métier : Dresseur groupe : Civil rêve : Aucun rang : Femme Loup grade : aucun espèce : Humaine lieu de naissance : une île des Blues première île : n/d armes : 2 flingues fruit du démon : Moku Moku
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Je finis de mettre mes bottes en nouant mes lacets d'un double-noeud, un genou sur le sol l'autre relevé au niveau de ma mâchoire, le dos courbé en avant, la tête penchée au-dessus de mon pied posé à plat. Une fois le noeud serré je tourne la tête à gauche pour regarder mes chiens assis les uns à coté des autres, devant une porte menant à l’extérieur. Je me relève de tout mon long toujours en regardant mes chiens -impatients de sortir- avec grâce comme si la gravité n'agissait plus sur le haut de mon corps, révélant ma taille moyenne. Je tourne de nouveau la tête, à droite, pour me mettre face à un miroir accrocher à un mur à l'opposer de la porte. Je ne pouvais pas me voir en entier dedans, mais il me suffit pour voir ma tenue. Je porte aujourd'hui comme à l’accoutumer un pantalon cargo noir, ainsi qu'un pull noir, fin, en col-roulé. Je porte par-dessus un poncho beige en laine ou des "rosaces" sont brodées à l'extrémité de mes manches et au col, ainsi que des plumes blanches bien fournies au niveau du cou jusqu’à ma poitrine. Je me détaille du regard pour vérifier que ma tenue est bien agencée ou si mes cheveux blancs ondulés, coupés en un carré bordélique ne sont pas trop en pétard. Je me rapproche du miroir et regarde un instant mon visage, le détaillant, de mon front de taille ordinaire caché sous mes cheveux. Passant par mes sourcils et mes yeux avec leurs longs cils blancs, et mon petit nez et mes lèvres de taille tout aussi moyen qu'à peu près toutes les parties de mon corps.
Je détourne mon regard de moi pour regarder mes chiens dans le miroir. Je me retourne brusquement et cours vers la porte ce qui entraîne mes chiens dans une course agrémentée d’aboiements. Je cours vite sans vraie destination en tête et crie "Whouha", à quoi mes chiens répondent par de nouveaux aboiements. Ils finissent par me rattraper aisément, on court côte à côte quelques minutes, appréciant le moment. Pour être coordonnés, on a appris à communiquer sans parler, par le regard ou d'un simple mouvement on comprend où les autres veulent nous emmener ou ce qu'ils veulent faire. Le plus marrant est encore de piéger les autres sur nos attentions, ce que je m’apprête à faire. J'observe ce qui m'entoure avec mes oreilles et mes yeux pour me situer, je me trouve à l'extrémité droite de notre ligne, c'est donc facile de tourner sournoisement à l'angle d'une maison en me jetant à ma droite. Je sais qu'à quelques mètres, c'est l'entrée du village qui débute sur une maison au mur rose. Mais ce n'est pas la première fois que je leur fais ce coup-là, ça ne m’étonne donc absolument pas de me prendre Shiva. Il avait pris la précaution de ralentir légèrement pour se placer derrière moi, il suffisait plus qu'à me cueillir pendant mon saut. Il me chope le buste de coter se qui me plaque au sol, je m'écrouler sur l'épaule gauche bruyamment sous le poids de mon ami. J'éclate de rire une fois le choc passé. Shiva me donne des coups de patte pour chahuter avec moi, pendant que Enki court vers nous en jouant avec Satan. Arrivé à notre niveau Satan et Enki me sautent dessus et ils me chopent les jambes au niveau des chevilles avec leurs gueules et me tirent sur la terre sableuse.
J'entends des pas venir vers nous les pas de deux personnes qui marchent doucement. Je sens leurs regards sur moi et pensant que je ne les entendais pas elles se mettent à parler :
- Je me demande où elle la trouver sa gamine, elle est métisse en plus. - C'est vrai, on ne l'a jamais vue enceinte non plus. - Elle est devenue alcoolique très peu de temps après l'avoir eue. - T'as vu la gamine, aussi...
Ces mots je les entends souvent, après tout, les gens ne sont pas très discrets. Me font-ils mal? Non. Leur avis m'a touchée autrefois, je ne comprenais pas pourquoi il agissaient comme ça, aujourd’hui je m'en tartine un peu le cul.
Je peux être très gentille comme fille pourtant, mais personne ici n'a jamais pris le temps de s’arrêter sur moi, alors je suis rester seule. Peut-être parce que les gens me trouvaient bizarre? Pourquoi? Je ne sais pas. A vrai dire je les trouve bizarre moi aussi. Il sont vides, tellement vides et pourtant, il vivent là et se prétendent heureux. Vivent-ils vraiment d'ailleurs? Ils me font limite pitié, perdus dans l'illusion d'un belle vérité. Parfois quelqu'un ose me regarder dans les yeux, je peux voir au fond de lui, si triste, cet être se consumer par l’ego qui l'a cadenassé et qui maintenant dirige ses faits et gestes. Et il se voit si supérieur à Ma et à moi-même juste parce que se sont de bonnes personnes. De bonnes personnes...
Cela fait un temps que mon amour pour l'Homme a disparu. Il y en a peut-être des gens comme moi, qui voient cette vérité que tout le monde autour de moi a décidé de nier! Et ce même Ma! Qui boit jour et nuit pour oublier. Le monde aujourd'hui brûle et pour cause, les idéologies de ces gens voulant que le monde soit ce qu'ils ont décidé qu'il doit être. J'aspire rien de bon en ce qui concerne le future de l'humanité. Puisque l’apocalypse est voulu, et que j'attend ma mort depuis ma naissance, autant m'occuper et faire partie des piliers de la destruction.
HISTOIRE
"Un grand domaine verdoyant avec des petits lapins blancs remplissait ma vie. J'était riche et je le savais, j'avais cette chance, c'est vrai. Moi à mon âge je ne travaillais pas de mes mains par obligation ou ne me faisais pas voiler par manque de sécurité du lieu où j'habitais. Mais évidemment, y'a un "mais". Un élément déclencheur a tout changé. A cette époque, je ne me rendais pas compte, ou en tout cas j'étais trop fragile et je me suis protégée en faisant mine de ne pas comprendre.
Un soir mes parents ont crié très fort, c'était la première fois que je les entendais s'engueuler ainsi. Je me suis levée de mon lit et je me suis dirigée vers la source des cris. J'entendais plus distinctement leur voix, j'ai compris ce qu'ils ont dit:
- JE TE LAISSERAI PAS ME L'ENLEVER! - TU SAIS TRÈS BIEN QUE C'EST POUR SA SÉCURITÉ! - Laisse-moi y aller avec elle! - C'est trop voyant et ça la mettra en danger de partir avec elle, tu comprends pas quoi la dedans?! - ...
La discussion a continué mais un des valets m'a vue et m'a ramenée dans ma chambre. Le lendemain, mes parents m'annoncent que je pars avec un dame: Ma, sur une autre île le plus loin possible de la ou je suis actuellement. Loin, elle a tenu sa promesse en m'emmenant sur Grand Line.
En soi, je l'ai bien vécu, elle m'avait dit que mes parents me rejoindraient là où je suis et que tout serai comme avant. Je voulais la croire alors je l'ai crue. Mais disons le aujourd'hui je sais très bien que la moi d'avant avait conscience que c'était faux. Mes parents et surtout mon père avait prévu de servir de chair à pâté pour être sûrs que je ne serai pas tuée. Puis la vérité s'est imposée à moi, comme une grande claque dans la gueule.
Je revenais de dehors et me suis dirigée vers Ma, arrivée au palier de la porte je l'ai vue, là, le visage grave. Elle était debout devant une table les yeux précédemment fixer sur un papier posé dessus, et maintenant me regardant avec ce visage triste.
- Pourquoi tu sembles triste ma? Je penche la tête sur côté droit avec un grand sourire pour lui remonté le moral. - Il faut que je te dise quelque chose ma chérie.
Ma se rapproche de moi toujours avec cet air grave et une tristesse infinie dans le regard penchant limite sur de la pitié. Elle s'accroupit sur ses pointes de pied devant moi pour se mettre à ma hauteur, elle me prend la main droite de ses deux mains en pinçant sa lèvre inférieures avec ses dents. Ma finit par prendre un grande inspiration et dit d'une voix douce:
- Tu sais pourquoi tu es venu ici avec moi? J'hoche la tête positivement avant de répondre comme si je récitai une leçon: - Oui, papa et maman m'ont dit que c’était pour ma sécurité ! Elle sourit, attendrie par ma naïveté, avant de reprendre cet air grave. Elle avait l'air de réfléchir aux mots qu'elle allait dire, c’était dur pour elle d'annoncer à un enfant que ses parents étaient morts. Elle finit par dire les mots suivants, ne sachant que dire d'autre. - Tes patents ma chérie, ils sont mort. Je sentis un poids s'abattre sur mes épaules alors que je ne comprenais pas encore vraiment tout. Mes jambes se sont mises à trembler, plus je comprenais les mots de Ma, plus le poids devenait lourd, tellement lourd que mes jambes ne me portaient plus et je m’écroule à genoux. Mon visage se déforme de tristesse et les larmes coulent sur mes joues. Seul le bruit du silence règne dans la pièce. Ma se mit à paniquer et me prit dans ses bras pour me réconforter. Assise sur le sol, elle me sert fort contre sa poitrine en me berçant. Je la vois me parler mais je n'entends pas les mots qui sortent de sa bouche. Mes membres supérieurs se mette à leur tour à trembler. Quelque chose au fond de moi se brise laissant un trou béant qui ne fait que grandir, mes pleurs finissent par m'emporter dans un trou noir, ma vue se floute jusqu’à ce que je ne vois plus rien. Je m’endors.
Puis j'ai rencontré mes chiens. Vivant seule dans la nature, je les ai rencontrés plusieurs fois, on s'est rapprochés, ils m'ont accepté parmi eux, m'ont donné leur confiance, alors je leur ai donné mon chez-moi et maintenant on vit ensemble. Je les ai entraînés, je me suis entraînée. Je me suis fixé un objectif illusoire pour avancer, m'occuper. Je me suis rendu compte de mes capacités physiques et je les ai améliorées. Je cours plus vite, je suis plus réactive, plus souple, plus forte musculairement. Je veux être capable de tuer toute personne se mettant en travers de mon chemin pour ne plus fuir comme mes parents ont dû le faire à travers moi. Je veux pas les venger, je veux juste m'ennuyer un peu moins, peut être même me lier avec des gens plus tard. Un soir alors que Shiva avait eu cette envie soudaine de sortir se balader, nous sommes partis nous quatre dans la forêt. On a marché plusieurs heures en s'enfonçant dans la forêt. Puis Satan a commencé à aboyer et suivre un piste en reniflant le sol. Jusqu'à un arbre. Au début, je me suis dit qu'il avait sniffé une mauvaise herbe et qu'il y avait rien à voir ici. Mais Shiva et Enki se sont mis à aboyer aussi, alors j'ai regardé l'arbre plus précisément, j'ai vu ce fruit chelou. J'en avais jamais vu comme ça, j'ai vite compris sur quoi j'étais tombée. Je l'ai cueilli, j'ai regardé mes chien qui ont arrêté d'aboyer et j'ai cherché à comprendre ce qu'ils voulaient. Puis Enki a avancé une patte et m'a fixée avec un regard brillant, il a alterné son regard entre moi et le fruit. J'ai compris où il voulait en venir mais c'était bizarre pour moi, je savais même pas quelle faculté j'allais obtenir en le mangeant. J'ai donc respiré un bon coup, j'ai fait confiance à mes compagnons et je l'ai mangé.
Aujourd'hui je reste ici, j'ai évidemment vu quelle faculté j'ai obtenue et ai appris à l'utiliser, même si tout n'est pas encore parfait, je pourrais partir sans trop de problèmes pour me défendre face à de possibles ennemis qui pourraient se présenter à moi. Mais à mes yeux, j'ai pas le choix de rester. Elle est là seule dans sa détresse, je peux pas la laisser là. Sans aucune bitte d'amarrage pour rester dans la réalité. Alors j'ai attendu plusieurs années le courage de partir et de vivre ma vie malgré sa déstructuration définitive à mon départ. Et la personne clé liée à mon départ a commis cet acte qui l'a d'ailleurs conduite à sa mort. Il l'a tuée parce qu'elle n'a pas voulu coucher avec lui... alors je l'ai retrouvé et je l'ai tué... je t'ai étouffé.
Je tends mon bras gauche vers le visage bleu d'un homme sur lequel je suis assise. Je pose ma main sur sa joue encore légèrement tiède. Posée sur son ventre, de côté, les jambes croisées. Je finis par le regarder après mon long monologue, et souris.
- Aaaaah, dire que tu me l'a enlevée... Merci.
Je me lève en m'appuyant de ma main gauche sur son visage et me retrouve accroupie sur mes pieds. Je force sur mes jambes pour me lever en laissant un bruit sortir de ma bouche en expirant. Je sors ensuite de la maison dans la quelle le cadavre se trouve. Mes chiens me rejoignent, on se regarde, et on commence à marcher vers le port pour partir de cette île. Pour aller où? Je sais pas, on verra bien...
On ne me connais pas :')
17ans
On connait pas son blase, de The Promised Neverland
Trois singes
Dernière édition par Lucifer Filah le Jeu 16 Juil - 10:55, édité 1 fois
Déjà je tiens personnellement à t'encourager pour tes efforts, c'est plus ou moins ton premier perso de rp que tu prends vraiment le temps de construire jusqu'au bout et tu t'en sors plutôt bien malgré tout. Attaquons le vif du sujet.
Pour ce qui est de la forme, il y avait quelques fautes, majoritairement des oublies peu gênant. Le manque de vocabulaire créait parfois une redondance un peu désagréable mais rien qui ne te pénalise trop dans ce cas là. Tu as fais beaucoup d'effort de relecture et la mise en page est suffisamment éclairée pour moi.
Pour ce qui est du fond, on ne tombe pas trop dans le cliché facile, et déjà c'est plutôt agréable. Ton personnage manque peut être un peu de matière pour que l'on se ressente vraiment son caractère. La taille de l'histoire m'a laissé sur ma faim, même si elle contenait à mon sens tout les éléments nécessaires à la compréhension de ton personnage et je ne t'en porte pas préjudice pour ce qui est du fond. Je trouve que tu es cohérente dans ta manière de la faire interagir avec le monde en réponse à son passé et ce qu'elle en tire.
Là où ça prêche le plus c'est peut être dans ton intégration réel à l'univers du forum. Ton personnage peut globalement s'infiltrer dans n'importe quel contexte et on ne ressent pas qu'il est directement impacté ou investit pour le moment dans les enjeux du background. Y'a pas mal de zone de mystère dans ton histoire qu'il sera intéressant d'éclaircir IRP. Quoi qu'il en soit, passons aux résultats !
Par les pouvoirs qui me sont conférés ! JE TE VALIDE AVEC 5500 Dorikis ! ainsi que le Moku Moku no Mi.
Présentation Lucifer Filah (terminée)
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