[RPBG] SAISON 1. ARC 1. « L’HÉRAULT ET LES HÉROS » (PARTIE 2) [CITI-GROUP]
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 14 Aoû - 2:26
« Nous devons tout d’abord travailler à aiguiser les tensions sociales afin de précipiter l’effondrement du système ou, en tout cas, l’affaiblir suffisamment pour qu’une révolution devienne possible. Il est nécessaire ensuite de développer et de propager, en prévision d’un moment où le système sera suffisamment affaibli, une idéologie opposée à celle de la Noblesse d'Etat et aux strucutres de pensée qu'elle inocule » — Kropotkine, « Le Capital du Gouvernement mondial », 1504.
***
Le regard apaisé, satisfait, un verre coincé entre l'index et le majeur, perché au plus haut sommet d'un bâtiment de City-Group, Ohmama observait avec fierté l'immense foule qui s'étendait à ses pieds. Depuis son bureau, idéalement situé au dernier étage de la seconde tour la plus haute du City-group, juste en face du haut building qui tenait actuellement la scène, il avait une vue imprenable. Son immense baie vitrée donnait en contre-bas sur toute la place Morgan et il pouvait le constater : elle était, aujourd'hui, noircie par la foule. Il ne voyait, en revanche, que l'arrière drapé de noir de la scène, mais pour ne rien rater du spectacle, une diffusion en direct était jouée sur un écran accroché au mur de son luxueux bureau. Il n'était pas seul pour savourer ce moment. Assise sur le bureau de son mari, le regard de Winchelle, la femme d'Ohmama, était également rivé sur l'écran, éprise, enivrée par le spectacle des artistes à la grandiose renommée.
Le président s'enorgueillissait face à sa réussite. Ses yeux malicieux faisaient des va-et-vient entre l'écran et la foule. Il ne perdait rien de ce qui constituait son plaisir du jour. Le show des plus grands artistes du monde le comblait, les cris de joies de la foule l'apaisait, si bien qu'il en oubliait presque la raison principale de tout cela : cette soudaine annonce d'importance capitale dont lui même ignorait la teneur. Avant même qu'il ne réalise qu'il s'agissait de la fin du spectacle, les artistes saluèrent sous un éclat d'applaudissement si puissant qu'il se ressentait jusque dans son bureau. Ohmama et Winchelle furent comme sortis de leurs rêves.
— C'est déjà fini ? prononçait sa femme d'un air déçu. Il s'agissait, somme toute, d'une question rhétorique, d'une plainte allégorique, d'apparat. — Ces artistes sont incroyables !
Ponctuant sa phrase d'une série d'applaudissement, rapidement rejoints par ceux de sa femme, ils félicitèrent, au même titre que la foule, le spectacle offert par les deux virtuoses de l'art moderne. Peu à peu, les acclamations s'amoindrirent jusqu'à cesser quelques minutes après la fermeture des rideaux. Durant ce laps de temps, Ohmama échangea un regard complice avec sa bien-aimée, puis ils trinquèrent avant de finir leurs verres. Rejoignant le bureau pour se saisir de la bouteille de champagne, le président releva un œil vers l'escargotélévision lorsque le messager qu'il avait eu la chance de rencontrer au préalable, annonça le héraut. La flûte se gorgea d'un liquide d'or, bulleux, mousseux, et pétillant, et comme pénétrés par une transe amoureuse, ils se fixaient en souriant, hébétés. Ils reprirent ensuite leurs places, comme pressé par l'arrivée du générique de début. De nouveau installé près de son splendide panorama, il pouvait lorgner la foule et apprécier la rediffusion de la scène sur laquelle venait enfin d'apparaître le porteur du message tant attendu.
Le discours débuta dans un calme cérémonial. Ohmama écoutait attentivement les déclarations portant sa main libre à son visage, massant ses pommettes avec le pouce et l'index d'un air songeur. Le doute s'estompa rapidement au fur et à mesure des envolées de l’Hérault, et une joie soudaine s'empara de son âme ; joie qu'il se devait de partager.
— C'est vraiment extraordinaire ! Tu entends ça, chéri ?! Quelle verve ! Quelle prestance ! Et tout ça, ici, à Star-Top ! C'est une fierté incommensurable que d'accueillir ici un tel homme, délivrant un tel message !
Ses bras s'agitaient à la mesure de sa tirade, il était réellement comblé par le début de ce discours et ne pouvait s'empêcher de l'exprimer à vive voix. Winchelle ne répondait pas, bien consciente que son mari ne cherchait pas la conversation à ce moment, mais seulement à exprimer son bonheur.
Pourtant, dès que le héraut reprit la parole, son corps se crispa. Tournant à nouveau les yeux vers l'escargotélévision d'un air hagard, lui qui connaissait parfaitement les fonctionnements ainsi que les objectifs d'un discours n'arrivait pas à comprendre la raison d'un tel revirement. Ses pensées se bousculaient à la recherche d'une réponse, alors qu'un début de panique commençait à s'installer en lui, il le chassait en même temps que ses pensées, faisant le vide un instant en contemplant la foule en contre-bas.
Tiré de son court songe par le bruit d'un sifflement, son cerveau reconstituait en un éclair les phrases qu'il avait entendu durant sa courte léthargie et le vide qu'il avait entreprit de faire pour calmer un début de stresse se révéla inutile. Ses sourcils se froncèrent, l'intégralité de son visage se durcit, alors que dans sa gorge peu à peu se nouait un noeud. Il écoutait silencieusement la suite sous une rafale de regards interrogateurs de Winchelle qui ne comprenait rien à ce qui était entrain de se passer, se perdant entre l'observation de l'écran et les réactions de son compagnon.
Voir les pirates ainsi affublés du statut de victime lui déplaisait au plus haut point. En lui commençait à bouillonner le sentiment désagréable de s'être fait piéger, mais il était toujours plongé dans l'incertitude, n'arrivant pas à trouver qu'elle était le but de toute cette mascarade. Portant nerveusement la bulleuse boisson à ses lèvres, il en but trois gorgées d'une traite dans un geste brusque, précipité, trahissant de ce fait son état d'esprit, perturbé, stressé.
Soudain, le rythme du discours s'emballa, chaque mot, chaque phrase prononcée à ce moment visait et parvenait à toucher sa sensibilité avant d'être puissamment balayée. Un retour en force sur ses positions sous le joug de son avis catégorique sur les concernés. Ses doigts se resserraient dangereusement autour de la fine coupe de cristal qui se mit à crisser, à craqueler. La colère s'insinuait dans son corps, le vent du changement qui se levait ne lui plaisait pas, il glaçait son sang et soufflait entre ses os.
— C'est une blague ?! Le gouvernement devient fou ?! Que veulent-ils faire au juste avec de tels déclarations ?!
Sa vive expression orale sauva le verre de sa triste destinée. Une veine proéminente apparut sur son front, décrochant de l'escargotélévision pour fixer la foule qui se mettait à bouger, exprimant de coeur avec le président leurs mécontentements communs. Ohmama était sur le point de décrocher du discours, emporté par l'incompréhension et la colère lorsqu'il comprit enfin la raison derrière tout ça.
— Pensez à l’avantage stratégique, pensez à l’avantage politique[...]
Il se stoppa net, son corps raidi par la révélation que son cerveau venait de lui faire. Ça ne pouvait être que ça, mais ça ne pouvait pas être ça !Impossible, voilà le seul mot qui tourna dans sa tête pendant quelques secondes, il cherchait vainement à se rassurer et la suite n'en fut plus que dur à encaisser. La création de l'ordre des Schichibukai venait d'être officiellement annoncée, son regard se chargea d'un colère noire alors qu'il lançait son verre sur la télévision se débarrassant illusoirement de l'annonceur de la nouvelle, emporté par sa crise atrabilaire il regarda pas la fenêtre en hurlant alors que son escargophone se mit à sonner.
— C'EST UNE HON.....
Un flash rouge et jaune s'imprima sur sa rétine, le fracas de la détonation coupa sa phrase ainsi que son souffle. Les fenêtres explosèrent sous l'effet de l'onde de choc qui vint comprimer sa poitrine avant de résonner dans ses oreilles à la manière d'un acouphène. Il tombait à la renverse alors que la vision paradisiaque était devenue une projection cauchemardesque. La scène, sa structure et... le bâtiment qui les soutenaient, venaient conjointement d'exploser, remplissant son champ de vision d'une fumée épaisse, sombre et opaque.
Winchelle s'était réfugiée sous le bureau, tremblotante, dans la panique la plus totale. Ohmama, visiblement sous le choc, regarda un instant la vitre en morceau devant lui avant d'être ramené à la réalité par la sonnerie qui retentissait depuis quelques secondes déjà. Décrochant, comme machinalement, comme possédé par une habitude, par quelque chose qu'il avait l'habitude de faire, il entendait à peine la voix derrière les sons stridents résonnant à l'intérieur de son système auditif.
— Mr. le président ! Sortez immédiatement le bâtiment est...
Il jeta un œil à l'escargophone d'un air apeuré et avant même que son cerveau ne complète la phrase à trou, le clou du spectacle détona. Flammes et carnages. La destruction avala la base de son bâtiment, entraînant une chute irréversible des étages, s'écroulant les un sur les autres sous leurs propres poids. La pesanteur de la chute fit décoller Ohmama du sol, sa tête heurtait le plafond alors que son monde s'écroulait littéralement sous ses pieds.
Un cri perçant traversa ses tympans, une voix familière, déchirante, déchirée, qui ne pouvait s'exprimer qu'ainsi au milieu de ce charnier puis... le néant.
***
Il ne fallut qu'une poignée de minutes à Polyne Aniston, sénatrice des services, pour arriver sur les lieux du drame, mais ce qu'ils constatèrent était bien plus grave qu'ils ne pouvaient l'imaginer. Son visage était grave, il n'avait jamais été aussi rigide, aussi tendu. Elle ne pleurait pas et son cœur était pétri d'une haine dégoulinante. Cette journée était assurément la pire de toute sa vie. Plus rien n'allait être pareil, et elle n'avait même pas le temps de se remémorer les bons moments. Elle devait aller de l'avant.
Aux alentours des désormais ruines du bâtiment abritant le bureau du président, une véritable bataille venait de commencer. Les forces marines sur place étaient aux prises avec un petit groupe de personnes qui les repoussaient sans mal. À leurs têtes, une femme encapuchonnée, borgne, et larmoyante, se balançait avec rapidité et aisance entre les buildings de City-Group, éliminant les marines par dizaine à chaque passages. Elle contrôlait la zone alentour, la quadrillait et éparpillait sans mal les forces ennemis qui s'épuisaient à essayer de la toucher.
Au centre de la mêlée, des unités entières de marine étaient repoussées, écrasées par des ondes de choc destructrices toujours précédées d'une terrible détonation. Tandis que l'éminente scientifique de Balgimoa s'évertuait à créer des trous dans les lignes, une silhouette drapée de noir, le visage caché par un chapeau démesuré, répandait également le chaos de ses poings, assistée par exo-squelette qu'on devinait à peine. Ses avants-bras étaient recouverts d'une machinerie visiblement très lourde et solide d'où provenait les bruits de détonation qui précédaient chacune de ses monstrueuses frappes.
À ses côtés, évoluaient également trois autres femmes pour qui la marée de soldat ne semblait pas poser le moindre problème non plus. La sorcière blanche Suzushi D. Ruizu, la peau de pierre et expérience échappée du gouvernement Suzushi D. Sukāretto ainsi que la main bleu du désert, Torara D. Makiara.
Accourant vers Memphis dès qu'il l'aperçut, le capitaine Ginka, plus haut gradé sur place, se mit à balbutier, son visage trahissant le désespoir et la panique qui le rongeait.
— Mr. Beracuze ! Ce.. Ce sont eux ! Ils ont tués le président Ohmama ! Ils ont...
Il n'eut même pas le temps de finir sa phrase. Memphis et Polyne, alignés, et attentifs, furent aspergés du sang de leur sous-fifre. Il tombait au sol face contre terre. Un trou béant, de 10 centimètres de diamètre, venait d'apparaître au milieu de son crâne, et l'avait entièrement transpercé.
Les deux concernés tournèrent leurs têtes simultanément en direction de ce qu'ils présumèrent être la source de cette attaque. Manœuvrant à plusieurs dizaines de mètres du sol, la meneuse de Baldimore les prenaient pour cible. Les sénateurs eurent à peine le temps de poser les yeux sur elles qu'ils étaient déjà criblés de balles d'air comprimé. Il s'agissait là de projectiles invisibles qu'ils ne purent esquiver que grâce à leurs intuitions, se décalant d'un bond sur le côté alors qu'à leurs anciennes positions, le sol de pierre était criblé de multiples orifices encore fumants.
Désormais convaincue d'avoir leur intention, la borgne se hissait au sommet d'un bâtiment, debout les bras croisés sur sa poitrine, elle les toisaient avant de commencer.
— Le Gouvernement Mondial nous accable sans raison. Ses représentants détruisent nos vies, nos maisons, nos rêves ! Ne faîtes pas semblant de ne pas savoir, vous savez mais vous ne faîtes rien, et même si vous avez conscience de ce que vous cautionnez, de ce que vous protégez, je vais quand même vous le rappelez ! Une organisation criminelle, une institution guerrière et meurtrière, détruisant la vie sous toute ses formes, détruisant même ses paires ! Chaque année nous attendons le bombardement, chaque année nous perdons des frères et des sœurs, peu importe à quel point nous sommes préparés, la mort accompagne votre drapeau et vient faucher les âmes libres de Balgimoa. C'est pourquoi, en tant que représentante officielle, j'annonce que Balgimoa devient la première nation révolutionnaire ! Si vous voulez nous arrêter, VENEZ ! ESSAYEZ ! Nous déclarons la guerre à votre institution, nous déclarons la guerre à votre politique, nous déclarons la guerre à votre gouvernement, nous déclarons la guerre à votre justice !
Memphis et Polyne n'en revenaient pas. Ils étaient enfin réunis, après tout ce temps passé à éviter d'être tués, et à se chercher. Une telle déclaration ne pouvait qu'être prise au sérieux, ils savaient pertinemment ce que cela signifiait. Sautant dans le vide, Anida Lovelace repartait à l'assaut dans sa meurtrière danse aérienne. Le regard de Memphis s'imprégnait d'une colère noire, un aura autoritaire se dégageait de lui si bien que Polyne, consumée par le chagrin de la perte de son président, s'en remettait à lui machinalement.
Le sénateur de la cuisine n'avait pas la meilleure place de Star-Top Nation. Il n'était qu'un simple cuisinier de base, mais il s'avérait être le plus fort de cette île. Ses capacités au combat ne dépassaient pas son talent culinaire, loin de là, mais il s'avérait être un homme redoutable. Il devait en prendre conscience, lui, qui ne rêvait pourtant que de profiter des petits plaisirs de la vie... Il devait commencer à comprendre qu'on trouvait son destin dans les sentiers que l'on empruntait pour mieux l'éviter.
Toute sa vie, il avait fui son devoir, mais aujourd'hui, Memphis Beracuze devait faire face à ses responsabilités. Ce qui se passait en face de lui, le dépassait, mais il prenait petit à petit la mesure de la situation et bouillonnait, à la manière d'une lente fournée, qui venait à ébullition. Quelque chose émanait de lui désormais... quelque chose qui avait toujours sommeillé et qui aujourd'hui se réveillait enfin.
D'un geste, il indiquait Cometa à Polyne, comme un chef ordonnait un commis. Le message était clair : elle allait devoir s'en occuper. Lui, de son côté, entamait une course derrière la jeune meneuse révolutionnaire, elle était sa cible. Son devoir était de la faire redescendre sur terre.
Spoiler:
Troisième et dernière zone du RPBG Star-Top, Citigroup ! Situé derrière la place Morgan à l'opposé de la seule sortie, Ohmama à été victime d'un attentat dont les coupables désignés sont Anida, Cometa, Ruizu, Sukaretto et Torara (qui sont les seules PJ à démarrer dans cette zone.) Il y actuellement un affrontement des forces sur place avec une légère domination du camp révolutionnaire de Balgimoa.
La zone de combat est assez proche de la place Morgan et le bâtiment d'Ohmama était visible (les PJ et PNJ sur la place Morgan l'ont donc vu exploser), cette zone est accessible depuis la zone Nord de Morgan et vice-versa. Citigroup est le lieu le plus important de Star-top Nation, le contrôle de cette zone pourrait donc se révéler très utile. Pour naviguer entre les zones, vous devrez préciser à la fin de vos posts dans une balise spoiler, la zone que vous rejoignez ainsi que celle que vous quittez.
Un bruit, surpassant tout les autres, effaçant, camouflant les cris de paniques du peuple de cette île. Un grand son annonçant la fin d'une époque pour eux... La mine sérieuse, le regard inquisiteur, je ne peux m'empêcher de jeter un regard derrière moi, un regard empli de mépris. Empli d'une émotion bien plus forte que ce que j'ai pu ressentir dans le passé. Il n'est là, plus question de parler, d'imaginer ce que serait le monde si l'on décidait de le changer. Aujourd'hui, nous passons à l'acte, nous faisons une entrée triomphale. Nous saisissons le Gouvernement Mondial, nous l'empoignons à la gorge. En ce jour fabuleux, ce jour mémorable, nous mettons un coup de pied dévastateur dans une fourmilière remplie de bestioles prétentieuses, arrogantes, manipulatrices. Le président... est mort.
— Formation Assaut Céleste ! Ploc ~, une formation indiquant la prise de position dans le ciel.
Anida Lovelace, Cometa, ces deux femmes que nous accompagnons semblent capable de se débrouiller au sol, je m'élève alors doucement dans les cieux, dominant les plus hauts bâtiments, observant les soldats qui semblaient stupéfaits, dépassés par les évènements. Pensent-ils pouvoir faire quelque chose ? Le croient-ils véritablement ? Il est déjà trop tard pour eux. Les festivités ne font que commencer. Aujourd'hui sera un jour historique ! Du haut de mon perchoir, Maître Corbeau que je suis, canarde alors moult boules de neige, noircies par un fluide, de tailles diverses, petites, grandes, énormes, elles ne tardent pas à faire bien des ravages, écrasant les malheureux. Ceux, qui par chance, parviennent à m'échapper, ne seront hélas pas au bout de leurs peines, mes deux subordonnées ne font guère preuve de pitié et c'est un véritable carnage qui se déroule juste sous mes pieds.
— Oh ?, un petit commentaire d'étonnement en entendant ces propos.
Bien loin au-dessus de la scène qui se déroule entre Anida et les sénateurs, il me faudrait toutefois être sourde pour ne pas entendre ce que viens d'hurler celle-ci alors qu'un homme gît aux pieds de ses adversaires, sans doute tué de ses mains. Ce qu'elle vient de faire là, c'est une déclaration de guerre contre un ennemi commun : Le Gouvernement Mondial. Épatée, ébahie, j'applaudis, satisfaite de la tournure que prennent les événements alors que le dénommé Memphis et sa comparse Polyne, semblent tout étonnés d'une telle parole. La colère peut se lire à des kilomètres sur leurs faces renfrognées, l'envie de vengeance se devine aisément, et de toute façon, il ne faut que quelques secondes au cuisinier pour se lancer à la poursuite de la provocante révolutionnaire. Il n'y a guère besoin de mots pour que mes acolytes comprennent ce qui doit être fait. Les laissant aux côtés de Cometa, je file en trombe derrière le Sénateur culinaire. C'est quelques secondes après son départ qu'il peut ressentir et voir la neige l'entourant petit à petit, partiellement, puis totalement. Du haut de mon nuage blanc, je le vois, je le cible lui et personne d'autre, pour moi, il ne peut s'échapper, et sa fin sonnera bientôt.
Alors que je referme la main, la neige se compacte d'un coup autour de lui, broyant ses os, déchirant sa peau et pénétrant sa chaire. Je ne sais guère s'il parvint à s'en extirper, mais s'il s'avère que cet homme est resté au sein même de la neige funèbre, le malheureux, à l'heure qu'il est, ne doit qu'à peine ressembler à une passoire humaine. Ce ne sera, hélas, que de sa faute, lui qui n'écouta guère les avertissements de la Scientifique, lui qui malgré tout, se lança à la poursuite de l'adversaire. Probablement un geste guidé par la peine, la folie d'avoir perdu un être cher. Aimait-il le Président tant que ça ? Serait-il prêt à mourir pour le venger ? De toute évidence, s'il est toujours dans la neige, il n'est probablement plus de ce monde...
Résumé:
Un Flashback Solo sera rédigé pour décrire la rencontre entre Ruizu et Anida et Cometa.
> Ruizu regarde derrière elle durant l'explosion, constatant l'effondrement de la tour. > Elle s'envole alors juste après sur un nuage de neige et ordonne la formation "Assaut Céleste" à Sukaretto et Torara. > Elle affronte, depuis le ciel, les adversaires au sol. > Elle est interpellé par la déclaration de guerre d'Anida. > Elle se lance à la poursuite de Memphis et tente de l'enfermer dans la neige avant de compacter celle-ci pour le déchiqueter.
Elles avaient passé du temps caché, lançant des préparatifs, préparant ce qui serait une déclaration de guerre pratiquement au monde entier, au gouvernement mondial. Même en sachant pertinemment que chacune d'elles ferait forcement des dégâts collatéraux, que le sang des innocents allait assurément couler, Sukāretto les avait préparés avec le plus grand soin. Il n'était pas question de trop modifier ou jouer avec les proportions pour essayer d'ajuster la déflagration, sous-estimer ses adversaires ou vouloir faire du sentimentalisme ne risquait que de tout compromettre, mais surtout... Ce serait terriblement hypocrite. Autant appelé un chat un chat, d'ici quelques heures elle ferait et assumerait un pur acte de terrorisme, le fond n'excuse pas la forme...
Tout était près, des vêtements épais pour se protéger, sa capacité étant très pratique pour amener du matériel sur place ou plutôt le créer au besoin. Une paire de gants renforcés de plaque de fer au cas où, elle vérifia également son stock de peinture, ce serait idiot d'en manquer au milieux des hostilités.
Tout le reste, c'était du repos, de la préparation mentale, créer des liens dans l'équipe et surtout attendre. La pression qui monte, le plan qui se met en place, le temps qui passe inexorablement, mais qui semble s'allonger, se ralentir. Puis finalement...
Sans réellement être une libération, c'était une page qui se tournait. Pendant une très courte seconde, elle avait attrapé la main de sa mère, comme le fait une petite fille son visage laissant apparaitre un léger air de détresse. Ce n'est pas comme si elle pouvait y faire quelque chose, son coeur donnait l'impression qu'il allait exploser dans sa poitrine, intérieurement elle avait versé une larme. Des morts, par dizaine, par centaines, certainement plus...
Sang, larme et sueur...
C'était le début des hostilités. Pourtant, elle est fière de leur agissement, mais elle n'est pas non plus sans coeur, elle n'est pas une froide psychopathe ou sociopathe... Mais c'était des sacrifices nécessaires, comme leurs propres vies. Le genre de pensées qu'on certains terroristes non fanatisés pour se donner bonne conscience... Alors qu'elles s’apprêtaient à s'élancer.
"Désolé, c'est certainement un peu puéril, mais j'y tiens."
Elle ne sait plus si c'est Torara qui lui en avait parlé ou si elle n'en avait pas entendu parler en étudiant le pays des cerisiers... En tout cas, porter un drapeau c'est contraignant, alors elle porterait haut leurs couleurs... Pour ainsi dire... Avec un Sashimono. Celui-ci peint pour l'occasion, à sa taille, solide et reflétant leur groupe.
Elle observe un dernier instant les restes fumant, la poussière soulevée par l'explosion.
"Quel carnage..."
Une fois l'ordre donné par leur cheffe de groupe, elle est donc portée par sa coéquipière, qui est bien plus utile qu'elle. Elle prend son balai pinceau sous le bras comme un jouteur et se tiens à sa coéquipière de l'autre. Elle s'est dessiné un fusil et quelques munitions avant le départ, juste au cas où, qu'elle ne se retrouve pas complètement inutile sans surface pour pouvoir dessiner en l'air...
"Merci Makiara..."
Le simple fait qu'elle ne reste pas silencieuse comme à son habitude, trahit facilement une certaine anxiété, le fait que son esprit est perturbé par tout ce qui se déroule. Dans les airs, elle ne peut pas faire grand-chose, mais au moins elle est capable d'observer l'évolution du conflit pour pouvoir réagir à celui-ci. Elle attend alors les instructions de Makiara, attendant le meilleur moment sinon pour intervenir.
résumé:
-> Elle attend le déclenchement des explosifs, comme départ de l'opération. -> Elle porte une bannière dans le dos aux couleurs de leur groupe de la révolution -> Quand l'ordre est donné, elle se laisse porter par Makiara vu qu'elle n'a pas de capacité de vol propre -> Elle utilise ses capacités avant l'envol pour se créer un fusil et des munitions, au cas où. ( Dificile de dessiner sur du vide ) -> Elle se prépare à soutenir autant que possible les révolutionnaires et plus particulièrement Cometa et Makiara face à Polyne, en attendant elle observe la situation depuis le ciel.
Invité Invité
posté le Lun 17 Aoû - 0:20
RPBG CITI-GROUP
Résumé.
La Tante, la Patrie et la Dragonne (L'Héraut et les Héros)
De tout les protagonistes de cet immense champ de bataille qui s’étendait à perte de vue. Torara D. Makiara était sûrement celle qui était la plus troublée par le contexte qui l’entourait plutôt que l’action en elle-même. Comprenons bien que faire exploser Ohmama dans un énorme bruit tonitruant bien visible de la totalité du gouvernement mondial, c’était quelque chose de totalement excitant pour la jeune fille aux cheveux roses. Mais quand elle a participé à l’élaboration de l’attentat. Tora avait juste eu le cœur qui battait la chamade de savoir que cela concernait sa patrie natale, que tout allait finalement démarré par elle.
En fait, tout ce que la révolutionnaire souhaitait à cet instant, c’était pouvoir trouver un moment de calme et parler à sa Tata Anida. Lui demander tout ce qu’elle pouvait sur Balgimoa. Mais l’instant ne s’y prêtait pas. Perchée sur les toits de Morgan, l’explosion avait retenti dans toute la ville. Avec ses comparses Ruizu et Sükarretto, Maki observait le spectacle pourtant d’horreur qui se déroulait avec une intense satisfaction. La violence était malheureusement un mal nécessaire, et Ohmama venait d’en faire les frais. Avec une explosion pareille, la dragonne se demandait si la ville ne pouvait pas s’écrouler comme le ferait des dominos avec une installation aussi proche les uns des autres des bâtiments.
Ce fut alors le moment de Ruizu, dont Makiara attendait l’ordre aussi sûrement que le Gouvernement Mondial attendait des bonnes nouvelles en ce moment. Elle marqua juste le grand moment pour toute les trois, ce moment serait unique, grandiose. Leurs premiers agissement dans la Révolution, le tout premier moment qui entamait le processus de libération de tout les pays.
- Formation Assaut Céleste ! Ploc.
Un ordre clair, précis, elles avaient revus les codes au moins des centaines de fois. C’était le moment de leur élévation.
Dans le même moment, alors qu’elle avait l’attention de toute la Marine, dont elle passait au travers avec une facilité déconcertante, Anida prononça son discours, le ponctuant par cette affirmation, que Torara se répéta en écho dans son esprit.
- NOUS DÉCLARONS LA GUERRE À VOTRE MONDE !!!
Grand sourire aux lèvres, presque la larme à l’œil, avant de donner l’assaut, la maudite ne put s’empêcher de s’exclamer :
- Décidément, c’est vraiment la meilleure ma tata !
Il n’y aurait bien que ses acolytes qui pourraient l’entendre, mais elle avait ce besoin d’exprimer ça à voix haute.
La maudite ne se fit alors plus prier pour déchaîner toute l’étendue de son pouvoir. Elle n’eut pas besoin de parler pour faire grimper Suka sur son dos. Ruizu s’élevait déjà, mais sa «fifille», n’avait pas la même aisance qu’elle ou que Torara pour s’envoler. Heureusement, sous la pleine forme animale que Torara allait déployer, elle aurait de l’espace pour agir sur le corps immense de la dragonne. Cependant, la maudite préférait prévenir Suka avant le décollage.
- Accroche toi bien, et fais gaffe à l’orage !
Le corps de Torara s’allongea alors tandis que l’entièreté de sa peau se recouvrait d’écailles et virait au rouge écarlate, le rouge du sang. Tandis qu’elle décollait, autour d’elle s’amoncelait les cumulonimbus, les nuages de l’orage, prenant bientôt forme autour du long corps de la jeune fille, devenant des nuages annonçant l’orage approchant. Et Suka, perchée sur la dragonne qui était certainement visible depuis très loin, brandissait non pas un drapeau, mais un Sashimono aux couleurs de Balgimoa, la toute première patrie de la Révolution. Si elle n’avait pas été aux premiers plan de cette mission, Maki ce serait sûrement laissé allée à l’émotion de voir ainsi sa patrie prendre son envol. Mais là, l’heure n’était pas à la sentimentalité, mais à un seul mot, que la dragonne époumona dans la ville.
- POUR LA RÉVOLUTION !!!!!
Elle entendit à peine les remerciements que lui faisaient sa camarade juché sur son dos, prise comme l'était la jeune fille dans l'action. Puis, la dragonne cracha un immense jet de flammes sur les troupes de la Marine qu’elle pouvait apercevoir.
Ce n’était qu’un coup de semonce, un avertissement de ce qui allait tomber sur le Gouvernement après tant d’années d’injustice. Mais il y avait un objectif plus important, il allait falloir aider Cometa, la seconde d’Anida. Ruizu avait foncé vers le Sénateur de la Cuisine. Cela voulait dire que Suka et Maki s’occupait de Polyne. Et celle-ci fonçait vers Cometa. La dragonne avait confiance en sa comparse de neige pour s’occuper de son ennemi. Et elle se montrerait digne de travailler sous son commandement.
- Je vais essayer de rester a peu près stable pour que tu puisses dessiner correctement Suka, sers toi de mon dos si besoin, il devrait être assez grand pour que tu es de quoi faire j’espère.
La sénatrice Polyne, se dirigeant vers Cometa, se vit rapidement toiser par une dragonne qui surplombait les bâtiments. Makiara ouvrit sa gueule, faisant frisotter ses moustaches, et fit feu d’un grand jet de flammes sur la vieille femme éplorée, qui était son ennemie. Elle épaulerait Cometa dans son combat de la meilleure façon qu’elle avait : par le feu. Et la jeune fille comptait bien faire de cette journée la première pierre de la glorieuse révolution !
Résumé:
- Torara demeure pensive sur sa patrie natale, et s'émeut de la voir devenir la première patrie révolutionnaire - Suivant l'ordre de Ruizu, Makiara se transforme en dragonne pour transporter Suka avec elle dans les airs. - Makiara tire un premier jet de flamme sur un groupe de Marine por montrer sa puissance - Finalement, Makiara s'attaque à la Sénatrice Polyne d'un puissant jet de flammes pour protéger Cometa, faisant confiance à Ruizu pour s'occuper de Memphis
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Ven 21 Aoû - 5:01
***
La guerre était déclarée. Star-Top Nation comme premier champ de bataille, elle s'étendait sur trois front distincts. Ici, à Citigroup, les révolutionnaires semblaient dominer et donnaient le rythme de l'affrontement, écrasant les forces marines sur place complètement dépassées par la surprise. Les ordres étaient hasardeux et renforçaient davantage la cohue générale dans laquelle s'embourbaient les soldats de la Mouette. La mobilité des révolutionnaires, couplée à la surprise de leur intervention, causaient des dommages considérables aux unités sur place qui ne cessaient de demander du renfort sans jamais recevoir de réponse.
Heureusement pour eux, la présence des sénateurs, et plus particulièrement le charisme soudain de Memphis — contraint à endosser les responsabilités qui le guettaient depuis bien longtemps—, eut l'effet d'une véritable bombe pour le morale des soldats. Le plus célèbre cuistot de Grand Line duquel émanait actuellement une aura meurtrière glaçante se révélait être, pour ceux le connaissant, une menace bien plus dure à supporter que celle des révolutionnaires. C'était pour éviter son courroux que les unités se reformaient plus solidement que jamais et engageaient la contre-attaque. Beracuze, lui, gardait son regard rivé sur la meneuse de tout ça, suivant tant bien que mal ses manoeuvres aériennes.
Soudainement, ses sens l'alertèrent. Auparavant concentré pleinement sur le risque que représentait Anida Lovelace, il ressentit autour de lui la douce morsure du froid, au milieu des décombres fumants et des incendies provoqués par l'explosion. C'était plus que surprenant, et cela ne pouvait être qu'une menace. Il ne lui fallut qu'un instant pour comprendre ce qui se tramait. La neige autour de lui commençait à se soulever, l'encercler, avant de se rapprocher dangereusement. Le cuisinier croisa les jambes tout en plaçant sa main droite sur sa hanche gauche, faisant passer le bras devant lui, et sa main gauche sur sa hanche opposée en faisant passer son bras derrière son dos cette fois-ci. Son buste pivotait également vers la gauche, alors qu'il soulevait légèrement ses avants-bras et sortait ses coudes, avant de finalement donner une puissante impulsion de son pied droit s'élançant dans une rotation dans le sens horaire atteignant rapidement une vitesse ahurissante.
Autour de lui, la neige qui devait être son tombeau se retrouva projetée dans toutes les directions, soulevant un voile blanchâtre dans lequel on ne distinguait même plus le cuisiner tant il tournait à une vitesse démentielle. Anida se retourna brusquement dans les airs, accrochant un de ses grappins à un immeuble sur sa droite. Elle tourna sur elle-même à 180° avant de lancer un second sur un autre bâtiment juste en face d'elle, décrochant le premier pour s'attirer en direction du cuisinier à l'aide de sa nouvelle prise, ses réacteurs crachant une fine fumée blanchâtre au cours de sa manoeuvre.
Brusquement, Memphis se stoppa, jambes pliées, accroupi sur le sol. Ses deux bras étaient tendus dans un angle d'une trentaine de degré par rapport à son corps. Les doigts joints, il formait un bol légèrement creusé à l'aide de ses mains, lesquelles faisaient face au ciel. Il se trouvait entre ses deux ennemies, Anida sur sa droite et Ruizu sur sa gauche, pourtant, il ne leur laissait pas le temps de reprendre l'initiative.
À l'appel de ses mots résonnant comme une incantation, une énergie invisible se dégagea de ses bras, imitant la forme arrondie qu'avaient prises ses mains. C'était comme si deux gigantesques cuillères à glace étaient venues racler le sol, arrachant la pierre et la neige pour former deux boules rocailleuses qui suivaient les mouvements de ses membres. Dépliant ses jambes, il se propulsa dans les airs de quelques centimètres, tandis que ses avants-bras se croisaient au-dessus de sa chevelure carmin. D'un ultime mouvement de poignet, il accompagna la projection des deux sphères. Celle projetée par sa main droite prenait pour cible Ruizu, tandis que son homologue formée à sa gauche fusait en direction d'Anida. Les sphères avoisinaient les six mètres de circonférence, et, en plus d'être un véritable danger, obstruaient la vue de ses deux cibles.
Dans l'ombre projetée par sa première offensive, Memphis en avait lancée une seconde. Ses mains — toujours au dessus de sa tête — s'étaient tendues. Sa paume et ses doigts, désormais alignés, formaient une ligne quasi-parfaite. Tout en ramenant ses bras le long de son corps en les abaissant d'un coup, il déplia ses coudes, projetant depuis la tranche de chaque main une lame d'air horizontale imprégnée de Haki externe, suivant la même trajectoire que les premiers projectiles. Les lames évoluaient dans leurs ombres, cachées aux yeux de ses adversaires qui ne l'avaient pas vu les lancer. Porté par l'habitude, Memphis susurrait pour lui-même.
Menacée, Anida réagit au quart de tour, et entama une manoeuvre aérienne pour se décaler de la trajectoire du rocher. Elle coupa les gaz de manière à ralentir sa course vers l'avant, puis, projetant son grappin côté droit, elle s'accrocha à un bâtiment sur sa gauche tout en posant son pieds sur la façade de l'immeuble qui se trouvait à proximité. Elle se propulsa à la force de sa jambe tout en rembobinant son grappin. L'attraction de la machine la fit pivoter sur elle-même, la réorientant face au bâtiment. Le rocher dorénavant sur sa droite, elle lança sa seconde accroche tout en actionnant en simultané sa machinerie. La poussée vint se cumuler à l'attraction, l'extirpant de la trajectoire des projectiles en un éclair. Elle surgit alors de derrière le rocher, alignant son corps perpendiculairement à l'immeuble contre lequel elle était attirée, préparant sa réception tout en armant son bras droit, prêt à tirer. Elle n'avait pas oublié la position de Memphis, et n'eut besoin, une fois son champ de vision dégagé, que d'une fraction de seconde pour réajuster son tir. Les sens de Memphis s'alertèrent alors que le projectile invisible fusait dans sa direction.
Penchant son buste dans un réflexe de survie, il parvint à éviter la mort. L'énergie du tir arracha tout de même son oreille, un sifflement désagréable retentissait dans son tympan, mais la douleur subie était bien vite amputée par la haine de s'être fait prendre à son propre jeu. Il se redressa, son visage éclaboussé de son sang, déformé par la colère, bien plus encore qu'il n'était au début.
La réception fut violente pour la cheffe révolutionnaire. Ses jambes se plièrent contre la façade pour absorber le choc, si bien que ses talons finirent par toucher ses fesses. Elle restait immobile un instant, fusillant le cuisinier du regard, déçue par sa survie. Elle repartit en un bond, traversant le champ de bataille en un éclair en prenant la direction de la place.
***
Polyne fixait son opposant direct pendant un court instant après les ordres de Memphis. Aujourd'hui, son monde s'écroulait autour d'elle, son idole et véritable guide de vie avait été assassiné, et les responsables étaient là, à portée de main ! Une ambiance sombre se dégageait de la vieille dame, une aura de chagrin et de haine qu'elle n'avait jamais affichée auparavant, mais malgré tout, son visage restait calme, stoïque.
En face, Cometa repoussait la dernière vague de marine qui la séparait de la sénatrice des services. La jeune femme dégageait une aura de mort, véritable Shinigami du champ de bataille. La fumée déformait sa silhouette déjà drapée de noir, et accentuait sa présence menaçante aux yeux de tous.
À la vue d'une telle immondice, Polyne s'élançait pleine de hargne en direction de ses adversaires. Les marines qui s'étaient reformés, accompagnaient sa charge, et autour d'eux, les unités technologiques de la révolution se déployaient. Imitant les déplacements d'Anida sans pour autant atteindre sa perfection, la troupe de cinq cents hommes tirait profit des immeubles démesurés de Citigroup, leurs équipements pouvant déployer leurs pleins potentiels dans une zone à la fois aussi dégagée et à la fois autant remplie de points d'ancrage. Ils infligeaient de lourdes pertes aux unités de marines scotchées au sol.
Polyne ne s'arrêtait pas. Même face à la perte de ses hommes, elle continuait à charger. Même lorsque le dragon apparut dans le ciel, dévoilant ses rangées d'écailles vermillon, tout en apportant avec lui l'orage, elle continuait d'avancer. Le souffle destructeur qui carbonisait une partie des hommes déjà en position de faiblesse ne semblait pas l'inquiéter non plus. Elle était déterminée, prête à tout.
Un soldat révolutionnaire passait trop proche d'elle à son goût. Bondissant dans les airs, elle levait sa jambe gauche pour l'encastrer dans le visage de l'homme. Le malheureux était projeté à travers Citigroup, son grappin accroché à un bâtiment derrière la sénatrice se tendant suite à son violent retour en arrière. Le rebelle s'encastra dans un bâtiment situé derrière Cometa, solidement enfoncé dans la structure.
Alors qu'elle touchait à nouveau le sol, le souffle chaud du dragon la prit pour cible, elle qui relevait la tête face à la déferlante de flamme. Elle prit une grande inspiration, un filet de fumée s'échappant de ses oreilles, puis elle souffla un épais nuage de fumée pour faire face à la déflagration. La fumée étouffait les flammes, augmentant sa densité et son opacité par la même occasion, le smog s'élargissant davantage et camouflant Polyne en son sein.
Face à cette nouvelle peu rassurante, Cometa réagit instantanément. Avançant d'un bond, elle décocha une puissante droite de sorte à repousser l'air par une violente onde de choc. Le souffle traversa le smog, l'expulsant dans de multiples directions, libérant ainsi la vision sur une Polyne beaucoup plus proche qu'elles n'auraient pu l'imaginer. Ayant transformé ses pieds en roues ferroviaires, elle ridait sur le câble tendu par le révolutionnaire encastré dans un mur quelques instants plus tôt. À peine la fumée dissipée qu'elle dépassait déjà Cometa, fonçant en direction du dragon et de sa comparse.
Cometa fut marquée par la surprise. Elle n'était pas sa cible ? Elle comprit alors rapidement qu'il s'agissait de ses alliées de fortune. La menace d'un dragon attirait forcément l'attention, alors elle se précipita pour tenter de les sauver.
Grignotant aussi vite qu'elle le put les quelques mètres la séparant du câble servant de passage pour la sénatrice, elle armait son poing, préparant toute sa force pour pouvoir le briser et espérer stopper sa folle course. Mais lorsqu'elle abattit sa force rageuse pour la première fois, dans un but protecteur, il était déjà trop tard. Effectuant un petit saut avant de prendre sa vraie impulsion, Polyne tendit davantage le câble par cette petite manoeuvre, lui permettant d'être projeté encore plus haut. Au moment où ses pieds quittaient le câble, celui-ci se brisa. Elle monta dans les airs en un instant, arrivant en plein dans la face du gigantesque reptile. Durant son ascension, son corps se métamorphosait pour prendre une forme qu'elle n'avait presque jamais revêtu auparavant.
L'immense train de fer s'enfonçait dans la gueule du puissant reptile après un choc redoutable, tant son poids et son élan étaient grands. Elle entraîna le dragon dans sa chute vers le sol en ravageant une série de building dans leurs élans respectifs. La puissance du coup reflétait tout l'amour qu'elle avait envers le président, toute la rage que sa mort avait provoquée en elle. Elle revêtait rarement cette forme, car elle ne pouvait contrôler ses sentiments quand elle la prenait. De ses yeux en phares s'échappait un flot de larmes, le sifflet du train retentissant : ils venaient d'entrer en Gare de la Vengeance. Terminus, tout le monde descendait.
***
Anida remontait au sommet d'un bâtiment, observant la débâcle qui se passait sous ses pieds. Elle semblait soucieuse. Prenant une grande inspiration, sans perdre de vue Memphis qui s'était remis à sa poursuite, elle regarda la place Morgan avant d'annoncer.
— ON PASSE EN PHASE DEUX ! DIRECTION MORGAN !
À l'entente de ces mots, la troupe de la révolution se mit à battre en retraite, commençant à prendre la direction de la zone nord de Morgan. Il y avait encore à faire pour s'extirper de ce bourbier : une retraite demandait autant d'efforts logistiques qu'une offensive. Et il fallait bien évidemment compter sur les deux sénateurs pour empêcher l'escapade de l'équipe révolutionnaire.
Ils avaient causés trop de dégâts pour s'en sortir impunément. La chute de Citigroup ne devait pas marquer la fin de la Star-Top Nation. Les rêves libéraux et progressistes d'Ohmama devaient trouver un héritage. Sans quoi, les efforts des Pères Fondateurs et de tous les Présidents ayant siégé en ces lieux prestigieux, allaient être balayés d'un revers de la main.
Spoiler:
Troisième tour des RPBG Zone Citigroup
Récapitulatif :
Première partie
- Memphis se débarrasse de la neige autour de lui avant de projeter deux boules de roche, une sur Ruizu l'autre sur Anida. - Placé dans la perspective du rocher, il envoie une lame d'air chargée en haki externe derrière la roche, Anida esquive les deux mais Ruizu ne sait pas que derrière le rocher se cache une lame d'air. - Anida profite de la perte de vision et grâce à l'effet de surprise parvint à arracher une oreille de Memphis d'un tir.
Pendant ce temps Deuxième partie du post
- Polyne charge Cometa, elle envoie un PNJ de troupe révolutionnaire dans un bâtiment derrière d'un coup de pieds. -Le PNJ ayant tiré son grappin un câble est tiré le long de la zone. - Polyne contre le feu en projetant un nuage de fumée grâce à son FDD, puis profitant du fait de ne pas pouvoir être vue, elle saute sur le câble et commence à rider dessus pour atteindre rapidement l'arrière. - Cometa disperse le nuage, mais, à ce moment-même, Polyne passe au-dessus d'elle en ridant. Se rendant compte qu'elle ne peut plus l'intercepter et que Torara et Sukaretto courent un grave danger, Cometa coupe le câble. Il est toutefois trop tard. - Polyne se projette dans les airs avant que le câble ne soit coupé, fonçant droit sur Torara, elle se transforme alors en train et tente de la heurter de plein fouet.
Fin du post
- Anida sonne la retraite demandant à ses troupes de se rabattre vers Morgan.
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- Au prochain tour, elles seront encore sur CG et tenteront de tout faire pour préparer une retraite logistique (rapporter les blessés, récupérer le matériel des morts, créer une route, etc.). - Perte de beaucoup de soldat de la marine, effectif réduit de 50% (2500/5000) - Seulement une dizaine de mort côté révolutionnaire (490/500)
Futile, vaine, inefficace. Je peux lister encore bien des adjectifs adaptés à mon assaut. Un assaut que je pensais ~ peut-être trop naïvement ~, apte à l'entraver, le contenir et pourquoi pas, le tuer. Quelle sottise, mais comment aurais-je pu me douter que le cuisinier serait pourvu d'une telle puissance ? Le plus grand cuisinier de Grand Line, en quoi cela annonce une véritable puissance ? Le fossé nous séparant est-il véritablement si profond ? De toute évidence, il est bien trop tard pour se poser ces questions. Peu importe sa puissance.
— White bullet, dis-je doucement, une sphère de neige enduite se formant autour de mon enveloppe charnelle.
Ce bruit, le choc de la pierre contre un solide bien plus résistant, son effritement. Le choc fut alors si puissant que la sphère de mon adversaire puisse se briser sur contre mes défenses ? Cela est vraiment réalisable. Je ne peux pas en douter, c'est bien ce qui se passe alors que mon cocon protecteur quant à lui reste présent, solide tel un roc malgré la puissance de l'impact. Une force telle qu'elle me ramena au sol, creusant le sol sous cette sphère me couvrant alors que mon regard se fige sur cette dernière. Cherchant mon adversaire du regard. Une tentative bien vaine avec cette poussière de terre mêlée à la neige s'étant soulevée du sol lors de mon atterrissage forcé. Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser que le vaincre est possible. La preuve en est, je suis parvenue à lui tenir tête en cet instant précis.
— .... Ploc... ?, un son, un étonnement, pour exprimer l'interrogation au sujet de ce sifflement.
Ce sifflement que j'entends à-travers cet épais nuage opaque, un sifflement qui, j'en suis sûr, n'annonce rien de bon. Renforçant alors le plus possible ma couverture incolore, l'enduisant de ce fluide, le choc est titanesque, démesuré. Plus encore que ne pu l'être l'impact précédent Effrayant si j'ose dire. Ma sphère, pourtant lourde de bien quelques tonnes sans doute, s'en voit alors projetée contre les bâtiments derrière moi, brisant leurs piliers et les poussant à s'effondrer dans un vacarme assourdissant me faisant bel et bien comprendre qu'il est dans mon intérêt de ne pas traîner dans les décombres alors que je me glisse dans la nappe blanche recouvrant désormais une bien grande partie de la zone.
Silencieuse, fondue dans le décor, je ne peux hélas m'empêcher de ressentir des frissons. Désagréables sensations, excitation brutale probablement couplée à une peur, de la peur à l'égard de cet homme à la puissance que je ne saurai évaluée. Une question hante alors mon esprit : "A-t'il tout donné dans l'attaque précédente ?". J'ai envie de croire que oui, le doux rêve de se dire qu'il ne peut pas aller plus haut. Je n'ai toutefois, aucune certitude à ce sujet et ma riposte semble de plus en plus longue à arriver, peut-être me pense-t'il déjà morte ? Puis-je vraiment le duper ainsi ? Anida croirait-elle également que j'ai trépassée sous les ruines de ces bâtiments ?
— ON PASSE EN PHASE DEUX ! DIRECTION MORGAN ! , entends-je alors hurler du haut de ce bâtiment de l'autre côté de l'ennemi.
Alors, voici donc l'ordre de poursuivre le plan ? Un léger soupir s'évadant de ma bouche, je ressors alors rapidement de la neige, sautant sur un nouveau tapis immaculé tandis que je grimpe vers les cieux, le plus haut possible. Levant alors ma main droite vers le ciel, je projette un épais trait de neige, blanc, l'envoyant au plus haut que je peux. Un signal destiné à tout nos camarades encore en-train de se battre plus loin.
La destination est alors fixée : Le nord de Morgan. L'objectif est tout aussi clair dans ma tête, tout autant que dans celles de nos comparses. Il n'est plus question d'affrontement ici, et, alors que je veille à me tenir hors de portée de notre adversaire, malgré tout, je ne doute pas une seule seconde qu'il parviendra à nous suivre et, qu'il arrivera à nous ramener les pieds sur terre, une perspective qui ne m'enchante guère. Raison qui me pousse à propulser deux énormes poings blancs contre les bases de nombreux bâtiments, cherchant à ensevelir notre ennemi commun...
Résumé:
> Ruizu encaisse la première offensive de Memphis en se planquant dans une sphère de neige enduite de haki > Ruizu ne parvient pas à connaître la nature d'un sifflement et encaisse également la seconde offensive après avoir rapidement renforcée ses défenses qui se retrouve détruite après un encastrement dans les bâtiments qui s'effondrent. > Pour échapper aux effondrements, Ruizu se fond dans la neige au sol et y reste planqué jusqu'au signal. > Au signal, elle surgit de la neige et grimpe le plus haut possible dans le ciel pour être hors d'atteinte de Memphis, là-haut, elle engendre le signal indiquant la phase 2. > En partant vers Morgan Nord, Ruizu détruit les bases de certains bâtiments afin d'ensevelir Memphis ou le ralentir.
Elle reste donc sur le dos de sa coéquipière, elle ne peut pas encore faire grand-chose, mais elle se prépare. Elle se sent tellement insignifiante au moment de passer à l'action, c'est encore pire quand on se compare avec de véritables monstres de puissances comme Ruizu ou Makiara. Elle se mord la lèvre en y repensant, perdant sa concentration un petit instant.
Alors elle s'accroche, l'orage est là et leur adversaire aussi. Tant de morts, mais finalement bien plus dans le camp d'en face, enfin pour le moment en tout cas. Elle se maudit de ne pas s'être entraînée plus durement, de ne pas réussir à créer des choses mouvantes qui éviterait à la dragonne de devoir lui servir de perchoir, de sacrifier sa propre puissance et aisance au combat pour un tel poids mort. Elle s'en veut surtout pour ce dernier point, comme si ça ne suffisait pas de manquer d'expérience et de capacités, elle entrave les personnes qui lui sont proches.
Mais au moins, maintenant qu'elles ont le ciel, elle va pouvoir agir avec sang-froid, permettre d'aider un petit peu au moins maintenant. Il était plus que temps qu'elle se rende utile, malheureusement la guerre, la fureur du combat n'attend les faibles et les lents.
Dans un élan de désespoir, Polyne s'était lancé. Elle ne pouvait que constater, que réagir à cette personne qui s'élance comme un projectile, voyant la mort arrivée dans une sorte de curiosité morbide comme le font les badauds qui observent un raz-de-marée leurs foncés dessus sans réagir en sachant au fond d'eux qu'ils ne l'éviteront pas et le contemplant jusqu'au dernier instant.
Mais elle a ses pouvoirs, elle a son fruit de démons et que trop peu de temps pour choisir. Un mur serait trop long à dessiner, il serait au niveau d'un enfant, mais avec si peu de temps, c'est tout ce qu'elle pouvait se permettre. Ce mur enfantin, de brique rouge, il fallait qu'elle puisse le détruire puisqu'il doit la ralentir... Ce n'est pas comme si elle avait eu le loisir d'avoir une idée plus créative ou intelligente. Elle ne fait qu'aligner une ou plusieurs couches d'immondice enfantine rouge et blanches en espérant que ça augmente leurs chances de survie et en sachant plus ou moins pertinemment que c'est plus ou moins vain... Mais il fallait bien tenter et échouer plutôt que de se laisser mourir.
Certains sont voués à faire des choses extraordinaires, a marquer le monde de leurs empreintes dans des actes terribles ou magnifiques, à montrer l'exemple, voir inspirer dans des actions aussi tapageuses, qu'épiques et parfois rocambolesques... D'autres comme Sukāretto se contentent de subir... Au moins elle ne sera pas morte en essayant, pas encore, mais rien ne dit que ce ne sera pas rapidement le cas.
Sans avoir le temps de constater ou même espérer que son action désordonnée et désespérée ai eu un quelconque impact, elle voit surgir justement celui de la chef de gare. De toute évidence, le train de la mort est arrivé et il compte bien les avoir à bord. Comme si le temps s'était ralenti une petite seconde, elle ne voit pas sa vie défiler devant ses yeux ce qui serait affreusement cliché, mais elle constate ce visage de fer entre haine, rage et souffrance... Le tout avant de s'en voir infliger une terrible, les bras devant elle dans un réflexe commun avant de sentit tout son corps endolori.
Si ses muscles avaient des bouches, ce serait un véritable chœur de plaintes qui se feraient entendre, alors que pour la première fois de sa vie elle volait sans avoir la moindre aide, elle fait une magnifique courbe que dans toute autre circonstance, elle aurait pu calculer. Dans son vol plané, elle ne peut que voir rapidement le paysage bouger, puis le building arriver à grande vitesse... Enfin, c'est l'inverse, mais de son point de vue.
Heureusement pour elle, elle est globalement passée par une fenêtre, sinon elle aurait pu ressentir la même chose qu'un insecte qui rencontre une tapette à mouches. Néanmoins, sa vitesse est telle que sa course ne s'arrêtera qu'après avoir troué plusieurs murs de mauvaises qualités, laissant s'échapper un véritable nuage de poussière blanche.
Elle tousse, constatant qu'elle a mal à chaque fois qu'elle le fait et crache aussi un peu de sang. Elle ne sait pas par quel miracle elle est encore en vie après un coup pareil, mais il est évident que si jusqu'à présent son utilité a été plus que limité, elle n'allait pas l'être plus à partir de maintenant.
"Mer...Merveilleux... "
Constate-t-elle avant de tousser un bon coup. Que faire ? Elle essaye de se lever et dans son esprit la suite est toute désignée : rejoindre le bas de l'immeuble, se diriger en espérant ne pas se perdre, les autres révolutionnaires pour aider autant que possible à évacuer les blesser, ramasser les morts et leurs matériels, peut-être en faisant apparaître une charrette ou quelque chose du genre. Déjà, réussir à se lever et éventuellement descendre.
résumé:
-> Prise au dépourvu, Sukāretto à a peine le temps de créer une ou plusieurs couche de protection pour minimiser l'impact à venir. C'est plus en desespoire de cause que réellement utile ou efficace. -> Au moment de l'impact, n'étant réellement accrochée nul part, elle ne peux que subir et être propulsé au loin. -> Catapulté en arrière dans une magnifique parabole, elle atterrie dans un building, traversant une fenêtre puis une poignée de murs en placo... -> Constatant qu'elle est en mauvais état, très, mais au moins qu'elle est vivante... Elle se demande comment elle va bien pouvoir rejoindre Morgan Nord dans son état. -> A la discrétion du MJ, elle s'effondre à cause de ses blessures, tente de descendre de l'immeuble ou... Rejoint plus ou moins bien et lentement les révolutionnaires pour aider et/ou plutôt rejoindre la retraite logistique.
Invité Invité
posté le Jeu 27 Aoû - 0:04
ft. NOM Prénom
Résumé.
Train Contre Dragonne (L'Héraut et les Héros)
Torara D. Makiara trouvait assez dingue la façon dont les événements pouvaient tourner en très peu de temps. Il y a encore moins d’une heure, la jeune fille était une femme inconnue de tous, sans Marine prêt à en découdre pour avoir sa peau directement à sa vue. Et maintenant la voilà qui se tenait fièrement au dessus de la ville, volant dans le ciel dans son apparence de dragon rougeoyant, chevauchant ses nuages d’orage, tandis qu’elle venait de se rendre responsable de l’attentat du président d’une île affiliée au Gouvernement Mondial.
Tout un flot de pensée se bousculait dans la tête de la jeune femme. Alors pourtant qu’elle ne devait vraiment pas se laisser distraire tout en portant sa camarade dans le ciel.
Son premier jet de flammes avait manqué sa cible, en fait pire que tout, il avait aidé la vieille Polyne à se camoufler grâce à la fumée de son bien étrange fruit du démon. Ce qui eut le don d’agacer prodigieusement Makiara, qui avait légèrement sous estimé les capacités de la grabataire qu’elle était censé affronter.
Les choses tournèrent véritablement mal quand Polyne choisit de prendre l’immense dragon comme cible principale. La révolutionnaire constata l’immense erreur qu’elle avait fait pendant une seconde d’avoir sous estimé la Sénatrice et d’avoir pensé qu’un jet de flammes l’achèverait comme une seule bombe avait assassiné son président.
Makiara eut tout juste le temps d’apercevoir Cometa surgir pour essayer de l’aider qu’il était déjà trop tard. Le coup de poing furieux de la seconde d’Anida fut stoppé net par une immense forme de métal. La pleine mesure du fruit du Démon de la Sénatrice des Services de Star-Top. Un immense train de fer allait s’abattre sur la dragonne, comme le fruit de la vengeance de Star Top suite à l’assassinat de son président.
La jeune fille essayait très fort de penser à une solution :
Que dois-je faire ? Impossible d’esquiver, impossible que je contienne tout ça non plus.. Et il faut que je protège Suka au maximum. Donc je dois m’arranger pour prendre le gros des dégâts…
Le choc serait rude, cependant la jeune fille juché sur son dos fit son maximum pour l’aider. Elle érigea des murs de brique, impossible de l’arrêter avec seulement ça, mais peut être serait il possible de l’affaiblir un peu.. En tout cas c’est ce qu’espérait fortement l’effrayée Torara.
Si c’était le cas, alors elle allait au moins essayer d’emporter la sénatrice dans sa chute. Elle remercia l’immense train de lui foncer au niveau de la gueule, cela lui donnait l’occasion d’avoir une zone plus restreinte de son corps pour concentrer sa puissance. Elle baissa la tête, arma son corps pour se préparer. Puis recouvrit son crâne d’un Haki noir. Elle voulait foncer sur la dragonne ? Elle serait accueillie par le plus gros coup de boule qu’elle n’ai jamais reçue.
Le choc des deux titans fut violent, l’immense train de métal contre le dragon géant. Il fut si violent que, sous la pression, Suka fut emporté dans un building au loin. Un peu comme propulsée par le souffle de l’explosion. Makiara avait arrimée son corps au mieux pour réceptionner Polyne et protéger Suka, aussi elle espérait sincèrement qu’elle s’en était tirée.
Elle ne pouvait se concentrer que sur son coup et sur l’espoir de contenir un minimum la Sénatrice dont elle sentait tout le poids de la colère l’attaque.
- T’inquiètes pas t’es pas la seule à vouloir mettre de la volonté dans ton assaut Sénatrice !!
Pendant un temps, la révolutionnaire crut même le temps figé, suspendu tant l’attaque fut violente, mais jamais elle ne pourrait encaisser une attaque pareille avec un assaut pareille, elle espérait juste que l’immense coup de boule qu’elle avait porté, tout enduit de Haki noir, parviendrait à entamer son adversaire.
Elle s’écroula alors sur un des buildings de Star Top, avant de reprendre forme humaine. Elle était sonnée et saignait abondamment. Il semblerait que même les écailles solides du dragon n’ait put encaisser un choc aussi violent. En même temps celui qui aurait pu encaisser l’attaque de la mamie sans broncher n’était pas vraiment humain. Elle sortit comme elle put des gravats, débris et autres joyeusetés qui faisaient qu’habituellement les gens évitaient de tomber à travers des buildings. La dragonne n’osait imaginer dans quel état elle serait si jamais des écailles ne la protégeaient pas. Même Suka n’avait subi que le souffle est devait être dans un état gravissime.
Makiara suivit alors la prochaine étape du plan, non sans fouiller du mieux qu’elle pouvait dans son état les alentours des ruines de la ou elle avait vu Suka s’écraser. Avec un peu de chance elle pourrait réussir à l’aider et elle pourrait parvenir ensemble ) Morgan Nord, il fallait juste espérer qu'elles aient la force d'arriver jusque là-bas.
Résumé:
-Torara décide d'affronter l'attaque de face pour protéger Sukarrëtto d'eventuels coup -Torara enduit son crane de Haki pour infliger un immense coup de boule à Polyne, qu'elle espère assez affaiblie par les murs de brique pour que cela l'atteigne -Elle s'effondre et passe à travers un building avant de reprendre forme humaine -Elle se relève tant bien que mal, grâce à la protection des écailles de dragon elle s'espère pas trop blessée -Torara part à la recherch du Suka pour l'aider et qu'elle essaie d'atteindre ensemble Morgan Nord
Donc si elles y parviennent le prochain tour se passera à Morgan Nord si le déplacement est faisable.
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 29 Aoû - 2:34
***
La rage de Polyne avait eu raison de ses adversaires. Sa prodigieuse propulsion, transformée en charge ferroviaire, les avait toutes surprises. Ses cibles, Torara et Sukaretto, tentèrent bien, dans un acte désespéré, de freiner sa percussion, mais ce fut néanmoins sans franc succès.
Le mur, érigé en panique par la dessinatrice, vola en éclats, apparemment sans affecter la sénatrice transformée. Il permit, en vérité, de légèrement la ralentir, une fraction de seconde, et ainsi d'offrir à la dragonne la possibilité de la frapper avec fougue dans l'espoir de la blesser. La tête reptilienne heurta donc l'acier de la locomotive ; un choc titanesque, bien évidemment remporté par la machine de fer, qui pouvait se targuer de posséder l'avantage de l'inertie. Dans sa chute, elle entraîna avec elle le prétendue maîtresse des cieux, éjectant de son dos sa comparse. Le nez d'acier s'enfonçait davantage dans la bête à chaque bâtiment qu'ils heurtaient, traversant ainsi trois immeubles avant de s'écraser sur le sol de pierre.
La jeune Suzushi, éjectée du dos de sa camarade, percuta en premier la fenêtre de la structure avant que la gravité ne la rattrape. Traversant dans un éclat de verre le premier obstacle, elle perfora par la suite une bonne dizaine de mur. Chaque choc était plus douloureux que le précédent, et la dernière rencontre avec le sol n'en fut que plus difficile.
Torara regagna forme humaine, usée, blessée, gisante dans les débris de sa chute, le corps endolori, alors que le train repartait dans l'autre sens. Dérapant par-dessus le corps de sa cible, camouflée par la poussière et les débris, sans pour autant la toucher, Polyne fit un large un drift pour faire volte-face et se diriger vers le Sénateur de la Cuisine. Ses ennemies ne l'importunaient plus : qu'elles soient vivantes ou non, elle était persuadé qu'aucune des deux révolutionnaires pouvaient encore représenter une menace, et elle n'avait pas tort sur le fond.
Allongées sur le sol fissuré, meurtries, séparées de plusieurs dizaines de mètres, elles étaient dans un état plus ou moins similaire. Plusieurs côtes fêlées, d'autres brisées, incapables d'effectuer le moindre mouvement sans déclencher une douleur aiguë... Torara avait la jambe droite brisée, son visage était couvert de sang, son épaule droite s'était démise avec une telle force qu'elle ne ressentait plus rien dans tout le bras, en plus d'être incapable de le bouger. Sukaretto, quant à elle, fut incapable de respirer pendant de longues secondes, le choc ayant coupé sa respiration, et lui faisant frôler la suffocation. Elle s'était brisée le bras droit et foulé la cheville gauche.
Les deux étaient couvertes d'ecchymoses. La lueur de leurs consciences tanguait dangereusement et ne tenait qu'à leurs volontés respectives. Paralysées sur le sol, la douleur les condamnaient à rester allongées, le ciel comme seule perspective. Heureusement pour elles, la flamme fut ravivée par les soldats de la révolution qui avaient été témoins de l'attaque. La première ligne de soldat se dirigeant vers le nord se détourna de sa trajectoire pour aller les récupérer. Le contact humain, les paroles dirigées à leurs encontre pour les maintenir conscientes firent indéniablement effet. Chacune d'elles fut chargée sur le dos d'un révolutionnaire équipé de la technologie de Balgimoa. La route était encore longue et ils ne devaient laisser personne sur le carreau.
De son côté, Polyne tentait de rejoindre Memphis au plus vite, traversant les débris qu'elle détruisait sans problème sous cette forme. Cometa, elle, spectatrice de ce qu'elle considérait comme son échec, déchaînait sa colère contre les pauvres soldats qui tentaient de l'arrêter. Elle apercevait, plus loin, les deux sénateurs se rapprocher l'un de l'autre, et l'envie de les démolir dévorait son esprit. Anida n'était pas habituée à voir sa plus fidèle camarade et amie désobéir à un plan... Ainsi, quand elle la vit se figer au milieu du chaos pour fixer les deux seules véritables menaces, elle pensa simplement qu'elle couvrait leurs arrières, comme d'habitude.
Dans la tête de celle-ci, un débat tempétueux avait toutefois lieu. Elle savait que battre en retraite était la meilleure chose à faire, mais ses remords gagnaient du terrain à chaque seconde. L'envie de se racheter et d'en finir pour de bon avec ces deux là l'envahissait, et l'effet pétillant d'adrénaline qui montait dans sa poitrine s'emparait de son sens de la logique.
Sa rage et sa frustration la consumaient peu à peu. Alors que Ruizu abattait une série d'immeubles pour couvrir leur fuite et que les deux sénateurs commençaient à se retrouver, Cometa restait figée.
***
Memphis suivait Anida du regard. S'apprêtant à la poursuivre alors qu'elle sonnait la retraite, la réalité le rattrapa soudainement. Regardant autour de lui, la vision qui l'entourait eut l'effet d'un véritable trauma crânien.
Il prenait conscience de la gravité de la situation. Autour de lui, les ruines s'empilaient, s'entremêlant avec sang et cadavres. Des milliers de soldats avaient perdu la vie en si peu de temps. Son regard se perdait dans le néant des décombres, alors qu'une pensée fugace transperça son âme : Ohmama. Sa main s'enfonçait dans la poche intérieur de son veston de cuisine, alors que le bruit typique du Capitol Express attira son attention. Se tournant en direction de Polyne, qui arrivait vers lui à pleine vitesse, il ressentit à son tour l'immense tristesse que portait en elle la sénatrice des services.
Il grimpa, à la volée, sur le relief principal de la locomotive et stabilisa ses appuis en deux temps, trois mouvements. Sans vraiment se parler, ils avaient compris qu'il fallait suivre ces gens depuis le sol en attendant de trouver une solution.
Et, à en juger par son regard, il semblait déjà en avoir trouvé une. Memphis s'exprima, en levant les yeux vers les terroristes, annonçant d'une voix étrangement calme :
— Polyne... Je vais le faire.
Le visage de Polyne afficha la surprise, puis l'inquiétude.
— Maintenant ?! Tu es sûr ? Mais... Mais, nous avons encore besoin de toi pour reconstruire Star-Top Nation !
— Il est temps.
La main de cuisinier se resserra sur ce qu'il y avait dans sa poche alors qu'il se sentait traversé par un souvenir nostalgique.
***
Memphis Beracuze, 33 ans, déambulait dans les rues de Mellon. Vêtu d'un costard, tiré aux quatre épingles, il affichait un léger sourire, scrutant les lieux d'un regard brillant d'une excitation enfantine. Ici, tout était cuisine, les odeurs l'enivraient et lui rappelaient sa passion secrète. C'était la première fois qu'il venait ici, et l'endroit l'hypnotisait, le berçait comme dans un rêve éveillé. Tout ce qu'appréciait le mafieux était réuni en ce lieu bénédictin... Il découvrait, émerveillé, la capitale culinaire de Paradise. Initialement ici pour affaires, rapport à une histoire de trafic de poudre florissant, ses négociations avec les potentiels acheteurs sur place s'étaient passées à merveille. En attendant les derniers appels de ses supérieurs hiérarchiques, il était venu voir ce qu'avait d'autre à lui offrir la Star-Top Nation et il n'était pas déçu.
La petite métropole était très agitée ce jour-ci. À mesure qu'il s'enfonçait dans la ville, la foule s'intensifiait alors qu'il pouvait entendre une voix résonner dans un escargomicro se faire de plus en plus claire. Visiblement, un concours de cuisine semblait avoir lieu en ce moment même. Curieux, il se frayait un chemin à travers la masse en un rien de temps, et se retrouva à quelques mètres du présentateur. Devant lui, une table servant à prendre les inscriptions des participants.
La scène, sur laquelle se tenait le speaker, était séparée en deux. D'un côté il y avait trois chaises, une table, des assiettes et des couverts, tandis que de l'autre, des ustensiles de cuisine et des ingrédients disposés sur quatre plans de travail.
Le présentateur annonçait l'ouverture imminente des inscriptions et expliquait la procédure : un tirage au sort parmi les inscrits, trois seulement allant avoir la chance de participer. Le quatrième concurrent, apparemment décidé à l'avance, apparaissait sur la scène au moment où le présentateur l'annonçait. Un certain chef "Goustau". Cette révélation eu l'effet d'une bombe sur la foule qui se mit à applaudir frénétiquement, tandis que les potentiels participants semblaient soudainement tous se débiner. Interrogateur, Memphis ne s'intéressait pas, encore, au grand nom de la cuisine. Pour lui, la cuisine était un art local, situé et situationnel, qui se partageait sur l'instant et s'envolait avec la digestion... Il n'avait que faire des autres artistes. D'autant plus qu'à ses yeux, la gastronomie était une pratique passionnelle, un passe-temps compulsif qui n'apportait de satisfaction qu'à lui même. Il vivait de son business, pas de son art.
Indifférent à la pression que ressentaient les autres, il n'avait de toute façon aucune intention de participer. Et pourtant, lui qui voulait simplement profiter du spectacle pour se distraire, se retrouva rapidement dans l'attente : seulement deux personnes s'étaient inscrites. Les autres, craignant trop d'être mal vu par le chef Goustau, préféraient se transformer en spectateur de ce qu'ils considéraient déjà comme sa victoire. C'était avant tout pour combler l'ennui et faire cesser cette attente que l'Agent Beracuze décida de s'inscrire.
À la suite d'une série d'épreuves culinaires en tout genre, Memphis et Gustau finirent sur une égalité parfaite. Éliminant les deux autres concurrents, le présentateur et les jurys décidèrent d'inventer une épreuve finale permettant de les départager. Chacun d'entre eux devait utiliser les aliments restants pour réaliser un plat de sa création. Le jury départagerait le gagnant à partir de ça. Créativité, innovation et feeling, voilà les ingrédients qui étaient nécessaires pour remporter cette victoire. Le mafieux s'était prêté au jeu bien plus sérieusement qu'il ne le pensait. Lui qui avait entrepris cela comme une distraction, au départ, avait désormais la volonté de gagner.
L'épreuve débuta à l'annonce du présentateur. À peine avait-elle commencée, que déjà, les spectateurs étaient subjugués. Goustau n'était pas un chef comme les autres. Actuel sénateur de la cuisine de Star-Top Nation, son expertise brillait à chacun de ses gestes. Précision de la découpe, timing de la cuisson, rapidité d'exécution, il semblait tout maîtriser à la perfection. Et pourtant, le public déjà conquis par la prestation de Memphis, voyait désormais en lui plus qu'un challenger redoutable, certains commençaient même à croire en sa victoire. Pour cause, si depuis le début il officiait comme un grand chef, son attitude au cours de cette dernière épreuve était encore plus spectaculaire. Fait déjà étrange, là où Goustau avait choisit des aliments particuliers, Memphis quant à lui s'était emparé de tout ce qu'il restait. Il préparait en simultané plusieurs plats, et ni le public, ni les juges, ni le présentateur et ni Goustau n'arrivaient à deviner les intentions de cet homme.
Le temps s'égrainait, le présentateur animait, et la foule s'extasiait alors que l'épreuve approchait de la fin. C'est dans la dernière minute, que le mafieux à la chevelure carmin dévoila son objectif. Ressortant tout ses plats minutieusement préparés, il les dressaient dans une seule et même assiette, en mélangeant certains, pour obtenir en finalité : une entrée, un plat et un dessert, dressés dans la soucoupe de chaque jurés. Ce tour de force lui offrit, avant même que les plats ne fussent goûtés, une ovation du public. Pour la première fois de sa vie, Memphis ressentit un malaise, une gêne. Il avait dévoilé son art aux yeux de tous, art dans lequel il avait insufflé son âme, l'attente du jugement était alors insoutenable. Les jurys commencèrent d'abord par goûter le plat de Goustau, leurs visages s'illuminant à chaque bouchées, malgré leurs efforts pour contenir leurs sentiments, et feindre l'impartialité.
Puis, vint le tour du plat de Memphis. Déposé devant eux, ils prirent une profonde inspiration, les effluves de sa préparation les faisant déjà saliver. Ils se ruèrent, à coups de fourchettes, sur ce qui était devenu l'objet de leurs désirs. En un éclair, ils dévorèrent l'intégralité de l'assiette, ne laissant qu'une soucoupe blanche presque brillante. Puis sans un mot, deux d'entre eux se levèrent : le jeune président Ohmama qui faisait partie du jury, ainsi que la fraîchement nommée sénatrice des services, Polyne Aniston. Ils avancèrent sur la scène, côte à côte, passèrent devant le chef Goustau, avant de s'arrêter face à Memphis. Les deux hommes se fixèrent, se jaugèrent. Puis dans un geste qui prit tout le monde de court, le président s'agenouilla devant lui, posant son front à quelques centimètres seulement des pieds du cuistot.
— Monsieur Beracuze. Je n'ai guère de mots pour décrire à quel point votre cuisine est extraordinaire. Croyez-moi, personne en ce monde n'est aussi doué que vous l'êtes. Sachez juste que je suis le président Ohmama, dirigeant de cette île, et l'homme que vous venez de vaincre, Goustau, est le sénateur de la cuisine, et ce depuis l'époque du grand Ohpapa. Mais ce temps est révolu, je veux amener Star-Top Nation plus haut encore, je dois m'entourer des meilleurs, et vous êtes incontestablement le meilleur. C'est pourquoi, je vous supplie d'accepter cette humble offre et de devenir le nouveau sénateur de la cuisine. J'hisserai votre art à sa juste place, alors, par pitié, acceptez.
Il restait ainsi, dans cette même position, aux yeux de tous, en attendant une réponse. Memphis comprenait difficilement ce qui était en train de se passer, son regard posé sur l'homme à ses pieds, abasourdi. Le dirigeant des lieux venait de lui faire une telle proposition ? Pour sa cuisine ? Le choc était réel, lui qui trempait dans les affaires illégales depuis un bout de temps, en quête de reconnaissance, d'argent et de pouvoir. Tout ça dans l'unique but d'avoir plus de temps, du temps pour cuisinier. Il venait d'obtenir tout ce qu'il recherchait pour sa cuisine, grâce à sa cuisine. Son rêve, sa passion, son art, venait de lui ouvrir les portes qu'il rêvait de franchir, et tout ça grâce à la reconnaissance d'un seul homme, grâce à sa bénédiction. Ohmama.
***
Il revenait à lui, sortant de sa poche une petite boîte renfermant un onigiri, qu'il sortait avant de se débarrasser du coffret en plastique. Polyne, distraite par son annonce tentait de regarder ce qu'il se passait sur son "dos", sans succès. Alors que tout deux semblaient perdus un instant dans une bulle hors du temps, la réalité frappante vint les rappeler à l'ordre, sous le nom de Cometa. La jeune révolutionnaire avait cédé à son adrénaline, traversant le champ de bataille en une foulée rapide. Elle s'était faufilée entre les ruines dues au passage de Polyne pour surgir dans leur angle mort.
Se propulsant dans les airs, armant son bras droit, son épaule roulait dans un mouvement similaire à celui d'un overhead. Elle s'apprêtait à écraser Memphis et Polyne dans cette frappe descendante colossale. Le cuistot ressentit le danger, gobant son Onigiri à l'instant même où ses sens s'alertaient. La seconde d'après, il avait disparu du champ de vision de la révolutionnaire. D'une propulsion à une vitesse inhumaine, il avait frappé tout en se retournant avant même qu'elle ne puisse finir son geste, le poing solidement enfoncé dans le ventre de sa cible, stoppant tout ses mouvements. Son corps se raidit sous la douleur, ses yeux roulèrent vers l'arrière, alors qu'elle crachait une gerbe de sang. L'instant d'après, elle perdait connaissance.
— Pour Ohmama.
Saisissant la cheville de la demoiselle, il repartit en un bond. De ce simple saut, il atteignait le premier immeuble que Ruizu avait fait chuter dans le but de les ralentir, voir de les tuer, et se servit de lui comme nouveau point d'appui, projetant au sol avec une violence inouïe, un morceau de la structure sur lequel il venait de s'appuyer. Il se servit ainsi des immeubles en chute, pour rattraper les révolutionnaires en fuite. En un instant, il avait déjà atteint les premiers révolutionnaires.
Anida, inconsciente du danger au milieu de ce capharnaüm, avait rejoint Ruizu dans les airs, en prévision de la suite des opérations. Derrière elles, leurs camarades devenaient leurs faiblesses. Se servant d'eux comme de point d'appui aérien, Memphis marchait littéralement sur les révolutionnaires jusqu'à apercevoir les deux meneuses, inconscientes de sa présence. Usant de sa nouvelle force démentielle, il envoyait Cometa inconsciente - qu'il tenait toujours par la cheville - en direction de Ruizu et Anida, ajoutant autour du corps de la jeune femme une fine couche de haki externe durant sa projection. La vitesse à laquelle elle était projetée suffisait pour les prendre par surprise, mais Memphis ne comptait pas en rester là.
Juste après avoir lancé sa première victime, il déploya toute son énergie pour se déplacer en un instant, utilisant toujours les troupes révolutionnaires comme points d'appuis. Sa trajectoire ressemblait à un éclair, et sa vitesse n'avait rien à lui envier. Se propulsant d'homme en homme, il apparut devant Anida et Ruizu lors de son dernier zigzag, une fraction de seconde seulement après l'impact de leur camarade contre leurs dos. Ses yeux trahissaient sa colère, et son aura menaçante trahissait sa puissance actuelle. Ses bras et ses jambes s'agitèrent en simultanés, suivant des trajectoires courbées couvrant la zone à 360° autour de lui.
Autour de lui, le monde se faisait découper. Des découpes nettes apparaissaient dans les immeubles aux alentours ainsi que sur le sol. Les soldats de la révolution qui avaient le malheur de se trouver dans son champ d'action finissaient hachés. C'était à leur tour de souffrir.
Loin derrière, on entendait le son d'un train, le sifflement annonciateur de son arrivée. Elle non plus, ne les avait pas lâchées. Elle roulait à pleine vitesse sur le tremplin de fortune créé volontairement par Memphis précédemment. Lorsqu'il prenait ses impulsions sur les immeubles, il avait volontairement envoyé de grosses parties des structures vers le sol, de telle sorte à créer une route ascendante, permettant à Polyne de s'échapper et de le rejoindre au plus vite.
Spoiler:
Quatrième tour des RPBG Zone Citigroup
Première Partie
- Torara et Sukaretto sont hors combat, incapables de bouger d'elles-mêmes pour le moment. Sukaretto a le bras droit brisé et la cheville gauche foulée ainsi que des côtes fêlées ou brisées. Torara a la jambe droite brisée et l'épaule droite démise violemment. - Elles se font récupérer par des PNJ qui les amènent en direction de Morgan Nord. - Cometa élimine des troupes marines avant de se questionner sur ce qu'elle doit faire ensuite - Polyne rejoint Memphis qui lui annonce qu'il va faire quelque chose.
Deuxième Partie
- Flashback sur Memphis, les raisons de sa nomination à ce poste et de son attachement envers Ohmama. - Cometa attaque Memphis qui est debout sur Polyne (dans sa forme train) mais celui-ci mange l'onigiri et gagne une boost de puissance phénoménale (Memphis actuellement : 36 800d). - Il met K.O Cometa en une droite dans le ventre avant qu'elle n'ait le temps de finir son action et l'attrape par la cheville avant de se propulser dans les airs pour rattraper Anida en utilisant les immeubles comme points d'appui.
Troisième Partie
- Il repère Ruizu et Anida qui lui tournent le dos et leur lance Cometa à pleine puissance.
- Se sert des révolutionnaires équipés des "gadgets tridimensionnels" comme points d'appui pour arriver en un éclair devant Ruizu et Anida.
- Une fois devant elles, il balance une série d'attaques circulaires avec ses mains et ses pieds, couvrant une zone à 360° autour de lui. Il balance une multitude de coups tranchants qui détruit l'environnement ainsi que les troupes aux alentours, bien que visant en priorité Ruizu et Anida.
...
- Anida, Ruizu et Cometa sont donc bloquées à Citigroup.
- Torara et Sukaretto peuvent faire le choix d'aller à Morgan Nord en se laissant porter par les PNJ, ou rester à Citigroup. Vous pouvez à peine bouger désormais et devrez compter sur les PNJ pour la majorité de vos déplacements. Le tour suivant, vos blessures iront un peu mieux.
Le jeu des Dominos. Voilà un jeu auquel je jouais beaucoup étant petite. Le principe est plutôt simple, pour ne pas dire enfantin. Il suffit de former une ligne de petites planches, toutes petites planches, plus la ligne est longue, plus les points sont importants. Ma soeur aînée à toujours été la plus douée à ce jeu-là, bien plus patiente que moi, elle prenait même un plaisir fou à disposer les pièces de jeu de façon à former des formes diverses. Un escargot, une feuille, un arbre, un village, tout était bon à prendre pour me mettre la pâté. Ce jeu, j'ai l'impression d'y rejouer en cet instant. Les bâtiments s'effondrent un à un alors que je les dépasse à la suite d'Anida. Oh je suis prudente évidemment, prenant soin de ne pas abattre ceux servant à nos alliés, mais, nombreux sont les bâtisses à s'écrouler aux pieds de Memphis, ne laissant que cendre fumante et ruines accablantes. Nul besoin de mot, nul besoin d'explication, les actes parlent pour nous tous. Le doute est-il encore permis ? Sûrement pas, et, bien que nous quittions l'affrontement contre ce-dernier, nous n'abandonnons probablement pas nos objectifs.
Quitter l'affrontement, fuir diraient certains... sincèrement, je n'ai jamais considéré la fuite comme une honte. Seul un fou s'obstinerait sans raison à lutter contre l'inévitable. Il ne me paraît pas nécessaire d'affronter cet homme, d'autant plus en constant ses facultés combatives. Même si nous parvenions à le vaincre, il est impensable que nous en ressortions toutes les deux indemnes et encore apte à sécuriser notre retraite. La prudence est mère de sûreté et, la prudence me hurle d'écouter Anida et de filer vers Morgan. Une douce naïveté que de penser pouvoir nous défaire de ce combat dangereux...
J'eu l'audace, que dis-je, la stupidité, de croire que notre stratagème fonctionnerait sans accroc. Il faut hélas admettre que, même si le revoir bientôt n'était pas une chose impossible...
Je ne pensais pas le revoir si vite. La surprise à peine perceptible sur mon faciès, elle est pourtant bien là dans mes pensées. Constater alors que le projectile qui vient de nous heurter n'est autre que Cometa s'avère être quelque chose d'assez... glauque. Lugubre peut-être même. Je ne peux hélas pas dissimuler l'agacement que je ressens à ce moment-là, et si le cuisinier est parvenu à se débarrasser d'elle si vite, sans difficulté, je n'ose imaginer la puissance dont il est capable. Une motivation qui me pousse dans l'idée que le combat est inutile... Enfin... c'est une pensée bien inutile, puisque de toute évidence, le temps nous fais défaut.
En effet, alors que Cometa vient à heurter mes jambes, manquant de peu de me faire chuter, en redressant les yeux suite à ma surprise, je constate rapidement la présence de ce-dernier. La seule question me venant en tête à ce moment précis n'est autre que "Qui est-il ?". On ne me fera pas croire qu'un simple sénateur, avec des noms de plats en attaque, peut avoir une telle vélocité et une telle aptitude au combat. Je suis intimement convaincue que sa place n'a pas toujours été ici, et pourtant... il est bien là en ce jour funeste pour cette île.
— Merde ! Anida, GRIMPE ! ... Ploc ~, hurlais-je alors que je pouvais constater la puissante attaque qui ne tarde guère à découper quiconque se trouve sur sa route.
Dire à Anida de grimper n'a rien d'anodin, ces quelques mots furent rapidement prononcés et de toute façon, je n'attends pas d'avoir fini ma phrase pour prendre de l'altitude. Je ne sais aucunement si au-dessus, il parviendra à m'atteindre, mais de toute façon, c'est la seule option que je vois, la seule option qui me permettra peut-être d'en réchapper. Mon bras couvert de neige, une neige épaisse, plus épaisse que jamais auparavant, je forme une sorte de bouclier devant moi, en priant que cela suffise, pourtant, je ne peux m'empêcher de douter... d'hésiter sur l'efficacité de celui-ci... de toute façon, que puis-je faire de plus...
Résumé:
- Ruizu continue de faire tomber les bâtiments, en faisant attention de pas détruire les bâtiments utiles aux révolutionnaires. - Elle reçoit alors Cometa dans les jambes, manquant de peu de tomber, et n'a pas le temps de la rattraper. - En effet, de suite après, Memphis les attaque et, elle s'avère surprise par la rapidité de son assaut. Elle décide alors de prendre de l'altitude immédiatement, prévenant Anida. - En même temps qu'elle s'élève, elle projette des plaques de neige avec haki externe, en direction de Memphis, consciente de l'efficacité minime, elle cherche à atténuer les attaques.
HRP : Je m'excuse de ce petit poste, je n'ai pas mon ordinateur et je n'ai pas beaucoup accès à l'ordinateur de la maison qui s'avère être l'ordi de taff de... ma mère.
Un cri, plus de frustration que de colère, d'aigreur face à sa propre impuissance, plutôt que de haine. D'ailleurs, vu son état le retour de bâton, des signaux de douleur furent des plus violents. Il n'était pas, plus question de faire le guignol et la souffrance qu'elle venait de ressentir lui faisait très clairement comprendre. Mais au moins, si elle souffre, c'est qu'elle est vivante et ce n'est pas forcement le cas de tout le monde.
Alors que sa vision devenait floue, sans se laisser aller, elle avait conscience que seule, elle ne pourrait plus rien faire ou trop peu. Mais elle n'est pas une activiste ou une terroriste isolée...
Elle est une révolutionnaire...
Et le mouvement est en marche, même si des esprits chagrins pourraient dire que la, c'est surtout en marche arrière. Mais bon, face à un titan comme le gouvernement mondial, frapper puis disparaître est forcement la seule tactique, stratégie viable.
Utilisant son propre sang contre un mur, elle avait commencé à dessiner une attelle, ainsi qu'un semblant de bandages et matériels de fortune, bref de quoi se rafistoler grossièrement, continuer à avancer. Mais à ce moment-là, une main tendue, dans la révolution, aussi isolés sont les groupes...
On est jamais réellement seul.
Une main tendue, elle l'avait attrapée sans hésiter, mais pas sans frémir de douleur en serrant les dents. Malgré sa taille disproportionnée, la personne qui la portait ne semblait pas réellement avoir le moindre problème... Enfin par rapport au poids, le volume, c'est un autre souci, l'armure qu'elle porte, la technologie de Balgimoa semble extraordinaire. Mais la demoiselle à la peau de pierre a bien d'autres préoccupations pour le moment. Au dernier moment, elle agrippe un sac, si la plupart de ses pots et flacons sont cassés, elle pourra peut-être sauver de quoi faire quelques outil et objet quitte à les faire unicolores. Son balai spécial lui n'a bien vécu le choc, mais au moins les réservoirs son... Fendu, mais encore capable de contenir de la peinture et c'est le principal, elle ne pourrait de toute manière pas l'utiliser à une main.
Tout ça pour dire, qu'elle est accompagnée, amenée vers le convoi des blessés, et ce, pour une raison assez évidente, son état. Si celui-ci n'existe pas, au moins vers le gros des révolutionnaire. Si elle ne peut plus se battre, elle n'est pas non plus un légume et c'est dans ce genre de cas que son Fruit du démon est encore utile. Elle se prépare mentalement, imagine dans son esprit des formes, des textures, des couleurs. Il faut absolument qu'au moment où elle rejoindra les autres, elle puisse créer ce qui manquera. Elle se force à plonger dans son esprit, malgré les rappels à la réalité de celui-ci, la forme, les mesures, les fonctions de matériels simples et efficaces, du simple bandage aux attelles, de quoi bouger les blesser... Des brancards pouvant immobiliser ceux-ci sans aggraver leurs blessures, de quoi éventuellement sustenter les troupes. Elle est capable de créer un fruit comestible, pourrait, elle faire de l'alcool pour atténuer la douleur ? Des anesthésiants ?
Ce genre de détail, pendant ce temps-là, elle va vers le sud, ce qui ironiquement les fait aller vers Morgan Nord... Oui bon plus au sud qu'eux en tout cas. Si ou quand elle atteindra les autres, elle tentera donc de se rendre utile, elle s'y prépare déjà, mais sans être réellement sûre de pouvoir passer à la pratique au final.
résumé:
-> Sukāretto créer à la voler de quoi penser ses blessures ou plutôt se rafistoler grossièrement... Elle n'est pas médecin. -> Portée par le Pnj elle tente de rejoindre, tant bien que mal, le gros des révolutionnaires. {City group ? Morgan Nord ?} -> Si son Objet de prestige est inutilisable en l'état, elle a récupéré un maximum de peinture pour pouvoir, si elle en a l'occasion, aider les révolutionnaires en leur fournissant du matériel de première nécessité.
Invité Invité
posté le Ven 4 Sep - 23:35
ft. NOM Prénom
Résumé.
Aïe ! (L'Héraut et les Héros)
Torara s’estimait déjà chanceuse d’avoir survécu à l’impact. Mais quitte à en ressortir aussi endolorie, blessée, et incapacitée, peut-être aurait-elle préférée être morte en fin de compte. Elle avait si mal et pourtant elle savait qu’elle devait continuer à avancer, quoique passer un peu de temps allongée dans les gravats ne pourraient pas forcément lui faire de mal, et puis la douleur la maintenait en vie. Pendant quelques secondes, elle se dit qu’elle était pas mal là, parmi les décombres du building qu’elle venait de détruire dans son combat…
Enfin un combat, est-ce qu’on pouvait appeler sa déculottée un combat. Elle s’était littéralement fait rouler dessus. Au sens propre. Et au figuré.
Elle ne sentait plus du tout son bras droit. Ça c’était dangereux. Si elle en perdait l’usage, elle perdrait une grande partie de son efficacité. Mais en même temps bouger dans son état, elle n’était même pas certaine que ce serait possible, qu’elle en aurait la force. Elle voulait simplement au moins pouvoir bander sa plaie, quelque chose. Hors de question de se transformer, pour se réchauffer le bras, au moins le sentir. Ca lui coûterait trop d’énergie pour un résultat pas forcément rentable. La jambe elle pourrait gérer en la bandant avec un bout de ses vêtements déchirés. Disons que la maintenir serait mieux que rien, mais ce serait comme donner de l’eau à un cancéreux.
- Aïeeeeuuh…..
Torara éructait des petits cris de douleurs. Il fallait impérativement qu’elle puisse se reposer et récupérer. Sinon elle pouvait tout de suite signer son arrêt de mort au milieu de ce chaos.
Alors qu’elle sentait l’inconscience poindre dangereusement, un miracle se produisit. Des soldats de la révolution la chargèrent sur leur dos comme une mule. L’emmenant avec eux. Maki en pleurait de joie, ou alors c’était simplement l’endorphine qui commençait à se libérer dans son corps qui faisait beaucoup d’effets
De son bras valide, elle déchira une partie de ses vêtements déjà en lambeaux pour se bander la jambe, Cela ne changerait pas grand-chose au fait qu’elle était brisée mais au moins elle serait maintenu solidement. Quand au bras, elle s’essaya à une technique pour remboîter son épaule qu’elle avait pu voir faîte sur des blessés à Thinis, mais elle n’avait jamais eu l’opportunité de le pratiquer. Elle savait juste qu’un des soldats devraient tirer un coup sec dans la bonne direction pour bien remboîter l’épaule qu’elle s’était complètement démise. Elle fut grandement aidée dans ses gestes par ses sauveurs, qui voyaient bien qu’elle essayait au plus vite de se remettre pour les aider.
La dragonne compta dans sa tête jusqu’à 3 avant de faire un signe de tête à un soldat proche pour qu’il puisse tirer d’un coup sec. Elle ne put retenir un immense cri de douleur qui se perdit certainement dans les brouhahas de la bataille qui se déroulait en centre-ville. Elle n’était pas une experte et espérait qu’elle ne s’était pas créée encore plus de problème au bras en faisant ce qu’elle venait de faire.
- Merci les gars, si on s’en sort tous, je vous jure que la première tournée est pour moi….
Ils l’auraient clairement mérité…. Après ce petit ralentissement qu’elle avait causée pour se bander la jambe et se «remettre» en place le bras, elle ne causa plus de problème et se laissa simplement porter par les soldats qui l’escortait vers Morgan Nord. Ou le plan allait se poursuivre. Elle espérait au moins ne pas se contenter d’être un poids mort jusqu’à la fin de cette expédition. Il fallait qu’elle puisse au minimum bouger si elle ne voulait pas simplement se contenter de ralentir tout le monde.
Résumé:
- Torara se laisse récupérer par les Pnjs - Elle les fait ralentir et s'arrêter pour qu'elle se bande la jambe et se remette l'épaule en place - Puis ils repartent en direction de Morgan Nord, Torara ne bronche pas et est bien contente de pouvoir les suivre.
Donc si les PNJs ne sont pas arrêtés direction Morgan Nord au prochain tour ?
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Sam 5 Sep - 6:58
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La fin approchait à grand pas. La colère du sénateur avait de quoi faire trembler l'entièreté de l'île. À ce moment, plus personne ne pouvait lui tenir tête. Sa puissance démentielle se ressentait à chacun de ses gestes. Chaque mouvement dégageait une force incommensurable, une explosion de puissance brute. Il avait commencé son assaut en envoyant le corps inconscient de la jeune révolutionnaire Cometa, la réduisant ainsi à l'état de projectile, contre ses deux alliées les plus dangereuses. Memphis n'était pas dupe, il savait très bien qui il devait viser, qui était la plus grande menace et qui risquait de le devenir encore plus à l'avenir si jamais il les laissait s'échapper.
Le charisme et la précision des prises de décisions de l'éminence scientifique ne faisaient aucun doute. Elle était le véritable danger ici, mais pour autant, il n'oubliait pas la sorcière blanche, qui portait en elle la marque de la trahison. Ancienne marine déserteuse, elle représentait d'une certaine manière, tout ce qu'il détestait : la versatilité, la lâcheté, la pleutrerie. Elle était aux antipodes de tout ce qu'il était, elle était son ennemie naturelle.
Chacune de ses tranches était mortelle. Il suffisait qu'une lame les touche de plein fouet pour que leurs vies leur soient arrachées. Se déchaînant à une vitesse prodigieuse, dans une série de mouvements amples et circulaires, usant de ses bras et jambes, Memphis s'adonnait à une danse macabre. Autour de lui, rien n'y réchappait. Le tranchant se diffusait en de longues ondes sinueuses, filant à travers l'espace, cisaillant le monde autour de lui avec la même facilité que lorsqu'il découpait une plaquette de beurre avant cuisson.
Surprises par le choc venant dans leurs dos, les deux révolutionnaires fraîchement alliées n'avaient que très peu de temps pour réagir. Une fraction de seconde, un soupir, un clignement d’œil, avant d'être réduit à l'état de tranche de salami. Ruizu tentait une envolée, une ascension aussi rapide qu'elle le pût, dans le but de s'éloigner le plus possible de la tempête rouge qu'était actuellement le cuistot. Anida, forte de son intuition, avait ressenti un danger imminent, un instant avant de recevoir sa plus fidèle alliée et camarade, réduite à l'état de charge. Elle comprit lorsqu'elle aperçût devant elle la silhouette de Memphis. Elle prit conscience en voyant cette aura se dégager de son corps, cette puissance presque palpable, que si elle restait là, elle mourrait, mais aussi que si elle n'éloignait pas Cometa, elle ne la reverrait plus jamais.
Aucune analyse, aucune réflexion : juste la réaction de son corps dans un instinct de survie pur. Elle croisait les bras, levant le droit au-dessus du gauche pour saisir la main tendue de Ruizu, tandis que de sa seconde main, elle, appuyait sur la gâchette déclencheuse, tout en faisant pivoter son buste dans les airs et en se servant de la puissance de son arme de poing, pour accélérer sa rotation. En un instant, elle se trouvait dos à Memphis, levant les jambes et pliant les genoux pour former une boule protectrice. Elle maintenait son amie inconsciente contre son ventre, faisant barrage à l'assaut avec son propre corps.
Les premières découpes de l'attaque arrivaient, déchirant la chair de son dos, alors qu'elle activait ses réacteurs à pleine puissance. Une lame vint percuter l'un d'entre eux, creusant un trou dans le métal de l'engin qui s'avéra bénéfique, le gaz accumulé explosa augmentant la vitesse de projection à une puissance qu'elle ne pouvait atteindre normalement, tout en envoyant une vague brûlante contre le cuistot.
Ruizu fuyait à la verticale, Anida s'orientait davantage vers une trajectoire horizontale, et ensemble, puisque se tenant la main, liées dans l'effort de fuite, elles se dirigeaient en diagonale, pour temporiser face à l'explosivité animale du Chef étoilé. Chacune usant de la force de l'autre, elles se sauvaient mutuellement sans pour autant s'en sortir indemne. De nombreuses blessures vinrent sillonner la chair du dos d'Anida, tandis que Ruizu, bloquant les premiers dangers à l'aide de sa neige, ressentit après sa protection de fortune détruite, de profondes entailles le long de ses deux bras. L'une de ces lacérations marqua son visage, manquant du lui crever un œil, alors qu'une autre s'enfonça dans sa poitrine, éclatant dans une gerbe de sang douloureuse qui allait lui laisser un souvenir indélébile.
Seule Cometa, protégée par le corps de sa cheffe, fut épargnée.
— FUYEZ !
Ce furent les seules paroles que la meneuse eût été capable de prononcer à l'attention de ses troupes. Un dernier ordre, auquel ils obéirent aveuglément, terrorisés par le carnage que venait de causer l'attaque du sénateur.
Pourtant, elles ne pouvaient se réjouir d'avoir survécu à cette assaut. Derrière elles retentissait déjà le bruit de la locomotive. Polyne, qui s'était propulsée dans les airs à l'aide du tremplin de fortune que lui avait dressé Memphis, arrivait à pleine vitesse sous sa forme de train.
Ruizu qui faisait toujours face à Memphis, fut une fois de plus étonnée par sa vélocité. À peine son pied touchait le sol, qu'il disparaissait déjà de son champ de vision. Se propulsant vers l'avant, il passait sous elles en un éclair, suivant une trajectoire directe, linéaire. Le cuistot les devança, et ce avant même qu'elles ne puissent réajuster leur fuite.
Désormais dans le dos de Ruizu et face à Anida, le chef se propulsait dans les airs pour rejoindre son acolyte. Tout d'abord faisant face à elle, ils échangèrent un regard, suite à quoi il saisissait la cheminée du premier wagon de sa main droite. Ce regard avait permis d'assurer leurs coordinations, Polyne se remettait entièrement à son jugement, comprenant grossièrement ce qu'il avait derrière la tête. Le train composé de quatre wagons - celui de tête y compris - se recouvrait entièrement d'un noir jais, brillant de reflets violacés.
Sa poigne solidement refermée autour du tube d'évacuation de la fumée, Memphis se retourna. Balançant son bras et son épaule dans un mouvement rotatif dans la continuité de son mouvement, il utilisa l'inertie de Polyne et l'accentua grâce à sa force, la faisant tourner autour de l'axe de son épaule. Son avant-bras et son poignet accompagnèrent le mouvement, les wagons de queues s'articulèrent tel un fouet, suivant une trajectoire courbée. Ils heurtèrent le groupe de révolutionnaire dans les airs, les frappant à pleine puissance avec l'énergie cinétique accumulée.
Finissant son mouvement, il lâchait Polyne, à bout de force. Il posait un genou à terre, le contre-coup de ses exploits faisant soudainement son apparition. Il toussa et cracha du sang, sentant sa force soudaine le quitter - et plus encore -, aussi rapidement qu'elle fût apparue. L'énergie qu'il venait d'utiliser était bien supérieure à ce qu'il était normalement capable de produire. Aux portes de l'inconscience, il laissait sa vie entre les mains de Polyne.
La sénatrice savait parfaitement ce qui attendait son collègue et ami, après avoir ingéré ce mystérieux onigiri. En tant que cheffe des services, elle ne pouvait pas perdre une seconde personne importante. C'est pourquoi, elle décidait de quitter aussi vite que possible le champ de bataille, dans l'unique but de le mettre à l'abri. De la structure métallique, à côté de la porte du premier wagon, sortit un bras. Elle saisit le cuistot, le plaçant à l'abri à l'intérieur du wagon de tête avant de démarrer en trombe.
S'éloignant aussi vite que possible, elle prit la direction opposée à la place Morgan, s'enfonçant davantage au sein de Citigroup. Elle relâchait, au moment de son départ, un épais nuage de fumée, accompagné d'un long sifflement caractéristique pour couvrir autant qu'elle le pouvait son repli. Que l'attaque précédente ait été un succès ou non, cela lui importait peu, perdre Ohmama et Memphis le même jour, voilà ce qu'elle voulait à tout prix éviter.
Spoiler:
5ème tour des RPBG Zone Citigroup
Première Partie
- Anida saisit la main de Ruizu et ensemble, elles réussissent à éviter une grande partie des dégâts de l'attaque Memphis. - Anida protège Cometa inconsciente, son dos est lacéré en de multiples endroits. - Ruizu a les deux bras couverts d'entailles, une blessure sous l’œil droit ainsi qu'une profonde entaille au niveau de la poitrine. Cette dernière blessure est la plus importante, elle laissera une cicatrice à vie sur son corps.
Deuxième Partie
- Polyne arrive dans la direction où elles sont propulsées sous sa forme de train
- Memphis les dépasses en un instant, rejoignant Polyne dans les airs d'un bond puissant.
- Il saisit par la suite le train par la cheminée, train qui se recouvre de Haki Interne, avant d'entamer une rotation se servant de sa camarade comme d'une arme, il envoie tel un fouet les wagons de queue contre les révolutionnaires dans les airs.
Troisième Partie
- A bout de force, Memphis] repose Polyne avant de cracher du sang, tousser, poser le genou à terre.
- Polyne, consciente que ce sont les effets du contre-coup, le récupère et fuit le champ de bataille, dispersant un épais nuage de fumée lors de son départ.
...
- Anida, Ruizu et Cometa sont toujours à CG et doivent réagir à l'action de Memphis.
- Torara et Sukaretto partent donc en direction de Morgan Nord accompagnées des quelques troupes révolutionnaires survivantes [90/500]. Les PJs sont capables de se mouvoir d'elles-mêmes, mais sont beaucoup trop lentes pour ne pas nécessiter l'aide des révolutionnaires.
— FUYEZ ! fuir. Fuir pour avoir une chance de survivre, c'est là, l'ordre donner par notre meneuse. Une décision que je compte aucunement contester. — Vivre. Vivre. Vivre..., je me répète encore et encore ce mot unique, symbole d'espoir, d'avenir. Un mot signifiant beaucoup quand dans mon esprit, je comprend bien vite qu'au sol, nombre de nos hommes gisent et agonisent sans que l'on ne puissent les aider, les sauver ou mettre un point final à leurs souffrances.
Nous le savions, nous savions à quoi on se confrontaient en commettant cet acte. Nous savions quels étaient les risques, les conséquences. Nous savions, oui, nous le savions tout ça. Pourtant, jamais, hélas jamais nous ne pourrons totalement être préparés à perdre tant de nos hommes, nos camarades, nos amis, nos frères et soeurs. Pour justifier cela, une lutte qui nous dépasse tous, une lutte loin de l'individualité, durant laquelle nombreux d'entres nous perdront la vie. La réalité est bien plus brutale, hélas, nous en fîmes les constatations par nous-même. Prenant de l'altitude, grimpant toujours plus haut, à la poursuite de la survie, cherchant à fuir à ces salves meurtrières prodiguées par le Beracuze. Quelle utopie que de penser pouvoir s'en tirer à si bon compte. Ma volonté ne fait pas tout malheureusement, et celle d'Anida non plus. Joignant nos forces, celles-ci se virent certes, prodigieuses, mais nos corps lacérés parlaient d'eux-mêmes : nous avons surtout eu beaucoup de chance. Lancinante, douloureuse, mes faibles défenses ne furent d'aucune véritable efficacité alors que des gerbes de sang perlaient de mon corps. Ma vue doucement perturbée lors de l'affliction de cette plaie sur ma poitrine, la plus douloureuse de toute à n'en point douter.
— Putain... Tout va bien ? Ploc ~, demandais-je alors à ma comparse, une question purement inutile, non, ça ne va pas bien. Toutefois, le temps nous manque.
Oui, il nous manque. Alors que les salves avaient cessées depuis quelques temps, ce calme étrange me perturbait. Memphis as-t'il abandonné ? Je ne peux y croire et lorsque je tourne le visage pour constater les choses, la stupeur s'empara de mon visage. Polyne, la sénatrice avait finie par réussir à nous rattraper et le Beracuze semble n'avoir aucune hésitation à se servir d'elle. Déglutissant, je constate avec effroi, frayeur, le train blindé nous arrivant droit dessus. Il nous serait sans doute impossible de l'esquiver en ne comptant que sur nous-même, et s'il nous atteint... il est impossible d'en ressortir vivante. Ne réfléchissant pas, je me sers alors d'une impulsion de haki. Notre dernière chance s'avère être ce réacteur, survivant du précédent assaut de Memphis. N'expliquant rien, ne tergiversant en rien, je viens détruire ce réacteur, profitant du souffle de cette destruction pour nous propulser vers le sol en piquet. La suite... c'est au petit bonheur la chance. Le sol se rapprochait dangereusement, notre vitesse prenait de l'ampleur au fil de la descente alors que le train semblait toujours là, prêt à nous mettre en miettes.
— ANIDA ! MAINTENANT !, le sol n'était qu'à quelques mètres, si Anida réussissait, elle pourrait saisir un des imposants bâtiments avec son équipement et nous faire changer de cap dans la foulée, nous extirpant par la même de la trajectoire de notre prédateur motorisé ! Que choisira donc le destin... ? La survie, digne d'un grand spectacle d'action, au prix de sacrifice et de tentative désespéré, ou... une mort effroyable semblable et digne à une préparation culinaire d'une purée ?
Résumé:
- Ruizu constate et morfle en sentant ses plaies - Ruizu est intriguée par le calme soudain derrière elles - Lorsqu'elle se tourne, Polyne est déjà en-train d'arriver sur eux et, sans réfléchir, détruit immédiatement le dernier réacteur d'Anida, profitant du souffle pour propulser les trois femmes vers le sol en piquet. - Une fois assez proche du sol, elle compte sur Anida pour attraper un point d'accroche et faire changer la trajectoire de façon à quitter celle du train
Code by Joy
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Lun 14 Sep - 1:58
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En un court laps de temps, bien trop court pour paraître réaliste, Memphis avait surgi à nouveau, alors que le trio de révolutionnaires avait échappé à la mort de très peu. Sa nouvelle offensive, aussi improbable que dangereuse, aurait laissé pantois n'importe quel témoin. Mais ses victimes n'avaient pas le temps de rester estomaquées... Car leur survie allait dépendre de leur réactivité. Dès l'instant où l'immense carcasse métallique avait décollé du sol, le temps s'était comme ralenti, la tension alourdie, comme si chacun d'eux vivait ses derniers instants.
Le train de la mort allait arriver à quai, et ses futurs passagères n'avaient aucunement le temps de réfléchir pour l'éviter. Tout était désormais une question d'instinct, voire, de destin. Y avait-il seulement une chose à tenter ? Un miracle à provoquer ? L'erreur n'était pas permise, et pourtant, il allait falloir essayer coûte que coûte. Fouettant l'air, arrachant un bruit sourd, presque oppressant, les wagons n'allaient plus tarder à saisir ses cibles en plein vol, quant soudain, Ruizu fut comme illuminée. Une idée, simple, mais réalisable, lui avait traversé l'esprit. D'un coup d'un seul, elle perça la bonbonne restante des réacteurs d'Anida, de sorte à donner un effet de propulsion soudain au trio, les désaxant de leur trajectoire en chute libre.
— Woooaaaaaaaaaaah !!!, s'égosilla Anida, contorsionnée par le poids de ses deux camarades.
L'air comprimé s'échappait bruyamment par la brèche creusée dans l'emballage métallique, créant un souffle surpuissant. Cramponnées les unes aux autres, les trois valeureuses femmes purent se dégager de la trajectoire du train, partant en piqué vers le sol, évitant ainsi une attaque mortelle de justesse. Leurs vies ne tenaient qu'à un fil, auquel elles s'étaient rudement accrochées. Mais étaient-elles vraiment tirées d'affaire ? D'un roulement d'épaule, Memphis ramena le train derrière lui, conservant ainsi l'inertie de son attaque précédente, prêt à réitérer son mouvement. Cette fois-ci, Anida, Ruizu et Cometa n'allaient avoir aucune échappatoire...
Mais tandis qu'il allait ramener le train en avant pour la seconde fois, un filet de sang s'échappa du coin de la bouche du cuisinier. Ses muscles se raidirent. La cheminée de locomotive qu'il tenait lui échappa des mains, laissant l'immense véhicule s'écraser au sol. L'effet de son Onigiri arrivait à son terme, apportant ainsi son lot de conséquences : le contre-coup de ce gain de puissance était tel, que Memphis avait pratiquement une chance sur deux de mourir, si des soins ne lui étaient pas prodigués d'urgence. Cela allait laisser aux trois révolutionnaires le temps de prendre la poudre d'escampette...
— ANIDA ! MAINTENANT ! hurla Ruizu, la rage au ventre.
Une ligne se dessina à travers les airs, tandis qu'un point d'accroche avait été fixé. Les dernières réserves de gaz n'allaient pas durer bien longtemps, mais elles allaient leur permettre de s'échapper à grande vitesse sur une distance suffisamment grande pour les éloigner définitivement de tout danger, rejoignant bientôt le Nord de la place Morgan, où se trouvaient le reste des troupes qui allaient certainement avoir besoin d'elles. Toutefois, leurs bonbonnes étaient à plat, et elles allaient devoir perdre un temps précieux à les remplacer si elles voulaient pouvoir profiter de leur mécanisme plus tard.
***
— Argh..., laissa échapper la sénatrice.
De son côté, Polyne avait atterri en catastrophe après avoir été relâchée par son compatriote, s'encastrant violemment contre le sol. Bien qu'elle fusse recouverte d'un voile de Haki, l'inertie accumulée avait été si grande que son choc contre le sol aurait pu la mettre KO elle-même. Mais elle ne lâchait rien. Comprenant parfaitement la situation, celle-ci ne perdit pas un seul instant. Elle oublia la douleur, oublia les révolutionnaires, et se remit sur les chapeaux de roues avec une seule idée en tête : sauver Memphis. Faisant apparaître son bras sur le flanc du train, elle empoigna fermement le cuisinier qui gisait au sol avant de le lancer sur le toit de ses wagons. Ni une ni deux, elle se propulsa à vitesse grand V dans la direction contraire à celle prise par les révolutionnaires, à savoir vers le Nord de Citigroup, dégageant un immense nuage de fumée noirâtre visant à dissimuler leur fuite.
— Haaaa... Haaaaa... halerait Memphis, qui sentait ses forces le quitter. — Memphis-dono ! Pour l'amour du ciel, tenez bon !, s'écriait Polyne. Nous y sommes presque !
A l'horizon, visible grâce aux effondrements de gratte-ciels, une ligne bleue et blanche semblait se dessiner. Face à elle, Polyne pouvait voir toute une flotte alignée au large des côtes, sur une envergure aussi vaste que son panorama lui permettait de voir. Leur débarquement allait signifier l'arrivée de renforts en très grand nombre, et Memphis allait enfin recevoir les soins d'urgence dont il avait besoin. Les terroristes, eux, allaient subir le courroux du Gouvernement mondial une bonne fois pour toute.
Spoiler:
6ème tour des RPBG Zone Citigroup
— Ruizu crée une brèche dans le réacteur d'Anida — Cela crée un effet de propulsion qui leur permet d'éviter le coup de Memphis au dernier moment — Ces dernières plonges en piqué vers le sol, tandis que Memphis tente de rediriger son attaque pour en envoyer une seconde — Finalement, les effets de l'Onigiri s'estompent, et Memphis relâche Polyne, toujours sous forme de train, qui s'écrase contre le sol — Anida s'applique à suivre l'idée de Ruizu pour leur permettre de s'échapper en direction du Sud — Polyne se remet du choc contre le sol et ramasse Memphis pour l'emmener loin d'ici, espérant le sauver
Ruizu, Anida et Cometa arriveront donc à Morgan Nord au prochain tour !
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