Jin Ayata avait vécu bien des choses sur Octogonia. C'est en fait l'île qui l'a vu grandir et devenir peu à peu le pirate qu'il est aujourd'hui. Même si tout n'a pas été facile ici, il garde un souvenir impérissable de l'île.
Depuis les récentes révélations sur ses parents et sur sa mère d'adoption, Jin décide qu'il est plus que temps de réunir ses affaires et de quitter cette île pour toujours. Il fait ses adieux auprès des derniers matelots de l'Amarante et se recueille une dernière fois sur la tombe de la Douairière pour lui confesser ses derniers doutes. Pourtant, dans son esprit, tout est clair, sa ligne directrice n'a jamais été aussi limpide.
Dans un premier temps, il voulait se faire remarquer par le gouvernement mondial, c'était déjà plus ou moins chose faite étant donné qu'il est désormais primé à hauteur de 133 Millions de berrys, une somme coquette pour quiconque serait à même de le traîner devant la justice. Mais ce qu'il voulait, lui, c'était accéder au cercle très privé des Grands Corsaires pour pouvoir trouver une île où il pourrait établir son école de sabreur, sans craindre pour son mode de vie. Si l'objectif semble irréel ou utopique, Jin, lui, y crois dur comme fer. Il avait d'ailleurs déjà une idée de comment accédé à cette première étape.
Les voyageurs vont et viennent sur Octogonia, tous veulent se mesurer les uns aux autres par le biais de leurs poings. Aussi, Jin, qui n'était pas très porté sur le combat à main nue. Préférait écouter les racontars des combattants venants des îles alentour. Une île a particulièrement retenu son attention, celle de Organic City. Du peu qu'il s'est renseigné et qu'il a compris, cette petite île n'était ni plus ni moins qu'une sorte d'usine flottante. Elle est d'une importance clé pour le gouvernement. Jin compte bien s'y rendre et trouver d'une façon, ou d'une autre, un moyen de venir en aide au gouvernement mondial sur cette île afin de faire un premier pas vers l'organisation et qui sait, peut-être se voir contacté par ce dernier pour pouvoir prouver sa bonne foi. Toujours est-il que l'incertitude est la seule constante viable dans son parcours.
Désireux de quitter cette île au possible, le jeune Ayata, en loup solitaire, arpente les rues adjacentes à l'arène, jetant au passage un coup d'œil furtif sur l'ensemble des dojos qui semblent vouloir recruter absolument, privilégiant la quantité à la qualité. Il n'avait jamais réellement compris l'engouement des combats à main nue, il préférait nettement l'art de l'épée et sa subtile finesse.
Organic City est donc la prochaine destination de Jin qui tente de rejoindre le port qui se situe près des ruines, lieu de passage obligatoire pour quiconque tentent d'entrer ou de sortir d'Octogonia. Mais le chemin vers les ruines n'est parfois pas sûr, des voyageurs, des combattants et parfois simplement des habitants de l'île, tente de s'échauffer sur le chemin donnant parfois naissance à de véritables combats de rue.
Jin avance lentement, sa main gauche est posée sur son sabre, et il semble presque somnambule tant sa démarche est nonchalante. Croyant ainsi pouvoir accéder sans encombre au port, une dizaine d'hommes à l'allure étrange commencent peu à peu à l'encercler. Dans un premier temps, il fait mine de ne pas les avoir remarqué et continu sa route comme si de rien n'était, mais rapidement, la présence de ces hommes se fait plus pesante. La lame de l'amarante s'arrête dès lors au milieu du chemin prenant soin d'examiner la scène. Jin est un homme réfléchi, il n'engage pas un combat sans raison valable, il est rarement le premier à lancer l'attaque.
Réfléchissant à la situation, il sait que son prochain choix risque d'altérer son voyage. Si son souhait est de devenir Corsaire grâce à une action sur Organic City, rien ne dit que l'effet papillon des événements qui vont suivre, vont lui permettre de rejoindre sa destination. Qui sait ce qu'il pourrait bien se passer ? Les jeux du destin sont faits désormais. D'un mouvement de pouce habille, le katana est légèrement dégainé prêt à être utilisé.
De la terre ocre, de la caillas à perte de vue et en son centre, une vie grouillante s'adonnant aux arts du sport et des jeux. Sur le papier, cela ne donnait qu'à moitié envie ; et pourtant, j'étais là. Ayant accosté quelques jours plus tôt, aux côtés des miens, nous avions alors roulé notre bosse un peu partout. Ayant pris le pouls de cette île, alors encore quelque peu agité, soit disant maqué par des événements ayant impliqué ni plus ni moins qu'un Amiral de la Marine, au fond de moi, j'étais bien comptant de l'avoir raté de peu. Et dire que ma mère, celle que je sais bien plus puissante que moi, n'avait pas tenu bien longtemps face à l'un de ses énergumènes, je n'en menais alors pas large quand cette information vint à moi.
Prenant comme à mon habitude, ce genre histoire, avec sourire, une fois l'instant de réflexion passé, je commençai alors à pendre mes aises dans ce coin. Défilant ainsi les jours à vadrouiller ici et là, je prenais alors un malin plaisir à titiller les âmes les plus sensibles, histoire d'en venir à la confrontation. Mettant ainsi à l'épreuve moult martialistes, au fil de journées qui à côté, étaient tout bonnement ennuyeuses, je vins alors calme les ardeurs de quelques apprentis, envieux de prouver leur valeur.
Vivant ainsi, quelque temps, tout au plus, au détriment de mes adversaires vaincus, ma présence ne tarda pas à faire écho, à l'oreille d'un maître. Celui-ci, soucieux de quelques élèves, qui sont les siens, ainsi qu'ayant perdu quelques dents face à moi, ne perdit que peu de temps à partir à ma recherche. Cet homme était très honorable, bien plus moi, je l'admets, mais malheureusement pour lui, bien que sacré adversaire, son honneur ne lui permit guère de m'arracher la victoire, comme j'ai puis lui ''arracher'' la gueule.
Enfin bref, j'avais au final réquisitionné un dojo, le sien et y avait fait mon point de chute. Cette bicoque était pas trop mal placé, permettant d'avoir un œil sur les allées et venu de certaines personnes, surtout ceux tournant pas loin du port. C'était pour ainsi dire, un quartier agité, pour preuve ce qui se tramer sous mes yeux, à quelques mètres de là.
Installé sous le porche, à l'entré du dojo, moi et quelques-uns des miens, scrutions alors la vie qui évoluée sans nous. C'est là, que mon œil avisé, constatai alors, ce qui semblait être le début des emmerdes, pour un drôle de gus. Il était alors seul contre quelques hurluberlue, pas les miens pour sûr, mais je m'étais tout de même levé pour profiter du spectacle.
Derrière mes lunettes de soleil, je scrutais avec attention les participants, puis lançai à mes hommes.
~"Dix contre un, en faveur de l'épéiste ! Qui veux jouer ?"
Invité Invité
posté le Jeu 12 Nov - 12:05
Sans règles
Jin Ayata et Daryy
La tension monte d'un cran lorsque un étrange homme, assis sous son porche, lance des paris hasardeux. Comment diable pouvait-il parier sur un seul comme alors que ce dernier était entouré d'une dizaine de personnes ? Ce n'était pas le choix le plus rationnel qui soit, mais le monde regorge de mystère et de personnes aux allures et aux auras étranges, peut-être que ce homme qui, au premier regard, ne payait pas de mine, était l'une de ses personnes.
Toujours est-il que Jin ne bouge pas. Il reste impassible, même si son visage se crispe quelque peu, comme s'il pouvait être gêner par la situation actuelle. Ce n'est pas un bagarreur et encore moins un provocateur, mais il sait se défendre et n'hésite jamais. C'est là, toute l'essence de son art, le contrôle parfait de ses émotions pour pouvoir mieux les relâcher dans sa forme la plus primaire. Qui pouvaient bien être ces gens ? Aucune idée. Mais, des rixes de rues comme celles-ci, Jin avait pu en voir tout au long de sa vie sur cette île, il ne faut pas forcément une raison pour lancer un conflit.
Observant son terrain et ses adversaires, il s'aperçoit que l'ennemi est on ne peut plus offensif et qu'il portera le premier coup. Jin dégaine son arme et adopte la posture du Loup. Son sabre est tenu ainsi à une main au-dessus de sa tête, tandis que ses pieds viennent dans le prolongement de ses hanches, son autre main, elle, se tient prête. Il semble presque s'offrir à un ballet de danse, il est aérien et semble prêt.
Le premier homme s'élance avec fougue et ardeur, il est imposant et semble d'une force et d'une violence inouïe. Le poing se dirige à une vitesse folle vers l'abdomen de Jin, qui, au dernier moment laisse sa lame s'abattre sur son adversaire. Dans un geste vif, sa seconde main vient apporter l'énergie nécessaire à sa technique en venant se placer sur le pommeau, la lame entre dans la chair au-dessus de la clavicule, tandis que la lame s'enfonce sans réelle difficulté jusqu'au niveau du plexus. La taille transversale se stoppe sous l'épaisseur des os. D'un geste sûr, il retire sa lame avant de l'agiter pour ôter le sang, il vient dès lors remettre sa lame dans son fourreau de manière lente et méticuleuse.
Devant ce spectacle, les autres "Assaillants" préfèrent reculer, tandis que le corps du combattant tombe au sol avec un fracas assourdissant. Méthode extrême ? Non. Si le bretteur s'était contenté de blesser, d'estropier ou de laisser sauf l'ennemi, son honneur aurait été entaché.
Il se dirige dès lors vers le porche, où se situe toujours l'homme. Il s'incline poliment dans un premier temps avant de lui adresser la parole.
"Je suis Jin Ayata. Je suis honoré par votre pari, mais les "participants" n'ayant payé leur dette, je me vois dans l'obligation de vous remboursez afin que vous ne soyez pas floué par cette situation."
Me maintenant à bout de bras, penché en avant et accroché à un des piliers retenant la toiture du porche, je scrutais avec attention l'évolution lente de ce qui avait l'air d'un règlement de compte. Ayant ainsi lancer mes hommes dans une étrange spéculation, venant un à un, à donner leur avis sur les résultats de cette confrontation, tous ou presque avaient leur espoir. C'était l'effervescence et en quelques minutes, les mises étaient ainsi posés et un le guichet était clôture.
Juste assez pour tout faire, l’altercation vint ainsi à éclater. Un grand balourd passa à l'offensive et fonça sur sa cible. C'était rapide et parmi miens, peut avait réussi à voir, mais surtout comprendre ce qu'il était alors advenu. L'attaquant s'écroula lourdement alors que l'épéiste rangea lentement son arme. C'était pour ainsi dire bien partie pour ma prédiction, du moins avant que tout ce beau monde se pisse dessus et décampe. Des couilles molles, rien de bien réjouissant au final, j'étais dégoûté.
Tout aurait pu en rester là, le pari et les festivités, mais contre tout attente, le pseudo-samurai ramena ses miches prêt de nous. Se présenta d’emblée à ma personne, il se dit alors honoré d'avoir était l'objet des paris, mais bien triste que ses adversaires avaient ainsi fuit. Cherchant même à nous rembourser, je vins à mettre le holà.
~"Ho ! Garde des berrys l'ami ! Tu en a terrassé un, pour moi, c'est tout comme ! Donc les gars, ceux qui m’ont suivit sur le pari ramasse, les autres vous pourrez vous refaire un autre jour. L'arbitre à parler. Shashashasha!!!! "
Rigolais-je alors alors que certains avaient la moue déprimée. Les berrys fluctuant de mains en mains, je tendais alors la mienne vers l'arrière sans pour autant lâcher du regard l'énergumène qui me faisait face.
~"Alors Jin Ayata ! Moi c'est Darry Hondini au passage ! Tu fais quoi dans la vie à part trancher des connards sur ton passage ? Tu es élève d'un dojo du coin ou même un maître ? En tout cas, j'aime bien ton style ! Ça me botterais biens de te défier ! Es-tu d'humeur joueur l'ami ?! "
Mon interlocuteur était hésitant, laissant le doute planer pendant quelques secondes, puis refusa poliment ma demande.
~"Ho ! Vous entendez ça les gars ! Notre ami semble avoir peur de moi ! Sa queue est aussi molle que sa lame ! Shashashasha!!!! "
Lançais-je en tournant le regard vers les miens, cherchant leur approbation toute naturelle. Ils rigolèrent de bon cœur, certain même aux larmes, quand à moi, je me marrais bien, du moins jusqu'à l'instant ou ça vibra dans ma caboche. Armant mon avant-bras, recouvrant celui-ci d'une substance noirâtre, je vins à l’interposer entre ma tête et le fil de la lame du pseudo-samurai.
~"Hoooooo !!! Monsieur Tataya est pas d'humeur à rire ! Moi non plus .... "
Sa lame stoppé net par mon Haki, celui-ci chercha à redonner un coup, mais je vins à saisir la lame avec ma seconde main, elle aussi noir de pouvoir. Retenant son arme, elle vint à être emprunt de flamme, comme par magie. Ne perdant pas mes moyens pour si peu, je vins à me retourner et asséner un puissant coup de coude au niveau de son crâne, alors que mon autre bras, ainsi que la main qui va avec, maintenait avec fermeté son grand couteau brûlant.
Le coup fit mouche et l'homme tituba quelque peu. Profitant de l'occasion, je fis glisser la main sur le fil de la lame et arrivai sur la garde. De là, avec force, je cherchai tout simplement à le désarmer et la chose se faisant sans trop de mal, je jetai son arme plus loin, avant d'éviter un coup qu'il chercha à me porter.
Mon Intuition parlant pour moi, je répliquai alors dans la foulée et enchainai les coups à son encontre. Le martelant de mes poings noirs, son portrait se tuméfier et découler de sang à vue d’œil. Il n'était pas beau à voir, mais je vins à le mettre K.O., le laissant alors tomber au sol.
M'assurant de son état d'inconscience, je vins à ordonner à quelques-uns de mes hommes de le faire disparaître de ma vue, où bon leur semble.
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Sans règles (Avec Darry)
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