One Piece Anarchy
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PsychAli
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Loca. :
Balgimoa
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230.000.000

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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Mar 3 Nov - 0:29
A leur arrivée sur l’île, PsychAli et Orca s’étaient rapidement dirigées vers la planque de Vidéo dans la précipitation, empêchant toute forme de visite de l’île, qui n’était de toute manière pas nécessaire, l’araignée la connaissait un minimum suite à ses aventures deux ans auparavant. Enfin, la réalité c’était qu’elle avait une affinité particulière avec Vidéo, la zone d’Organic City dans laquelle il était plus simple de se déplacer sans encombre… Et on ne pouvait pas en dire autant de Jericho et Quantico. Dans tous les cas, leurs premiers jours dans cette planque étaient un calvaire, surtout que l’araignée évitait totalement de sortir de cette planque pour des raisons de sécurité ; elle finirait même par en oublier qu’elle le partageait avec un de ses collègues, en plus d’Orca.

La situation dans cet appartement insalubre était, sans surprise, un enfer sans nom. Il y avait plusieurs problèmes, pour commencer, qui allaient du plus anodin au plus contraignant. Cette « planque », comme on lui avait présentée, avait tout d’un simple taudis : quelques salles délabrées, de quoi dormir, faire la cuisine, se doucher… Mais rien de plus, aucun accessoire ni rien ! Le pire, c’était qu’actuellement, PsychAli n’avait pas de manières à faire : elle ne pouvait pas jouer son jeu de détective, sachant qu’elle était sur place pour une raison bien spécifique. Elle n’attendait que les ordres de ses supérieurs.

Mais l’agente n’était pas seule dans cette planque, évidemment. Elle était accompagnée de sa maintenant fidèle acolyte, amie proche même, compagnonne de toujours, du nom d’Orca ; petite fille aux capacités exceptionnelles, un tantinet énervante, mais ayant bon fond… Du moins, PsychAli espérait. Elle allait finir par croire que son pari était une mauvaise idée, surtout qu’à chaque jour qui passait, l’échéance donnée par le surnommé Firefly arrivait à grands pas… Et pourtant sûre d’elle à l’époque, elle allait finir par perdre espoir en elle, tant que les cicatrices sur son dos continueraient de la brûler éhontément.

Elle était également accompagnée d’une autre personne, un homme de son âge, plus ou moins. Teint basané, cheveux blancs, toujours attachés, aux lunettes noires cachant ses pupilles rouges (elle les avait déjà vues). Le plus ironique avec celui-ci, l’agent Duncan Flynn, c’était qu’elle avait encore moins confiance en lui qu’en sa nouvelle partenaire en crime, qu’elle n’utilisait que comme simple appât pour un ennemi sans visage. Ses raisons, néanmoins étaient légitimes. Aux yeux de la Justice et de toute force supérieure qui les observait, PsychAli était dans une situation qui l’autorisait à être aussi froide, désagréable, dégoûtante, avec son collègue de travail. Un manque de confiance ? Sûrement. Une paranoïa née de son escapade au milieu de pièces d’échecs géantes ? Sans doute. Il y avait évidemment autre chose, de plus profond encore, qu’elle ne comprenait pas encore véritablement sur le coup. Il n’empêchait qu’elle était la cause de l’ambiance toxique dans cette planque qu’ils partageaient à trois.

Les jours passaient, puis ces jours devenaient des semaines ; ces semaines un mois. La situation initiale n’avait pas changé du tout. Le trio malheureux partageait toujours la même planque, dans l’attente d’une nouvelle, une piste, n’importe quoi. Et l’ambiance se dégradait, au point qu’une fois rétabli, Duncan en profitait pour « sortir faire un tour » ; des mots qui voulaient clairement dire plus qu’ils ne laissaient entendre. Restaient donc dans la salle principale de la planque une PsychAli dépitée, attendant avec impatience le fameux jour promis de Firefly, tandis qu’Orca continuait son entraînement au Fluide de l’Observation, seule capacité liée au Haki que PsychAli avait perçu en elle. Le silence, rare, dont faisaient preuves les deux filles fut néanmoins très vite interrompu par la sonnerie singulière de l’Escargophone qui résonna dans la salle… Celui de PsychAli.

C’est la première fois que je l’entends sonner, celui-là. commença Orca, s’approchant du combiné plus vite que sa gardienne. Je pensais que tu n’avais pas de famille, ni d’amis…


Le silence de PsychAli montrait surtout la gravité de la situation ; bien que la moquerie innocente d’Orca ne passait pas inaperçue. Néanmoins, même celle-ci, dans sa désinvolture exagérée, n’osait pas répondre à l’appel d’elle-même, comprenant la situation plutôt grave. PsychAli n’aurait pas réagit de manière aussi bizarre, sinon. Cette dernière s’approcha d’ailleurs de l’animal répétant la même onomatopée en boucle, jusqu’à ce qu’elle prenne le bout du combiné à l’oreille, s’attendant à entendre la voix et l’ordre d’un membre du CP.

Spoiler:


Dernière édition par PsychAli le Jeu 5 Nov - 21:37, édité 1 fois
Duncan Flynn
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Loca. :
Organic City
Berrys :
1.052.000.000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Duncan Flynn
Agent du CP1
posté le Mar 3 Nov - 19:00
~Video, 1522~

Les premiers jours à Organic City étaient très calmes. Ou du moins, ils l’étaient pour moi. Encore couvert de blessures, c’était ce que j’avais de plus proche à du repos. Par contre, les discussions par den den mushi étaient interminables. Devant gérer une unité d’un bureau était une chose difficile, mais gérer à distance était encore pire. Surtout après les événements de Star-Top Nation et d’Octogonia, de nombreux individus ont vu leurs primes augmenter de façon considérable. Savoir ce que nous devions diffuser et ce qui devait être caché au public était également une autre paire de manche. Mais j’avais du travail à faire et je restais généralement ignorer par le reste de mes colocataires. Car oui, en plus d’être dans une planque du gouvernement presque vide, j’étais en présence d’une personne qui semblait me détester. Après que mes blessures soient guéries, j’aurais espéré pouvoir établir un dialogue avec cette dernière. Nous étions deux adultes pouvant faire face à nos différends et pouvant régler nos problèmes par le dialogue, non?

À mon grand daim, ça ne semblait pas être le cas. Plus que les appels de den den mushi incessants et le travail que l’on me donnait, la chose la plus difficile à supporter était cette attitude que me portait PsychAli depuis maintenant presque un mois. Je pensais sincèrement que la situation serait régler depuis. Peut-être une semaine tout au plus avant que l’on arrive à communiquer et retrouver une certaine normalité. Je ne pensais sincèrement pas que cette dernière me garderait une énorme rancœur pour des actions que je n’ai pas faites. C’était très pénible de rester avec elle plus de cinq minutes, alors je trouvais des méthodes différentes pour ne pas avoir à subir ce courroux. Je pouvais disparaitre pendant quelques jours afin de travailler dans des archives et pour communiquer quelques informations à des agents en ayant besoin. Parfois, il m’arrivait de quitter la cachette du gouvernement pour visiter quelques individus pour étoffer mon réseau d’information sur l’île. Mais plus souvent qu’autre chose, la moindre occasion pour sortir de cet endroit était utilisé.

C’était le cas aujourd’hui, étant une fois de plus attaqué par la mauvaise humeur de l’agente censé être mon allier. C’est pour cette raison que j’ai dit à PsychAli et à son compagnon que je sortais faire un tour. Ce qui était entièrement vrai pour l’occasion. Par contre, je n’avais pas besoin d’expliquer que j’avais fait un petit détour pour faire quelques courses. Rien de mieux que de prendre quelques spécialités locales pour se remonter le moral. J’avais même fait un petit détour à l’animalerie pour acheter quelques gâteries pour Saigh. Il y avait au moins quelqu’un qui appréciait ma présence sur cette île… Et avec ce que j’avais obtenu, je pouvais bien rester dans ce bureau pendant quelques jours. Et je savais exactement sur quoi travailler. Un petit projet qui me tenait à cœur. Un système de certification et de "guilde" (par manqué de meilleur terme. Quelque chose qui permettrait aux chasseurs de primes de s’unir sous une seule bannière pour effectuer des chasses communes plus aisément. Distribué les affiches et les informations nécessaires pour la traque pourrait se faire de façon uniforme sur Paradise… Honnêtement, tous y gagnaient. À l’exception des hors-la-loi, des pirates et des révolutionnaires. Bref, un projet qui avantageait la majorité de la population.

Je m’étais plongé dans mes dossiers depuis maintenant moins d’une heure lorsque j’entendis le son d’un den den mushi qui sonnait. C’était curieux, celui-ci ne sonnait que très rarement, la ligne étant réservé pour les urgences. Je ne perdais pas de temps pour décrocher le den den mushi et à faire connaître ma présence. Sans connaissance de cause, j’espérais sincèrement que cet appel romprait la monotonie et me permettrait de me dégourdir les jambes après mon rétablissement.


-Chef de division, à l’écoute…






Codage par Libella sur Graphiorum, modifications par Duncan Flynn
Adelheid H. Winston
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Loca. :
Balgimoa
Prime :
0 B
Berrys :
000

Feuille de personnage
Jauge d'intrigue personnelle:
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Adelheid H. Winston
posté le Jeu 5 Nov - 21:31
Retour aux sources, valeurs ajoutéesCela fait quelques jours déjà qu'Adel est arrivée sur Organic City. Comme la plupart des personnes externes au système de caste d'Organic City et de passage tels que les marchands venus approvisionner l'île, la demoiselle se trouve à Video, la zone où les omégas se tuent littéralement à la tâche. Elle s'y est trouvée une petite planque qui dû, il fut un certain temps, servir d'abris à quelques pauvres hommes travaillant dans cet enfer. Il y a des souris et autres bestioles peu agréables, mais elle s'en moque pas mal. Celle qui eut porté le nom d'Hilda Winston n'est pas une petite princesse fragile.  

La blonde a essayé de bouger un peu, de prendre quelques marques de repère au sein de Video pour savoir où elle pourrait tenter d'obtenir de l'aide et où elle pourrait trouver des informations ou des objets utiles, tout en tentant de ne pas trop se faire remarquer. Si elle est originaire d'Organic City, elle est née gamma et ne s'est aventurée dans cette zone que brièvement et sans prêter attention à ce qui pouvait l'entourer, trop préoccupée par ses petits problèmes personnels pour ouvrir les yeux et s'intéresser à ce qu'il y avait plus loin.

Assise contre un mur crasseux, elle-même crasseuse, l'ancienne marine regarde son Den Den Mushi avec une certaine détresse. Depuis le message lui disant de prendre de l'avance, elle n'a pas eu la moindre nouvelle de son bienfaiteur et ne sait s'il saurait la rejoindre avant un moment. Cependant, elle ne peut pas se permettre de rester passive plus longtemps. La mission est de confirmer l'existence des plans dont on lui a parlé avant de s'en emparer, ce qui implique que le temps joue contre elle et qu'elle va devoir agir et vite.

Ainsi, Adelheid a été dans l'obligation de réfléchir un peu à ce dont elle se souvient de l'île et à ce qu'elle sait sur cette mission. Déjà, Baron D. Roosevelt ne doit pas être en possession de l'objet désiré ni sa seconde, Harmonie. Pourquoi cela ? Parce que sinon, l'information et le plan auraient certainement été retransmis au Gouvernement et plus personne ne s'y intéresserait. Ensuite, les plans ont peu de chance de se trouver à Video puisque cette zone d'Organic City accueille les étrangers et les omégas qui ne se préoccupent que de leur travail et que le passage d'une zone à l'autre est étroitement surveillé. Puis, il y a peu de chance que les plans se trouvent à Quantico puisque la zone est occupée par des humains vivant dans le luxe, qui n'ont pas besoin d'effectuer la moindre tâche.
Ce qui signifie donc que la demoiselle a plus de chance de trouver l'objet convoité à Jericho, là où elle vivait il y a quelques années de cela, selon elle. Puisque c'est normalement là-bas que se trouvent les ingénieurs et toutes personnes dotées d'un peu de technique. Alternativement, on y trouve de la drogue et le marché noir s'est probablement mieux développé là-bas qu'ailleurs. C'est donc par là qu'elle compte commencer ses investigations si aucun coup de fil ou aucune personne ne vient changer la donne en lui apportant de nouvelles infos.

Toutes ces réflexions intenses et l'air nauséabond donnent mal à la tête à Adel si bien qu'elle décide de sortir de son taudis pour marcher un peu, dans l'espoir de récupérer un peu de son effort intellectuel et pourquoi pas d'obtenir une piste plus ou moins fiable.
:copyright: 2981 12289 0
Maître du Jeu
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Loca. :
Imprédictible.
Prime :
Berrys :
Maître du Jeu
Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 7 Nov - 16:01

« Je n'ai travaillé que soixante-huit heures ces trois derniers jours, je suis en pleine forme ! »
Gamma inconnu


[QUETE] Valeurs Ajoutées  Qe4a

Ici, tout n'était que bruit et brouillard. Video était un lieu insalubre et pestilentielle, noyé du matin au soir dans le cri plaintif du métal. Depuis leur arrivé, ils avaient pu avoir un aperçu de ce qu'était véritablement une vie sans repos. N'en déplaise au chef de division surchargé par le travail, autour de lui les habitants ne connaissaient véritablement pas le sens du mot récupération. Tous travaillaient à la chaîne, dans des immenses structures qui ne cessaient jamais de fonctionner. Les Omégas enchaînaient silencieusement vingt heures de travail avant de s'effondrer sur le sol, récupérant pendant quelques courtes minutes avant de répéter ce cycle, inlassablement.

Le ciel n'était pas visible depuis Video, caché par le plafond de métal et le nombre incalculable de couloirs en suspension qui s'étendaient au dessus de leurs têtes. Les fondations de Jericho, soutenues par d'innombrables bâtiments industriels prenant racine ici même. Dans ce qui pouvait presque s'apparenter à un immense dépotoir, on y trouvait de tout. Les productions des Omégas étaient directement rangés et renvoyés vers les lieux appropriés, mais de nombreuses chutes de déchets en tous genres, étaient renvoyés au cours des processus sempiternels d'empaquetage et de manufacture. Ils jonchaient le sol tel un amoncellement de cadavres, certains encore fumants des manipulations récentes.

C'était bien dans cet enfer sur terre, cet Eden du productivisme, au milieu des vies sans valeurs, bercées par l'hymne chaotique de la machinerie, par les grincements stridents du métal hurlant, les sifflements de vapeurs toxiques, que le Gouvernement mondial se fournissait.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  392x

Depuis les récents évènements de Start-Top Nation, le chef des lieux Baron D. Roosevelt s'était fait discret dans ses communications avec la structure mère. Il terrait dans son coin en s'en tenant seulement aux obligations que son statut lui imposait. Cachait-il quelque chose au Gouvernement mondial ? Pour répondre à cette question, deux agents qui s'étaient brillamment illustrés au cours de la récente catastrophe avaient été dépêchés sur place.

Les agents Psychali et Duncan Flynn s'étaient ainsi retrouvés à se coffrer dans une planque pitoyable à Video. Depuis plusieurs semaines, ils observaient, attendant des instructions et glanant un maximum d'information. S'habituer au bruit constant et aux odeurs n'était pas une mince affaire. Même à l'intérieur du bâtiment, les effluves s'immisçaient entre les murs et venaient titiller leurs organes olfactifs. Organic City n'avait rien d'agréable à vivre, d'autant plus que les deux coéquipiers semblaient se porter une rancune. Et pourtant malgré la tension qui sévissait entre eux, ils allaient devoir travailler en équipe.

Simultanément, alors que les deux comparses étaient comme souvent, séparés pour éviter le conflit, leurs escargophones respectifs se mirent à sonner. Lorsqu'ils décrochèrent, c'est non sans une certaine surprise qu'ils découvrirent que celui-ci gardait son apparence normal, se contenant de bouger sa bouche pour retranscrire les messages. L'identité de celui qui les appelait restait à définir.
― Agente Psychali, Agent Flynn, vous allez devoir vous introduire à Jericho. Nous ne pouvons obtenir une visite officielle pour les raisons que vous connaissez. Nous soupçonnons que d'importantes recherches ont lieu en secret, ici-même. Pour l'instant, votre ordre de mission est de vous introduire à Jericho. Pour cela, il vous faudra passer les scanners, nous avons réussi à mettre la main sur le programme de vérification entre Video et Jericho. Vous allez devoir vous fournir des outils servant à l'entretien des machines, suffisamment d'acier pour vous faire passer pour un cyborg ainsi qu'une carte d'identification. Selon nos informations, les cartes sont sous forme de circuit imprimés et sont implantés directement dans le cœur des cyborgs. Il faudra impérativement que l'identité que vous empruntez porte le statut Gamma, sans quoi vous serez rejetés, voire pire. Une fois que vous aurez réussi, recontactez moi, je vous communiquerai la suite des opérations.
Sans attendre une réponse de la part des concernés, le locuteur coupait la communication. Désormais les ordres pour eux étaient clairs, mais comment allait-il s'y prendre ? Si certaines choses semblaient faciles à se procurer, la sécurité et le contrôle strict des déplacements à Organic City n'étaient pas à prendre à la légère. Elle était l'île la plus sécurisée de Paradise. Tromper sa vigilance n'allait pas être chose aisée.

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Au même moment, ailleurs à Video.

Pour la blonde, le retour aux sources n'avait rien d'une partie de plaisir. Organic City était pour tout les habitants des castes inférieurs, une véritable torture. D'autant plus pour un être humain, sa survie relevait même de l'exploit. La plupart des habitants étaient des cyborgs, et la plupart étaient plus proches de la machine que de l'humanoïde. Et pour cause, les conditions de travail insoutenables ainsi que le rythme frénétique n'étaient pas fait pour la condition humaine. La caste Gamma à laquelle elle appartenait jadis, devait aligner trente heures de travail pour obtenir une pause de vingt minutes. Les souvenirs de son enfance ne devaient rien avoir de réjouissant.

Pourtant, elle était bien de retour sur son île natale. Adelheid cherchait une nouvelle maison, elle cherchait à se faire accepter au sein d'un groupe, voilà ce qui l'avait poussé à revenir sur ses pas. Trahie par son ancien camarade, elle était devenue aux yeux de sa famille d'accueil, la Marine, une vulgaire criminelle sans honneur. Elle arpentait les sentiers de l'illicite.

D'étranges rumeurs circulaient dans les bas fonds. Selon les tentaculaires sources d'information de l'Underworld, une commande en direction d'Organic City avait éveillé la curiosité de la Pègre. Ils fournissaient sans poser de questions, mais entamaient leurs recherches de leurs côtés. Tout cela était parvenu par le plus grand des hasards jusqu'aux oreilles d'Adelheid, probablement poussée par l'aval de son camarade, mais aussi par son besoin profond de trouver sa place. Elle s'était déplacée jusqu'ici, seule. Son coéquipier retenu ailleurs par des imprévus. Si jusqu'à présent son enquête ne faisait que débuter, rapidement, elle prit une tournure inédite lorsque son escargophone se mit à sonner.

Si elle pouvait s'attendre à entendre la voix de Seizi, la vérité fut tout autre. La personne qui s'adressait à elle était un parfait inconnu.
― Mademoiselle Winston, j'ai entendu dire que vous étiez de retour. Ne posez pas de question, je peux vous aider dans votre quête, je recherche la même chose que vous. Je vous promets que si vous m'écoutez et que vous parvenez à mener à bien votre mission, vous serez accueillie à bras ouvert et vos dettes envolés. L'inconnu marquait un temps de pause, lui laissant le temps de digérer ces informations ainsi que de chasser les divers questionnements qui pouvaient traverser son esprit. Rendez-vous à Jericho. J'imagine que vous n'avez pas oublié comment vous y rendre. Malheureusement, vous devrez vous fournir une nouvelle carte d'identification, mais je ne me fais pas de soucis là dessus, vous saurez vous débrouiller, je vous recontacterai une fois là-bas.
L'appel se coupait avant qu'elle ne puisse poser la moindre question. Cet informateur mystérieux semblait en connaître beaucoup sur elle. Avait-elle d'autre choix que de l'écouter ? Pour l'instant, pas vraiment.

Son enquête était au point mort, et elle n'avait aucune autre information que celle que le mystérieux inconnu venait de lui communiquer. Cela allait se passer à Jericho ― ce qui la confortait aussi dans son instinct précédent, mais le vrai problème était justement là. Comment allait-elle rejoindre l'habitat des Gammas ? Elle savait mieux que quiconque que ces êtres travaillistes ne descendaient que très rarement à Vidéo, et que la plupart avaient leur carte d'identification directement implantée au cœur de leurs systèmes robotiques.

Spoiler:
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Dim 8 Nov - 22:29
Evidemment, l’escargophone ne prenait pas de forme particulière, prouvant que le bonhomme à l’autre bout du fil utilisait une méthode pour camoufler son identité. Il s'agissait effectivement d’un appel officiel de l’organisation qu’elle servait… L’agente prenait une expression sérieuse, presque grave, s’attendant à être amenée à effectuer une mission suicidaire, comme attaquer un commandant révolutionnaire, ou ce genre de conneries impossibles ; évidemment, la voix neutre du locuteur l’empêchait de réagir sarcastiquement ou quoi que ce soit face au semblant de gravité qui s’émanait du ton de l’anonyme

Agente Psychali, Agent Flynn, vous allez devoir vous introduire à Jericho. Nous ne pouvons obtenir une visite officielle pour les raisons que vous connaissez. Nous soupçonnons que d'importante recherche ait lieu en secret. Pour l'instant, votre ordre de mission et de vous introduire à Jericho. Pour cela, il vous faudra passer les scanners, nous avons réussis à mettre la main sur le programme de vérification entre Video et Jericho. Vous allez devoir vous fournir des outils servant à l'entretien des machines, suffisamment d'acier pour vous faire passer pour un cyborg ainsi qu'une carte d'identification. Selon nos informations, les cartes sont sous forme de circuit imprimés et sont implantés directement dans le cœur des cyborgs. Il faudra impérativement que l'identité que vous empruntez porte le statut Gamma, sans quoi vous serez rejetés, voir pires. Une fois que vous aurez réussis, recontactez moi, je vous communiquerais la suite de la mission.

Et avant même que l’araignée ne posa un signe d’interrogation quelconque, ou n’haussa le ton, l’animal-combiné ferma les yeux et posa la tête vers le bas, montrant que l’inconnu à l’autre bout du fil avait raccroché le combiné. C’était à ce moment qu’elle se rappelait à quel point ces interactions, froides et professionnelles, lui avaient manqué… Elle avait cependant analysé chaque morceau de l’ordre, et déjà, elle se trouvait perdue. Elle n’était pas la seule apparemment.

On va devoir se transformer en robot ?!
Pas se transformer…

PsychAli murmurait l’évidence tout en lançant un appel à son collègue de qui elle était séparée : d’après les premiers mots de leur employeur, celui-ci avait reçu exactement le même message, il était donc au courant de ce qui leur avait été demandé. Malgré son manque de confiance envers l’archer, PsychAli restait une agente professionnelle… Aguerrie, peut-être pas spécialement, mais elle n’avait pas été formée au hasard. Elle attendait que Duncan réponde à son coup de fil pour prononcer ces mots brefs :

Vous avez entendu les ordres. Je propose qu’on se sépare les tâches, qu’on en finisse au plus vite. Je m’occuperai du déguisement, comme la dernière fois. Orca vous rejoindra au marché de Vidéo dans, disons, une vingtaine de minute ?

La maudite attendait, non sans impatience la réponse de son collègue avant de raccrocher le combiné et de le ranger dans la poche de sa veste, soupirant profondément. A cet instant, il y avait un soupçon d’indignité, de culpabilité, qui lui soufflait à l’oreille qu’elle était sans doute dans le faux. Sa peur n’était justifiée que par ses interactions avec un supérieur, or, Duncan était son égal, plus ou moins. Il était même plus jeune qu’elle ! Elle devait montrer le bon exemple, faire preuve de maturité, mettre de côté son traumatisme, et prouver qu’elle était bien une agente sur lequel le gouvernement pouvait compter.

Ce n’est pas comme ça qu’on traite ses amis. dit l'artificière d'un air maternaliste.


Ou alors elle pouvait garder sa rancune silencieuse pendant encore un moment. Cela n’entacherait en rien leur mission, de toute manière. Elle en était certaine.

Orca, tu connais assez la ville pour t’y déplacer sans problèmes, hein ?
Bien sûr ! Tu m’envoies en mission ? Je dois faire quoi ?! Raconte !
Juste nous trouver des matériaux, n’importe quoi, des gadgets, des morceaux de métal, des outils de réparation… Le but c’est d’en avoir suffisamment pour qu’on puisse tous les trois passer pour des cyborgs. Je ne sais pas si je me fais comprendre…
Reçu 5 sur 5, boss !

PsychAli prit une inspiration profonde, ingrate, même… Puis elle réprima son soupir, constatant qu’elle ne pouvait pas montrer trop de dédain à la jeune fille qui servait, avant tout d’appât. Et cette réalisation lui fit comprendre un important détail concernant la disposition de cette île et tout ce qui allait avec : si jamais Firefly comptait les attaquer, c’était maintenant ou jamais… A moins que celui-ci ne trouve un moyen de les rejoindre à Jericho. Le pouvait-il ? Etait-il même vraiment sur l’île ? En chemin ? Qui était-il ?!

PsychAli ! L’argent !
Ah… Ouais, bien sûr. Tiens. dit-elle froidement après avoir fouillé dans la poche de sa veste. Pas la peine de faire des économies, dépense tout ce que tu as là. Je te fais confiance pour retrouver Duncan au plus vite.
Compris !

Étrangement enthousiaste, la gamine écoutait les ordres de ce qu’elle considérait comme son amie assez facilement… C’en était perturbant, bien que les scrupules d’Allie restaient inexistantes. Les interrogations sur le passé flou de la gamine aux cheveux roses restaient tout de même en suspens ; car maintenant que l’araignée était enfin seule dans leur planque, elle n’avait qu’une chose à faire, le temps qu’Orca se baladait seule dans les étranges rues embrumées de Vidéo : la suivre, discrètement, sous sa forme fétiche pour l’infiltration. Encore une fois, un appât ne servirait à rien si elle était attaquée sans hameçon. Donc une fois sûre qu’Orca avait pris assez de distance avec la planque, elle se faufila en-dehors de l’appartement miteux, observant Orca se déplacer au loin, dans l’espoir, ou non d’ailleurs, que quelque chose ne se passe. Autrement, elle pourrait aussi espionner Duncan, le temps qu’il la retrouve, dans le but assumé d’être sûre une bonne fois pour toute qu’elle pouvait au moins lui faire confiance pour leur mission actuelle.

De son côté, l’otage malgré elle sortait dehors pour la première fois depuis quelques jours ; et elle se rappelait bien pourquoi, par ailleurs. Une fois que ses narines prenaient contact avec l’air ambiante absolument dégueulasse de Vidéo, la pauvre se bouchait le nez à l’aide de sa main, fronça les sourcils de dégoût et de gêne. Elle ravala son envie désagréable de vomir et commença sa route, les billets dans sa poche, visiblement un peu indisposée par le manque de costume de requin. PsychAli avait refusé de lui en acheter un, et de toute manière, il n’était pas dit qu’elles en trouvent un sur l’île.

L’accord avec PsychAli et Duncan stipulait qu’elle devait rejoindre l’archer basané dans une vingtaine de minutes, dans la place où les vendeurs à la sauvette siégeaient, où l’intéressé était apparemment persuadé de trouver des cartes électroniques pour Gamma. Toutes ces informations, ces termes sophistiqués, ne faisaient aucun sens pour la gamine… Mais tant qu’elle pouvait aider celle qui l’avait libérée de prison. Elle se dirigea alors vers la place du marché, un endroit tout aussi sale, pittoresque et désordonné que le reste de cette zone ; les marchands n’avaient même pas vraiment de quoi présenter leurs babioles de manière ordonnée. Tout était aléatoire, à même le sol, ou bien parfois protégés par de simples tissus, toujours noir, sûrement salis par la pollution ambiante.

B-Bonjour… Ça. S’il vous plaît. Merci.

PsychAli, du haut sa tour d’observation, un amas de déchets juste derrière Orca, observait la scène avec une certaine surprise. Celle-ci semblait… Mal à l’aise ? Désemparée ? Complètement perdue ? Encore une fois, on oubliait facilement l’endroit, et la manière à laquelle ces deux-là s’étaient rencontrés. Malgré les étranges aises qu’elle prenait avec PsychAli et Duncan, a minima, l’artificière était clairement une fille recluse, socialement inapte, et au pire des cas, sociopathe. Il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’elle galère autant, juste que c’était… Effarant à voir. Et long, du coup. Accompagner discrètement la folle des bombes était d’une difficulté aberrante, tant c’était gênant de la voir galérer à adresser la parole à tous ces pauvres gens, qui n’avaient littéralement aucun temps à perdre. Ces pauvres hommes et femmes étaient des travailleurs qui profitaient de leurs minutes journalières de pauses. En vain.

Quelle horreur, cette ville…

Sa voix était évidemment pas assez élevée pour que quiconque l’entende, entre sa forme d’araignée, et la cacophonie incessante des usines alentours. PsychAli ne l’avait pas remarquée à sa première visite de la ville, un an auparavant : elle était sous couverture, et complètement déconnectée de la réalité de la situation, jouant son rôle un peu trop bien, sans doute. Mais outre l’odeur nauséabonde qui régnait sur cette place, c’était surtout la tristesse et le désespoir de tous ces Omegas qui choquait la détective. Une injustice s’était créée sur cette île, propre à celle-ci, extrêmement polarisée par les désirs d’un seul homme, que PsychAli ne connaissait que de nom : Baron D. Roosevelt.

Et voilà, ça entre dans mon sac… Maintenant, rejoindre Duncan…

Évidemment, cette pensée ne pouvait aller bien trop loin, l’allégeance de PsychAli ne lui permettait pas d’éprouver des idées aussi controversées. De plus, encore une fois, sa mission primait sur tout état d’âme. De toute manière, si elle voulait changer quelque chose sur une île aussi importante qu’Organic City, elle ne pouvait rien y faire à son niveau d’importance : elle n’était littéralement qu’une puce au milieu du rouage gargantuesque du gouvernement mondial.

Maintenant PsychAli sûre que Duncan avait « sécurisé » Orca, elle se retrouvait un peu plus rassurée de la situation. Apparemment il avait de quoi s’occuper des cartes électroniques qui leur permettrait à tous les trois de passer de l’autre côté de la frontière séparant la ville-usine et la ville des Gammas, donc tout ce qui leur restait à faire finalement, c’était acheter le reste des outils nécessaires à leur passage aux scanners. L’arachnide décida alors de suivre le duo jusqu’à ce qu’ils retournent chez soi. Se foutant complètement que Duncan ne la découvre, à un moment, elle passait le reste de l’escorte discrète à l’affut d’un quelconque assaut, ou quoique ce soit.
 
____

Bon, maintenant que l’on est tous au complet, on peut commencer je suppose.
On va se déguiser en robot, c’est ça ?

Le faire-valoir de PsychAli, qui avait pris l’habitude de poser des questions évidentes durant le mois où elles étaient restées ensemble, posa celle-ci d’une innocence naïve pour le coup. Le fait qu'elle avait déjà posé la même question plus tôt dans la journée ne changeait rien, apparemment.

Bien sûr que non… Le but, c’est simplement que l’on trompe les capteurs de la « porte » qui nous laissera passer à Jericho. Je ne sais pas ce que ça veut dire, exactement, mais notre supérieur nous a parlé de tromper les capteurs avec du métal. Il va donc falloir que l’on ait assez de métal sur nous pour que ces fameux capteurs nous confondent comme des robots… Et que nos cartes soient au niveau de nos cœurs ?

Elle jetait quelques coups d'œil à Duncan, peu fière de monopoliser la parole. A l’instant, elle voulait lui dire quelque chose, concernant son arme, l’arc qu’il gardait toujours sur lui… Mais elle était certaine qu’il avait eu la même idée qu’elle, de toute manière.

C’est vous qui avez nos cartes, alors je suppose que vous avez un avis sur la question ?

En attendant la réponse de Duncan, PsychAli observait tous les gadgets et morceaux de métal en tout genre déposés sur le sol, face aux trois futurs clandestins de Jericho. La détective fut alors la première à attraper un morceau de ferraille, réfléchissant à comment ils pouvaient s’équiper de ces machins sans se blesser… Et une idée de génie la traversa aussitôt qu’Orca essayait de remplir ses poches d’ustensiles en tout genre.

Mes toiles sont adhésives, on pourrait coller les morceaux de métal dans nos vêtements avec ça.

Dans le simple but, absolument pas orgueilleux, de prouver ce qu’elle disait, la détective attrapa un morceau de métal de sa main droite, puis tira à l’aide de son gant gauche un projectile de toile dessus ; puis elle accrocha le morceau sur sa manche, et le secoua, montrant l’efficacité de l’exercice.

On a qu’à faire ça, on s’en met sur la poitrine, les bras et les jambes ? Et on aura qu’à coller les cartes de cette manière aussi, au niveau de notre cœur.

Il ne restait plus qu’à attendre l’approbation de Duncan. Puis une fois que celui-ci était d’accord avec le plan, les deux filles partirent alors se changer dans une salle à part, porter des vêtements plus amples, leur permettant de camoufler aisément les rouages qu'il collaient à leurs vêtements ; et en se faisant, PsychAli faisait d'ailleurs bien attention à ne pas coller les toiles à sa peau, ajoutant exceptionnellement une seconde couche de vêtements pour la protéger du tissu dangereux de son nouveau gadget.

Maintenant prêtes à passer la première épreuve de leur mission, PsychAli et Orca n’avaient qu’à suivre l'archer jusqu’au lieu où la suite de leur mission allait se dérouler.

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Duncan Flynn
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Duncan Flynn
Agent du CP1
posté le Lun 9 Nov - 3:24
~Video, 1522~

L’appel avait été rapide, strict et très terre à terres. Nous devions nous infiltré au sein de Jericho avec un déguisement de cyborg. Nous avions besoin d’outils et également d’une carte d’indentification. Et bien entendu, Organic City étant ce qu’elle est, il ne s’agissait pas d’un simple badge. Il s’agissait d’une technologique que je ne comprenais pas assez pour expliquer… Mais c’était utiliser pour empêcher les intrusions provenant des autres échellons de la société. C’était probablement la chose la plus difficile à obtenir, mais je pensais avoir une idée pour la trouver. Vérifiant que j’avais tout avec moi, j’allais faire un appel de Den Den mushi quand ce dernier sonna de nouveau. PsychAli semblait avoir eu la même idée que moi, préférant que nous séparions les tâches entre nous trois. Puisqu’elle était celle ayant la meilleure expérience pour les déguisements, je ne m’opposais aucunement à son idée. Je lui confirmais que j’étais déjà sur la piste.

-Ça me semble être la meilleure solution. J’ai une idée pour trouver ce qu’il faut, oui. Je ne devrais pas prendre trop de temps pour rejoindre Orca.

Je sortais des locaux et, après m’être assurer de ne pas être vu, je prenais le pas rapidement. Je me retrouvais dans un endroit que je pouvais presque considérer comme charmant. Caché un peu plus loin dans le grand bazar de Vidéo se trouvait un marchand particulier. La sorte qui ramassait les objets qui tombaient par terres, ceux qui étaient égarés ou ceux qui devaient simplement être réparé pour fonctionner de nouveau. Ce dernier, beaucoup plus petit qu’on ne pourrait s’y attendre, possédait une paire de jambes bioniques beaucoup trop petites pour lui. Comme si un adulte possédait des jambes d’enfant en bas âge. Ce n’était pas ma première visite à cet endroit et son visage s’illumina d’un large sourire. Ouvrant les bras avant de les poser sur son comptoir, il m’accueillait comme un client régulier.

-Ah! Heureux de te revoir, Ananas! Je sens que tu vas me rendre heureux avec ce que tu veux me demander. Et probablement beaucoup plus riche yehyehyehyeh!

-J’ai besoin de trois cartes d’indentification. Celles de cyborgs. Classe Gamma. Si possible avec un bon quota ou nouvellement accepter dans le système.

Les heures de travail que vivaient les habitants de l’île étaient relativement extrêmes. Même pour quelqu’un comme moi, qui préférais travailler plutôt que de prendre des pauses, ce rythme de travail me semblait insoutenable. C’était le coût à payer pour un mode de surproductivité… Personnellement, je préférais vivre à un rythme beaucoup plus lent. J’étais prêt à travailler fort, mais je ne sacrifierais jamais mon temps libre. Dans tous les cas, l’histoire du quota de travail était quelque chose qui pouvait nous barrer la route. Sans une bonne cote ou une recommandation, Jericho nous serait inaccessible. C’est pour cette raison que je gardais un bon lien avec quelqu’un pouvant dénicher n’importe quoi.

-Bien sûr, je possède quelques exemplaires. Vous avez de quoi payer mes honoraires, n’est-ce pas?

Hochant de la tête, je sortais une enveloppe de mon manteau. Je la tendais vers le petit bonhomme pour qu’il puisse regarder son contenu. Plusieurs liasses de billet de berrys s’y trouvaient, assez pour payer les cartes. J’ajoutais cependant quelques mots qui devaient sonner doucement dans ses oreilles.

-Ce montant pour la transaction, le même lorsque je serais revenu de l’autre côté des scanners. Bien sûr, je reviendrais également si ses dernières ne fonctionnent pas. Mais pour d’autres raisons.

Avec un hochement de la tête, nous étions arrivés à un accord. J’étais heureux qu’il ne demande pas un prix exorbitant ni qu’il ne tente d’augmenter le prix. Je ne voulais pas perdre un temps précieux. Et surtout parce que je n’avais pas autant d’argent sur moi sans préparation. Mais c’était la carotte et le bâton que je possédais. Une autre récompense s’il m’aidait et une possible vengeance s’il tentait de me duper. Honnêtement, c’était vraiment quelque chose de trivial. Il devait avoir des visiteurs qui le menaçaient à l’arme blanche pour avoir ce qu’ils désiraient. Après quelques minutes de recherche, deux des cartes à circuit imprimés furent posé sur le comptoir. Selon ce que je savais, ça semblait être le véritable objet. Mais pour ce qui est engravé sur celle-ci, je n’avais aucun moyen de le savoir. J’espérais sincèrement que nos précédentes transactions et mon offre lui plaisait assez pour ne pas me rouler.

-Trois cartes, comme convenu. De classe gamma. Afin d’éviter l’attention, quota pas trop haut ni trop bas. Passage assuré à coup sûr. Il faut les placer au niveau du cœur.

Il ouvrait légèrement sa veste pour démontrer le petit mécanisme qui recouvrait l’endroit où se trouvait son cœur. Je ne pouvais qu’espérer que de telles cartes aient été mises en état pour une utilisation outre que celles de leurs anciens propriétaires. Au moins, il ne semblait pas y avoir de sang ou le reste d’un cœur autour de celles-ci. Alors que j’empochais les dites cartes, un autre objet attirait mon attention. Une simple paire de lunettes teintées bleue. Repensant aux lunettes que m’avaient fait porter PsychAli lors de notre dernière infiltration, je pointais donc l’objet du doigt en posant une question qui créa un nouveau sourire chez le vendeur.

-Ça dérange si j’y jette un petit coup d’oeil?

-----

Une fois à l’extérieur, je n’ai pas pris beaucoup de temps à retrouver Orca. Après l’avoir vu pendant plusieurs semaines, je reconnaissais aisément son aura. Alors que nous nous regroupions, tout était prêt pour le chemin du retour. Ceci dit, elle semblait en meilleur état maintenant que je l’avais rejoint. Peut-être un peu de nervosité? Le retour vers la base aurait été plus long si je n’avais pas repérer une seconde aura du coin de l’œil. Une aura humaine possédant le corps d’une araignée. Dissimulée pour la majorité des individus, elle restait néanmoins visible pour quelqu’un comme moi. Elle semblait nous épié, peut-être par précaution ou par manque de confiance. Pour ma part, si elle regardait notre position, elle devait savoir s’il y avait quelqu’un qui nous espionnait. Je reprenais donc un chemin plus court pour revenir à notre cachette. Une fois de retour, PsychAli nous y attendait déjà. Bien sûr, le plus important était de montrer que j’avais la partie essentielle du déguisement. Alors que je montrais les cartes à PsychAli et sa protégée, je leur donnais une explication de ce que je savais concernant le sujet.

-La carte se trouve bel et bien au niveau du coeur. Je ne pense pas que l’on doit les scanner directement, alors pas besoin de les montrer. De ce que j’ai vu, ça ressemblait à…

Je donnais une petite description de ce que j’avais vu chez le marchand, me demandant si PsychAli pouvait créer un déguisement qui pourrait être potable à ce niveau. Mais en toute honnêteté, il s’agissait simplement de quelque chose très superficiel. Les pièces de métal seraient collées avec des toiles d’araignée, ce qui ne serait pas une mauvaise idée. L’adhésif de la toile pourrait rester très longtemps. Et c’est exactement ce que nous avions besoin. Par contre, je devais simplement m’assurer que nous étions bien à la même page avant de partir : les armes, nous n’en avions aucune visible.

-Cependant, juste pour confirmer : les armes sont interdites à Jericho. J’imagine que vous le savez déjà, mais je ne savais si Orca avait été mise au courant. Aucune arme ne doit être visible. Pour ma part, je devrais laisser mon arc ici. Trop difficile à dissimulé. Par contre, Saigh sera dans mon coffre à outil sous sa forme métallique. Il devrait passe incognito. Mais pour éviter de compromettre la mission, je vous suggère de passer avant moi. En cas de besoin, je serais une distraction pour que vous puissiez continuer sans moi.

L’idée de laisser mon arc derrière était quelque chose qui ne me plaisait pas vraiment, mais que pouvons-nous y faire? Je prenais cependant des précautions pour assurer que notre mission ne serait pas compromise pour avoir apporté une arme. Je laisserais bien Saigh voler librement, mais disons qu’Organic City n’était pas reconnu pour sa faune. Mais comme nous étions d’accord, nous commencions notre préparation avant l’entré à Jericho. Pour ma part, je décidais de prendre un style qui se fondait un peu plus dans la masse (lorsque comparé à mon manteau d’hiver). Un manteau vert, un chandail bleu qui cachait les pièces de métal coller au chandail qui était dessous, un petit chapeau et une nouvelle paire de lunettes bleu. À ma main, je gardais une petite boite métallique rouge contenant plusieurs tournevis et Saigh. J’avais même prit la peine de prendre l’un des manches pour enlever la partie de métal afin de la remplacer par Saigh. Ce dernier n’appréciait pas du tout le traitement, mais les friandises que j’avais achetées aujourd’hui avaient servis de pot-de-vin acceptable pour ce traitement.

Une fois nos préparatifs prêts, je revêtais mon nouveau manteau avant de partir vers Jericho. Après quelques minutes de marche, nous étions prêts à franchir la première étape. Avec mon Den Den mushi dans ma poche et mon coffre à outils en main, j’étais confiant que notre stratagème allait fonctionner. Enfin, si les cartes étaient bonnes, bien entendu…






Codage par Libella sur Graphiorum, modifications par Duncan Flynn


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Dernière édition par Duncan Flynn le Sam 14 Nov - 0:57, édité 1 fois
Adelheid H. Winston
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Adelheid H. Winston
posté le Mar 10 Nov - 14:31
Retour aux sources, valeurs ajoutéesL'escargophone de la blonde se met à sonner, la sortant violemment de ses rêveries. Elle décroche immédiatement avec une certaine précipitation, s'attendant à recevoir des nouvelles de son bienfaiteur, mais elle ne reconnait pas la voix qui parvient à ses oreilles.

― Mademoiselle Winston, j'ai entendu dire que vous étiez de retour. Ne posez pas de question, je peux vous aider dans votre quête, je recherche la même chose que vous. Je vous promets que si vous m'écoutez et que vous parvenez à mener à bien votre mission, vous serez accueillie à bras ouvert et vos dettes envolés...J'imagine que vous n'avez pas oublié comment vous y rendre. Malheureusement, vous devrez vous fournir une nouvelle carte d'identification, mais je ne me fais pas de soucis là dessus, vous saurez vous débrouiller, je vous recontacterai une fois là-bas.


Avant qu'Adelheid n'ait eu le temps de poser la moindre question, son mystérieux informateur raccroche, la laissant face à ses doutes. Qui est cet homme ? Pourquoi l'avoir appelée elle ? Comment sait-il qu'elle est à Organic City ? Comment sait-il qu'elle est originaire de là ? Comment peut-il savoir ce qu'elle cherche ? Accueillie à bras ouverts... Dettes envolées... Tant de questions et si peu de réponses. Peut-elle vraiment lui faire confiance ? Après quelques minutes de réflexion, elle se dit que ces réponses ne sont pas la priorité, il lui a dit d'aller à Jericho alors même qu'elle songeait à s'y rendre, confirmant ses soupçons. Pour le moment, elle n'a rien de mieux à faire que suivre le conseil de cet inconnu et ses propres intuitions.

"Il est temps de se mettre au travail."

La demoiselle lâche un soupir tandis qu'elle attache ses cheveux avec un fil métallique qu'elle trouve sur le sol. Cela ne va pas être facile, elle le sait. L'aînée Winston se remémore sa vie passée dans ce dépotoir, elle se souvient à quel point il est rare que les gammas viennent ici. Et puis, elle va devoir se trouver une nouvelle carte d'identification, sachant que la plupart l'ont implanté dans leurs systèmes robotiques.
Après, elle pourrait très bien faire comme autrefois. Ayant refusé toute modification, sa carte n'était pas implanté dans un quelconque système robotique, mais elle se souvient qu'elle avait la tête d'un cadavre ambulant, obligée de se droguée pour tenir le coup bien que ce soit certainement ce mode de vie qui lui a permis de s'endurcir.

Elle retrousse les manches de son haut crasseux, se disant qu'elle songerait à la carte un peu plus tard, avant de rechercher des objets ou composants qui pourraient lui être utiles, en observant tout ce qui jonche le sol. Adelheid se plonge dans une pile de déchets à la recherche de quoique ce soit qui pourrait être utile. Encore et encore, elle se repasse des scène d'autrefois en tête.
Une fois sa collecte de déchets, d'objets inutilisés ou perdus, elle file dans le petit coin qui accueille quelques rares misérables étalages, puis recherche ce qui lui manque pour l'accomplissement de son déguisement et de sa nouvelle carte d'identification.En croisant les marchands avec lesquelles elle a voyagé, la blonde décide de leur confier un mot destiné à Seizi, lui annonçant l'étrange appel qu'elle a reçu et les décisions qu'elle a prises.

L'ancienne chimiste de la marine rapporte à sa "planque", après plusieurs heures de recherche, les composants, matériaux et outils qu'elle est allée chercher, avant de commencer la partie la plus dure de son travail préparatif à son infiltration. Quelques coups de marteau, quelques minutes d'usage d'une scie, quelques petites soudures par-ci par-là et la voilà avec quelque chose qui ressemble à une prothèse de bras, dans laquelle elle a implanté sa nouvelle carte d'identification.

"Ça de fait."

Machinalement, la main droite de la demoiselle vient rencontrer ses seringues, confirmant la présence de la dose de drogue qu'elle a préparé au préalable. Puis, elle se remet à son atelier de bricolage pour se confectionner une nouvelle "prothèse" pour sa jambe droite et s'attacher un bout de métal autour de la taille.
Adelheid se saisit ensuite de quelques larges vêtements huileux qu'elle a trouvé dans une pile de déchets avant de les revêtir. Puis, elle se détache les cheveux qu'elle ébouriffe, laissant quelques mèches retomber devant ses yeux.

Finalement, l'ancienne marine attrape la boîte à outils qu'elle s'est trouvée, un vieux sac dans lequel elle a rangé deux-trois composants et matériaux, avant de se rendre à la zone de contrôle en marmonnant quelques phrases qu'elle entendait fréquemment dans les rues à l'époque où elle était une gamma, une liste de tâches dans laquelle s'introduisent quelques noms de composants à récupérer.

:copyright: 2981 12289 0
HRP:
Maître du Jeu
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Loca. :
Imprédictible.
Prime :
Berrys :
Maître du Jeu
Arme antique et siècle perdu
posté le Mer 11 Nov - 17:57


Video n'avait rien d'une ville, elle n'était simplement qu'une zone industrielle étendue à l'échelle d'une île. Pas de magasin, pas d'appartement, pas de loisirs, pas de bazar, rien d'autre que de la production, pure, dure, sans âme. Les Omégas ne touchaient même pas de salaires, mais certains, en revanche, prenaient le risque d'abandonner quelques minutes de travail pour arnaquer les visiteurs de passage. Les seules choses s'apparentant à du marchandage dans la classe basse de la ville relevait de la Pègre. Une poignée de dealer sévissait, profitant des accords nébuleux entre l'Underworld et Organic-City pour remplir leurs poches, mais ils étaient tous très prudents. Un individu n'étant pas en train de travailler était, à Video, un individu hautement suspect.

Les agents ou bien Adelheid, chacun de leurs côtés, représentaient déjà une anomalie. Déambulant dans les rues métalliques servant seulement de jonctions entre deux lieux de travail, ils se sentaient épiés, observés. Les Omégas qui les percevaient du coin de l'œil ne pouvaient s'empêcher de leur jeter des regards interrogateurs, avant de retourner à leurs tristes besognes. Ils n'appartenaient pas à cet endroit et cela se voyait.

Pourtant, ils rentrèrent de leurs investigations avec ce qu'ils pensaient être le bon matériel. Adelheid s'improvisait des prothèses métalliques, insérant cette carte d'identification trouvée dans son faux bras de métal en espérant que cela suffise. Quant à Psychali, Duncan et Orca, ils se recouvrirent de divers matériaux métalliques en tous genres, accrochés par les toiles gluantes de l'agente. Fixant de la même manière les cartes qu'avait réussi à se fournir Duncan auprès d'un local, au niveau de leurs cœurs.

Ils partirent ainsi à la recherche de la zone de passage.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  Weh2

Sur leur chemin, ils eurent tout le luxe de contempler l'architecture cloisonnée de Video, ses centaines de milliers de tuyaux et fils interconnectés. La zone entière était enfermée sous le poids des deux autres : elle portait tout, insoutenablement. Elle était la base pyramidale étouffée, comprimée, mais qui rendait utile cet amalgame de métal repoussant au prix du sang. La vie d'un Omega n'avait aucune valeur, même entre eux, et les interactions étaient quasi-inexistantes. Ils n'avaient pas d'attache, pas d'objectifs, pas de rêves et encore moins de rites funéraires. On pouvait ainsi voir beaucoup de cadavres cyborgs jonchant le sol, à moitié démembrés par leurs congénères à la recherche de matériaux pour augmenter un tant soit peu leur propre durée de vie.

***

Finalement, ils le trouvèrent : le seul et unique lieu de passage entre Video et Jericho. Les déplacements étaient très peu fréquents, il n'y avait donc aucune nécessité à ce qu'il y en ait plusieurs. Les quatre imposteurs se retrouvaient ici par un joyeux hasard, en même temps.

Devant eux se présentait une porte courbée, suivant les traits du long tube remontant par delà les nuages chimiques. Il était impossible de voir le sommet des structures, et ce qui paraissait être un ascenseur disparaissait derrière l'épaisse fumée opaque qui recouvrait Video. Lorsqu'ils s'approchèrent, la porte s'ouvrit, dévoilant un sombre tunnel vertical, s'élevant jusqu'à perte de vue.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  Xc6w

Derrière eux, l'acier se refermait placidement, les plongeant ainsi dans une obscurité totale, un noir cruel et étouffant. Suite à cela, dans un grincement métallique strident, un sifflement désagréable, le sol sous leurs pieds se mit à s'élever. Ils montaient peu à peu dans les entrailles de la bête.

Mais, soudain, de tous les murs les entourant, un nombre incalculable de lasers rouges se mirent à balayer la zone, perçant la noirceur des lieux. Ils scannaient l'entièreté de ce qui se trouvait dans le tunnel, sur et sous la plateforme, tout y était analysé, le crible ne laissait rien passer.

Le scan dura quelques minutes qui parurent affreusement longues. Subitement, le noir total refit surface, les bruits répétés cessèrent en même que les points vermillons s'effaçèrent. La seconde suivante, c'était la plateforme qui s'arrêtait brusquement dans un bruit peu rassurant. Un temps, dans le silence le plus total, et soudainement… la plaque qui les avaient élevés jusqu'ici s'ouvrit en deux. Ils chutèrent alors de toute la hauteur qu'ils avaient parcouru dans le tunnel.

S'écrasant en bas, ils furent directement repoussés par une plaque de fer relié à un piston faisant face à l'ouverture. Une fois éjectés, la porte se refermait violemment alors qu'une lumière rouge s'alluma au dessus de celle-ci et qu'un message sonore se mit à tourner.
― ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ !
Visiblement, quelque chose n'allait pas.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  Qbog

De retour forcé à Video, ils allaient devoir rapidement se fondre dans la masse. Cette tentative risquait de ne pas passer inaperçu. Pour autant, ils ne semblèrent pas directement menacés par les défenses de l'île. Sans doute certains Omégas avaient déjà tentés de déjouer le système de sécurité, sans grand succès, et qu'il s'y était, finalement, habitués…

En revanche, une question demeurait importante : qu'est-ce qui n'avait pas marché ? quelle était la raison de leurs refus ? Duncan avait sans doute sa petite idée sur la question. S'en allant retrouver rapidement celui auprès duquel il avait récupéré les cartes d'identifications, il fut surpris d'attraper l'homme en plein travail, assez loin de là où ils avaient marchandé plus tôt. Il était affairé comme touz ses semblables à faire ce pourquoi il était là : produire. Lorsqu'il aperçût réapparaître le basané, il paniqua aussitôt. Se courbant sur le sol tout pour demander le pardon, il lui expliquait la situation.
― Naaaon ! J-Je.. C'est vraiment pas ce que vous croyez ! Je vous en supplie, je suis un simple Oméga ! J-J'étais chargé des déchets, y'a pas longtemps, j'ai trouvé ces cartes au milieu. Je sais pas où en trouver des fonctionnelles, elles sont désactivées rapidement si le Gamma disparaît où meurt, c'est tout ce que je sais. Ne me faîtes pas de mal je vous en supplie !
Ce type s'était foutu de lui, une fois, mais la deuxième interaction semblait sincère.  S'ils voulaient une carte fonctionnelle, ils allaient certainement devoir se servir directement sur un Gamma.

Et pour qu'un Gamma descende sur Video, il n'y avait pas trente-six solutions...

Spoiler:
PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Sam 14 Nov - 11:32
Sur le chemin menant à la « porte » vers Jericho, le silence commençait à peser lourdement sur les deux protagonistes ; en plus des morceaux de métal qu’ils portaient sur eux… Loin d’être particulièrement indisposée, ce qui gênait particulièrement PsychAli, c’était de ne pas reconnaître son poids habituel, une situation qui allait la gêner si jamais elle se retrouvait dans une situation urgente. Alors aux aguets, la détective suivait le chemin menant le groupe vers le lieu-navette qui allait les mener à la prochaine étape de leur mission. Tout était parfait ; en théorie. Duncan était un agent capable, il avait de quoi les fournir adéquatement, ils étaient équipés, seuls, pas suivis… Jusqu’à ce qu’ils ne se retrouvent au seul endroit qui liait les deux zones de l’île, une sorte de porte mécanique liée à une construction en hauteur, décorée de longs et serpentins tuyaux qui s’étendaient vers l’infinitude théorique du ciel brumeux et sombre d’Organic City.

Ils étaient rejoints par une quatrième personne donc, une femme, semblait-il. De cheveux blonds, ébouriffés, vêtue de vêtements peu racoleurs… L’agente arachnide n’y prêta pas vraiment attention, préférant rester naturelle dans cette épreuve qu’ils allaient maintenant traverser, essayant de ne pas griller sa couverture, évidemment. Orca, qui avait reçu l’ordre de ne pas ouvrir la bouche une seule fois, semblait bien comprendre l’importance d’un tel avertissement, et restait la tête baissée, bien proche de PsychAli, le temps que la porte face à eux ne s’ouvre.

Les quatre « Gammas » pénétraient alors dans l’ascenseur, dans l’attente qu’ils se fassent amener par la plateforme, espérant quitter cette ambiance à la fois nauséeuse et malsaine qui régnait à Vidéo pour Orca, et accéder à la suite de cette mission qui restait toujours floue aux yeux de PsychAli. Et une fois dans le noir, elle sentait la main timide d’Orca se faufiler dans la sienne, et elle se permit un soupir gêné, mais préférant garder le silence : elle restait toujours à l’affût, à la limite de la paranoïa, bien que rassurée que leur plan allait marcher. Et une fois qu’elle sentait la plateforme s’élever non sans une cacophonie ahurissante, elle souffla légèrement du nez, partant du principe qu’il s’agissait d’une réussite.

Durant leur monté, des scanners, représentés par des lumières rouges à infra-rouge les zyeutait, les épluchait de fond en comble, ainsi que chaque recoin de l’ascenseur dans lequel ils se trouvaient. Puis, le noir de nouveau. Et le silence.

…!
AAAAAH !

La plateforme s’était brusquement arrêtée, puis ouverte sous leurs pieds. Et il était clair que le cri d’Orca réveilla les sens de l’araignée, qui avait déjà rapproché l’artificière vers elle, la protégeant alors de la chute vers le sol de Vidéo. Une fois tout en bas, ils furent éjectés du tunnel par un tremplin, d’une violence et d’une force qui s’apparentait presque à du bizutage. PsychAli se redressait aussitôt, portant Orca dans ses bras avant d’observer ses alentours, paniquée : leur couverture. Allait être grillée. S’ils restaient à cet endroit trop longtemps.

ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ...
Qu’est-ce qu’on a fait ? Qu’est-ce qu’on fait ?! PsychAli ? Duncan ?!
Tsk.

Il pouvait y avoir des milliers de raisons qui justifierait leur erreur, tout comme ils pouvaient n’être totalement pas responsables, ils étaient tout de même accompagnés d’une quatrième personne qu’ils n’avaient pas osé aborder, seul le résultat actuel comptait, et ce résultat montrait bien une chose, un fait établi, une affirmation : échec. Cette étape de leur mission commençait déjà par un raté, une erreur de leur part. Et c’était une chose qu’ils ne pouvaient pas vraiment s’accorder, évidemment.

Orca, essaye de garder un œil sur cette fille louche, pendant que je vois ce qui attire l’attention de Duncan… murmura PsychAli à son acolyte de fortune. Mais surtout, calme-toi, n’agissons pas comme des amateurs.
D-D’accord.

Elle avait remarqué Duncan se déplacer vers quelqu’un, le visage témoignant d’une colère que PsychAli ne lui avait jamais vu. On verrait presque les veines sur sa tempe tant il semblait bouillir de l’intérieur. Il se dirigeait alors vers un homme, petit de taille, un des travailleurs Omega de Vidéo, qui s’agenouilla aussitôt qu’il aperçut le basané l’approcher. PsychAli le rejoignit alors aussitôt, refusant de perdre ne serait-ce qu’une goutte d’information : elle voulait tout savoir sur ce qui était en train d’arriver.

Naaaon ! J-Je.. C'est vraiment pas ce que vous croyez ! Je vous en supplie, je suis un simple Oméga ! J-J'étais chargé des déchets, y'a pas longtemps, j'ai trouvé ces cartes au milieu. Je sais pas où en trouver des fonctionnelles, elles sont désactivées rapidement si le Gamma disparaît où meurt, c'est tout ce que je sais. Ne me faîtes pas de mal je vous en supplie !
… Donc ça vient de nos cartes.

Les mots de PsychAli avaient un ton dédaigneux, trahissant le jugement qu’elle émettait envers son camarade agent. Ce n’était même pas de la déception, juste une forme de désespoir couplé au fait qu’ils allaient devoir recommencer une partie de leur recherche à zéro. En plus de cela, restait toujours la question de leur sécurité : l’araignée pensait réellement qu’une fois Jericho atteint, ils allaient, et surtout Orca, être en des lieux plus « sûrs », faute d’une meilleure expression.

Bon, on n’a pas le temps de faire ça ensemble. posa calmement PsychAli. Je vais chercher des cartes pour Orca et moi. Et je dirais que tous les moyens sont bons pour les récupérer.

Évidemment, l’insinuation derrière ces mots étaient lourdes de responsabilité. Et durant sa carrière, PsychAli n’avait jamais tué personne d’innocente, donc elle n’était clairement pas prête à faire ce pas ignoble. Mais les mots avaient le don d’avoir une sorte de pouvoir rassurant chez Allie, qui n’hésitait pas à prononcer à haute-voix des mensonges éhontés jusqu’à ce qu’elle y croit réellement. Mais ce n’était pas la question. Elle attendait rapidement la réponse de son collègue avant de lui tourner complètement le dos pour rejoindre Orca à l’aide de quelques pas. Celle-ci semblait bien inquiète, bien que silencieuse.

… Ne t’en fais pas. dit PsychAli. On s’en sortira, on a juste un léger contre-temps. Tu sais où est partie la blonde ?
Elle a disparu.
… Tu ne l’observais pas, hein. Tu ne peux pas utiliser ton fluide ? Comme je t’ai enseigné ?
Désolée… J’aurais dû y penser…
Eh bien, sers-t'en, pendant que tu me suis.

Les pas de PsychAli étaient pressés, bien qu’irréguliers. Sa démarche à la fois sûre et inquiète, et ses bras se balançaient fièrement le long de son corps, tandis qu’elle observait ses alentours comme une criminelle évadée. Et d’ailleurs, si elle n’oubliait pas du tout l’existence de cette Gamma (?) blonde, elle faisait tout de même confiance à Orca en ce qui concernait la filature, tandis que PsychAli, elle, se concentrait sur les possibilités qui s’offraient à elle : il fallait chercher un Gamma qui allait bien pouvoir, ou vouloir, lui donner sa carte d’identification. Et son instinct lui disait que cela n’arriverait jamais.

C’était simple alors : PsychAli savait qu’un Gamma pouvait se trouver sur Vidéo pour diverses raisons, comme l’entretien des machines, de cyborgs, des tâches très rarement effectuées sur Vidéo… Qui étaient donc une occurrence qui se remarquait, vraisemblablement. Un incident qui nécessitait impérativement la présence d’un « agent d’entretien », si on pouvait le dire. Les deux femmes se baladaient dans les rues inorganiques du quartier sombre, jusqu’alors tomber sur leur première cible : un homme, dont l’apparence ne signifiait pas forcément qu’il s’agissait d’un cyborg, se promenant innocemment autour d’une usine de production de… PsychAli ne pouvait même pas vraiment le savoir, finalement. Il semblait venir de terminer sa besogne, puisque sa mallette d’entretien était bien fermée, et qu’il se séparait de cette usine qu’il observait, semblant fier de lui.

Une idée vint alors à PsychAli. Elle ordonna calmement à Orca de le suivre de près, puis de réagir vite lorsqu’une fenêtre s’offrirait à elle, peu importe ce que cela voulait dire ; elle comprenait très bien ce que cela signifiait. Alors PsychAli profita d’être hors de portée de vue de la jeune terroriste pour prendre sa fameuse forme animale. Une fois à la ridicule taille d’une phoneutria, l’agente se déplaçait jusqu’au « cyborg » dont les parties inorganiques n’étaient pas visibles avec ses vêtements. Elle lui grimpait dessus, se faufila sous sa combinaison d’agent d’entretien, jusqu’à se diriger vers ce qui intéressait l’agente : au niveau du cœur, où la carte était effectivement greffée à lui… Un juron n’aurait pas été suffisant pour exprimer son dégoût. Elle n’avait qu’un choix alors… Le mettre hors d’état de nuire sans le tuer, ou lui demander la question directement. Et la réponse semblait bien évidente…

Après cinq minutes, à s’échapper du corps de la victime puis de se dissimuler à l’abri des regards (surtout celui d’Orca), elle reprit forme normale, et se contenta d’agir sans subtilité : au diable la discrétion… Cette ville était peuplée de gens tous plus déboussolés les uns les autres, et les corps inanimés, sans vie, fatigués par le poids de tout le travail qu’ils portaient n’était pas une vision inhabituelle. Assommer un cyborg et le tripoter rapidement n’était pas la chose la plus extraordinaire sur quoi un Omega pouvait tomber… C’était du moins ce que PsychAli espérait.

Donc une fois leur cible plus ou moins isolée, un coup bien placé sur le haut du crâne de celle-ci suffisait à PsychAli pour l’assommer. Une fois dans un coin, les deux filles ne se gênèrent pas vraiment pour utiliser chaque outil nécessaire pour retirer la carte de la poitrine du cyborg, se servant de l’ingénierie d’Orca. Une fois fait, l’araignée n’hésita pas à utiliser ses toiles d’araignées pour attacher l’homme contre un tuyau sortant d’un des murs dégoulinants de Vidéo, l’empêchant alors de s’enfuir de cet endroit lorsqu’il se réveillerait. Et cela faisait une carte… La présence de cette malencontreuse otage obligeait cependant Allie à se procurer d’une deuxième. Donc sans surprise, elles répétaient la même opération, avec cette fois-ci une agente d'entretien qui avait bien plus l'allure d'un robot qu'une humaine : pareillement, elle sortait d'une usine de production d'armes, visiblement, et fut victime de l'exact même stratagème que les deux intruses avaient utilisé à leur précédente victime. En espérant qu'il s'agirait cette fois-ci de la bonne solution, elles s'équipèrent toutes deux des nouvelles cartes qu'elles venaient de s'approprier sur la poitrine.

Elles se dirigèrent alors de nouveau vers la sortie de Vidéo, remarquant finalement qu’il y avait eu moins de bruit qu’elle pensait au départ ; une bonne chose, tout du moins. Cela voulait dire que leur spectaculaire chute et leur éjection de l’ascenseur n’aura pas attirer l’attention sur eux, et de ce fait, ils restaient toujours plus ou moins discrets. Ils avaient de la chance qu’il ne se trouvait sur Vidéo que la population au plus bas de l’échelle d’Organic City. Mais de cette réflexion en venait une autre : qui était alors cette Gamma blonde, qui était arrivée au même moment qu’eux lors de l’ascension vers Jericho ? Pourquoi n’avait-elle pas réagi ? Où se trouvait-elle ? Tant de questions qui auraient leur réponse, car plus l’agente y réfléchissait plus elle trouvait cette personne louche : une fois sur Jericho, si son chemin croisait celui de cette mystérieuse femme, elle comptait garder l’œil ouvert, la zyeuter consciencieusement.

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Duncan Flynn
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Duncan Flynn
Agent du CP1
posté le Sam 14 Nov - 23:12
~Video, 1522~

Bon, je n’irais pas par quatre côté, le plan avait aussi bien fonctionner qu’un moustiquaire dans un sous-marin. Et c’était avec surprise que je tombais vers le sol alors que le sol en métal s’ouvrait sous nos pieds. Alors qu’une alarme sonnait, nous étions quatre (avec une jeune femme blonde ayant emprunté le même passage que nous) à quitter rapidement l’endroit. C’était une information importante, mais il y avait quelque chose qui me troublait plus qu’une possible coïncidence. Les cartes étaient fausses : l’idée de casser quelques dents me venait en tête alors que je retournais voir mon fournisseur. Je sentais la colère qui tentait de prendre son emprise, mais je refusais à mes émotions de me manipuler. Mais garder mon calme demeurait de plus en plus difficile après chaque minute. Les dernières semaines ont épuisé ma bonne volonté après tout…

Voyant mon arrivé, il commençait à se prosterné en demandant ma pitié. Je le relevais rapidement en lui indiquant de continuer à travailler. Je l’accompagnais donc en agissant comme si je travaillais à ses côtés pendant qu’il m’expliquait le pourquoi du comment. C’était des paroles qui se disaient à mi volume, tentant de ne pas attirer l’attention plus qu’il n’était nécessaire. Je n’étais pas d’humeur plaisante depuis le dernier mois et ce mensonge ne m’aidait absolument pas à rester calme. Je n’ai pas perdu de temps à lui donne ma réponse. Maintenant que je savais que je devais trouver une carte encore active, il allait me donne la direction d’un détenteur d’une dite carte.


-Naaaon ! J-Je.. C'est vraiment pas ce que vous croyez ! Je vous en supplie, je suis un simple Oméga ! J-J'étais chargé des déchets, y'a pas longtemps, j'ai trouvé ces cartes au milieu. Je sais pas où en trouver des fonctionnelles, elles sont désactivées rapidement si le Gamma disparaît ou meurt, c'est tout ce que je sais. Ne me faîtes pas de mal je vous en supplie !

-Dans ce cas, montre-moi la direction du Gamma le plus proche.  Je pense que tu as été assez payé pour me donner ce renseignement… Et de préférence un qui a un bon quota et que tu n’aimes pas. Je te donne une minute pour un nom, une description et une location. Pas de mensonges.

Je plaçais deux doigts dans le creux de son cou, tâtant son pouls. L’information que je lui donnais, c’est que je saurais s’il tentait de me mentir une nouvelle fois, obtenant la réponse d’une augmentation des pulsions de son cœur. En vérité, j’étais incapable de le faire… Mais c’était un détail qu’il n’avait pas besoin de connaître. Rapidement, il me donna les renseignements que je demandais si gentiment. Et puis, je n’avais ni le cœur ni le temps pour lui montrer ce qu’il en coûtait de mettre le Gouvernement Mondial à dos. Aussi rapidement que j’étais arrivé, je reprenais mon coffre à outil et je me dirigeais rapidement au nouvel endroit. J’espérais que PsychAli serait capable de trouver deux cartes de son côté. Ce petit contretemps avait empiré la situation, j’en avais bien peur. Je gardais cependant mes sens en alertes. Nous étions quatre à tenter d’utiliser l’ascenseur et nous avons tous les quatre rebroussé chemin. Cette personne, peu importe la raison, avait cherché à infiltrer Jericho tout comme nous et n’avait aucun moyen de s’y rendre. Je n’avais pas besoin que quelqu’un me vole ma carte. Un objet attira mon attention sur le chemin et, sans aucune vergogne, je prenais celui-ci comme si de rien était. J’arrivais donc dans le bâtiment en question, gravissant trois étages avant d’arriver à destination.

Avant d’entrer dans la pièce, je posais un panneau sur lequel il était écrit "Entré interdite, Procédure 52-B en cours". Je n’avais aucune idée de ce qu’était cette procédure, mais je n’avais besoin que d’une simple distraction pour que l’on laisse cette pièce tranquille. Que ce soit pendant mon entretient avec le Gamma ou bien après. Après avoir posé le panneau sur la plaque magnétique sur la porte, j’entrais donc pour voir la situation. Pour information personnel, je n’ai pas cherché à le tuer. J’avais simplement besoin de l’incapacité, cet homme n’avait pas tenté de faire un crime contre le gouvernement et ne cherchait pas à me tuer après tout. Je me suis rapidement glisser derrière le gamma, qui possédait la description donnée par le marchand, et lui ait fait une prise afin de rapidement lui faire manquer d’air. Après quelques secondes de débats, j’avais un homme inconscient dans les bras. Solidement attacher avec quelques sangles que je portais sur moi, ainsi qu’un bâillon improvisé, je le plaçais dans ce qui semblait être une sorte de placard pour stocker du matériel.

Mais plus que tout, j’espérais que la carte que j’avais retiré était la bonne. J’avais au moins un coffre à outil pour m’aider un peu. Ce n’était pas aussi simple que d’appuyer sur un bouton pour retirer la carte. J'espérais seulement ne pas avoir pris la vie d’un innocent en la prenant. Ayant placé plusieurs objets pour bloquer la porte du placard, je refermais la porte portant le panneau d’entré interdite. Je retournais donc vers le lieu de rencontre, toujours aux aguets d’un autre problème. Je ne serais pas étonné que quelque chose d’autre nous arrive au coin de la figure… Et encore moins si l'on recroise celle qui avait tenter d'utiliser l'ascenseur avec nous...





Codage par Libella sur Graphiorum, modifications par Duncan Flynn


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Adelheid H. Winston
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Adelheid H. Winston
posté le Lun 16 Nov - 22:42
Retour aux sources, valeurs ajoutéesAdelheid regarde avec curiosité les quatre autres personnes arrivées à la zone de contrôle. "Des gammas ?" se demande-t-elle avant de s'interroger sur la nature de leur présence ici, consciente de la rareté d'en trouver à Video. Puis, sans attendre davantage, elle s'avance pour passer les scanners.

― ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ ! ACCÈS REFUSÉ !

La femme écarquille alors les yeux, stupéfaite de l'échec cuisante de cette tentative d'infiltration, avant de jeter un coup d'oeil aux autres personnes présentes. Une fois ressortie de la zone de contrôle, l'ancienne marine observe de loin l'étrange trio et décide de les suivre en constatant qu'ils rebroussent chemin. Un véritable gamma n'aurait certainement pas décidé de repartir et aurait certainement pensé que l'un des autres était coupable, il aurait donc certainement réessayé de passer dans la foulée, ce qui n'est pas le cas de ces gens. "Des omégas ?" s'interroge-t-elle.

Après avoir assisté à ce qui semble être une dispute avec un Oméga, elle décide de cesser de suivre le petit groupe pour agir par elle-même. La blonde songe qu'elle devrait se servir directement sur le corps d'un gamma auquel cas, elle devrait certainement le tuer. Mais, avant même de penser à cela, elle doit réfléchir à un moyen d'en appâter à Video. Très vite, une idée lui vient en tête alors qu'elle pose son regard sur une machine. "Qu'est-ce qui se passerait si des machines essentielles au bon travail d'Omégas venaient à lâcher ? Ne faudrait-il pas alors envoyer quelques Gammas réparer la panne ?"

La hors-la-loi décide alors de refaire un petit tour de Video pour repérer les machines qui lui semblent les plus importantes et dont le sabotage ne serait pas trop difficile, c'est-à-dire qu'elle n'aurait pas beaucoup de chance de se faire chopper. Puis, elle guette le moment propice avant de passer à l'acte. Une fois que l'une des machines ciblées commence à fonctionner au ralenti et que l'autre s'arrête, elle se cache à un endroit depuis lequel elle a une bonne vue et attend.

Lorsque le poisson mort à l'hameçon et qu'un Gammas s'attèle à la tâche, la jeune combattante se rapproche lentement mais surement. Elle attend qu'il ait fini les réparations pour l'attaquer, sur le chemin du retour, et lui voler sa carte. "Navrée, mais je n'avais pas d'autre choix..." dit-elle, l'air triste, à l'attention de la carcasse dénuée de vie qu'elle lance dans un tas de déchets, auprès d'autres cyborgs inertes. Sans perdre davantage de temps, elle échange la carte défectueuse avec celle qu'elle a volé et s'empare d'une partie du matériel de sa victime pour modifier un temps soit peu son attirail.

Finalement, la maudite prend une nouvelle fois la direction de la zone de contrôle, priant pour ne pas avoir pris la vie de quelqu'un pour rien.
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Arme antique et siècle perdu
posté le Mer 18 Nov - 23:48


Entre les quatre imposteurs régnaient une certaine tension. Ce heureux hasard précédent était pour les deux partis, tout sauf une aubaine. Rejetés violemment dans la rue nauséabonde, ils se dispersèrent aussi vite que possible, cherchant avant tout à ne pas attirer l'attention. Pourtant, la méfiance mutuelle força dans un premier temps, Adelheid à suivre le trio. L'agente quant à elle, ordonnait à sa "prisonnière" de surveiller la blonde en retour. Pourtant, après que l'ancienne Gamma eu aperçu la dispute, sans en entendre un bribe. Elle disparut dans l'immensité métallique, déjouant la surveillance de la jeune Orca.

Chacun de leurs côtés, ils repartirent donc à la recherche des éléments qui leurs manquaient. Tous avait compris d'où venait le problème, il s'agissait maintenant de le régler. Duncan s'en remettait une fois de plus à cette vieille connaissance, usant cette fois-ci d'une force de persuasion différente, la portée financière n'ayant pas suffit. Il était sûr que l'information serait bonne, autrement, cet homme signait son arrêt de mort.

Psychali quant à elle, consciente de l'urgence de la chose et ne voulant visiblement plus s'en remettre à son coéquipier, décidait une fois de plus de scinder en deux le groupe. S'en allant ainsi de leurs côtés, Orca et sa mentor entamèrent ce qui pouvait ressembler à une chasse aux trésors. En effet, trouver un Oméga à Vidéo était une chose rare. Organic-City était conçu de tel sorte que les différentes castes n'ai pas ou peu besoin de se croiser. D'autant plus vrai pour les Alpha, perchés à Quantico et n'en descendant jamais. Ceci était tout de même vérifiable pour les Gammas, il se passait généralement plusieurs mois sans qu'aucun d'entre eux n'ai besoin de fouler le sol de Vidéo.

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***

Adeleheid en revanche ne comptait pas jouer le jeu du hasard. Elle prenait les devants, sachant pertinemment qu'elle devait les forcer à descendre, sans quoi son objectif sera quasiment inatteignable. Déambulant discrètement dans les rues mécaniques, elle cherchait sa cible.

Après quelques minutes de recherche, elle tombait enfin sur l'objet de ses désirs : une machine gigantesque posée à même le sol. Elle faisait fonctionner des dizaines de tapis roulant sur lesquels était affairés tout autant d'Omega. Hypnotisés par leurs travails respectifs, ils ignoraient sa présence. Camouflée par le bruit incessant, elle s'infiltrait près de la machine, pénétrant dans celle-ci avec l'intention de la faire cesser de fonctionner.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  00nz

Les réseaux ultra complexes de fil servant au bon fonctionnement de cette simple machine avait déjà de quoi faire tourner la tête, mais elle n'était pas là pour admirer la perversité méthodique que nécessite cette technologie. Détruisant une partie des connectiques avant de s'enfuir aussi vite qu'elle était arrivée, elle se cachait non loin, attendant que sa cible morde à l'hameçon. Elle ne le savait pas, mais la machine qu'elle venait de saboter contrôlait en vérité, bien plus que cette partie de production.

Il fallut bien une vingtaine de minutes avant qu'un Gamma ne daigne se montrer. Équipé d'une mallette et de ses outils, il descendait de l'ascenseur. Ses pas étaient pressés, si la vie d'un Gamma était loin d'être luxueuse, Vidéo était bien pire que Jericho, et aucun d'entre eux n'appréciait devoir y descendre. Se dirigeant rapidement vers le lieu nécessitant sa présence, il n y arriva jamais. L'aînée Winston l'intercepta en cours de chemin, d'un coup bien placé elle mettait le pauvre cyborg hors d'état de nuire avant de lui arracher sa carte d'identification, lui arrachant la vie par la même occasion.

Suite à quoi, équipée d'une carte ne pouvant être fausse et après s'être débarrassée du cadavre. Elle se dirigeait vers le lieu d'entrée dont elle connaissait désormais la position, prête retenter sa chance.

***

De leurs côtés, les agents du gouvernement recherchait encore. Involontairement, la blonde venait de leurs offrir leurs droits d'entrées. En effet, deux autres lieux de travail avaient été affectés par son sabotage. Le dysfonctionnement de la machine avait créé une série d'incident mineurs, forçant d'autre Gamma à être dépêché sur place pour résoudre ces problèmes d'ordres techniques.

Le travail qu'ils durent effectuer était plutôt simple, mais il n'en était pas moins nécessaire. Si ils eurent le luxe de pouvoir finir les tâches pour lesquelles ils avaient été envoyés ici bas, ils n'eurent pas le luxe de remonter.

En effet, malheureusement pour eux, ils croisèrent le chemin de l'agente. Son sens de l'observation ne pouvait la tromper, lorsque son regard croisa le premier d'entre eux, elle était persuadée d'avoir à faire un membre de la caste qu'elle recherchait. Pénétrant littéralement l'intérieur du corps du cyborg sous sa forme arachnide, elle confirmait ses soupçons. Reprenant forme humaine à l'abri des regards après avoir quitter l'ossature mécanique du Gamma. Elle retrouva Orac et ensemble, elles le suivirent discrètement. Attendant qu'il passe dans un coin sombre pour l'assommer. Sans attendre, elles se mirent à leurs étranges besognes : le démonter. Récupérant ce dont elles avaient besoin dans sa boîte à outils, elles entamèrent son démantèlement.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  3lc8

Après une courte session bricolage, elles apercevaient enfin l'objet de leurs désirs. Confirmant les dires de l'informateur, qu'Allie avait put vérifier d'elle même auparavant. La carte était directement fixée à son cœur, formant un étrange amalgame de chair et d'acier. L'extrayant avec la plus grande délicatesse dont elles pouvaient faire preuve, dans l'espoir de sauvegarder cette vie innocente, elles semblèrent avoir réussit.

La carte était désormais entre les mains de l'agente, l'individu lui respirait encore. Ainsi pour éviter qu'à son réveil il n'alerte les autorités, elle l'attachait solidement à l'aide de ses toiles, le "collant" à un tuyau pour s'assurer de son immobilité. Pourtant, peu après qu'elles soient partis, les dégâts causés par l'extraction de la carte firent leurs apparitions. En effet, les tissus myocardiques avaient été endommagés, chaque battement accentuait cette éraflure, la transformant peu à peu en plaie ouverte. Son cœur avait été définitivement endommagé, rendu incapable de remplir sa fonction première en quelques minutes, le malheureux succomba d'une hémorragie interne peu après.

Le second Gamma qu'elles croisèrent eu le droit au même traitement. Vulgairement rendu hors d'état de nuire à l'abri des regards indiscrets. Elles lui retirèrent sa carte avec la même précaution avant de l'attacher à son tour. Malheureusement, il connut le même sort que son compère, la délicatesse de l'extraction n'ayant servit qu'à rallonger de quelques minutes son temps de vie. Suffisant pour qu'aucune d'entre elles n'aient à porter le poids de sa mort, du moins pour l'instant.

***

De son côté, Duncan avait marché pendant de longues minutes avant d'atteindre le bâtiment indiqué. Pénétrant dans celui-ci, il faisait face une fois de plus à une structure complexe, monté sur plusieurs étages qui pouvait facilement donner le vertige.

[QUETE] Valeurs Ajoutées  Oixd

Autour de lui, beaucoup d'Omega travaillaient, sans relâche, sur des tâches aussi diverses que variés. Il n'avait nul temps à perdre à analyser ce qui se passait ici, gravissant trois étages comme on lui avait indiqué, le bâtiment s'étendait encore en hauteur sur plusieurs dizaines de mètres, c'était vertigineusement grand. Pénétrant dans la salle par la suite qui se trouvait devant lui, il arrivait dans le dos d'un homme, homme qui semblait concorder avec la description qu'on lui en avait faîtes.

Sans plus attendre, il mit en pratique ses connaissances martiales, saisissant l'homme à la gorge, il le maintenait ainsi, le privant d'oxygène jusqu'à ce que celui-ci perde connaissance. Suite à quoi, il s'affaira à récupérer sa carte, découvrant à son tour les intérieurs répugnant des cyborgs d'Organic-City. Finalement, il mettait la main sur ce qu'il recherchait. Suite à quoi, il enfermait l'homme encore vivant après l'extraction dans un casier après l'avoir grossièrement bâillonné et attaché. Malheureusement, le Gamma connu le même sort que ses congénères. Il était déjà très difficile pour une personne expérimentée de retirer ces cartes sans condamner son porteur, autant dire pour eux, c'était mission impossible.

Inconscient du meurtre qu'il venait de commettre, il rebroussait chemin, partant à la recherche de ses coéquipières pour tenter à nouveau de vaincre le système de sécurité d'Organic-City.

***

Adelheid avait prit un peu d'avance comparé au trio, cette fois-ci, elle s'aventurait seul dans l'élévateur mécanique. La porte s'ouvrait comme précédemment, mais une étrange lumière rouge continuait de scintiller au dessus. Peu importe, elle entrait à l'intérieur alors que derrière à nouveau, l'acier se refermait la plongeant dans l'obscurité totale. Puis, après quelques mètres, les lasers refirent surfaces, la mitraillant de toute part pendant quelques courtes minutes. Voilà jusqu'où elle était arrivée tout à l'heure, serait-ce différent cette fois-ci ? Elle ne pouvait qu'attendre et espérer. Les lumières cessèrent soudainement, mais cette fois-ci, la plaque continua sa lente ascension.

Le manque de repère visuel et auditif de l'endroit n'aidait pas à se situer dans le temps. Il était impossible pour elle de dire combien de temps elle restait là, debout à attendre que la plateforme élévatrice finisse sa montée.

Et enfin, alors que le stresse et le questionnement prenaient de plus en plus de place dans ses réflexions, un bruit se fit entendre au dessus de sa tête, une lumière perça la noirceur du tube. Elle finissait de montée, la plaque combla le trou laissé par l'ouverture de deux plaques d'acier en demi-cercle, alors qu'elle faisait face à Jericho pour la première fois depuis bien longtemps. Devant elle, derrière elle, à droite et à gauche se dressait un profond couloirs, auquel on pouvait voir relié d'autre couloirs, le tout éclairé par de faible lumière

[QUETE] Valeurs Ajoutées  Rpmy
.
Les bruits des machines se faisaient entendre ici, l'odeur en revanche y était un peu moins désagréable. L'atmosphère en revanche était tout aussi étouffante voir plus. Il n'y avait aucune fenêtre, l'aération était seulement gérée par des bouches et des ventilateurs reliés à des réseaux prévus à cet effet. Avant même qu'elle ne se décide de faire quoi que ce soit, son escargophone retentit à nouveau, lorsqu'elle décrocha, la voix de l'inconnu se fit entendre.


― Félicitation, je savais que vous y arriverez. Maintenant la première étape accomplis, la suite risque d'être plus difficile. Comme vous le savez, Jericho est un véritable labyrinthe, je pense que même pour vous ça sera difficile de vous y repérez désormais. Néanmoins, Il faudra vous rendre dans la zone Y soixante-six, là haut, les escargophones ne captent pas en permanence alors je ne pourrais pas vous indiquez la marche à suivre en temps réel. En revanche, vous capterez à coup sûr dans les lieux que vous devez rejoindre, alors n'hésitez pas à me contacter, même si vous n'êtes pas au bon endroit, je pourrais sûrement vous aidez. Bonne chance.

L'appel se coupait aussi brusquement que le premier. La laissant ainsi seul dans cette salle à choix multiple, quatre couloirs eux même reliés à d'autre couloirs, s'étendant à perte de vue. Impossible de voir la multitude d'embranchement sans s'engager dans l'un d'entre eux. Les architectes avaient eu la décence d'indiquer un temps sois peu, en effet, au dessus de chaque couloirs était inscrit une indication sommaire. Sur celui à sa gauche il était écrit : Zone A1 - E99. Sur celui de droite il était noté : Zone F1 - I99, en revanche, sur celui d'en face et celui derrière elle, il était simplement noté : Zone A1 - Z99. Les informations étaient difficile à décrire, quoi qu'il en soit, elle allait devoir faire un choix.

***

Les agents du gouvernement mondial finirent par se retrouver, chacun indiquant à son compère qu'il avait remplit leur mission de leur côté. Ils repartirent ensemble en direction de l'ascenseur, prêt à déjouer l'infaillible sécurité d'Organic-City.

Cette fois-ci, le trio restait un trio, pas d'invité surprise étant donné que celle-ci se trouvait déjà en haut, et avait sûrement déjà entamé ses propres recherches. À nouveau cloisonné dans le noir, la plateforme s'éleva et les mêmes choses se répétèrent une fois de plus. Les lasers analysent vicieusement chaque recoin du tunnel, chaque parcelle de leurs enveloppes, puis finalement ils s'éteignirent à nouveau, et la plateforme continua son chemin. Il pouvait être rassuré, la dernière fois c'était là que le voyage s'était arrêté pour eux.

Ils montèrent ainsi pendant une durée indéterminé jusqu'à atterrir au même endroit que l'aînée Winston, qui n'était déjà plus sur les lieux. Ils découvraient ainsi les couloirs et leurs étranges inscriptions. Le bruit de la machinerie qui résonnait dans les innombrables couloirs dont ils ne pouvaient imaginer l'immensité.

Néanmoins, ils avaient réussit, ils purent ainsi contacter à nouveau l'agent qui leurs avaient communiqués leur mission jusqu'ici. Après un bref moment d'attente, celui-ci décrochait entamant directement la conversation.

― Si vous me contactez c'est que vous avez réussis. Laissez moi vous présentez la suite de la mission. Jericho est un véritable labyrinthe, une infinité de couloirs interconnectés servant à relié le plus efficacement possible les divers lieux de travails. Vous allez devoir trouvez, et vous rendre dans la zone Y numéro soixante-six. Sachez qu'ici, les communications seront souvent coupés, le métal et la pollution dévie et brouille nombreuses ondes, il ne sera possible de communiquer que dans certains lieux. Si vous êtes perdu, trouvez-en un et appelez moi. Là, j'essaierais de vous indiquer la direction en fonction de ce que vous voyez. Une fois que vous serez à la zone demandée, indiquez le moi que je vous donne la suite des opérations. Soyez prudent et ne vous faîtes pas repérer.  

Celui qui semblait être leur supérieur coupait la communication, laissant ainsi le choix entre leurs mains et leurs instincts respectifs. Se diriger dans ce qu'il venait de décrire ne semblait pas chose aisée, et c'est pourtant ce qu'il allait devoir faire, l'opération devenait de plus en plus complexe.

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PsychAli
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Ven 20 Nov - 13:13
Une fois de nouveau dans l’ascenseur, l’agente faisait un gros effort pour rester calme… Ce n’était pas qu’elle avait été particulièrement traumatisée par l’incident précédent, simplement qu’elle était en alerte. Oui, c’était tout simplement cela, il n’y avait aucune peur dans sa démarche. D'ailleurs, sa main serrait celle d’Orca à l’instant, montrant qu’elle était prête à agir de manière peu conventionnelle si jamais ils se retrouvaient éjectés de nouveau, et elle était sûre que Duncan aurait également de quoi se défendre selon la situation qui se présentait à eux.

Seulement… Rien n’arriva de particulier. Cette fois-ci, les scanners les scrutait tel des armes à feu, de fond en comble, de haut en bas, sous tous les angles. Un peu gênée d’être inspectée de la sorte par ces machines dont PsychAli ne comprenait pas réellement l’origine, elle se résignait tout de même à ne pas bouger de sa position, ravalant quelque peu sa salive le temps que l’action ne se termine. Les lasers rouges s’éteignirent, et dans un strident son mécanique, la plateforme sur laquelle ils se trouvaient continua son ascension vers la zone suivante : Jericho. Quelle aubaine… Une fois rassurée de la réussite de la première partie de leur mission, l’araignée fixa du coin de l’œil son collègue de travail, qui semblait tout aussi serein. Mais toujours… Aucun mot ne sortait de la bouche de PsychAli. Elle aurait été prête à lui faire de nouveau confiance, mais elle avait du mal à oublier l’erreur commise plus tôt, qui avait failli leur coûter le droit d’admission vers la zone suivante.

Une fois l’ascenseur arrivé à destination, PsychAli observa ses alentours, quelque peu perturbée. Déjà, le son continuel, cacophonique des machines en marche les entourait était… Dérangeant, pour ainsi dire. Même casse-pieds. Elle ne savait pas vraiment si elle préférait cette ambiance ou celle d’en-dessous, tant elle avait eu du temps et de l’expérience pour s’habituer à l’odeur nauséabonde de Vidéo… Mais il était clair que leur calvaire était loin d’être terminé. L’agente attrapa alors l’escargophone dans sa poche et appela leur supérieur, tendant sa main devant Duncan et Orca… L’attente semblait éternelle, et leur inquiétude, bien réelle.

Si vous me contactez c'est que vous avez réussis. Laissez moi vous présentez la suite de la mission. Jericho est un véritable labyrinthe, une infinité de couloirs interconnectés servant à relié le plus efficacement possible les divers lieux de travails. Vous allez devoir trouvez, et vous rendre dans la zone Y numéro soixante-six. Sachez qu'ici, les communications seront souvent coupés, le métal et la pollution dévie et brouille nombreuses ondes, il ne sera possible de communiquer que dans certains lieux. Si vous êtes perdu, trouvez-en un et appelez moi. Là, j'essaierais de vous indiquer la direction en fonction de ce que vous voyez. Une fois que vous serez à la zone demandée, indiquez le moi que je vous donne la suite des opérations. Soyez prudent et ne vous faîtes pas repérer.  
Bien re-… Ca a coupé. Décidemment.
Il n’a pas l’air bien commode votre ami. ajouta Orca.

D’un soufflement de nez discret, PsychAli se redressa et s’étira, observant leurs alentours. Effectivement, ils avaient là le choix de quatre chemins différents, tous identiques, si ce n’était les panneaux indiquant des lettres et des chiffres. Réfléchissant intérieurement, la détective se rappelait bien l’ordre qu’ils venaient de recevoir quelques secondes plus tôt : se rendre en zone Y66… Si on en croyait les indications sur les panneaux, les deux agents avaient deux chemins possibles à prendre en compte.

D’accord, je suppose qu’on peut se séparer à nouveau. Je prends le chemin devant avec Orca, et vous irez derrière…

Apparemment, son collègue n’était pas du même avis. S’il s’agissait réellement de couloirs labyrinthiques qui les attendait, il était plus judicieux de rester ensemble, dans le cas malheureux où ils se retrouveraient en position de faiblesse, ils auraient plus de chance de s’en sortir à trois. PsychALi entendait bien, évidemment. Mais…

Duncan a raison. Je n’arrive pas à voir au-delà d’où on se trouve avec mon Haki, comme vous l’appelez…
Peuh…

Sincèrement, PsychAli ne voyait pas comment elle pouvait régler ce problème qui la rongeait depuis un mois maintenant. Elle ne pouvait pas supporter la présence de son homologue masculin, pour tant de raisons… Même là, elle se contentait d’éviter son regard, d’analyser le panneau qui se trouvait en face d’eux, ainsi que le chemin qui lui était dédié, ne comprenant pas vraiment ce que ces panneaux aux descriptions similaires pouvaient bien dire… Leurs chemins se croisaient, sans doute. Mais il y avait peut-être bien plus, une sorte de piège qui rendrait leur périple plus difficile que prévu.

Si on ne doit absolument pas se séparer, alors nous devons nous déplacer, et maintenant. soupira PsychAli. Alors allons de ce côté-là.

Elle pointa du pouce la route qui leur faisait face lorsqu’ils étaient arrivés à l’étage, nonchalamment, et pleine de dédain.

Et ne baissons pas notre garde…

Elle ne prit même pas la peine d’attendre la réponse de l’agent Flynn, et se dirigea vers la route choisie, partant du principe que les deux qui la suivaient restaient près d’elle. D’ailleurs, lorsqu’elle se mit à réfléchir deux secondes, il n’y avait aucun signe de la présence de cette Gamma aux cheveux blonds dans les parages. Finalement, elle était sans doute une simple innocente, prise dans le drame des fausses cartes avec lesquelles ils s’étaient équipés. Elle était soit encore en bas, à Vidéo, soit sur le même étage qu’eux, à retourner à sa tâche. Pour le moment, l’agente arachnide ne porta pas plus d’intérêt à cette intruse.

Dites, pourquoi vous ne vous parlez pas ? C’est bizarre, non ? Si ça se trouve, vous allez perdre ce que vous cherchez à cause de ça.
Euh… Pardon ? prononça PsychAli, abasourdie.
De nombreuses fois, j’ai appris qu’être partenaire avec quelqu’un voulait dire lui faire totalement confiance. Ça permet d'être serein lors de situations catastrophiques. Mais ce n’est pas votre cas… Pourquoi ?


Ils n’avaient même pas avancé de cinq mètres, que les mots d’Orca brisèrent leur silence orchestré par les bruyantes machines les entourant. Mais se trouvaient dans ses paroles la réalité de leur situation : ils n’allaient pas faire long feu s’ils n’arrivaient pas à un terrain d’entente. La catastrophe précédente en avait été un exemple : s’ils avaient pris la peine de communiquer au préalable, sans doute que PsychAli aurait pu émettre un jugement quelconque sur la manière dont Duncan avait obtenu ces cartes. Et sans doute n’aurait-il pas eu à passer le mois précédent à faire du repérage à Vidéo seul. Leurs missions précédentes ne s’étaient jamais aussi mal déroulées, excepté l’événement à Star-Top Nation…

Je suis consciente que mes agissements sont dangereux… Mais d’un autre côté…

La maudite s’était arrêtée sur ses pas, croisa nonchalamment les bras et observa son collègue basané le visage exprimant sa fatigue et surtout, son exaspération.

Je ne vous connais pas, hein. Et c’est réciproque. Je ne peux pas vous accorder une confiance aveugle sans raison… C’est tout.

Contre toute attente, PsychAli ne mentait pas. Les informations qu’elle donnait à Duncan étaient moindre, néanmoins, clairement insuffisantes pour qu’il se fasse une bribe d’idée de ce qui passait dans la tête de l’araignée. Elle n’expliqua pas le traumatisme qu’elle avait subi en rapport à cette mission suicide sur la place Morgan, ou alors son entrevue avec la révolutionnaire avant qu’ils ne prennent la mer pour arriver sur l’île industrielle. Et il y avait plus, encore… Des raisons auxquelles elle n’osait même pas penser.

Espérons juste que cette mission ne termine pas en catastrophe, cette fois-ci. termina-t-elle, en référence à l’attentat du mois dernier.

Spoiler:
Duncan Flynn
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Loca. :
Organic City
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1.052.000.000

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Duncan Flynn
Agent du CP1
posté le Sam 21 Nov - 8:16
~Jericho, 1522~

Cette fois-ci, après nous être retrouvés, l’ascenseur ne nous posait aucun problème. Cependant, je notais l’absence notoire de la quatrième personne. Se pouvait-elle qu’elle ne soit qu’une simple passagère ayant été avec nous par coïncidence? Ou bien attendait-elle que nous passions avant de réagir? Dans tous les cas, alors que nous entendions le message de notre supérieur, je décidais de garder les yeux grands ouverts. Je notais rapidement les affiches indiquant les lettres et numéros. Honnêtement, j’avais l’impression d’être à l’intérieur d’un classeur géant. Par contre, j’appréciais toujours aussi peu le manque de précision de notre supérieur… Aucun indice concernant la direction à prendre, aucune information pour nous décrire les zones où le réseau de den den  mushi était accessible… C’est comme si le Cipher Pol ne connaissait rien de Jericho. Dans tous les cas, nous étions face à un choix. Si les chemins de gauche et de droit ne me semblaient pas être les bonnes directions, nous avions deux directions restantes. Bien entendu, PsychAli proposait directement de nous séparer. Je n’hésitais pas à sous-entendre que c’était une erreur de nous divisé aussi rapidement. Une fois que l’on aperçoit les prochains couloirs lettrés, nous pourrons savoir si nous sommes dans la bonne direction. Tout comme Orca, je ne parvenais pas à voir assez loin pour nous diriger aisément. Je gardais mes sens bien en alerte, aussi bien pour retrouver notre chemin que pour éviter une attaque ou toute autre mauvaise surprise. Je ne voulais pas établir d’hypothèse avant de voir la suite du chemin, le système de navigation ici étant créé avec une logique qui m’échappait encore.

Rapidement, la conversation prenait une tournure qui était, selon moi, en retard depuis maintenant plusieurs semaines. Et c'était la protégée de ma partenaire qui avait osée prendre la parole. J'avais un peu plus de respect pour cette dernière maintenant. J'étais en accord avec sa vision: un minimum de confiance devait être établit. Mais alors que PsychAli m'expliquait la situation, ou du moins tentait de le faire, cette réponse me semblait creuse. Elle n'avait poser aucune question lorsque j'ai rapporter les cartes, ce qui démontrait qu'il y avait un minimum de confiance entre nous. Tout comme je ne contestais pas son choix de direction. Non, je conçois qu'il était impossible de faire totalement confiance à quelqu'un dont le résumé de son travail était de trahir, mentir et dissimuler les informations. Chaque agent du Cipher Pol possédait ses secrets et personne ne cherchait à les dévoilé sans une excellente raison.


-J’apprécie le sentiment Orca, mais je suis aussi d’avis que demander une confiance aveugle est une chose bien étrange. Souvent, ça veut dire que cette personne peut te demander de te sacrifier en son nom. Et puis, nous avons tous nos secrets et nos raisons d’agir. Notre première mission en était bien la preuve.

Après tout, bien que je lui aie présenté Saigh, je ne lui ait jamais expliqué ce qu’il était avant. Je me remémorais surtout le léger secret de PsychAli, à savoir son fruit du démon. Cette dernière avait simplement mentit concernant son statut de maudite. Pour moi, le problème n’était pas le désir de ne pas mentionner le secret en lui-même. Le problème était que cette information pouvait lui coûter la vie. Si nous avions besoin de nous enfuir et que notre seule échappatoire était de sauter à l’eau? J’aurais déjà sauté sans hésitation alors qu’elle se retrouverait seule ou forcée à sauter sans pouvoir nager. La raison de ce partage n’était pas de connaître les plus grands secrets de ses coéquipiers, mais connaître l’étendu des actions pouvant être faites. Mais je comprenais qu’on ne puisse pas faire confiance à une personne que l’on a rencontrée quelques jours auparavant. Ce n’était pas ça qui était problématique. Je poursuivais donc avec le réel problème : le changement d’attitude.

-Pourtant, lors de notre première collaboration, je n’étais pas traiter comme un paria. Je peux comprendre que les évènements du mois dernier ont été éprouvants. Je souhaite encore prendre des vacances pour oublier…

Star Top Nation restait pour moi un fiasco total. Un plan dans lequel j’étais un pion et un appât. Et contrairement au Vice-Amiraux qui avaient rebondit dans leurs carrière avec l’appellation de héros, je me demandais encore pourquoi on m’avait réellement envoyé là-bas. Personnellement, je me demandais encore si ce n’était pas une occasion raté pour se débarrasser de moi. Et je souhaitais encore revoir ma famille qui, après tout ce temps, avait déjà rejoint leur nouvelle résidence. Après le dernier mois, même mes tendances de bourreau de travail avaient atteints leurs limites.

- Mais le problème ici n’est pas celui de la confiance entre nous. Ou si c’est le cas, j’en suis extrêmement confus. Je pense que vous dirigez votre ire vers moi parce que je suis la cible la plus facile à atteindre. Mon seul crime est d'avoir survécu, rien de plus rien de moins. Et présentement, je cherche une solution pour nous garder tous en vie tout en accomplissant cette mission. Je suis persuadé que la personne qui nous as suivis plus tôt est encore dans les parages... Son visage m'est étrangement familier...

Je gardais mon calme, bien que j’expose ce qui me semblait être la situation. Ayant survécu, j’étais probablement l’un de ceux qui avait participer à mettre en place un tel drame. Pour être franc, j’avais simplement eu de la chance. Mais avec les informations que j’avais, je ne pouvais pas déduire une autre réponse. Et pour le moment, mon esprit était concentré sur la mission. La personne que nous avions rencontrer sonnait quelques cloches. Je ne pouvais pas l'affirmer, mais ayant vu des centaines d'affiches et d'avis de recherche, un visage légèrement familier égalait à une mauvaise nouvelle. Je continuais donc de me diriger dans la direction emprunté par PsychAli, prenant les devants si elle arrêtait d’avancer. Nous devions rejoindre la zone Y-66 le plus rapidement possible. Nous pouvons continuer de discuter de tout ça APRÈS, lors que nos vies ne seraient plus en danger.





Codage par Libella sur Graphiorum, modifications par Duncan Flynn


Spoiler:
Adelheid H. Winston
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Balgimoa
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Adelheid H. Winston
posté le Lun 23 Nov - 1:01
Retour aux sources, valeurs ajoutéesAlors que l'ancienne Gamma arrive à la zone de contrôle, elle jette un coup d'oeil en arrière, songeant à l'être qu'elle a sacrifié. Elle serre les poings. "Maintenant, je n'ai plus le droit d'échouer", murmure-t-elle en songeant qu'elle ne souhaiterait d'aucune manière avoir pris une vie pour rien. Inutile de dire qu'Adelheid est tendue, elle a peur que l'accès lui soit encore refusé, que son visage soit reconnu par des gens qu'elle a fréquenté -s'il ont survécu-.

Le contrôle lui semble durer une éternité, au même titre que la montée mais bientôt, la maudite peut apercevoir de la lumière et sortir de l'élévateur. Après tant d'efforts et d'appréhension, elle pose enfin les pieds à Jericho, son lieu de naissance. L'endroit lui a manqué, à une certaine époque, mais maintenant qu'elle se retrouve là, elle ressent l'envie de partir loin, très loin. L'air frais et l'atmosphère légère du dehors lui ont fait oublié cette désagréable sensation d'étouffement de son enfance. Mais, la Winston n'a pas le temps de se plaindre ni de faire quoique ce soit que voilà son escargophone qui sonne :
― Félicitation, je savais que vous y arriverez. Maintenant la première étape accomplis, la suite risque d'être plus difficile. Comme vous le savez, Jericho est un véritable labyrinthe, je pense que même pour vous ça sera difficile de vous y repérez désormais. Néanmoins, Il faudra vous rendre dans la zone Y soixante-six, là haut, les escargophones ne captent pas en permanence alors je ne pourrais pas vous indiquez la marche à suivre en temps réel. En revanche, vous capterez à coup sûr dans les lieux que vous devez rejoindre, alors n'hésitez pas à me contacter, même si vous n'êtes pas au bon endroit, je pourrais sûrement vous aidez. Bonne chance.

La femme aimerait dire quelque chose, questionner cet inconnu, le remercier, mais encore une fois, il raccroche avant qu'elle n'ait eu le temps de prononcer le moindre mot. Y-66... Pour le moment, n'ayant pas d'autre piste et pas la moindre preuve que cet étrange contact puisse la trahir, elle décide de lui faire confiance et de partir à la recherche de cette zone. Elle soupire. Cela fait si longtemps, elle n'est pas sûre de pouvoir totalement faire confiance à sa mémoire. Adel doute. Elle n'a jamais eu la carrure d'un chef ou encore d'une experte en infiltration. Elle n'est pas stratège non plus. Elle a simplement la sensation d'être une humaine malchanceuse qui s'est faite emportée par le courant, une suiveuse. Alors, évidemment, elle n'est pas très sereine de se retrouver là.

Cependant, elle évite de perdre trop de temps et observe les quatre chemins qui s'offrent à elle :

  • Devant | Zone A1 - Z99
  • A gauche | Zone A1 - E99
  • A droite | Zone F1 - I99
  • Derrière |  Zone A1 - Z99


Celle qui eut porté le nom d'Hilda songe que les couloirs de droite et de gauche ne devraient pas l'intéresser, considérant qu'aucune des deux ne pourrait aller jusqu'en Y. Il lui reste donc le couloir de devant et de derrière. Mais, elle trouve cela très étrange que trois couloirs sur quatre commencent en A1 puis, elle est frappé d'un éclair de génie -ou de ce qu'elle pense en être un.
Si sa théorie est bonne, les couloirs de gauche, de devant et de derrière sont reliés de A1 à E99 tandis que les couloirs de droite, de devant et de derrière seraient liés de F1 à I99. Seuls les couloirs de devant et de derrière comporteraient les zones J1 à Z99. Mais, grâce aux zones "communes", il serait possible de basculer d'une route à une autre sans trop de difficulté, s'il demeure quelques panneaux sur la route. Cependant, un problème se pose : comment le chemin de devant et de derrière pourraient mener à la zone Y ? Elle imagine difficilement une zone être coupée en deux si ce n'est par le biais des nombres la composant mais elle ne voit point de telle différenciation.

"Ce qui se trouve devant doit être le début et derrière, la fin..."

La hors-la-loi décide donc d'emprunter le couloir arrière, croisant les doigts pour que sa logique lui permette de prendre le chemin le plus court jusqu'à sa destination et pour qu'elle ne croise pas Harmonie sur son chemin ou quelques autres êtres susceptibles de lui poser problème.
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