One Piece Anarchy
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Williams P. Blake | Terminée
Williams P. Blake
Williams P. Blake | Terminée  51423_v
Williams P. Blake | Terminée  O8Kyr
Loca. :
Balgimoa
Prime :
200.000.000 B
Berrys :
580.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
Williams P. Blake | Terminée  Left_bar_bleue0/0Williams P. Blake | Terminée  Empty_bar_bleue  (0/0)
Williams P. Blake
Les mille lames
posté le Ven 14 Aoû - 23:16

WILLIAMS P. BLAKE
Grand protecteur du petit peuple — 23 ans — Masculin — Révolutionnaire — Les mille lames
métier : Capitaine - Leader né
groupe : Révolutionnaire
rêve : Détruire le capitalisme, le gouvernement mondial, la monarchie et Ginyudora  
rang : Les mille lames
prime (facultative) : À vous de voir
espèce : Humain
lieu de naissance : Alabasta
première île : Whiskey Peak
armes : 51 épées, deux bouteilles de mercure et à peu près tout ce qui est métallique
fruit du démon : Jiki Jiki no Mi - Fruit de l'électromagnétisme

DESCRIPTION PHYSIQUE — MENTALE

— Un bon mètre quatre-vingt dix, ça vaut pas un géant mais c'est déjà pas mal

— Pas forcément le corps le plus athlétique qui soit, mais on peut voir qu'il y a un entrainement derrière, la voie du sabre ça demande de se bouger un minimum quand même

— Des cheveux d'un noir de jais qui partent dans des épis qui insultent les lois les plus élémentaires de la gravité

— Heureusement que son masque fétiche de Kitsune calme les ardeurs de ses cheveux sur l'avant de son visage, sinon qui sait jusqu'où ils pourraient aller ?

— Un sabre plutôt banal à la ceinture, rangé dans un fourreau aux reflets dorés, le doré également présent sur la garde d'ailleurs. En fait il est plutôt pas mal mine de rien ce katana.

— Les motifs du Kitsune sur le masque semblent arborer un sourire constant qui, selon l'angle, peut faire penser à un sourire joueur ou sous d'autres, un peu plus sadique

— Et sous ce masque alors ? Deux grandes pupilles dorées, qui brillent sous le soleil et peuvent être visibles même avec le masque !

— De longues cicatrices un peu partout sur le visage, vestige d'une défaite de la part d'un ennemi un peu trop puissant.

— La cicatrice la plus longue traverse son visage en diagonal, du haut de son front sur la gauche, pour passer au dessus de son œil, coupant son cil en deux, jusqu'à s'arrêter à la base de son nez.

— Des cicatrices il en a des dizaines d'autres un peu partout sur le corps, elles dénotent très clairement avec la peau basanée qu'il arbore.

— Il n'y a rien d'autre de bien spécial sous son masque, si ce n'est un nez en trompette et un duvet à trous très mal entretenu.

— Niveau vêtements, il porte généralement le strict nécessaire, un pantalon ou un t-shirt suffisent amplement la plupart du temps, une petite veste peut venir agrémenter le tout si besoin

— Ses deux bouteilles de mercure sont accrochées à sa ceinture, sur sa hanche droite, à l'opposée de son arme donc. Les deux bouteilles sont sombres et ne permettent pas de connaître leur contenu à l'avance.

— Il a parfois une bouteille supplémentaire, remplie de bon vieux rhum de cale qui pique comme il faut.

— Il porte généralement sur le dos un tonneau en bois, sur lequel des bretelles de tissu rouge ont été ajoutées pour qu'il puisse le porter comme un sac à dos.

— Ce tonneau contient des sabres, beaucoup de sabres, cinquante pour être exact.

— On retrouve souvent des broutilles dans ses poches, généralement en métal, qu'il fourre là en se disant "que ça servira bien à jour", comme des balles de fusil, des boulons, des clous etc ...



Au bout d'un moment, il faut dire les choses comme elles sont et là le terme en question est très simple : petit con. Blake peut en effet avoir tendance à tout simplement devenir une peste, un sale gosse, égoïste et capricieux. Faire une fixation sur quelque chose qu'il veut absolument voir, faire ou prendre tout simplement, même si ça peut potentiellement mettre un paquet de personnes différentes dans la mouise. Comme lorsqu'il avait soudainement décidé de chevaucher un requin qui passait par là, c'était dangereux, stupide, mais au final il en avait envie et il s'est quand même bien éclaté. Cela dit, ce trait de sa personnalité, lorsqu'il n'est pas enfoui dans un océan d’égoïsme, peut s'avérer utile. En effet, il peut être extrêmement déterminé selon la situation, la plupart du temps lorsque ça touche un de ces principes. Il n'en a pas énormément, mais ceux qui reviennent le plus sont la justice pour tous, globalement tout ce qui touche à l'éradication du grand capital et du système en général, ou simplement le droit de tout un chacun de pouvoir glander de temps en temps sans être dérangé.

Ses idées ne s'arrêtent heureusement pas là, mais il faut bien avouer que ce sont les plus importantes. On pourrait presque y ajouter un amour profond pour tout ce qui touche à la décadence, en tout cas aux yeux de la plupart des gens vertueux. L'alcool, les femmes, les jeux d'argent, la cigarette, manger à s'en éclater la panse ... Tout ce qui peut faire frétiller ses récepteurs de dopamine et lui permettre d'oublier quelques instants qu'il vit dans un monde avec lequel il est en profond désaccord, il le prendra sans la moindre hésitation. De même que pour ça, il a une certaine soif de combat enfouie en lui, dont il n'est pas forcément conscient, mais dont il profite à chacun de ses combats. Au final, se battre c'est gonfler son ego, montrer sa supériorité face à l'autre par la violence, pour un être aussi égocentrique que Blake, c'est un moyen de domination comme un autre au final. Il aime en effet avoir raison, qu'on le félicite, être adulé de manière générale, même s'il ne l'admettra certainement jamais de lui même.

Il se décrirait comme quelqu'un de plutôt malin, certainement au dessus de la moyenne, espérant secrètement se faire corriger pour qu'on lui confirme que bien qu'au contraire, c'est un génie bien au delà de cette ridicule moyenne. Bien que ce ne soit pas forcément le cas, sauf quand il faut redoubler d'ingéniosité pour séduire une mère de famille dont le couple bat de l'aile bien sûr. Il sait cependant se débrouiller niveau tactique, notamment militaire, ou en tout cas assez pour avoir survécu jusqu'ici. Si on prend cependant le cynisme et le syndrome de "la vanne gratuite" comme un signe d'intelligence, alors là il faudra en effet bien admettre qu'il s'agit là d'un des plus grands esprit de son temps. Toujours à l’affût d'une petite pique à placer, que ce soit pour faire rire l'assemblée - on en revient à l’égocentrisme - ou tout bêtement pousser quelqu'un vers ses limites, histoire de voir comment il réagirait, dans une sorte de curiosité mal placée, bien caché derrière son masque.

Ce dernier lui permets d'ailleurs de se sentir protégé, sans vraiment qu'il n'en ait conscience, un peu comme un enfant qui se penserait hors d'attente du gros monstre sous sa couverture. Il lui permets également de prendre un peu de distance lorsque les choses deviennent un peu trop sérieuses, ou à simplement se dédouaner lorsqu'il devient lui même incontrôlable. Il peut en effet avoir tendance à s'énerver pour pas grand chose, pour une broutille qui lui piquerait l'ego ou même parfois pour rien. Il reste cependant de manière générale assez calme, la vie de tous les jours étant remplie d'événements dont il se fout complètement ou qu'il ne prend pas vraiment au sérieux, au choix.

TEST-RP LIBRE


1919 - Premier jour


Hein quoi j'ai rien fait ! AAAAAAAAAH ... Ah.

Un insupportable fumet flottait nonchalamment dans la pièce, un curieux mélange d'iode, de renfermé et de sueur qui agressait sans relâche les narines de Blake alors qu'il venait à peine de se réveiller. Son réveil n'avait pas été aussi subtil qu'il l'aurait aimé d'ailleurs, son hurlement primaire résonnant encore dans ses tympans, des croûtes de salive séchée trônant fièrement sur son menton alors que ses pupilles montraient bien qu'il était mort à l'intérieur. Un regard pesant s'était posé sur lui depuis son réveil, il aurait même pu sentir une singulière envie de meurtre planer autour de lui s'il n'avait pas un orchestre dans le crâne qui l'empêchait de former la moindre pensée cohérente. Sans compter l'odeur mentionnée plus tôt, une bouche aussi sèche qu'elle ferait pâlir Sésostris et une douleur cinglante qu'il commençait à peine à remarquer au niveau de ses poignets, tout cela s'additionnant pour former un mal-être certain.

Tous les symptômes précédents il les connaissait parfaitement, sauf qu'il avait plus l'habitude de les ressentir dans un scénario où il émergeait aux côtés d'une demoiselle aussi disgracieuse que délurée, des draps de soie lui caressant tendrement l'entrejambe. Mais non, là tout était trop différent, à commencer par cette impression de tanguer comme s'il était au beau milieu d'une tempête, une sensation désagréable au possible qui le menaçait de rendre son déjeuner de la veille à tout moment, sans compter cette douleur cinglante qui provenait de ses poignets et qu'il ne parvenait toujours pas à expliquer. Ses yeux encore emplâtrés ne lui permettaient pas vraiment de découvrir son environnement pour le moment à l'instar de son esprit de comateux incapable de comprendre ce qu'il se passait, jusqu'à que la voix la plus rauque qu'il ait entendu de sa vie ne vienne le couper dans sa grande et profonde réflexion.

Alors bien dormi ? Shahahaha ! Par contre si tu pouvais éviter de beugler ça m'arrangerait, parce qu'une sèche peut très vite partir. Enfin ... Ouais plus tard quoi.

Alors autant se retrouver avec un laideron au réveil après une cuite il pouvait l'accepter, par contre qu'un baryton le menace c'était bien plus inquiétant, surtout avec un tel coffre. En rassemblant le peu de forces qu'il lui restait, Blake tourna la tête vers cette voix pour être accueilli par une vision des plus terrifiantes. C'était un chat. Mais un chat de deux mètres trente plus musclé que le plus complexé des culturistes. Il avait cependant une fourrure tricolore qui avait l'air extrêmement douce, dénotant complètement avec son air patibulaire  et notre héros ne pouvait s'empêcher d'avoir envie de lui caresser la tête pour voir comment il réagirait. Il allait le faire d'ailleurs, la décision avait été prise en quelques secondes, plus rien au monde ne pouvait l'en empêcher désormais. Qu'est ce qu'il pouvait bien arriver dans le pire des cas de toutes façons ? Mis à part se prendre une claque de maçon bien sûr.


Williams P. Blake | Terminée  Pqk5Y


Quelques secondes passèrent, et rien, pourquoi sa main n'était pas en train de se perdre dans un paradis duveteux ? Et surtout, pourquoi sa douleur aux poignets s'intensifiait ? Après une analyse plus poussée, aidée par ses yeux qui s'étaient enfin décidés à servir à quelque chose, Blake constatait enfin que son comparse félin était menotté au mur derrière lui, les bras levés au dessus de lui, vulgairement assis en tailleur sur un parquet miteux. Il put également constater des barreaux un peu partout autour. Après quelques secondes d'intense réflexion, le plus grand esprit de ce temps compris enfin qu'il était emprisonné, dans ce qui semblait d'ailleurs être une cale à la limite de l'insalubre pour couronner le tout. Ça expliquait beaucoup de choses, surtout la fameuse douleur au poignet, et l'odeur aussi. Le chat, le regard débordant de mépris, repris la parole.

T'es enfin de retour parmi les vivants ? Hé gerbe pas à nouveau hein je te préviens, j'ai un pif bien plus poussé que le tiens et crois moi que t'es pas un cadeau.

De quoi ? Ouais enchanté moi c'est Blake, on est où bordel ? Et pourquoi t'es un chat ?

J'avais pas demandé ton ... Ok ça va être long. Murphy, et je suis un Mink, un peu de respect nom de dieu. Les humais vous êtes vraiment des enfoirés, jamais curieux, vous tentez jamais de voir un peu plus loin que votre petit nombril de fils de ...

Celui qui se dénommait donc Murphy partit dans une longue tirade, jonchée d'injures en tout genre, un peu raciste sur les bords même, alors que l'attention de Blake était déjà ailleurs. Il tentait tant bien que mal d'arracher les souvenirs de la veille de son cerveau déshydraté. Il se souvenait d'une taverne un peu mal famée, une dizaine de choppes, une bagarre. C'était déjà un début et ça avait le mérite d'expliquer son état pitoyable, en creusant davantage il parvenait à remettre cette bagarre qui n'avait rien à voir avec lui, mais l'alcool aidant il s'était incrusté et avait tabassé une dizaine de mecs qui n'avaient rien demandé, en tout cas pas à lui. Il était sur l'île de ... Non, ça il n'en avait aucun souvenir par contre , tout ce dont il était sûr c'est qu'il était sur Grand Line.

Un grincement strident lui vrillait toujours l'esprit, ce qui rendait son investigation interne d'autant plus compliquée. Puis, au bout de quelques minutes de galère totale, il parvint enfin à se souvenir d'autre chose : il y avait eu une seconde altercation. La première était bon enfant, une rixe de bar, quelques os brisés, des tessons de bouteille, rien de bien choquant donc, mais la seconde était plus violente. Il se souvenait vaguement avoir utilisé ses sabres ... Et merde, maintenant il s'en souvenait : il avait tenté de voler un navire, un navire qu'il trouvait « trop joli parce qu'il est tout bleu avec sa mouette et en plus ça va les faire chier ces cons». Il avait enfin compris son erreur et ne put s'empêcher de laisser glisser plusieurs longs et profonds soupirs, alors que son compagnon de cellule continuait son histoire, ayant embrayé il y a quelques temps déjà sur un récit détaillé de sa vie.

... et les hurlements, les pleurs, le crépitement des flammes, tout ça me poursuit et m'empêche de dormir. Mais je suis en vie, je suis en vie bordel. Et puis au final la mort de tous ces innocents a ...

On est dans un bateau de la Marine c'est ça ?

... Oui c'est ça. Tu remets pas hier soir ? J'étais déjà bloqué ici mais quand ils t'ont ramenés ils avaient l'air super énervés, apparemment t'as charcuté pas mal d'entre eux, ça m'étonne qu'ils t'aient pas juste abattus d'ailleurs, ils auraient peut être dû cela dit.

Rah bordel ... Dis moi qu'on va pas finir à Impel Down.

Non t'inquiètes, pire, j'ai entendu des soldats discuter ce matin, pendant que tu te vidais de tous les trous. Figure toi qu'on est en route pour South Blue, certainement pour être jetés dans une prison de province pour y crever dans l'anonymat le plus total. Mais hé, on a quelques bonnes semaines de bateau avant ça shaaaaahahahahaha !

Super.

Tiens tu savais que j'avais chevauché un requin au combat une fois ? C'était complètement fou tu vas voir ! Donc j'étais là comme ça, après j'ai vu un requin tu vois, et après ...


1919 - Douzième jour


Maaaais oui un amiral allez, t'as combattu un AMIRAL et t'es encore entier, bien sûr.

Entier je sais pas, mais toutes mes cicatrices elles viennent d'où tu crois ? C'était l'autre là l'hydre euh ... Ouais voilà, Ginyudora ! Attends écoute, c'était il y a deux ans ...  

Un large sourire sur le visage, son sabre fétiche à la ceinture, Blake se tenait droit et prêt sur la proue d'un minuscule bateau de pêche, alors qu'il s'approchait de sa destination. La température avait déjà considérablement baissée, alors que les monts de Drum se dessinaient doucement en des ombres gigantesques fendant la nuit. Il jeta un regard succinct derrière lui, pour y voir son ami d'enfance, Asha, lui sourire à grandes dents. Ce dernier était un jeune homme chétif, drapé dans un long manteau blanc de la même couleur que sa large touffe de cheveux, le tout le faisant paraître bien plus imposant qu'il ne l'était. Les deux comparses, à peine majeurs, tremblaient d'excitation, ignorant complètement le climat inhospitalier qui s'installait, bien qu'il soit l'exact inverse de ce qu'ils avaient connus durant toute leurs vies. Ils étaient bien loin de chez eux, mais avaient un objectif commun : fumer du marine.

L'un était poussé par ses envies de révolution, d'enfin rejoindre un mouvement concret qui lui permettrait de se battre pour ses idées et d'enfin faire ses preuves, alors que l'autre ne souhaitait rien de plus que de se faire un nom avant d'accueillir la vie de pirate à bras ouverts. Leur objectif coïncidait cependant en cette nuit froide, Blake avait en effet appris de ses contacts à Alabasta qu'un sommet réunissant plusieurs cellules révolutionnaires disséminées à travers Grand Line se tiendrait ce soir sur Drum, avec potentiellement même la présence du "terroriste", Heine le meneur révolutionnaire de la sauvagerie. Une attaque de la Marine était ainsi à prévoir, un tel rassemblement peinerait à se faire sans attirer l'attention et c'était pour cette raison précise que les deux jeunes hommes étaient présents : pour être les renforts.

Une fois débarqués, camouflés par la nuit, les deux amis entendaient déjà des tirs résonner un peu partout sur l'île enneigée. Deux zones de combat semblaient se dégager, l'une du côté d'une épaisse forêt, l'autre sur le flanc d'une montagne un peu plus loin. Sans échanger un seul mots, les deux jeunes hommes échangèrent un regard et se dirigèrent chacun vers l'une des deux zones : Blake vers la forêt et Asha vers la montagne. Le premier avait passé sa vie à s'entraîner au maniement du sabre, un environnement avec de la couverture pour éviter de se prendre une balle perdue était idéal pour lui, alors que le second s'était armé de plusieurs kilos d'explosifs divers et variés sur lui, une plaine pouvait faire l'affaire pour maximiser ses dégâts.

Une fois arrivé sur place, Blake constata avec effroi qu'on lui avait peut être sur vendu cette réunion. Une vingtaine de soldats de la Marine étaient en train de questionner une demie douzaine de pauvres mecs, tous maîtrisés, menottés et au sol. Alors qu'il peinait encore à réaliser ce qu'il se passait, le jeune homme entendait l'un des prisonniers révéler que la rumeur concernant la présence d'Heine n'était rien de plus qu'un mensonge éhonté, crée dans le but d'attirer des sympathisants supplémentaires pour relancer un mouvement dans lequel ils n'avaient plus vraiment foi. Blake était complètement  dépité, lui qui avait tant misé sur cette nuit, il se retrouvait comme un con.




Une colère noire montait en lui, quoi qu'il arrive il ne se serait pas déplacé pour rien et cette nuit, il effectuerait son premier acte de désobéissance civile, il en avait rêvé pendant longtemps, mais il allait enfin agir : il était temps de salir sa lame. La lune se reflétant sur son sabre désormais dégainé, il s'élança vers le groupe de soldat, slalomant entre les larges troncs qui lui barraient la route. Tout se passa très rapidement, il esquiva quelques tirs puis, une fois arrivé au contact, trancha dans le tas comme le dernier des sauvages. Le sang souillait le sol de neige immaculée, alors que les soldats tombaient les uns après les autres. Jusqu'à que le hurlement d'un des prisonniers ne sorte Blake de sa folie meurtrière. Est ce que ce mec venait de prononcer le mot "Amiral" là ?



Williams P. Blake | Terminée  JxjEk


Blake eut à peine le temps de se retourner et de constater que les soldats encore debout se barraient à toutes vitesse qu'il sentit directement une douleur vive au niveau de son épaule, suivant un éclair d'argent qui venait de passer à côté de lui. Il put alors apercevoir un homme aux cheveux longs à une dizaine de mètres de lui. Il n'eut pas le temps de se demander pourquoi des sabres étaient plantés un peu partout autour de lui, autant dans le sol que dans les pins, que le prétendu amiral s'élança dans les airs et, en moins d'une seconde, lui lacéra la cuisse d'un coup horizontal, que l'homme aux cheveux longs enchaîna en frappant deux sabres plantés à côté  pour qu'ils viennent lacérer le visage de sa cible.

Moins d'une dizaine de secondes s'étaient écoulées depuis le début de l'affrontement, ou plutôt de l’exécution, et Blake continuait de se faire lacérer de tous les côtés. Il était complètement impuissant, tentant tant bien que mal de contrer certaines des attaques que lui assénait son adversaire, sans succès, il ne bloquait que du vent. Il n'arrivait pas à suivre les mouvements de son assaillant, seule la douleur des blessures qu'il recevait lui faisaient comprendre qu'il était touché. C'était clair désormais, le natif d'Alabasta  l'avait compris : il mourrait aujourd'hui. Continuant de se faire trancher de tous les côtés sans pouvoir apporter la moindre résistante, son corps l'abandonna enfin, la gravité semblant avoir triplée le faisant tomber à genoux, plantant son arme dans la neige pour tenter de tenir debout tant que faire se peut.


Williams P. Blake | Terminée  5EjQ1


Sa vision était troublée par le sang qui coulait sur son visage, il ne sentait plus la moitié de son corps, tout ce qu'il attendait désormais était de se faire achever par son adversaire. Il le voyait doucement s'approcher de lui, comprenant que c'était la fin, le condamné réussit à esquisser un sourire discret avant la fin, se disant que quitte à se faire exécuter, il le serait par quelqu'un dont il trouvait le style de combat aussi magnifique qu'assassin. Dans une autre vie, il aurait aussi aimé se battre de cette manière, dommage. Se laissant tomber dans la neige, les derniers sons qu'il put entendre étaient une énorme explosion résonnant sur toute l'île, suivie de bruits de pas de course à moitié étouffés par la neige. Il espérait qu'Asha aille bien.

Et après je me suis réveillé dans la maison d'un gars aux Snow Towns qui m'avait visiblement sauvé, mais j'ai jamais su pourquoi en vérité.

Mouais ... Je suis pas sûr quand même, ça semble un peu gros tout ça. Cela dit ça explique pourquoi ils ont dû te confisquer la moitié d'une armurerie, t'essaies d'imiter un mec qui t'as humilité et laissé pour mort ?

J'aimerais bien ouais, mais avec vachement plus de sabres que lui, il en avait quoi lui, une vingtaine ? J'en voulais MILLE moi mais c'est compliqué à trouver, puis niveau financement ... Par contre c'est un bordel mes entraînements, c'est beaucoup trop compliqué pour un humain normal cette connerie j'te jure et je te parle même pas du transport ... Mais bon hein, il faut bien se démener quand il faut.

Mille ... Mais qu'il est beubeu celui là, hé d'ailleurs ton pote là il s'en est sorti du coup ?

Nan malheureusement, j'ai appris plus tard qu'il s'était fait sauter pour amener un max de marines avec lui, paix à son âme heh ... Hé le troufion, toi t'y crois à mon histoire nan ?

Ahun, laisse moi tranquille par contre, c'est déjà assez chiant que je sois obligé de me coltiner la surveillance donc ne m’embêtez pas en plus ...

Ah bah ça il faut le dire au mec qui a tenté d'arracher ses menottes du mur hein mon con, heureusement que vous l'avez grillé avant qu'il réussisse bwahahahaha !

J'étais tellement proche, la chaîne allait se casser ... Si proche de te mettre la beigne que tu mérites ...  


1919 - Trente-quatrième jour

Le silence pesait dans l'arrière cale du brigantin dans lequel Blake vivait depuis plus d'un mois désormais. Ce dernier somnolait à moitié, s'étant convaincu il y a plusieurs jours déjà que de faire la sieste accélérerait le passage du temps, sauf que c'est compliqué de piquer du nez quand on est menotté à un mur déjà, et d'autant plus quand on a rien à faire de la journée. Notre héros avait conté la quasi intégralité de sa vie à son compère Mink et lui de même, ils n'avaient presque plus rien à se dire, alors ils passaient leurs journées à glander, s'échangeant de temps en temps quelques vannes bien senties. En face de leur geôle se trouvait un jeune soldat de la Marine, c'était un première classe, le moins gradé de ce navire et c'est pour cela que la tâche de surveiller les prisonniers constamment, jour et nuit, lui était tombée dessus. Il passait ses journées sur une chaise à moitié pourrie, qui menaçait de s'effondrer à la moindre vague. Heureusement pour lui, la joyeuse troupe traversait actuellement Calm Belt, le navire avait donc au moins arrêté de tanguer, ce qui rendait l'emprisonnement de notre héros 3% plus agréable qu'il ne l'était auparavant. Le fameux soldat de la Marine donc, était plongé dans un bouquin à la couverture en lambeaux et les pages jaunies par le temps, empêchant quiconque de pouvoir en deviner le titre. Il brisa enfin le silence en citant un passage du livre.


Williams P. Blake | Terminée  NJydQ


« Résistance et obéissance, voilà les deux armes de l'homme civilisé. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté ». Il est intéressant ce passage. Où est ce que t'as trouvé ce bouquin Williams ?

Ouais bien sûr, pour que tu fasses une descente avec tes petits copains vers chez moi pour cramer des baraques, bravo « L'ORDRE » hein ! Mais attends, d'où tu te sers dans mes affaires déjà ? T'es un malade toi repose ça !!

Pffff ... Ça fait trois jours qu'il le lit ton livre et c'est maintenant que tu t'en rends compte ... Hé mais attends, c'est pas le livre dont tu m'avais parlé l'autre jour ?  

Blake acquiesça doucement, comme pour éviter que le garde ne le remarque, dans ce qui est "effort vain" on était au summum là. Ce livre avait en effet eu une importance capitale dans la vie du jeune homme. Ayant grandi à Alabasta dans une famille ni trop aisée ni trop pauvre, mais quand même plus proche de la pauvreté, dans la ville portuaire de Jasna, ce livre représentait l'espoir qu'il n'avait jamais connu étant gosse. Son père était vitrier et sa mère serveuse à la taverne du port, endroit où Blake passait d'ailleurs le plus clair de son temps à l'époque, collé à sa mère qui se démenait pour tenter de travailler correctement. Elle était originaire de Dressrosa, alors que son père lui était natif de Water Seven. Le couple s'était retrouvé sur Alabasta un peu par hasard, surtout par défaut à vrai dire, ces derniers n'ayant trouvés aucune trace d'emploi sur toutes les autres îles visitées.


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Blake eu l'occasion de voir du beau monde passer dans son enfance, leur modeste appartement faisant directement face aux docks, sans compter les centaines d'heures passées à la taverne avec sa mère. C'est ainsi qu'il pu voir des marchands rouler des pauvres gens dans la farine en leur vendant des ressources basiques à prix d'or, des pirates exprimer leur cruauté sans vraiment être gênés par la garde royale ou encore des soldats de la Marine profiter de leur rang pour exploiter la gentillesse, ou naïveté au choix, de ses congénères. Lui qui était témoin chaque jour de la misère de ses voisins, qui étaient forcés d'en arriver au vol, à la prostitution ou à l'arnaque pour survivre, ce qui fit naître une envie nette de rebellion très tôt en lui. Une envie qui fut vite exacerbée par un livre qu'il trouva sur le sol de la taverne, alors qu'il aidait sa mère à nettoyer le bouiboui après sa fermeture.

Cet ouvrage n'était rien d'autre que "La servitude volontaire", bien que le jeune homme n'en était pas encore conscient à l'époque. Il le garda précieusement avec lui tout le long de son adolescence, le cachant de son père qui l'avait sommé de s'en débarrasser pour éviter les problèmes inutiles. Ses parents étaient partisans du moindre mal et acceptaient leurs vies misérables, se disant que tout ça pouvait être bien pire. Ils faisaient d'ailleurs tout leur possible pour garder ce status quo en place, mais Blake n'était pas de cet avis. Les mots de B faisaient de plus en plus sens au fur et à mesure des années, ils résonnaient dans son esprit, il les comprenaient mieux à chaque lecture et les intégraient à son mode de pensée sans même s'en rendre compte. Tout du système actuel le dégoûtait, que ce soit l'inaptitude des Nefertari à contenter leur peuple alors qu'eux se gaussaient bien tranquillement dans leur palace immense, ou encore le système monétaire en lui même qui forçait une majorité silencieuse à souffrir tout le long de leur vie, trop faibles ou trop conditionnés pour faire quoi que ce soit de plus. Il ne leur en voulait pas à eux, il savait très bien que chacun faisait ce qu'il pouvait pour survivre, mais lui allait en faire plus, il en était persuadé.

C'est ainsi qu'il rejoignit une cellule de résistance à ses 16 ans, tout cela pour être encore plus déçu qu'il ne le pensait. Ils étaient désorganisés, éparpillés sur l'ocean, sans réel chef, sans armée, cantonnés à des actions insignifiantes qui n'apportaient aucun réel changement si ce n'est de gonfler l'égo de ses participants qui pouvaient se mentir à eux même en se disant qu'ils faisaient une différence. L'avènement de Menes au pouvoir eu d'ailleurs le même effet sur le jeune homme, la déception, encore une. Certains citoyens accueillaient pourtant ce changement à bras ouverts, naïfs qu'ils étaient. Il n'y avait pas que l'eau qui posait problème, l'accès à l'eau était juste la facette visible de l'iceberg, le problème mis en avant pour camoufler le reste, mais Blake lui ne pouvait pas oublier le reste : eau ou pas, le peuple restait misérable. Au final, quel que soit le roi, rien ne change réellement. C'était le concept de roi en lui même qui devait disparaître, rien de moins. Il prendrait un jour la mer et s'occuperait de changer le monde, vu que personne d'autre ne compte le faire à sa place. Enfin, c'était il y a bien longtemps, bien que son désir profond de changement n'ait pas faibli, ça peut s'avérer un peu plus compliqué quand on est prisonnier au fin fond d'une cale miteuse.

Et toi du coup le troufion, tu te places où sur l'éternel débat de l'ordre face à la liberté hein ? Bon ton uniforme me donne un petit indice mais on sait jamais.

On peut pas vraiment dire que je me sois engagé par conviction honnêtement. Par contre arrête de me chercher sinon c'est jeûne surprise pour le dîner.

HE HO FAIS PAS LE CON ARRÊTE TES CONNERIES J'AI FAIM  

« Quand on enferme la vérité sous terre, elle s’y amasse, elle y prend une force telle d’explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle ». Réfléchis y à celle-là le soldat, si ça vaut pour ton commandement, ça vaut aussi pour toi qui te voile la face sur ta présence dans cette armée. Tu sais comme l'avait dit Kro...

Ok pas de dîner.

NOOOOOOOOOOOOON


1919 - Quarante-cinquième jour

Nan mais c'est pas normal, pourquoi un équipage posté sur Grand Line ferait tout le chemin vers South Blue ? C'est certainement pas pour Murphy et moi, on est des inconnus, vous auriez pu nous jeter dans n'importe quel trou paumé. Il y a forcément une autre raison, sinon on traverserait pas la moitié du monde connu depuis un mois là.

Bien évidemment qu'il y a une raison, mais c'est classé secret défense tout ça, même moi je ne suis pas censé le savoir, si le lieutenant l'a laissé glisser c'est juste qu'il était complètement raide ... Je ne peux rien révéler, surtout pas à un prisonnier. Estime toi déjà heureux que ce soit notre équipage qui vous ait attrapés, les prisons sur Grand Line sont beaucoup moins agréables crois moi. Et puis on devrait y être d'ici quelques jours donc bon ...

Mais on en est plus à une relation de garde à prisonnier là, on est passé outre, on est potes mec. T'es mon gars sûr Cascade, on passe tout notre temps ensemble, on a refait le monde ensemble ... Mais tu sais que le monde je vais devoir le refaire moi même, je t'ai tout raconté, tu sais tout et Murphy aussi. J'ai un objectif, même plusieurs, tu sais pourquoi je les ai, pourquoi je dois le faire, et tu sais très bien que je pourrais pas le faire du fond d'une cellule. C'est pas pour moi cette vie, comme la vie de carpette pour ta hiérarchie c'est pas pour toi. Je te demande pas grand chose, juste de nous relâ ...

— SOLDAT CASCADE, SUR LE PONT TOUT DE SUITE !!! ON A UNE BELLE FLAQUE AVEC TON NOM ECRIT DESSUS HAHAHAHAHA !!

Non je ... Je peux pas ... Je ...

CASCADE !!! SUR LE PONT BON DIEU !!!

Je dois y aller ...

Le soldat s'éclipsa en un clin d’œil, disparaissant dans les ténèbres de la nuit qui régnaient en maître dans la cale du navire. Blake qui était jusque là penché vers les barreaux, en tout cas autant que les chaînes autour de ses bras lui permettaient, se laissa retomber en arrière, une déception non dissimulée se dessinant sur son visage. Il n'était vraiment pas loin cette fois-ci, il avait bien vu dans les yeux de son geôlier qu'il n'était pas loin de craquer. Peut être notre héros n'était-il pas un aussi bon manipulateur qu'il le pensait, ou peut être qu'une éternité à pourrir dans le fond de cette cale l'avait plus affecté qu'il n'aimerait l'admettre. Il faut dire que ce n'était pas le grand luxe, surtout depuis qu'une armée de rats avait envahis le navire depuis l'escale sur l'île du Karaté. Comme quoi la rigueur des arts martiaux ne se confondait pas forcément avec l'hygiène, qui l'eut crû.

Les grattements sur le bois des caisses de ravitaillement de toute cette vermine accompagnée d'une symphonie de leur couinements couvraient presque les ronflements de Murphy, c'était ça au final la vraie punition de Blake : se taper 16 heures de ronflements de son camarade de cellule par jour. Enfin, au moins les rats ne semblaient pas intéressés par le seul coffre semblant contenir quelque chose d'intéressant sur ce foutu bateau, il faut dire que les dorures qui le parcouraient dénotaient clairement avec les tâches de moisissure qui rongeait tout le reste de la cale. Le révolutionnaire était persuadé que la raison de cette longue traversée se trouvait dans ce coffre, il l'avait repéré dès le premier jour au fin fond de la cale, mais demander des explications à Cascade en parlant du coffre en lui même aurait été trop direct, trop suspect et intéressé, ça aurait pu le fermer à toute négociation, Blake se devait donc de prendre son mal en patience, il ouvrirait bien ce satané coffre un jour ou l'autre. Au bout de quelques minutes, le soldat revint enfin pour rejoindre sa chaise plus bancale que jamais. Sa tenue était maculée de traces peu ragoutantes, alors que quelques larmes séchées à peine essuyées se révélaient sur ses joues. Doucement, le prisonnier brisa le silence.

Encore de corvée de vomi hein ... Allez dis toi qu'on sera bientôt arrivés t'inquiètes.

Ouais ... Hier tu me parlais de Kropotkine c'est ça ?

Ah oui, alors de lui j'ai pas vraiment pu tout lire, mais en gros il veut procéder par étape en fait, pour lui une révolution ne peut pas se faire du jour au lendemain, enfin si j'ai bien compris quoi. En gros, il veut d'abord exacerber les tensions sociales au maximum, pour effriter le système suffisamment et ensuite frapper fort, mais pas en attaquant directement forcément. Ce serait une sorte de guerre idéologique tu vois, et du coup ...

Le révolutionnaire en herbe se lança dans une longue tirade dont il en avait l'habitude depuis quelques temps, entrant en détails dans les idées de rebellion qui l'animaient pour en faire profiter le soldat. Le visage de ce dernier affichait d'ailleurs un léger sourire, face à l'illumination du visage du prisonnier qui s'était laissé happer par la passion qu'il avait pour de tels sujets. Comme toutes les nuits depuis plus de deux semaines déjà, ni le prisonnier ni le garde ne dormiront avant le lever du soleil, étant trop occupés à débattre pour ça. Enfin, au moins jusqu'au réveil de Murphy qui n'en pouvait plus des sermons et ferait certainement un scandale pour que la discussion tourne autour de sujets qui l'intéressaient plus comme la castagne par exemple.


1919 -Cinquante et unième jour


Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres et ça, Murphy et Blake en étaient parfaitement conscients depuis plusieurs heures déjà. Ils entendait les claquements des bottes des soldats s'excitant sur le pont au dessus d'eux résonner alors que des tirs de canon leurs vrillaient les oreilles, en provenance de la cale supérieure au dessus d'eux. Tout cela sans compter à quel point le bateau tanguait, comme si Poséidon lui même s'était joint à la partie. Bien sûr, les deux prisonniers n'étaient absolument pas tenus au courant de quoi que ce soit, mais ils avaient une petite idée sur la question, tout ça ressemblait quand même beaucoup à une attaque. Et d'après la panique qu'ils entendaient, l'attaque ne provenait pas du navire qu'ils occupaient, mais ils en étaient bien la cible. Les deux compères ne pouvaient s'empêcher de rire en inventant les scénarios les plus loufoques qui soient, bien heureux que leurs geôliers se fassent pourrir un maximum. En parlant de geôlier, Cascade débarqua comme une furie dans la cale, complètement paniqué et en sueur, avant de se jeter vers la cage. Lui qui n''avait pas fait acte de présence ici depuis la veille, le revoir dans cet état fit un choc aux prisonniers. Haletant, le soldat cracha quelques mots comme il le pouvait, entre deux respirations dignes d'un buffle.

Alors écoutez moi j'ai pas le temps de rentrer dans les détails, mais un galion pirate nous a pris en chasse depuis hier soir. Ils s'approchent dangereusement et vu notre effectif, on a clairement aucune chance, donc on est en attente de renforts. La contre-amirale Cecilia est en route et elle devrait pas tarder à arriver. Une fois qu'elle sera là, ce sera trop tard pour vous, donc il faut que vous partiez le plus vite possible, c'est compris ?

Enfin un peu d'action shahahaha, merci mon salaud ! 

Vous savez même pas quelle chance vous avez les gars, la base de la contre-amirale est à moins d'une journée d'ici et c'est là bas qu'on se rendait, vous avez vraiment mais vraiment de la chance ... 

Alors que Murphy s'extasiait déjà de pouvoir libérer ses gros muscles pour distribuer quelques tatanes bien méritées, Cascade galérait à ouvrir la cage, tremblant comme une feuille et parvenant à peine à faire entrer la clé dans sa serrure. Il y parvint enfin, après de longues secondes de silence brisés de temps à autre par le boucan sur le pont, pour au final se retrouver vers un nouvel ennemi : les menottes. Tout aussi paniqué, certainement à cause d'un mélange d'une peur de mourir sous les boulets pirates et la frayeur de s'imaginer bientôt exécuté par ses pairs pour son acte de trahison, ouvrir les menottes de Murphy fut aussi long pour le libérateur que le prisonnier. Une fois les menottes tombant sur le sol sous un "cling" sourd, le titan félin leva les bras et laissa s'envoler son plus grand hurlement, plus heureux que jamais d'être enfin libre. Il poussa ainsi le soldat malingre et arracha lui même, de ses propres pattes musclées, les chaînes rattachés aux poignets de son compagnon de cellule. Les menottes étaient encore là et Cascade s'affairait à les ouvrir, donc tout ça n'avait pas servi à grand chose, mais ça avait le mérite d'avoir la classe.

Voilà vous êtes libres, vous pouvez partir, tout ce que je vous demande c'est de ne donner mon nom à personne parce que sinon je-

Blake l'interrompit en posant sa main sur l'épaule du soldat, le fixant avec le regard le plus déterminé qu'il avait en stock. Il esquissa un sourire carnassier avant d'enfin annoncer ce qu'il voulait révéler depuis un bon bout de temps déjà.

Nan, tu viens avec nous. Et on prend le navire !  

La confusion était clairement visible sur le visage du soldat, qui ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait. Il s'était certes lié d'amitié, une amitié de circonstance plus qu'autre chose d'ailleurs, avec les deux zigotos aux idées de rebellion, mais il ne s'attendait pas à se jeter lui même à corps perdu dans cette cause qu'il a réellement découvert seulement il y a quelques semaines. Avant ça, il acceptait volontiers la propagande de ses supérieurs sur la nature des révolutionnaires qui n'étaient rien de plus que des démons assoiffés de sang et de chaos, mais maintenant qu'il en avait étudié lui même les écrits et qu'il avait pu en discuter, il n'y croyait clairement plus. Au final, tout ça tombait sous le sens pour lui, toute sa vie de servitude l'avait mené à ce moment là, il acquiesça donc en levant la tête face à son nouveau leader, son visage éclairé d'un espoir qu'il avait déjà perdu auparavant.

Shaaaaaahahahahahahaha ! Et moi alors tu m'a même pas demandé mon avis salaud d'humain ! Mais bienvenue dans le groupe petit !!

Haha, toi je le savais déjà ! Bon écoutez, on va pas se compliquer la vie : on récupère nos armes et on attaque. Murphy, tu prends Jean avec toi et vous me foutez un bordel monstre à la cale supérieure, je veux plus entendre ces canons. Je vous rejoins de suite, mais d'abord j'ai un petit quelque chose à régler.  



Le mink et l'ancien soldat n'eurent pas besoin de répondre, le plan était posé, il dépendait maintenant d'eux de le mener à bien. Murphy récupéra ses deux pistolets et leurs étuis en fond de cale avant de s'équiper du tout, alors que Jean de son côté prit son fusil en main, prêt à prendre part au combat. Les deux se dirigèrent en moins de quelques secondes vers l'escalier reliant cette cale au niveau supérieur, alors que des bruits de combat et de lutte se faisaient déjà entendre. Blake de son côté avait un objectif tout autre, c'est ainsi qu'après avoir accroché son sabre fétiche ainsi que son masque à la ceinture, sans oublier avoir récupéré son tonneau-sac-à-dos contenant tous ses autres sabres, il se dirigea vers le fameux coffre doré qui l'obsédait tant depuis si longtemps. Ses doigts tremblaient tant il était fébrile d'enfin découvrir ce que cachait derrière cette énigme insoluble. Puis il le vit enfin, un fruit.

Il était magnifique, complètement argenté, des sortes de spirales se dessinant sur lui, il ressemblait à une très grosse tomate. Aux côtés de ce fruit se trouvait une note, estampillée du logo de la Marine. Il indiquait que ce fruit était à destination d'une certaine Cécilia, sûrement la même qui était actuellement en route d'ailleurs, pour ses loyaux services auprès de la Marine. La note indiquait également que les pouvoirs de ce fruit seraient parfaits pour elle et que grâce à lui, elle pourrait véritablement faire régner l'ordre sur les mers. Bon bah, dommage pour elle hein. D'un coup sec, Blake l'attrapa et le croqua, avant de se pencher pour déglutir tant le goût était horrible. Il ne s'y attendait pas à celle-là, un fruit aussi beau pouvait vraiment être si dégueulasse ? Se reprenant, le révolutionnaire serra les dents avant d'engloutir le reste du fruit, même s'il s'agissait du pire goût au monde, il ne pouvait pas laisser cette occasion en or lui passer sous le nez.

Quelques minutes plus tard, il avait enfin réussit à faire disparaître le goût du fruit de ses pauvres papilles traumatisées, après s'être vidé sur la langue une bonne partie des réserves d'eau présents dans cette foutue cale. Bizarrement, il ne ressentait rien de nouveau ou d'anormal dans son corps, il ne pouvait cependant pas s'empêcher de trembler d'excitation en se demandant de quel type de pouvoir il allait hériter. Pourrait il balancer des gerbes de feu à ses ennemis ? Créer des tempêtes à volonté ? Ou peut être même se transformer en animal féroce ? Il n'en avait aucune idée, tout ce qu'il savait c'est qu'il était grand temps de se barrer d'ici, le bateau tanguait tellement que tous les boulets des réserves du bateau roulaient vers ses pieds, à moins que le parquet était penché ?

Une fois arrivé à la cale supérieure, il fut accueilli par une montagne de corps inertes, complètement défoncés comme si un train leur était passé dessus. Ce bon vieux Murphy ne savait visiblement pas se contrôler, ce qui était une bonne nouvelle au final. Le combat devait donc se trouver sur le pont, est-ce que ses camarades avaient déjà eu le temps de nettoyer le navire de ses occupants ? Blake espérait clairement que non, ce serait moins marrant si il n'avait pas l'occasion de trancher quelques daronnes. Il se dirigea ainsi vers le pont d'un pas décidé pour être accueilli par une vision ... Surprenante.


Williams P. Blake | Terminée  NJa2J


Une bonne cinquantaine de soldats était amassée sur le pont du navire, formant un cercle autour de l'accès à la cale. Ils tenaient tous en joue les deux camarade du révolutionnaire, ces derniers ayant été forcés à se rendre face à une force de frappe bien trop violente pour eux. Blake était sous le choc, est ce que c'est vraiment comme ça que ça allait se terminer ? Il tournait frénétiquement la tête pour comprendre ce qu'il se passait, puis comprit enfin. Un second navire de la Marine, un deux mâts plus grand que celui sur lequel il séjournait, s'était amarré à celui-ci. Ça expliquait donc le surplus de soldats, les renforts étaient donc déjà arrivés ... Un peu plus loin, à une centaine de mètres de là, il pouvait également apercevoir le fameux galion pirate responsable de toute cette cohue. Il était en train de couler, le mât principal enrobé par les flammes, alors que deux barques remplie de soldats rentraient au bercail. La bataille était finie, que ce soit pour les pirates, ou les révolutionnaires, tout indiquait que c'était la Marine qui sortirait victorieuse aujourd'hui.

Non, ce n'était pas possible, pas comme ça, pas maintenant.

— EN JOUUUUE ...

Il y avait forcément une solution, pourquoi son fruit du démon ne marchait pas ?! Est ce qu'il pouvait faire quelque chose ? Attaquer dans le tas peut être ? Il serait trop lent, non, il n'y avait pas d'échappatoire, quelque chose devait arrêter les balles, pas de fuite possible, il fallait arrêter les balles, pas de solution, que la mort. La mort. La mort. La fin.

— FEU !!

Les planches du pont tremblaient suite au vacarme causé par l'explosion de la poudre de tant d'armes à feu à la fois. Mais ce n'était pas la fin, non, un espoir subsistait. Ayant instinctivement levé la main pour se protéger futilement d'une mort certaine, Blake se retrouvait acteur principal d'une scène surréaliste : toutes les balles tirées, et il y en avait beaucoup, flottaient tranquillement dans les airs à quelques centimètres de leurs cibles, comme si elles n'avaient plus de poids. Afin de vérifier si le doute qui venait de naître dans son esprit était plus qu'une supposition, il bougea un doigt et les balles bougèrent elles aussi de quelques centimètres. Un sourire terrifiant apparut alors sur son visage.

Oh !


D'un mouvement sec, il balaya le vide devant lui et les balles retournèrent vers leurs tireurs respectifs, à une vitesse folle. En un éclair, la quasi intégralité des soldats sur place étaient hors d'état de nuire, ou même morts peut être, personne n'allait vérifier leurs pouls pour le vérifier de toutes façons. Les survivants tentaient de dégainer leurs sabres mais ces derniers s'envolaient déjà vers l'arrière, poussés par une force invisible extraordinaire. Murphy en profita pour se jeter dans la mêlée, suivi de près par Blake qui avait dégainé son sabre pour aller fumer du Marine. La scène était fabuleuse, les soldats sans armes n'étaient rien de plus que des cibles pour les deux révolutionnaires qui ne rêvaient que de ça depuis cinquante jours. C'était un festival de violence, une pluie de sang s'abattait sur le pont, plus aucun uniforme n'était blanc : c'était magnifique. Les deux évadés furent stoppés dans leur danse funèbre par une voix féminine soudaine.

— Cessez cette folie, je vais m'occuper de vous bandes de criminels !


Williams P. Blake | Terminée  PqnmP


C'était donc elle, la fameuse contre-amirale ? Elle suintait en effet la puissance brute et rien qu'à la voir, Blake comprenait qu'un combat compliqué l'attendrait en temps normal. Son armure était magnifique et tout aussi imposante que la gradée qui devait bien dépasser les trois mètres. Elle devait être un monstre de puissance et son épée courbée, aussi fine qu'acérée, forçait également le respect. Elle aurait à n'en pas douter été un véritable monstre si le fruit du démon qui lui était destinée était bien arrivée entre ses mains, elle aurait été véritablement instoppable. Dommage du coup.

Levant les mains devant lui, Blake fit doucement s'envoler la contre-amirale dans les airs, alors que cette dernière se débattait comme elle pouvait, complètement impuissante face à ce qu'il lui arrivait. Les soldats ayant débarqués avec elle restaient sans voix, les yeux écarquillées en voyant que leur meilleur espoir rejoignait les cieux. Une fois au niveau de la vigie, elle se stoppa. Le révolutionnaire voulait qu'elle soit bien visible, avant de doucement fermer le poing. La chevalière criait de douleur, ayant cessé de bouger, ses membres étant écartés au maximum. La scène était véritablement horrible, mais Blake ne se contrôlait plus vraiment, lui qui venait de goûter à la puissance. Après une vie de frustration sans être capable de réaliser ses rêves, après avoir été battu et humilié par l'hydre d'argent, après avoir été traité comme un animal dans la cale de ce foutu bateau, après avoir été certain de se faire sommairement exécuter : il laissa enfin sa colère exploser. Il ferma subitement le poing et les cris de la gradée se stoppèrent net, alors que son armure se referma sur elle. Des gerbes de sang volaient partout autour, alors que le corps de la guerrière ne formait plus qu'un tas de métal et de sang informe qui vint s'écraser sur le pont.

Complètement sous le choc, l'évadé venait à peine de réaliser ce qu'il venait de faire. Il venait de tuer une femme qu'il ne connaissait pas, sans la moindre hésitation, après lui avoir fait subir les pires douleurs. Le sang de sa victime coulait sur son visage, se confondant à ses cicatrices, alors qu'il gardait les yeux écarquillés, n'osant pas croire ce qu'il venait de se passer. Il ne le regrettait pas vraiment non plus, il s'était battu pour sa liberté au final, mais être mis face à ses propres démons aussi soudainement le fit complètement craquer, jamais il n'avait anéanti une personne ne pouvant pas se défendre. Jean vint le secouer pour qu'il se ressaisisse alors que Murphy s’affairait à casser les bouches encore entières. Blake attrapa ainsi son masque, qu'il avait porté jusque là comme un accessoire à sa ceinture, avant de l'enfiler. De la distance ayant été mise en lui et le monde, il put enfin se reprendre et se dirigea vers le navire de feu la contre-amirale, accompagné de ses camarades de fortune.

Alors que le navire s'éloignait, celui sur lequel il avait été emprisonné ne bougeait pas. Les deux équipages étaient dans un status quo, dans un non dit qu'ils comprenaient tous : le combat était terminé. Blake resta tout de même sur le pont en fixant l'autre navire assez longtemps pour s'assurer qu'un boulet n'arriverait pas en traître, jusqu'à que l'autre navire ne soit plus qu'un point sur l'horizon. Murphy était à la barre alors que Jean s'occupait des voiles, notre héros lui se retira quelques heures dans la cabine du capitaine. Le sang sur son visage ayant séché, il s'observait dans la vitre, le soleil se couchant juste derrière. Toutes ces cicatrices, ce sang, ce regard assassin, il ne voulait plus que le monde puisse voir tout ça. Ce n'était pas la première fois qu'il tuait, ce ne serait certainement pas la dernière non plus, le chemin qu'il avait choisi serait jonché de cadavres et il en était conscient, il l'acceptait même, mais il se devait de se protéger de lui même à l'avenir. Ce serait ce masque, aussi enfantin qu'il était, qui s'en occuperait. Il ne le quitterai plus jamais désormais.


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Sam
25 ans

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Suzushi D. Ruizu
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 16 Aoû - 18:03
Bonjour ! Comme tu le sais, je m'occuperai donc de ta fiche. Je tiens à m'excuser de l'attente, et je ne te ferais pas plus attendre !

Comme toujours, je commence par l'aspect général. On va être franc, elle me donne envie de la lire, clairement. Elle est jolie, attrayante, imagé, l'ambiance avec les sons est plaisante. Franchement, sur la globalité c'est juste excellent ! En regardant plus en profondeurs, je me suis hélas aperçu que je ne pourrais malheureusement... pas te retirer de points là-dessus ! Pour cause, les fautes sont inexistantes (ou je les ai pas vu ?), le langage est assez poussé sans être non plus du Molière et ça c'est cool, d'autant plus que je n'ai pas relevé de répétitions barbantes, chacune d'elles appuyaient sur un fait, un ressenti, et c'est très bien fait !

Sur le fond, tout ce qui concerne directement ton personnage... vraiment, je suis sincèrement désolé mais... là aussi, superbe. Ton histoire respecte à la lettre le caractère décrit de Blake. Son envie d'en découdre ne fait pas tout, la preuve en est contre l'Amiral qui le défonce en quelques secondes (et encore, parce-que ce-dernier voulait faire mumuse visiblement, sinon il serait mort plus rapidement). Un coup de chance qu'Asha ait provoqué une explosion d'envergure, auquel cas l'histoire se serait vite terminée. Je tiens à souligner le type de narration. On pourrait y voir une sorte de journal de bord, un genre original, rafraîchissant et plaisant. Pour en revenir au contenu, j'ai tout bonnement adoré chaque partie de ton récit. Les dialogues en cellules, les rebondissements durant l'affrontement final, le retournement d'avis de Cascade (ou Jean ?), même les colères du matou sont hilarantes, quant au coffre, un coffre qui fait envie à Blake, qui le démange, l'obsède et c'est top. Tu as su user du contexte sans en devenir un simple spectateur et on sent bien que ton personnage désire impacter le monde et fut toutefois grandement guidé par les propos de Kropotkine, et ce, bien qu'il soit absent physiquement, ce dernier eut un impact concret sur ton personnage. Je n'ai pu relever qu'un seul petit défaut, et je reconnais ne pas avoir retiré de point pour cela puisque même s'il reste dommage, c'est fait avec beauté : la mort de Cécilia. En effet, durant plusieurs lignes, tu nous vends celle-ci comme une terreur, une Contre-amirale puissante et redoutée. La mort qui la prend est donc un peu facile peut-être, je soupçonne une petite facilité scénaristique (le coup de l'armure en métal), mais en soit, tu amène ça avec beauté, je ne retire donc pas de point sur ça, petit filou.

En conclusion, je ne saurai m'arrêter de tarir ta fiche d'éloges, celle-ci est complète, concrète, plaisante, et me donne une envie irrépressible de réclamer un RP dans le futur et même une collaboration. Je tiens absolument à voir de quoi sera fait l'avenir de ton personnage et je t'encourage une fois de plus, à continuer d'impacter le contexte du forum, ne t'arrête pas en si bonne route !

Félicitation, ta présentation est validée à 10.000 dorikis ! Tu écope d'une prime de 200.000.000 de berries pour tes multiples actes (meurtre de Contre-Amirale et soldats de la marine, vol de navire, évasion, tentative de vol de navire etc...). Ta Vivre Card va être générée, tu pourras donc poster à la suite (sous balise hide) les éléments à remplir pour que je les ajoute.
Williams P. Blake | Terminée
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