One Piece Anarchy
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PsychAli
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Loca. :
Balgimoa
Berrys :
230.000.000

Feuille de personnage
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PsychAli
The 8-Legged Detective
posté le Mar 16 Mar - 0:42
A deux semaines des événements à Balgimoa...

Être un agent du Cipher Pol ; qu’est-ce que c’était, en réalité ? Il y avait tant de profils différents, de possibilités, de personnages aux revendications multiples. On pouvait être un ancien chasseur de prime, repéré par le Gouvernement mondial pour ses capacités à trouver les bandits et les mettre en prison (voire plus) ; un adolescent aux relations familiales houleuses, porté par le meurtre de son propre père, ou encore une jeune femme aux addictions honteuses, dont l’admission à l’organisation avait été faite aussi rapidement qu’une lettre postée à la Gazette. Sans formalité, sans cérémonie, celle-ci était juste… Là. Et pour ce qui était de PsychAli ? Une jeune détective, survivante d’un peuple déchu dont l’existence-même était une insulte envers le Gouvernement mondial… Qui s’était livrée dans le seul but d’être « en sécurité », un terme dont elle ne connaissait plus la signification lorsqu’elle repensait à ses missions des deux derniers mois.

PsychAli n’avait toujours aucune réponse à la question. Parce qu’il y avait ces quatre profils d’hommes, et de femmes aux horizons différents, qui étaient chacun des individualités aux capacités extraordinaires, toutes réunies dans ce même navire récréatif, pour des raisons différentes. Un bateau qui faisait office de simple office de tourisme, dans lesquels différents agents du gouvernement pouvaient se camoufler en tant que simples civils. Le Vitamin Sea, on l’appelait. Non contente du jeu de mot dont était coupable le charpentier ayant nommé sa création, la détective se contenta plutôt de vivre ces dernières semaines sur place dans… Un mutisme palpable, en réalité. Les résultats de sa mission sur Organic City avaient été si spectaculaire et angoissante qu’elle n’arrivait toujours pas à former les mots sur son ressenti.

Elle avait failli mourir, pour un « exercice » ; elle avait découvert des choses qu’on avait classé de « simple blague ». Elle avait dû mentir, encore une fois, à une personne qui était maintenant sa collègue. La femme aux cheveux blonds avait, d’ailleurs, accepté l’offre que leur supérieur ultime avait faite dans la foulée, bien que PsychAli se posait toujours des questions quant à celle-ci. Avait-elle accepté l’offre par obligation, ou se sentait-elle bien au sein des hommes du gouvernement ? Il s’agissait là pour l’araignée d’une interrogation importante, tant elle n’arrivait pas à se sortir de la tête ces deux faits établis : elle avait manipulé Adelheid lors de leur mission, au point qu’il serait logique qu’elle ne veuille plus travailler avec elle. Et surtout, les raisons de son recrutement ressemblaient étonnamment à celles de PsychAli. Engagée par nécessité, et parce qu’au cas contraire, elle risquait l’enfermement, voire pire…

Mais la Guéparde était loin d’être la seule que PsychAli évitait lors de cette croisière, pourtant tranquille. L’agent Flynn était un cas encore plus particulier, d’un individu qu’elle considérait auparavant comme un simple collègue perturbant, dont elle détestait la présence, il avait réussi, dirait-on, à gagner la sympathie de l’araignée, tâche ô combien difficile, surtout lorsqu’il s’agissait d’un agent du gouvernement de sexe masculin. Son calme aura permis à Allie de regagner ses esprits à plusieurs moments de crise durant leur balade à Organic City, et même, lors de la rencontre entre les deux agents du gouvernement, et les deux ex-contre-amiraux présents à Star-Top Nation, il était celui qui avait su gérer sa colère ; force était de constater, donc, qu’il comptait, d’une certaine manière pour PsychAli. Pas en tant qu’amis, évidemment, mais leur relation était loin d’être seulement professionnelle. Affaire à suivre, donc.

Quant au dernier… Elle ne le connaissait pas vraiment. Duncan leur avait expliqué qu’Hisano était présent sur place lors du clash entre l’équipage de la Divine Wrath contre ce conglomérat de Marines prêts à en découdre, et apparemment, il n’y avait pas laissé qu’un cheveu. Mais en l’état, l’agente ne connaissait rien du cadet de cette équipe de choc, et comme pour Adelheid, ou encore Duncan, elle ne faisait pas réellement l’effort de se dédouaner de ce sentiment d’incompréhension. De toute manière, elle était occupée. A son lieu fétiche, habituel, du Vitamin Sea, l’agente était simplement en train de profiter du soleil, lié au climat ambiant de l’île qu’ils bordaient. Apparemment Duncan avait des choses à faire à Alabasta, c’était pour cela que le bateau avait fait escale sur place, le temps de quelques jours. Mais pour l’agente, rien ne servait d’y poser les pieds. Après tout, ce n’était pas comme si elle y trouverait l’enfant qu’elle rêvait de capturer, en échange d’un milliard qui servirait à des locaux plus adaptés pour son propre business, loin d’ici.

Au moins, à part les hideuses brûlures sur son dos, liées à cette exposition inopinée au piège de Dragomirov, PsychAli avait complètement cicatrisé à la suite de cette mission dangereuse, les impacts de balles n’étaient plus, bien que l’humiliation d’avoir subis ces assauts ridicules de simples robots policiers restait ancré dans l’échine de la détective. Mais de cela, elle n’avait plus aucune gêne à porter le maillot de bain, même si un pull couvrait toujours son dos pour les raisons évidentes. Posée sur son transat, elle n’avait pour elle que la tranquillité pacifique d’un soleil de plomb qui venait frapper sa peau ; et bien que le sirop glacé arrivait à rafraichir les pores de son corps, elle ne pouvait pas se contenter d’un tel spectacle.

Toutes ces personnes, autour d’elle… Ils n’étaient pas des agents entraînés, ou du moins, pas plongés aussi profondément dans les entrailles orgueilleuses de l’organisme qui nourrissait PsychAli. Et l’agente ne pouvait alors s’empêcher de se poser cette question, quelque peu pertinente bien qu’inutile dans le fond, un questionnement qui résonnait dans sa caboche à chaque jour libre qu’elle passait sur ce bateau de croisière. Mais comment ces femmes et ces hommes faisaient pour supporter la présence aussi ridicule que dérangeante de cette pré-ado qui se déplaçait dans un uniforme de requin sans aucune conscience de l’espace qui l’entourait ?

P-Pardon ! Excusez-moi ! Hiiii !
… Aaah…

Derrière les lunettes teintées de la détective, ses yeux suivaient du regard les déplacements aléatoires sur ce pont sur lequel Orca se déplaçait, cognant les jambes d’une femme mature qui l’observait d’un air désapprobateur, puis manquant de tomber dans la piscine à plusieurs reprises, tandis que les différents serveurs évitaient la catastrophe terroriste habilement, sans même se demander quelle mère était assez folle pour laisser une bizarrerie de la nature aussi détestable se balader dans une zone réservée aux adultes ! De base, ce bateau n’était même pas ouvert aux mineurs, c’était le pire dans toute cette situation. Mais un agent du Cipher Pol adolscent était loin d’être une bizarrerie, dans le Gouvernement mondial, surtout lorsqu’elle était dotée de capacités aussi utiles sur un champs de bataille.

La « mère irresponsable » tentait de se camoufler dans la masse, un journal ouvert et tenu par ses deux grandes mains, mais il était bien évidemment trop tard. A peine une minute passée, elle sentait les palmes désagréablement humides de l’orque sur son ventre, entraînant un sursaut de frisson qui lui fit faire les gros yeux, enchaînant d’un coup de talon sur le nez de la gamine.

Oups. Désolée, réflexe d’assassin. Tu connais.
Uuugh…
… Nan, désolée, vraiment. soupira l’agente. Comment tu m’as reconnue ?
Ton tatouage, là, je l’ai déjà vu avant !
Ah, ouais… C’est bien, tu fais attention aux détails. C’est un bon signe.

Malgré elle, la femme aux chignons sourit à sa protégée, quelque peu fière de la progression que celle-ci faisait au fil des jours. Clairement un diamant brut, en plus d’être une artificière d’exception, la petite était surtout une experte du Haki de l’Observation, le potentiel d’Orca montrait sans équivoque que ce pari de PsychAli n’était pas tombé à l’eau. Mais loin d’expliquer la raison de l’excitation de la rousse, la vétérane se déplaça pour s’assoir sur le bord du transat, observa les mains camouflées par le déguisement d’Orca qui tenait une enveloppe, décorée d’un cachet, signe du gouvernement mondial. C’était… Etrange. Et un signe de communication auquel l’araignée n’avait pas l’habitude.

J’ai trouvé ça dans notre chambre ! C’est pour toi, je crois.
Effectivement…

Evidemment, pensant d’abord à une farce de la part du Docteur, qui n’hésitait pas à casser les pieds de ses deux collègues féminines sur place lorsqu’il en avait l’occasion, PsychAli s’apprêtait à balancer la lettre par-dessus bord ; mais après quelques millisecondes de réflexion, elle comprit qu’il ne pouvait s’agir du médecin harceleur pour la simple et bonne raison que l’objet mystère ne puait pas l’eau de Cologne ragoûtante de celui-ci. Curieuse alors de savoir qui avait osé pénétrer son espace de sûreté, elle déchira le récipient sans aucune peur d’en corrompre le contenu, sous le regard choqué et ébahi d’Orca, puis elle en récupéra le contenu à l’aide de ses yeux, qu’elle libéra des verres noirs qui obstruaient sa vue.

Et le contenu de cette lettre était… Mystérieux, comme toujours dans la vie de la survivante. Un rendez-vous pour plus tard, dans la soirée, dans lequel étaient invitée PsychAli, mais également les trois autres collègues qui avaient été relégués à ce bateau pour ce mois tout de même calme, qui arrivait bientôt à sa fin. La personne qui avait mis en place cette réunion, ainsi que ce mystère qui était plus ridicule qu’intéressant était également un inconnu dans cette équation sans aucun sens. Et bien que PsychAli avait une idée de qui pouvait bien être le farceur à l’origine de toute cette affaire grandiloquente pour rien, elle se contenta simplement d’un soupir, amical, peut-être exaspéré mais pas méchant. Evidemment, cette invitation avait un but assez clair, et clairement intéressé, sachant que sa présence était demandée avec celle des trois autres agents sur le bateau. Alors tandis que la femme aux cheveux colorés s’était maintenant levée du transat, elle disparu du pont du bateau, laissant là une Orca estomaquée et choquée d’avoir été abandonnée à son sort !

____

Finalement le soleil finit par cacher ses premiers rayons, factices, témoignant de sa timidité mais surtout de l’heure fatidique qui arrivait. Et sans doute qu’elle se trouvait obsédée par le temps qui s’écoulait au point qu’elle détestait être en retard ; ou alors, elle ne se voyait pas se faire remarquer dans ce comité déjà ridiculement petit en arrivant après tous les autres, mais elle se dirigeait déjà vers le lieu du rendez-vous, la salle de casino dans laquelle on trouvait une multitude de personnalités, des addicts aux plus téméraires qui amenaient partenaires romantiques ou autres bizarreries du genre, des choses que l’agente n’osait pas s’imaginer tant elle était loin d’avoir la capacité d’appréhender des coutumes aussi étrangères à ses habitudes.

Alors accueillie par un visage familier, celui de PsychAli passa de l’impassibilité à la gêne, puis de la gêne à la colère ! Elle n’arrivait même pas à prononcer les mots en premier, sachant qu’elle fut interrompue lorsqu’elle ouvrit la bouche, par un doigt qui se posa sur ses lèvres, de manière faussement romantique.

Bienvenue à vous, agente PsychAli. Vous êtes vachement bien habillée ce soir, vous avez une occasion spéciale ?
… Dégage de là, le Doc’.

Un simple mouvement de son bras, balançant sa paume contre le bas du menton du médecin qui, à défaut de se vanter d’être un combattant aguerri, recula en arrière au mouvement, mordant sa langue par-dessus le marché. Le pauvre frotta la zone touchée par le coup de PsychAli, de sa main libre, l’autre portant évidemment son verre d’alcool avec une attention digne des plus grands maîtres d’arts martiaux.

C’est pas sympa PsychAli, vraiment pas sympa !
La prochaine fois, c’est un Shigan là où tu penses.
Ahahah, bonne blague !

Un soupir désespéré plus tard, et les informations pratiques fournies à l’enquêtrice, elle put enfin se déplacer jusqu’à la suite privée du casino, tandis que le Docteur restait à l’entrée de celui-ci, guettant les trois autres agents qui devaient arriver plus tôt que tard.
De son côté alors, elle se dirigea vers cette fameuse suite privée, dans laquelle elle remarqua quatre sièges confortables, une table sur laquelle était posées plusieurs cartes, mais surtout, l’instigateur de cette rencontre étrange, digne des plus grands complots sur Terre ; on pouvait même se dire que celui-ci, le Capitaine du navire, qui était également un agent du CP, celui-là même qui avait mis au point l’utilisation d’un bateau de croisière pour aider les agents de Grand Line dans leurs couvertures.

Bonsoir, agente. Installez-vous pour commencer, qu’on attende les autres !


Pas spécialement surprise de la tournure des événements, mais surtout ne portant pas l’homme dans son estime, la désignée et la première arrivée se positionna sur un des sièges de la table, posant ainsi son coude dessus et sa joue sur sa main droite, tapotant ses doigts de sa main gauche contre la table. L’attente vaudra-t-elle le coup ? Allie l’espérait, au moins. Parce qu’à l’instant, la question se reposait, en réalité : un agent du Cipher Pol, c’était quoi, surtout en fait ? Pour elle, en tout cas, c’était une personne qui avait la patience d’attendre ses camarades, et des ordres importants pour des heures, et des heures, des jours et des jours. Alors pourtant que seulement quelques secondes étaient passées, la survivante d’Ohara soupira grossièrement, détestant cette ambiance nauséabonde et franchement désagréable, dans laquelle elle devait se coltiner cet homme qu’elle n’appréciait pas. Un agent du Cipher Pol, se répéta-t-elle alors, solennellement, c’était un petit con qui se laissait entraîner par la situation, sans comprendre dans quoi il se lançait ; elle espérait au moins avoir de quoi manger bien gras, pour justifier pareille situation grotesque.
Rei Tokuma
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Balgimoa
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Feuille de personnage
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Rei Tokuma
posté le Mar 16 Mar - 23:24
Cela faisait une semaine voir deux tout au plus que l’affrontement avec la divine avait eu lieu. Assis dans mon lit d’hôpital, les médecins et chirurgiens avaient pu remplacer mon bras, pas un bras cyborg. J’avais du mal à m’habituer encore, de plus la douleur était toujours présente elle. Je ressentais encore la brûlure. À chaque fois que j’essayais de toucher, cette partie, ma main se retrouvait avec le contact froid de l’acier. Le gouvernement avait tout pris en charge et je lui étais reconnaissant. Une bien maigre consolation face à la perte de mon membre. Instinctivement, je remontais le drap sur mon épaule et le camouflais. J’avais fait le deuil de mon bras, mais c’était encore dur à accepter ce bras robotique. Depuis cet affrontement, j’avais la mine triste. Dans ma tête, tout était flou. Est-ce que Faust avait des remords ? Est-ce qu’il jubilait de nous avoir trahis ? Je ne ressentais désormais que de la tristesse. Celle-ci avait largement pris la place de la colère et de la haine. Quelques larmes coulèrent le long de ma joue. Je serrais le drap de ma main droite quand on frappait à la porte. J’essuyais rapidement mes larmes et laissais entrer la personne dans cette petite chambre d’hôpital.

Pensant que les médecins se trouvaient derrière cette porte, je me redressais dans mon lit. Le drap s’échappa de la couverture et était désormais visible de tous. Lorsque la porte s’ouvrit, ce n’était pas un médecin, il s’agissait de l’agent Duncan Flynn. La personne que je respectais et qui m’avait donné tant de bons conseils lors de ma mission. Le voyant dans l’encadrement de la porte, je bafouillais, tout en essayant désespérément de remettre le drap sur mon bras en vain. Il savait, il l’avait même vu. Je le vis serrer le poing et son visage se déformait petit à petit sous l’influence de la colère. Quelques veines apparaissaient. C’était la première fois que je le voyais dans cet état. Malgré ce court instant, il prit une profonde inspiration pour pouvoir se calmer. Il s’était approché et assis à côté de mon lit.

-Agent Duncan, je suis désolé. Je n’ai pas pu empêcher quoique ce soit. Faust a trahi le gouvernement en lui déclarant la guerre. Et malgré ma tentative de m’opposer à la Divine, j’ai perdu mon bras. La capitaine était trop forte pour moi, beaucoup trop forte…je suis….je….je suis trop faible….

-Au contraire. Affronter un tel monstre et survivre démontrent que tu es loin d’être faible, Hisano. Nombreux sont ceux qui n’ont pas eu la chance d’échapper à un tel sort. La prochaine fois, car il y en aura une prochaine, nous serons mieux préparer. Pour ce qui est de Faust… Crois-moi qu’il paierait sa traîtrise plus chèrement qu’il ne le pense possible.

Des veines réapparaissaient sur son visage. Il s’énervait pour la deuxième fois. Malgré mes larmes qui embuaient ma vision, je pouvais voir un oiseau qui m’apportait un mouchoir. Je lui fis un petit sourire et reprenais un peu de calme. Duncan reprit son calme assez rapidement pour la deuxième fois et sur un ton plus léger jovial, il me dit :

-Pour  le temps de ton rétablissement, j’aimerais que tu passes quelque temps sur le Vitamin Sea, le navire sur lequel je navigue actuellement. Pas de mais, c’est un ordre d’un supérieur direct ! Reprends tes forces à ton rythme et profite un peu de ce qu’offre le navire de croisière. Il y a plusieurs personnes que j’aimerais que tu rencontres, une fois le temps venu. Je suis heureux de te savoir en vie, Hisano, et nous allons nous assurer que tu retrouves l’entièreté de tes forces !

°°°°°°°°°

Quelques jours après cet événement me voilà sur le vitamin sea. Woody, un ami d’enfance, était venu me rejoindre. J’avais eu l’autorisation de mes supérieurs pour qu’il m’accompagne constamment. Même s’il n’était pas collé à mes baskets, j’appréciais les moments partagés avec lui. De plus, c’était un excellent charpentier, donc l’un dans l’autre, on s’accordait plutôt bien. Il savait tout de mon passé, comme lui connaissait le mien. Malgré notre séparation de plusieurs années, nos retrouvailles furent joyeuses. Du moins pour lui. J’avais toujours cette lourdeur dans mon cœur et mon esprit. J’avais encore l’impression d’avoir échoué à ma mission. Mon regard vide et mon sourire triste l’avait accueilli dans ma chambre. Cela faisait quelques jours que j’étais resté cloîtrée, sans sortir et voir la lumière du jour. Il n’avait pas besoin de parler. On se comprenait. Il savait que j’en avais bavé, malgré tout, il ne voulait pas que je m'apitoie sur mon sort.

-Bon, on va être clair. T’arrêtes ton regard de cocker ça te vas pas ok ? Ensuite, ouais, t’as morflé, ouais t’as perdu un bras et alors ? T’es toujours en vie ! Comment tu peux t’apitoyer sur ce qui t’es arrivés alors que t’as réussi à tuer ton père ? T’as combattu les pirates les plus puissants et tu te sens faible ? Tu sais quoi ouais, je crois que t’es faible et que t’es pas assez couillu pour voir la réalité en face ! Tu te sens faible ben entraîne toi et deviens encore plus fort ! T’es pas celui que j’ai connu qui rêvait de grandeur. Vas-y, c’est bon, je me casse.

Je n’avais pas pu en placer une. Qu’est-ce qu’il parle ce con. Et pourtant, tout le monde avait raison. Survivre n’était pas déjà une force en soi ? Il y a quelques jours, lorsque Duncan m’invitait ici, n’avait-il pas eu sensiblement les mêmes mots que ce con ? Il fallait que je fasse table rase de ce qui venait de se passer et que je me surpasse, que je surpasse ma faiblesse en moi. Il était parti comme il était venu. Non, je ne voulais pas. Je ne voulais plus perdre ceux que j’aimais. Pour la première fois depuis des semaines, je voulais avancer, pouvoir enfin rebondir. Ça allait être dur, mais il fallait probablement un coup de pouce. Je sortais du lit et m’habillais en short et t-shirt comme un touriste. Jusqu’à ce qu’il rentre de nouveau.

-NON ! Maillot de bain fissa, tournoi de water-polo magne toi !

-Mais mon fruit m….

-Ben justement face de cul ! Au moins, j'suis sûr de gagner.

Il m'attendait derrière la porte cet enflure. Comme à l'époque. C’est ainsi que je me retrouvais dénuer de tout pouvoir dans cette piscine. J’étais immergé à moitié dans ce bassin d’eau non salé. Le concours commençait. Avant que je ne rejoigne les autres, j’avais reçu un courrier. Une invitation pour une soirée, était-ce un coup de Duncan pour que nous puissions échanger quelques mots ? En tout cas, je m’y rendrais. En attendant, j’essayais de profiter de la bonne ambiance que le water-polo procurait dans la piscine. Mon bras cyborg ne passait pas inaperçu. Quelques murmures sur mon bras étaient dits çà et là. Mais le plus important était sur j’étais réuni avec Woody. À chaque fois que je le regardais, il me souriait. Cela me faisait chaud au cœur que rien entre nous n’avait changé. Le tournoi faisait rage. Mon adversaire, qui était essentiellement Woody, menait clairement le match. J’avais perdu pour le moment cette hargne. Il fallait que je la retrouve. Même après les différents noms d’oiseaux qu’il me sortait, j’avais du mal à retrouver cette flamme. Même mon équipe me regardait de travers. Un boulet. Voilà à quoi on me comparaît. Même si je ressentais une petite joie en cet instant, mes démons refaisaient surface et une balle perdue vint me frapper directement en pleine tête. Assez forte pour l’assumer, vu que je n’étais pas si top de ma forme. Je quittais poliment le match sous le regard accusateur de Woody et me rendais dans ma chambre. Je trainais des pieds, et me retournant quelques secondes, je voyais Woody qui s'essuyait en dessous des yeux...la piscine sûrement....

°°°°°°°°°

Le soleil déclinait fortement. Sur le bateau, les lumières éclairaient le ciel et illuminaient les environs. Pleins de personne s’étaient mises sur leurs 31. Je ne faisais pas exception à la règle. Il fallait absolument que j’aille à cette réunion. Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Woody n’était pas dans les environs. Du moins, c’est ce que je pensais. Mais il s’avérait qu’il était plutôt bon dans les filatures. En tout cas, je ne le voyais pas. C’était donc désormais seul, que j’allais à l’endroit indiqué. Le casino. Une fois les portes passées, je me faisais accueillir par le docteur. Celui-ci, une fois le carton d’invitation remis, secoua la tête et me félicita pour ma mission. Une tape dans le dos clôtura ses chaleureuses félicitations. Je ne savais pas quoi penser et je m’en moquais terriblement. Tout ce que je voulais était rentré dans ma chambre et dormir. Et peut être aussi de ne plus me réveiller. Mais le destin ne voulait probablement pas s’en charger. Qu’est-ce qui dans ma vie avait tellement foirer que je me retrouve là actuellement, dans une salle de casino dénué de toute envie si ce n’est mourir ? Les gens riaient, irradiés de bonheur, et il y avait moi, principale tâche sur le tableau de la gaieté.
J’écoutais attentivement les explications du docteur et me dirigeais, la boule au ventre, vers la table de poker. J’aimais le poker, mais aujourd’hui je me sentais nauséeux. Ma tête tournée, mon ventre me tirailler et mon corps me disais de fuir. Mais j’étais dans une sorte d’état second, un mort-vivant parmi les lumières et autres sons des machines à sous. Je regardais autour de moi et un petit instant, j’avais cru voir Woody. Mais non ce devait être une hallucination. Pourquoi me suivrait-il non-stop ? J’étais si faible et si inutile que ça pour que lui daigne m’aider et me protéger ? J’étais vraiment pitoyable. Ma mine était affreuse.

J’arrivais après une marche qui me semblait une éternité à la dite réunion. La table était dans une zone VIP. Devant moi, se dressait le capitaine du navire, c’était donc à lui que je devais cette invitation ? Il me saluait.

-Bonsoir Agent, prenez place vous êtes le deuxième plus que deux !

Après un rapide coup d’œil, effectivement, deux places étaient encore libres. Je regardais l’agente qui se trouvait déjà à table. Je ne la connaissais pas. Je restais droit comme un i sur ma chaise. Timidement, je pris la parole et me présentais à elle.

-Bonjour agent Hisano Xerx, enchanté.

Je baissais la tête, comme pour ne pas me confronter à son regard. Je ne savais pas ce qu’elle pouvait penser. Probablement, que j’étais un piètre agent ou autre. De toute façon, n’était-ce pas la vérité ? Elle était plutôt jolie et paraissait sûre d’elle. Je n’étais clairement pas à l’aise. En d’autres circonstances peut-être, mais là, aujourd’hui, en cet instant précis, je voulais disparaître du monde. Me volatiliser et fuir. Une lobotomie ! C’est ça, il faudrait me faire lobotomiser.
Duncan Flynn
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Loca. :
Organic City
Berrys :
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Duncan Flynn
Agent du CP1
posté le Mer 17 Mar - 16:08
~Alabasta, 1522~

Je rentrais vraiment tard de mon petit voyage à Alabasta. Et pour tout dire, je ne revenais pas les mains vides. Littéralement. J’avais dans les bras une énorme caisse dans laquelle se trouvaient plusieurs cadeaux. S’il y en avait qui étaient réservé à ma propre famille, il y en a d’autre que je gardais pour une autre occasion. Vraiment, les dernières semaines n’étaient pas de tout repos. En fait, les derniers mois n’étaient pas de tout repos. Une partie de moi espérait encore ne jamais avoir quitté les Blue Seas, cet endroit qui me semblait presque trop calme à présent. Après un mois pénible de silence perpétuel à Organic City, j’avais eu le droit à une mission très chaotique. Malgré un départ houleux, une certaine forme de dialogue et de confiance s’était de nouveau instaurée entre moi et PsychAli. L’ironie n’était cependant par perdue puisque c’était maintenant moi qui semblait presque éviter l’ensemble des autres membres du Cipher Pol actuellement. Cependant, au moins lorsque l’on se croisait du regard, on pouvait déjà sentir qu’il n’y avait plus la même tension.

Comme quoi, une situation de vie ou de mort peut bel et bien rapprocher les gens.

Et parlant de rapprochement, le reste de la mission avait été une série de rebondissement sans fin. La découverte d’un autre espion, poursuite par un robot, dénicher les plans d’un fameux projet ultrasecret et une rencontre inopiné… Je ne pouvais simplement pas contenir l’ensemble de mes réflexions. Je ne croyais cependant pas une seule seconde que ce que nous avions vécu ne soit un simple exercice. Qui plus est, ce que j’avais vu me laissait un froid ignoble dans le dos. Organic City était définitivement sur ma liste des îles à ne jamais revoir si possible. Et pourtant, ce n’était pas la chose la plus étonnante que ce soit produit. L’agente ennemie, Adelheid, s’était vu offert une place parmi les agents du Cipher Pol! Bien entendu, sous une certaine forme de supervision… Mais pouvons-nous simplement parler du fait qu’elle était une ancienne primée? Sur le coup, je pense que j’avais été extrêmement confus. Toutes ses informations, ses décisions, ses sensations… Ma tête ne pouvait pas simplement tout enregistrer. Si j’avais des problèmes de confiance envers la nouvelle venue, que je n’appréciais guère le petit manège des supérieurs et que mon séjour sur Organic City m’avait semblé interminable, je pensais cependant que c’était terminé. Que j’aurais un peu de temps pour me repo-

Nooooooooooon! Vint ensuite un appel de den den mushi qui me révélait que, pendant notre mission, il y avait eu une bataille d’une importance capitale entre les forces marines et la Divine Wrath. Ce qui aurait pu être d’un certain réconfort se révéla être un cadeau empoisonné. Car il y avait eu une pomme pourrie dans le lot. J’avais commis une énorme erreur en accordant la moindre confiance à Faust. Celui qui avait été le Héros de Star-Top Nation était devenu exactement ce qu’il disait détester. Il avait caché des informations, mentit a plusieurs membres de son équipage et même tenter d’exécuter le reste de son équipage avec l’utilisation de loyaliste! C’était un massacre, aussi bien du côté Marine que Pirate. La cerise sur le gâteau était d’apprendre qu’Hisano avait subi des blessures très graves qui ont mis sa vie en danger. Je me sentais responsable de lui, ayant à la fois été son dernier examinateur et celui qui lui avait offert un fruit du démon. J’avais mis une cible sur son dos et, en ce moment, j’avais eu peur de l’avoir conduit à l’abattoir en ayant mis ma confiance au sein de Faust…

Je ne mentirais pas en disant que j’étais hors de moi et cette colère, qui ne m’était pas très courante, m’avait forcé à m’isoler et à réfléchir. Il était facile de voir les aspects négatifs des derniers jours, mais il y avait une chose qui me revenait constamment en tête. Peut-être que certains me diraient que c’est un peu stupide, mais il y avait un facteur commun à toutes ses histoires. Peu importe le rapporte, que ce soit Star-Top Nation, Organic City ou le maintenant célèbre combat "Clash Royal", il y avait une phrase qui revenait dans les rapports : "L’agent(e) a survécu(e) aux événements"Il y avait ici une opportunité rare et qui serait sot de ne pas envisager. Malgré tous les tumultes des derniers mois, alors qu’aucun de nous n’était ressortit sans en subir les conséquences, nous étions quatre. Quatre agents du Cipher Pol qui avaient, contre toute attente, réussi à survivre et à sortir plus fort de tous les défis. Alors que je regagnais ma cabine privée, je voyais la présence d’une lettre sur la petite table de chevet. Je souriais alors que je la lisais.  

L’heure était venue d’arrêter le statut quo, il était grand temps de tous nous réunir pour la première fois.


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Le Vitamin Sea possédait en son sein de nombreuses sections, créé pour le plaisir de son public. Principalement, on pouvait nommer la présence d’un restaurant, quelques bars, la piscine et également celle d’une salle de jeu. Qui n’osait pas tenter la chance à une bonne partie de carte, de dé ou autre? Qui plus est, c’était probablement l’endroit qui permettait au Vitamin Sea de continuer perpétuellement à se financer. Un investissement judicieux selon moi. Je devais avouer que j’avais pris un peu de retard. Ou du moins, du retard pour quelqu’un qui est habitué d’arrivé avant l’heure. Mais il aurait été impardonnable de me présenter couvert de sueur, de sable et de porter des vêtements peu appropriés. C’était donc dans cette optique que je décidais de porter ce qui serait convenu d’appeler une "tenue d’été" pour correspondre au climat de l’île. Et aussi pour éviter de me trimbaler avec un manteau qui aurait forcément attirer l’attention sur moi. Cependant, je portais néanmoins une grande chemise blanche, d’un gilet bleuté et d’une cravate des plus horribles. La même que j’avais porté lors de ma première mission avec PsychAli : une cravate possédant comme motifs de nombreux ananas. Je gardais aussi précieusement avec moi un petit mouchoir, ce dernier serrant probablement essentiel pour les éternuements qui viendraient.

De son côté, si je n’avais pas encore osé donner un chapeau et une cravate à Saigh, ce dernier semblait beaucoup plus brillant. Bien qu’il ne semble pas entièrement comprendre la situation, il restait tout prêt de moi, volant ici et là. Honnêtement, j’étais étonné qu’il soit encore dans les parages. Bien que rare, la flore d’Alabasta avait certainement attiré son attention. Et parlant d’un oiseau qui montrait ses plus belles couleurs, il y avait ici un coq qui tentait de charmer la gente féminine. Le Docteur attendait donc à proximité de la porte, gardant notre propre conversation courte et brève. N’étant pas de la gente féminine, nos conversations n’étaient jamais très longues. Et aujourd’hui ne serait pas la journée où cette tradition changerait. Dans tous les cas, invitation en main, je me dirigeais ensuite vers la fameuse salle pour notre rencontre. Le traitement VIP nous était réservé, ce qui était relativement apprécier. Enfin, après un mois dans une planque d’Organic City, tout semblait luxueux.  Mais la zone VIP était vraiment autre chose. Et surtout, cette pièce était isolée des autres: nous pouvions avoir nos conversations sans la moindre crainte.


-Bonsoir, agent. Prenez place alors que nous attendons la dernière participantes.

Je pouvais en effet voir la présence de PsychAli et d’Hisano, ayant réussi à être beaucoup plus ponctuel que moi. Ne pouvant réprimer un éternuement, utilisant judicieusement le mouchoir, je sentais vraiment que j’arrivais avec une grâce inexistante. J’étais cependant bien heureux de voir les deux agents qui avaient pris la peine de commencer la conversation. Ils avaient peut-être eu le temps de se présenter et de partager quelques mots. Dans tous les cas, alors que je prenais place, je glissais quelques mots. Avec une voix quelque peu enrhumer, bien que je m’éclaircissait la voix avant de parler.

- Excusez mon retard, j’avais quelques courses à faire sur Alabasta. Et pour être honnête, je ne m’attendais pas à ce que ce soit autour d’une table de poker.


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Adelheid H. Winston
posté le Mar 30 Mar - 17:22
Adel est étalée sur le dos, sur le pont du Vitamin Sea. Son débardeur légèrement relevé dévoile une partie de son ventre. Son short lui serre un peu trop à cause de toute la nourriture qu'elle a ingurgité, elle en défait donc le bouton avant de lâcher un soupir las, protégeant ses yeux du soleil de son bras gauche.

"Qu'est-ce que je fais là ?" se demande-t-elle. Tout s'est passé tellement vite... Jamais elle n'avait imaginé rejoindre le CP. Pour elle, ses membres n'étaient que des espèces de supers ninjas aux capacités étranges qui accomplissaient des tâches extrêmement dangereuses pour le compte du Gouvernement Mondial alors évidemment, comment pourrait-elle être assez compétente pour y entrer ?
"Peu importe..." Oui. Peu importe. Ce qui importe c'est qu'elle est maintenant protégée, qu'elle n'a plus de prime sur le dos et donc, plus besoin de craindre pour sa vie à chaque coin de rue. Le truc, c'est maintenant de savoir quoi faire. Maintenant qu'elle est libre, plus ou moins, elle peut peut-être commencer à songer à l'avenir.

"Aaaaah... je ne sais trop pas..." soupire-t-elle. Faire le tour du monde pourrait être un bon début, mais cela semble plat. La blonde serre les poings en repensant à Organic City. Personne n'a essayé de s'enfuir quand elle et la femme araignée se sont mises à courir. Personne n'a voulu prendre les armes, personne n'a voulu fuir. Tous ont accepté leur triste destin. Et pourtant, elle les aurait gracieusement aidé à gagné leur liberté, même si nombre de personnes seraient surement mortes.
Elle est contente de ne pas avoir vu le visage de ses parents dans la foule. Elle est contente qu'ils n'aient pas assez vécu pour qu'ils la rencontrent à ce moment-là et qu'elle soit déçue par leur docilité. Elle est contente de ne pas avoir reconnu son petit-frère dont elle ignore toujours l'état, la situation. Quelle mauvaise soeur elle fait !

Se redressant, Adelheid voit un visage inconnu passer à quelques mètres d'elle. "Je me demande ce qu'ils pensent de moi..." murmure-t-elle en songeant aux agents dont elle a rejoint le camp récemment. Elle se dit qu'ils ne doivent pas l'apprécier, qu'ils ne doivent pas lui faire confiance. Maintenant debout, elle observe le ciel bleu se demandant combien de temps a-t-elle devant elle avant qu'une nouvelle tempête ne débarque.

***

Après avoir ingurgité une drogue aux effets relaxant, la jeune femme sort de sa cabine. Les mains dans les poches de son sweat gris, tenant fermement la petite invitation, elle se dirige vers une espèce de casino qui se trouve sur le Vitamin Sea. Nombre de regards se posent sur elle quand elle débarque mal habillée et puant la transpiration.

"Vous ne pouvez pas entrer comme ça, désolé. Revenez une fois que vous serez douchée et habillée."

"Hein ?! Mais, je suis habillée... Je vais vous montrer ce qu'est ne pas être habillée !" rétorque-t-elle en commençant à se déshabiller. Mais elle est vite arrêté par l'homme gardant l'entrée du casino.

"Un peu de tenue !"

Adelheid est bien assez vite reconduite dehors et rhabillée. Si elle avait voulu forcer, elle pense qu'elle n'aurait eu aucun souci hélas, elle ne pense pas qu'il s'agisse d'une bonne idée de ce faire remarquer et de chercher la bagarre ici. Alors, elle s'en va faire sa toilette et mettre des vêtements plus appropriés, c'est-à-dire des vêtements que Shuka lui a offert il y a quelques mois de cela et qu'elle n'a jamais porté car ce n'est pas un style auquel elle est habituée.

Cette fois, la femme parvient sans difficulté à se glisser à l'intérieur du casino. Déjà en retard, elle perd du temps supplémentaire à chercher la salle VIP. Et, en prime, elle se casse la figure juste devant la porte et l'homme qui la garde. Décidément, elle déteste les chaussures à talon. Se relevant tant bien que mal, elle tend l'invitation à l'étrange individu dont le visage lui dit vaguement quelque chose.

"Bonsoir, Agent. Vos compagnons n'attendent que vous."

"La honte" marmonne-t-elle pour elle même avant d'entrer dans la pièce et de se diriger vers ses camarades avec la grâce d'un porc unijambiste dans un ballet. "Salut" dit-elle embarrassée en essayant d'arranger sa longue robe noire avant de s'assoir. "Désolée de vous avoir fait patienter..." Elle baisse la tête, ne souhaitant pas lire le jugement dans les yeux de ses trois nouveaux partenaires, oubliant totalement qu'elle ne s'est pas présentée et regrettant l'absence de la sirène tout en lui souhaitant du malheur pour cette humiliation.
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