C'est ce que hurle Isaac tandis qu'un navire s'éloigne au large. Balançant encore quelques vaines insultes au loin, il finit cependant par se laisser tomber dans le sable.
"Et bien j'ai pas l'air d'un abruti moi."
Un mois que Isaac lèche les bottes d'un riche antiquaire, pour avoir l'opportunité d'embarquer sur son navire. Le type possédait une collection presque unique d'ouvrages illégaux, la lui faucher aurait été la plus grosse acquisition de l'érudit. Mais ce vieux renard a fini par comprendre le manège de l'intellectuel et l'a jeté sur la première ile déserte rencontrée.
"Si j'avais eu le temps de manipuler ses souvenirs j'aurais réussi mon coup"
Mais l'heure n'est pas aux lamentations, Isaac n'a pas de navire, il va devoir espérer qu'un bateau passe par ce coin paumé d'East Blue et vu la distance avec l'ile la plus proche, qui plus est sans boussole, naviguer en radeau était une mauvaise idée . Autant dire que le séjour balnéaire allait être long.
Il faut déjà que l'archéologue repère un peu les lieux. L'ile n'est pas excessivement grande, mais il y a pas mal de forêt et des points d'eau douces. Bonne nouvelle, peu de chance qu'il meurt de faim ou de soif.
Il n'y a pas d'arbres fruitiers, mais beaucoup de buissons où l'on peut trouver des baies, les yeux de l'érudit on aussi aperçu quelques animaux sauvages, comme des oiseaux ou des lapins.
"Finalement cette ile est pas si pourrie, je vais peut-être pouvoir survivre"
Un sourire de satisfaction décore maintenant le visage d'Isaac qui reprend espoir.
Faisant demi tour il se stoppe cependant net.
A moins d'un mètre de lui, un ours autour des trois mettre de haut et large comme un rocher, les crocs tout dehors et grognant après le chercheur. Finalement cette ile est pas si pourrie. Finalement cette ile est pas si pourrie. Finalement cette ile est pas si pourrie.
C'est avec une impressionnante vivacité que l'historien se met à courir, suivit de près par la bête massive.
« Fais chier ! »
------------------
Cinquième jour sur l'ile.
Isaac a du se construire un abri de fortune sur la plage vu l'hostilité de la fôret. En effet, il a eu la chance que l'espèce d'ours géant présent sur l'ile était particulièrement prolifique et fait amusant, en plus d'être très agressif cette espèce apprécie se déplacer en meute.
Résultat l'historien à bien du mal à s'approvisionner en vivre dans les bois sans manquer d'y laisser la vie.
Aussi comme prévu pas un seul navire n'est passé à l'horizon et enfin lorsqu'il a été abandonné sur l'ile, il avait oublié de prendre sur lui ses affaires, alors, il n'a ni arme ni quoique ce soit qui puisse être utile.
East Blue, East Blue, mh ? Il est vrai que j'y avais fais un arrêt, avant mon arrivée sur Grand Line, et un arrêt pour le moins surprenant, faut dire. En fait, on était même pas censé être passé par là, à la base. Mais faut croire que ne pas avoir de navigateur digne de ce nom dans l'équipage était assez préjudiciable, à nos aventures.
Bref, notre navire filait vers la première île qu'il trouverait, histoire qu'on puisse récupérer des provisions, des marchandises, car comme d'habitude, il n'y avait plus grand chose dans la cale, mis à part peut-être quelques bouteilles, pleines ou vides, et permettant de noyer la mort de Longs-Pieds dans l'alcool. Pourquoi j'm'emmerde encore avec cette histoire ? Bah, y'a des histoires qui vous marquent, des tournant de vies qui vous impactent, des morts qui vous font prendre des tournants, et qu'vous n'oubliez jamais vraiment. J'avais tout fait pour m'en remettre, pourtant, de sa mort. Les bordels, les bars, les escortes, tout, mais rien à faire, il restait toujours dans un coin dans ma tête, quand j'avais rien d'autre à penser.
Spoiler:
- On arrive bientôt ?
Le vioc' manqua de m'envoyer sa sandale dans la face, pendant qu'j'me prélassait dans une chaise longue, sur le pont du navire. Après, il commençait à avoir l'habitude, le pauvre, je radotais toujours la même chose, pendant les voyages, quand il s'agissait pas d'avoir matière à discuter.
- Il y a bien une île à l'horizon, ma foi, mais elle semble inhabitée, jeuneot.
Bon sang, il fallait encore que je fasse tout moi-même, voilà. Je me redressais donc de ma chaise, et me dirigeait vers l'avant du navire, histoire de pouvoir profiter de la vue que l'île la plus proche avait à nous offrir, tandis que mon reflet se perdait dans les remous de la mer, contre notre navire. L'eau était bleue claire, aujourd'hui, on pouvait presque voir à travers si seulement on était pas en haute mer, et le ciel était clément, en tout cas pour le moment.
Les berges d'une île se dessinaient non loin, proche de l'horizon, et franchement, à part une plage de sable fin, ainsi qu'une jungle pour le moins luxuriante, il ne semblait pas y avoir grand chose à en tirer. Je tirais alors brièvement la grimace, me retournant vers le vioc', et vers Lisa, qui était sortie de la cuisine, n'en déplaise aux féministes.
- Je sais pas si c'est une bonne idée de s'arrêter, si ? On a vraiment plus aucuns vivres là ?
- Plus rien.
- Nada.
Bon bah quand y'a pas le choix, hein, y'a pas le choix. En avant toute, direction une île paumée d'East Blue. Je restais sur le nez du navire, histoire d'avoir un minimum de visuelle sur l'endroit, et afin d'estimer le meilleur endroit pour jeter l'ancre aussi, histoire qu'ils n'aient pas à me repêcher à la flotte quand je tenterais d'aller toucher terre.
Alors que mes prunelles rougeoyantes se baladaient sur la bande sablonneuse, je remarquais finalement une petite baraque de fortune, faites avec des branchages, du bois, pour le moins disparate. Des sauvages ? Un ermite ? Mh, aucun moyen de le savoir, rien ne l'indiquait, et je ne voyait pas assez loin pour m'en rendre compte.
Je patientais l'espace de quelques longues minutes, l'île devenant de plus en plus grosse, et entendant le navire commencer à toucher le fond de l'eau, j'allais tirer l'ancre, qui dans un bruit assourdissant, vint s'écraser sur le sable immergé de l'île.
Je regardais vers la petite baraque de fortune, et finissait par gueuler.
- Y'A QUELQU'UN ?!
Et après m'être assuré que personne n'allait me sauter à la gorge, je sautais du navire, pour me retrouver à l'eau, jusqu'aux genoux. Plouf. Je m'écroulais sur ceux-ci, la tête dans l'eau, à faire des bulles.
- Blblblblblblbl...
Presque aussitôt, je sentais Lisa me ressortir la tête de l'eau par les cheveux, à moitié assomé par l'effet du sel marin, sur ma personne, moi, qui avait ingurgité le Fruit du Diamant.
- Gné.. ?!
- On dirait que l'île n'est pas si inhabitée que ça ! MH.
Ma vue était quelque peu flou, et alors que mes globes oculaires se décidaient doucement à s'aligner avec leur trou respectifs, j'arrivais à distinguer la silhouette d'un type, sortant de sa cabane.
"Mine de rien ce n'est peut-être pas si mal cette situation, seul sur cette ile abandonnée, cela fait relativiser sur sa place dans le monde, c'est peut-être une belle leçon de vie."
L'isolement pousse l'érudit à l'introspective, il a lu des centaines d'écrits sur le passé. Lorsque l'on se positionne face à l'histoire on se rend compte d'à quel point les actions individuelles sont insignifiantes. Peut-être qu'en voulant mettre en lumière les choses d'avant Isaac se consacre à une quête veine.
Ses réflexions fusent dans son esprit, l'intellectuel s'approche de remises en questions profondes sur sa personne, avec à son ermitage forcé.
Mais c'est là qu'un grondement le sortit de ses pensées. Un bruit familier à l'homme, c'est celui d'une ancre percutant le sable sous-marin.
Ne se faisant pas prier, Isaac se précipite à l'extérieur voyant stupéfait, un homme écrouler dans l'eau soulevé non sans un certain aspect ridicule par une jeune femme.
"J'emmerde les leçons sur ma place dans l'univers ! je veux quitter cette ile ! " « Enfin ! Enfin des personnes qui passent par ce trou paumé ! Cinq jours que je me fais poursuivre par des ours géants ! »
L'euphorie soudaine de l'érudit doit paraitre bien étrange au deux comparses fraichement débarqués. Mais pour le coup, l'historien a eu de la chance, vu l'endroit où on l'avait abandonné, il était très probable qu'il ne croise pas âme qui vivent pendant des semaines.
Mais Isaac n'y pense pas. Il est juste soulagé de voir des êtres humains.
En tout cas à leur drapeau, il sont des pirates.
"Espérons qu'ils soient ceux du genre sympathiques et pas des opportunistes prêt à me vendre aux autorité pour ma prime."
Mais le trentenaire s'avance jusqu'à hauteur des arrivants, avec sa barbe mal rasé et ses lunettes quelques peu rayées par l'usure. « Enchanté je me nomme Isaac Gree...*tousse* Isaac, je me nomme Isaac. Suite à de nombreuses mésaventures, je me suis retrouvé abandonné sur cette ile. »
Cet engouement à se présenter d'Isaac, lui fait espérer que les pirates pourraient le trouver suffisamment sympathique pour ne pas le laisser moisir avec ses amis les ourses de 10 pieds de haut.
Dernière édition par Isaac Greenday le Lun 5 Oct - 20:46, édité 1 fois
Un vieux était sorti de la cabane, et semblait se diriger vers nous, alors que je traînais des pieds vers le sable, le plus loin possible de cette maudite flotte qui sapait mon énergie, accompagné de Lisa, qui me tenait toujours par les cheveux. Finalement, je sentais l'eau qui s'était infiltré dans mes chaussures se tirer peu à peu, signe que j'étais sorti de cette merde.
L'insulaire gardait un peu de distance avec nous deux, mais en même temps, il avait l'air vraiment heureux de nous voir.
- Enfin ! Enfin des personnes qui passent par ce trou paumé ! Cinq jours que je me fais poursuivre par des ours géants !
- Ah ouais ?! Des ours géants ?! Où ça ?!
Je m'étais exclamé sans en demander plus, puis finalement, la politesse reprenait le dessus. Le type avait prit le temps de s'approcher, piétinant les derniers mètres qui nous séparaient, ne semblant guère effrayé par le fanion de notre navire, noir et blanc, à l'image des pirates que nous étions. - Enchanté je me nomme Isaac Gree...*tousse* Isaac, je me nomme Isaac. Suite à de nombreuses mésaventures, je me suis retrouvé abandonné sur cette ile.
- Ah bon ? Mh. J'imagines que tu pourras nous raconter ça plus tard, non ? Peut-être ? Pour tout te dire, on s'est arrêté ici pour refaire le plein de provisions, tu sais si y'a des ressources comestibles sur l'île, autre que les ours ?
Un bref instant, je réfléchissais, avant de venir lui serrer la pince, et de nous présenter à notre tour.
- Jin Ueno, pour ma part, et voici Lisa, ma camarade de galère. Y'a un autre type sur le navire, aussi, mais vous ferez connaissance plus tard, il a pas l'air décidé à descendre.
Je m'avançais ensuite vers la cabane de fortune du loustic, glissant mes mains dans mes poches, observant celle-ci avec curiosité. Il s'était plutôt bien démerdé, pour un gars de son âge, et avec le peu de ressources dont il avait pu disposer, sachant que l'île était apparemment infestée d'ours géants.
Alors que mon regard était concentré sur la bicoque du dénommé Isaac, les branchages un peu plus loin se secouèrent quelques peu, et bien vite, deux ours en sortirent, me fondant droit dessus. Je n'avais rien remarqué, trop concentré dans ma tâche, vraisemblablement et les deux bêtes avaient l'air affamées. Lisa, qui était resté non loin d'Isaac, poussa un hurlement de terreur, en les voyant ainsi débouler.
Le premier me fondit dessus, et tenta de me mordre aux bras. Sa surprise fût total lorsqu'il se brisa les crocs contre mon bras gauche, changé en diamant, et que j'enchaînais alors avec un coup de poing dans son museau, l'assommant contre le sol, sur le coup.
- Ah ouais ! Ils sont énervés dans l'coin dis-donc !
L'autre, quand à lui, avait continué sa course vers Lisa et Isaac, sans que je ne m'en rende compte, à vrai dire.
Le type relativement costaux semble plutôt amicale, intérieurement Isaac est soulagé, vu sa carrure, il n'aurait aucun mal à tabasser l'érudit si il le voulait.
Toutefois Isaac porte sa main à son menton face à la question de ce Jin Ueno. Des provisions ? En effet l'ile en regorge et ces pirates pourraient aisément trouvés leur bonheur. Mais comme dit celui qui semble être le capitaine de la troupe, ces saletés d'ours sont un problème. Impossible d'aller chercher quoique se soit avec eux dans le coins, surtout qu'il doit y en avoir une centaine au bas mot sur l'ile.
Mais c'est là qu'Isaac est coupé dans sa réflexion, un grognement retentit. Présent depuis presque une semaine sur place, l'érudit connaissait parfaitement ce son
Le rugissement des ours géants est semblable au son d'un puissant cor, si bien que l'intellectuel sans boucha les oreilles. Ces animaux ne rigolent pas du tout, lorsqu'il était poursuivit, Isaac les as vu abattre des arbres juste en cavalant sans que cela ne les ralentissent.
"Ils me fichent jamais la paix ! C'est le regroupement de viande humaine qui les attire ?
Jin semble en tout cas sur le point d'être déchiqueté par l'une des deux bêtes. Fébrile et le front suant, l'historien tente de le mettre en garde.
« Eh ! fait gaf...»
L'ours se brise littéralement la dentition sur la bras du nonchalant. Et c'est d'un coup poing bien placé que le costaud étale la masse de muscle et de poil face à lui.
L'intellectuel reste relativement estomaqué face à la démonstration de force du dénommé Jin. Se tournant vers la jeune fille non loin de lui, il se permet un commentaire.
« Votre ami est assez fort en faite...»
Mais son attention est très vite reporté face à lui, lorsqu'Isaac voit le deuxième ours cavaler en sa direction. « Merde ! »
Sans arme, impossible pour le révolutionnaire d'abattre un tel monstre.
" Pas le choix. "
« Memo Memo no mi : Flashback. »
Des doigts de l'archéologue, sortent des fils violacés . D'un mouvement de mains ceux-ci fusent vers l'ursidé. Les liens le traverse étant complètement intangibles, L'ours ralentit alors comme ailleurs.
"Parfait, apprécie ton bien ton souvenir !"
Isaac sans se faire prier se met alors à courir paniqué en direction de Jin, abandonnant la dénommée Lisa à son sort face à l'ours encore hébété. « Tu permets que je m'éloigne pas trop ? le combat à l'air d'être plus ton truc que moi. Et pour revenir sur les provisions, je fuis des dizaines de ces trucs depuis cinq jours pour un peu de nourriture. »
En parlant d'eux, toute la famille commençait à débouler dans les bois on entendait un bruit pareil à un éboulement et des arbres s'affaissaient de plus en plus proche de la plage.
Mes yeux étaient toujours posés sur la baraque de fortune, alors que j'entendais le type gueuler derrière moi. Haussant un sourcil, je pivotais aussitôt, en position de combat, les bras relevés. Je me rends alors rapidement compte de l'ursidé qui leur fonds dessus, mais qui semble finalement ralentir, sous une pression invisible à mon regard.
- C'est quoi c'bordel.. ?
J'ai entendu Isaac beugler juste avant, quelque chose à propos d'un memory ? Ou alors j'ai dû mal entendre, mais toujours est-il que l'ourse vient finalement s'écraser sur le sol, tandis que le type se presse de me rejoindre, pas franchement rassuré à l'idée de le savoir encore vivant, faut croire.
- Tu permets que je m'éloigne pas trop ? Le combat à l'air d'être plus ton truc que moi. Et pour revenir sur les provisions, je fuis des dizaines de ces trucs depuis cinq jours pour un peu de nourriture.
- Attends, va falloir que tu m'expliques comment tu fais pour les endormir sans même les toucher, par contre, parce que là -
Alors que je m'apprêtais à récolter des informations sur la fameuse technique secrète de mon camarade, Lisa se remets à hurler de plus belle, prenant un teint blanc comme la neige, tandis que ses prunelles terrorisées fixent la forêt, d'où viennent des bruits de branchages craquelant, ainsi que de bruissements de feuillages.
Soupirant quelque peu, je me retourne alors, tandis qu'une bonne dizaine d'ours nous fondent dessus, toutes crocs et griffes dehors. Ils se rapprochent à une vitesse fulgurante, leur baveuse bien visible également, dans des cris et des bruits de souffles sonores.
- Eh bah, on va s'en payer une bonne tranche, hein ?!
Je venais frapper mon poing droit dans ma main gauche, avant de me craquer la nuque, et de changer mes avant-bras en diamant. Les ours n'étaient plus qu'à quelques mètres de moi, et alors que je sentais mon nouveau camarade se planquer quelque peu derrière moi, je donnais une puissante impulsion dans mes jambes, afin de fondre en avant.
Le temps de couvrir la distance qui me séparait de l'ours le plus proche de ma position initiale, je me concentrais, et armait mon bras droit, avant de l'envoyer droit dans sa gueule, celui-ci venant lui écraser le faciès, et l'envoyant voler contre deux autres mastodontes, qui se voient alors renversés comme un fétu de paille.
- Putain, y'a pas à dire, le Haki, c'est vraiment un sombre délire !
J'éclate de rire, alors, posant mes mains sur mes hanches avant de lancer à Isaac.
- Bah alors ? Qu'est-ce que t'attends pour sortir ta technique secrète du mémory, là ? Hein ?
Tandis que je me pavane presque, ayant assomé trois des bêtes qui nous chargeaient, certains se ré-orientent de peur, vers le pauvre Isaac, tandis que d'autres n'ayant pas perdu leur courage, me fondent dessus de chaque côté.
Le gaillard ne semble pas avoir eu le temps de comprendre la technique d'Isaac. Tant mieux, il n'était pas bon que n'importe qui soit au courant de son pouvoir. Sa capacité à manipuler les souvenirs fait de Isaac une cible de choix les possibilité de son fruit son énorme et ce ne sont pas les idées qui manque pour en faire usage. Même parmi les révolutionnaires peu sont au courant de son pouvoir.
« Simplement un petit tour que j'ai appris. »
Ne se privant pas d'un petit rire forcé pour tenter de gâcher sans manque d'aisance.
Mais en effet les festivités ne sont pas terminées voilà que le reste de la famille rapplique. Isaac déglutie en voyant la violence avec laquelle chargent les ours faisant attention à bien avoir le dénommé Jin entre lui et les bêtes.
C'est d'un coup de poing qu'il en envoya 3 au tapis.
"Ce type est vraiment une brute."
Mais l'archéologue n'est pas pour autant en sécurité. En voilà que d'autres se ruent sur lui !
"BARREZ-VOUS !"
« Memo Memo no mi : Flashback ! »
De chaque doigts de l'intellectuel sortent des fils, les faisant virvolter autour de lui, ceux-ci viennent alors traverser les ours tout autour, sans leur infliger la moindre blessure étant totalement intangibles, aussitôt après les bêtes se figent le regard dans le vague. Vu leur intelligence assez faible leurs souvenirs devrait durer quelques minutes.
Après avoir réussit à tous les immobiliser Isaac souffle un grand coup. "Ouf, j'ai bien cru que j'allais y passer."
Puis il se tourne vers Jin qui c'est probablement occupé des bêtes assez courageuses pour se ruer sur lui.
« Par contre mon petit tour est peut-être impressionnant, mais il ne vont rester hébéter que quelques minutes et ils seront surement en colère lorsqu'ils émergeront. »
Le pouvoir d'Isaac a de nombreuses applications mais contre des bêtes sauvages les possibilités deviennent assez limitée, de plus il ne veut pas non plus trop exposer les capacités de son fruit. « Mais finalement avec ta force je doute que les sources soient trop un problème pour te ravitailler. »
C'est presque dépité que l'intellectuel dit cela. Lui qui a passé des jours à se faire poursuivre pour la moindre cueillette au champignons, en déprime presque de voir quelqu'un d'autre se débarrasser des ursidés en quelques coups de poings.
Mais alors qu'Isaac a son attention porté sur le pirate, il en oublie le premier ours sous flashback qui vient de reprendre ses esprits. Enragé, il se rue vers l'historien qui ne voit que trop tard la menace.
"Merde ! Pas le temps d'utiliser Flashback !"
C'est une patte colossale qui s'apprête à lui broyer le crâne.
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