Voilà, on avait autorisé au participant à sortir, décompresser avant de se lancer une nouvelle fois dans une folie meurtrière. Alors Ikki parti en quête d'un coin paisible pour dormir. La ou personne ne le dérangerait.

— Toi. Hey, toi, wesh. Pssst. Psssssst.

— Hm ? Aucune réponse donné de la part du Bakeneko. On lui avait inculqué de ne pas parler aux inconnus.

Se retournant, Ikki donnait pour seule réponse à cette créature, son dos. En plus de son silence. Si elle avait pu se sentir offensée, voir irritée, elle pris sur elle-même car elle savait parfaitement à qui elle avait à faire. Ses origines, ses secrets et ses problèmes de sommeils étaient comptait parmi les nombreuses choses sur laquelle le tristement célèbre, Bookie, s'était renseigné.

— Arrête de pioncer. Faut se lever tôt zebi, pour gagner de la maille, et t'auras besoin de beaucoup de moula pour espérer atteindre celui que tu veux vaincre par-dessus tout.

— Tu parles à moi la ? Comment savait il tout ça, qui était-il ?

— Psssssst. Ouais. Toi. Oh frère, ça te dit un p'tit peu d'argent facile comme là, tout de suite. Fais du soum.

— T'es trop louche frère, si je continue de traîner avec toi je vais sûrement me faire péter.

Fais du soum. Encore un mot dont Ikki n'avait pas pris connaissance, mais qui paraissait parfaitement clair lorsqu'ils étaient prononcés par cette bête Mystique. Intriguant. Vraiment Intriguant. De plus, en parlant avec lui, Ikki remarquait qu'il avait inconsciemment adapté son type de langage. Incroyable.

Le Shandia était beaucoup trop intrigué, il fallait qu'il voit pas, qu'il regarde les yeux dans les yeux, la personne avec qui il faisait affaire.

— Vas-y, fais pas ton moelleux, j'ai l'affaire d'une vie pour toi, igo. J'te jure, Bakeneko D. Ikki, rien que d'en parler, je perds des sous, poto. Tu veux téma la taille de la kishta ?

— Tu proposes quoi ?

L'apparence de la bête désormais révélé, Ikki su qu'Il n'avait pas n'importe qui en face de lui, sûrement un pilier de l'Underworld. Elle connaissait son nom. Ses secrets. La contrarié n'était pas la chose la plus intelligente à faire. Après l'écoute de ses prochains mot, Ikki savait parfaitement ce qu'il devait faire.

— Mes kheys m'appellent tous "Bookie". Alors, tu mets combien, akhi ?

— Euh… haki ? arrhi ? J'ai encore du mal avec ce mot. Je met ça akhi.

Et voilà, la bête avait disparu. Emportant ton argent et tes secrets dans le plus profond des calmes.

Je met ça, akhi :

Déambulant comme à mon habitude de bar en bar, en quête de saveurs exquises, je me fis aborder par une étrange créature, m'appelant discrètement. C'était sans compter sur ma sobriété, partie ce jour-là, cédant sa place à ma grande gueule.

— Oooooooooï ! J'te paye un canon, l'canin ?!

Scrutant les environs pour s'assurer que personne ne nous avait entendu, Bookie soupira en me tendant un papier et un stylo. Seul hic : je ne savais pas lire. J'avais tout de même su reconnaître les lettres qui formaient mon prénom, celles-ci étant les mêmes que celles de mon avis de recherche. Je l'entourai donc sans me poser de question, avant d'encercler aléatoirement les autres choix et de rendre le papier à son possesseur originel.

Paris:

Le combat était à son comble. Depuis maintenant quoi..? Des jours ? Des semaines ? Depuis bien longtemps, les deux adversaires avaient perdu le fil. Les blessures s'étaient accumulées, recouvrant le sol de plusieurs centimètres d'un liquide carmin, qui n'avait jamais le temps de coaguler, au milieu de mouvements frénétiques et d'un ajout d'hémoglobine constant. Même contre lui, même contre Tokugawa B. Wonderlandaga, elle ne pouvait faillir. Pas elle, pas la Ichikō de ce monde. C'était le dernier obstacle qui se dressait sur sa route... La dernière lutte avant de mettre la main sur Une Pièce, afin d'accomplir son nindo et enfin défaire ce sort de Petri Petri no mi, qui avait transformé l'humanité en statues de pierre, depuis des décennies !

Comme une bête enragée, elle s'élança en avant, les crocs sortis, prête à relâcher tout son ki dans une attaque dévastatrice. Son père, Xoth Simeone, comptait sur elle, maintenant qu'il avait réussi à repousser le côté obscur de la force. Maintenant, il s'agissait de le rendre fier. Remporter cette dernière bataille, en haut de la plus haute montagne de Wa No Kuni. Celle-ci produisait un rire puissant, rassurant, en toute occasion. Certains disaient que c'était le vent, qui, s'engouffrant par les crevasses de la colline, qui dessinaient comme un sourire, se transformait en un son, purement par hasard. D'autres affirmaient que l'endroit était hanté, par l'esprit d'un ancien Amiral en Chef, qui avait bien failli être la fin de la piraterie.

Même si cette question resterait toujours un mystère, le Mont Joey Tribbiani était, aujourd'hui,  à la fois le témoin et l'arène d'un affrontement sans merci. Dans un dernier élan, les deux fauves se jetèrent l'un sur l'autre, pour la collision finale, entre ces géants. Les lames tranchèrent sans un bruit, les laissant tous les deux dans un silence étouffant, une fois les deux sabreurs s'étant dépassés, l'un l'autre. Pour sauver la princesse Calypso, elle ne pouvait se permettre de tomber, aujourd'hui.



Telles furent les dernières paroles du plus redoutable membre du Gouvernement, qui dans sa chute, entraîna l'effondrement de celui-ci. En extase, et étant donné qu'elle venait de vaincre un épéiste sur une montagne, elle leva naturellement des poings, gantés, au beau milieu d'un ring et d'une foule en délire.

« Psssssst. Ouais. Toi. Oh frère, ça te dit un p'tit peu d'argent facile comme là, tout de suite. Fais du soum. » L’interpella une ombre, dont la voix se détachait du public.
« Non non, désolé, je vends pas mes autographes. »
« Vas-y, fais pas ta moelleuse, j'ai l'affaire d'une vie pour toi, igo. J'te jure, Kirie O. Raijū, rien que d'en parler, je perds des sous, poto. Tu veux téma la taille de la kishta ? »

La quoishta ? Intriguée, elle sauta du haut de son arbre, atterrissant dans un plaine, façonnée dans les ombres. Face à la Capitaine, qui croisa ses deux bras, bien entiers, se trouvait une drôle de silhouette humanoïde. Etant donné qu'elle ne pouvait en discerner les traits... Si elle devait deviner, il devait sans doute s'agir d'un éléphant, ou peut-être d'une girafe.


Ou peut-être un cheval. Vraiment aucun moyen de le deviner, avec son grand museau et ses dents de prédateur, drapés dans la nuit.



D'un coup sec, Kirie se releva sur son séant. Regardant à droite, à gauche, l’œil aux aguets. Pas de trace de loup des ombres, de ring, de montagne, ou de quoi que ce soit d'autre. Si bien que, très vite, les souvenirs oniriques s'évanouirent de l'esprit de la rouquine, dans un puissant bâillement. Sa main vint lui gratter le cuir chevelu, alors qu'elle chassait la paresse, peu à peu. Au bout de quelques instants, elle sauta sur le plancher de son navire, le corps pétillant. C'était pas tout ça, mais aujourd'hui, ils avaient un tournoi à gagner !

Paris: