métier : Chimiste groupe : Underworld rêve : Trouver sa place dans ce monde, vivre librement et bien, mais aussi aider les faibles à prendre les armes. En soit, pouvoir mourir le coeur léger, fière de ce qu'elle aura été. rang : Au choix du staff grade (facultatif) : / prime (facultative) : Au choix du staff espèce : Humaine lieu de naissance : Organic City première île : Whiskey Peak armes : son arsenal de chimiste et ses poings fruit du démon : Neko neko no mi, modèle léopard
DESCRIPTION (Physique/Mentale)
Bien souvent, Adelheid est décrite comme étant une jeune femme de petite taille, n'atteignant malheureusement pas le mètre soixante de haut, pour plus de précision, elle mesure un mètre cinquante-huit. Elle triche donc en ayant souvent recourt à des chaussures à talon. Cela mis à part, c'est une demoiselle à la taille relativement fine malgré une musculature certaine due à son mode de vie à Organic City puis aux entraînements qu'elle a subit depuis qu'elle s'est engagée dans la Marine. Sa démarche est pleine d'assurance en dépit des soucis qui peuvent polluer son esprit.
Adel a un peau assez pale de nature bien que ses jours au sein des ateliers, exposée à la chaleur et à des lumières des plus agressives aient pu teindre légèrement sa peau. Ses mains sont rugueuses contrairement à celles d'autres demoiselles qui auraient tendance à prendre soin de leur corps, à cause des travaux qu'elle aura pu exécuter sur son île natale. Une cicatrice orne le bas de son dos tandis qu'une seconde vient marquer sa jambe droite, symboles que la lutte pour la liberté n'est pas chose aisée. L'aînée Winston possède également un tatouage tribal qui vient décorer son omoplate gauche, celui-ci représente une tête de loup prisonnière d'un cercle imparfait.
Le visage ovale de la femme est doté de traits relativement fins servant très bien la palette d'expressions dont elle est pourvue. Ce n'est pourtant que très rare qu'elle se permette de se maquiller, se trouvant moins féminine et attrayante que nombre de femmes. Ce que l'on retient surtout de son visage est son regard bleu ciel, souvent perdu dans l'horizon. Adelheid possède une longue chevelure blonde qu'elle attache généralement dans un chignon improvisé, souvent aplati, bien qu'elle garde quelques mèches lâches pour encadrer son visage.
Niveau tenue vestimentaire, elle porte principalement des vêtements décontractés qui lui permettent de rentrer dans la catégorie "garçon manqué" et privilégie grandement ceux qui comportent une capuche bien qu'il lui arrive de mettre une chemise et de s'habiller de façon correct lorsqu'il s'agit de rencontrer un haut gradé. Il est à noter qu'elle opte bien souvent pour des couleurs sobres.
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Si Adelheid, jadis connue sous le nom d'Hilda, est une personne qui semble parfois distante ou étrange, c'est parce qu'elle a un peu de mal avec les relations sociales, ce qui est lié au contexte de l'île dans laquelle elle a grandi. Elle aime pourtant les autres êtres vivants, c'est juste qu'elle ne sait pas toujours comment s'y prendre, ce qui explique son humour parfois incompris -c'est très rare qu'elle fasse une blague correcte-. Mais, elle est très réceptive à tout type d'humour, peut être un peu trop car il n'est pas rare de la voir rire aux éclats face à quelque chose de vrai qu'elle prendra pour une blague. D'une certaine façon, elle est assez naïve. Il est à noter qu'elle est facilement embarrassée lorsqu'on la complimente, qu'elle porte des vêtements féminins ou qu'on lui fait réaliser qu'elle est totalement à côté de la plaque.
Cette ancienne gamma est assez sensible. Elle n'aime pas que l'on fasse de mal aux animaux -ce qui ne l'empêche pas de manger de la viande ironiquement- ou aux êtres humains, ni même que l'on entrave leur liberté d'une façon ou d'une autre. Elle considère que tous les êtres intelligents sont égaux et partage pas mal d'idées avec les révolutionnaires bien que son comportement puisse parfois laisser penser le contraire. En effet, elle n'est pas du genre à s'arrêter aider chaque personne en difficulté, considérant qu'aider les gens individuellement n'améliorera en rien la situation. Elle ne cherche pas non plus la confrontation directe avec le gouvernement mondial même si elle souhaite la destruction totale du Gorosei et l'emprisonnement à vie de tous les hauts-gradés qui ont soutenus ou laissés faire les régimes appliquant une politique de répression. Pour elle, ce qui importe c'est de donner à chacun les armes pour lutter contre l’oppresseur et les outils pour partir à la conquête de la liberté. Mais, elle ne croit pas qu'il faille sauver les civils qui ne se battent pas. On ne peut pas sauver quelqu'un qui ne veut être sauvé. Il faut que l'initiative vienne des individus. Après, si les gens lui montrent leur détermination, cela change la donne et c'est avec bonne volonté qu'elle donnera un petit coup de main. Il est important de savoir qu'elle est très protectrice envers ses proches, les hommes placés sous son commandement et les personnes qu'elle a décidé d'aider.
Déterminée et têtue, lorsqu'elle a un but à atteindre ou une mission à remplir, il est très difficile de la pousser à abandonner et bien souvent, il faudra même aller jusqu'à la mettre au tapis pour la stopper dans son élan. Enfin, quand elle décide qu'elle a raison ou qu'elle a une idée fixe en tête, cela peut parfois être problématique. Mais, c'est surement cet aspect de sa personnalité qui la rend si loyale, la demoiselle veillant toujours à rembourser une dette, à respecter une parole donnée et se refusant à trahir un ami ou un supérieur. Cependant, il y a une conséquence assez importante à cette loyauté, c'est qu'elle ne pardonne pas les trahisons. L'aînée Winston est courageuse. Ce n'est qu'une humaine née dans la crasse, il y a des choses qui lui font peur ou qui la dégoûtent mais c'est pourtant dans ces moments qu'elle démontre son courage en poursuivant sa route et en affrontant de face ce qui est à l'origine de ses craintes, de ses cauchemars. Elle tâche de passer les obstacles qui se présentent à elle avec toute la force de son esprit, sans se préoccuper des choses qui pourraient la repousser d'une façon ou d'une autre.
La chimiste se révèle également plutôt calme et patiente, ce qui lui permet d'éviter des soucis en agissant sous l'impulsion de la colère ou d'une autre émotion stupide qui lui ferait prendre des décisions trop rapides. Cela ne veut pas dire qu'elle est particulièrement intelligente, elle se considère comme se trouvant dans la moyenne et s'en remet bien souvent à d'autres personnes pour mettre au point des plans d'action. Le surplus de pensées, elle tâche de s'en débarrasser si bien qu'il lui arrive de "mettre son cerveau sur pause" comme elle le dit si bien. Elle n'aime pas trop se prendre la tête avec les choses -si on met de côté la chimie-, elle préfère ce qui est simple. C'est également une femme assez franche, ce qui se retranscrit aussi bien dans ses propos que dans son comportement, notamment en combat. N'aimant pas mentir, elle préfère garder une partie de la réalité sous silence plutôt qu'inventer un bobard. Tandis qu'en combat, elle préfère la jouer franc jeu plutôt qu'employer de vils stratagèmes bien qu'elle puisse y avoir recourt si la situation l'exige véritablement, pour répondre à un devoir qu'elle aurait envers son sauveur.
En dépit de l'environnement dans lequel elle a grandi, Adel ne se sent pas du tout à l'aise en présence de cyborg, trouvant que "abandonner" ainsi son corps revient à abandonner une partie de son âme. Le corps et l'esprit sont très importants à ses yeux et elle ne trouve pas normal que l'on ait à les transformer. Il est à noter qu'elle a toujours envié le talent naturel de son petit frère. Elle n'aime pas non plus les serpents mais, au contraire, elle est carrément folles des canidés, notamment des chiens. La femme a un sens des responsabilités assez élevé, si bien qu'elle considère être responsable de la mort de ses amis et de l'exécution de ses parents -même si elle n'aurait surement pas pu prévoir ce qui se passerait-, choses pour lesquelles elle ne s'est pas pardonnée et ne se pardonnera surement pas de sitôt.
HISTOIRE
J'écris en l'espoir qu'après ma mort, quelqu'un se souviendra de moi...
Je suis née à Jericho en 1499, au sein de l'île d'Organic City. Karl et Emily Winston, techniciens spécialisés appartenant à la caste gamma sont mes géniteurs. J'ai longtemps répondu au nom de Hilda Winston qui m'a été attribué par mes parents. Quand j'étais petite, je pensais que le monde se résumait à cette île que je n'avais jamais quitté et l'idée même qu'un ciel bleu puisse exister me semblait tout bonnement absurde. A vrai dire, ce genre de chose n'intéressait pas vraiment mes parents trop préoccupés par quelques manigances qui m'échappaient ainsi ils n'avaient jamais réfuté son existence ni ne l'avaient soutenu. Très vite, notre famille accueillit un nouveau membre, mes parents me faisant don d'un petit frère, créature qui me semblait bien frêle et étrange, celle-ci portait le nom de Kid Winston. A l'époque, je l'adorais et me voyais comme sa protectrice -mes sentiments n'ont pas vraiment changés même si j'éprouve quelques réserves liées à sa condition actuelle-. Bien que nous fassions partie de la même famille, je ne me souviens pas avoir déjà joué avec ce garçon, au même titre qu'il ne me semble pas que mes parents aient joué avec moi. A y réfléchir, surement nous avaient-ils eu dans l'espoir de perpétuer l'espèce humaine dans ce monde de machines, afin que notre maître Baron D. Roosevelt ne tombe pas à court d'esclaves.
C'est à mes sept ans que j'ai commencé à travailler, je ne faisais rien de bien compliqué, mais croyez-moi, ce n'est pas une expérience bien agréable. Les gammas se voient principalement confier la maintenance des machines. Évidemment, je n'avais la maîtrise pour alors je me voyais confier l'acheminement des outils et des pièces nécessaires à l'entretien ou à la réparation des machines. En 1509, le CP9 a été détruit et Wolfgang D. Oswald a déserté le gouvernement mondial, ce n'est pas rien et pourtant, ce n'est pas quelque chose qui a marqué les esprits à Organic City, les gens ayant d'autres préoccupations. A vrai dire, le CP9 n'était qu'un mythe parmi tant d'autres, à mes yeux. Et, même si mes connaissances du monde étaient meilleures, je n'aurais certainement pas prêté plus d'attention que cela à cette histoire, mes priorités étant bien éloignées de ces affaires.
L'air était rare, souvent, je rentrais à la maison les poumons en feu. La chaleur des ateliers était étouffante. Le tintement des marteaux, le bruit des machines et les plaintes des travailleurs me faisaient mal aux oreilles. Mon corps était endolori par les efforts physiques que je fournissais quotidiennement. La nourriture ne manquait pas, mais nous n'en avions pas en abondance. Les plaisirs étaient également réduits et contrôlés dans ce petit monde mécanique. Tout cela expliquait parfaitement l'état d'apathie dans lequel j'entrais lorsque je me posais sur mon lit après une journée de travail. Peu à peu, voyant certaines personnes avec qui j'avais l'habitude de travailler abandonner certaines parties de leur corps pour se transformer en cyborg, un sentiment de peur se fraye un chemin jusqu'à mon coeur. C'est à onze ans que j'ai commencé à me questionner à ce sujet. Pourquoi les humains abandonnent-ils leur corps au profit d'un autre fait de métal ? Pourquoi sommes-nous séparés des Alphas et des Omégas ? Pourquoi dois-je me tuer à la tâche alors que les gens de l'extérieur peuvent danser, chanter, manger de la bonne nourriture et accomplir mille choses auxquelles je n'aurais jamais droit ? C'est à peu près à cette période de ma vie que j'ai commencé à rêver du ciel.
Je me souviens avoir rencontré Peter en 1512. Il est né en 1497 à Jericho et travaillait dans la même zone que moi même si, lui, semblait avoir plus de talent. Ce garçon se refusait également de à céder à la tendance des gens d'Organic City et d'abandonner sa chair au profit d'une carcasse mécanique. Cependant, il m'a montré une alternative qui me permettrait de mener une vie plus facile, c'est-à-dire de travailler plus efficacement et de mieux résister à la fatigue. Cette alternative à laquelle j'ai succombé a été la drogue, produit qui a réussi à se frayer un chemin grâce à l'emprise grandissante de l'Underworld dans notre empire industriel. Je m'entendais bien avec ce garçon qui me faisait découvrir de nouvelles choses sur le monde extérieur grâce à des ouvrages qu'il parvenait à se procurer d'une façon qui m'échappe encore et cela, sans se faire attraper par Harmonie, la cyborg policière dévouée au maître des lieux qui n'apprécierait surement pas que des engrenages de la machine humaine que nous formons ne perde son temps dans des choses aussi insignifiantes -puisqu'aucun de nous n'obtiendrait certainement le droit de sortir de là un jour-.
Ce n'est qu'après un an à côtoyer Peter que je découvre qu'il est chef d'une toute petite cellule révolutionnaire locale et surtout, qu'il se considère comme étant un fervent partisan de Kropotkine. Mon ami m'initie donc, après m'avoir initiée à la drogue, à des idées révolutionnaires en commençant par me lire des extraits des trois grands manuscrits qui ont été interdits par le Gorosei. Il ne manque pas de me conter ô combien le gouvernement mondial peut se montrer tyrannique en prenant l'exemple de son idole qui aura été torturée en public au cours de l'année 1507. « La servitude volontaire » écrite par un certain B., m'a profondément marquée, mettant en évidence un paradoxe qui devrait sauter aux yeux mais auquel je n'avais pas vraiment songé jusqu'à ce jour. « Qu’est-ce que la propriété ? Qu’est-ce que la liberté ? » de Tucker m'a convaincue que le gouvernement mondial n'était qu'une bande de voleurs et d'esclavagistes. Et Peter ne manqua pas de me rappeler que cet organisation censée promouvoir la paix et harmoniser le monde soutenait la politique de répression de Roosevelt. « Le Capital du Gouvernement mondial » de Kropotkine n'a pas été un véritable tournant à mes yeux dans le sens où il a remis et compilé des textes écrits auparavant. Même si ses propositions de techniques et stratégies ont marqué mon esprit, me redonnant un peu de courage pour affronter les jours futurs. Car, chaque jour qui passait, chaque personne que je croisais me confortait dans l'idée que nous avions été privé de nos libertés que nous devions maintenant reconquérir si bien que je me lançais parfois, dans le plus grand secret, à des exercices physiques et à l'apprentissage de quelques techniques d'auto-défense.
Lorsque j'exécutais mes tâches à Jericho et que je regardais, à côté de moi, le travail que fournissaient les autres, j'avais bien souvent l'impression de n'être qu'une bonne à rien. Mon petit frère avait plus de talent que moi malgré la différence d'âge, lui, il ressemblait quelque peu à nos parents et se trouvait voué à un bel avenir. Je l'aimais, mais je l'enviais. Je voulais le protéger, mais je commençai à le craindre lorsqu'il décida d'entamer sa transformation en cyborg. J'étais faible, diablement faible et, naïve en plus de ça. Malgré les interventions d'Harmonie auxquelles j'avais pu assister et les contrôles qui étaient menés sur chaque personne passant d'une zone à une autre, je croyais à ce que Peter me disait. Peter le grand, Peter l'audacieux, Peter le révolutionnaire... En 1515, il m'a annoncé le plus calmement du monde qu'il préparait une évasion depuis trois ans et qu'il voulait que j'en sois. A partir de ce jour, j'ai commencé à me montrer plus distante avec ma famille, passant la plus grande partie de mon temps libre avec mes amis révolutionnaires, car notre leader avait réussi à rameuter une petite dizaine de personnes qui seraient partantes pour participer à ce coup. L'objectif était clair : quitter Organic City pour rejoindre un groupe de révolutionnaire plus important afin d'envisager un véritable plan de libération de l'île.
Le mois suivant mon seizième anniversaire, le plan d'évasion est appliqué. Hélas tout ne se passe pas comme prévu et sur le petit groupe de dix que nous formions, que deux d'entre nous en ont réchappé : Peter et moi. J'ai été grièvement blessée et je ne sais pas par quel miracle j'ai pu survivre à mes blessures. Mes souvenirs de cette évasion sont flous, seul le poids de la mort de mes camarades et l'odeur du sang restent assez clairs dans mon esprit. Peter, lui, m'a dit que le déroulé de l'évasion n'était pas important et que nous devions passer à autre chose. Je crois que se souvenirs sont restés intacts, contrairement à moi, il n'a pas reçu de coup à la tête ni n'a été sous l'effet de drogue à ce moment-là. Alors que le petit bateau de pêcheur nous ayant trouvé en mer accoste sur l'île d'Alabasta, mon ami me saisit pas le col et me traîne avec lui. Ainsi, nous avons quitté nos sauveurs sans même leur dire au revoir. Visiblement, il a décidé de ne pas leur faire confiance, craignant qu'ils nous vendent auprès de nos poursuivants dans le cas où le maître d'Organic City ait décidé de nous faire arrêter. Après avoir trouvé un endroit où passer la nuit, nous avons pris de nouveaux noms. A partir de ce moment, j'ai décidé que je me présenterai sous le nom d'Adelheid tandis que mon ami deviendrait Karl P. Jäger.
Nous sommes restés ensembles à Thinis pendant quelques temps, le temps de soigner nos blessures et de réfléchir à nos actions futures. Au final, nous avons décidé de nous séparer. Karl m'a fait part de sa volonté d'aider à renverser Ménès Sésostris. Personnellement, à ce moment-là, je n'avais pas envie de perdre la vie dans un conflit entre Ménès et Nefertari alors que je venais miraculeusement d'échapper à la mort.
J'ai donc quitté l'île et vagabondé jusqu'à me retrouver sur les Blues. Là-bas, je me suis trouvé un dojo sur l'Ile Karaté, à South Blue, où je me suis entraînée aux arts-martiaux, laissant pousser mes cheveux. Je me souviens de ce sentiment de solitude qui m'a parcouru des pieds à la tête. Je ne connaissais personne et le mode de vie était très différent de ce à quoi j'avais été habitué. A un moment donné, après deux année là-bas, je me suis lassée et suis partie. Encore une fois, je me suis laissée portée par le vent. Et, tout en voyageant, je me suis abandonnée à l'étude de la chimie d'abord pour pouvoir me créer moi-même de la drogue. Puis, avec le temps, c'est vite devenu un passe-temps pour ne pas dire un jeu. Il faut dire qu'à cette période de ma vie, je me suis sentie vide. Je n'avais pas d'objectif, pas d'ami, pas de famille... Je me suis sentie comme spectatrice de ma propre vie.
C'est en 1518, trois ans après avoir quitté mon île natale, que j'entre dans la Marine en me disant que j'y trouverais peut être une réponse voire même, que j'arriverais à changer les choses en devenant Amirale en Chef. Evidemment, plus par précaution qu'autre chose, -parfaitement consciente que je n'ai pas une grande valeur mais apeurée à l'idée de m'être mise à dos la famille Baron-, je me présente sous le nom de Adelheid Weiss. De retour sur Paradise, j'apprends que ma famille a été exécutée suite à mon évasion, en questionnant quelques supérieurs sur Organic City. Grâce aux connaissances du Gouvernement Mondial et, à leurs scientifiques de génie, je parviens à améliorer mes compétences de chimiste. Je me souviens avoir été placée sous les ordres de Ruizu D. Suzushi qui fut Contre-Amirale avant de trahir le gouvernement mondial, dévoilant sa nature de révolutionnaire en 1519, soit un an après que je me sois engagée. Je n'ai jamais été proche d'elle, mais si elle semblait dure avec ses hommes, elle n'en restait pas moins à l'écoute presque attentionnée. Et puis, elle était belle, féminine. J'ai essayé de prendre modèle sur elle, de prendre plus soin de mon corps de mon apparence. A vrai dire, je me suis attachée à elle malgré la distance qu'il y avait entre nous et je crois que j'ai ressenti un pincement au coeur quand la nouvelle de sa désertion et du massacre qu'elle a causé est parvenue à mes oreilles.
En 1520, alors que je suis en service, je croise Karl P. Jäger. Malgré notre appartenance à des factions différentes, nous nous asseyons à une taverne boire un coup. Mon ami a beaucoup changé, il a perdu un bras et une jambe qu'il a remplacé par des pièces métalliques faisant de lui un cyborg. Il m'a également montré un certain nombre de "cicatrices de guerre". Il m'assure que c'est lors de la "revanche de kropotkine" qu'il a obtenu la plupart de ses blessures. Il me lâche un compliment sur mon nouveau style. Il me reproche cependant de ne pas l'avoir suivi avant de me proposer de le rejoindre. L'unité à laquelle j'ai été rattaché devait rester un moment sur Whiskey Peak. J'ai donc profité de de cette opportunité pour renouer avec cet homme qui m'a fait sortir de cette prison industrielle en laquelle je suis née. Cependant, il m'a trahie. Lorsque je suis allée sur notre lieu de rendez-vous habituel, je n'ai trouvé que des cadavres, dont un de mes compagnons de la Marine. Evidemment, les forces de l'ordre n'ont pas tardé à arrivée, suivant les instructions de leur "informateur". Les marines et les membres de la milice locale se sont montrés sceptiques quant à mes explications. Karl a semé derrière lui des éléments pouvant me porter préjudice et les a renseigné sur mes origines. Je m'étais doutée que mon vieil ami m'en voulait toujours de l'avoir abandonné, mais jamais je n'aurais pensé qu'il chercherait à me piéger. Cette affaire me confirme néanmoins que je n'aurais certainement pas ma place dans la révolution et que je n'avais certainement plus ma place du côté du gouvernement.
Alors que je me retrouve enfermée et enchaînée dans la cale du navire de ceux qui ont été mes collègues qui comptent bien m'escorter derrière les barreaux, un équipage pirate vient chercher bagarre au gouvernement. Les dégâts sont tels que le bateau commence à sombrer et que l'homme chargé de ma surveillance est assommé par quelques débris lui tombant dessus. Je me souviens m'être emparée des clefs qui ont glissé jusqu'à moi, pour me libérer, avant de me jeter à la mer, me saisissant de quelques débris flottant avant de me laisser porter par le courant. Blessée, épuisée et fiévreuse, je suis récupérée en mer par un certain Seizi qui m'accepte sur son navire et me fait soigner par quelques médecins. Je me souviens être restée alitée pendant des jours la mer m'ayant bien affaiblie. Pendant ce temps où je n'ai pu que songer à ce qui s'était passé et à ce que j'allais faire, j'ai décidé que je rembourserais la dette que j'avais envers ce contrebandier avec lequel je partageais un but commun, entrer dans l'Underworld, monde de l'illicite dominé par l'imprédictible Giovanni Donino. Maintenant, j'étais considérée comme une traîtresse par la marine, mes amis d'antan n'étaient plus et je ne pouvais qu'espérer obtenir la protection d'une organisation aussi éminente que celle-ci afin de pouvoir prendre mon envol à l'avenir.
C'est au cours d'une de mes premiers jobs sous les ordres de Seizi que je tombe sur un fruit du démon dont je mange une bouchée avant de m'emparer de son pouvoir. Le gouvernement, la piraterie, la révolution ou la mafia, ce sont tous les mêmes. Je n'arrive pas à songer que l'une de ces "factions" puisse être meilleure qu'une autre. Ainsi, j'ai décidé de vivre pour moi-même sans me préoccuper du "bien ou du mal", suivant mes propres convictions afin de mourir le coeur léger, fière de ce que j'aurais été.
Histoire d'une femme qui s'est perdue, Adelheid Hilda Winston
艾雯
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Shingeki no Kyojin - Annie Leonhardt
J'ai connu le fo via la publicité que m'en a fait Suzushi D. Ruizu et nos cher top sites
Dernière édition par Adelheid H. Winston le Jeu 15 Oct - 21:59, édité 2 fois
Ah cette présentation j'avais hâte de la lire, surtout depuis celle de ton petit frère cyborg !
On va commencer comme d'habitude en parlant de la forme : c'est parfait, tout simplement. Pas de fautes, ou très peu, une mise en page parfaite, un style digeste ... Rien à redire à ce sujet, vraiment. J'ai personnellement beaucoup apprécié la narration en "journal intime" qui rajoute un peu de cachet à tout ça et permets de donner un point de vue direct de la part du personnage qui marche très bien !
Pour la forme, je n'ai pas spécialement beaucoup plus à dire. Adelheid est parfaitement intégrée dans le contexte, que ce soit au niveau du contexte d'îles comme Organic City ou Alabasta, par l'influence de PNJ importants divers (surtout ceux de la révolution) ou même tout simplement par plusieurs personnages de joueur. L'intégration de ces derniers est simplement parfaite, on en apprend plus sur eux, mais tu restes assez vague pour ne pas tomber dans l'erreur classique de mal les utiliser, on sent clairement que tu as compris ces personnages et qu'ils ne sont pas là juste pour "faire joli". L'intégration du futur personnage de Seizi m'a d'ailleurs mis l'eau à la bouche, j'ai hâte de voir son côté de l'histoire !
Au final, le seul véritable défaut de ton récit réside en la tendance de ton personnage à plus subir, ou suivre, que d'agir véritablement. On sent qu'elle cherche sa place dans ce monde, ce qui est parfaitement retranscrit, mais mis à part son enrôlement dans la Marine, elle semble plus être spectatrice de sa propre histoire, ce qui est un peu dommage. En fait, c'est un peu Peter qui vole la vedette à Adelheid, ce qui est parfait pour sa caractérisation à lui, mais un peu moins pour celle de ton personnage. Pour le reste, je déplore un léger manque d'informations quant à l'évasion d'Organic City qui semble un peu "facile" sans informations, ce qui te fait perdre quelques points en cohérence pour être honnête.
Pour finir, si tu souhaites tirer parti au maximum de ton entrée dans l'Underworld, tu peux te diriger vers des membres déjà actifs de ce cercle comme Glorim, Hijikata, Maes ou encore Nhiòte. Rien ne t'y obliges bien sûr, mais si tu ne connais pas encore les relations entre joueurs, ça peut t'être utile !
Je te félicite donc puisque tu es validée à 9 100 Dōrikis en tant que Civile faisant partie de l'Underworld avec les pouvoirs du Neko Neko no Mi modèle Léopard ! Malheureusement, Ruizu ayant déjà deux filleuls, tu ne pourras pas bénéficier d'un bonus parrainage de sa part (et inversement). Tu vas donc pouvoir commencer sereinement ton aventure à la recherche de ta place et pourras commencer à te battre dès que ta Vivre Card, qui sera crée dans quelques minutes, sera complétée et validée ! Par contre, le gouvernement a mis ta tête à prix, sous ton faux nom, suite au massacre présumé de plusieurs de leurs hommes ainsi que pour trahison, la prime s'élève à un montant de 56.000.000 de berries. Félicitations à toi et j'espère que tu t'amuseras bien chez nous !
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