One Piece Anarchy
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Le début des problèmes. [Présent]
Calcifer
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Alabasta.
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Feuille de personnage
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Calcifer
La Cible
posté le Lun 16 Nov - 10:54


Ne tombons pas hors de propos, mais qu'est qu'un pirate, après tout ? Aux allures de Dandy à la fois burlesque et énigmatique, que cherche-t-il toute sa vie ? L'or ! Mais comme dirait l'autre ; il passe sa vie à chercher l'or, mais dès qu'il l'obtient, soit il le dépense intégralement soit il l'enterre. Une prise de pouvoir du monde ou bien du sien ? Quand il s'agit de prendre pour soit un morceau du monde, il le fait flotter et voguer aux grès des vents et des tourbillons. Mais quand il s'agit d'une récompense, une éternelle récompense, que cherche-t—il réellement à clamer ? A mon sens, il ne cherche pas une quelconque vanité. Non pas qu'il veuille devenir riche et opulent, mais qu'il veut au contraire, se moquer de la richesse...  



***




Le début des problèmes. [Présent] G5fh


Le calme de la mer coulant sur le sable blanc, immaculé par la pureté du moment choisi. Les marques du destin s’effaçaient peu à peu du sol, se faisant emporté par le reste de l'immensité de l'étendue des possibles. Il fallait maintenant bien croire que cet enfant, tel la goutte d'aquarelle sur la toile que représentait le monde, allait bientôt s'étaler, la couleur de ses sentiments parcourant aléatoirement les fibres du tableau cosmique. Ça ne serait que d'enfoncer une fenêtre ouverte que d'affirmer que le dur labeur ne s’apprend pas, il s'éprouve. La petite âme s'en était difficilement défaite, et en avait considérablement fait les frais. Le visage imprimé dans les graines de la contingence, ses paupières s'animèrent comme s'il revivait la journée dans son esprit. En une seule après-midi il avait participer à des événements qui l'avaient totalement dépassés. Le produit final d'une rixe globale, d'une foire d'empoigne sans queue ni tête, était qu'il allait bientôt être ancré dans une spirale infernale qu'étaient les divagations de l'univers. Réveillé par les maugréations de ses viscères, réclamant un dus élémentaire et nécessaire, ses cils vinrent à balayé la situation. A l'abri de tous les regards, la crique était bien calme, une atmosphère sereine découlait de ce lieu comme pour enrouler d'enfant d'une légère couverture nacrée. N'est-ce tout simplement pas, une manifestation de l'aura à la fois chaleureuse et énigmatique de cet amiral massif jonché face à l'océan. Sur son Piédestal rocailleux, le temps comme unité palpable semblait se frapper à son torse telle la marée contre le littoral brut.

Se relevant, la journée dans les pattes et l'estomac criard, le garçon pouvait ressentir un poids écrasant contre sa poitrine. Un œuf. L’œuf. Le trophée. Dans ses bras, verrouillé inconsciemment par les parois de sa pensée à l'aide de ses petits bras d'enfant. Il ne pensait plus à rien, mais sur sa rétine passait en boucle ses derniers moments, pourtant, il ne semblait pas avoir vu cette personne auparavant. Des morceaux manquaient au puzzle, et des chiffres à l'équation. L'homme en question disposait d'une odeur dont la petite allumette en était toute imprégnée, ce qui calmait son rythme cardiaque certes, mais pas ses interrogations. Au son des mouettes, le géant d'une peau aussi pure que son âme, tourna enfin son attention vers lui.

Tu as dormi plus longtemps que je ne le croyais, alors je n'ai plus beaucoup de temps devant moi. Je tenais tout d'abord à te féliciter, personnellement, pour ta dévotion, ton courage, ta volonté… Cela m'a énormément touché, dans ma sensibilité profonde. Tu as amplement mérité cette récompense, pointa-t-il du bout de son doigt. S'exprimant d'un bloc, posé sur une roche, à quelques mètres au-dessus de lui.


Calcifer ne comprenait pas directement de ce qu'il en était. Il avait remporté le tournoi ? Pourtant, il avait abandonné le ring à la dernière minute, de son propre chef, et avait couru derrière l'orga... Mais ! C'est ça... Comment se faisait-il qu'il se retrouvât tout d'un coup avec la pièce convoitée ? Apposant son index sur son index et tenant laborieusement l'objet ovoïde en dessous de son aisselle, il se fit rapidement reprendre par l'homme à la houppette. Plissant les yeux comme pour mieux écouter, les pommettes mouchetés du limon opalescent, il restait silencieux.


Mais sache que ce n'est pas un cadeau que je te fais, bien au contraire, c'est un lourd fardeau et je ne suis particulièrement enjoué à l'idée de condamner un enfant comme toi, à devenir un adulte ici et maintenant. Car ce que je suis en train de te dire, c'est qu'avec ce que tu as entre les mains, le monde entier cherchera à te trouver, à te détruire, à te manipuler, à te le reprendre, mais tu dois le garder, bien précieusement et ne jamais le donner à personne. Ce que je suis en train de te dire, en fin de compte, c'est qu'à partir aujourd'hui, je te prive de ton enfance et de ton insouciance à tout jamais. Il s'arrêta et soupira, en levant les yeux jusqu'au ciel.

La confusion qui s'emparait de sa gorge enroua sa parole, il fit un pas en arrière comme si cette déclaration s'apprêtait de ses plus beaux vêtements mortuaires, comme une mise à mort. Son cœur palpitait comme s'il n'avait jamais résonné aussi fort, ce dernier battait la chamade d'une telle manière que c'était comme si son corps essayait de s'évader de sa cage thoracique. Des sueurs froides dans le dos, les jambes engourdies qui s'enfonçait petit à petit, il n'avait en aucun cas envie de se battre contre lui, en vérité, il ne lâchait pas du regard pour essayer d'éviter un potentiel assaut... Ça ne pouvait pas être la fin.
Mais l'homme face à lui affirmait lui prendre une partie de sa vie, d'enlever son innocence et ceci si fluidement que quelques larmes subjuguais ses paupières inférieures. De quelle dispense avait-il pour se permettre d'avoir le droit d'atteindre à sa vie ? Calcifer était perdu dans le fleuve de son inexpérience...

Pour...quoi... ? hésitait-t-il a prononcer.


Toutefois dans ces méandres opaques et sinueux, la nouvelle inspiration de l'Amiral, le visage ferme, éclaircissait la situation.


Je ne sais même pas ce que contient cet œuf, à vrai dire, je ne comprends pas pourquoi tout le monde est autant préoccupé par son contenu... Son regard se posa à nouveau sur Calcifer. Par contre, je sais ce qu'il y a en toi : un petit être capable de devenir une grande personne, un fier combattant, quelqu'un de valeureux, et c'est pour cela que je n'ai pas peur de te le confier. Il se redressa en appuyant sur ses paumes. Lorsque nous nous recroiserons, je serais ton ennemi et je ne pourrais pas te sauver. Le monde aura sûrement bien changé jusque là, mais je me rappellerai de toi, de ton pouvoir et de ton haki. Je ferai parti de ceux qui te poursuivront, malheureusement, et je ne me loupe jamais, mais sache, encore une fois, que je crois en toi et que je ne t'ai pas protégé pour rien.


Tout venait de s'assembler sous son regard ébahis, les fragments de souvenirs constituaient une toute nouvelle fresque sous ses yeux. Sa venue depuis sa mésaventure avec le contre-amiral Kiyoshi, son entêtement à participer au tournoi, ses retrouvailles avec le fameux Natto, sa victoire contre un mystérieux Tépé ainsi qu'un homme de cristal et pour finir son rush final pour récupérer l'oeuf des mains de la dangereuse guerrière. Leurs regards ne s'étaient croisés qu'un instant, une bribe suspendue dans le passé, mais quelque chose s'était animé en lui à ce moment-là.

Dallace Wonderland. Shirozaru. Calcifer ne le savait pas encore, mais ils étaient désormais liés. Il allait lancer son long périple, sur la route de tous les périls, de la plus violente des façons. Le laissant seul face au monde. Qui savait quels genres de monstres pouvaient être sur sa trace, quel genre de montagnes il devait maintenant gravir. Sa vie, ses objectifs en était maintenant chamboulés à jamais, lui qui ne cherchait qu'à retrouver les siens, devait maintenant lutter pour sa propre vie. Balancé sur les devants de la scène comme un monstre de foire, face à des figures plongés dans l'obscurité. S'il te plait... Son corps crispé par le flot des informations, aucun son ne sortait de ses lèvres, mais dans son corps se réverbéraient toutes ses questions, ses recherches ; « Mais pourquoi alors me donner ça ? Où sont-ils ? Elle est partie où ? Pourquoi je suis seul ? Personne n'est venu me chercher... ». Plus d'interrogations, plus de problèmes.

La silhouette de cette existence complexe qui avait décidément fini, prit la direction des terres d'un pas assuré. Passant près du petit pirate, son aura était encore plus écrasante, mais ce qui débloqua l'entière situation était le ton croquignolet de son départ. Ielle déposa un ultime rictus avant de s’éclipser.

À la revoyure, ma petite luciole ♡ !


Le soleil s'était éteint sous la contrainte, mais le ciel protestait quant à lui en s'allumant de mille feux, dont un petit filament indiquait la marche à suivre. Près du rocher où s'était assis l'homme au cœur féminin, s'était calé entre deux monticules rocailleux une petite barque, frêle mais accueillante. Il était temps de prendre le large.




***



Large d'Alabasta.







Le début des problèmes. [Présent] 02p9


Un rugissement provenant de son estomac le tordait de tous les sens possibles et inimaginables. Affalé à l'arrière du petit navire d'infortune, il regardait son sac à l'autre bout du moyen de transport, comme un coussin rabougri installé sur le sac, l’œuf le toisait. Sa forme parfaite, les reflets des étoiles dans ses éclats idylliques. Comme pour le narguer. Comme pour l'appeler. Comme pour lui faire passer un message impénétrable. Il lui demandait de l'écouter. Mais lorsque le petit enfantin le porta à son oreille, rien. Aucun son si ce n'était que l'acouphène agréable du frottement de son oreille sur la surface inerte et surprenante de l'objet. Il avait pensé à l'engloutir d'une traite plusieurs fois ou bien de le jeter à la mer, mais à chaque fois qu'il était sur le point de le réchauffer de part sa malédiction ou bien de le jeter par-dessus bord, les mots imperceptibles de cette personne rebondissait sur ses tempes.

BAAAAH ! C'est chiant ! lâchait-il de dépit, avant de déposer ses deux omoplates sur les planches grinçantes du rafiot. »

Guidé par un défilé soigné et irréelle, l’étendue du ciel s'ouvrant à un spectacle mélodieux, les étoiles lui tenant la paume, le garçon divaguait au rythme des flots. Ses rétines jusqu'à lors bloquées par la fatigue et la faim, s'égayaient progressivement sous le tempo et la cadence des flammes célestes. Quelques fées des mers dansaient sur l'écume phosphorescente pendant que son moi intérieur rasait le voile aqueux, comme s'il se suspendait bien plus haut et bien au-delà de la simple attraction terrestre. Prendra qui pourra, mais l'univers semblait se dessiner autour de sa paume et de cette même manière il tendait ces dernières au ciel avant de se heurter aux bras de Séléné.


Quelques heures plus tard sur le quai de Jasna.



Le début des problèmes. [Présent] M80j



Une poignée de temps suffisait pour qu'un choc contre les récifs accidentés de l'île ne puisse le réveiller. Ce qui n'avait l'air d'être qu'un rêve en premier lieu, se révéla être encore une escale sur une île sans nom, esseulé et affamé.
Le ciel ne s'était littéralement pas encore monté, mais les cloches de son réveil avaient sonné par le gong du berceau pétré. Ranimé soudainement, le petit garçon qui avait eu maintenant l'habitude de ce genre de commodité, empoigna ses affaires, et se dirigea péniblement vers les quais à quelques mètres de son point d'arrivée.  
Visiblement vidé, il traînait des pieds lourdement sur le sol, au milieu des habitations encore silencieuses. Certaines, dont les bas des portes laissaient passer des lumières accueillantes invitait Calcifer à y pénétrer pour y demander l'hospitalité. Les bras ballants et la langue traînant au sol, portant un barda qui au fur et à mesure des pas devenait graduellement massif, il recherchait un endroit où se poser impérativement.

Sa vision, fut interpellée par l'image vaporeuse d'une personne sur le toit d'un bâtiment à l'intersection de ce qui avait l'air d'être la place centrale. Cet étrange personnage semblait être entouré de pleins d'objets volants, comme si c'était lui qui menait à la baguette tel un chef d'orchestre la représentation aérienne. Pas humain donc, un oiseau à forme humaine.
Ce qui était assez étrange, mais qui semblait faire partie du rêve éveillé, était quelques visages sirotant un jus bien frais similaires au sien, accrochés aux murs. Plus il s'approchait d'un bâtiment aux airs pittoresque plus la silhouette qui avait l'air de s'être tournée vers lui s'effaçait...

Poursuivre une vague idée.





Eh psssst... Eh toi ! chuchota une main dans la pénombre d'une petite allée. Eh viens voir.

Les yeux mi-clos, le petit-enfant tourna presque mécaniquement son regard, tel une porte grinçante.  Le garçon essayait de déchiffrer le manque de luminosité certain, en plissant encore plus les yeux, au risque encore une fois de s'endormir sous les bruits insolites de sa panse. Petits pas glissants. Les épaules bousculées par son propre déséquilibre au contact des murs étroits. Un cul-de-sac ? Il semblait y n'avoir person... Un coup sec sur la nuque et sa tête salua le sol lourdement, une dogeza forcé pour un repos immanquable.



***




Un bruit de raclement de gorge. Eh réveille toi ! OH ! ON SE REVEILLE ! Hurla la voix famillière

Calme toi Assala. Tu vas nous faire griller par la cheffe. reprit une deuxième voix plus douce. T'aurais du faire le guet, au lieu de gueuler comme un sagouin. Alala... Attends, il commence à se réveiller j'crois.

Mais du coup, on en fait quoi ? C'est lui sur l'affiche tu crois ? Déclara la plus jeune. Peut être que les forces de Mamba voudront empocher la contre-prime ? Parce que ça fait beaucoup beaucoup d'argent... ET ON DEVIENDRA RICHES ! HAHAHA ! Ne semblait pas s'arrêter la petite fille aux habits extravagants, riant aux éclats les bras courbés comme un personnage maléfique.

Doucement tiraillé par la douleur, la tête enflée par la surdité, les lèvres sèches et la bouche pâteuse, l'inconfort était réel, le petit garçon se levait. D'un coup d’œil évasif, mouvant ses bras comme par réflexe, il capta une étreinte, plaqués contre son dos, il avait été forcément immobilisé par ses grossières hôtesses. Sa vision trouble, en toute sincérité ne lui permettait pas de comprendre l'endroit où il avait mis les pieds et de se fait, il remettait en cause tout bonnement son environnement. Il était en quelque sorte harcelé par le chahut ambiant.

Hein? avait il eu le temps de souffler.

Quand tout d'un coup, c'était une chaise avec violence, qui lui arriva sur le sommet du crâne. Cette dernière éclata en mille morceaux, sous la puissance et la dureté de l'os, cependant elle remarqua rapidement qui lui restait quelques échardes dans les doigts. Comme quoi, la violence gratuite ne paie pas.


PERSONNE NE T'AS DEMANDER TON AVIS !!! beugla-t-elle, haletant comme une bovine.


Le début des problèmes. [Présent] Opxz


D'imposantes veines écarlate venaient bosseler le visage du petit garçon à peine conscient.

MAIS T'ES MALADE OU QUOI ?! TU VEUX TE BATTRE ? hurla en retour Calcifer le visage ensanglanté.

Une torsion intestinale, un écho d'une fringale ancestrale qui passa comme une halte de l'ambiance. Ils se regardaient en faisant les gros yeux comme si la scène n'était déjà pas assez irréaliste, la tête du petit garçon oscillait de droite à gauche, totalement rompu et anéanti par un odieux surmenage. Les deux filles se dévisageaient, apparemment la petite en aurait un peu trop fait. Soit, mais là, la question qui se posait sautait aux yeux de la plus mature.

Regarde ce que tu as fait ! TU L'AS TUER ! s’égosillait-elle les yeux quittant leurs orbites et la mâchoire s'écroulant au sol.

Le plancher crissait. Cric crac. La porte de la chambre qui avait été réquisitionnée pour en faire une prison provisoire, n'était absolument pas fermée à double tour comme le pensaient à tort les deux protagonistes. Leurs sangs se gelèrent en un instant, Assala se crispa de sueurs froides tandis que Nesrinne convulsait à l'idée de voir tout son plan échouer. Dans un cas comme dans l'autre, elles étaient foutues. La poignée tourna, la chevillette fut tirée et la bobinette cherra.

Mais dis donc, vous en faites du bruit. Marqua une voix plus adulte en claquant de la langue certes, mais marqué par un ton spécialement très agréable.Toujours en train de faire vos bêtises... Bon j'ai besoin de vous pour ranger les tables et pour préparer à...


Le début des problèmes. [Présent] Rmmz


Elle s'arrêta net, en voyant les gouttes de sang perler sur le visage de l'enfant, laissant tomber son panier plein de linge blanc. Elle déboula dans la chambre en frappant respectivement les deux filles qui étaient assises déjà en tailleur devant la dépouille du petit garçon. Éprise d'un indubitable instinct maternel, elle s’agenouilla, lui défaisant les liens de sa captivité, prenant soin de blottir sa tête contre lui.

Qu'est qui se passe ici ? Vous vous prenez pour les hommes de Sestoris maintenant ? Vous molestez un petit garçon sans défense comme ça ! Gueula-t-elle.


Mais Tata Mélania. Ce petit a sa tête mise à prix pour plus d'un milliard voir deux millions de Berrys. Bredouillait la plus grande, la moue hésitante. On pensait bien faire, pour toi et la Darbeida. Nesrinne essayait de parlementer en vain pendant que la plus petite acquiesçait timidement.


On s'en fout, qu'est-ce que ce petit enfant à avoir dans cette histoire ? Vous vouliez sincèrement vous faire de l'argent sur le malheur d'un innocent garçon, surtout toi Assala ! Pointa-t-elle du doigt. Elle soupira un moment tout en essuyant la plaie du petit pirate. Bon voilà comme on va procéder. Toi Nesrinne fait chauffer de l'eau. Et toi Assala va récupérer quelques légumes chez Abass, il doit être lever à cette heure. Ordonnait-elle, le visage ferme et sans appel.

MAIS TATA ?! braillèrent-elles à l'unisson.

Eh. On ne discute pas. On ouvre bientôt. lâcha-t-elle, le regard habillé d'une étrange aura obscure.

A peine l'exigence faites, les filles dévalèrent les escaliers ne manquant pas de faire un bruit assourdissant dans tout le quartier. Pendant ce temps, la femme, déposa le corps du petit dans un lit de l'étage, dans une chambre privée, marquée d'un curieux masque de renard.



***



Un mois plus tard.






Me dit pas que t'as toujours pas fini tes devoirs CALCIFER ?! rageait Assala. On avait dit qu'on allait voir les nouveaux chameaux d'Abass... !

Le son du stylo qui grattait le papier incessamment parfumais la salle, d'une odeur de labeur et de sueur nerveuse. Caché par une montagne de bouquins et de feuilles diverses, le petit garçon semait quelques gémissements à chaque retour de ligne, comme s'il s'adonnait à un combat rigoureux et impitoyable. Levant sa tête au-dessus de la motte de cuir et de documents, les dires de son amie comme des murmures à ses oreilles. Il redressa son menton presque surpris de sa présence. Décidément, en plus d'être un petit procrastinateur, il avait le don d'être d'un maladroit... Sous ses lunettes épaisses et dont on pouvait réceptionner une évidente gêne, il balbutia ;


AH ! J'avais oublié ! Désolé Assala, il est encore tôt je dois encore aider Tata Méla avec la salle principale. disait-il en se grattant l'arrière de la tête avec le dos de son crayon.


Le début des problèmes. [Présent] Tdom

La petite bouillonnait, définitivement saoulée par le scénario, c'est alors qu'elle tourna les talons et claqua la porte d'une véhémence telle que Calcifer fût victime d'une véritable avalanche de devoirs.
Quelques minutes plus tard, après avoir rangé le désordre qui régnait, il prit le soin de s'habiller avec une routine manifeste. Il attrapa son chèche azuré l'enroula autour de son nez et nettoya à la va-vite ses verres trapus pour finalement atterrir dans la salle principale au milieu de la populace habituelle ou non.
Certaines discussions intéressantes fusaient, ce qui attisait la curiosité et affûtait l'oreille du petit.

Oh vous êtes au courant ? A ce qu'il paraît StarTop est devenue une vraie enclave. Balançait un. Ouais c'est vrai que depuis l'élection de l'autre blond dont je connais plus le nom, le gros halouf, ça a beaucoup changer. S'esclaffa un second.

Les ragots, les verres qui s'enlaçaient. Tout avait l'air d'être en ordre et a sa place, le petit garçon saluait tout le monde silencieusement avant de s'occuper des commandes et de laver le répertoire. Il continuait a tendre une oreille attentive. Ce qui advint en deuxième temps, avait l'air d'être plus important qu'il n'y paraissait, dans la parade des mots, il grappillait ce qu'il pouvait, sans forcément comprendre. Une tâche ardue pour un fugitif faisant partie des plus célèbre du moment.

Calcifer dit La Cible. Hahhaha ! Quelle bonne blague de la part du gouvernement. Avec tout ce qui doit se passer, ils ont trouver le moyen de nous tordre de rire. Une légende urbaine que personne n'a aperçu depuis sa mise à prix. tapotait un grand barbu sur une des affiches en question.
 


Soudainement ! Un homme aux habits colorés, dégringola comme s'il avait le diable à ses trousses, dégoulinant d'une transpiration fleuve, le souffle poussif et sur les rotules. Il s'exprimait laborieusement de cette manière :

VOUS ÊTES AU COURANT ?! Une bataille navale a lieu pas loin d'ici ! Apparemment il s'agirait d'un des équipages les plus connus de cette zone de GrandLine !!!
 


Le début des problèmes. [Présent] Teb8


La salle marqua un temps, tout le monde ravala sa salive, plus aucun tintamarre, le boucan s'était fait faucher à la racine. Et puis.

Ils riraient tous en éclat. Une cacophonie comique.



Dernière édition par Calcifer le Lun 8 Fév - 19:42, édité 2 fois
Aymé Muharaba
Le début des problèmes. [Présent] 84pf
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Aymé Muharaba
Shooting Star
posté le Mer 18 Nov - 14:46
Aux alentours de l'île d'Alabasta
Premier couplet...


On n’échappe pas à la mort sans y laisser quelques plumes. Ou dans notre cas : on n’échappe pas à la mort sans y laisser quelques écailles. C’était là le débat horrifique et interne qui me taraudait depuis des jours. Parce que les sifflements, le son des poissons avalés par la glotte de ce connard qui me suit partout, et les vagues qui trempaient mes vêtements et l’intérieur de ce voilier de fortune, que je ne savais même pas diriger… Tout ça, commençait légèrement à me les briser. Le mois perdu sur l'île d'Octogonia et ses alentours n’aidant absolument pas à arranger mon humeur.

Alors à cet instant, il semblait que mes pupilles se foutaient de mon cerveau ; ou alors mon système nerveux envoyait les mauvais signaux à mes pupilles ; quelle différence ? Tout ce que je voyais à l’instant, c’était une brochette de viande qui serpentait sur les planches du voilier organiquement, étrangement même, à la manière d’un automate de chair… Je ravalais alors ma salive qui s’accumulait dans ma bouche, posant une main contre mon ventre qui me lui me hurlait à l’estomac. Donc, l’ordre du jour est simple :

1.      Anna me disait souvent que je devais me concentrer sur mon haki pour anticiper les mouvements de ma proie ; un haki que je n’ai jamais réussi à pratiquer de cette manière… Donc en concentrant mon fluide de l’observation, tout ce que j’arrivais à faire à l’instant c’était remarquer que cette brochette de viande était dotée d’une âme ; étrange, non ? Je pensais maintenant à ces étranges amoureux de la nature que j’ai rencontré au cours de mon périple sur Grand Line, des gens qui n’aiment pas manger de viande… Des véjétarian qu’ils s’appellent.
2.      La concentration au fluide ne fonctionnant pas, j’essayais de me servir de mes yeux pour suivre les mouvements fluides et légers de la brochette de viandes ; et au bout de quatre secondes, j’abandonnais. La fatigue et la faim ne faisaient pas bon ménage, même un cowboy aussi têtu que moi le comprit bien ; loin d’être lié à ma difficulté chronique à garder l’attention sur un objet plus de quatre secondes.
3.      Posture animalière, les quatre pattes sur le plancher, je m’apprêtais tout simplement à attaquer le morceau de viande avec les dents. Je bondis de mes quatre membres vers la nourriture, les crocs acérées et l’estomac prêt à accueillir son nouveau repas avec passion.

HSSSSSSSS ?!
Mmmh… Berk. Mmmmnhhh…

Du poulet… Non, du poisson. Un aliment dont je me passerais bien en temps normal, mais comme on dit : il ne faut jamais se suicider l’estomac vide, c’est mauvais pour la digestion. Ou quelque chose comme ça. Mon énorme croc de glouton se plantait dans la chair de la brochette de poisson/poulet ce qui m’amena tout de même à ma fin imminente. La nourriture augmentait de taille à vue d’œil, jusqu’à ce qu’elle atteigne bien deux, ou trois mètres de long ; et elle s’enroulait autour de mes hanches, puis sous mes aisselles, et enfin mon cou, avant de pousser un sifflement aigu et violent, semblable au cri d’un animal sauvage en pleine lutte pour sa vie.

Ah… Aah… Aaaak !
HSSSSS !

Comprenant que trop tard mon erreur, j’acceptais mon sort sans vraiment broncher ; les yeux fermés, attendant la fin à la manière d’un coup de fil vers Impel Down. Mourir étranglé par son serpent de compagnie n’était pas une si moche mort. Au pire, on dirait que je m’étais battu contre cette créature dangereuse : Pauvre Kéras, morte étouffée par sa créature de compagnie, paix à son âme… Puis on empocherait ma prime, sans que l’on connaisse la vérité sur ma personne. Jamais de la vie, donc.

Mais tu vas la…
HIIIIISSS !!
FERMER OUI ?!
… KIIIIH !

Mes crocs se plantèrent de nouveau dans la peau écaillée de mon meilleur ami, tandis que lui plantait les siens sur mon bras ; il s’était déjà glissé sous mes vêtements, injecta son venin dans mon organisme déjà immunisé par la saloperie, et on continuait cette scène jusqu’à ce qu’on se pose tous les deux sur le sol du voilier, essoufflés, tout espoir de poser les pieds sur la prochaine île complètement abandonné ; je n'étais même sûr que ce Log Pose fonctionnait, en réalité.

Désolé Machakil.
Hssss…
Maintenant que j’y pense, j’aurais peut-être dû apprendre comment survivre dans la nature, à Amazon Lily.



Deux soupirs, comptant pour un seul. Et la fin de la catastrophe, marquée par ce phénomène climatique si particulier à Grand Line. Le temps changeait radicalement, marquant l'entrée dans la zone climatique d'une nouvelle île.
____
Une demi-heure plus tard...

Machakil et moi arrivons sur l’île en catastrophe, et à cette observation, une seule conclusion me venait à l’esprit : les dieux sont contre nous, et ce depuis quelques mois. Une sorte de punition divine qui me propulsait jusqu’à cette île que je ne connaissais que de nom, dont la température ambiante risquait bien de m’étouffer dans ma veste si je ne faisais pas quelque chose… Et dans l'alternative où j’étais superstitieux, je serais sûrement en train de prier les mortes de ma famille ; malheureusement pour elles, je ne suis qu’une ordure blasphématoire, et la seule personne pour qui je pouvais prier à cet instant, c’était mon estomac qui criait famine.

De là, la ville portuaire semblait si loin ; je ressentais de plus en plus les effets du climat spécifique d’Alabasta, les rayons dorés se confondaient sous les grains de sable dans l'air que j’anticipais : un, deux, trois frottements des yeux, et je me forçais à enfiler mes lunettes, par souci de protection oculaire. Puis, l’inquiétude dans ma poitrine, que j’essayais de contrôler à l’aide de ma respiration s’accentuait malgré moi, jusqu’à ce que le petit bateau que je squattais ne s’amarre pour de bon entre deux gros galions, dont un qui attire particulièrement mon attention, de par son drapeau pirate brandit fièrement au gré du vent… Un bateau que je reconnaissais de l'événement du mois dernier, à Octogonia. J'espérais que l'île n'allait pas de nouveau se retrouver bombardée, tout de même. 

Aidé de la corde sur mon voilier, j’accèdai au sol du port de Jasna, dont l’ambiance changeait déjà du tout au tout, pour une seule et simple raison, qui restait néanmoins importante dans mon jugement : le contact humain. Et il ne s’agissait pas de brutes de combats, contrairement aux différents martialistes que j’avais côtoyé le mois précédent, mais bien d’être humains normaux ou presque, fragiles ou presque, qui eux ne pourraient pas dévier mes balles d’un coup de poing ou conneries du genre. Néanmoins… Je le sentais, au fond de moi : l’ambiance sur ce port, et même l’ensemble de la ville, lorsque je m’y promenais, suintait l’envie de se battre, de se soulever même… Des mots qui ne me parlaient pas vraiment, en l’état. Je soupirai donc, un peu perdu, et mon problème toujours pas réglé, par ailleurs : je crevais de faim, littéralement.

Mes pas étaient hasardeux, ma démarche peu sûre ; c’est ce qui arrivait lorsqu’on tombe sur une ville que l’on ne connaissait pas. Mais plus que tout, j’hésitais, pour plusieurs raisons. Pas du tout au courant de l’allégeance de l’île d’Alabasta (je devinais), je ne savais pas si je devais m’attendre à des soldats de la marine à chaque coin de rue ou si des pirates répondant au nom d’un Yonkou pouvaient m’attaquer pour ma simple existence et ma prime… Sans parler des sbires de Letizia.

Mais visiblement, la ville était tout de même sereine, le fait que les bateaux de différents pirates étaient amarrés sans problème montre une certaine flexibilité de ce côté-là, je n’avais, normalement, pas vraiment de souci à me faire. Du coup, premier réflexe… Je posais les pieds dans la première échoppe qui attirait ma curiosité; avant donc de pénétrer dans ce bâtiment en pierre, je lisais le nom atypique de cette auberge, sûrement dans un accent ridicule dont les natifs se moqueraient pour toujours.

Darbeida

Mes jambes me menèrent à l’intérieur du bâtiment sans même que je puisse décider de ma trajectoire. Et déjà, le brouhaha distinct de ces rustres gaillards me mettait dans un état de transe indescriptible. Je retrouvais quelque chose qui m’avait manqué ce dernier mois, au-delà de l’interaction humaine ou des rires chaleureux des adultes bourrés à différents types d’alcool : la chaleur éprouvée par l’atterrissage à un lieu aussi convivial. C’était tout.

J’observe mes alentours, constatant que de tous les profils se trouvent sur place, et tentait moi-même de me trouver deux choses : de quoi boire, et de quoi manger, peu importe le néant financier qui régnait dans mes poches. Je profitais d'ailleurs de ma figure svelte pour me procurer discrètement le verre d’alcool d’un ivrogne qui ne regardait pas sur sa table ; puis je me posai à la mienne, salivant d’envie. Il ne me restait plus qu’à attendre, bien sagement, que l’on vienne me servir…

Tu ne croyais pas que je ne t'aurais pas remarqué voler ce verre, tout de même, hein petite ?
Huh ?

Une femme d’âge mûre s’était approchée de moi, les mains occupées par des pintes vides, remplies, à moitié vides et à moitié remplies ; elle portait un tablier, typique des tavernières, et avait un ton qui s’apparentait à de l’autorité. Les mauvais souvenirs de mes séances d’entraînement avec Anna remontaient alors, au point que je me sentais nauséeux. Mais plus que tout…

Tant que je n'ai pas été pris en flagrant délit, ce n'est pas du vol. justifiais-je en haussant les épaules. Et je ne suis pas une fille. La prochaine fois c'est une balle dans le crâ-


Un éclat de rire commun, partagé par tous les fêtards sur place interrompit ma menace envers cette rabat-joie aux rabais. Je ne perdais pas la face néanmoins, la regardai toujours dans les yeux en essayant de garder ma main sur mon verre d’alcool, sans comprendre comment la grognasse avait pu me le chiper aussi facilement. Et les nausées reprirent. Mes sens se fichaient de moi, et le monde autour semblait se distordre dans des mosaïques psychédéliques semblable à des kaléidoscopes arc-en-ciel. Après cela, je ne gardais qu'un souvenir très flou de ce qui arrivait par la suite.
____

Oh vous êtes au courant ? A ce qu'il paraît StarTop est devenue une vraie enclave.
Ouais c'est vrai que depuis l'élection de l'autre blond dont je connais plus le nom, le gros halouf, ça a beaucoup changer.
Grmpf… Moi che comprends rien à ches hichtoires de politiques. MUNCH ! Mais cha a l’air marrant cha ! Ch’est quoi un halouf ?

J’essayais de m’inclure dans les conversations du mieux que je pouvais, la guitare posée sur mes genoux tandis que je me goinfrais de tous les plats qu’on posait devant mes yeux. Après ma perte de connaissance, on m’avait apparemment fait boire de l’eau, tandis que mon serpent de compagnie terrorisait la salle principale de la taverne en sifflant d’inquiétude. La femme qui m’avait grondée auparavant s’était alors occupée de me servir quelques repas, constatant que mon problème de santé ne se résumait qu’à une sous-nutrition. Pas conne, la vieille.Par respect, je lui avais promis que je rembourserai ces mets, spécialités de la ville de Jasna, d'une manière ou d'une autre.

Calcifer dit La Cible. Hahhaha ! Quelle bonne blague de la part du gouvernement. Avec tout ce qui doit se passer, ils ont trouver le moyen de nous tordre de rire. Une légende urbaine que personne n'a aperçu depuis sa mise à prix.

Là, je ne réagissais pas… Non seulement car cette affirmation semblait de plus en plus vrai, tant il était impossible à mes yeux qu’une cible aussi simple ne soit pas déjà morte dans les mains d’un chasseur de prime, mais en plus parce que je cherchais le bougre, en réalité. C’était une bonne question, d’ailleurs : où se trouvait-elle, cette fameuse Cible ? Si personne n’avait été mis au courant de sa capture, c’était soit parce qu’il était encore en liberté, soit que le gouvernement mondial voulait la garder secrète. Dans tous les cas… Cette histoire était loin d’être aussi simple qu’elle n’y paraissait.

Mais l’éclat de rire résonnant dans la salle avait réussit de me faire sortir de mes réflexions. Ayant retrouvé mes forces, je me décidai alors à relever mon instrument, la manche tenue par ma main gauche et le corps posé sur mes cuisses, perpendiculairement à ceux-ci.

Oh, tu comptes nous jouer de la guitare petit ?!
Vas-y ! Tu chantes, aussi ?!
Kekeke, non je ne chante pas ! Mais comme vous avez tous été sympas avec moi, je vous permets de goûter à un aperçu de mon talent en musique. Ecoutez-moi ça.

La première note grave et lourde qui sortait de ma guitare me fit tout simplement vibrer de bonheur ; si longtemps que je n’en avais pas joué, si longtemps que je n’avais pas eu le temps de faire profiter de tout ça à un public digne de ce nom. Je ne faisais même pas état des grimaces perpétuées par les gredins m’entourant, et me permettait de continuer à faire vibrer mon cœur au rythme des riffs incessants que mon gratteur et mes doigts me permettaient de créer, à tout moment.

J’appelle ça du Metalcore, bien vu pas vrai ?! Vous avez de la chance, c’est une exclusivité ! J'ai créé ce genre de moi-même !

Les murs tremblaient presque à la violence de mes coups de main. Ma fibre de nouveau en place, j’avais la panse bien remplie, le gosier rassasié. Je me sentais comme chez moi à Jasna, finalement, peut-être bien que cette île me plairait.
Thorks
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Thorks
CAPITAINE DU NOUVEL ÉQUIPAGE DES GÉANTS
posté le Mer 18 Nov - 16:25
Le début des problèmes


Paradise - Large d'Alabasta

Je suis lacé. Mon esprit lutte, encore et encore, depuis maintenant quelques jours. Loin d'endurer quelconque fatigue, lié à mon corps et aux désagréments d'un vol si prolongé, je dois là sans nul doute grâce, à la nature même de mon pouvoir démonique, mais cela n'arrange en aucun cas celui prenant mon esprit en cette heure.

Cela fait donc des jours que je vols, seul, dans l'immensité de cet océan, perdu, suivant par désespoir un cap, qui au final n'est peut-être pas le bon. Il n'a fallut de rien, si ce n'est une puissante tempête. Le navigateur humain m'avait pourtant prévenue, m'ayant indiqué un danger probable émanant de ses nuages d'orage à l'horizon. J'en ai fait qu'à ma tête. Pauvre fou.

J'espère qu'eux aussi ont survécus à cette expérience, moi, je l'ai affronté le bec haut et regard droit. Du moins, je pensais être droit, mais le vent était puissant et j'ai sans nul doute perdu le nord, si je puis dire. J'ai cherché à la retrouver, mais je n'ai alors fais que me perdre encore plus.

Je me languis de la terre et ses bienfaits, j'en ai assez de ce silence, simplement perturbé par le son du vent dans le creux de mes conduits auditifs. Je rêve tellement que j'en viens même à attendre le piaillement de quelques mouettes.


Le début des problèmes. [Présent] Ydkl


Enfin ! Non ! Je ne rêve pas ! Je les survoles ! Et là ! Une terre ! Je ne peux retenir ma joie et  m'exalte d'un rugissement bestial.


D'un battement d'ailes, j'accélère alors la cadence, ayant au passage, fait fuir tous les volatiles aux alentours, je me rapprochais ainsi d'un destination pour le moins inconnue. C'est donc ça. Elle se rapproche, c'est immense, même pour moi, c'est brillant, jaune, orangé, c'est... du sable ???

J'arrivais alors de plus en plus prêt des côtes. Ceux-ci semblait plutôt vide, jusqu'au moment où, mes yeux se posèrent sur un amas de ce qui semblait être des bâtiments. Une ville ! Enfin, ce n'était pas une île vide, même si cela m'aurait satisfait, en vue de ma condition.

En tout cas, je m'en approchai, puis survolai cet espace. Tournoyant, hésitant à poser pied à terre aussi prêt des humains qui grouillaient, ça et là. Je pris quelques minutes, puis m'approcha du port, de là, en effrayant quelques personnes qui m'avaient vue venir, je fis s'écarter la foule et me changea sous leurs yeux apeurés.

Une vingtaine de mètres les surplombait, nombreux étaient ceux à prendre la fuite ou à se cacher. J'étais la nouvelle menace, la nouvelle attraction de la ville. Mon arrivée, allait être la nouvelle histoire de la semaine, si ce n'est du jour.


Calcifer
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Calcifer
La Cible
posté le Sam 12 Déc - 4:41





Le début des problèmes. [Présent] Dfyi


— Eh... Qu'est-ce que c'est chiant d'être toute seule quand y a rien à faire... Pouah... Baillait-elle aux corneilles la paume ancrée sur la joue. Elle balançait ses pieds du haut du toit de l'auberge, tout en regardant flegmatiquement les petites silhouettes gravillonner le sol de poussière. L'animation d'une journée banale en somme, quoi que c'était sûrement la période des fêtes de fin d'année se disait-elle.Mais quel nullard l'autre là... En plus il a l'air un peu chelou depuis qu'il a disparu pour aller, je ne sais où. Assala claqua sa langue contre son palet en signe de frustration avant de finalement de retomber sur ses omoplates, son iris capturant les nuages aux formes ludiques.

Le début des problèmes. [Présent] P4d6


Bien-sûr. L'ennuie était une force tellement paradoxale qu'elle puisait dans tous ses puits d'énergie pour les jeter dans le vide de la journée. Son dos massé par les vibrations des hurlements, des rires et de la fougue de l'auberge. Elle tendait l'oreille, pouvant pratiquement reconnaître les dialogues des habitués. Perdue dans le néant de ses pensées, les un oiseau venait la narguer de ses pirouettes amples et élégantes, il laissait derrière lui une traînée invisible, non palpable mais qui restait assez intelligible dans sur ce tableau transparent pour lui pincer le cœur. Quelques larmes vinrent déchoir sur ses joues rosâtre et vives de honte. Les rayons du soleil qui pénétraient au travers des plumes du volatile ne portaient pas le même nom, elles persistaient, pour enfin évaporer les gouttes en graines étincelantes... Les graines d'une rancoeur, dont les pétales avaient maintenant prit l'âge d'écouter mais de ne plus entendre. Un zirconium pure mais inexploitable.

— Il fait comme lui de toute façon. Pesta-t-elle, la gorge nouée.


Elle faisait comme les grandes personnes. Elle était venue à deux mais repartait à chaque fois seule, inanimée, sans faire l'unanimité, sans qu'on puisse lui répondre à chaque fois qu'elle s'époumoner dans son esprit. Un peu innocente, un peu coupable mais même Qadesh savait qu'on ne reste pas fidèle toute une vie.  


Le début des problèmes. [Présent] 4plm



Après tout pourquoi s'en faire ?


Exilé sur une île qui ne ressemblait pas aux trésors du monde, elle comptait les jours de solitude a s'en rajouter une année d'existence. « Penses à ce qu'on est quand tu regardes les étoiles, benti. » Pourtant quand elle contemplait le ciel, elle se remémorait les boussoles qui fondent sur le sable. Peut-être qu'à partir d'un certain âge, un enfant non désiré amorce sa naissance.

Un vrombissement faisait trembler les fenêtres, le monde s'affolait, certains trébuchaient sur les légumes et autres ustensiles délaissé par une vue insolite et effrayante à souhait. Une cohue assourdissante, des pleurs d'enfants et une énorme ombre qui supplantait la lumière diurne. Surprenant la jeune fille en plein dans ses songes, elle souleva le menton pour apercevoir un phénomène qu'elle n'avait encore jamais vu auparavant. Les yeux écarquillés et la bouche pendante sur son thorax, elle n'en revenait pas de ce spectacle impensable. Lorsque la chose se métamorphosa pour poser pied à terre, la secousse vint décoller légèrement la plante de ses pieds, pour ensuite la faire glisser la tête la première dans le vide.



***


Le petit garçon, bien occupé à ramasser du creux de la main les petites miettes de pains, à nettoyer les rebords des tables et à surtout à tenir à bouts de bras les différentes chopines, ne remarquait pas le monde qui l'entourait. Finalement, depuis sa rencontre avec cet homme, quelque chose avait changer chez lui... Depuis cette fois-ci, ces doigts lui faisait parfois des impressions d'engelures douloureuse. Cependant, le garçon prenait ce mal en patience, comme un refoulement totalement assumé, mais après tout, c'était le mal nécessaire pour soutenir ses fondations. Ses doigts comme coincé a soutenir un pilier psychologique imaginaire. Il soupirait inconsciemment en reajustant son  chèche sur son visage avec ses doigts abîmes par les minuscules échardes des tables de basse facture. Petit à petit sa flamme s'étiolait, après tout une vie simple et gagner son pain noblement par la sueur de son front était sûrement le mode de vie qui lui sciait mieux... Courir les genoux endolories dans les Ice Scope, atterrir dans un tournoi clandestin, affronter des monstres de puissance, risquer sa vie pour... rien...

Des vibrations sincères vinrent teinter les murs et les fit trembler, des ondes sonores graves mais à la fois perçantes allant se loger à l’intérieur de la boîte crânienne du petit garçon, pour l'attraper à la gorge et le ramener dans le navrant monde des vivants.

— J’appelle ça du Metalcore, bien vu pas vrai ?! Vous avez de la chance, c’est une exclusivité ! J'ai créé ce genre de moi-même !


Drôle de personnage, se disait-il en tournant sa tête presque à 180 degré. Un instrument qui ressemblait a une épée quoi que. A première vue c'était cet objet rustique qui provoquait les déflagrations tonitruantes, noyant la salle de ses cris stridents. Il est bizarre lui, se disait le jeune serveur, il était à la fois éprit d'une curiosité maladive comme s'il allait attraper la lettre de cachet de l'invitation au voyage. Mais dans les rires et dans les blagues douteuses, quelque chose ne tournait pas rond dehors. Une agitation monstrueuse, comme si le monde s’apprêtait a faire place a une cohorte de l'armée de Sestoris. Le bloquant alors a venir à la rencontre de ce mystérieux personnage aux vêtements ample et à la voix désaccordée, Calcifer profita pour aller partir voir ce qui se tramait. De sa légère foulée enfantine, il partit l'air concentré, passant par l'entrée.


Son bras passa par le seuil de la porte. Son ombre portée s’agrandissait à vue d’œil. Une fine brise lui caressait le sommet du crâne pour se faufiler au travers de ses pointes légèrement verdâtres. La nuque se relevait du côté de la flammèche tandis que son front rencontrait celui de son amie. Elle qui était passionné des oiseaux... ELLE AVAIT DECIDER D'ESSAYER DE VOLER UNE ENIEME FOIS ???  


Ils tombèrent tout deux dans un fracas comique et soulevant un petit nuage de poussière. La jeune fille avait prit le jeune Calcifer comme point d’atterrissage lui retirant dans la volée son simple tissus bleuté.

— MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS ???? Hurlait-il en se tenant l'os frontal, la douleur lancinante le faisait se mouvoir comme une anguille mourante atteinte de spasmes désarticulant. Une bosse écarlate lui chauffait l'esprit.

— MAIS C'EST TOI !? QU'EST-CE QUE TU FAIS ??? T'ES JAMAIS AU BON ENDROIT !!! Vociférait-elle lui lâchant un regard crispé par la rage.


Les deux se calmèrent presque instantanément. Une géante ombre les toisaient comme une statue de fer animée. Mais quel était cette créature ? Le forban n'avait jamais vu un homme de cette taille a part dans ses rêves les plus profonds. Assala quant a elle n'avait entendu que des contes et merveilles du Royaume d'Elbaf sans jamais y croire. Cette chose. Ce retour a la réalité était spécial, il grattait leur carapaces comme une petite gêne derrière leurs oreilles. Assala se releva et tira Calcifer de sa position très embarrassante. Désormais debout, droits comme des i, ils se regardaient sans dire mot. Il ne comprenait rien. Il ne savaient rien. Le monde extérieur frappait à leurs porte.

Le début des problèmes. [Présent] Q75e




Tout le monde semblait effarés, comme si le ciel leur tombait sur la tête. Calcifer lui ne réfléchit même pas une seconde. Ses pieds avancèrent seuls, la plante de ses pieds s'allumant tel des feux de joie, ses coudes étincelants et dégageant des filaments ardents et propulsant le jeune garçon du plancher avec une vélocité ahurissante. Le buste en avant il avança son épaule gauche en avant dans les airs et serrant son poing droit, en prenant soin de prendre le plus d'élan et d'amplitude possible. Arrivant au visage de cette créature sans nom, il frappa sans dosé sa force au niveau de son visage dans le but de le faire basculer vers l'arrière de part ses petits bras d'enfant. 

— Mais c'est pas possible, il existe pas vraiment ???


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Ah ouais zinc:
Aymé Muharaba
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Aymé Muharaba
Shooting Star
posté le Dim 13 Déc - 21:01
A l’instant, il n’y avait pas beaucoup de choses qui pouvaient faire disparaître ma joie et l’ambiance géniale que j’instaurais dans cette taverne. Peut-être bien que ma présence sur ces lieux était un don de Dieu envers ces nombreux gaillards qui semblaient particulièrement apprécier mon art, au point qu’on me servait de la bouffe gratuite ! Bien entendu, les vibrations créées par ma guitare se mariaient parfaitement avec les bruits de digestion que mon ventre produisait… Il ne me manquait plus que deux choses, en réalité, pour me considérer au paradis. C’était peu !

Tu n’as pas autre chose comme chanson ? demanda l’un des gaillards m’entourant.
Tu ne veux pas continuer à manger, plutôt ?! quémanda un autre.
Mmh ? Pardon ? Désolé j’entends rien, seules les paroles d’une jolie femme peuvent me sortir de mon spectacle. Kekeke !

Les râles (de plaisir) de mes différents spectateurs et leurs grognements affectaient ma capacité à enchaîner sur un riff des plus menaçant, me forçant même à me lever et poser mes pieds sur ma chaise, hurlant des insanités.

Taverne de Darbeida, écoutez-moi ! J’ai décidé. Cette place sera mon nouveau chez-moi pour quelques temps. Puis je cognais mon pied droit contre le bord de la table devant moi, faisant trembler les assiettes et verres s’y trouvant. Pour rembourser ma dette envers Madame la Gérante, et aussi parce que j’vous aime déjà tous ! Whooooooo !!

Ma voix grave et mes mouvements amples me permettaient d’attirer l’attention sur moi ; certains m’observaient de travers, d’autres hurlaient avec moi sans vraiment comprendre la profondeur de mes actions, mais il y en avait un en particulier qui s’était arrêté dans sa besogne, apparemment insatisfait de ce à quoi il était en train d’assister. C’était un bonhomme de petite taille, à n’en pas douter, le visage caché par un morceau de tissu, ce qui le rendait d’ailleurs déjà bien louche.

Non mais ça va pas, toi ?! C’est la deuxième fois que je te reprends !
Hiik ! Madame la gérante !
Je ne suis pas la gérante. Descend de là !

Étrangement, la femme mature m’observait et s’approchait d’un ton si sévère que je m’arrêtais complètement de faire le pitre, coincé par mes instincts les plus primaires ; je faisais sans doute une tête de con, tentant un sourire charmeur et dissimulant en même temps la peur de me prendre un coup de claquette sur l’arrière du crâne. Mais le plus honteux, c’était que j’avais crié de ma voix naturelle, à l’instant.

Tu peux faire de la musique Aymé, tout le monde adore ça ici, mais ne pose pas tes chaussures sales sur les tables, et-
Oups !

La femme n’avait même pas le temps de terminer sa phrase qu’elle perdit l’équilibre. D’ailleurs, ce ne fut même pas la seule, sentant les murs et le sol trembler, ma godasse glissa sur la table, entraînant l’entièreté de mon corps à se pencher sur le côté à une vitesse qui pouvait vite devenir hilarante de danger. Heureusement, j’étais assez génial pour me rattraper solidement.

Aïe ! OUCH !
Hssss !!

Ou pas. Si ma chute ne m’avait pas fait voir des étoiles, je serais déjà en train de hurler de rage. D’ailleurs, je ne pense pas avoir été le seul à trébucher, vu les sifflements de douleur de Machakil que j’entendais sous ma tête, ainsi que l’alcool que je recevais sur mon visage. Hum. Le plus invraisemblable, cependant, c’était la panique qui commençait à circuler dans la taverne. D’après les bruits, un tremblement de terre était rare occurrence à Jasna, voire impossible. Mais la vérité était qu’on se trouvait sur Grand Line, le terme impossible n’était que le résultat de l’imagination lancinante de ces hommes faibles d’esprits.

Hsss. Hssss.
Arrête de me lécher trouduc’, je vais bien. proférais-je, les yeux dirigés vers le plafond. Mon regard était néanmoins parasité par le visage inquiet de Dame Melania, qui m’aidait à me relever.
Ca va ? Tu n’as rien de cassé ?
Non, je…

C’était étrange. Cette situation était étrange, réellement. Je gardais un visage ferme à l’instant, pour plusieurs raisons : les tremblements s’étaient arrêtés. Pourtant, la scène qui m’entourait ne faisait aucun sens. Où étais passé le mystérieux nain qui m’observait, à l’instant ? Pourquoi j’entendais des cris, des bruits de pas alertes en-dehors du bâtiment dans lequel je me trouvais ? Et surtout, pourquoi Melania continuait à s’occuper de ma santé ?! A moi, un criminel recherché par le Gouvernement mondial !!

Finalement, la femme m’aidait à me redresser, le visage coupable ; d’ailleurs, les autres m’observaient d’un air triste également, et désolé. Je n’étais pas un pauvre chaton à sauver pourtant. Je commençais à enrager, les dents serrées, puis je compris très vite de quoi il s’agissait, en réalité. En faisant un peu vers l’arrière, le crissement particulier de morceau de métal s’écrasant contre mes semelles me fit comprendre la raison pour laquelle j’étais apparemment la pauvre créature pour laquelle prendre pitié. Mais, sauf erreur de ma part…

C’est ma guitare que je suis en train d’écraser.

Je n’attendais la réaction d’aucun d’entre eux, dirigeais mon regard vers le sol pour remarquer que mon instrument fétiche était cassé en deux morceaux au niveau de la manche.

MAIS QU'EST-CE QUE TU FAIS ????
MAIS C'EST TOI !? QU'EST-CE QUE TU FAIS ??? T'ES JAMAIS AU BON ENDROIT !!!

J’entendais déjà bien distinctement ces voix, bien que je ne les écoutais pas, évidemment. J’étais déjà posé, les genoux sur le sol, l’étui métallique ouvert, révélant mes différentes armes à feu qui entraîneraient certainement les pauvres innocentes fiottes qui m’entouraient à se pisser dessus. Toujours silencieux, j’enfilais mon étui à guitare métallique sur une épaule, derrière mon dos, et malgré la migraine qui commençait à prendre place à mes réflexions, je quittai la taverne, d’une démarche très certainement, et facilement qualifiable d’héroïque, faisant maintenant face à deux mioches, les deux qui venaient de se crier dessus, à l’instant. Le plus important, néanmoins, c’était que j’avais mon fusil à pompe dans les mains, mon instrument cassé en deux ayant pris sa place dans sa boîte.

Et là, tout se passa si vite. Quelques étincelles crépitaient, illuminaient même mes yeux, au point que j’en avais la bouche entre-ouverte. J’ignorai les passants autour qui s’écriaient et fuyaient les lieux comme des tapettes. Même la petite qui semblait s’écrier comme une demeurée face à la fusée qui venait de s’envoler devant moi.

… Huh ?

Les informations étaient trop confuses. Je ne venais de remarquer qu’à l’instant que le gamin devant moi venait de s’envoler, pour faire face à un… Géant. Un géant, un homme d’au moins 20 mètres de haut, qui venait d’apparaître de nulle part, visiblement. Cette journée ne pouvait pas être plus délirante… Attends.

Des étincelles, un gamin aux cheveux en pique… Huuh ?


La particularité des fruits du démon, c’était qu’ils étaient uniques sur Terre ; il n’en existait qu’un seul de chaque, et si un homme en mangeait un, le fruit ne repousserait jamais tant que l’utilisateur ne sera pas décédé. C’était une connaissance pas si répandue, mais tout de même accessible, du moins, c’était ce que Clint m’expliquait souvent. En plus de cela, ces bras qui diffusaient du feu pour aider au vol… Je l’avais déjà vu. Ce jour-là, à Octogonia. Je ne voyais la Cible que de dos, les pieds collés au sol ; le nuage de sable qui nous entourait, la gamine et moi, m’empêchaient de distinguer clairement sa silhouette. Mais il n’y avait aucun doute que ce garçon était celui que je cherchais depuis maintenant un mois.

Mais où il va, ce con ?

Fort heureusement, mon Fluide m’aidait à m’orienter dans ce nuage de fumée créé par les propulseurs du corps qui valait 1 milliard. Il semblait qu’il s’était envolé pour faire face à l’être humain qui faisait vingt fois sa taille, et il hurla des mots naïfs, si forts qu’ils m’effrayaient.

Mais c'est pas possible, il existe pas vraiment ???
Ahah…

Cette peur, doublé de cette incrédulité que j’avais déjà ressenti un mois avant n’allait cependant pas m’arrêter, cette fois-ci. Celui-ci n’était qu’un gamin : qu’il ait le fruit du feu ne m’arrêtera pas dans ma démarche…

Bien sûr qu’il existe ! Et ça aussi, par ailleurs !

Je hurlai ces mots en espérant que le gamin m’entende, cherchant à le déstabiliser, le menacer, me la péter, tout ça en même temps. Pas même une seconde plus tard, je levais le canon de mon arme vers le haut, et reculais en même temps dans le but de pencher le fusil à un angle d’environ 45° ; j’avais un pied dans l’enceinte de la taverne, mais ce n’était pas un problème, à l’inverse même.

Tu vas nous débarrasser de ce géant Aymé ?!
Quel héros !
Ouais. Ce géant, ouais.

Je sourirai, d’un rictus narquois qui révèlerait mes véritables intentions à un observateur aguerri. Puis j’appuyai sur la gâchette déchaînant mon premier coup de feu dont la puissance avait été augmentée à l’aide du haki de l’armement, sur ce champ de bataille au centre de Jasna. C’étaient pas une, pas deux, pas sept, ni même huit… Mais neuf balles de plombs qui fonçaient à toute vitesse sur le dos du gringalet de feu dans le but assumé de le transformer en charpie dans la seconde qui suivait…

… Huuuh ?!

J’étais très fier de ma vision parfaite. En plus de cela, mon fluide de l’observation me permettait une vue d’ensemble plus importante que celle d’un péquenot lambda… J’étais donc persuadé que je n’étais pas fou en observant la nonchalance à laquelle Calcifer avait encaissé mon tir. Pire, même, il n’y avait aucune goutte de sang, ni même aucun cri de la part des 1 milliards de berrys. Cependant… Si les balles avaient traversé l’enfant, c’était le géant qui lui faisait face qui allait prendre le coup.

MERDE ! Désolé poto ! hurlais-je, sans une once de regret dans ma voix, puis je visais une deuxième fois l’enfant, attendant sa prochaine action avec insistance. Cette fois-ci, je ne me tromperai pas sur la manière d'utiliser mon Fluide.

La hagra commence askip hein:
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Thorks
CAPITAINE DU NOUVEL ÉQUIPAGE DES GÉANTS
posté le Lun 14 Déc - 14:00
Le début des problèmes


Paradise - d'Alabasta - Jasna

La bête laissant place au monstre, la foule autour de moi, ne tarda pas à paniquer. M'étant changé devant leurs yeux déjà bien inquiets de la présence d'une bête aillés de grande envergure, j'avais pour rajouter une couche, tout naturellement posé pied-à-terre, si ce n'est dans un fracas quelque peu, sismique. Agitant la ville au sens propre, ayant par ce geste, signalé mon arrivée à tous, rare étaient encore ceux à avoir croisé mon regard. Ceux qui avaient eut la chance de voir lors mon arrivée, ne tardèrent pas à prendre leurs jambes à leur cour, fuyant ma présence, sans même me laisser le temps de chercher à les rassurer.

Les hurlements allaient à tout-va, criant et alarmant aux ignorants l'information, nombreux des bâtiments proche vinrent à se vider avec rapidité. Raccrochant soigneusement mon équipement à ma ceinture, moi qui la trimbaler depuis tout ce temps, cette épée avait une envergure aussi imposante que celle de ma forme animale. L'ayant ainsi porté dans le creux de mes serres, je prenais alors le temps de la réajuster au niveau de ma hanche, sous le regard apeuré de la foule fuyante.

Ainsi penché sur mon arme, avançant par ailleurs lentement vers la ville, je vins à m'arrêter, voyant au coin de l’œil quelques êtres miniature arrête sur le chemin, me regardant avec des yeux écarquillé. Relâchant mon attention à l'égard de mon arme, je m’apprêtais alors à chercher la communication avec les gamins, quand vint alors une sensation de danger émanant de mon instinct.

Le début des problèmes. [Présent] 3d5n



Mon Haki criait ''Danger'' et mon corps vint à automatiquement réagir, recouvrant cette partie de mon visage d'un substance noir. Coup puissant, ma tête tourna dans le prolongement de celui-ci. Tenant bon, restant droit, dans la limite de mon possible, je faillis bien reculer d'un pas, mais je luttais contre sa force, avec celle qui était la mienne et celle de mes ancêtres.

Accueil particulièrement étrange, un enfant avec autant de force, cela n'était pas naturel. Résistant donc à cet assaut, je vins a entendre quelques voix au loin, puis mon Haki vibra de plus belle. J'étais une nouvelle fois la cible d'une attaque. Une détonation et mon visage reste marqué de noir, ne ressentant à peine quelques chatouillis sur ma peau.

C'est quoi cette île à la con ?!

Lançais-je avec un peu d'amertume dans la voix. Tournant mon visage avec un regard mauvais, je dévisageais le gamin qui lévitait encore non loin de mon visage.

Qu'est-ce que je t'ai fait Gamin ?! J'ai écrasé ton chien ou truc du genre ?! J'avais aucune attention de me battre.

Sur ces quelques mots, je vins chercher à le saisir, usant d'une de mes mains, rapide et puissante, j'avais constaté son corps ardent, me laissait croire qu'il avait un pouvoir démoniaque. N'hésitant ainsi aucunement à faire usage de mon Haki, histoire de pouvoir lui mettre la main dessus, je vins enfin à mes fins. Le maintenant entre mes doigts et ma paume, faisant en sorte de ne pas le pulvériser, je le portais à mon visage.

Je sais pas tu es qui Gamin, mais j'ai fait un sacré voyage. Donc si tu veux bien me laisser tranquille, ça serait pas de refus !

Lançais-je avec sincérité et cherchant à croiser le regard de l'ardent gamin. Restant sur mes gardes, je m’apprêtais par ailleurs à aussi faire la moral à cette autre énergumène qui m'avait alors tirer dessus.


HRP:



Dernière édition par Thorks le Mar 19 Jan - 11:34, édité 1 fois
Calcifer
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Calcifer
La Cible
posté le Dim 17 Jan - 14:34


Une semaine auparavant.

Le début des problèmes. [Présent] E962





La fenêtre ouverte, le vent caressait le visage juvénile des deux petits protagonistes d'une douce brise matinale. L'odeur du repas stimulait leurs narines tandis que l'ennui attisait leur soif de bêtises. La fumée qui s'infiltrait petit à petit au travers des planches grinçantes, s'invitait au fond de leurs narines. Qui savait ce que ces deux-là préparaient encore sous le nez de leur bienfaitrice.


— Mais puisque j'te dis que c'est pas un chat ! C'est un escargot ! Grinçait-elle des dents. Et en plus, il est tout bizarre, il est tout blanc. Les chats ressemblent pas à ça, ils ont des grosses moustaches et ils ont des oreilles pointues. Mimait la jeune fille, décidément, il en fallait peu pour qu'elle démontre encore une fois sa nature déchaînée.


— C'est toi qui es folle dans ta tête ! C'est un chat regarde le dans les yeux, il est tout gentil. Présentait le garçon aux cheveux hérissés du doigt, avec une moue navrée qui lui descendait du bout des lèvres.

— C'est toi ouais t'es folle, espèce de Tonttata puant. Pestiférait Assala manifestement toute agacée de toutes ces simagrées ridicules.

— EH ! Eh beh, eh bah c'est toi le T-thon ! Grimaçait la langue pendue le petit garçon aux pointes vertes.

Les deux enfants haussèrent rapidement le volume. Le petit animal quant à lui ne faisait que tourner en rond sur le secrétaire en bois brun. Quand tout à coup, sans crier gare, il se retourna brusquement vers nos deux compagnons, la coquille immaculée qui reflétait avec puissance les éclats du soleil. Ses yeux mis-clos pendouillaient vers l'avant, on pouvait entendre avec attention les bruits de ses paupières collantes qui s'ouvraient faces aux regards sollicités des mioches.

— Regarde-le il va dire quelque chose, des étoiles plein les yeux Calcifer tentait tant bien que mal de convaincre son amie de l'unicité de l'animal qu'il avait trouvé dans une de ses chaussures un soir en rentrant d'une longue course dans le désert.Allez GARY !


— Pfff... Mais n'importe quoi, tu devrais...


Le début des problèmes. [Présent] Yl41


— Miaou.
Des blagues... Des blagues, je ne fais que des blagues. Toute ma vie n'est qu'une tentative d'amuser les gens. Et malgré tout mon bon sentiment, ma dédication au rire et à la joie... Je ne reçois que la haine, la haine de mon prochain. La haine de la vie... Je, je n'en peux plus, il faut que je mette fin à tout ça... Sauvez le monde... Mon ultime message. Adieu.


Suite à cette commotion émotionnelle, les deux enfants restèrent bouche bée, pas pour les mêmes raisons certes, mais il n'en était pas moins qu'à partir de maintenant ; ils avaient trouvé une nouvelle source de conflit et une nouvelle attraction. D'une part, la paupière d'Assala faisait du morse tandis que les mirettes de Calcifer débordaient d'étoiles incandescentes.

Ce dernier après avoir fait part de son cri singulier, commençait à se diriger à sa vitesse maximale, vers l'un des bords de la commode. Voyant cela, le garçon qui allait s'assurer maintenant de sa sécurité, apposa simplement sa paume comme petite barrière l'empêchant de chuter malencontreusement par-dessus bord.


— Miaou.
Je veux mourir.
 



***

Jasna, de nos jours.


Le début des problèmes. [Présent] L6dd





Apparemment, le choc avait donné raison à notre jeune enfant, le contact entre les deux peau lors de l'assènement du coup était un rappel à la réalité brusque et brute. Ils étaient réels. En chair et en os. Mais la réponse à cette question n'avait pas l'air de mettre tout le monde d'accord, encore moins la personne remis en cause qui s'était prit un coup apparemment litigieux. Les yeux écarquillés et la bouche béante, ils se faisaient face désormais, dans le calme et le vide de l'artère évacuée de Jasna.


Tandis que la lumière diurne qui éclairait son champ de vision s'agenouillait sur ses paupières, le bas de sa nuque lui picotait légèrement et ses poils se rebroussaient comme si quelque chose allait balayer son être. Un coup de feu retentissant parcourait jusqu'à ses oreilles pour ensuite traverser son corps de tout part. Les fragments métalliques qui lui passaient au travers dans une déflagration tonitruante, jaillirent tels des filaments écarlates, provoquant ainsi la surprise générale.


En tout et pour tout le garçon s'était entremêler dans une situation peu commune et encore moins attendue de sa part, il commençait malgré tout à s'attacher à son train de vie quotidien à l'auberge. Ses journées à passer son temps à ne rien faire avec Assala, ou du moins quand il n'était pas aux corvées et à rattraper son retard académique. Comme apprendre à perdre son temps et courir dépenser son argent de poche dans des cochonneries sucrées, à faire de la luge sur les immenses dunes brûlantes, à observer les oiseaux chantant à l'aurore, et à débattre sur la vie des étoiles au-delà des nuages noctulescents.



Le début des problèmes. [Présent] P569


Là maintenant, c'était comme si le destin lui avait amené au visage les tristes paroles de l'Amiral, après tout pour l'enfant cela n'avait aucun sens et restait encore trop énigmatique pour lui. Ce n'était pas tant lui retirer sa quiétude qui était un problème en soit, mais la perceptive du perpétuel combat qui pouvait le contraindre à abandonner tout ce qu'il avait et ce qu'il avait perdu. De ce fait, entrevoir l'impact des balles sur le visage noirci du géant en panique, n'était qu'un chapitre qui s'ouvrait comme un autre, le début des problèmes qui se dessinait maladroitement sur un sol sablonneux en temps de pluie. La réverbération du son des ricochets sur la peau de Thorks avait d'autant plus valider sa théorie. Mais c'est dès lors que ce dernier s'offusquait sur le fait de s'être pris un coup qui selon lui n'était pas justifié et encore moins mérité, Calcifer qui avait été pris dans le creux de sa main, retroussait son menton d'incompréhension. L'indignation du géant ne sonnait pas la cloche de son indifférence, c'était surtout qu'être empoignée de la sorte par un inconnu l'angoissait au plus au point.


— Je sais pas tu es qui Gamin, mais j'ai fait un sacré voyage. Don...

— MAIS ! C'EST PAS VRAI ! ET MEME QUE LES GEANTS DANS LES HISTOIRES ILS MANGENT LES ENFANTS ! Hurlait-il en se levant sur la pointe des pieds à l'intérieur la paume du géant.  

Ne laissant pas respirer la bête de 20 mètres qui l'avait apporter à son visage vraisemblablement pour essayer de dresser un argumentaire quelconque, les sentiments de Calcifer teintèrent ses mains d'une tonalité monochrome.

Décidément ce n'était pas si facile que ça de joindre les deux bouts.


***


Le début des problèmes. [Présent] Yq0f


Pendant ce temps-là, nombres d'hommes et de femmes qui étaient en train de festoyer au sein de la Darbeida sortaient un à un pour découvrir petit à petit ce qui se tramait dans leur si paisible patelin. Guettant avec frayeur si ce n'était pas la fin du monde assurée, certains hommes s'agenouillaient comme pour commencer à psalmodier et annôner des paroles inaudibles. Quelques-uns d'entre eux, n'en croyaient pas leurs mirettes et le spectacle déviait vers une confusion sans nom. Tout le monde partait de son petit commentaire.

— Mais ! Qu'est-ce qui se passe ? Quel est cette chose gigantesque ! S'étouffait un premier qui observait timidement par une des lucarnes de la fenêtre.

— Melania ! Dis-moi, mais ce n'est pas ton neveu qui est en train de se faire attraper par le géant ? Se retournait un peu plus franc vers la maîtresse temporaire des lieux.


Intriguée, elle tenta de se diriger vers le seuil de la porte tandis que le monde lui s'agitait dans tous les sens. Les chopes valdinguaient au sol, offrant ainsi un véritable parcours du combattant pour se déplacer sans faire de casse. C'était une réelle apocalypse pour des Jasniens impuissants. Et pourtant, malgré la pagaille une personne se révolta en vers et contre tout. Le coup de feu avait certainement choquée la petite fille qui ne s'attendait sûrement pas à une action aussi extrême. En un cours laps de temps elle avait parcouru le seuil d'innombrables émotions, passant par la peur durant sa chute, la colère d'être tombée sur un demeuré et le désarroi face au fait que ce dit demeuré était attaqué par un illustre inconnu. Se fléchissant sur ses genoux et serrant avec rage ses dents ainsi que ses poings endoloris, c'est avec le visage crispé par la frayeur qu'elle ne tenait plus en place ;


Le début des problèmes. [Présent] 6hqg



— Qu'est-ce qui te prends toi ?! Pourquoi tu attaques Calci ? Mais t'es pas bien !! vociférait-elle la gorge enrouée par la vision cauchemardesque d'un canon qui pourrait à tout moment se retourner contre elle.

Dans un spasme fluide et naturel, elle se jeta corps et âme sur la jambe d'appui du tireur et lui planta ses petites canines au travers de son épais pantalon. Lui mordre le tibia semblait être un plan bien fâcheux. Peut-être espérait-elle pouvoir atteindre la personne en question, en profitant que le léger nuage de fumée se dissipait pour la prendre par surprise. Elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve l'agresseur, mais tout ce que la petite fille de onze ans savait, c'est qu'elle ne pouvait pas rester là sans rien faire à attendre qu'on les trucide tous.


***


Et c'est à ce moment-là, dans la continuité des événements ambiant, que le petit garçon qui venait à peine de se redresser face à l'immense Goliath l'interrompu sans vergogne. D'une impulsion vive, il tendit ses muscles vers l'avant, appuyant promptement sur la pointe de ses pieds pour tendre au maximum ses mollets. Cette impulsion le fit jaillir des doigts du dit golgoth, au vu de la vitesse accrue du mouvement et du silence de l'expiration, là, c'était du sérieux. Sa concentration était quasi-absolue, son sang était glaciale à l'image des flocons éternels des drum rockies, mais son regard quant à lui demeurait de braises inextinguibles. Dès lors qu'il fut projeté à hauteur du cou de Thorks, il empoigna fermement son chandail pleinement des deux mains, comme si sa vie en dépendait son haki débordant un peu sur les mailles de son haut tel une onde. Cependant, il n'était pas question, même juste une seule seconde de prendre la situation à la légère, le tenir en respect était l'issue désirée. Avec tous les efforts du monde, il tentait de refouler toutes ses mauvaises vibrations, mais qu'il était dur d'atteindre le degré zéro de l'animosité.




Ses mains minuscules se cramponnaient alors au col du vêtement de son adversaire déclaré, légèrement accroché sur le côté droit du colosse pour créer une sorte de déséquilibre, et ainsi pouvoir agir principalement sur ce flan précis. Tirant sur ses habits comme un acharné, la petite allumette qui se retrouvait une fraction de seconde dans le vide sans appui. Il fit alors fuser de la plante de ses pieds un jaillissement ardent afin de pouvoir à la fois se maintenir dans les airs, mais pour aussi agir comme un contre poids non-négligeable. Toujours épinglé sur le surhomme, en contractant au maximum ses petits bras d'enfant, son bassin exécuta une manœuvre à 180 degrés pour finalement coller son dos au pectoral droit les bras tiraillés par la fibre. Si son mouvement avait très bien été exécuté jusque-là, il n'aurait eu aucun problème pour la suite des évènements. C'est dès lors que tout s'embriqua presque machinalement, les pieds joints maintenus dans les airs par un flux ardent remarquable et sémillant. Le contraste lumineux n'était pas là pour faire jolie et Thorks allait soudainement l'apprendre à ses dépens. D'un geste sec et d'une contorsion franche, Calciflamme penchant son corps en avant tout en se fixant toujours à son opposant dans le but de le faire basculer par-delà son propre corps, quitte à le soulever partiellement à l'aide de ses omoplates. La gigantesque ombre du balayé éclipsait le soleil l'espace d'un instant, provoquant ainsi une cohue dans toutes les chaumières.


Le début des problèmes. [Présent] G6ix

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Le mastodonte en perdait son couvre-chef, qui fut le premier, objet a trouvé le chemin du plancher dans un son sourd. Mais c'est surtout quand la fin de l'action fut exécuter que le vrais fracas eu lieu, résonnant dans toute la ville et ses environs. Le bruit métallique accompagnait l'action, lui malgré son accent distinct ne fit pas tiquer la petite luciole. L'impact des deux épaules du géant, ainsi que l'intégralité de son dos épousant le terrain poudreux, d'une part donna naissance à un monumental nuage de poussière tel une tempête de sable en plein souk. D'autre part, le vrombissement du heurt et le craquèlement de la couche terrestre marquaient les esprits et renvoyaient un message d'adieu aux tympans les plus sensibles. Il le fit atterrir avec violence et autorité mais il prit bien soin de procéder en parallèles aux autres bâtiments et infrastructures afin de ne pas provoquer de dégâts matériaux conséquents, bien que ses derniers sursautèrent sur place comme stupéfait de l'échauffourée.


Suite à cet enchaînement inopiné, la petite flammèche remettait pied à terre en toute délicatesse dans une brume ocre et épaisse. Pourtant plus les secondes passèrent plus un son frayait son chemin jusqu'à lui, c'étaient les gémissements d'Assala ! Elle était sûrement en danger ! Il se devait d'agir vite. Traversant la fumée opaque, il entrevoyait deux silhouettes superposées comme si l'une luttait contre l'autre. À l'écoute de ces cris, il n'eu qu'un seul réflexe, avancer. Ses deux jambes repoussèrent la gravité une énième fois pour s'élancer vers le supposé péril et bondir à l'aide de son amie. Son assaut était directement dirigé vers l'ombre la plus imposante. Il pouvait distinguer que la plus grande restait droite, il en avait décidé ainsi ça sera donc sa piste d'atterrissage de fortune.



Le début des problèmes. [Présent] 24th


Les pieds en avant vers l'inconnu son coup était assez véloce pour le frapper de plein fouet au niveau du torse, et de ce fait de l'envoyer au travers de l'auberge. Mais le but était d'accompagner le corps dans la fluidité de la démarche, en outre, il était possible qu'ils causent un bazar sans nom à l'intérieur de la pension. Dans un roulé-boulé sans fin, Calcifer tenterait de freiner en plaquant les épaules de sa cible contre le sol et ceci même s'ils devaient glisser jusqu'à l'autre bout du bâtiment.


Un vrai bric à brac pour ceux qui vivaient en brûlant la chandelle par les deux bouts.


***


Plus tôt, dans un atelier à l'autre bout de la ville.


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— Pfiouuuu ! Ça en aura prit du temps. Souriait de dépit la jeune mécanicienne, qui avait retiré son bandeau quelques secondes pour essuyer avec ce dernier ses dernières gouttes de sueurs qui perlaient sur le bout de son front.


Remettant en place ses outils colorés par la suie, pigmentés par son labeur et fumés par sa fatigue, elle observa un instant l'étendue du travail fourni. L'assemblage avait pris un certain temps, et la couleur n'avait pas pris le temps de sécher comme elle l'aurait voulu. Craquant ses doigts en prenant soin d'enlever ses gants rembourrés, elle constatait tout en faisant de douloureux mouvements de mâchoire qu'elle avait réellement passé plus d'une cinquantaine d'heures confinée sans dormir. Dans son laboratoire maléfique débordaient les différents plans de son engin encore au stade d'embryon. De la peinture plein les guenilles s'est décidé qu'elle débarrassa rapidement ses outils de basse manufacture, en plein rush, c'est des tonnes de sceaux et de caisses qui tombaient successivement sous sa maladresse maladive. Visiblement matraquée par son inspiration et son aspiration à devenir une grande chercheuse qui surpasserait l'éminence grise d'Organic City, elle en oubliait même le prisme de son existence physique ; son ventre gargouillait comme les tréfonds de Calm Belt.


— Bon ! C'est décidé faut que j'aille becqueter un truc à la Darbeida... J'me demande comment les deux loustiques se portent. déclarait-elle en dépoussiérant ses habits dans un premier temps, et ouvrant par la suite à la manivelle la porte suranné et terreuse de son garage.


Le début des problèmes. [Présent] 4yer



C koi un spoiler ?:
Aymé Muharaba
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Aymé Muharaba
Shooting Star
posté le Mar 19 Jan - 0:22
La suite des événements devenait ensuite un fouillis bordélique dans lequel je ne comprenais pas comment je m’étais égaré. Là, je n’avais qu’un seul objectif, l’œil gauche pratiquement collé au viseur de mon Etoile Filante, le droit faisant attention à mes alentours. On commençait à m’entourer, évidemment me disais-je, le boucan qui commençait à se mettre en place devant Darbeida était propice à devenir un véritable champ de bataille… Dans lequel je serai le héros, sans doute. Alors, d’un mouvement de ma main gauche sous le canon du fusil, j’éjectais la cartouche vide qui venait d’être utilisée pour faire place à une nouvelle, neuve et pleine de vie. Humant maintenant l’odeur euphorique que provoquaient la poudre, le sable m’entourant et les acclamations à mon égard, je n’avais plus qu’une seule chose à faire.

Le début des problèmes. [Présent] Oav0



Rien autour de moi ne comptait, seule ma mission, celle d’empocher le pactole que ce mioche très clairement surprimé pouvait m’apporter ; 1 milliard, hein… Il y avait de quoi rendre un homme complètement fou. Je pensais déjà à la quantité astronomique de nourriture que je pouvais m’acheter de cette manière. Puis, il y avait aussi les femmes, qui seraient attirées par autant d’argent, très clairement. Je pourrais m’acheter les instruments de musique que je veux ; les boîtes de production du monde entier se retrouveraient à mes pieds, tandis que je révolutionnerais le monde de la musique…

Fort heureusement, le colosse avait réussi à encaisser mes balles. D’ailleurs cet exploit de fait me sortit très rapidement de mon euphorie… Comment ça ?! Déjà, laisser Calcifer encaisser le coup à l’aide de son fruit c’était une honte qui me suivrait toute ma vie, mais l’autre derrière également… Je me sentais vraiment inutile, à l’instant. Pire, je me sentais leur pute, à ces deux zigotos, qui m’ignoraient d’ailleurs totalement. D’un coup, mes bras perdaient de leur force, mon arme tombait avec le membre gauche qui tenait toujours fermement la manche du fusil comme si sa vie en dépendait.



Mais c’était la réalité de la situation, et la conclusion que je m’étais faite suite à ce que j’avais vu à Octogonia. Je devais devenir plus fort, contrôler mon Haki à la perfection, montrer à Clint, à Letizia et à ma famille au bled que j’étais capable de bien des choses. Et surtout ne pas flancher face à cette situation dans lesquelles je ne semblais pas avoir toutes les chances de gagner : et alors ? Si j’avais 1% de chance de gagner cette rencontre, alors je n’avais qu’à mettre les statistiques de mon côté ! Ne pas fléchir, toujours garder la tête haute, les bras tendus, le fusil devant mon visage, l’œil concentré vers mon adversaire.

Malheureusement, le géant ne semblait pas être d’accord avec mes plans ; il avait attrapé Calcifer de sa main titanesque, puis l’avait apporté à son visage… M’empêchant de viser le corps du garçon comme je le voulais. Un juron bien violent s’échappa de mes lèvres, tandis qu’on se regroupait autour de moi, comme pour m’encourager.

Melania ! Dis-moi, mais ce n'est pas ton neveu qui est en train de se faire attraper par le géant ?
Tsk !

La situation craignait, énormément. J’avais toujours endossé ce rôle de héros qui allait sauver cette taverne et cette ville de ce vilain géant ; c’était mon but officiel dans cette mêlée, mais si l’enfant était connu ici, et qu’en plus les gens l’appréciaient… Comment justifier que je comptais le tuer de sang-froid ? Je serrais les dents, me sentant presque jugé par ce que je m’apprêtais à faire, cherchant une ouverture qui arriva bien vite…

Au moment où mes pensées me dirigeaient vers les plus honteuses failles de mon esprit, le géant avait attrapé la boule de flamme désinvolte à l’aide de sa poigne, puis l’avait amené au niveau de son visage, pour lui prononcer quelques mots ; cela, je m’en souvenais bien. Mais l’ouverture que j’attendais arriva si vite. Il semblait que Calcifer avait, d’une impulsion effroyable, réussi à s’extirper de sa position, en se faufilant entre les doigts du colosse ; il se trouvait maintenant encore une fois dans le vide. Devais-je tirer ? Il ne me voyait pas, à l’instant, sa concentration était pleinement dirigée vers le géant… Le doigt sur la gâchette du fusil prêt à sonner le glas de la mort de Calcifer, je fus malheureusement interrompu par un léger contre-temps. Un petit problème, réellement.

Qu'est-ce qui te prends toi ?! Pourquoi tu attaques Calci ? Mais t'es pas bien !!
Mmmh ?

Je sentais des bras m’enrouler la jambe, et des crocs se planter dans mon pantalon, légèrement. La sensation me rappelait Machakil, à la différence que là, il s’agissait bien d’un être humain qui essayait de me soumettre. C’était déjà assez ridicule lorsque le serpent s’y mettait, alors là… Surtout que je reconnaissais la gamine, il s’agissait très certainement de l’amie de Calcifer avec qui il se disputait précédemment. Un soupir désintéressé sorti alors de mes poumons, trahissant mon exaspération latente, tandis que la fille continuait à me casser les couilles.

Oh, dégage de là !! Tu vois pas que tout le monde fuit autour de nous ?! Tu devrais… WHOA ?! Aïe ! Mais ça va pas, sale garce ?!


En réalité, je comprenais ce qu’il en était ; réellement, je comprenais. Ce n’était pas comme si j’étais un connard sans cœur. Je dirais même que j’étais un connard au grand cœur ! Donc la réaction de la gamine était compréhensible, je venais d’essayer d’assassiner son ami aussi froidement qu’un membre de la Pègre. Ce n’était pas la comparaison la plus flatteuse que j’avais, mais on en était là, et j’assumais cette position. Chasser une prime, surtout aussi grosse, était loin d’être une mince affaire. Déjà, rien que le fait qu’après un mois le garçon soit toujours en liberté était un exploit en soit… Je ne pouvais vraiment pas rater cette occasion. Je m’excusais alors mentalement à la gamine, qui mâchouillait mon tibia comme si sa vie en dépendait ; ma jambe d’appui était importante, je n’arrivais pas à garder l’équilibre le temps qu’elle me gênait de la sorte.

Ma jambe droite quitta alors le sol, nonchalamment, se balançant en arrière avec la petite chieuse toujours accrochée dessus ; la foule autour de nous continuait à grossir à vue d’œil, mais heureusement pour moi, tout le monde était intéressé par le spectacle donné par Calcifer et ce géant qui semblait avoir bien d’autres problèmes à régler. Je n’avais aucun scrupule à agir, alors…

WATCHAAAAAA !!!

Je hurlais à la mort pour me donner la force d’effectuer cette action rapidement ; le cas contraire, ma fenêtre de tir allait disparaître. Et de manière presque cartoonesque, je secouais ma jambe de gauche à droite, de haut en bas, à pleine vitesse, sans faire état des connards à côté qui nous observaient danser comme aliens ; mais le pire dans cette histoire c’était qu’elle ne me lâchait pas ! La salope !!

Mais qu’est-ce que…
Il ne va tout de même pas..?!
Nyeeh ?

Il se pouvait que, dans ma fougue, j’avais asséné quelques coups de crosse à la gamine qui me collait toujours à la jambe, au point que j’en avais oublié ma véritable cible. Son exploit, cependant, me parvint très rapidement aux oreilles, les réactions des différentes énergumènes m’entourant prouvaient qu’il se passait quelque chose. J’observais de nouveau le spectacle principal sur place, et… Evidemment, Calcifer était sur le point de de faire une prise de Judo au grand gaillard. Un rire. Puis des yeux exorbités qui me feraient presque passer pour un fou, si je n’étais pas protégé par mon charme à toute épreuve.



La chute du géant provoqua le chaos sur Jasna. Un tremblement du sol similaire à un séisme, une explosion de poussière, provoquant une sorte de tempête de sable aveuglant tout le monde sur place. Je posais par réflexe mes lunettes de protection sur mes yeux, puis concentrais mon Fluide de l’Observation… Les gens autour de moi toussaient, se plaignaient, on criait de peur, de colère. Mais le plus chiant, là, c’était elle, encore, toujours. Elle gémissait, se plaignait également de la situation, décidément. Elle semblait avoir lâché ma jambe après mon troisième et ultime coup de crosse, et maintenant, la tempête artificielle semblait l’avoir incapacité pour de bon. Je n’avais plus qu’à utiliser mon talent pour l’Observation pour y voir plus clair… Et Dieu que j’y voyais clair, très clair, même.

Le début des problèmes. [Présent] Xwf0
FUCK !!!

Mon étui à guitare tombait de mon épaule, mais mon fusil garda sa place à mes côtés, la crosse coincée dans le creux de ma main droite. Je tendis mes deux bras vers l’avant, aussi vite que je le pouvais, en prévision de ce missile qui me fonçait dessus. Mon objectif, créer une barrière de Haki, assez forte, dense, pour arrêter le mouvement de Calcifer dans sa fougue. Mais il ne fallut que très peu de temps à l’allumette pour me rejoindre. Le plat de ses deux pieds tous droits dirigés vers mon torse, il s’avançait si rapidement et si dangereusement que je m’étais déjà résigné, finalement. Encaisser la douleur ? Du mieux que je le pouvais. Au moins, la barrière servirait à amortir la chute… Un minimum.

Les talons de la Cible atteignirent enfin mon Fluide ce qui, comme prévu… Ralentit un peu son élan. Puis, il toucha ma poitrine à une vitesse, moins exagérée certes mais la force restait là ; et Dieu que ça faisait mal. J’étais certain de hurler comme une gonzesse à l’instant, honteusement. Mais au moins, je pouvais procéder à la suite du plan, puisqu’il comptait venir à moi maintenant. Son coup était si puissant que l’espace d’un instant, nous avions perdu pied avec le sol, nous projetant tous les deux en arrière vers la taverne presque esseulée. Je profitais de cette fenêtre pour tenter d’attraper la jambe de Calcifer avec ma main libre, la gauche évidemment, au niveau de son tibia. Aucun résultat, comme prévu. Plutôt, mon bras traversa sa jambe avec une facilité qui me fascinait. Et malgré les brûlures provoquées par les flammes qui animaient son corps, je résistais à la douleur pour attraper le canon du Shotgun de ma main gauche.

Une fois qu’on atteignait le sol, le con essayait de m’emmener avec lui dans une sorte de manège sans fin ; déjà, nous avions renversé quelques tables, mais il était hors-de-question que je balaie encore plus la poussière. C’était là que mes bras armés entrèrent en action ; un « simple » mouvement latéral de l’Etoile Filante, que j’avais infusé de fluide, me permis de frapper la hanche gauche de Calcifer en plein vol ; ce mouvement nous arrêta tous les deux dans notre rythme, et j’espérais l’avoir surpris assez violemment pour le pousser sur le côté, utilisant ainsi mes hanches et tout le poids de mon corps pour l’accompagner dans sa chute.

Le début des problèmes. [Présent] 843v
Surprise.

Je souriais du mieux que je pouvais, sentant le sang s’écouler le long de ma lèvre, mon menton. Apparemment, il m’avait bien amoché malgré mes différentes tentatives de m’en sortir… Mais dans cette situation, je ne serai pas le seul à finir blessé, voire pire. Nos regards se croisaient maintenant ; il cachait toujours une partie de son visage avec son bout de tissu, mais je reconnaissais bien ce qu’il me disait à travers ses yeux. Il semblait plein de fougue, encore une fois. Une sorte d’étincelle prête à tout pour arriver à son but, même brûler chaque ennemi sur son passage. Etrangement, ça me parlait. Sans doute que dans d’autres circonstances, on serait…

NON ! Je secouai le visage, chassant loin de moi ces pensées à l’eau de rose qui me feraient clairement passer pour un homosexuel dans d’autres circonstances. Et je profitais de cette occasion pour coller le canon du fusil contre son front, détachant à l’occasion la chèche qui cachait ses cheveux en épi.

Espèce d'enculé, ça fait mal…

Essoufflé, la poitrine en feu mais le sourire toujours aussi fier. Mes deux jambes étaient posées à califourchon, de part et d’autre de ses hanches ; en temps normal, on se moquerait certainement de cette position cocasse mais je n’avais pas besoin de préciser que j’en avais rien à foutre. Seule la victoire comptait, seul l’argent pouvait rattraper l’affront que je venais de recevoir.

Mais au moins tu as arrêté de me manquer de respect à m'ignorer. continuais-je. Je remarquais d'ailleurs que ma voix sonnait plus aigüe, je n'avais visiblement pas la force pour forcer le timbre de celle-ci. Je suis ton adversaire, et je serai ta perte.


Mais à l’instant, un silence malaisant se faisait ressentir dans la salle. Il y avait quelques individus louches qui observaient l’affrontement comme des vaches en attente de l’abattoir. J’entendais des déglutitions, des sifflements de lames frottées contre des fourreaux… Des regards surtout, beaucoup de regards.

Quoi ? Vous voulez ma photo ?

Force était de constater qu’il y avait méprise sur la situation. Et j’étais loin d’avoir la force de me défendre, en l’état, déjà que plus le temps passait, plus je laissais à ma cible le moyen de filer ; sa condition de Logia m’empêchait de le coincer en soumission bien longtemps. Je gardais le bout du canon sur son front alors, réfléchissant à un plan d'attaque. Apparemment, la prime du garçon allait devoir attendre... 

____

Au même moment, plus loin dans la rue...

Dans la rue de Darbeida, le zouc était à son paroxysme. Après la chute du géant, la colonne de poussière qu’il avait créée, et la panique générale créée par toutes ces actions… Un serpent, glissait sur le sol, autour d’un étui à guitare, sifflant avec fougue. Il observait surtout une personne, en l’occurrence, la gamine qui avait osé s’attaquer à son meilleur ami. Il s’aidait de son corps pour élever sa tête à la hauteur du visage de la petite, montrant ses crocs.

Hsssss…

Il tentait d’intimider la gamine, de sorte à ce qu’elle ne touche pas les affaires d’Aymé, qu’elle les laisse tranquille même, jusqu’à la fin des temps.

Tu veux ma photo sale pédé ?:
Thorks
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Thorks
CAPITAINE DU NOUVEL ÉQUIPAGE DES GÉANTS
posté le Mar 19 Jan - 13:43
Le début des problèmes


Paradise - d'Alabasta - Jasna

Mais c'est qu'il était borné ce con de gamin. Autant, semblait-il puissant au premier coup d’œil, autant, il semblait n'avoir que trois grains de sable dans la caboche. Il en était aussi mal élevé en plus, me coupant la parole pour me raconter des inepties. Les humains et leurs histoires de Géant mangeur d'enfants, cela était d'une incompréhensibilité. S'il avait si peur de nous autres Géants, pourquoi ne vivaient-ils pas derrière d’imposants mûrs ?

En tout cas, cela avait grandement entaché mon humeur. Que je me prenne un coup par peur, passe encore, mais là, qu'on ne me laisse pas m'expliquer, c'était la goutte de trop.

Tu me casse les couilles Gam....

J'étais énervé, prêt à le faire voler à l'autre bout de la ville, mais cette torche humaine coupa court à mon projet. J'ai senti le danger, mais il vint à être trop rapide. J'ai bien cherché à le saisir avant son acte, mais son impulsion vint à être trop puissante pour que j'y parvienne. Il vint à me saisir au col, brûlant comme une étoile filante, je pouvais à peine le distinguer sous mon menton, ne voyant alors que la lumière produit par ses flammes. Sa combustion s’amplifia et il m’emporta dans sa rotation.

J'avais jamais connu ça, mis à part via ma transformation. Il me fit littéralement décollé du sol. J'étais surpris, voir même un peu effrayé par tant de puissance dans un corps aussi petit. J'en perdu mon casque et presque mes bottes par la même occasion. Cela ne dura qu'une fraction de seconde, mais je vins en toute logique à retomber au sol.

Le choc fut lourd. J'en ai même bavé, relâchant un flot de salive dans les airs, alors qu'une vibration parcourue mon corps dans son intégralité. Cela me coupa le souffle, expirant l'intégralité de mes poumons dans cette réception. Cela me sonna quelques instant. J'avais mal partout et ma tête tournée, c'était bien pire que lors d'une beuverie.

Je ne sais pas combien de temps, mais je vins à rester au sol. Une chose est sûre, c'est que cela ne dura pas car je à cherchai à me relever quelques instant plus tard. Souhaitant d'abord m'asseoir, dans mon geste, je vins à écraser par inadvertance une petite maison, vide assurément et déjà bien fragilité par ma chute. Scrutant la zone, les bâtisses avaient pris un sacré coup, même si elles n'avaient pas étés directement touchées.

J'étais trop massif, trop pataud, pour évoluer convenablement en ces lieux. Ainsi, bien qu'encore douloureux, je vins à me transformer, reprenant ma forme animale et cherchant du regard ce maudit gamin. Mon épée tombant au sol, c'est au même instant que je vins à apercevoir un gamin, un peu plus loin. Regardant avec attention, je constatai sans mal que ce n'était celui que je cherchais, mais que face à lui/elle, une imposant serpent de trois bons mètres se dressait là, prêt à attaquer.

Ce n'était pas dans mon genre de voir des gamins se faire mettre en charpie par une bestiole, sans rien faire. C'est donc poussé par mon bon côté, que je vins à fondre sur le reptile. D'une impulsion de mes pattes arrières, puis d'un battement d'ailes bien ajustées, je vins à raser le sol, bec en avant et saisissant ma proie. Il était sûr que dans mon attaque, l'enfant avait été légèrement repoussé par une violente bourrasque, mais j'avais ma prise, c'était là, le plus important.

Me repositionnant quelques mètres plus loin, agitant ma tête comme une bête possédée, je vins à tourmenté l'animal. Cherchant même à venir le fracasser contre la devanture d'une taverne, alors déjà bien éventré, je vins a apercevoir en son sein, un duo qui ne m'était pas inconnu.




Tes histoires de Géant mangeur d'enfant vont s’avérer avec toi Gamin !!!!

Hurlais-je alors mon bec vint à se couvrir de noir et que je positionnais mes membres dans l'optique de fondre droit dans la battisse. D'une impulsion, je partis droit devant rabattant au mieux mes ailes contre moi et pointant mon bec noir vers de duo fauteur de trouble.

Le début des problèmes. [Présent] Yw7s
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Fendant l'air, plus rapide qu'une balle de fusil, j'avais droit devant moi le jeune garçon déjà en mauvaise posture, mais j'en avais que faire, il m'avait attaqué en premier et n'avait pas cherché à me comprendre. Peut-être qu'il n'y avait que le combat pour lui, alors autant lui offrir le plus féroce qui soit.


HRP:

Calcifer
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Calcifer
La Cible
posté le Lun 8 Fév - 3:46






Le tumulte de la journée accentuait la confusion des spectateurs. Personne ne savait plus où donner de la tête. Calcifer et Aymé avaient traversé la devanture de l’auberge à toute vitesse et dans un tohu-bohu infernal, ce qui avait laissé les spectateurs bouche bées… La légende urbaine était donc vraie et ce n’était pas une blague, le garçon qui valait 1 milliard était réel et devant leurs yeux. Il était sous leurs nez depuis le début, il ramassait les miettes et balayait les sols pendant tout ce temps, dissimulé derrière ses grosses lunettes et son chèche mal ajusté. Un sentiment de stupéfaction mêlé avec l’odeur d’une incompréhension, qui pouvait en toute légitimité les braqués dans leur appréhension de la chose. Ils étaient maintenant face à face, dans une tension palpable, à la couleur de la vérité qui éclatait devant eux. Mais ce n’était pas tout parce que ce qui se passait ici n’était en définitif que le résultat d’une enfance prise, volée, et qui tentait de se réanimer dans des bribes, des séquences timides mais sincère pendant tout ce temps entre ces murs. Chaque intervention du petit garçon lors de ce mois passé ici, chaque prière, chaque évasion au détour d’une blague ou d’une histoire dont il était enthousiaste d’écouter la fin, était pour lui, une façon de trouver, dans une moindre mesure, se a quoi il pensait être destiné. La Paix.

Cet attachement très communicatif n’avait sans aucun l’ombre d’un doute, laissé une petite trace dans l’esprit des habitués. Melania ne cherchait assurément pas à atteindre à la tranquillité de la bourgade, ou du moins pas en ajouter, mais seulement à préserver l’enfant dont elle apercevait le regard tendre vers une noirceur abyssale. Les yeux écarquillés devant la scène qui se produisait, ils s’écartèrent tous à temps pour laisser les deux belligérants s’éjecter en plein sur les tables et planches grinçantes qui composaient l’aspect pittoresque de cette auberge.



Le début des problèmes. [Présent] Tt4i



— Mais que quelqu’un les arrête !!! Les ENFANTS ! s’égosillait l’assemblée à court de mots et de lettres pour faire cesser l’incendie qui allait se produire. Les mains se tenant la tête certains fuirent la zone en deux temps trois mouvements. Tandis qu’une majorité, piquée par une curiosité maladive ne restait pas trop loin de la devanture. Tous muets par l’effarement.




Pendant ce temps, un autre affrontement allait avoir lieu. La petite fille qui avait été sèchement attaquée par le chasseur de prime, se relevait difficilement après les coups encaissés. Légèrement déséquilibré et un peu soufflé par le coup porté par son ami, elle avait atterri sur le postérieur accompagné par des astres dansant autour de son crâne. Le contexte n’avait ni queue ni tête, pourquoi aujourd’hui et pourquoi maintenant ? Et surtout ! Pourquoi ici ? Elle savait qu’un jour où l’autre Calcifer allait causer des problèmes, mais pas de ceux qui excéderaient le fait de courir dans toute la ville à la recherche de Gary.

C’était clairement trop dur à avaler. Le déguisement et l’alibi étaient sans faille, surtout que l’idée venait en partie de sa bienfaitrice, comment tout à pus s’écrouler comme un château de cartes ? Elle avait sa petite idée en fin de compte, mais cela suggérait de parler de ce qui pouvait se passer à l’intérieur du crâne de Calcifer, et sincèrement, elle avait peur du vide. Mais trêve de rêvasserie, Assala devait faire face à un adversaire encore insoupçonné, il s’était infiltré depuis le début, pour tenter de nuire à sa personne. Elle le prenait personnellement, un peu trop, il fallait l’avouer. Elle se trouvait désormais face à ce basilic sinistre et qui serpentait devant elle et les affaires de son vil maître tel un Cerbère férocement engagé. Sa transe guerrière et en toute évidence le fait de s’être réceptionné dans un premier temps sur la tête à cause du coup porté dans le dos, n’arrangeait pas son cas, elle s’imaginait disposée dans une bataille ultime. Entre deux regards perçants, Machakil s’était aussi prêter au jeu, à partir ce moment là c’était comme s’ils s’interpellaient dans une langue inconnue.



— Hiiissssss… Ajouta le reptile, visiblement prêt à combattre.



Le début des problèmes. [Présent] Mi4o

Assala ne se fit pas prier, elle arbora une gestuelle remarquablement burlesque, c’était en quelque sorte sa position de combat. Elle jeta son bras par-dessus son épaule pour attraper le haut de son poncho afin de pouvoir recouvrir sa tête de sa couture en forme d’oiseau. Elle força alors sur sa voix, prenant la tonalité la plus rauque possible du haut de ses onze années, pour se donner le plus d’assurance possible.



— Tu sais… Nous les oazo on mange les vers de terres comme toi tous les matins. WATAAAAAA !



Dans l’éphorie, elle s’était élancé vers son ennemi, mais une ombre qu’elle pensait encore endormie planait au-dessus d’eux. Un déploiement d’ailes succinct couverait le soleil frauduleusement au nez et à la barbe de l’assistance. C’était Thorks qui finalement s’était remis de ses états et qui semblait en toute légitimité remonté contre le garçon qui l’avait traité comme une bête de foire. Et ce n’était pas cette prise et ni cette mise en dérive qui pouvait facilement arriver à bout du colosse. Dans sa soif de justice, il avait alors choisi de s’interposer dans la bataille entre l’oiseau et le serpent, sauf que lorsqu’il se saisissait de sa proie, il avait sûrement lui aussi oublié l’envergure de Machakil. Prête à ne pas se faire repousser par la grande bourrasque, elle empoigna le bout de la queue de l’animal, et elle n’allait pas lâcher prise, c’était son combat et pas celui de Thorks. Bon gré mal gré, elle restait tout de même impuissante face à la vigueur de la créature préhistorique et se faisait emporter dans la fureur de ce dernier contre la devanture avec son ennemi de fortune. Prenant le reste des murs sur le reste du visage, elle tomba directement dans les pommes dans le choc, pendant que l’animal de l’amazon, également dans le même état, s’enroulait sur elle dans sa chute inexorable. La bataille au sommet sera remise à une journée un peu moins instable.




***




Ce qui s’était passé pendant ce temps était une autre histoire pour une autre paire de manche. Un roulé-boulé, un mouvement ridicule qui non seulement avait touché en plein cœur l’ego de l’étoile filante, mais qui avait vraisemblablement jouer dans la suite des éventements. L’ambiance était à la chiffonnade. Qu’à cela ne tienne, l’orangé, n’avait pas dit son dernier mot. Dans ce méli-mélo incessant, il avait totalement su s’adapter à la situation et à son adversaire. Il avait tenté en vain de le saisir dans un premier temps, cette expérience quelque peu douloureuse avait toutefois allumé la mèche de sa perspicacité. Ne voulant pas se retrouver dépourvu et victime de cette attaque, il se dégagea in extremis de l’emprise de son agresseur d’une décharge d’énergie extrêmement bien placée. Cette action qui inversait drastiquement les rôles, maintenant le canon était sur le front de Calcifer, Aymé étant posé à califourchon sur lui, il ne pouvait pas tenter de faire quelque chose de trop dangereux. Pourtant, il savait que dans certaines conditions, les balles, les coups et les attaques pouvaient lui passer au travers et pourtant, il n’en savait rien voir très peu puisque certains coups et déchargent avaient visiblement la capacité de le toucher. Cette énergie, son opposant en avait fait la démonstration, il valait mieux être prudent.



Le début des problèmes. [Présent] 3z7p





Leurs deux yeux se rencontrèrent enfin, sans dire mots, c’était comment si le temps s’était écoulé au ralenti, chaque seconde s’écoulant comme des montres molles sous le soleil des Grands Déserts. Ils se dévisageaient. C’était étrange pour Calcifer, car la Rockstar transportait une odeur ambiguë, correspondant selon lui à une couleur chatoyante qu’il parvenait à toucher du bout de la pensée. Pourtant, malgré cette intonation particulière, il semblait se cacher une vérité qu’il avait peur de révéler. Non pas qu’il paraissait remplis de pudeur, loin de là, mais quelque chose le gênait. Par-delà la couche de vêtement et de sueur que transportait cette personne, elle agissait comme une personne déterminée et porteuse d’une flamme inextinguible. Peut-être étaient-ils fait du même bois après tout ? Quoiqu'il en fût, ce n'était certainement pas son jour ! En aucun cas finir, il se devait dans le gosier ni de ce géant ni attrapé par ce mystérieux garçon. Comme le disait l’homme à l’écharpe, il y restait encore pleins de choses à découvrir, si Calcifer avait su marquer une bonne pause sur ces terres, son âme restait captivée par l’inconnu, tout comme la lune attire la mer.



Il fallait saisir sa chance même quand elle se manifestait dans un trou de souris. Le dit chasseur fut un court instant perturbé par cet échange de regards appuyé, seulement l’occasion n’était pas la bonne. Prenant une large inspiration, le canon toujours bloquant toujours sa tête contre le sol, Calcifer ne louchait pas et remarqua un bourdonnement familier au loin. La foule effervescente allait finalement entrer en scène et intervenir dans cette histoire. Pour la plupart des personnages coutumiers de cet endroit, cet enfant malgré tous les problèmes qu’il avait d’ores et déjà causé, était en définitif un enfant de Jasna. Cette scène démontrait de façon était tout bonnement irréaliste et irrationnelle, le jeune forban en était l’origine et nonobstant ce fait, ils allaient tout de même se ranger derrière lui ? Et tout ça avait permit à la petite allumette de saisir sa chance. Il l’espérait.



Son coude gauche amena dans un spasme agile et maîtrisé sa main sur la gueule du fusil. Ainsi capter dans le creux de sa paume et de ses doigts en feu, le petit garçon l’amena sur le côté gauche tout en dégageant son visage dans le sens inverse. Aymé était en alerte, et ce mouvement pourrait ne pas passer en entièreté au vu de sa concentration totale sur sa personne, mais il était prêt à tenter le coup. Contractant ses muscles fessiers et tapant du mieux qu’il pouvait sur ses talons, il essaya tant bien que mal de pousser via son bassin et ses hanches tout le poids qui le clouait sur place. Provoquant dès lors un petit espace entre ses fesses et le sol, malgré que son bas-ventre était toujours sous les cuisses d’Aymé, il tenta se redresser par force et de faire fuser ses jambes dans une forme quasi-éthérée entre celle de son geôlier. Maintenant accroupi, agenouillé au sol, il se plaça sur sa droite, c’est-à-dire sur le flanc gauche du rouquin, d’une part pour le déstabiliser, mais aussi de n’être plus dans la zone d’effet de ses tirs. Les yeux ne quittant pas les taches de rousseur qui saupoudrait le teint de son assaillant, le pirate sous couverture restait silencieux et chirurgical. Toujours dans le timing le plus serré et dans le désir d’aller aussi vite que possible, le garçon aux cheveux hérissés retenait toujours l’arme à feu. Il se risquait alors à chauffer l’alliage dont il avait déjà mis la main dessus pour le tordre plus aisément et par conséquent prendre un avantage considérable sur son adversaire… Tout à coup, un cri retentit à ses oreilles. Une bête ? Non ! C’était la voix de son amie qui en l’occurrence s’avérait un peu trop stridente pour être rassurante.



Le début des problèmes. [Présent] Bpml



Explosant la devanture avec force, et laissant sur le parquet Assala et Machakil manifestement en dehors de la délimitation de l’auberge, mais de plus totalement assommés, Thorks arrivait plus enragé que jamais, ne laissant entrevoir que la noirceur de son attaque. L’action se déroulant à l’exact moment où les deux enfants se retrouvaient les genoux à terre, face à ce cirque sans fin, c’est à ce moment que là que Calcifer sortit son épingle du jeu. Il était vraiment en train de tomber de Charybde en Scylla, mais il était trop tard pour s’en plaindre. Profitant de la potentielle confusion, il attrapa de son autre main la partie juste après la gâchette avant d’espérer que le propriétaire est les mains fermes. D’un puissant coup de rein, il poussa de la pointe de ses pieds qui l’aidait à accompagner le geste, il envoya Aymé s’empêtrer dans le mur voisin en le projetant au moyen de ses petits bras d’enfants. Ils ne pouvaient pas être deux à se prendre cette attaque, c’est ce qu’il se disait. Mais de plus, si ces deux-là étaient ensemble mieux valait répondre directement à celui qui s’était mit à découvert sans le savoir.

Ne perdant pas un seul instant, l’épaule droite dès lors déjà dirigée vers le nouveau challenger, Calcifer qui était avait un genou au sol, savait qu’il fallait réagir au moment opportun, et que l’angle du piqué de l’animal allait de lui-même s’ouvrir. Dès qu’il fût à porter, la plante de ses pieds s’enflamma et frappa successivement le sol au point de l’aider à se relever en un éclair. Mais pas que, cette propulsion et ce jeu de jambes lui permit de s’élever une vitesse ahurissante pouvant totalement rivalisé avec les déplacements des utilisateurs des six pouvoirs.

Le début des problèmes. [Présent] Wjyx


Le début des problèmes. [Présent] 6d961d09992bfcc12c42a182c1c18bb9


Le corps en avant, il arrivait presque à niveau du ptéranodon, son bec fusant l’air tel une balle de fusil, il était résolu à prendre sa revanche ! Cependant, contre toute attente, la petite allumette n’allait absolument pas croiser le fer frontalement avec ce dernier, ce qu’il cherchait en réalité était de pouvoir franchir la défense et la vigilance du surhomme. Au dernier moment et en une fraction de secondes, il posa sa pointe de pied sur le bec de la forme bestiale, non pas pour le faire chavirer ou autre stratagème malicieux, c’était surtout pour prendre un point d’équilibre dans son action. Le mouvement, l’équilibre, la rotation, la stature du corps, la gaine, la volonté, tous ces ingrédients, pour trouver une posture de combat essentielle et nécessaire étaient réunis. À présent, il devait tenir la dragée haute. Son corps s’affaissait, pour commencer un mouvement cyclique, mais aussi pour trouver l’angle parfait, le sommet de son crâne. Le genou droit en avant, la jambe gauche tendue grâce à l’appui, il serrait fermement ses poings en approchant sa main gauche vers son menton avant de décocher de haut en bas un uppercut inversé. Faisant quasiment disparaître son poing et son bras du champ de vision adverse, il profita de l’élan et de la courbe pour asséner un coup dévastateur dynamisé par des jets de flammes par le coude et renforcé par son pouvoir fuligineux pour qu’au contact cela puisse produire en plus un impact explosif radicalement volcanique. Son poing s’écrasant sur l’apogée de ce qui serait le cuir chevelu en forme humaine, les dégâts pourraient être considérables. Pour autant, il était l’heure d’éteindre les lumières.







Le début des problèmes. [Présent] A7cc1a2f6ab0223c5e2523b54ea94dda



L’attaque eue l’effet de soulever un énorme nuage de fumée grisonnant, masquant intégralement l’intérieur des lieux aux personnes en dehors. La vague de monde reculait et toussotait les particules projetées par l’explosion. Certains craignaient le départ d’incendie et ne perdaient pas de temps avant de partir en direction du port chercher de l’eau. De l’autre côté de la barrière. Se frayant un chemin au gré des épaules masculines, se dressait la personne responsable de cette taverne en l’absence du propriétaire. Visiblement choqué et les larmes aux yeux, les mains tremblotantes, elle partie récupérer la petite fille et le serpent du mieux qu’elle pouvait. D’un coup d’œil, elle avait pu s’apercevoir qu’il n’y avait plus de peur que de mal selon toute apparence, mais quand était-il des autres ?




une rolls royce ça s'fait en six mois et une toyota ça s'fait en treize heures:


Dernière édition par Calcifer le Jeu 11 Fév - 18:37, édité 2 fois
Aymé Muharaba
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Aymé Muharaba
Shooting Star
posté le Mar 9 Fév - 19:58
La colère, fatale, qui aura été le point de non-retour dans n’importe quelle autre situation d’un-contre-un. Je le savais, cela avait toujours été mon problème. J’avais La Cible sous mes yeux, le canon contre son crâne infernal, et le doigt actif sur le déclencheur. Il n’aura alors suffi que d’une connerie, la présence de ces lécheurs était évidemment un inconnu que je n’avais pu prévoir dans l’équation, mais ils ne méritaient pas pareille réaction : je le savais, j’en étais conscient. Mais tout de même… C’était frustrant de les voir m’observer comme si j’étais le méchant de l’histoire. N’importe qui à ma place ferait de même, bordel !

Je claquai alors de la langue puis tournai de nouveau mon attention vers le Milliard. Si personne ici n’avait les couilles d’agir, de tenter de capturer cet enfant qui s’était très clairement égaré sur le chemin de l’école, alors il s’agissait très clairement de mon Destin après tout : au Diable son regard de braise, et son pouvoir complètement abusé. Il s’en servait mal de toute manière, et c’était ma chance de m’en sortir. Il avait prouvé être plus fort que moi, mais la différence entre nos deux personnes était ce qui se trouvait là-dedans. J’avais toujours l’ascendant sur la situation. Malgré cet échange de regard et cet aparté qui m’avait fait perdre quelques secondes.



De précieuses secondes, néanmoins. Je n’avais pas remarqué, mais Calcifer avait commencé à se déplacer, malgré sa position ; téméraire, le salaud. Sa main gauche avait attrapé le bout du canon de mon fusil, tandis que sa tête se déplaçait déjà au sens opposé, ce premier mouvement était déjà une erreur. Par un réflexe guerrier, hurlant de toute ma hargne, je lui proférai ces paroles :

Lâche ça !!

Le plus dangereux dans cette situation n’était pas tant le risque d’être brûlé par le feu follet sauvage, mais la pression qu’il exerçait à mon arme : ses doigts brillaient d’orange, signe qu’il utilisait les capacités de son fruit du démon, à des fins ignobles qui me firent paniquer un bon coup. Juste après mes mots véhéments, alors, je levais ma jambe gauche pour poser le talon au sol, le genou plié dans un angle droit parfait. Mon objectif était précis, mais sans que je m’en rende compte, celui-ci s’était déjà préparé à l’éventualité visiblement : je sentais ma cuisse droite s’échauffer dangereusement, et en un instant, le petit garçon se retrouvait accroupi devant moi, ou plutôt sur mon flanc gauche. Parfait…

Toute ma force se concentra sur ce talon gauche, qui me poussa alors vers le haut, profitant alors de la prise de position de Calcifer, de l’élan donné par cette impulsion, et surtout ce risque qu’il avait pris en se positionnant de cette manière, sûrement pensant être en sécurité, loin du canon de l’Etoile Filante : grossière erreur. Je tournai la tête vers ma gauche, calculant rapidement ce que le décor pouvait donner. L’idée était dangereuse, mortelle même : au moindre faux pas, je pouvais y perdre au minimum l’utilisation de mon bras, au pire la vie. Dans n’importe quelle autre situation, j’opterais pour un jeu moins téméraire, plus chirurgical ; étant donner que me blesser était la dernière chose que je voulais faire dans un combat. Mais ici, il s’agissait de la fierté d’un rockeur qui était en jeu, pas de ma sécurité. Ca… Et, je me répétais : un milliard de berrys. C’était pour cela que je devais mettre ce plan à exécution. Pas d’autre choix de toute manière.

Dans un mouvement composé en trois temps, j’exécutais le tracé de tout ce qui allait suivre : tout d’abord, je pivotais maintenant l’ensemble de mon corps, par un mouvement de hanche rapide vers la gauche, entraînant avec tout ceci ma jambe droite qui partit fouetter le côté gauche de Calcifer : son bras, ses côtes, peu importait car l’utilisation de mon Fluide me permettait d’atteindre son véritable corps. Prenant d’abord la forme d’une vague invisible, mon énergie pénétra alors dans le corps de Calcifer, pour lui causer des dégâts internes, espérons assez pour lui faire ressentir la douleur qu’il venait de me causer.

Deuxième couplet : je glissais l’index de ma main gauche sur le déclencheur du fusil à pompe, qu’il tenait toujours vers ma droite. Le mécanisme, que je connaissais par cœur à présent, s’enclencha alors subitement, dans un hurlement résonnant jusqu’à dans mes veines. Encore une fois, l’odeur de la poudre envahit l’endroit qui nous entourait, mais je n’en avais cure, bien au contraire ! Chacune des balles qui séjournaient dans la cartouche de chevrotine se libérèrent alors de leur prison, avec une surprise supplémentaire : chacune d’entre elles étaient recouvertes de mon Fluide, je n’avais aucune intention de laisser cette saleté d’allumette s’échapper cette fois-ci. Enfin. Venait le tour du refrain, maintenant. Le décor étant propice à ce genre d’artifices de toutes manière, le mur qui se tenait face au canon du fusil n’arrêta pas la trajectoire de ces tirs, bien au contraire ! Parmi les neuf balles de plomb, seulement quatre avaient fait un rebond droit cependant, se dirigeant directement vers nous.

... Encore une fois, j’avais calculé la situation avec précision : la position des objets dans la salle, les mouvements de Calcifer, son pouvoir abusé, même la foule qui s’excitait, tout ! Je n’avais simplement jamais toujours les yeux en face des trous visiblement, car la troisième partie de mon plan tomba à l’eau aussitôt que je sentis la force de ce mioche, très clairement exacerbée par l’utilisation de son fruit, me pousser vers l’arrière ; et le connard que j’étais n’avait toujours pas repositionné son pied droit sur le sol, facilitant cette perte d’équilibre doublée au puissant jet que je subissais, humiliant, ridicule, poussant ma fierté à se faire maltraiter. Bonne nouvelle : je gardais mon arme dans les mains. Mauvaise nouvelle… Je n’avais pas eu le temps de me protéger de mes propres projectiles comme je l’avais voulu : donc quand bien même deux balles se logeaient dans la chair de Calcifer, à son côté gauche, deux autres vinrent m’arracher un bout de veste et de peau au niveau du bras droit. Je sentais le sang gicler de ce membre, mais surtout la douleur s’accrocher à mon bras comme une fan un peu trop collante !

Propulsé alors vers l’arrière, puis me cognant contre le mur, mes sens devenaient troubles l’espace d’un instant, court mais intense instant. Je repris très vite les esprits cependant, me rendant d’abord compte que le fusil de mes rêves se tenait à mes pieds, sur le sol, puis qu’un nouveau challenger s’était invité au tumulte que nous avions provoqué. Une sorte d’oiseau géant, semblait-il… La situation ne pouvait pas être encore plus ridicule. Impuissant, je ne pouvais qu’observer la scène tout en me relevant. Un Calcifer dans les airs, encore une fois, qui utilisait les pouvoirs que lui conféraient son fruit toujours de la même manière ! Le pied posé en équilibre sur le bec de l’animal, il se servit de cette plateforme pour asséner un coup de poing violent, vers le bas, utilisant le feu qui sortaient de son coude pour augmenter la puissance du poing.

Et l’utilisation abondante des flammes, ainsi que la chute provoquée par tout ceci fut l’occasion d’une aubaine. Un nuage de fumée s’empara de la taverne, signe avant-coureur d’un incendie qui se préparait incessamment sous peu. Bien évidemment, je comptais me servir de ça à mon avantage. Maintenant debout, face à cette scène digne d’un spectacle dramatique, j’attrapais à l’aide d’une main deux cartouches de fusil sur ma ceinture ; le moment d’après, j’avais déjà ouvert la chambre de l’Etoile Filante et j’y plongeais les deux cartouches fluidement, puis je visais le plafond, juste au-dessus des deux boules d’aura que je ressentais grâce à mon Fluide. Me servant alors de cette capacité pour mieux viser mes proies, je tirai un coup ; puis un deuxième après avoir dégagé la cartouche vide de son chargeur ; et enfin une troisième fois, répétant la même action : et pour être sûr d’être létal dans mon action, j’avais non seulement utilisé une impulsion d’Haki à chacun des tirs pour en augmenter la puissance, mais j’avais en plus recouvert chacune des balles de cette énergie mystique qui sommeillait en chacun de nous.

Ça c’est pour m’ignorer, tocards…

Ces paroles avaient été, étrangement, difficiles à prononcer : souffle coupé, corps épuisé, j’avais l’apparence de quelqu’un qui venait de sprinter. Surtout lorsque la chaleur ambiante augmentait aussi rapidement. Le dos cloué au mur derrière, je commençais à me laisser glisser jusqu’à poser cul au sol, reprenant petit à petit mon souffle… Et observant mon spectacle, le sourire aux lèvres.

Le début des problèmes. [Présent] K9rl

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____

Toc toc, y'a quelque chose là-dedans ?



En ouvrant les yeux, je me rappelais une chose ; ou plutôt une scène en particulier, que j’avais répété une centaine de fois le mois qui venait de passer. J’étais à Octogonia, dans un dojo mineur reclus, dans lequel personne ne s’approchait. Ma tenue était ahurissante, de la soie blanche, une simple ceinture qui était censé fermer la veste qui ne couvrait presque rien… Je n’étais clairement pas dans mon élément naturel. J’étais nourri, logé, cependant. J’avais un toit pour me protéger de la pluie, disons… Une vie normale, ou presque sachant que j’étais à cet endroit dans un but bien précis.

Le début des problèmes. [Présent] Qb1h

A chacun de mes temps libres, j’avais le devoir de répéter le même mouvement, absurde, encore et encore : un coup de poing dans le vide, précédé d’un cri de guerre qui m’aurait arraché la gorge si je n’étais pas déjà habitué à hurler lorsque l’occasion s’y prêtait (tout le temps, donc). Et ce rituel pour quoi exactement ? Je me considérais comme un expert du Haki, depuis aussi longtemps que je savais tirer et me battre, je n’avais jamais eu aucun mal à faire manifester l’énergie en moi des différentes manières que je voulais. Ou presque ! La discipline du combat au corps à corps m’échappait définitivement, car on m’avait appris que je n’arrivais toujours pas à faire s’échapper de mes mains cette vague fluidifiante, comme un déferlement de toute ma colère. En soit, c’était comme faire de la musique, partager les ondes sortant de son propre corps pour la faire subir aux autres.

D’où ma frustration : comment le génie que j’étais pouvait ne pas appréhender un principe aussi… Simple ? Foutre une claque humiliante et attaquant de l’intérieur, c’était du gâteau. Augmenter l’allonge de ses coups, pareillement ! Recouvrir mes projectiles de Fluide, utiliser la force du Haki pour me propulser sur les côtés, etc. Jeu d’enfant ! Alors pourquoi utiliser mes simples membres pour une action aussi anodine que projeter mon âme hors de mon corps, vers mes adversaires était aussi compliquée ?!

Fuck !!!

Je me souviens de ce jour-ci. J’étais frustré, épuisé, et je venais de comprendre que je n’étais qu’une puce face à tous ces monstres qui composaient ce monde. Je venais de voir une femme pas plus haute que moi faire trembler la terre, une autre se transformer en foudre et bien évidemment, la commette enflammée connue mondialement maintenant sous le nom de Calcifer. Et ce jour-ci, j’avais ressenti la même chose qu’à cet instant, dans la taverne. L’impuissance, très exactement. J’avais abandonné alors, même tenté de fuir cette île d’hommes super-bodybuildés, sans succès. Je m’étais dit : à quoi bon, j’étais génial comme j’étais, je n’avais rien à me reprocher, c’était les autres qui craignaient !

Comme à l’instant. Cet oiseau écailleux, que j’avais reconnu être le géant de plus tôt à l’aide de l’aura qu’il dégageait, ou encore Calcifer : tout était leur faute me disais-je. Ils étaient trop forts, c’était injuste ! Ils m’ignoraient parce qu’ils ne voyaient pas ma sublimité ! Que des conneries. J’étais un idiot… Et si je continuais comme ça, ce n’était pas moi que j’allais tuer, mais Machakil ; et ceci, il était hors-de-question.

Pourr évacouer ton Haki tou dois jouste penser à fairre le vide en toi. Fairre la paix avec toi-même. Tu es toujourrs en colèrre Aymé, c’est pourr ça que tu perrds autant de combats.

Et voilà que je me mettais à entendre la voix de mon Sensei, à Octogonia. Il avait un accent vraiment lourd, putain, et je m’en rappelais comme s’il me parlait là, devant-moi. Cette phrase d’ailleurs, il me l’avait souvent répétée. Je suis en colère, oui, mais à raison ! Les hommes les plus puissants de ce monde voulaient ma mort, pour une raison complètement absurde, et ils menaçaient la vie du seul homme que je pouvais dire que j’aimais sans avoir à préciser qu’il n’y avait rien d’homosexuel là-dedans. Et on se demandait pourquoi j’étais toujours en colère !

Trrouve toi un autrre but que la vengeance.

Le début des problèmes. [Présent] Lmn5

Ces mots étaient confus. Mais ils avaient un sens, finalement. En y réfléchissant, mon obsession pour Calcifer… Elle naissait de là. Un objectif différent de celui de descendre Letizia, et tout l’Underworld avec. Bien évidemment, mon rêve restait inchangé, et ce depuis le début : mais j’étais persuadé que la manière d’y parvenir, c’était de me mettre toute une organisation mafieuse sévissant partout sur Terre à dos. Une sorte de suicide masqué par mon orgueil ; je le voyais bien, évidemment ! Depuis le début. Mais être confronté à une défaite aussi cuisante pour cette raison c’était… Moche. Et ça avait le don de réveiller autre chose en moins, que de la destruction. L’envie de me battre, pas simplement pour achever l’adversaire et l’humilier, mais simplement pour la beauté de l’action. Et la seule personne avec qui je voulais partager ces émotions, c’était Calcifer ; depuis que nos regards s’étaient croisés et que chacun avait compris la fougue de l’autre.

____

De retour à la réalité(?)...

Ouch… Peuh. crachais-je entre deux gémissements de douleur. Je ne déguisais même plus ma voix, j’en avais à peine la force. Apparemment, j’avais perdu la tête que le temps de quelques secondes, parce que la fumée ne s’était pas encore dissipée. Je me souviens même pas du nom de ce trouduc… Mais il faut croire qu’il m’a sauvé la vie.

Et je n’exagérais pas, j’étais certain de périr au milieu des flammes qui commençaient à s’éveiller dans la taverne.

Vite ! Cherchez de l’eau ! Venez à l’aide du petit !! 
Il n’est pas tout seul ! J’ai vu le musicien entrer avec lui ! Et un oiseau géant !

Apparemment, je m’étais complètement trompé auparavant. Tous ces adultes qui nous entouraient, ils ne me regardaient pas parce qu’ils voulaient la prime de Calcifer. Cette ville, Jasna, et plus particulièrement la taverne Darbeida semblait être aux prises d’une sorte de camaraderie poisseuse, dans laquelle je m’étais plongé sans me rendre compte. Je les entendais s’exciter, et la seule réaction qui me venait à l’esprit, c’était de savoir si Tata Mélania allait bien. Seulement… Je m’excusais intérieurement tout en retirant ma veste et la posant sur une chaise, ignorant la raison pour laquelle j’enfilais cet accoutrement lourd. Puis je soufflai un coup, calmant les crépitements dans ma poitrine, et j’approchais alors des deux autres adversaires, prêt à exprimer à Calcifer ce que je ressentais exactement par sa faute.

Le début des problèmes. [Présent] Iegq

Viens là, Calcifer.
Ces mots, prononcés par l'effet de l'adrénaline, mettaient un visage à ce nouvel objectif, que j'acceptais enfin ; ignorant égoïstement tout ce qui m'entourait, sans doute pour la dernière fois de cette journée.

Fuck:
Thorks
Le début des problèmes. [Présent] Ho9m
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Thorks
CAPITAINE DU NOUVEL ÉQUIPAGE DES GÉANTS
posté le Mar 9 Fév - 21:26
Le début des problèmes


Paradise - d'Alabasta - Jasna

J'étais élancé, propulser de tout mon être, de toute ma rage, ce mécontentement à l'encontre de ce freluquet qui c'était littéralement jouer de moi. J'étais venu en Paix, serte, je comprenais parfaitement la peur que les miens pouvaient engendrer, encore plus sous mon aspect personnel de monstre aillé, mais lui et sa bêtise de gamin sous stéroïdes m'avait, en plus de mon corps, égratigner mon bon fond.

Je n'avais qu'une envie, lui rendre la monnaie de sa pièce. Rare avait été les êtres à m'avoir repoussés dans de tels retranchements, à m'avoir littéralement sortie de mes gongs, j'avais l'impression que ce n'était plus moi. Pourtant, cela ne vint pas à me freiner, il devait apprendre à écouter les autres, j'étais bien déterminé lui faire comprendre cela.

Ainsi, dans cette fraction d'événement, avant même d'être à distance raisonnable de mon adversaire principal, je vins à être le spectateur d'un échange de bon procédé. Quelques plombs de leurs maudites armes à feu, arme de lâche pour pas mal de Géant tel que moi, mais qui dans l’immédiat n'était pas mon problème étant loin d'être la cible.

Les deux furent pris sous le feu de cette arme, j'étais alors assurément convaincu que j'allais faire mouche, mais cela ne fut étrangement pas le cas. Au delà de la douleur, en toute logique, le gamin vint voler l'autre pistolero, avant de me bondir sous le nez et littéralement dessus.

Mon Haki de l’Observation me hurla dans le crâne, mais je le voyais tout aussi clairement, le danger. J'ai tenté de freiner ma course, mais j'ai surtout, dans la fraction de second de son enchaînement, déplacer mon Haki de l'Armement sur le sommet de mon crâne. J'ai relevé mon cou, forcé sur celui-ci, usant de toute ma force bestiale et primale latente, afin de contrer son offensif. Cela m'a alors dans une premier temps arrêté net, me permettant momentanément de planter mes serres à même le parquet qui se fissura d’emblée.

Mon corps vint alors à se redire, lutant quelques instants contre le coup de ce monstre, cherchant à moi aussi le frapper de ce sommet de crâne emprunt aux explosions et aux flammes. J'étais déterminé, pourtant, je me sentais clairement flancher. J'allais m'écrouler, suivant le poing de ce gamin ardent, mais ma fierté ne voulait pas me laisser partir ainsi.

Ainsi, dans cette fraction de seconde si longue à mes yeux, je cherchai à me transformer, grandissant et emportant dans ce changement, le duel qui était le nôtre, à des sommet bien plus haut. Le toit vola en éclats, d'abord par la rencontre ardente du corps incendiaire de jeune combattant, puis par l’imposante stature de monstre gigantesque que j'étais alors.  




Une hurlement monstrueux perça les débris et le fumée, puis le son de ma voix.

Je voulais juste me reposer !!!!

Ainsi avait été mes mots, les premiers de cette fulgurante ascension, puis les derniers avant une chute tout aussi rapide, propulsé par les flammes repoussant sans mal un corps désarticulé, propre à un être dorénavant inconscient et chutant lourdement en contre-bas.



HRP:

Calcifer
Le début des problèmes. [Présent] W5nk
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Loca. :
Alabasta.
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1.300.000.000 B
Berrys :
400.000.000 B

Feuille de personnage
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Calcifer
La Cible
posté le Sam 20 Fév - 8:28
Le début des problèmes. [Présent] 52n4

***





Le début des problèmes. [Présent] 5ky9

Les planches grincèrent, et le vent marin avait eu raison du sommeil du petit garçon qui avait passé sa nuit sur le pont en train de contempler les étoiles. Comme à son habitude, il se releva en sursaut, le front perlant d’une rosée matinale causé par les remous que lui procurait ses rêves depuis son départ de son île natale.

Allongé sur un monticule enflammé, sa peau se consumait sans pour autant que son épiderme se décolle, des mains venant gratter son visage à la recherche de n’importe quoi qui pourrait éteindre ce brasier. Encore et encore. Triste et seul. Des monstres ne se cachaient pas sous son lit, mais tout au fond de lui, s’accrochant à ses épaules. Un barda infernal, qui le laissait sans force vital, agenouillé devant le fil de l’araignée. Ces éventements refaisaient surface sans cesse frappant sur la porte de son âme, ce mal des souvenirs, cette peine des pensées, qui puisait sa force dans toute sa rage dépensée. Les pleurs formant un sillon silencieux et sans fin, personne ne lui avait laissé de faire les mauvais choix au bon moment, depuis il était guidé par le vent aussi désarticulé qu’une feuille amaigrie par l’automne. Il avait simplement eu la bonne fortune d’être tombé dans le sillage de sourires chaleureux, désormais, il était question de savoir si l’âge pourrait y remédier.

Trouvé en mer très précocement, comme enfanté par Grandline, le petit garçon n’avait jamais vraiment pu épouser ses courbes et parcourir ses courants de par lui-même. Tout ce qu’il observait loin de chez lui, loin de yeux de sa mère, était une découverte après avoir levé l’ancre à Jaya, ils avaient effectué un périple quelque peu mouvementé, passant de la fontaine géante des quais de Water Seven, de sa convalescence aux Snow Towns pour une fièvre persistante, ou encore son camping dans les petites forêts de Saint Itturia avec Alban. Mais quelque chose paraissait hors d’atteinte, coincé entre ces murs de grès rougeâtres dont il en avait attendu monts et légendes. Le monde était encore plus vaste encore que ce que l’écume des jours pouvait signifier. Le garçon s’avançait timidement vers l’horizon, la proue pointant la prochaine marche à suivre. La petite allumette se remettait de ses émotions, ses pupilles se ressourçant dans le bleu des flots.



— J’espère que Maman m’attend quelque part… J’ai pas réussi à retrouver quelqu’un qui la connaissait depuis qu’on est parti de Jaya. Ruminait-il, le visage tiré vers le bas par la mélancolie. Ses journées étaient rythmées autour de cette interrogation, quand bien même les attaques en mer se faisaient plus fréquente en ce moment et ne manquaient pas à lui rappeler de la dangerosité de la marche. Et puis...


Des remous secouaient la façade de l’océan, provoquant une ébullition sans pareil, mais aussi éparpillant une onde sur une longue superficie. Tout d’un coup, jaillissant des abysses dans une trombe verticale et se réceptionnant sur une jambe, Kassius fit son apparition.


Le début des problèmes. [Présent] Vp9i


— MAIS C’EST UN REQUIN QUI PARLE ! Claquait le petit homme, visiblement plus sûr reconnaitre son nakama et formateur.


— Kakakakaka, mais non, c’est moi petit débile, répliqua dans la seconde en lui frappant le sommet du crâne avec le plat de sa déchiqueteuse encore là entouré de ses bandages qui composaient son fourreau, j’ai entendu des couinements de bébé carpe, j’me doutais que ça devait être toi.

— AAAAAAAAA ! Hurlait de douleur le feu follet. Pourquoi tu me frappes ?! Et qu’est-ce, tu faisais dans l’eau à m’écouter. Calcifer, fronçait les sourcils comme s’il allait lui sauté à la gorge.


— Arrête de pleurer, je faisais de la reconnaissance. A ton avis, qui te sauve les fesses quand tu tombes à l’eau juste parce que tu veux chevaucher, tous les gros monstres marins que tu vois. Kassius rangea Damato sur son épaule, soupirant à la vue du regard de l’enfant. Kakakaka… Mais si tu veux savoir la suite de l’histoire d’hier… On peut terminer maintenant. Un sourire carnassier se dessinant sur son visage marqué par la violence.


— Euh… Il se forçait à se souvenir… de S- S-S-oth ? Les bras écartés et la bouche ouverte, il s’efforçait de prononcer du mieux qu’il pouvait, sa langue fourchant à la manière d’un fermier d’Harahettania.


— Cet enculé même. acquiesça-t-il.



Soudainement, le sol craquait comme sous la pression d’un animal gigantesque, la pression repoussant les rayons du soleil d’un revers de la main, jouant avec l’espace en marquant des ondulations ténébreuses. Le ciel s’assombrissait au rythme que les cumulus s’entassèrent… Avant de se faire pourfendre par un sourire radieux, et une mine fringante. Une chevelure rousse adoucissait le tableau, et cette même personne décida de s’incruster dans la conversation.


Le début des problèmes. [Présent] Nyyi


— Eh bien, eh bien vous en faites du bruit ! Siffla-t-il, en s’étirant en disposant sa main gauche entre les deux omoplates.

— Kakakaka, le petit pose beaucoup de questions.

— C’est de son âge après tout.

— EH ! Mais c’est quoi Xoth ? Coupa l’enfant l’air hagard.

— Ça Cal’ ? C’est sûrement la créature la plus forte du monde, aux mots de son capitaine, l’homme-poisson pesta légèrement au travers du col de son manteau, une montagne que je ne saurais gravir pour le moment.

— Oh... Ah... Hm… Le petit forban se triturait l’esprit, mais rien n’y faisait, il n’y voyait aucun rapport entre une créature et un caillou… Mais du coup comment on fait ?


— Ah ? Hein ? Il pouffa de rire face à la réaction inattendue, mais qui néanmoins avait trouvé son public, il démontrait une réelle impétuosité, de jour en jour. Dis moi Cal’ tu sais pourquoi notre équipage s’appelle les « Ailes Rouges » ?

— Heu… Oui ! Parce qu’on peut tous voler ! Il jeta un regard vif vers son camarade à la peau bleu, les yeux dans les yeux, il clignait frénétiquement les siens comme s’il venait de comprendre la teneur de sa réponse. Il releva expressément la tête comme pour se débarrasser de la honte qui pesait sur lui avant de tomber nez à nez avec Mani qui tenait la vigie, et qui à l’évidence l’avait observer – du moins ses lèvres – déblatérer sa bêtise.


— Reprenant d’un ton plus sérieux, mais toujours aussi enjoué, Marco rétorqua à son tour. Parce que se sont elles qui permettent à un Dragon de se hisser aux plus hauts sommets !



Les yeux de Calcifer pétillèrent et s’ouvrèrent à une étendue nouvelle, en réalité, tout est possible, il n’était plus seul. La chose la plus importante pour arriver au bouts de ses rêves était s'entourer de ceux qui pouvait le tirer vers le haut. Une chose simple en théorie mais qui en pratique avait fait du tort à ne plus savoir compté et sur qui compté. Mais ici, sur la Poderosa, il avait trouvé des gens qui l’avait accueilli à bras ouverts, et qui allait porter cet enfant jusqu’à son nid. Tout s’articulait pour attendrir et l’aider à mieux encaisser la potentielle perte d’un être cher, on se sentait mieux dans la chaleur d’un groupe surtout quand certains souffle leurs dernières bougies. Ils se devaient d’alimenter les uns les autres leur ardeur du fin fond de leurs entrailles. Chaque abordage, chaque fuite, chaque pied-à-terre était emprunt d’une euphorie commune. Que ça soit une explosion de Maya, des Gags de Morty ou bien des petits plats de Moustache, l’animation journalière soulevait les mêmes réactions et un plaisir d’être ensemble partagé. Une maison, une famille, une Albertine disparue.

Bon gré mal gré les épreuves traversées, chaque questionnement se soldait par une seule et même réponse : C’est la mer !



***





Le coup qu’il avait porté à Thorks n’avait pas suffi apparemment, il avait au dernier moment par on ne sait quelle magie, par des réflexes hors du commun a anticiper l’attaque pour s’y défaire en provoquant un véritable clash entre les deux peaux. Mais ce n’était pas tout, il avait totalement remodelé son assaut et sa forme pour contrer et amener le petit pirate s’éclater contre le plafond et au-delà. Soit, mais Calcifer n’était pas de cet avis-là. Dès que ce dernier fut repoussé par le gigantisme apparent, il entendit par-delà l’épaisse fumée qui avait été généré par son propre coup, deux coups de feux succincts. Il était sûrement trop tard et factuellement impossible de voir d’où cela pouvait venir dans cette purée de pois à couper au couteau. Mais comme dit précédemment, il n’allait en aucun cas se laisser faire. Suite à la repousse, in extremis, de son adversaire, il se mit à garder son poing tendu vers son adversaire avant de tout à coup commencer à tourner ce dernier. Son coude commençait à se plier tout doucement, mais il y avait comme une sensation bizarre, pourquoi prenait-il de l’amplitude dans le sens exact où il avait déjà asséné son attaque. Ca n’avait aucun sens, pourtant son poing arrivait avec une vitesse prodigieuse vers son épaule inverse, elle ne s’arrêtait plus. Tout son corps, son buste, ses hanches se mettaient à se tourner sur lui-même, de plus en plus vite, en ayant pris au préalable un appui primordial, le front du géant.

Le début des problèmes. [Présent] Gopu

Chaque atome de son être était en mouvement. Sa volonté fulminait et générait des flammes tout autour de lui. Littéralement, une tornade de feu prenait place sous les yeux de tout le monde, scintillant dans le noir de la brume, les flammes balayèrent la zone d’un habit bleuté. La zone était claire et il n’allait pas manquer de bientôt passer à l’attaque au vu de la transformation de Thorks qui prenait de plus en plus de place, mais un paramètre lui avait donc échappé. Une pluie de balles incessante vint lui arriver dans le dos, les balles rebondissaient entre elles dans une danse infernale, il était impossible de les esquiver et encore moins d’anticiper les lieux d’impacts. Mais qu’à cela ne tienne, elles allaient bientôt rencontrer un autre destin. La première salve avait eu raison cependant de la défense de fortune de Calcifer empalant ses jambes sous la multitude de billes de fers aux décharges perçantes, ne manquant pas le bloquer dans son élan, mais il tenait bon coûte que coûte même si la douleur lui fit lâcher un râle tremblant. La poussée du géant lui ordonna de se retrouver un peu plus haut dans les airs, mais défigurant définitivement le plafond pour se retrouver au-dessus de la populace de la Darbeida.

Le début des problèmes. [Présent] B136

— COUREZ TOUS ! ON VA SE FAIRE ÉCRASER ! La cohue chahuta en cœur, paniqué, puis prirent tous un à un leurs jambes à leurs cous. Mélania de son côté avait réussi à attraper la petite Assala ainsi que le reptile autour d’elle avant d’elle aussi se mettre à l’abri des nombreux débris aériens.

Le début des problèmes. [Présent] Wmvf

La petite allumette allait bientôt rencontrer les deux dernières salves, mais il était toujours dans son mouvement circulaire et prenait de plus en plus d’amplitude. Il imprégna ses mains de toute sa volonté et de sa hargne, les reflets bleutés se tintèrent d’un noir profond et menaçant. Ses yeux prirent une expression lointaine, presque oublié, les mêmes qu’il avait lorsqu’il avait déposés ses yeux sur le trophée d’Octogonia. Les dix-huit balles restantes lui retombèrent dessus avec insistances, elles-mêmes avaient un but, le tireur n’avait pas simplement envie de le blesser, il voulait le meurtrir, le marquer dans sa chair. Thorks quant à lui avait accompagné le mouvement et se tenait presque sur le bout des pieds, il allait bientôt passé les portes de l’inconscience pour se réceptionner dans les bras de Morphée. En aucun cas, il n’allait pas s’en sortir comme ça, moins d’une vingtaine de munitions qui étaient déterminés à en finir avec lui se dirigeaient de façon très alarmante. Toutefois. Ce n’était pas le moment de flancher. Calcifer augmenta sa vitesse de rotation et tendit ses paumes vers l’extérieur avant de rétracter ses phalanges comme pour griffer l’air tout autour de lui. Quelques balles fusèrent en dehors de sa zone et se retrouvèrent sois dans les débris soit en direction et tout cela à cause du fait qu’on ne se retrouvait plus dans un endroit clos, sans surface stable hormis les débris qui remontaient dans les airs. Pour autant, il ne fallait pas être crédule, la majorité des balles n’avaient pas quitté leur cible. L'avatar du Feu, alors décida de prendre l’ascendant et de jouer sur ce qu’il savait faire le mieux, apprendre et assimiler, les hommes poissons avaient la faculté de pouvoir saisir et projeter des fluides, dans ce cas-là, il se devait de prendre le dessus sur ses flammes et faire de même. Il n’avait qu’une seule condition, dompter les balles et leurs trajectoires. Du bout des doigts, il était presque, il allait toucher les étoiles de plus près. Il essayait d’emporter dans son élan rotatif la trajectoire des balles pour qu’elles suivent chacune non plus le mouvement dicté par la gravité, mais par le geste instruit par le feu follet. Tel un maître, il tentait d’apprivoiser les trajets en prenant la place de l’orbite. Les étoiles filantes, quelles étaient belles… De minuscules filaments rencontrèrent l’arrière des balles, le bout de ses doigts vibraient au contact du fluide externe au sien.

Le début des problèmes. [Présent] Ll5z

Les décharges lui remontèrent jusqu’au cerveau, crispant ses traits du visage, la couleur de ses sentiments ne faisait pas que teindre et renforcer ses bras, mais ils atteignaient peu à peu leurs buts. La giration avait eu le dessus sur les billes de métal, les entraînants dans une chorégraphie déconcertante. Le retour du bâton pour Thorks allait sonner le glas de sa journée. Prenant un appui simple et fugace, il allait se rapprocher de son visage en une fraction de seconde, alors que ce dernier commençait à lâcher pied. C’est alors que Calcifer resserra son poing gauche, et envoya de toute sa force un déferlement de flammes et d’étoiles filantes sur la figure hébété du géant.



Fire Gyojin Taijutsu  緋鯉 - Higoi. —
Le début des problèmes. [Présent] Ahes

Le début des problèmes. [Présent] Ab91fbe90996046e056f60ca980f8239


Propulsant un immense jet de flammes condensées par sa fureur et son pouvoir fuligineux, sous les flashes et étincellements du reflet des balles qui s’enroulaient tout autour du torrent azuréen tel un astre. Une comète, mais pas n’importe laquelle, portée par la volonté d’enfants aux ambitions inextinguibles. À la rencontre avec la tête du géant, une énorme explosion éclatait en plein jour, habillant le ciel d’un contraste exacerbé à la même manière d’une éclipse voilant le bleu du ciel. Les personnes avaient bien fait d’évacuer au plus vite, car un géant avait été touché et il allait s’affaisser sur le reste de l’allée. Sous l’immense nuage de poussière et de fumée, il tombait raide, sur le dos en rugissant une dernière fois, criblé d’impacts de balles et les cheveux qui se faisaient ronger par les flammes au niveau de la base de sa tête.

Le début des problèmes. [Présent] 1986

Une cohorte d’hommes apeurés, avaient fini de remplir quelques dizaines de seaux d’eau afin d’éteindre l’incendie qui allait se propager, mais force était de constater que vu la hauteur des dégâts, ils devaient se séparer pour parvenir à préserver leur médina. Ils se séparèrent en deux groupes, les premiers tentèrent d’endiguer les flammes pour qu’elles ne se propagent pas dans les alentours tandis que d’autres attachèrent le colosse grâce à des cordes de fortunes. Ces braves hommes malgré leur détermination à toute épreuve n’étaient pas en mesure de débloquer la voie. Pourtant, au vu de la scène, c’était toute la ville qui s’était mise à traîner en dehors de la ville, hommes, femmes, enfants prirent tout ce qu’ils avaient sous la main, et poussèrent de tous leurs cœurs pour déblayer leur ville. Ils avaient pour but commun de l’emmener à la crique pour l’y jeter sur un cortège de bateaux de pêcheurs, tout rattachés entre eux, qui les attendaient.

   

***





Le début des problèmes. [Présent] Bkzp

Le petit pirate, était resté suspendu dans les airs quelques instants, toujours en position initiale ; il fallait accompagner son coup jusqu’à la fin pour plus d’efficacité. En revanche, il n’avait pas oublié qui était maintenant sa vraie cible, elle était maintenant ressortir des tréfonds pour l’appeler, lui et personne d’autre. Ça allait donc se finir entre eux deux, une bonne fois pour toute. De plusieurs impulsions dans les airs, il allait se rediriger en direction de la salle principale en ruine. Naviguant avec les débris encore soufflés par l’attaque précédente, il se frayait un chemin en devenant précisément un brin écarlate. Sous forme éthérée, il décida de prendre appui sur chacun des morceaux du bâtiment qu’il voyait pour ne pas rendre sa course trop prévisible, il slalomait en surgissant bientôt dans la zone d’agression. Aymé attendait et c’est pourquoi Calcifer envoya en premier lui un leurre, son corps désincarné se séparait en laissant la base du flammerole se diriger vers le visage de l’amazon. Lui avait posé pieds au sol à une dizaine de mètres, juste au moment où la minuscule boule de feu canalisé explosa au-dessus du rouquin, provoquant ainsi une implosion aveuglante et déstabilisante à première vue. Ce qui allait lui permettre de grappiller des secondes et de la distance. Chacun de ses pas incandescents le rapprochait de son cap, il allait plonger dans l’intervalle donné tête baissé. Essoufflé et grièvement blessé, chaque pas lui faisait la sensation de mille aiguilles dans les jambes, d’autant plus qu’il perdait beaucoup de sang dans ses courses. Son corps ne voulait pas lâcher, pas maintenant, pas après tout ça, pas devant lui, il ne le méritait pas.

Et ainsi, il mettait un visage à ce nouvel objectif, qu’il acceptait enfin ; ignorant égoïstement tout ce qui l'entourait, sans doute pour la dernière fois de cette journée.


Le début des problèmes. [Présent] Djwq



Le sourire aux lèvres, la mâchoire serré, il se jeta sur Aymé à la première occasion, frappant successivement ses pieds sur le sol, une fois à mis chemin pour essayer de tromper son désormais acté, œil de lynx. Puis une deuxième fois pour finalement parvenir à ses fins. Ses déplacements se devaient d’être net et précis, s’il se devait de séquencer son animation, c’était pour une seule et même chose. Il jeta son buste et son poing droit parallèlement au sol avançant son pied d’appui et jetant son pied faible pour asséner un violent coup dans l’estomac de son opposant. Ce n’était pas tout ! Évoluant du côté droit de son concurrent, il pivota sur le talon gauche toujours au sol, dont s’éjectaient des filets de sang à cause desquels il faillit chuter, pour ouvrir ses épaules et relever le bras avec force pour lui offrir un uppercut du plus garni en plein dans le menton. Ainsi donc son corps se releva, les deux face-à-face, Calcifer reprit place dans ce cours laps de temps pour se positionner à quelques centimètres pour enfoncer définitivement le clou. Ces jambes étaient devenues presque inutilisables, la douleur et ses muscles le fixaient au sol tandis que ses nerfs étaient à vifs. Un premier coup sec du droit venait frapper son nez, un deuxième crochet du gauche se stoppa en plein dans ses fausses côtes droites, un uppercut venant du dessous venant s’exploser une énième fois sur le menton, et tout ça dans le même enchaînement aussi fluide qu’il pouvait. Pour autant, il n'en avait pas encore fini, il décida de continuer de se heurter face à lui, le cognant toujours aussi fort qu’il le pouvait, aussi fort qu’il commençait à le comprendre. Il ne voulait pas éteindre sa flamme, il voulait le toucher de ses propres mains, le garçon qui brillait autant que lui. Il le martelait maintenant à une vitesse époustouflante pour son état, un véritable barrage de coups insufflé des restes de son fluide combatif.


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Plus il frappait plus ses mains s’allumèrent et plus détonations se firent entendre et ressentir avant de complètement l’inonder. Un jeu d’enfant, qui donnait lieu à un authentique feu d’artifice. Soulevant par surcroît une nuée rougeâtre qui effrayait et abîmait une fois de plus les alentours. 

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Puis, un craquement, cette fois-ci ce n’était ni son esprit ni sa raison, mais son corps le stoppa net sous le poids de la fatigue. Il restait figé face aux ombres. Sa pensée et ses acouphènes ne distinguaient plus le monde, il semblait qu’une voix appelât son nom à travers tout ça. La fête, était-elle finie ? Sa vision devenait trouble, et il ne percevait plus la personne avec qui il partageait ce moment. Une once d’inquiétude piqua son cœur… Tu es où… ? Reviens… s’il te plaît… reste…


Il ne voulait pas tomber. Il se devait de rester droit. L’opacité de la nuée, se dissipait peu à peu, et son visage fixait le plancher parsemé de gravas et d’échardes, une mare de sang à ses pieds narguait ses narines. Il ne savait plus quoi penser, ni que faire, si son âme le cherchait, son corps l’empêchait de tenir.


Pourtant, il voulait le revoir, ce garçon.






J'me fight contre des Pistoleros, tout le monde peut tuer tout le monde, même si la balle sort d'un pistolet rose:


Dernière édition par Calcifer le Mer 17 Mar - 3:09, édité 2 fois
Aymé Muharaba
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Aymé Muharaba
Shooting Star
posté le Sam 20 Fév - 20:15
Les crépitements, terribles, ébranlant jusqu’à mes os à l’instant, avaient au moins le don de me faire comprendre quelque chose, d’effrayant en fait : j’étais vivant. La douleur, criant dans mon bras droit, m’insultant jusqu’à déchainer sa haine fumante dans ma cervelle. Mes poumons, à la limite de l’atrophie, qui brulaient ma peau à chacune de mes inspirations. Mais ce qui dénotait particulièrement dans cette scène en particulier, c’étaient…

Les flammes. Élément destructeur par essence, voyant comme objectif la destruction et l’annihilation totale de tout ce qui plongeait dans sa poigne : le plancher de la Darbeida, l’oxygène environnante, ces hommes et femmes, s’ils n’étaient pas tous épris de la même fougue, celle que je décrivais plus tôt : celle d’aider les gens. Etaient-ils tous des êtres chers les uns les autres ? Parce qu’en réalité, moi aussi j’avais les couilles de sauver Machakil, jusqu’à m’agenouiller face à des soldats de la Marine s’il le fallait. Et toute mon existence depuis ma fuite de Banaro ne se résumait qu’à une seule chose : laisser Clint en dehors de mes problèmes. Le sauver, en quelques sortes.

Non, protéger quelqu’un que l’on aimait était tâche aisée. Une impulsion divine, qui nous incitait à agir malgré nos instincts de survie. Prendre un coup à la place de son ami, plonger dans l’infinitude bleutée des mers de Grand Line pour le repêcher… C’était différent de ce à quoi j’étais en train d’assister, en fait. Ces Alabastiens se targuaient de remplir des sceaux d’eau, ressource pourtant si précieuse, surtout à Jasna. Puis ils la balançaient sur les étincelles qui devenaient des flammèches ; les flammèches qui devenaient des flammes.


Le début des problèmes. [Présent] Kxpr

Apportez l’eau !
Ne laissez pas la Darbeida sombrer !
Melania ! Où est Melania !
Mais ces enfants, ils se battent toujours ?!
C’était simple, en réalité : tous ces cris, qui me court-circuitaient. Ils n’étaient pas intéressés, ni même épris d’un individualisme poussé. Ils n’avaient qu’une idée en tête : rattraper le bordel créé par ce combat dantesque entre cet oiseau antique et la boule de feu pétillante qui se défendait ; et j’assistais moi, à cette scène, totalement impuissant. Que faire en même temps ? Je n’étais qu’Aymé. Terrible rockstar de Banaro, bandit et tireur d’exception, mais simple être humain. La réalisation précédente me titillait d’ailleurs toujours l’esprit.

C’était pour ça, que je me battais depuis tout ce temps ? La vengeance. La colère que je devais expier, dans un souci de hurler à tout le monde, à la planète entière que j’existais. Oui, je suis Aymé Muharaba !! Je suis là !! Regardez-moi !! … Mais on ne m’entendait pas. Faible comme j’étais, personne ne m’entendait. Personne ne m’écoutait, je n’en valais pas la peine.

C’était tout simple : pour que je vaille quelque chose, que je puisse prouver le prix de mes actes, et de ma personne, je n’avais qu’une seule chose à faire. Le mot était simple, l’idée claire, et pourtant elle semblait si loin à cet instant. Parce que pendant que je me lorgnais de mes blessures et de ma fatigue : l’enfant, de quatre ans mon cadet, volait, telle une véritable étoile, une qui méritait cette épithète orgueilleuse.

COUREZ TOUS ! ON VA SE FAIRE ÉCRASER !

 Furent les premiers mots que j’entendais résonner juste après ce vrombissement cataclysmique qui prit la taverne. Instinctivement, ma tête se relevait, me permettant de témoigner encore une fois de la situation gargantuesque, et franchement ridicule. Je ne pouvais m’empêcher de regretter, pendant un instant le foirage total de mon assaut total envers Calcifer, occasion ratée à cause du déferlement de rage de l’oiseau antique. Dans ma tête… Les insultes, il n’y avait que ça qui comptait. Mais mon esprit se calma très vite, d’abord poussé par ma volonté d’en terminer avec cette situation. Mais surtout parce qu'elle se jouerait tout de même à mon avantage : la gravité était une pute après tout. Les balles retomberaient, quoiqu’il en coûtait et de ce constat, la flammèche pouvait en faire ce qu’il voulait, sinon subir cet acharnement de météorites sur son corps qu’il pensait sûrement invincible.

Sauf que… S’il s’agissait d’un enfant comme les autres, perdu, et surtout faible, Calcifer serait mort depuis bien des lustres. Je ne savais pas s’il avait été seul à Octogonia, et si oui depuis quand, mais c’était clair que j’avais survécu à différentes absurdités que m’avaient proposées Grand Line. Des adversaires étonnamment puissants, des catastrophes naturelles rivalisant avec les écrits de vieux poèmes épiques, il était certain que lui ne se ferait pas avoir aussi facilement par une douche de balles. D’où ma prise de position. D’où mon appel à régler cette histoire, pour de bon, d’homme à homme.

Mais compte tenu de la situation et des conséquences de ce clash aérien entre le monstre ailé et Calcifer, je n’avais aucun moyen de voir si mon attaque avait marché. En réalité, je ne voyais même pas vraiment ce qui se déroulait, dans le ciel, toujours caché par le toit volant de la Darbeida. J’étais persuadé d’une chose : ni moi, ni l’oiseau ne l’avions tué. Le bougre était bien plus costaud que cela : son premier coup envers ma personne me l’avait bien fait comprendre. Et comme pour me rappeler ma faiblesse et celle de ce corps écœurant, ma poitrine me lança violemment, d’une douleur aiguë incontrôlable. Je jurai. Puis cracha le sang qui s’était accumulé dans ma bouche sur le sol. Et sentant maintenant la chaleur m’entourer, les cris de paniques des différents habitants de Jasna, je restai concentré. Pour une fois, mon énorme manteau ne camouflait pas l’horrible spectacle que je pouvais donner, et pour une fois, j’avais abandonné mon fusil à pompe. Pour une fois, je ne pensais plus à l’argent, ni aux femmes, ni même à la célébrité qui pouvait m’apporter la capture ou l’assassinat du garçon de flammes qui s’apprêtait certainement à m’attaquer, de toute sa puissance. D’un instant à l’autre…

C’était simple, donc : plus rien d’autre n’existait dans cet endroit, que l’on ne pouvait même plus considérer comme un lieu de boisson et de rires endiablés. Tout ce petit jeu que l’on avait commencé, Calcifer, moi, et ce géant piaf, avait dégénéré en une cacophonie légendaire qui résulta en cet instant, précis. Mon cri de ralliement avait fonctionné visiblement, car dès l’instant où le géant s’était ramassé sur le sol, emmenant avec lui un énième tremblement des lieux, nuage de fumée et chute de quelques débris, pas assez gros pour être un danger, la comète orangée fonça directement vers ma présence, depuis le ciel qu’il n’avait toujours pas quitté. Il avait entendu mon appel donc.



Pire, il s’apprêtait visiblement à me rétamer, bien plus violemment que précédemment, la vitesse à laquelle il approchait aurait été difficile pour un humain normal à déchiffrer. Et à vrai dire… Même moi j’avais du mal à suivre ; seul mon corps agit, à l’instant. Pas mon âme, ni mon cerveau. Mais mon bras gauche s’éleva alors, s’apprêtant à asséner d’un coup de poings (fluide ou non) dans la tronche du garçonnet. Action jetée à l’eau, dès l’instant où ma vision devint d’un coup un énorme rayon blanc, saupoudré de spectres colorés : j’avais été aveuglé. En l’état, j’aurais pu activer mon Fluide à cet instant, chercher l’aura sauvage de Calcifer ; mais à quoi bon ? Je le voyais venir de toute manière, il allait me frapper, encore une fois, et je n’avais aucune raison de fuir l’affrontement. C’était ce que je voulais. C’était ce dont j’avais besoin.

Le bruit que provoquait l’impulsion enflammée de Calcifer avait tout de même comme effet de me rappeler le danger qui arrivait. Serrant les dents, fermant les yeux, chacun des nerfs de mon corps se mit en état de danger imminent, poussant violemment chaque pore de ma peau à réclamer l’arrêt de cette mascarade. Mais notre affrontement était aussi létal qu’un concert de Metalcore, je n’avais aucun droit de l’arrêter. Au contraire, celui-ci me proposait un duet au sommet, mimant de mouvements spectaculaires dignes des plus grands maîtres des arts martiaux : ses jambes le propulsaient à gauche, à droite, dans un rythme effréné que je comparerais facilement à une danse visant simplement à titiller mon âme d’artiste.

Mes yeux arrivaient à le suivre néanmoins, ce qui n’était pas normal : il n’était pas aussi rapide que lors de sa première impulsion au tout début de notre combat ! Il était plus lent, plus acculé ; je l’avais blessé. Première victoire, mais loin d’être la seule. On n’en avait pas terminé, et les protestations des Jasniens autour ne m’arrêterait jamais, pour rien au monde. Même pas la boule au ventre qui témoignait de mon inquiétude, ni même de cette douleur à la poitrine qui montrait ce que je ressentais réellement pour cet ennemi que je m’étais mis en tête de chasser.


Le début des problèmes. [Présent] I5dw

BRING IT ON !!
Je hurlai, lors de sa dernière impulsion, juste avant que son poing n’atteigne à toute vitesse mon estomac. Le choc fut sévère, et sincèrement agonisant pour ma part ; mais je sentais. Il n’était pas non plus au meilleur de sa forme, son coup manquait de « vitesse ». Sincèrement, c’était étonnant, moi qui pensais que mes balles seraient perdues par le tumulte étrange de cet assaut sur le toit, il fallait penser qu’il y avait du bon à ce que ce piaf géant ne décale notre combat.

Un autre coup, cette fois-ci amené par une rotation de tout son corps, juste sous mon menton, m’amenant à me mordre violemment la langue et perdre l’équilibre en arrière. Mais la force d’un homme ne se résumait pas qu’à son corps. Je gardais prise, à l’aide de ma simple volonté qui, couplé à un mouvement de mon bras gauche que j’avais levé au préalable, vient s’abattre sur l’enfant juste sous mon nez : semblable à un coup de marteau, ma poigne vint s’abattre sur sa tignasse verdâtre, mais surtout, une projection faible, mais quand même présente de Haki vint normalement chatouiller l’arrière de son crâne. Cette action était fugace, elle n’avait aucun sens et ne servait aucune fonction, à part la lutte. Même pas pour la survie, ni plus pour le Milliard de Berry. Mais pour quelque chose de plus profond encore.

Finalement, nous reculions tous les deux juste après ce petit clash, les yeux plongés dans ceux de l’autre. On pouvait voir, à présent, ce que signifiait toute cette pagaille : la jambe gauche de Calcifer pissait le sang, il avait des trous sur ses vêtements, au niveau de ses côtes du même côté également. De mon côté, mon bras droit pissait le sang, et je n’arrivais même pas à le bouger sans subir une douleur insoutenable. Les balles s’étaient logées bien profond, des deux côtés hein…

Ces observations étaient claires, et prouvaient bien quelque chose de particulier. Mais lui comme moi n’avions pas le temps de nous perdre en explications philosophiques autour d’une bière. Semblable à l’attitude de machos que l’on trouve dans ces vieux livres ringards, ceux qui mettaient en scène des héros dans des scènes d’actions toutes plus rocambolesques les unes que les autres, nous continuâmes notre échange.

Calcifer fut alors le premier à argumenter : d’un coup de poing qui se planta directement dans mon nez. Je répliquai alors de mon propre couplet, le biceps gauche collé à ma taille, le poing en avant, je lui assénai ma revanche en plein dans les poumons, toujours usant du minimum de Fluide : hors de question que je ne flanche maintenant. Mon adversaire, rancunier apparemment, s’apprêtait à me frapper dans les côtes, à mon côté gauche. Anticipant la douleur, j’ouvrai la paume de ma main droite et l’utilisai alors pour repousser son bras vers le bas, au niveau de son poignet. Malgré la douleur. Malgré le sang qui giclait dans tous les sens, sortant de mon bras droit, c’était surtout ce qui vint après qui me sonna : un deuxième uppercut, qui entacha ma fierté et surtout ma conscience. A cet instant, plus rien ne nous arrêta alors, et ce n’était pas faute d’avoir essayé.

Nos cris résonnèrent alors dans la Darbeida, tandis que cet échange cordial de coup de poings, de coups de pieds qui fusaient dans chacun des membres de nos corps avaient le don de nous rapprocher, encore plus, encore longtemps. Mon questionnement précédent faisait toujours sens à cet instant : avec qui voyageait-il ?

SBAM !

Comment se débrouillait-il ?

PAF !

Qu’en était-il de ses amis ? Sa famille ?

BLAM !!

Et de son rêve ?

… La limite de la bienséance combative fut dépassée à cet instant. Mon corps ne suivait plus, mon cerveau ne faisait plus aucune distinction entre le vrai et le faux, mon imagination et la réalité des coups portés. L’avais-je touché ? Combien de fois ? A quelle fréquence ? Fort ? Doucement ? Etais-je un bonhomme, ou une tapette ?! Je n’avais même pas le temps de réfléchir à toutes ces choses-là, car avant même que je ne puisse réagir, Calcifer m’asséna son dernier coup, dans le but simple de m’achever, visiblement. Une teinte rougeâtre s’attaquer à ma vision, puis un énorme BOUM, un acouphène qui vint me hanter quelques instants mais surtout, la chaleur, plus puissante encore que celle qui nous entourait, attaquant mon visage et le haut de mon corps sans aucune discrimination, venant de ses bras tendus vers mes épaules. Un peu plus et je me laissais emporter par la douleur, maintenant devenue insupportable.

Cal…-er… -mé…

____


Dans un bar miteux de Banaro, 1517


Oh, Aymé ! Ca fait longtemps, comment tu vas ?

Tu… T’es blessé.

L’homme remarqua, nonchalamment, le fait établi comme s’il ne s’agissait que d’une simple nouvelle de journal. Un soupir sortit alors de ses poumons, puis il se déplaça de derrière son bar, et s’approcha de moi, déjà un mouchoir à la main.

Je t’ai déjà dit d’arrêter de provoquer des duels à tout bout de champ. Les gens à Banaro ne sont pas aussi faibles que tu le crois. C’est un miracle que tu ne sois pas mort.
Oui, oui.
Et pourquoi tu me fais la gueule aussi ?

Il s’agissait de Clint. Mon meilleur ami. L’homme qui m’avait sauvé. La raison de toutes mes conneries jusqu’à ce jour. Il avait déjà aspergé le mouchoir d’alcool et me frottait la joue, la tempe, la lèvre. Tandis que je gardais le regard énervé.

Ils insistaient à m’appeler Kéras, alors je leur ai cassé la gueule. Mais ils étaient trois.
Il faut dire que tu as changé assez récemment de prénom. Et ici, rien n’a été fait officiellement…

Un grognement, puis ma main frappa le poignet de Clint, qui soupira de nouveau en reculant. Il semblait exténué ; à raison sans doute. Mais très vite, l’homme prit place sur un des tabourets de sa taverne miteuse. Bien heureusement, il n’y avait personne, aucun client, aucune âme, pour nous déranger. C’était juste lui et moi, et personne d’autres.

Pourquoi tu ne m’expliques pas ce qui te tracasse réellement ? On dirait que tu es triste.


Le salaud… Mais je ne pouvais pas lui en vouloir, à l’inverse. Dans une autre ligne de temps, j’étais sans doute seul sur cette île, loin de ma famille, loin de tous mes repères, mais surtout sans personne pour me guider et supporter le déséquilibre mental que je vivais ces jours-là. Le changement de nom, par exemple, je m’en souviens très bien : j’insistais pour que l’on me nomme par mon nouvel homonyme par un caprice provoqué par ma perpétuelle rage envers moi-même. Je n’étais pas Kéras. Kéras, c’était la princesse Muharaba. Moi j’étais Aymé. Le rockeur de Banaro. Mais…

Tu ne devrais pas en avoir honte : c’est un très joli prénom. Et tu l'as choisis pour une raison en particulier, non ? souffla alors Clint, lisant apparemment dans mes pensées.
Je sais, mais.…
Aaah, je comprends. Écoute, il arrivera un moment où tu n'en auras plus honte,et tu arriveras à le scander sur tous les toits : à tes ennemis, tes amis. Ta femme, j'espère.

Mes femmes. corrigeais-je d'un ton sévère.

Nous rîmes en écho, de ma propre bêtise mais surtout de cet aspect de ma personnalité qui avait poussé Clint à faire ce choix. Pas difficile, il me répétait, mais néanmoins sévère. Pour lui, pour sa survie. Je ne savais même pas s’il avait une famille qui l’attendait, en réalité. Je n’avais jamais osé lui demander. C’aurait été de ma faute. Et je ne l’accepterais jamais.

Te connaissant, tu diras sûrement « Je m’appelle Aymé, je suis le meilleur, blablabla ».
Naaaaan.
D’un bond, je posai alors les talons sur le sol. Attrapant ensuite la guitare à mon dos, pour la placer devant moi, enchaînant d’une onde de choc musicale que je provoquais en glissant mes doigts sur les cordes. Le son était toujours aussi particulier… Et sincèrement, l’instrument méritait quelques peaufinages çà et là, il ne dégageait pas réellement le son que j’exigeais réellement. Mais là n’était pas la question. Après ce geste évocateur, j’ouvrai la bouche, inspira un bon coup, puis je commençai ma phrase :

Je suis…

____

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Je hurlai de toute mon âme, allant jusqu’à m’arracher les cordes vocales, très certainement ; surtout que la fumée toxique qui s’échappait des planches de bois n’aidait pas à la situation. J’avais l’impression de me déchirer de toute part, tandis que le coup de grâce de la luciole verdâtre m’avait d’abord coupé le souffle. Dans cette fougue naïve à laquelle il avait fait preuve, on aurait clairement pensé que je serais tombé, donnant la victoire à celui-ci pour de bon, et j’étais prêt à le concéder, si le clash entre deux étoiles n’était pas autant propice à pareille explosion. Et même si on prononçait nos deux prénoms à nos alentours, je n’écoutais rien. Je n’entendais rien. A part les cris de Calcifer, qu’il venait de me scander.

Je t’ai entendu petite merveille.
Et tu comprendras sans même que je te le démontre.
Ce que provoquent deux soleils
lorsqu’ils se rencontrent.

Le début des problèmes. [Présent] Bl6e

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D’une seule impulsion alors, du peu qu’il me restait d’énergie spirituelle, j’utilisais une petite décharge de fluide sous mon talon gauche, propulsant alors mon genou en hauteur, profitait du nuage qu’il venait encore de créer lors de sa dernière attaque pour le prendre par surprise. Ce mouvement, utilisant les toutes dernières ressources de mon corps, la toute dernière once d’énergie vitale qu’il me restait, avait tout de même pu toucher le visage du garçon aux multiples épis. En plein milieu du visage, je hurlai le nom de ce phénomène astrologique qui était en train d’arriver à l’instant, dans ce microcosme temporel qui semblait durer une éternité. Mais là, tout fit sens. Là, tout s’arrêta. Là, c’était la fin.

Calcifer !! Aymé !! S’il vous plaît !!

Cette voix était particulièrement familière, et sincèrement, me rendait plus calme, plus serein. Mais ce fut lorsque je sentis des bras m’attraper par les aisselles, de derrière, que je compris que notre petit spectacle était terminé. Je paniquai, m’excitai, mais n’arrivai tout de même pas à me débattre, bougeait nonchalamment mes bras vers La Cible de mon message. L’avait-il reçu… Là était la question.

Ça suffit Aymé ! C’est bon !

Celui qui me tenait de derrière forçait, me criait ces mots, pris de panique, tandis que Tata Melania avait prit Calcifer dans ses bras, ne ratant tout de même pas de m’observer avec inquiétude. Et c’était ce regard, finalement, qui me fit reprendre les esprits. D’un coup, mon regard se balada alors dans toute la zone… Des flammes, qui étaient moindres à présent, continuaient à crépiter. Les fournitures de la taverne étaient pour la plupart, complètement détruites. La structure du bâtiment semblait vouloir s’écrouler à tout moment, en fait. Mais surtout, on nous observait : pas de dédain, mais d’inquiétude. Puis mon regard enfin posé sur Calcifer, me rendant compte qu’il était également toujours éveillé, le calme s’empara de mon être. J’avais compris. Mon ricanement le prouvait. J’avais compris. Je t’avais compris.
Puis, vint l’inquiétant vide de la perte de conscience ; et cette première page de mon plus grand voyage à Grand Line toucha à sa fin.

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Le début des problèmes. [Présent]
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