One Piece Anarchy
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Le neurasthénique - Shinji Nakata
Shinji Nakata
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Feuille de personnage
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Shinji Nakata
L'Homme achetable
posté le Ven 25 Sep - 15:44

Shinji Nakata
Le soudard — 17 ans  — Masculin — Gouvernement — XXX
métier : /
groupe : Gouvernement
rêve : Rêve d'avoir des rêves.
rang : L'homme achetable
grade (facultatif) :
prime (facultative) : Je laisse le staff y réfléchir.
espèce : Humain.
lieu de naissance : Shabondy
première île : Whiskey Peaks
armes : Ses propres poings.
fruit du démon : Magu Magu no Mi (après la présentation)

DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Le comportement du bicolore a évolué au fil de son aventure. Passant d’abord d’un profil d’enfant surexcité, il était ensuite devenu l’homme morose d’aujourd’hui. En effet, si le garçon brille bien sur un point : c’est uniquement sur le fait de ne pas avoir une mentalité étincelante. Le garçon se voit être un personnage unique, animé par une mentalité morbide.

Diagnostiqué comme étant neurasthénique, le membre du gouvernement peut-être qualifié plus simplement comme étant dépressif. Un état qui lui vaut de ne pas avoir énormément de relations personnelles, depuis les événements tragiques de son enfance. Un état psychologique provoquant de nombreux symptômes permettant de décrire l’individu.

Marqué d’une fatigue constante, Shinji peut paraître comme quelqu’un de nonchalant. Pas un sourire, ni-même une démarche heureuse. Le garçon se comporte souvent comme un éternel fatigué, baillant à la moindre occasion, jusqu’à s’en décrocher la mâchoire. Un regard plissé, dénué de toute émotions empathique,  pouvant presque faire croire que le Nakata est atteint d’une baisse de niveau d’attention, et de concentration.

L’anxiété fait aussi parti du quotidien du jeune homme. Un phénomène qu’il repousse au mieux à l’aide de sa consommation de tabac et d’alcool, malgré son jeune âge. Un facteur important chez le jeune homme, impact alors ses émotions ainsi que son comportement. Saoul, le rescapé de Sabondy a tendance à se remettre en question, à rester à l’écart. Une situation qui ne fait qu’accentuer son état dépressif.

Évidemment, la joie de vivre ne semble plus habiter le quotidien du Nakata depuis un petit moment. Dénué soudainement de tous ses repères, l’enfant est rapidement devenu un individu perdu, cherchant à but. Ce qui le différencie de la plupart de ses compères, au sein du gouvernement, est son manque d’objectif. Shinji se contente de saisir les opportunités, sans chercher à se les créer.

En revanche, pour s’occuper le garçon s’est trouvé un semblant de but consistant à accumuler de l’argent. Sans être avare, le jeunot arrive à trouver un certain plaisir dans le fait de voir un chiffre grandir. Cette quête de monnaie est sa principale raison de son engagement au sein de la marine, si ce n’est la seule d’ailleurs.

Bien qu’il ne communique que très peu, l’agent du gouvernement reste un bon coéquipier. Ne cherchant pas à partager la moindre informations avec ses collègues, ce dernier reste en revanche très réceptifs sur les ordres et conseils qu’il reçoit. S’il est d’apparence nonchalant, Shinji a le mérite de bien vouloir remplir les tâches qui lui sont confiées.

En combat… Le garçon est très différent. Son style apporte un semblant d’énergie à sa personnalité. Ayant appris à se battre auprès d’un indigène, le soldat montre alors un côté bestial. S’il cherche absolument à gagner, quitte à prendre des risques, le Nakata reste en revanche très compréhensif et ne cherche pas forcément la létalité.

“Pourquoi tuer quand une mise au tapis suffit?”


---
Shinji est un homme assez grand selon la moyenne, assez petit si on le compare avec des humains disproportionnés. Une silhouette haute d’un peu plus d’un mètre quatre-vingts, lourde d’un peu plus de soixante kilogrammes. Au premier coup d’oeil, il peut rapidement être perçu comme un personnage maigrichon, manquant de chaire. Pourtant, il reste assez musclé, son principal défaut étant le manque de graisse.

Il possède des cheveux assez longs, s’arrêtant en haut de sa nuque. Il porte une franche, qu’il sépare pour ne pas avoir la vision obstruée. En effet, deux mèches de cheveux sont disposées sur les côtés, tandis qu’une mèche centrale cache une bonne partie de son front ainsi que le haut de son nez. La coloration de ses cheveux est également divisée en deux parties distinctes. La couleur rouge à gauche, ainsi que le couleur blanche sur la partie droite. Une coloration inexpliquée puisqu’il ne s’agit pas du tout d’un changement de couleur entrepris par le jeune homme.

Il possède également un symptôme nommé hétrochromie, qui consiste à donner à son adversaire deux couleurs d’iris différentes. Ainsi, Shinji possède un oeil coloré d’un bleu turquoise, ainsi qu’un autre oeil coloré d’un gris foncé. Marqué par sa fatigue constantes, les paupières du garçon semblent lourdes, tellement qu’il possède un regard discret et serré.

Une balafre arbore le visage du jeune agent du gouvernement. Plus précisemment, il s’agit là d’une tâche de naissance rougeâtre très peu discrète s’étendant du haut de son front, jusqu’à la mi-hauteur de sa joue. Un défaut qui lui vaut parfois d’attirer l’attention, contre sa volonté.

Vestimentairement parlant, le garçon reste assez flexible. Bien qu’il porte généralement l’uniforme du gouvernement, il porte parfois des tenues de civils tout à fait basiques. Une nouvelle fois, des choix pris avec précautions pour ne pas attirer l’attention, le garçon n’ayant aucune envie d’être l’origine des regards d’autruis.
HISTOIRE
Seul dans le canapé de son logement minable, dans la périphérie de la ville principale de Whiskey Peak, le jeune homme était affalé. La cigarette à la main, des cendres tombaient sur le carrelage d'une extrême saleté. Boules de poussière, amas de fins de clope, tessons de bouteilles. Ce qui semblait être initialement un plein-pied avait véritablement été transformé en taudis par le bicolore. Soupirant, son regard plongeait contre le mur lui faisant face, depuis désormais plus d'une heure. Une plaque de plâtre, sans motif, d'un blanc jaunit par les effluves de tabac. Sur le guéridon bancal, contre le canapé, un appareil diffusait une musique.

Un morceau bercé par les guitares, qui venait à peine de démarrer. Pourtant, l'humidité semblait déjà envahir les yeux du Nakata. Probablement la fumée de sa consommation qui était venue lui chatouiller l'iris. Ou peut-être que le garçon était entré dans une profonde introspection. La main du bicolore se rapprochait de sa bouche, avant qu'il n'inspire finalement une puissante bouffée recrachée petit à petit...



Combien d’années sans s’être réellement senti vivre? C’est en essayant de répondre à cette question que je me rends compte de la réelle ridiculité de ma vie. En vérité, mon existence semble plus se rapprocher de la comédie, plutôt que de la tragédie. Une descente aux enfers paraissant si ridicule, un si gros ramassage de gueule. Si je m’étais imaginé à un seul instant que… Enfin bref…

Du plus loin que je me souvienne, je n’ai pas toujours été cet individu diagnostiqué comme étant atteint de neurasthénie. Enfant, j’étais surtout grondé pour mon caractère arrogant, insolent peut-être parfois trop énergique. Maman avait l’habitude de me priver de dessert lorsque je faisais des bêtises. Une femme irremplaçable, parfois sévère. Cheveux blancs, toujours accompagnée de son parfum à la cerise, à l’aspect si fragile. Elle était comptable au sein d’une agence de logistique maritime.

Bien plus important que comptable, maman était autrefois mariée à Yunosuke Nakata, mon père. Je me souviens de ces jours où maman me racontait que l'évènement avait fait la une de la gazette locale. "Aisa et Yunosuke, le nouveau couple de mariés". Une grande cérémonie, une ambiance festive, des tonnes de sourires, une journée inoubliable. Une histoire qui faisait bien rire maman, puisque je n'ai jamais eu la chance de connaître mes parents au sein du même foyer.

Ma mère était une grande militante, protestant contre l'esclavage et les inégalités raciales. Un aspect de sa personnalité qui avait provoqué la rupture de son jeune couple, lorsque Papa s'était engagé à devenir le négociateur d'une compagnie marchande d'esclaves. Cet homme avait préféré l'argent à l'amour, ainsi qu'au bien-être de sa famille. Finalement, sans le vouloir, deviendrais-je comme lui? Hm, peut-être le seul genre de révélation qui pourrait me soutirer un soufflement du nez.

Quoi qu'il en soit, sur Shabondy ma vie était excellente. Des parents divorcés, cependant aisés, signifiant que je pouvais profiter de deux fois plus de cadeaux ! Une garde alternée me permettant autant de jouir de maman, ainsi que de papa. Un petit groupe d'amis, avec lequel je pouvais m'amuser durant les temps libre à la maison, comme dans les espaces de jeu. Une éducation semi-réussite, dû au fait que les cours donnés par des professeurs, chèrement payés par l'ancien couple, portaient ses fruits, mais que ma suractivité ne semblait pas se calmer.

Tout se dont un gamin pouvait profiter après tout. Une enfance heureuse, soudainement cravachée par le décès de maman. Dix ans de vie, et mon modèle féminin semblait s'évaporer. Au fond de moi, j'ai toujours été conscient que cet aspect de fragilité cachée reflétait la source de la maladie incurable qui avait emporté ma mère. Encore aujourd'hui, les mots ne me viennent pas. Méritait-elle de subir cette punition? Était-elle condamnée dès sa naissance?

Des questions que j’avais préféré les mois suivant le décès. Papa avait profité de l’occasion pour récupérer les biens de maman, me promettant avec honnêteté de s’en servir pour m’assurer un radieux avenir. Cet homme avait beau être une enflure pour certains, à cause de son poste professionnel, il restait pour moi un homme autrefois égoïste, lentement devenu le père de famille responsable qu’il aurait dû être.

Une période de bonheur durant laquelle je m’étais construit mon idole. Papa n’était peut-être pas une montagne de muscle, mais il avait au moins la force de reconnaître ses erreurs en silence, et de s’en servir comme leçon de vie. Plus qu’un enfant gâté, j’étais devenu la véritable source de motivation de mon père, avec lequel je ne cessais de développer un lien fort. Un lien familial unique, que je n’aurais sûrement plus la chance de connaître désormais.

Une période coupée par la revanche de Kropotkine. J'étais à l'époque bien trop jeune pour comprendre l'importance de cet incident. Et pour être honnête, je n'ai jamais réellement réalisé qui était ce Kropotkine, si fameusement reconnu pour ses idéaux. En revanche, je me souviendrais toujours du déroulement de cette journée. Une vie heureuse, gâchée en moins d'une matinée, transformée en enfer durant le courant de l'après-midi.

Une journée durant laquelle des hommes avaient pris les armes pour libérer les esclaves. J'avais reçu l'ordre de me cacher dans mon placard par papa. Entre mes quelques chemises de soie, je l'entendais faire des allers dans le salon, ses talonnettes claquant contre le parquet. Dès le réveil, j'avais conscience du tournant que prenait ma vie. Sans un bruit dans les rues, j'avais conscience de l'état de guerre dans lequel nous étions plongé. Le visage de mon père larmoyant, ses ordres secs, l'ambiance nauséabonde.

“Je suis foutu, ils ont mon nom… Ils ont mon nom ainsi que mon adresse !”


Il s'agissait des derniers mots que j'avais le droit d'entendre, de sa part. Non, il ne comptait pas me serrer une ultime fois dans ses bras. Non il ne comptait pas s'arrêter. Il fallut attendre le fracas de la porte pour la fin de ses gémissements. Des voix d'hommes, puis un coup de feu, un bruit de corps tombant. Comme un homme, papa n'avait pas supplié ses exécuteurs. Dans mon placard, j'avais l'impression d'avoir un oeil sur la situation, tant ce silence de guerre me laissait tout entendre.

Accroupi au milieu du linge, je mordais une paire de chaussettes avant de hurler. Une douleur qui m'envahissait, serrant mon coeur. Que dis-je? Essorant mes entrailles, bien plus douloureux que le plus violent des coups de poing en plein ventre ! Les larmes ne cessaient d'inonder mes joues, alors que j'ouvrais lentement la porte du dressing.

Je m’étais résigné à vouloir voir mon père une dernière fois, même si je devais en mourir. Les criminels étaient-ils encore là? Je n’en sais rien, un bourdonnement incessant avait envahi mes oreilles. Me cognant dans les murs, je frottais mes yeux tout en me dirigeant vers l’entrée de la maison, là où le corps de papa devait se trouver.

“Papa !? Papaaaaa!? Bouhouhouuu !”


Le neurasthénique - Shinji Nakata A0TXvvP

Entrecoupés par des cris rauques, j'appelais mon père espérant qu'il puisse me répondre. Marche par marche, je descendais l'escalier menant au rez-de-chaussé, manquant de glisser à de multiples reprises. Je longeais le mur du couloir, avant d'arriver sur le hall. Face à la porte, allongé sur le dos, le corps de mon géniteur écartait les bras. Dans un ultime cri qui brisait l'ambiance morbide, je m'agenouillais devant le corps, serrant la chemise ensanglantée de papa.

“Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?”


Je ne comprenais pas le mal qu'il avait fait ces années durant, à tous ces esclaves. Puis, si je l'avais su... Il restait mon père après tout. Les larmes coulaient de mes joues, alors que je serrais mon père dans mes bras. Torse contre torse, je sentais sa chaleur corporelle lentement disparaître. Levant la tête, je pouvais voir son visage. Rasé de près, il avait les yeux fermés, il souriait. Un fin filet de sang coulait le long de sa bouche, il était si beau. Fatigué à cause de mes sanglots, je m'étais blottis contre lui, avant de m'endormir à ses côtés, sur le sol.

“RESTE PAS LA MORVEUX ! CA VA PETER !”


Une nouvelle fois réveillé par l'arrivée brutale d'un homme, je m'étais laissé emporter par l'individu. Une espèce de crado, équipé d'une épée émoussée autour de la taille. Retiré de toute volonté, l'inconnu avait saisi ma main, me forçant à me hisser hors des lieux. Les rues étaient sens dessus dessous. Des bâtiments étaient incendiés, des vitrines vandalisées. Un spectacle cauchemardesque prenait place devant moi. Pourtant je n'avais plus la force de réagir, donnant mes dernières ressources dans mes jambes, afin de suivre au pas ce personnage.

Une fuite rapidement paralysée par l'irruption d'un homme de loi. Je n'avais jusqu'alors eu aucun problème avec le gouvernement. Papa avait au contraire des relations spéciales avec ces hommes, et avait déjà invité des gradés du corps de l'armée. La veste atypique de l'individu dévoilait clairement son identité de puissant soldat. Une chose rapidement confirmée par une intervention.

Je me souviens que les bouts de ses doigts s'étaient noircis, et qu'un vivement il avait bondit dans tous les sens. Non pas pour nous empêcher de le suivre visuellement. Noooon, il tenait des trajectoires précises. Chaque bond marquait la perte de connaissance d'un homme. D'abord ceux qui menaient le groupe de fuyard que nous étions, puis ensuite l'homme qui me tirait hors de l'île. Enfin, il s'était approché de moi, avant de me fixer.

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“Un môme? Hmpf, il ira avec les autres !”


Puis après ça, le flou. J'imagine que comme tous les autres, j'ai dû me prendre son espèce de coup de poing en plein visage. En tout cas, je me souviens avoir été réveillé avec un mal de nez intense. J'avais sûrement la cloison nasale brisée. Mon mental aussi était pulvérisé. Visiblement, tout semblait partir en miette dans ma vie. Ironiquement, mon état physique ne m'inquiétait pas, tant le psychologique était affecté.

Ainsi, dès mon réveil, j'eus le droit à la douce mer me berçant. Devant moi, des barreaux. Sur les côtés, des barreaux. Derrière moi, une paroi de bois, derrière des barreaux. Pas besoin d'être un grand savant pour comprendre ma situation. 1517, cette année marquait le début de ma vie d'orphelin. 1517, la loi semblait avoir une dent contre moi. Je baissais la tête, avant de voir mes maigres poignets emprisonnés par des fers où le symbole de la juridiction mondiale avait été gravé.

Je me levais alors, avant de me rapprocher de la porte -probablement verrouillée- de cette cage. Ma jambe était cruellement immobilisée par une chaîne reliant ma cheville à l'espèce de fond de cale. Dans cette espèce de salle de geôle, personne ne m'accompagnait. Où étaient passés les hommes qui avaient tenté de m'aider? Non, ils n'avaient pas pu m'abandonner !

"S'il vous plaît, à l'aide ! Je vous en prie... Plus personne ne viendra m'aider, c'est ça..?"

Les secondes étaient longues, avant que finalement la trappe s'ouvrait. Un soldat semblait descendre l'échelle qui reliait la prison mobile au reste du navire. Dans ses mains, une gamelle contenant du pain rassis, avec une cuisse de poulet à moitié rongées. Posant la nourriture à quelques mètres de ma cage, il se servit de son pied pour la faire glisser jusqu'à ma portée.

"Je suis navré, ta présence avec ces criminels fait de toi un individu considéré comme hors-la-loi. Dès notre arrivée, tu devras être jugé. Le fait que tu ne sois qu'un môme a suscité de la pitié auprès du capitaine du navire, en revanche il faut savoir que..."


L'homme m'expliquait la situation, tandis que de mon côté, j'avais été abasourdi. Comment avais-je pu devenir un criminel? J'avais arrêté de l'écouter, tandis que je reculais au fond de ma cellule. Mon dos s'était plaqué contre les barres de métal, tandis que doucement je me laissais glisser afin de poser mes fesses sur le sol. Je ne comptais même pas manger, je n'avais de toute manière pas l'appétit pour.

Une routine s'était installée. Le même soldat venait quotidiennement me voir, afin de me donner la nourriture que je ne touchais pas. Parallèlement, je m'efforçais de boire. Peut-être pas assez motivé pour me laisser mourir. Petit à petit, mon corps d'enfant se meurtrissait. La chaire fondait à vue d'oeil, creusant mes joues, mes bras, mes jambes. Mes côtes étaient visibles à travers mes guenilles.

Probablement bon de nature, ce soldat me parlait non plus comme un prisonnier, mais comme un ami. Avait-il pitié de moi? Sûrement. Il était bien le seul à venir me voir, après tous les autres passagers m'avaient certainement déjà oublié. Dans mon coin, recroquevillé sur moi-même la plupart du temps, je l'écoutais raconter sa vie, sans pour autant réagir.

Ce jeune homme n'avait pas la plus simple des vies. Sa copine attendait impatiemment son retour. Maryse, sa fille grandissait à vue d'oeil disait-il. Parfois, il tentait de forcer une discussion, me posant des questions. Le regard vide, je ne répondais pas. De temps à autres, il me réprimandait de ne pas manger. Il s'inquiétait pour l'enfant que j'étais. Pourtant le fait d'être sur la route de ma condamnation ne semblait guère l'importer.


C'est deux semaines ou trois après le départ, en pleine journée, ou nuit qu'un incident eu lieu. Peu importe, j'avais perdu la notion du temps à ce moment-là, mon seul repère étant les visites régulières du brave soldat. Une explosion dans la coque, traversant devant mes yeux de part et d'autre la cale du navire. Un immense boulet venait de raser ma cage ! De mon point de vue, je me tortillais pour avoir la vision sur l'extérieur !

Au loin, un bateau portant un crâne blanc sur fond noir. Enfin, non ! En comparaison aux autres navires pirates, celui-ci n'arborait qu'un fond noir, sans motif. Sur le pont principal, les hommes semblaient s'agiter. Les coups de feu se faisaient entendre de partout, sans aucune interruption ! Aucune hésitation, le navire subissait un assaut. Qui était assez fou pour s'attaquer de front au gouvernement? Hm..

"Bordel, c'est ces dégénérés de Xoth Ascendance ! J'ai entendu dire que cette poiscaille entreprenait une espèce d'holocauste envers les humains !"


La trappe s'ouvrait soudainement, alors qu'en sautant le soldat accourait vers moi. Son sabre à la main, il semblait prêt à défendre les couleurs du gouvernement. Dans sa main gauche, une clef qu'il tendait vers moi. Sans me faire désirait, j'avais bondit sur l'occasion, apeuré à l'idée de finir en pâté pour requin. J'enfonçais ce présent dans la serrure, à ma cheville... Deux tours, et le bracelet s'ouvrait ! En levant ma tête, je comptais remercier l'individu.

"Merci beaucoup, je n'oublierais ja... ZBLAKAAKAK !"

Un deuxième boulet avait transpercé la coque, les copeaux de bois volaient dans tous les sens. Ce soldat n'aurait probablement pas la chance de voir Maryse grandir. Des gouttes de sang aspergeaient mon visage tremblant... Je n'avais même pas eu le temps de le remercier pour sa compagnie, plus qu'essentielle sur ce navire, qu'il s'était fait bousiller par cet obus.

Perturbé, je tentais tant bien que mal de me libérer de mes menottes, avant d'ouvrir la porte ! Une clef commune à toutes ces serrures, dieu merci ! Les combats continuaient, le navire semblait partir de plus en plus en ruine. Devrais-je prendre part au combat? Non merci ! Je m'approchais discrètement de la fissure que le canon avait provoqué. Je m'étais approché du flanc opposé au navire assaillant, avant de passer mon maigre corps dans l'interstice.

En moins d'une seconde, j'avais plongé ! Je ne comptais pas rester un instant de plus sur ce rafiot de malheur. Je me saisissais d'une planche, sur laquelle je m'appuyais afin de ne pas couler. Le courant quant à lui faisait le reste. Petit à petit, la scène de combat s'éloignait de moi. J'avais froid, mes jambes trempaient dans l'eau glacée.

Autour de moi, une île semblait être proche. Je me laissais tirer. J'espérais que la nature déciderais de me laisser survivre. Peut-être qu'un monstre marin viendrait me dévorer d'ici là. J'attendais, sur ma planche, trop épuisé pour rejoindre la côte lointaine à la nage. Un coup de poker ! Les courants forts de l'océan m'avaient emmenés jusqu'à la rive.

Je pensais alors à ce pauvre navire du gouvernement que j'avais abandonné. A présent, la carcasse devait couler au fond de l'océan. Probablement aucun survivant. En tout cas c'est ce que j'espérais, après tous ces pirates m'auraient-ils offert une possible liberté? Une futilité rapidement sortie de ma tête, dès lors que j'avais foulé le sable appartenant à la plage de cette île.

Un endroit désert, du moins de toute civilisation. J'avais logé sur la plage pendant quelques jours. Les quelques fruits tropicaux, m'avaient permis de reprendre du poil de la bête. Parfois, j'entendais au loin des grognements bestiaux me coupant l'envie d'explorer. Je n'avais pas décidé de comprendre les secrets de cette île, non ce sont les secrets de l'île qui se sont approchés de moi.

Une isolation qui m'avait permis de comprendre plusieurs choses. Les pertes que j'avais subis m'avaient terriblement dévastées. Je n'avais plus de proche, je n'avais plus de personne à qui me confier, personne à rendre fier, personne à aimer. J'avais vu le corps inanimé de mon père contre le sol, je m'étais fait attaquer par un homme de la marine, puis j'avais vu un soldat se faire emboutir par un boulet de canon. Un cheminement qui m'avait poussé à devenir la personne désormais morose et taciturne que je suis.

Alors que je dorais sur la plage, à la recherche d'un navire pouvant m'extirper de cet endroit isolé de la civilisation, un indigène s'était approché. Ses longs cheveux flottaient au rythme des bourrasques marines. Mon aspect sauvage semblait plus travaillé que le sien, malgré mon ancien statut de fils de bourge. Il s'était approché de moi dans un furieux silence. Son regard effrayant me fixait, l'aspect de terreur appuyé par les quelques traces de maquillage qu'il arborait.

Shinji Nakata
Euh...

My Hero Academia - Shoto Todoroki





Dernière édition par Shinji Nakata le Sam 26 Sep - 1:10, édité 2 fois
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Shinji Nakata
L'Homme achetable
posté le Sam 26 Sep - 0:48

"..."

Je comprenais bien la situation, pourtant je n'avais plus rien à perdre. Mes vêtements troués laissaient la brise de vent caresser mon corps amaigris. Mes yeux fatigués l'inspectaient de haut en bas, ma bouche à moitié ouvert. Doucement, je me levais avant de me rapprocher sans crainte de l'homme. Ma vitesse semblait s'accélérer de manière croissante. Jusqu'à ce que finalement, je m'étais laissé bondir sur lui.

D'un pas de côté, il m'avait aisément esquivé. Je me relevais, avant de me jeter sur ses abdominaux dessinés par des efforts réguliers. Des coups de poings faiblards s'attarder sur ses muscles, avant que d'une claque il m'envoyait contre le sol. En me relevant, j'écartais les bras, avant de hurler à travers toute la plage.

"Vas-y ! Tue-moi ! De toute manière, j'ai plus rien à perdre si ce n'est la vie ! Si tu comptes me soutirer quelque chose, c'est bien le dernier truc qu'il me reste ! Fais-toi plaisir !"

Finalement non, cet homme ne m'avait pas tué. Au contraire, il m'avait contre mon gré installé dans une grotte. Contre toute attente, cet indigène avait été d'une hospitalité surprenante. Viande, peau d'animal en guise de vêtement. Des présents en échange d'une seule condition. Ne jamais quitter la grotte sans l'autorisation de celui qui s'était désigné comme mon tuteur.

Non, je n'étais pas prisonnier. J'avais compris en l'accompagnant que l'île était bien plus hostile que je ne le pensais. Tout d'abord, la faune était composée d'espèces d'énormes reptiles à la force démesurée. Ensuite, l'environnement était tout aussi dangereux que les animaux. Une immense jungle à perte de vue comme seul refuge pour contrer les énormes bêtes. Un labyrinthe naturel pouvant causer ma perte. Enfin, la civilisation n'était pas si absente que prévu.

En effet, l'île était habitée par une communauté indigène dirigé par un homme assez strict. Pas question qu'un étranger comme moi puisse fouler ces terres. En revanche, mon "sauveur" ne semblait pas adhérer à cette politique. Il disait voir en moi un gamin perdu, facile à modeler. Cet homme au nom inconnu semblait avoir de grands projets.

Il avait décidé de faire de moi son homme de main, son poulain. Étonné, je me souviens lui avoir demandé à de nombreuses reprises la raison de son choix. Pourquoi moi? Une réponse revenait toujours. Il prenait toujours son air sérieux, avant de répliquer :

"Un homme qui n'a plus rien à perdre est le plus dangereux des adversaires."

Finalement, ma formation avait débuté. Bien qu'il avait cette bonté de me nourrir, et de m'apprendre les rudimentaires du combat, cet homme ne comptait pas se lier d'amitié avec moi. Pour preuve, nous n'avions même pas pris le temps de faire amplement connaissance. Je n'avais aucune information sur sa vie, pas même son nom. Cet individu ne comptait pas faire de moi un proche.

Durant mon séjour sur l'île, j'eus le temps d'apprendre les bases du combat. Le haki, les fruits du démons. Pour mon cas, je n'avais aucun de ces outils. Je n'étais pas agile avec une lame, et je n'ai jamais eu la possibilité de me lier avec un quelconque pouvoir maudit. Faute de moyen, je m'étais inspiré de mon tuteur. Ma puissance devait résider de mes poings.

Des coups lourds poussés par des charges sauvages. Un style bestial, couplé à une puissance que j'entraînais jour après jour. Il arrivait que durant l'absence de l'homme qui me formait, je sortais hors de la grotte, ignorant ses conseils. Une erreur que je reproduisais quotidiennement. Une erreur qui m'avait coûté ma discrétion. Dans une nuit pluvieuse, un homme s'était introduit à l'entrée de cette caverne.

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Il ne s'agissait pas de mon visiteur habituel. Son regard était différent, animé par une envie de m'éclater la gueule. Je n'avais pas tardé à remarquer sa présence. La tension était palpable, si bien que je n'avais pas tardé à me mettre dans une position défensive. De son côté, lui ne semblait pas enclin à perdre son temps à m'attaquer.

"Pars."

Il s'était exprimé froidement, m'ordonnant de partir comme s'il avait le droit de me chasser de ces lieux. Pour qui se prenait-il? Pour le chef de cette île? D'un geste horizontal de la tête, je montrais simplement mon désaccord. Hm, une nouvelle erreur. Sûrement à bout de patience, il avait chargé dans ma direction avant de me frapper à l'aide de son coude. L'endroit était bien trop étroit pour esquiver, notre écart de niveau était bien trop important malgré ma progression...

J'avais été balayé en un coup, et à mon réveil je n'étais plus sur l'île. Cet indigène n'y était pas allé de main morte, et m'avait tellement cogné que je ne m'étais réveillé que de nombreuses heures plus tard. J'étais sur le pont d'un navire à l'allure marchande, submergé par toutes les cargaisons qu'il transportait. Ce qui m'avait tiré de mon sommeil était un jet d'eau, projeté hors d'un seau.

"Bah dis-donc mon vieux, t'en fais une tronche ! On dirait que t'as pas vu quelqu'un depuis plus de six mois, t'es sûr que ça va? Quelle idée de prendre la mer sur un radeau tout pourri aussi, franchement t'as d'la chance qu'on soit passé par là ! J'te présente Bucky, Jacky, et moi-même, Micky !"

Sur ce véhicule marin se trouvait trois péquenauds. Ils n'avaient pas l'air très malin, et pour être honnête je n'avais pas envie de me lier avec eux. D'une autre part, j'étais très reconnaissant de m'avoir sauvé. Après un séjour sur cette île sauvage, je comptais bien retourner à la civilisation. J'aurais pu me plaire dans cette manière de vivre, si les seules rencontres auxquelles j'avais eu le droit ne s'était pas terminées en simples roustes.

L'homme m'avait expliqué la situation. J'étais sur Grand Line, bien loin de Sabondy, bien loin ! En réalité, le transport marin m'avait amené jusqu'au premier palier de Paradise. J'avais échoué sur Little Garden, et désormais nous faisions route en direction de Whiskey Peak. Durant les quelques trajets, ces hommes m'avaient donné nombre de bons tuyaux pour m'insérer au sein de la communauté de cette île. D'après eux, c'était probablement le meilleur choix à faire. Les boulots ne manquaient pas, l'espace était assez tranquille. Je ne risquais rien là-bas, paraissait-il.

Ainsi, dès notre arrivée, j'avais tenté de rejoindre une nouvelle vie. Quelque chose de banal, et contre toute attente la seule vocation qui s'était ouverte à moi était de surveiller les docks. Un boulot ingrat, mais qui me permettait tout de même de pouvoir me payer un logement dans la ville. La civilisation, je n'aurais jamais cru avoir autant de mal à m'y adapter.

Mes journées étaient longues. Je subissais mon quotidien, si bien que je ne faisais que vivre pour travailler. Un travail qui me permettait de gagner de l'argent à mon jeune âge, qui me permettait de m'offrir ma consommation de tabac. Lorsque je rentrais, je profitais de ce temps libre pour manger, dormir et déprimer. J'avais réussi à rebondir de tous ces évènements, et pourtant, à mes quatorze ans, ma vie n'avait déjà plus de sens. Sans amis, sans famille, sans objectif à quoi bon profiter? Comment faire pour profiter?

C'est un soir de travail qu'une occasion de changement s'était présentée dans ma vie. La lampe à huile dans la main, j'accomplissais ma ronde habituelle. La nuit était calme, le bruit des vagues contre la crique m'accompagnait dans ma solitude nocturne. Une solitude interrompue par le bruit d'une arme à feu. Le bruit était proche, plus proche que l'on pouvait ne le penser.

J’étais partis en direction de la source avec une démarche nonchalante. Je traînais les pieds, les mains dans les poches. Mon travail m’obligeait à surveiller le port, et non ses alentours. Cependant, j’avais tout de même décidé d’y aller. Peut-être qu’un bref moment d’excitation pouvait me tirer hors de mon accablement? Quelques minutes de déplacement, lampe à la main, avant de retomber sur une scène particulière.

Un homme se dressant face à une jeune femme. Je n’étais pas bien vieux, cette dernière était probablement plus jeune que moi. Veste blanche, casquette blanche. Fille de la marine, probablement. Au loin, je regardais le déroulement des évènements. Avec peine, la demoiselle aux cheveux rouges se débattait à l’aide de son arc, face à son adversaire qui l’empêchait de prendre la distance.

J’avais attendu que l’adolescente fut en difficulté pour intervenir. L’homme était furieux envers la demoiselle qui d’un vulgaire coup de mâchoire avait croqué un fruit du démon. Aucun doute sur la valeur de la marchandise, son apparence laissait clairement comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un banal fruit. Les insultes fusaient dans tous les sens, alors que son épée s’était élevée dans le ciel.

Dans une apparition éclair, j’avais cogné l’individu dans la nuque. Trop occupé à s’embrouiller avec la gamine, il ne m’avait pas aperçu. J’avais sauvé la demoiselle, qui m’avait demandé mon nom. Une question à laquelle je n’avais répondu que l’information demandée.

“Shinji Nakata.”


Rapidement, cette interaction avait eu pour effet de ramener deux membres du gouvernement devant la porte de ma demeure. Sous la requête du colonel Tenders, le supérieur de la demoiselle que j’avais sauvé, ma candidature afin de devenir un agent du gouvernement avait été sollicité. Quel imbécile aurait refusé? Sans prendre mon temps, j’avais apposé ma signature.

J’étais devenu un agent officiel du gouvernement. Dans un premier temps, j’ai débuté ma carrière aux côtés du colonel Tenders, qui avait montré un comportement enthousiaste à mon arrivée. Les missions s’étaient enchaînés, et alors que cet homme d’un âge avancé refusait toutes les propositions d’évolutions, par peur de perdre ses repères, j’eus de mon côté la chance de pouvoir accroître professionnellement.

Un poste spécial au sein du gouvernement consistant à assurer la protection de personnalités publiques, de scientifiques, ou encore de gouverneurs. Un service que je m’efforce toujours à mener, motivé par le gain de monnaie. Après tout le travail est plutôt simple, les missions peu mouvementées…

Shinji bougeait alors soudainement la tête pour regarder sa poche, dans laquelle sa main s’était plongée. D’un geste lent, il avait sorti un paquet de cigarette dans lequel reposaint quatre cigarettes ainsi qu’un briquet. Le visage fatigué, il portait à sa bouche une nouvelle barre de tabac.

Suzushi D. Ruizu
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Loca. :
Balgimoa
Prime :
500.000.000 B
Berrys :
1.547.800.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Suzushi D. Ruizu
Sorcière Blanche
posté le Dim 27 Sep - 17:40
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Bonjour ! Bonsoir, bref, ça dépend de l'heure où tu me lis ! En soit, on s'en tamponne le coquillard et là, je te rajoute de la lecture pour rien ! Sans plus tarder, attaquons la préparation du plat !

Concernant l'assiette, la forme, l'aspect extérieur de ce que je vais déguster, sincèrement, convenable. Je soulève toutefois l'absence de codage sur le second poste, c'est franchement dommage, ça m'a extirpé un peu de l'univers et, ça ramène brutalement à la réalité... C'est bénin, mais ça joue un peu quoi. Outre ça, bon, je vais pas te mentir, j'ai relevé pas mal de fautes ~ pas des tonnes non plus ~, telles que des oublis de mots (hélas, certains nuisent à la compréhension de la phrase), des fautes d'inattentions aussi, qui là aussi, cassent un peu la lecture. Après, sinon, le reste est correct comme déjà dit, une mise en page propre, imagée (même si c'est optionnel), bref, en soit, c'est propre au joueur, mais dans ton cas, c'est beau (mais je répète encore qu'un bloc "histoire" pour le second poste aurait été sympa).

Concernant le plat, le fond, l'histoire, le caractère. Un début très... classique. Deux amoureux, qui s'aiment fort quand... BIM, le papa est cupide comme Crésus, il abandonne épouse et enfant (un choix donc), mais la suite ne se démarque pas. Maman meurt de la maladie (comme bien souvent) bien trop brusquement d'ailleurs, papa prend le fils sous son aile (là ça m'as surpris, je m'attendais à un père très... dur, mauvais, limite malsain au vu du commerce auquel il participe et finalement non) et poursuit son éducation. D'ailleurs, Shinji ne s'est jamais interrogé sur le commerce de son paternel ? Il n'a jamais eu d'avis à ce sujet ? De toute façon, il n'en a pas le temps puisque BIM, papa meurt aussi assassiné, toutefois, j'apprécie l'insertion du personnage durant la Revanche de Kropotkine, mais finalement, c'est peut-être un peu court, léger... son père meurt, il pleurs puis se fait embarquer. On ne voit rien de ce qui se passe autour. Où sont Greta ? Heine ? Les esclaves ?

Après ça, tout s'enchaîne. Je t'avoue regretter le manque d'approfondissement durant l'assaut des fanatiques de Xoth. C'est trop... simple. La facilité scénaristique veut que le soldat descende avec la fameuse clé passe partout et meurt juste après. Après en vrai, tu avais commencé à tisser un lien entre ton personnage et lui, et il s'arrête brutalement sans qu'on en sache plus. Dommage, les autres PNJ non plus, on ne sait pas grand chose d'eux... même le gars de la grotte qui te sauve on sait rien, celui qui t'expulse encore moins. Tu as toutefois impliqué ton personnage dans le contexte de l'île, sans aller très loin finalement. Les trois marins, pareil, expédié et présent pour le scénario... dommage, ils avaient l'air amusant.

Outre cela, je note une petite incohérence : ton garçon, âgé de 14 ans, devient gardien des docks, sauve une Marine (sans doute plus entraînée que toi en soit), et il se voit invité à devenir agent du gouvernement, si facilement ? C'est... embêtant ce petit manque de précision. D'autant plus que, juste avant, tu étais emprisonné par la Marine... étrange tout de même...

Après, voilà, je souligne beaucoup de petits détails embêtant, mais j'en omets les bons. Clairement, on sent bien que ton personnage en a bavé, il en porte encore les marques aujourd'hui et tu as su faire en sorte que cela se voit (...trop), finalement, le petit gars énergique est devenu assez sombre, triste vie qu'il a eu, et il n'a visiblement plus rien à perdre à en croire ta fiche. L'histoire recèle de plusieurs intégrations au contexte, mais tu aurais dû les développer plus en profondeur, ne pas te contenter de les survoler. Finalement, ça reste une bonne fiche, manquant de détails croustillants, mais j'espère voir ceux-ci dans tes RP's futurs !

Toutefois, félicitation à toi puisque, tu es validé, hélas, ton parrain n'étant pas validé, le bonus de parrainage n'est pas possible, tu t'en tire donc avec 6.400 Dōrikis (avec le bonus Gouvernement mondial) ! Tu débutes donc ton aventure sur Grand-Line (sur le premier palier donc), en tant que Lieutenant de la Marine avec les pouvoirs du Magu Magu no mi ! En temps normal, pour ta fuite, tu aurais dû écoper d'une prime, mais étant donné que tu t'es rangé du côté de la Marine, tu n'en auras pas, toutefois, tu reste sur le fil du rasoir. Ta Vivre Card va être générée dans les minutes qui suivent et tu pourras poster à la suite pour consigner tout ce qui te sers à te défendre. Bon jeu à toi et surtout : amuse toi bien chez nous !  
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Le neurasthénique - Shinji Nakata
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