avoir été sauvés par deux reprises d'une mort certaine, leur force de caractère les poussait à se dépasser, souhaitant cette fois-ci pouvoir impacter l'issue de la bataille. Sabres et fusils en main, ils étaient prêts à partir dès que le dôme serait levé.
— Je compte sur vous.
La partie avant du dôme s'ouvrit tout à coup. Gonflés à bloc, les quelques milliers de soldats s'élancèrent dans une course effrénée, accompagnés de rugissements enragés en union.
— RAAAAAAAAAAAAH !!! — PAS DE QUARTIER ! EN AVANT ! — CHAAAAAAAARGEEEEEEEEEEZZZZ !!! — FUMEZ LES TOUUUUUUS !!! — CREVEEEEEEZ, BANDE D’ENFOOOIRÉÉÉÉS !!!
Mitraillant à vue tout ce qui se dressait sur leur chemin, les hommes désormais sous le commandement de Faust s'élançaient en direction de la zone Sud, espérant pouvoir se frayer un chemin au travers du champ de bataille, à travers les explosions, les rafales, et les stands kamikaze.
***
Dans l'autre moitié de la zone Nord, deux titans s'affrontaient, imperturbablement. Ni la pluie d'explosif ni la vague de froid semblait pouvoir les arrêter. Le jeune Vice-Amiral et son ancien mentor allaient se livrer une bataille sans merci. Épaulé par son unité, Akira se tenait droit face à Ken, prenant une posture de karatéka. Mais ses troupes, solidaires avec leur officier, s'élancèrent sur le révolutionnaire.
— Laissez-le nous, boss ! On s'en charge ! — Ouais ! On va se le faire pour vous, boss ! — Ne faites pas ça ! Il est... fit Akira en tentant de les arrêter.
Mais il était déjà trop tard. Kosuki Ken avait traversé la troupe d'une extrémité à l'autre, d'une trajectoire quasi-rectiligne, enchaînant des Shigan extrêmement rapides. Seul Akira parvint à esquiver le doigt de la mort, tandis que ses hommes purent tous sentir son contact un très bref instant. Néanmoins, contrairement à ce à quoi ils pouvaient s'attendre, le Shigan ne visait pas de zone mortelle. Au contraire, ils avaient chacun été touché à des zones peu encombrantes, comme le bras, la hanche, ou au pire, l'épaule.
— Hein ? s'interrogea l'un d'entre eux. — Quoi, c'est tout ? Sérieusement ?! se moquait un second.
Akira, lui, restait silencieux. Les dents et les poings serrés, il était parfaitement conscient de la capacité de son ancien mentor, et savait très bien ce qui attendait ses subordonnés.
— UUUUUUUUUAAAAAAAAAAAH !!! hurlèrent-ils tous finalement. — MON DIEUUUU !!!
Les pauvres soldats faisaient la malheureuse découverte de la capacité de Kosuki Ken. Détenteur du pouvoir d'un Zoan, celui de la fourmi balle-de-fusil, il lui suffisait d'un simple contact épidermique pour inoculer une dose complète de venin. Ce venin était loin d'être mortel, en théorie, toutefois, il s'avérait être bien plus sadique, bien plus spécifique. En effet, la piqûre de cette fourmi, à son échelle, provoquait chez l'Homme une sensation de douleur illusoire, parfois insurmontable. La dose qu'une toute petite bête comme elle pouvait envoyer dans le sang de ses ennemis, avait les moyens de faire ressentir les effets d'une balle de fusil à un être humain, pourtant infiniment plus grand que'elle. En l’occurrence, la bête, ici, était à moitié humaine, et la dose de poison inoculée était donc, en cela, bien plus abondante. Kosuki Ken était, en fait, le détenteur du venin le plus douloureux au monde, capable de faire convulser un monstre marin au moindre contact et de créer des souffrances fantômes, autrement dit : des douleurs restant imprimées dans le cerveau, d'une durée de dix à vingt ans chez n'importe qui.
Quelques esprits un peu trop fébriles s'évanouirent en un instant.
— C'EST HORRIBLE ! J'EN PEUX PLUS !!!
La douleur était si insurmontable, que l'un d'entre eux prit son fusil pour se tirer une balle, rapidement suivi par les autres. En quelques dizaines de secondes, toute l'unité était à terre, ses membres soit morts, soit traumatisés à vie. Désemparé, Akira regardait ses camarades un à un, sans voix, avant de se tourner vers le responsable.
— Kosuki-sama... Ici et maintenant... Je... JE...
Enragé, Akira prit une impulsion contre le sol afin de se propulser droit sur Kosuki. Maître du Rokushiki, qu'il couplait à l'utilisation de son fruit, le Zoan du Papillon à Soie, il se déchaîna sur son ancien mentor, déversant toute sa rancoeur et sa puissance. Chacun de ses coups avait vocation à tuer son opposant, qui, néanmoins, connaissait par coeur le moindre de ses mouvements. Cela ne l'empêchait pas d'être légèrement acculé. La fougue du Vice-Amiral, dévasté, enragé, lui faisait pousser des ailes, sans mauvais jeu de mots. Par deux reprises, son Shigan manqua de percer l'exosquelette du révolutionnaire et d'atteindre une partie vitale. Mais à mesure que les coups s'échangeaient, et que les parades et les esquives s'enchaînaient, Akira put remarquer que le Roi des Ruines n'utilisait pas son bras gauche. Pire encore, ce dernier reluisait d'une couleur jaunâtre, comme s'il se chargeait de plus en plus. De la chaleur s'en dégageait peu à peu...
Akira envoya une grosse frappe, encaissée tant bien que mal par un Tekkai. Dérapant sur le sol dégradé de la place Morgan, Kosuki Ken resta immobile comme une statue de fer, repoussé jusqu'à une quinzaine de mètres.
— T-tu apprendras, A-Akira... Et ce-ce jour-l-là...
Une impulsion, puissante, explosive, pour se retrouver dans le dos de son ennemi. Ressentant sa présence grâce à son fluide perceptif, Akira fit volteface, afin de ne pas livrer son dos à un ennemi aussi dangereux. Seulement, alors qu'il pivotait, Ken enchaîna un second Soru de sorte à contourner son ennemi à nouveau et à retourner à sa place initiale. Sa proie lui offrait finalement ce qu'il voulait depuis le début : une ouverture.
— Tu comprendras.
Spoiler:
Troisième Tour du RPBG Zone Nord
Récap des actions :
- Grâce aux actions de certains PJs (Joey + Faust), les PNJs de troupes révolutionnaires sont réduites presque de moitié (300/500 restants). Les troupes Marine présentes sont également entamées, notamment par les kamikazes (8 500 (-7000 de Faust)/10 000 restants). - Le Ice Age de Reito recouvre toute la zone et stoppe les actions de chacun. Joey est interrompu pendant son Shigan. Tout le monde est recouvert d'une couche de glace qu'il va falloir briser pour retrouver sa mobilité. - Camouflé sous une pile de cadavres, par-dessus laquelle la glace s'est formée, Dragomirov, libre de ses mouvements, profite de l'immobilité de tous pour effectuer une attaque de zone (Bohemian Rhaposdy - Utilisation d'un mortier géant pour projeter des explosifs à fragmentation d'une taille moyenne (chaque explosif fragmenté arrive avec la taille d'un ballon de foot sur le sol et créé une explosion capable de détruire un bâtiment), qui se dispersent presque à l'infini pour couvrir un périmètre immense, capable de raser l'intégralité d'une zone). En résulte, une série de météores explosifs, d'une puissance de 10 000 dourikis par projectile, tombant sur absolument toute la zone et visant tout le monde. - Faust, uniquement, est couvert par Varnas, qui lui donne une note (contenu révélé en MP) et l'envoie rejoindre la zone Sud. Ses nouvelles troupes (au nombre de 7 000) chargent dès que Varnas leur crée une sortie hors de la tour, c'est à lui de les couvrir pour leur permettre d'atteindre la zone suivante. - Le combat entre Kosuki Ken et Akira se poursuit, vous avez la possibilité d'intervenir dans un camp comme dans l'autre.
=> Vos précédentes interactions entre PJ créent des ordres relatifs. Suiryu doit poster avant Joey, et Psychali avant Reito. Essayez de poster rapidement ! => N'oubliez pas de résumer vos actions dans un spoiler en fin de post.
En espérant que tout se passe bien, à vous de jouer !
Le premier assaut du Contre-Amiral Sakazuki avait apparemment été un franc succès. La colère qui l'emportait en ce moment-même semblait lui offrir une sorte "d'avantage" qu'il n'utilisait jamais réellement. En effet, dans cet état-là, le sort de ses adversaires ne lui importait que peu, si bien qu'il pouvait presque aisément tuer sans même s'en rendre compte ou sans s'en vouloir. Pour autant, il conservait sa conscience, loin d'être semblable à une réelle bête enragée.
Quoi qu'il en soit, cette façon de faire dans cette action lui avait permis de se débarrasser de tous les mitrailleurs se trouvant dans la zone, permettant ainsi aux troupes Gouvernementales ainsi qu'au civils de s'en sortir et reprendre du poil de la bête. Suite à cela, quelque chose de vraiment mauvais se produisit. Rapidement, un tir fut expédié haut dans les airs, un imposant projectile qui, en retombant, explosa tout en libérant de nouveaux projectiles plus petits. C'était certain, en voyant cela, Faust savait qu'une partie des personnes présentes sur les lieux verrait sa vie la quitter. C'était malheureux, mais tout le monde ne pouvait être sauvé face à une attaque de cette envergure. Le Sakazuki quant à lui n'avait même pas eu le temps de tenter quoi que ce soit qu'il se retrouvait sous une protection d'ivoire prenant la forme d'une tour. Varnas. Pourquoi lui était-il venu en aide directement ? Cette question restait un mystère dans l'esprit du Contre-Amiral qui accepta la précieuse aide de ce grand homme avec plaisir. En soi, ce n'était même pas plu mal car, de cette façon, il pouvait conserver son énergie.
Finalement, en toute sécurité, le Héraut prit l'initiative d'attribuer un groupe de sept mille hommes au Lion Écarlate, de façon à ce qu'il les mène au sud de Morgan. Apparemment, sa présence était requise pour mettre de l'ordre sur le champ de bataille. Bien entendu, Faust ne put qu'accepter cet ordre, récupérant par la même occasion la pièce d'échec qui venait de lui être donnée. Puis, il l'ouvrit pour lire la note présente en son sein et se tenir informé de ce qui lui serait demandé. Et, manifestement, les informations contenues sur ce morceau de papier étaient des plus intéressantes. Cet individu savait très bien où il allait et ce qu'il faisait. le Sakazuki ne pouvait que l'admirer pour cela. Prenant donc un air davantage confiant, il répondit calmement à son interlocuteur en se tenant droit, en guise de respect.
« Vous pouvez compter sur moi. »
Dès lors, une ouverture se dessina au pied de la tour, laissant par conséquent passer l'immense groupe de soldats, suivi de près par leur supérieur hiérarchique. Tous avaient l'air particulièrement déterminés à en découdre avec les Révolutionnaires et toutes menaces présentes à Morgan. Cela faisait plaisir à voir. A présent, il ne restait alors plus qu'à protéger ces troupes du danger, tel était l'objectif proche du Sakazuki.
Toutefois, deux personnes n'appartenant manifestement pas au Gouvernement Mondial et se comportant de façon contraire aux bonnes valeurs que protégeaient Faust, se trouvaient sur le chemin. En plus de ça, le Contre-Amiral Marciano avait manifestement tenté de s'en prendre à eux, ou tout du moins à l'un d'entre-eux, en vain. Prenant alors une profonde inspiration en fermant légèrement les yeux pour se concentrer, le Lion Écarlate se propulsa dans leur direction à l'aide du débris toujours présent sous ses pieds tout en exerçant momentanément une pression incroyable sur toute l'étendue de leur corps. Pour imager la sensation qu'ils allaient ressentir, leur corps se retrouverait comme broyé entre quatre murs ne cessant de se rapprocher, les immobilisant totalement et leur provoquant une douleur difficile à supporter.
Puis, à portée de chacun d'eux, il balança son sabre horizontalement sur la gauche, la lame se recouvrant d'une couche noirâtre, avant de l'abattre avec férocité au niveau de leur abdomen. Le mouvement, accompagné d'une utilisation supplémentaire de gravité, était bien plus rapide et bien plus tranchant qu'il ne l'aurait été en temps normal.
C'était simple. En agissant de la sorte, Faust souhaitait se débarrasser au plus vite de ces deux éléments potentiellement gênants afin de permettre aux autres membres du Gouvernement Mondial de se concentrer sur d'autres choses potentiellement plus importantes.
Enfin, sur ces quelques mots, le Lion Écarlate continua sa route comme si absolument rien ne s'était passé, tentant du mieux que possible de couvrir ses troupes à l'aide d'une gigantesque bulle répulsive jusqu'à ce que chacun puisse parvenir jusqu'au sud. Toutefois, afin d'assurer une fluidité exemplaire dans le déplacement des unités, il leur indiqua de former des rangs, plaçant ainsi trois rangées d'hommes : celle du milieu étant formée par des artilleurs ; les deux autres couvrant les flancs d'épéistes.
Spoiler:
Faust ne se fait pas toucher par la glace de Reito étant donné qu'il se trouvait en l'air. Lorsque le projectile tiré par Dragomirov atteint le ciel et explose en répandant une multitude de plus petites bombes, il est immédiatement couvert par la tour d'ivoire de Varnas. Puis, une fois les paroles prononcées par celui-ci et la pièce d'échec donnée, Faust s'échappe par la sortie créée en prenant le commandement des 7000 hommes. Dès lors, il part en direction du Sud en protégeant ses troupes. Par ailleurs, il en profite également, en chemin, pour s'en prendre à Suiryu et Taka en utilisant sa malédiction pour les immobiliser sur place en appliquant une forte gravité sur chaque extrémité de leur corps, ce qui leur donne la sensation d'être totalement écrasés entre quatre murs se rapprochant de plus en plus. Enfin, il les tranche d'un coup sec en additionnant effet gravitationnel et Haki de l'Armement.
Il continue ensuite son chemin en indiquant une formation spécifique à ses hommes.
Dernière édition par Sakazuki D. Faust le Ven 21 Aoû - 18:01, édité 4 fois
Invité Invité
posté le Ven 21 Aoû - 16:56
Ici c'est le RPBG de GrandLine Narvalo
Pour l’instant, j’analysais le terrain pour savoir ce que je pouvais faire et ne pas faire, il ne fallait pas se précipiter et choisir chacun de mes mouvements avec une précision hors pair pour ne pas avoir à le regretter plus tard. Je continuais de me mêler à la foule, mais je repérais des corps sans vie de terroristes, de soldats de la marine et je me disais qu’être un marine allait sans doute m’aider à m’échapper plus vite. Je décidais donc de prendre la veste afin de la revêtir rapidement pour ensuite chercher un moyen d’extraction, mais un autre danger planait au-dessus de ma tête. La glace qui était apparu en un instant m’avait bloqué une jambe, mais je réussissais à la briser à l’aide d’un sabre au sol proche de moi que j’avais attrapé avec lequel je mettais des coups de manche à la glace.
Dans le ciel, il y avait des projectiles qui allaient s’écraser sur tout le champ de bataille et malheureusement, ce n’était pas esquivable, mais je me disais que je pouvais réduire les dégâts. Profitant d’être dans la foule, je décidais d’en attraper quelques uns pour ensuite les projeter en l’air de façon à réduire la puissance des projectiles, mais ce fût un réel bombardement qui me laissait quelques brûlures, mais rien ne m’empêchant de pouvoir bouger. Je fonçais donc en direction d’un troupeau de soldats de la marine qui allaient sans doute se diriger vers une autre sortie où une autre bataille, mais ici, c’était trop dangereux pour rester à faire le gentil soldat à se battre jusqu’à la mort.
J’arrivais enfin vers des marines et je découvrais avec stupeur une armée de soldats de la marine, mais grâce à ma tenue, je pouvais passer incognito et je me dépêchais, mais c’était à ce moment précis que je voyais quelque chose qui allait faire basculer mes choix. J’apercevais un homme avec un sabre étant sur le point de tuer deux personnes, mais je reconnaissais ces personnes, des pirates que j’avais rencontré durant mon voyage à travers le monde. Je me disais au début qu’ils n’en valaient pas la peine, que je ne devais pas me mouiller pour eux, mais je repensais à ce fameux discours du hérault qui retentissait en moi.
Que devais-je faire dans une situation comme celle-ci ? Devais-je tourner le dos à cette nouvelle philosophie qui venait de naître en moi et laisser ces pirates mourir à cause de cette personne. Je pouvais tout aussi bien m’interposer et faire vivre les deux pirates et ainsi faire perdurer cette philosophie de rendre pacifique ce monde. Mon choix s’était fait instinctivement et étant derrière l’homme au sabre, je dégainais mon sabre d’une vitesse fulgurante pour ensuite effectuer le mouvement nécessaire pour lui trancher la jambe d’appui.
En prenant compte de la situation, il ne pouvait pas le voir venir du fait qu’il était tellement concentré sur les deux pirates qu’il ne m’avait sans doute pas vu venir. Mon but était de l’empêcher de tuer les deux malheureux en lui faisant perdre l'équilibre. On pouvait se demander à quel point j’étais suicidaire, car même si je devais mourir aujourd’hui, j’allais le faire avec honneur, comme il était écrit dans le code du bushido. Je restais concentré face à toute cette foule que j’allais devoir affronter pour m’en sortir tout en prononçant cette phrase qui était tout au fond de mon coeur.
Le discours de cet homme était de toute beauté et tu craches dessus en attaquant ceux qui doivent être traités de manière pacifique, quel insulte à la justice.
Jin prend une veste d'un soldat de la marine mort. Jin réduit les dégats de l'explosion en jetant des civils au dessus de lui. Jin arrive vers les soldats de la marine et Faust, puis l'attaque par derrière en visant sa jambe d'appui pour lui faire perdre l'équilibre.
Apparemment, PsychAli avait sous-estimé le bordel qui se présentait sur la place Morgan. De là où elle se trouvait, elle pouvait observer plusieurs scènes différentes, toutes plus catastrophiques les unes que les autres : les nombreux soldats de la marine tués, déchiquetés par les nombreuses balles d’armes à feux diverses. Ou encore les civils qui fuyaient du mieux qu’ils pouvaient, certains piétinés par leurs pairs. Les enfants pleuraient leurs parents, les parents regrettaient leurs enfants. Cette scène abominable, perpétrée par le, ou les commanditaires de cet attentat terroriste, avait l’effet effroyable de faire remonter le sang de l’agente du CP1 jusqu’à sa tête, pour le moment sous forme arachnide.
Avant qu’elle ne se mette à agir, la question se posait néanmoins : comment un tel assaut avait pu avoir lieu, sur le territoire de Star-Top Nation ? Elle était surtout inquiète de l’organisation avancée des assaillants, très clairement des révolutionnaires, ainsi que de la facilité à laquelle ceux-ci avaient pu amener autant d’armes sur place. Mais la détective n’avait pas réellement le temps de se perdre dans ces folles interrogations, finalement, elle observait maintenant la bataille qui faisait rage au loin, celle entre le vice-amiral de la Marine, celui que l’on surnommait le tisseur ainsi que ce renégat, traitre du gouvernement, au nom de Kosuki Ken. De toute évidence, PsychAli se trouvait bien trop loin pour assister le vice-amiral. Surtout qu’elle ne se trouvait pas sur le sol à l’instant ; elle en avait presque oublié qu’elle squattait l’épaule du soi-disant capitaine Jenko. Celui-ci était vraisemblablement un utilisateur de fruit du démon, de type Logia à la vue des balles traversant son corps comme des passoires, sans qu’il ne ressente la douleur ; et d’ailleurs, en remarquant qu’il se faisait canarder lui aussi par les assaillants, l’agente en venait à se demander quelle était sa véritable allégeance…
Pas le temps pour ces questions, néanmoins : celui-ci se réveilla de sa stupeur, visiblement, il s’agenouilla, posant les deux mains sur le sol et murmurait des mots qui firent froid dans le dos à la minuscule araignée, si bien que ses pattes se seraient collées à la peau du (faux ?) capitaine Jenko si celle-ci n’avait pas réagi à temps.
— ICE… AGE !!!
Avant même qu’il ne prononce sa formule, sentant le danger imminent qui émanait de cette prise de position et ces mots, l’araignée fit un bon vers les airs avant de reprendre sa forme humaine. Elle utilisa son Pas de lune pour éviter l’effet naturel de la gravité, prit même de l'altitude, et en profita alors pour esquiver l’attaque de zone de l’homme-glace. Décidément, ce capitaine marin qu’elle ne reconnaissait pas était plein de surprises : son action avait deux effets visibles, le premier était qu’il attaquait les envahisseurs sans aucune discrimination, une autre preuve qu’il n’était pas de leur camp. Deuxièmement, bien qu’une observation contre-intuitive, PsychAli remarquait que l’attaque protégeait les civils qu’elle recouvrait, la glace vraisemblablement pas assez froide pour tuer sur le coup un humain en bonne santé. Ainsi, il avait réussi à arrêter le mouvement de foule et de panique à lui tout seul. Bien… Elle allait devoir passer outre son présentiment sur le bonhomme, finalement, celui-ci était clairement utile durant cet assaut.
Seulement, le moment de répit ne dura clairement pas assez longtemps ; avoir pris de la hauteur donnait une vision d'ensemble sur ce qui arrivait. Et PsychAli remarquait vite que les assaillants les plus coriaces se libéraient très vite de la glace. Celle-ci, rebondissant toujours sur les airs, n’avait alors pas d’autre choix que de participer à la bataille. Surtout lorsque le son strident d’un projectile s’envolant vers les cieux, et explosant en des centaines de morceaux, tels des feux d’artifices, réveilla Allie de sa stupeur.
Cet assaut venait de la scène, ou plutôt de ce qu’il en restait. De sa position, PsychAli n’avait pas l’occasion de distinguer exactement ce qui s’y déroulait ; elle avait néanmoins pu remarquer le tir de mortier à l’origine de la pluie de projectiles. Son juron était à faire trembler les morts… Mais elle n’avait pas le choix. L’agente utilisa des Pieds Ouragans, ainsi que ses lances-toiles afin d’éliminer le plus de projectiles possibles : les détruire à l’aide de la force, les cogner entre eux et dévier leurs trajectoires lorsqu’elle remarquait un civil malheureusement ciblé par un projectile. Elle n’avait même pas le temps de se plaindre, ni de maudire ces horribles crapules à la tête d’un si horrible assaut. Seul son devoir comptait, à l’instant, et jamais une flamme aussi puissante avait brûlé en elle.
Malgré l'aspect presque désespérant de cet attaque aérienne, une lueur d'espoir brillait sur le champ de bataille : en remarquant les quelques milliers de soldats sortir de la gigantesque tour apparue à l’ouest de la place, l’agente reprenait des couleurs. Elle cherchait du regard un éventuel leader de la troupe de soldats, qu’elle trouva sans grande difficulté. Le contre-amiral Sakazuki ne perdit pas de temps, cependant : il se sépara un instant de sa troupe qui se dirigeait vers le sud de la place, à l’assaut de deux individus que PsychAli ne reconnaissait pas. Ce qu’elle reconnaissait, cependant, c’était ce quatrième bonhomme, un soldat marin qui avait suivi son supérieur dans son assaut, et tentait même de l’attaquer avec son sabre. Décidément. C’en était presque drôle, l’araignée n’hésita pas le moins du monde. Elle utilisa une énième technique du Rokushiki, l’Incision, et s’approcha le plus proche possible de ce traitre à la casquette marine, derrière son dos, le doigt déjà préparé.
— Désolé gamin, mais ça n’a rien de personnel.
PsychAli n’hésita pas une seule seconde : il y avait bien des personnes qu’elle détestait dans le corps armé du gouvernement, à la moralité douteuse ou aux penchants pas assez efficaces. De ce qu’elle savait du contre-amiral Sakazuki, celui-ci était loin d’en faire partie. Son action était très clairement juste, à l’heure actuelle. Elle devait donc faire en sorte qu’il puisse la mener à bien, sans imprévu ni de troisième parti qui ne s’amuse à gâcher le plan d’attaque du Marine. Et ainsi, elle dévia la trajectoire du sabre de son ennemi à l’aide de son lance-toile gauche. Ainsi, elle dirigea son index, aussi dur et vif qu’une balle de revolver, vers le cœur de son adversaire.
Spoiler:
Petit résumé des actions de PsychAli:
- Elle observe l'état de la partie nord de Morgan avec stupeur, toujours en forme araignée sur Reito - Elle remarque que celui-ci s'apprête à faire une attaque, et s'en sépare donc en reprenant sa forme humaine. Elle en profite pour rester sur les airs grâce au Geppo. - Elle tente de sauver le plus de civils de l'assaut aérien de Dragomirov, à l'aide de ses lances-toiles et du Rokushiki. - Elle remarque Sakazuki se séparer de sa troupe et attaquer Suiryu et Taka. - Elle remarque ensuite Jin (sous déguisement marin) s'approcher de Faust et tenter de l'arrêter avec son sabre. - Elle utilise son Soru pour apparaître derrière Jin, puis utilise un jet de toile pour dévier la trajectoire de son coup de sabre - En même temps, PsychAli tente un Shigan en plein dans le coeur de Jin.
Voilà, je précise quand même que PsychAli porte un masque de lapin sous forme humaine !
Invité Invité
posté le Mar 25 Aoû - 16:46
L'Hérault et les Héros
La Casa de Ohmama-Prologue
Placé au centre de la bataille qui faisait rage, tu essayais de t'en sortir tant bien que mal virevoltant au milieu des balles et usant des nombreux cadavres pour te protéger des balles qui fusaient dans tout les sens. Qu'est ce que tu foutais là ? C'était bien la question que tu te posais depuis quelques secondes, tu avais réçu beaucoup d'information du discours du regretté hérault du gouvernement, mais tu n'avais pas vraiment demander à être engager dans un bordel tel que celui-ci... Non vraiment. Tes pieds s'affaissant sur une montagne de cadavre tu jurais à haute voix te demandant chaque seconde qu'est ce que tu avais mérité pour arriver ici. Ce n'est qu'en analysant la situation autour de toi que la lumière t'arriva : au milieu des nombreuses explosions une te fit légèrement sursauté, observant à l'Est tu te disait qu'il était en train de ce passer quelque chose d'important à Citigroup. Citigroup, la ville où regorge toute les innovations technologiques de Star-top Nation. Une véritable mine au trésor mis à feu et à sac par les révolutionnaires... C'est à ce moment là qu'il fallait réflechir en véritable forban, tout était pillable à portée de main. Malheuresement pour toi tout n'allait pas se passer comme prévu... Loin de là.
Un bruit fendant l'air en ta direction attira ton attention, ton entrainement ninja te rendait vachement sensible à ce genre de chose malgré la cohue alentours. Est-ce Taka ? Hmmm non il ne semblait pas disposer d'une telle vitesse, c'est à cet instant la que tu te disais que les ennuis venaient de commencer. Le contre Amiral Joseph " Joey" Marciano venait de te prendre pour cible pensant que tu étais un dangereux criminel. Certes tu voulait bel et bien piller Citigroup, mais tu n'avais encore rien fais de répréhensible. Te posant une question rhétorique, le contre amiral semblait vouloir appuyer la question d'un léger Shigan sur ton petit coeur volatile. Une demarche qui fut stoppé net au même moment où tu voyais de la glace arriver à grande vitesse, une homme disposant d'un terrifiant pouvoir venait literralement de geler presque tout le monde, ou du moins leurs jambes permettant au ninja de souffler une demi seconde devant le doigt de Joseph Marciano prêt à le transperçer. A cet instant la tu ne voulais ni être un héros, la gloire ne t'interessait plus. Cet homme t'avais traité comme un nuisible, il n'allait très certainement pas s'en tirer aussi facilement à ton goût.
Beaucoup trop d'évenements se déroulaient dans un même temps et malgré que ton cerveau enmagasinait toutes les informations tu ne te laissais pas véritablement le temps de te poser des questions, la glace touchait à peine tes jambes que tu effectuais un Shunpo tout en lachant une bombe aveuglante au niveau des yeux du Smiling Soldier. Assez forte pour infliger de sèveres dommage à la rétine si l'on ne s'en protège pas correctement, malgré que tu n'ai pas pu utiliser ton déplacement à sa vitesse maximale à cause de la glace tu était assez rapide pour passer entre ses jambes dans le plus grand des silences. Ta simple manoeuvre n'étais rien comparé à celle de Dragomirov sortant un immense mortier pour bombarder toute la zone d'obus qui ne manqueraient pas de t'envoyer outre tombe si tu les prenaient de plein fouet.
Cependant ce n'était pas cet evenement qui semblait faire réagir ton intution, une menace provenant du grand dôme était imminente, cependant cela ne changeais pas ton plan. Tu avais l'initiative et tout ninja sait en profiter. Usant du Taiso, tu prenanait la forme d'un serpent t'enroulant autour du coup de Joseph Marciano, ta monté sur son corps se faisait rapide et discrete usant d'un technnique de prestidigation tu avais libéré une de tes reserves ta bombe ninja spéciale au moment où tu sautais sur le dos du Contre-amiral pour t'enrouler. Cette bombe libérait 4 kunaïs qui fusaient en direction de chaque point cardinaux faisant exploser la bombe fumigène qui étaient attachés, le petit bonus c'était la poudre violette en son sein qui tombait par dessus la tête du contre amiral, d'une odeur aigre elle avait la particularité de légèrement démanger. Le mécanisme de cette bombe était assez spécial : la premiere sphère complètement creuse comporte en son sein un sachet de poudre violette et quatre kunai touchant les extremités de la sphère, un léger explosif placé en son centre permet de faire fuser les kunaïs sans entrer en contact avec la poudre violette.Dorénavant positionné sur Joseph il ne restait que le plus dur à faire pour toi : planter tn kunaï qu'il affublait de son Haki et surtout tenir au cou du Marine de toutes tes forces malgré la pression écrasante que t'affuble le lion écarlate grâce à son fruit. Chaque instant compte, chaque décision peut tout changer à ton destin.
Spoiler:
Déroulement des actions de Suiryu suivant la chronologie :
Profite de son initative. ibère une bombe aveuglante sur joey et passe dans son dos avec un shunpo-> Saute et libère la bombe ninja/ Dragomirov fait peter son mortier-> Tenter d'assassiner Joey et de resister à la pression de Faust.
Pour la bombe ninja il y a un écran de fumée en haut bas gauche et droite. Il y en a une plus ou moins proche de Faust/Psy/Jin à décider par le MJ.
Tout ne se passa pas comme prévu, pour le Soldat Souriant. Bien que son expression faciale fétiche ne l'avait pas quitté, elle aurait eu toutes les raisons pour. En effet, pour commencer, son doigt n'avait pas atteint sa cible, pour cause de...gel. Le corps entier de Joey fut instantanément recouvert d'une fine couche de glace alors même qu'il allait trouer le cœur de celui qui était actuellement son ennemi. Le colosse ne se laissa pas décourager, il se savait capable de rapidement se libérer. Une fois ceci fait, il n'aurait plus qu'à continuer son attaque, et la terminer comme il le fallait, cette fois. Cependant, un certain commandant révolutionnaire moustachu ne souhaitait visiblement pas voir ce scénario se réaliser. D'une contraction de muscles assez intense, Joey se retrouva libre de ses mouvements, juste à temps pour être agressé par son Intuition. Son Haki de l'Observation était en train de lui hurler dessus, comme jamais auparavant. Oubliant totalement son adversaire, le Contre-Amiral releva la tête et se rendit enfin compte d'où venait le réel danger.
C'était sûr, il n'allait pas pouvoir totalement en réchapper. Le temps lui faisait défaut, il était impossible de se déplacer assez vite pour se mettre à couvert. Non pas que ça aurait changé quelque chose, de toute manière... Résolu, Joey se décida à faire ce qu'il faisait le mieux : Utiliser son corps. Le Marine était d'une résistance hors du commun, c'était d'ailleurs l'une de ses plus grandes fiertés. Aussi rapidement que lui permettait sa puissance spirituelle, il recouvrit l’entièreté de son corps d'une épaisse armure noire. Il ajouta à son Haki de l'Armement une nouvelle couche de résistance, juste avant que le premier projectile ne fasse contact.
- Tekkai.
L'instant d'après, une véritable apocalypse entourait le soldat. Tandis qu'il n'avait d'autres choix que de rester immobile, il se rendit compte de la puissance qui s'abattait sur lui. Alors même qu'il avait activé son niveau maximum de défense, une douleur s'étendait sur toute la surface de son être. Joey ne savait pas qui était à l'origine de cet assaut, mais une chose était sûre : Si une telle technique était son minimum, il était possible que même le blond ne puisse rien faire face à lui. Bien entendu, cela n'avait jamais empêché Joey de faire ce qu'il faisait le mieux : Gagner. Contre n'importe quel adversaire, fort ou faible, Joey était destiné à gagner, tout simplement parce qu'il faisait partie de la bonne équipe. L'attentat de Star-Top Nation n'allait pas faire exception à la règle, le Gouvernement sortirait vainqueur de la bataille, et les terroristes ne pourront que rentrer chez eux la queue entre les jambes. Si leurs jambes étaient toujours rattachées à leur corps d'ici là, bien sûr.
Même après que la pluie d'explosifs ait cessé de tomber, les ennuis n'étaient pas terminés pour le soldat. Lorsqu'il reprit conscience de ce qui l'entourait, il se rendit compte que celui qu'il avait essayé d'assassiner était accroché à lui. Que foutait-il collé à lui ? Pourquoi est-ce que sa tête lui grattait, tout d'un coup ? Joey n'avait que faire des réponses à ses questions, et il voulait rapidement le faire comprendre. D'un geste brusque, il lança sa main en direction des côtes de l'ennemi, et saisit fermement ces dernières. Il déploya ensuite son bras en cloche pour décrocher le criminel, et le jeter devant lui. Ce fut à l'instant suivant, alors que Joey s'était décidé à en finir d'un seul coup, qu'il se rendit compte qu'on lui avait précédé le pas. En effet, la presque-victime de Joey, et un autre individu, se retrouvèrent visiblement paralysé, comme s'ils ne trouvaient plus la force de supporter l'air qui les entourait. Là, avant même que le Contre-Amiral passe à l'action, la personne qui les avait attaqué se manifesta, et vola manifestement les kills du Soldat Souriant. Une attaque au sabre plus tard, et l'utilisateur de boucliers humains ne semblait plus aussi attrayant aux yeux de Joey. Peut être était-ce parce que quelqu'un d'autre s'en était mêlé, mais le soldat n'avait maintenant plus autant envie de planter son doigt dans ses organes vitaux.
D'un revers de bras sec, il frappa les débris devant lui, qui avaient été soulevé par l'impact. Il voulait ainsi combiner ces projectiles avec sa force herculéenne afin d'envoyer voler ces deux énergumènes à l'autre bout de la place.
- Dire que j'étais bien chaud pour vous buter, quel gâchis... s'indigna presque Joey en terminant son mouvement de balayage. Enfoiré de Sakazuki, tu peux pas te trouver tes propres victimes ?!
Comme pour lui rappeler que le moment n'était pas aux questions inutiles, un énorme flash attira le regard du Contre-Amiral. Une attaque venait d'être lancé. Une sorte de rayon laser géant. Une attaque du plus gros calibre, pour sûr. Joey venait d'être témoin d'une démonstration de puissance telle qu'il la ressentit depuis sa position. Cet étrange laser avait fait apparaître un immense sourire sur le visage du soldat, et apparemment, ça n'avait pas eu d'effet que sur lui.
- Wouaah, c'est quoi ce flash dément ! Vous croyez que c'est un ennemi qui a fait ça ? Cria un soldat de la Marine entre deux coups de sabres.
- Ça peut être qu'un ennemi, t'as vu tous les dégâts que ça a causé ? C'est le genre de technique qu'on sort qu'en dernier recours ! Lui répondit un autre. C'est un peu comme une sorte de...
- Flash Final... lâcha Joey sur un ton vague. Non, attends, ça sonne faux, il doit y avoir une meilleure manière de dire ça... Pendant une poignée de secondes, le colosse, toujours affublé de son armure de Haki, porta sa main jusqu'à son menton, et sembla réellement réfléchir à un meilleur nom pour l'attaque dont il venait d'être témoin. Oh et puis merde, j'le trouverais plus tard ! Kamisori.
À peine le mot avait-il quitté ses lèvres que la silhouette pourtant massive de Joey disparut de la zone. Armé d'un sourire presque carnassier, le soldat naviguait les airs à toute vitesse pour foncer dans la direction d'où était venue l'attaque. Là, il le savait, l'ennemi, ou les ennemis, qu'il allait affronter allaient être d'un tout autre niveau que ceux qu'il avait croisé jusqu'ici. Joey le savait, la bataille de Star-Top, même si gagnée d'avance, allait être l'une des plus importantes au monde. Et il pensait pas cela seulement parce qu'il y participait. Ainsi, quelques secondes après la détonation de l'immense flash, le Soldat Souriant apparut sur les lieux. Il avait calculé son atterrissage de sorte à se positionner loin de ce qu'il avait identifié comme la zone d'origine de l'attaque. De ce fait, il était proche du Vice-Amiral Akira Myioshi.
Joey reconnut immédiatement son supérieur hiérarchique, alors même qu'il n'investissait aucun effort dans la collecte d'informations, même quand il s'agissait des intérêts de la Marine. La raison, cependant, pour laquelle le soldat connaissait Akira était lié à la façon de combattre de ce dernier. Au fond, c'était tout ce qui intéressait le blond, et le peu qu'il avait entendu du style de combat de son supérieur l'intéressait grandement. Son sourire se montra encore plus féroce. De ce qu'il savait, l'homme qui était actuellement à ses côtés était l'un des plus forts de la Marine, et il était vraisemblablement en difficulté. Qui était capable d'une telle chose ? se demanda Joey. La réponse à cette question se trouvait devant lui, quelque mètres plus loin. Lorsqu'il vit qui était la source de l'attaque qui l'avait amené ici, le Contre-Amiral déduisit bon nombres de choses quant aux récents événements.
Comme si le hasard comptait sur le fait que Joey allait se montrer, il fit en sorte qu'il soit accompagné de deux personnes qu'il connaissait, au moins de réputation. Malheureusement, tout ce que le Marciano savait de Kosuki Ken, c'était que ce dernier avait commis la même irréparable erreur que Wolfgang D. Luther : Il avait changé de côté, pour rejoindre les perdants. Les révolutionnaires, pour être exact. C'était donc eux, les responsables de tout ça, Joey le comprit enfin.
À partir de ce moment, plus rien n'allait être pareil. Le soldat se tint droit, et sans perdre de temps, tourna la tête en direction du Vice-Amiral Myioshi. Un hochement de tête, un sourire, et un regard plus sérieux que jamais auparavant, voilà tout ce que Joey partagea avec son supérieur. Une fois le message passé, le boxeur passa aux choses sérieuses.
Toujours vêtu de son armure spirituelle complète, Joey leva ses poings pour les positionner face à son visage, en faisait bien attention de garder ses coudes collés au haut du corps. Ainsi, ses bras étaient positionnés de sorte à pouvoir protéger toute sa zone supérieure, comme une sorte de carapace. Une fois ceci fait, le blond élargit la distance qui séparait ses deux pieds, en les écartant tout en gardant ses semelles sur le sol. Pour terminer l'adoption de sa stance, Joey courba le haut de son dos, en abaissant ses épaules, et fléchit les genoux. Après tout ça, le tronc du soldat commença à se balancer frénétiquement de droite à gauche. Ainsi, il était paré à toutes les éventualités, il était capable d'esquiver tout ce qui arrivait sur lui, et si par malheur une attaque réussissait à l'atteindre, sa garde compact lui permettait de l'encaisser sans sourciller. Une des six techniques du Rokushiki lui permettait de rendre son corps aussi dur que du fer, mais c'était avec cette garde que le soldat devenait réellement cet élément des plus solides.
Joey venait d'adopter son Iron Style.
Voulant prendre l'ascendant sur l'ennemi, Joey commença à se déplacer. Alors que ses balancements n'avaient aucunement diminué, la distance qu'il parcourait avec ses pieds s'agrandissait. Il voulait s'approcher de Ken, mais en ligne droite, c'était impossible. Alors en avançant, Joey se déplaçait aussi de droite à gauche. Petit à petit, sa course augmentait en vitesse, la distance qu'il parcourait sur les côtés était plus grande, et il se baissait un peu plus en bas, et remontait un peu plus en haut. Sans se faire prier, Joey avait vite transformé de simples déplacements de boxeur, en armes de soldat.
- Soru : Bob and Weave.
Le blond se déplaçait à une vitesse supersonique en s'approchant méthodiquement de son adversaire. Il voulait gagner du terrain, en esquivant les assauts frontaux. Il voulait frapper, sans se faire frapper. Au fur et à mesure de la distance parcourue, les mouvements de tête de Joey se faisaient beaucoup plus fluide. Il se déplaçait à une vitesse telle que de simple bribes d'actions pouvaient être visibles, mais une chose avait sûrement été remarqué par tous, tandis que la distance était presque cassée : Le haut du corps de Joey suivait le schéma du symbole d'infinité.
De tels mouvements n'étaient pas anodins. Le soldat préparait quelque chose.
- Kosuki, je sais qui tu es... La voix de Joey pouvait être entendue malgré ses déplacements vifs et incessants. Tu es un perdant. Ce qui est dommage, vraiment, puisque cela n'a pas toujours été le cas. Le volume ne faisait qu'augmenter, alors que les images rémanentes du blond avaient presque atteint leur cible. Malheureusement, tu as choisi ce rôle. Et je dois maintenant jouer le mien. Comme Nobunaga-sama lors des événements de ce jour, je dois rappeler aux traîtres que c'est nous, les gagnants.
À peine le dernier mot avait été prononcé que Joey surgit face à son ennemi. Son poing gauche était déjà armé. L'énergie cinétique accumulée par ses déplacements supersoniques pouvait enfin être libérée. Un crochet fut décoché, ayant adopté les propriétés du Shigan. Autant dire qu'un boulet de canon avait été lancé sur la joue du révolutionnaire. Rapidement, un homonyme du droit rejoignit le combat, suivant tout les même principes que son prédécesseur, et utilisant l'élan de ce dernier pour gagner en force. Le sourire du boxeur était meurtrier, il n'y avait pas d'autres mots. Il ressentait qu'il faisait là ce pour quoi il était né. Arrêter les criminels, ceux qui avaient choisi la voie de la facilité, de la défaite. C'était toujours les gentils qui gagnaient, Joey le croyait dur comme fer, et le prouvait en cet instant, alors qu'un second crochet du gauche atteignit sa cible. Moins d'un dixième de seconde après, le poing droit se montra à nouveau. L'enchaînement continua sans s'approcher d'une quelconque baisse en quantité de poings lancés, ou même de vitesse à laquelle ils l'étaient.
Lorsqu'un maître du Rokushiki enchaînait l'utilisation du Shigan, ça donnait à son adversaire l'effet d'être mitraillé. Là, ce que Ken devait ressentir n'était ni plus ni moins que de recevoir une véritable pluie d'obus, non différente de celle lancée quelques minutes plus tôt par le révolutionnaire artilleur. Cette pluie d'obus, cependant, était lancée à bout portant, elle.
JOEY ROLL
La combinaison du soldat provoquait des ondes de choc sur toute la zone, et même des booms soniques pouvaient être entendus. Cela avait la capacité d'impressionner n'importe qui. Cependant, Joey le ressentait dans ses poings, Kosuki Ken n'était pas n'importe qui.
C'était là l'une des rares situations dans la vie du blond où il était vraiment heureux de ne pas être seul alors qu'il disputait un combat. Depuis son bref contact avec le Vice-Amiral Myioshi, un pacte avait été scellé entre les deux hommes. S'entraider, quoiqu'il arrive. Joey faisait de son mieux pour remplir sa part du contrat, il espérait être utile, et il n'avait aucun doute quant au fait qu'Akira allait remplir la sienne.
Il ne restait plus maintenant qu'à voir ce que leur réservait le destin.
Spoiler:
Joey se libère de la glace et active son armure full Haki Interne, en plus du Tekkai, pour encaisser les obus de Dragomirov. Il décroche ensuite Suiryu de son corps musclé et le jette devant lui. Il assiste ensuite à l'attaque de Faust, et balance d'un revers de mains des débris (qui sont restés mid-air) sur Suiryu et Taka. Il remarque ensuite le blast de Kosuki Ken et décide de foncer dans la direction du combat. Une fois arrivé, il passe un accord tacite avec Akira pour s'assister et se couvrir l'un l'autre. Pour finir, il balance un Dempsey Joey Roll sur Ken en espérant que Akira a assuré le coup.
Dernière édition par Joey le Mer 9 Sep - 21:59, édité 2 fois
L'hérault et les hérosWith RPBGL'homme survit en faisant le deuil de son passé.
Et si je venais à mourir ici et aujourd'hui ? Cette pensée traversa mon esprit tandis que le sol se recouvrait une couche de glace, assez épaisse pour m’empêcher moi ainsi que les autres au alentour de nous mouvoir à notre guise, c'était grâce à cette glace venant d'un individu tierce que Suiryu pu s'en tirer, quant à moi, j'étais, pour le moment bloquer par la glace. Je ne pouvais pas rester comme ça plus longtemps, c'était trop dangereux, c'est alors que je devais me montrer mon maximum au monde entier, il était temps de mettre en application ceux pour quoi je me suis entraîné.
Il était donc temps de faire pousser mes queues et de devenir un hybride, mes yeux changèrent de couleur pour devenir couleur flamme, tandis que mes cheveux devint totalement blanc. J'avais maintenant 9 queues de couleur orange derrière moi et la capacité de générer et contrôler le feu du renard à ma guise, c'est ainsi que je pus me dégager de la glace avec une aisance particulière, la glace ne pouvais résister longtemps du feu du renard, peut-être que la personne qui l'avait crée était plus faible ou alors n'avait pas donner son maximum, mais le plus dur allait arriver, tandis que mon ami était occupé avec Joey, une pluie de mortier s'abattait sur nous. C'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, je ne pouvais pas encaisser une telle attaque, ni me préoccuper de Suiryu, je devais donc utiliser mon haki de l'observation afin d'esquiver un maximum de projectile et de frapper le reste avec mes membres inférieur renforcer grâce au haki de l'armement. Cela fut difficile et j'étais presque sûr de m’être fissuré les os de la jambe droite ainsi que de m'être déboîté l'épaule en survivant à cet assaut, c'était devenue dangereux, beaucoup trop ici. Je regardais mon ami qui faisais des cabrioles avec le Marine tandis que je prenais la parole.
« Suiryu nous dev.... »
Je n’eus pas vraiment le temps de finir ma phrase que je sentis l'air devenir lourd, assez lourd pour que je n'arrive presque plus à bouger ou à parler correctement et c'est alors que je le vis, l'homme qui utilisait visiblement un pouvoir de fruit du démon, c'était assez hallucinant, l'air était tellement lourd et après que je me sois retrouvé dos à dos avec Suiryu, Joey nous balança des débris tandis que Faust voulait nous transformer en viande hachée, je n'avais qu'une seule solution pour échapper à cela. Tandis que les deux attaques devaient nous atteindre, je laissais Suiryu survivre du mieux qu'il pouvait tandis que je prenais ma forme animale, rétrécissant ainsi au passage, le coup de Faust avait pu être évité, quant au débris de Joey, un petit renard à neuf queues renforcer de haki pouvait encaisser cela, même si cela me fit mal, assez pour me faire couiner. Nous devions nous tirer de là et la poudre violette de Suiryui allait nous aider, enfin m'aider pour être plus exacte. En frottant légèrement mes queues l'une contre l'autre, du feu jaillit et fit exploser la poudre qui m'envoya assez loin pour échapper aux deux Marine près de moi en échange d'autres blessures, j'étais presque sûr d'avoir cassé mon bras droit totalement, mais je dois dire qu'avec l'Adrénaline, je ne sentais pas grand-chose.
Taka prend sa forme hybride pour se libérer de la glace tandis qu'il décide de tanker l'attaque de Drag du mieux qu'il peux, il utilise majoritairement ses jambes renforcer de Haki avec le Haki de l'OBS pour frapper ou esquiver du mieux qu'il peux. Il réussi à survivre en encaissant des dommages au niveau de la jambe gauche ainsi que de l'épaule droite, ensuite vient l'attaque de Faust + Joey, Taka prend sa forme animal et donc rétrécis assez pour Évité le coup de Faust + Tank les débris que Joey envoie, comme c'est des simple debris + de la force, au final Il les encaisse bien. Il finit par profiter de la poudre violette de Suiryu pour provoquer une explosion assez forte pour l'envoyez valser lui et peut-être Suiryu ainsi que Jin Hazama loin de Joey et Faust, explosion qui provoque au minimum le brisage du bras droit ou au maximum la perte du bras de Taka.
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 29 Aoû - 2:29
***
Aux alentours des quatorze heures, après un zénith parfois caché par un drap de nuages, le soleil resplendissait sur cette région de Grandline, proche du Cap des Jumeaux...
Il éclairait, aujourd’hui, une horrible hécatombe sur la Star-Top Nation. À travers l’opacité de la fumée et les grands mouvements du feu, que les tirs d’artillerie avaient fait surgir, des morceaux de ciel venaient transpercer la toile et jeter des bouts de bleu sur les rougeurs du décor.
S’il avait subsisté une lueur d’espoir quant aux chances de survie ici, avec les forces protectrices du Gouvernement mondial, elle était maintenant dissipée. Tout sur la partie Nord de l’immense place de Morgan, n’était plus que désolation désormais. En tournant le regard à gauche, il y avait la mort, en tournant le regard à droite, il y avait la souffrance… et si on avait le malheur de regarder en face, la triste réalité se faisait alors jour : la vaste attaque de Dragomirov avait indéniablement fait mouche et force était de constater qu’alliés comme ennemis, tous s’étaient soumis à sa majesté. Des quelques forces marines encore présentes, environ 1500, seule une petite centaine parvint à survivre grâce aux protections de l’agent Psychali et du quidam du nom de Reito. Concernant les terroristes révolutionnaires, tous avaient péri dans leurs assauts kamikazes et sous les feux de leur commandant. Les unités sur place étaient presque toutes définitivement éteintes.
L'attentat n'en était même plus un, finalement. Il s'agissait d'une véritable guerre, donnée sur un champ de bataille totalement ouvert.
Les deux compagnons pirates qui s’étaient retrouvés, dans une infortune caractérisée, au beau milieu des assauts marines, avaient été également ciblés par les chutes explosives. Suiryu, qui avait tenté de s’en protéger en se servant du galbe du Contre-Amiral Marciano, n’eut pas même le temps d’atteindre son objectif, que la pluie de feu l’éteignit. La vie tendit à le quitter dès les premiers contacts avec les obus qui le transpercèrent de part en part, avant d’exploser en touchant le sol, sous son ventre pour finir de le déchiqueter par la face de son corps. Soufflé par l'explosion, il fut projeté, inconscient, sur les genoux du Smiling Solider, à distance de touche depuis quelques grosses minutes, celui-ci le renvoya valdinguer ailleurs, sans scrupules, comme si un torchon sale venait de tomber sur ses nobles vêtements.
Son collègue et ami, Taka, tenta un mouvement plus franc, plus audacieux, et essaya de se prémunir des affres des détonations en… tapant dedans. Les résultats, comme supposés, ne furent pas concluants, car malgré les protections qu’il put établir tant bien que mal à l’aide de ses bras, munis de haki interne, sur le haut de son corps, les charges explosives emportèrent complètement sa jambe au premier contact. Une gerbe de sang s’échappa de sa plaie et alla se déverser sur le béton fissuré. La face avant de son corps fut entièrement calcinée par les projections enflammées qui s’étaient échappées, sous pression, de la bombe au moment de l’impact.
Enfin, assez loin d’eux, un illustre inconnu, visiblement assez costaud pour se le permettre, s’illustra auprès de tous en s’essayant à une étrange manœuvre. Pris de panique face à un tel déversement de météorites, face à la toute-puissance du Second de Kropotkine, devenant complètement fou à l’idée de se voir mourir ici et maintenant, ce dernier agrippa plusieurs civils par les poignets pour les envoyer dans les airs afin de déclencher les explosions avant qu’elles ne parviennent au sol et à son niveau. Il put alors constater, non sans un certain dépit, que les ogives, serties d’une protection de haki externe, transpercèrent les faibles carcasses sans aucun mal et allèrent s’écraser sur sa position. Dans le feu de l’action, il ne put alors se résoudre à faire quoi que ce soit d’autre que de subir : son ouïe fut la première touchée, un acouphène immense couvrit tous les autres bruits, puis plus rien, le noir complet et enfin, une dernière lumière écrasante qui vint lui arracher le bras et une large partie de son épaule droite. Il se retrouva rampant, handicapé, au seuil de la mort. À la guerre comme à la guerre, après tout.
Plus qu'une guerre, en réalité, il s'agissait d'un massacre. Ni plus, ni moins. Et il n’allait pas s’arrêter ici, car pourtant occupé par le guidage du mouvement de ses troupes, alors qu’il s’évertuait à les protéger, à veiller qu’il ne leur arrive rien et qu’elles puissent parvenir à la zone Sud sans accrocs, le Contre-Amiral Sakazuki, missionné par le Sixième Membre du Gorosei en personne pour mener à bien une mission d’ordre capital, se permit une petite fantaisie. Il fit un petit détour, d’un dérapage subreptice, pour aller porter le coup de grâce aux deux pauvres pirates. En saisissant les deux au vol, alors qu’ils se faisaient conjointement expulser par les récents fracas et la force de Joey, d’une contraction gravitationnelle qui les força à rester suspendus dans les airs, sans possibilité de bouger… il les trancha d’un coup horizontal projeté à distance à l’aide de son pouvoir.
La lame atteignit d’abord la pauvre dépouille du séducteur, complètement dévidée de toute vie, et la trancha littéralement en deux. Le haut de son corps alla voltiger loin du bas, tandis que ses organes s’échappèrent, un à un, comme libérés de leur carcan. Ses intestins gesticulèrent au gré du vent, comme autant de serpents enragés. Le regard éteint, presque troublé, de Suiryu s’imprima dans la rétine de son ami et compagnon, comme une dernière solidarité, alors qu'il subissait un sort moins tragique, mais tout aussi fatal. Déterminé à survivre tout de même, il tenta, dans un dernier recours, de se transformer en kitsunebi, pour éviter le coup, mais la compression qu’il était en train de subir, le fixait autour d’un axe bien ordonné, duquel il ne pouvait s’extirper, et le coup qu’il se prit de plein fouet, trancha ses poumons et son cœur. Son torse, déjà meurtri, s’ouvrit et une rivière de sang s’en échappa à profusion.
Les débris que Joey lança sur les deux victimes terminèrent de réduire leurs corps en charpie, et les deux marines purent ainsi continuer leur devoir de rescousse, sans avoir à se soucier dorénavant de ce problème. Ils laissèrent les deux corps, sans vie, baigner dans leur propre liquide.
De l’autre côté, l’inconnu, lanceur de civil, tenta de rassembler ses dernières forces pour atteindre le Contre-Amiral et le gêner pendant son geste… mais ce fut sans compter sur la sournoiserie de Psychali, qui, d’un seul doigt, lui troua le cœur par derrière, avant même qu’il ne parvienne à atteindre sa cible. Totalement sourd, partiellement démembré, en train de se vider de son sang et de toute son énergie, il n'eut même pas la force, ni le temps, de réagir. Faust ne le remarqua même pas, tant la menace qu’il représentait était faible, et il fut alors surpris de croiser, d’un jeu de regard dérobé, sa « sauveuse » retirer son index du dos de sa proie, à quelques mètres à peine de sa position. Se connaissaient-ils ? Peut-être pas, mais il fallait bien un début à tout, et des funérailles pouvaient très bien être un lieu de rencontre en soi.
Sans plus de cérémonie, alors que tout continuait à brûler, à imploser et que les quelques survivants tentaient de chercher le diable, instigateur de cet enfer, Faust continua de tracer et laissa sa collègue de fortune sur place. Face à ce... sordide spectacle.
***
Varnas, qui regardait le mandaté et ses soldats depuis un hublot formé dans sa tour d’ivoire, valida son geste d’un hochement de tête approbateur et se retourna, le visage grave, comme à son habitude, vers son devoir. Il faisait pourtant face à un mur blanc et ne pouvait vraisemblablement rien apercevoir depuis sa position, mais il donnait l’impression qu’il voyait pourtant, et qu’il savait tout, qu’il avait conscience de ce qui se passait autour de lui, de ce que ses actes et ses oublis engendraient.
Son dôme était immense, longiligne, il devait bien mesurer vingt mètres de haut et avait bel et bien tenu face aux sévices de l’Incorruptible Dragomirov. Encore embrumée, la structure régnait, esseulée, sur la platitude du terrain. Toutefois, elle allait bientôt être accompagnée par de nouvelles amies.
Pendant la réception de cet assaut surpuissant, il avait pu, en l’espace de très précieuses secondes de battement, préparer une technique de son cru qui demandait un petit temps de canalisation. Maintenant qu’il savait les civils et les marines complètements annihilés, en d’autres termes, que les gênes étaient désormais évanouies, il allait désormais pouvoir pleinement exploiter les vertus de son pouvoir. Alors, il n’allait pas lésiner sur les moyens.
Après un souffle long, il descendit doucement sur ses positions, posa le genou droit à terre, puis la paume de sa main gauche et ferma, enfin, les yeux, quelques instants… avant de les rouvrir.
Le sol de toute la zone Nord trembla, de plus en plus fort, jusqu’à devenir complètement mobile, et d’un coup, d’un seul, une plateforme colossale, entièrement constituée d’ivoire, émana du béton en le faisant exploser de toute part. Cette plaque, directement issue du corps de Varnas, qui avait alimenté le béton en y diffusant ses vieilles racines, était tracée de grands carreaux, desquels d’immenses pièces d’échec, toutes aussi grandes que sa tour, émergèrent à leurs tours. Depuis leur socle, elles allèrent se hisser comme autant de nouveaux poteaux sur la place pour venir donner un avantage échiquéen à Varnas, l’Allée du Gouvernement.
Cavaliers, fous, tours, rois, reines et pions venaient de faire leur apparition sur le plateau d’ivoire, dans un bruit de craquèlement strident, et les premiers mouvements de jeux semblaient même entamés. Trente-deux piliers, ornés de manières singulières en fonction de leur rôle dans le jeu, se tinrent alors, fièrement, sur l’arène. L’habituel espace laissé en début de partie, entre les pièces noires et les pièces blanches, se voyait d’ores et déjà investi par une nuée de pions, gigantesques, qui entouraient la tour, au sommet de laquelle le Héraut semblait désormais se tenir, et la reine, qui la jouxtait d’une case à peine.
Le jeu commençait enfin. Et si le défenseur venait de prendre l’initiative du terrain, l’attaquant n’allait le laisser s’installer pour autant.
Près des débris de la scène et de sa structure encore fumants, trônait un tas de cadavres incinérés. Une bonne centaine de personnes, vraisemblablement présentes aux premiers rangs lors de l’explosion initiale, avaient trouvé une mort franche et muette, et s’étaient ainsi entassées, poussées par le souffle de la déflagration, pour former une petite montagne organique non loin des premiers coups d’éclat. En son sommet, perdu dans les sinuosités naturelles des corps enchevêtrés, un trou large d’un mètre de diamètre lâchait un filet de vapeur noirâtre, à la manière d’une cheminée, et semblait s’agrandir à vue d’œil, en bougeant légèrement.
Les dépouilles les plus surélevées roulèrent aux pieds de leur mont, petit à petit, jusqu’à ce que d’un seul coup, elles ne soient toutes vaguement expulsées sur une large zone circulaire. Le mécanisme se dévoila au grand jour : le mortier qui venait d’anéantir presque l’intégralité des effectifs marines sur la place Nord de Morgan, montrait ses formes meurtrières, encore dégoulinantes de sang et d’organes, entouré d’une plage de morts. Une ombre s’échappa aussitôt de la cachette, à une vitesse fulgurante, pour venir grimper sur le haut des ruines, situées entre Citigroup et la fin de la place, et s’élever à plus de 30 mètres au-dessus du décor.
L’intégralité des survivants purent capter ses signaux. Il était là, enfin, dressé devant tout le monde, avec la fierté d’avoir accompli quelque chose d’historique, de grandiose, de déterminant. Son regard, aussi froid que celui d’un homme commettant un génocide, et aussi brûlant qu’un enfant à qui on offrait une récompense, brillait d’une lueur paradoxale, que personne n’était capable d’expliquer raisonnablement.
Après un court instant de battement, il s’échauffa la voix et hurla, d’une voix grondante, extrêmement grave, que toute la place, sa partie Nord et Sud, put entendre distinctement.
— Davai ! Davai ! D’une détonation dévastatrice, décisive, d’entre damnés et dotés, débarrassé d’une douteuse détention, d’un déclic des deux doigts, débarras derechef déclamé ! Des devoirs de délivrance, de démocratie, demandent dextérité, dévotion, diabolisme ! Daignez donc dégager des directions desquelles dérivent des défenseurs du droit donné. Défaites définitives, décès décidés… Détenteurs des domesticités, dirigeants du dernier domaine, démons du déluge, dansez dans de dantesques déflagrations ! Demoiselles, damoiseaux, dévoilé dans d’aussi délicates dispositions, Dragomirov !
Les bras ouverts face au champ de bataille, le corps légèrement tendu vers l’arrière, le faciès plein de morgue, comme emporté par la puissance de sa propre verve, le commandant artilleur venait, encore une fois, de faire un coup d’éclat : cette fois, en se montrant, à visage découvert, et en assumant, d’un petit discours virtuose, son rôle dans les attentats de Star-Top Nation. Si d’aucuns, comme Varnas, se doutaient déjà de son implication dans les événements, à en juger par la quantité faramineuse d’explosifs qui avaient été introduits sur les lieux, par cette prise de parole, Dragomirov en prenait désormais l’entière responsabilité et cherchait visiblement à attirer l’attention sur lui.
Pourquoi donc entreprenait-il une telle manœuvre, maintenant, alors que sa position, cachée dans une pile de cadavre, était somme toute l’une des plus optimales pour son style de combat ? Cela demeurait toujours un mystère, mais nulle doute qu’il s’agissait encore de l’un de ses stratagèmes machiavéliques.
Il ne fallut pas plus de temps pour le vérifier. Un pli s’ouvrit depuis le biceps droit du révolutionnaire, et de sa main libre, il alla trifouiller à l’intérieur, mimant un air pensif. Quelques gestes seulement lui suffirent à trouver son jouet, et le faciès à nouveau illuminé, il dégota un lance-missile à 12 sorties, qu’il apposa aussitôt sur ses épaules.
Il s’abaissa légèrement sur son genou arrière, avança son autre pied et courba ses hanches pour permettre à sa colonne vertébrale d'amortir le choc. Il ne faisait désormais plus qu’un avec ses appuis, sa posture stabilisait l’entièreté de son corps. Une petite souplesse et...
— Na Zdrowe Balgimoa ! lâcha-t-il, à nouveau, beaucoup moins fort, en appuyant sur le détonateur de son gigantesque bazooka.
Son ancrage dans le sol, nécessaire pour cette attaque, qui s’avérait être encore plus puissante que la précédente, l’aida à ne pas s’envoler pendant l’envoi. La projection des douze roquettes retentit sur l’intégralité de l’île tant le « boom » de lancement avait été surpuissant, et le nuage de fumée qu’elle déclencha fut semblable à un incendie de forêt.
Les torpilles aériennes, complètement folles, allèrent s’entremêler dans leurs trajectoires respectives, pour adopter une course imprédictible : ralentissant à des moments pour accélérer de nouveau, tombant en pic pour remonter dans une courbe tout aussi tendue, prenant à droite pour feindre de tourner à gauche par des soubresauts, une fois, deux fois, trois fois, et finalement changer d'axe. Varnas, qui les percevaient aller et venir à l’aide de sa vision et de son intuition, ne put s’empêcher de ressentir une certaine gêne en prévision de la collision : il se savait visé, il se sentait pris pour cible, et malgré cela, il était absolument incapable de prédire quand, ni comment, il allait être touché par ces terribles projectiles détonants.
Par tandem, elles allèrent finalement s’écraser sur les premières rangées de pion pour les abattre un par un. Six des huit pièces blanches « mineures » qui protégeaient les « officiers », s’écroulèrent dans un brouhaha ostensible, alimentant, encore et toujours, la fumée ambiante.
Dragomirov éclata de rire et se mit à recharger son arme à l’aide de munitions sorties de l’une de ses nombreuses « poches », tandis que Varnas continuait à chercher à une solution pour l’évincer également. Le duel entre les meneurs continuait de battre son plein. Rien, ni personne, ne pouvait les en empêcher. Il s’agissait d’une mission qui les dépassaient, respectivement, et leurs attributions les forçaient à se donner, corps et âmes, à l’ouvrage.
***
À l’opposé de ce conflit encore, s’en tenait un autre, tout aussi important, entre Kosuki Ken, ancien Vice-Amiral de la marine, odieux traître à sa caste, et Myioshi Akira, actuel Vice-Amiral de la marine, son ancien élève. Les retrouvailles s’étaient ainsi faites sur une note mélodramatique, au beau milieu des secousses et des cris, alors que pour les deux hommes, rien n’autre qu’eux n’avait apparemment de l’importance. L’heure était, apparemment, au réglage de comptes.
Pour autant, alors même que le Transfuge s’évertuait à harceler son pauvre adversaire d’un blast dévastateur à bout portant, maintenu pendant quelques longues, très longues fractions de secondes, l’un des réfugiés de l’assaut de Dragomirov tenta de s’interposer. Le « pirate » Reito avait oscillé entre ses croyances, les explosions n’avaient pas été seulement matérielles : elles avaient été également symboliques et l’ensemble de ses préconçus avait éclaté, comme par magie. Toutefois, encore ivre de ces révélations intérieures, porté par l’ébriété du moment, il fut tristement saisi d’hubris et alla se mesurer à bien plus fort que lui... Ses pas, analysés dans un sonar intérieur, résonnèrent avec une précision millimétrée dans l’esprit du Roi des Ruines.
Il n’eut même pas le temps de réaliser qu’il était mort, tant le contre qui l’avait foudroyé, avait été exécuté sans appel et sans bruit. Alors que depuis sa paume, Reito tendait un pieu de glace à bout de bras pour venir lui harponner l’épaule et le stopper dans sa furie pulsée, Kosuki Ken ne se tourna même pas, ne moufta qu’à peine, et tout en continuant à projeter son plasma dévastateur à pleine pression sur son élève du bras gauche, alla lui perforer le cerveau depuis sa tempe, d’un coup de doigt donné en arrière, à l’aveugle. Son épaule s’était littéralement déboitée grâce à un mécanisme bionique, tandis que son bras droit s’était désarticulé, dans un kami-e presque synthétique, pour venir prendre de l’élan sur un petit espace et lui assener un shigan empoisonné, empli de haki.
Il s’effondra, dans sa course, sur les côtés de l’ex-Vice-Amiral, sans que ce dernier ne daigne constater l’état de sa dépouille. Il avait senti son index pénétrer dans le moelleux de sa cervelle, il le savait mort sur le coup. Pas besoin de plus tergiverser.
Akira, qui avait tout de même réussi à contracter les muscles de son corps d’un tekkai de dernier recours, en kiba dachi, et essayé de placer ses bras en protection de son visage ainsi que de sa cage thoracique, pour former un bouclier de fortune, fut sévèrement entamé par le blast de son ennemi.
Ses habits brulèrent, sa cape s’évapora comme un papier de cendre, sa peau commençait à se marquer de charbon, et son visage crispé se contracta davantage, jusqu’à ce qu’il se fasse éjecter de sa position de cavalier.
Il put apercevoir, rageur, son maître tuer à nouveau une personne, pendant sa correction, et se releva presque aussitôt, enfumé et grillé, mais toujours aussi déterminé. Encore un... pensa-t-il, furieux de sa propre incompétence. Son visage éraflé ne ressemblait plus à celui d’un humain, il était devenu celui d’un monstre de colère… il était prêt à tout donner, dans cette dernière valse en hommage à leurs moments d’amitié.
Quand soudain… la présence rassurante du Contre-Amiral Marciano se posa à son côté, sa figure de justicier convaincu jeta un sourire à sa haine dévorante, d’un hochement de tête qui signifiait « je suis là, maintenant » qui lui fit se sentir accompagné. Malgré le sentiment de déjà-vu qui le gagnait dès qu’une personne tentait de lui venir en aide face à cette machine à tuer, le soutien que Joey lui apporta, l’apaisa subitement. Il se tourna vers lui, et lui rendit son sourire en lâchant, cette fois-ci :
— Ne vous faîtes surtout pas toucher, Contre-Amiral Marciano.
Alors que tout autour d’eux, commençaient à poindre de bien étranges décors d’ivoire, venant ainsi ombrager les prises de vues, les combattants, concentrés sur leur duel, ne le remarquèrent qu’à peine.
Le Smiling Soldier qui brillait depuis le début des évènements par sa bravoure et son charisme, se lança dans une fente zigzagante. Son soru unique le fit avancer avec une telle imprévisibilité que Kosuki Ken qui le tenait pourtant en joue du mieux qu’il pouvait, tentant à chaque fois de réinitialiser sa rétine à l’aide de ses correcteurs de vue automatiques, ne s’avisa pas de tir pour stopper sa course, de peur de gâcher une salve et de se faire prendre par surprise une fois la charge écoulée.
Il patienta jusqu’à l’attendre, forcé de le faire, et dressa ses griffes cybernétiques comme antennes, en face de lui, pour se prémunir d’un bond imprévisible, tout en prenant l’initiative en cas de faux pas. Ce fut, toutefois, sans compter sur la noblesse des gestes de Joey, qui s’enchainèrent avec une technicité et une rapidité déroutantes. Des crochets partirent de tous les sens, de gauche à droite, de droite à gauche, de courts, des longs, donnés avec le poing à la verticale, donnés avec les phalanges tenues à l’horizontal… Il y en avait pour tous les goûts.
Cependant, l’ancien marine savait très bien ce qui risquait de l’attendre s’il restait trop confiant sur sa capacité à encaisser les coups : un coup qui faisait mouche, pour de vrai, et c’était l’ensemble de sa défense qui s’ouvrait. Il devait éviter cet enchaînement, coûte que coûte, alors… préparé, il dévissa les parties de son corps au préalable, et se laissa guider en pilotage automatique.
Sa carcasse semblait inanimée et dirigée par un ordinateur, tant les mouvements de bustes, les arcs de cercle inversés qu’il traça avec ses jambes, le positionnement de ses épaules et les torsions de sa nuque étaient tout bonnement… inhumains. Aucun tendon, aucun ligament, aucun muscle ne permettait une telle souplesse. Il s’agissait d’une véritable restructuration de ses articulations, calculée au millième de seconde près.
Et s’il était question, de prime abord, d’une série d’esquives servant, avant tout, à le préserver, les déplacements qu’il exécutait dans sa salsa avec le guerrier Marciano étaient surtout destinés à trouver une ouverture, une porte de sortie où s’engouffrer pour le piquer et le terminer… Après une bonne douzaine de coups envoyés dans le vide, il aperçut enfin la fenêtre de tir qu’il attendait : son foie ouvert lors d’un crochet du droit, passant in extremis au-dessus de son chignon. S’apprêtant à le finir, d’un seul et unique shigan, il prit appui sur le sol en faisant glisser son pied gauche vers l’extérieur de la garde en exécutant une dernière esquive rotative, penché vers l’avant, et… resta finalement bloqué dans son mouvement. À son plus grand étonnement.
Akira avait apparemment appris du meilleur, et s’était appliqué à attacher des fils entre lui et le sol à chaque contact qu’il avait eu avec son corps, lors de leur précédent échange. Tous les mouvements qu’il avait entrepris en se pensant libre et supérieur à ses adversaires, avaient resserré l’étau autour de sa pauvre carcasse de fourmi. Kosuki Ken, lourdement entravé dans son élan, retenu par un cruel ressort, fut alors obligé, cette fois-ci, de se prendre les derniers poings enragés du Soldat Souriant.
Les impacts furent lourds, bruyants, fracassants… et le clou du spectacle fut annoncé quand Joey entendit une voix provenant de derrière lui. Ses dorsaux, ses trapèzes et ses épaules robustes furent tendus vers l’arrière, comme tirés, alors qu’Akira, le Tisseur, se servait de fils qu’il avait entrelacés aux extrémités du corps de son nouvel allié pour le rejoindre en cas d’avantage ou l’extraire en cas de danger. Son avancée tonitruante témoigna donc d’un certain optimisme.
En lâchant sa prise, alors que Joey s'évertuait toujours à marteler l'ennemi, et en entamant une vrille sur lui-même, pour dédoubler la pression qu’il allait faire subir à son ennemi lors du heurt, il tendit sa jambe droite devant lui pour faire exploser son talon, d’un coup marteau descendant, contre la carcasse métallique de son ancien mentor. Kosuki Ken, encore un peu sonné, sentit également, au sonar, une course dans sa direction, depuis le dos de son assaillant, et se recula aussitôt, en croisant les avant-bras et en les induisant d’un haki reluisant.
Le choc fit sauter le sol blanc. Une poussière opaque, un bruit de métal fracturé, un crissement de douleur… Que s’était-il passé ?
Du trou béant que venait de creuser le coup du Vice-Amiral, s’échappa furtivement le Révolutionnaire, en soutenant son bras gauche, complètement détruit, et en cherchant à jouer, désormais, avec le décor. Il couvrit sa respiration, et alla se cacher, d’un prompt soru qui l’effaça complètement, derrière les édifices de Varnas.
Qu’allaient-ils tous faire, désormais ? Maintenant que les conflits s’étaient stabilisés ? Maintenant qu’il n’y avait plus personne à défendre ?
Spoiler:
Quatrième Tour du RPBG Zone Nord
Récap des actions :
- Les conséquences de l'attaque de Dragomirov sont lourdes. Suiryu est frappé de plein fouet par les obus (se fait transpercer, puis exploser) (n'a pas tenu compte des explosions), Taka perd une jambe et se fait calciner l'avant du corps (donner un coup dans un obus, ça le fait exploser) et Jin se fait détruire un bras plus l'épaule qui va avec et devient sourd (les obus sont chargés de haki externe et transpercent les corps). - Le terrain est presque totalement rasé. Tous les civils sont morts. Plus que 100 marines (grâce à Psychali et Reito) (100/10000) et tous les révos ont trépassés (0/500). Les troupes et leurs actions ne sont, désormais, plus effectives sur Morgan Nord. - Suiryu (déjà mort) et Taka (gravement blessé) sont ciblés par Faust, emprisonnés dans une cage gravitationnelle, puis découpés en deux. Morts des deux PJs : Suiryu Sugikuni et Taka Asahi. - Psychali envoie un shigan à Jin, pendant que ce dernier rampe tant bien que mal jusqu'à Faust. A déjà pris trop de dégâts avec les explosions pour pouvoir s'en sortir. Mort du PJ Jin Hazama. - Faust réussit à joindre la zone Sud. - Varnas fait apparaître un échiquier sur tout le terrain à partir de son corps. 32 pièces en tout, de plus de 20 mètres de haut. La structure du terrain (ouvert) change et devient à présent encombré. - Dragomirov en profite pour se mettre en scène et sort de sa poche un bazooka à 12 canons pour dégommer les pièces de Varnas et le débusquer. - Kosuki envoie son blast sur Akira, Reito essaye de l’en empêcher, mais se prend un shigan à l’aveugle en plein tempe et meurt sur le coup. Mort du PJ Reito. - Joey attaque Kosuki Ken, en s'alliant à Myioshi Akira, mais ce dernier exécute une variante du kami-e pour esquiver dans un premier temps, puis se fait bloquer sur les trois derniers mouvements du Smiling Soldier par les fils d’Akira et prend les derniers assauts de plein fouet. - Akira attaque Kosuki Ken d'un rankyaku, après plusieurs vrilles, mais ce dernier se protège avec les bras en croix pour supporter l’impact du coup (tekkai + haki interne) et voit, toutefois, son bras bionique se fracturer distinctement. - Terrain désormais désolé, rempli de grands pilliers, empêchant une vue profonde et favorisant les attaques surprises. Kosuki Ken en profite pour aller se cacher.
=> Bon... comme vous l'avez compris, il y a en tout 4 morts PJ dans ce tour... :hh: Les épisodes ont beaucoup fait parler d'eux, et ils le feront encore sûrement pendant quelques temps, mais nous espérons surtout que les joueurs en question en ressortiront grandis et qu'ils comprendront leurs erreurs respectives. => Il ne reste plus que Psychali et Joey de vivants sur la place Morgan Nord. À vous de décider ce que vous faites désormais. Les combats PNJ font toujours rage, mais il n'y a plus personne à sauver. => N'oubliez pas de résumer vos actions dans un spoiler en fin de post. => Il est possible pour vos personnages de percevoir l'explosion déclenchée par Fujita au Sud, depuis la place Nord.
En espérant que tout se passera bien, pour la suite ! À vous de jouer ! (Ne mourrez pas/plus svp)