Las Camp, petite île de West Blue, connue principalement pour son taux anormalement élevé de criminalité et le marché noir qui est, paraît il, incroyablement diversifié. Si j'étais sur cette île, ce n'était pas pour faire des achats, mais plutôt pour tenter d'arrêter tout ce qu'il se passait sur cette île. En tout cas, c'était le but avoué. Il faut dire que cette île me rappelait beaucoup de souvenirs, j'y avais vécu presque deux ans il y a vraiment longtemps, à l'époque où j'étais un chien du Gouvernement. Même si c'était il y a presque vingt ans maintenant, rien n'avait changé ici, si ce n'est que tout avait plutôt mal vieilli.
Le Marché de l'île, cette plaque tournante de West Blue était toujours là, en plein centre de l'île, et il y avait toujours autant de personnes peu fréquentables rassemblées au même lieu. Capuche noire sur la tête pour rester incognito le plus possible, j'étais au final comme la majorité des acheteurs de cet endroit. Il y avait tellement de marchandises volées, interdites voire totalement prohibées que personne ne voulait être vu en train de se salir les mains ici. Il devait sûrement y avoir quelques soldats de la Marine, non pas en uniforme, mais en civil pour vérifier que rien de trop colossal ne passe par ici sans que, soit le Gouvernement ne puisse mettre la main dessus, ou au moins qu'ils puissent avoir une traçabilité des objets ayant le plus de valeurs dans ces mers. Ce n'était évidemment pas grand chose par rapport au Shin Sekai, mais il pouvait touiours y avoir une surprise, pour justement tromper la vigilance des autorités. Comment je pouvais savoir tout cela ? C'était exactement ce que j'avais fait durant deux ans, me faisant passer tantôt pour un acheteur, tantôt pour un revendeur, lorsqu'il s'agissait de refourguer certains objets de valeur pour une quelconque personne très bien placé dans ce monde. J'étais jeune et innocent, et surtout, tant que je ne posais pas de questions, j'étais grassement payé pour exécuter ces tâches. Mais c'était vraiment une autre époque, il faut bien l'avouer. Déjà, à cette époque, avec la vague de piraterie provoquée par Gol. D Roger a peine deux ans plus tôt, les pirates pullulaient, mais les objets rares encore plus. Les marchands étaient quasiment des demis dieux lorsqu'ils se trouvaient en possession d'un bien très rare mais ils parvenaient à l'ecouler presque dans l'heure. De nos jours, West Blue n'était quasiment que l'ombre d'elle même, et les objets de valeur avaient été remplacés par la drogue, et pas la meilleure.
L'avantage de Las Camps était sa position géographique, quasiment au milieu de la mer, un passage presque obligé pour pouvoir aller sur Grand Line pour grand nombre de pirates. Mais surtout, la réputation de ses bordels n'était pas usurpée. Si vous vouliez passer la meilleure nuit de votre vie, il fallait passer par cette île. C'est pour cela que j'y séjournais depuis une bonne semaine maintenant, ne sortant de la chambre de la taverne minable mais très peu coûteuse, que pour traîner au marché et dans les taverne alentours, à la recherche de contacts que j'avais il y a bien longtemps et que je comptais recontacter. Le problème, c'est que la plupart étaient soit morts, soit avaient disparu après avoir fait fortune. Parmi tous les gars que j'avais connu à cette époque, un seul semblait toujours présent sur l'île, un enfoiré de première qui avait justement fait fortune dans la drogue et les femmes.
(Tobby Montaba- Enfoiré de première)
J'étais presque dégouté que ce pauvre mec soit toujours en vie, mais au final, ça ne m'étonnais pas vraiment. Il avait toujours eu un don pour se tirer des problèmes, la majorité du temps en faisant en sorte qu'un autre prenne pour lui. Aux dernières nouvelles, il contrôlait une bonne partie du Marché, mais était tellement paranoïaque qu'il ne sortait quasiment jamais. Je n'étais pas sûr qu'il se rappelle de moi, c'était il y a plus de 20 ans, et beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts. Surtout qu'au final, nous ne nous fréquentions qu'en de très rares occasions, lorsque nos "supérieurs" parlaient affaire ou nous envoyaient faire le sale boulot au même endroit. Enfin bon, c'était le type d'homme dont il fallait vraiment se méfier, et comble de malchance, c'était celui que je devais rencontrer, voire éliminer pour changer cette île. J'avais essayer de trouver des gars qui bossaient pour lui, afin de voir si je pouvais le rencontrer, mais je m'étais heurter à des murs. J''allais donc devoir employer la manière forte, ce serait le seul moyen de le faire sortir de chez lui ou de pouvoir lui parler.
Je décidais donc de mettre en place un plan qui me permettrait à coups sûrs de parvenir à mes fins, mais pour cela, j'avais besoin de compagnons qui seraient à la fois assez motivés pour se lancer dans une telle aventure, et que je pourrais "duper" sur mes réelles intentions. Jim serait donc de la partie, et il serait plus exactement le "commanditaire". Il ferait passer l'info qu'un gros coup se préparait, et que plusieurs millions de berrys seraient à se partager, ce qui en soit était totalement vrai. Jim fit le tour de tous les lieux les plus crasseux et lugubres pour que l'information se propage assez rapidement, sans bien évidemment parler du lieu en question. Pendant deux semaines, toute l'île était en effervescence, mais dans une île où la loi du plus fort tient lieu et place de véritable loi, personne ne fit rien pour empêcher les malfrats de toutes sortes de venir proposer leurs services. L'heure était maintenant à la sélection des profils, moment ô combien décisif. Une équipe de six se forma, et il était temps de rencontrer tout ce beau monde dans un petit hangar à bateau, à l'autre bout de la ville, hangar loué par l'occasion sous un faux nom et pour plusieurs semaines. Le passé de chaque futur associé avait été passé au peigne fin et ils étaient tous dignes de confiance. La grande aventure pouvait commencer !
Las Camp. Air vicié, gens pourris jusqu'à la moelle par le marché noir et autres activités illicites du même acabit. J'avais jeté mon dévolu sur cette île histoire et pouvoir me faire les dents sur des profits juteux. Et entendons nous bien sûr les "profits" en question. Pas de business illégal. Quelques arrestations, principalement, me permettraient de commencer de façon correcte dans la vie. Mais ce n'était pas chose aisée. Vous ne savez pas à qui faire confiance. Chaque personne encapuchonnée peut sortir une arme, un colis suspect. Se méfier de tout le monde et de tout. J'avais un pull à capuche, histoire de me fondre dans la masse.
Je n'étais connu de personnes, grand bien me fasse. Malgré tout, j'étais déterminé à arrêter un ou deux pécords du coin, histoire de ralentir seulement d'une journée ou deux ce marché noir de grande ampleur. Les bordels jouissaient d'une notoriété assez forte en la matière. Mais je n'étais pas là pour ça. Non pas d'un peu de détente en bonne compagnie ne me déplaise, mais j'avais d'autres chats à fouetter.
Puis un jour, d'une oreille attentive et qui traînait dans un bar miteux du centre, j'avais recueilli cette information concernant une grande ponte dans le criminal game. Une personne voulait sa tête, plusieurs millions étaient en jeu. Mes yeux devenant des berries, je recueillais tout ce que je devais savoir. Adresse, lieux, etc. J'emmagasiner chaque parcelle d'informations dans un coin de mon cerveau. Malgré les discussions privées, je désirais me rendre sur place. Cela avait un côté assez excitant, un peu comme un film de super-héros.
J'étais devant le hangar. Je faisais le piquet jusqu'à ce que je décide enfin de rentrer. Une entrée peu théâtrale, mais assez sur de moi pour mettre un peu d'effet. Je pris une voix normale, histoire que ceux a l'intérieur m'entende, mais qu'à l'extérieur le calme reste des plus complets.
Le vice et la décadence, voilà ce qui résume ce coin le plus malfamé de West Blue. Ayant mes habitudes dans ce ramassis, quasi multi-culturel, de connard dévouant leur vie à l'argent facile et imbibé de sang, j'avais pour ainsi dire appris à vivre ici. Ayant déjà à cette époque quelques têtes sous ma coupe, c'était un temps où je ne savais pas encore, que ma chère mère était derrière de lourds barreaux, au fond de la pire prison du monde.
Ayant ainsi vécu cette période, je peux facilement vous dire la fin, mais en réalité, cela ne serait pas marrant et revivre les faits, serrait alors plus sympathique. De ce fait, tout commença un jour parmi tout d'autres qui tendaient à se rassembler. Détroussant par la force quelques âmes qu'il était facile de soumettre, une information vint à mettre soufflé à l’oreille. Loin d'être le destinataire prioritaire d'une telle invitation, je vins donc à répondre à ce rassemblement obscur.
Loin d'avoir eux toutes les informations précises, une histoire d'argent facile était là, la raison majeure de m'engouffrer dans une histoire de la sorte. Répondant donc présent le jour J, je vins alors pointer seul le bout de mon nez, sur ce quai, au niveau du Hangar en question. Nous étions bien peu et je ne savais pas encore si je pouvais ou non me faire passer pour l'homme que j'avais détroussé, autant de sa bourse, que de ses moyens de parvenir jusqu'ici.
Ainsi arrivé à place, je talonnais de peu un rouquin qui chercha à savoir s'il ne c'était alors pas trompé d'endroit. Fort de ma grande gueule, je ne tardai pas à passe à côté de lui et lui répondre.
~"Nan connard, c'est le hangar à côté... Ici c'est l’atelier couture et paillettes..."
Tous les protagonistes de ce futur casse était réunis dans le hangar. Certains semblaient plus paumés que d'autres, et Jim se demandait déjà comment il allait réussir à "discipliner" ce groupe. C'était lui qui était le chef de groupe, tandis que moi je me trouvais parmi les "invités". Pourquoi ? Toby pouvait se rappeler de mon nom, et surtout, ma prime était bien trop élevée pour que je me fasse capturer avant d'être parvenu à ce que je planifiais depuis 2 semaines, dévaliser l'un des plus gros enfoiré de cette île. J'avais même poussé le vice en mettant une fausse barbe, de fausses paires de lunettes et même une fausse moustache pour que personne ne me reconnaisse et j'avais fait exprès d'arriver le dernier, loupant ainsi tout ce qu'il s'était passé avant.
"Pahpahpahpah, c'est ici la fiesta ? Vous avez prévu du Rhum ?"
Je souriais de mon plus beau sourire abruti, qu'on pouvait remarquer même à moitié caché par la fausse barbe. J'observais rapidement toutes les personnes présentes afin de voir si j'en avais déjà croisé une, ce qui serait un souci, mais ce n'était pas le cas. Il y en avait tout de même deux qui semblait se distinguer des autres, qui semblaient au dessus du lot mais ce n'était pas le moment de taper la causette, Jim prit la main, avec sa voix qui se fit entendre par le haut, comme si il se trouvait à l'étage.
" Messieurs, Madame, soyez les bienvenus ! Je suis le Lion, c'est comme cela que vous m'appellerez durant notre collaboration. Évidemment, c'est un faux nom, et nous en utiliserons chacun un. La règle numéro un est simple, PERSONNE ne donne son vrai nom ! La règle numéro deux est presque pareille, PERSONNE ne donne d'infos personnelles ! Celui qui transgresse ces règles est banni, et je ne dis pas ça à la légère. Maintenant que les règles sont posées, trouvez vous un nom d'animal, c'est comme ça que chacun vous appellera pour les prochains jours !"
Le ton était donné, Jim avait réussi à imposer le respect et surtout à établir des règles claires pour que personne ne puisse trahir qui que ce soit si un problème arrivait. Même avec une enquête sur chacun d'entre eux, tout pouvait arriver, d'ailleurs, ni Jim ni moi n'étions au courant par exemple que Darry n'était en réalité pas la personne que nous avions recruté, mais au final, du moment que le travail était fait, il y avait peu de chance que cela pose de gros soucis. Je choisis le surnom de "Panthère" car je trouvais que c'était très classe. Chacun donna le nom qu'il avait choisi, et malgré une petite dispute entre deux gars, tout le monde au final fut satisfait. Il était grand temps désormais de passer à la phase la plus importante, l'énoncé du plan, et le rôle clé de chacun selon ses talents. Pour cela, chacun exprima sa plus grande qualité, même si Jim et moi étions au courant pour les trois premiers, celle du gars masqué et du brun aux lunettes de soleil nous étaient inconnus. Ils étaient là parce que le pote d'un gars connaissait un gars qui les avaient conseillé.
Le chauve, Zèbre, qui semblait le plus nerveux, expliqua qu'il s'était fait une belle réputation dans les explosifs et les ouvertures de coffres. Il savait parfaitement manier ses dix doigts et rien ne lui résistait. Le second, un brun gominé qui avait pris le surnom de Hyène était un tireur d'élite qui, d'après lui, ne ratait jamais sa cible. La demoiselle, Girafe pour les intimes, était une ninja et avait un don naturel pour les poisons et leurs différentes utilisations. Quand à moi, je révélais mon pouvoir extraordinaire de Fruit du démon. Je me transformais en frelon de 2,5 centimètre devant leurs yeux ébahis.
"Je peux pas faire grand chose de plus, mais ça va peut-être aider pour rentrer, Pahpahpahpahpah !"
Il ne restait plus qu'aux deux derniers d'expliquer leurs points forts. Bien sûr, le mensonge était une option pour eux, mais plus on en saurait des forces de chacun, plus on aurait une chance de parvenir à nos fins. Quoi qu'il en soit, après qu'ils aient parlé, Jim exposa le plan.
"On va attaquer de nuit, le plus rapidement possible et on va faire ça de sorte que personne ne soit blessé, peu importe le camps. Nous ne sommes pas des meurtriers, en tout cas, pas moi, et la seule chose qui m'importe, c'est les Berrys et autres objets de valeur. Donc s'il vous plaît, ne tuez qu'en cas de nécessité absolue, c'est compris ?"
Il regarda d'un air sérieux chacun d'entre nous, l'un après l'autre, pour être sûr de s'être bien fait comprendre.
" Il y a en tout, une vingtaine de gardes qui surveillent le manoir, et sûrement autant qui se tiennent prêts dans la maison à côté. D'après mes sources, le coffre se trouve au sous sol, mais il y aurait des objets de valeur comme des tableaux ou des armes dans les étages supérieurs. Il va falloir être efficace, donc Hyène, toi tu seras positionné dans ce bâtiment, là, celui qui donne un accès direct à l'entrée avec un fusil comme le tien. Girafe, il faudrait que tu monte sur le toit, et que tu puisse ouvrir aux autres. L'entrée, comme vous vous en doutez, est ultra surveillée, et on ne peut pas y aller comme des bourrins. Vous quatre, vous aurez la lourde tâche de parvenir au coffre grâce aux égouts. Pourquoi on passe pas tous par là ? Y'a du monde qui surveille toutes les sorties, celle ci compris, et c'est vous les plus balèzes. N'oubliez pas, si vous pouvez les immobiliser, ne les tuez pas ! Une dernière chose, voici pour vous mon numéro d'escargophone, ne l'utilisez qu'en cas de dernier recours !"
J'observais toutes les personnes autour de moi, et tous avez l'air déterminés dans ce projet. Chacun pouvait bien entendu rajouter sa touche personnelle dans le plan, ou du moins, la soumettre. Le cambriolage aurait lieu dans la nuit du lendemain, il restait donc une nuit et une journée pour profiter. Après que Jim est donné l'ordre de se disperser pour la nuit, je partais en direction d'une taverne. Mais étais-je seul ?
Dernière édition par Elvis Presslay le Lun 30 Nov - 10:52, édité 1 fois
Merde, il avait quoi celui-là ? Ses règles ? De toute façon, je n'étais pas venu ici pour mettre le bazar. Je voulais récolter des infos sur les participants de cette mission et empocher l'argent qu’on allait se faire. Il fallait se la jouer profil bas. N’étends jamais venu par ici et ne reconnaissant personne j'avais pas trop de soucis à me faire pour le coup. Il l’avait chauffé, mais je n’étais pas le seul à l’humour plutôt mauvais. Un gars était arrivé après tout le monde. Grosse lunette, moustache. Le joyeux luron de la bande probablement.
J’écoutais le speech du directeur des opérations. Chacun trouvait un nom qui lui correspondait.
--Je choisi le surnom de Rhino !
J'savais même pas pourquoi. Probablement parce que c’était mignon. Mais un Rhino pouvait être dangereux aussi. D'ailleurs en parlant de ça chacun donnaient leurs capacités. Le dernier qui était arrivé avait donc un fruit du démon, il pouvait devenir un frelon. Pas mal pour le coup pour passer dans des petits espaces. C’était à mon tour. Je croisais les bras et derrière moi un arbre mort, sans feuille poussa du sol. Il endommagea seulement le sol. C’était mon pouvoir, mais je m'abstenais de révéler que j’étais un Logia. Dans des circonstances dangereuses, cela pouvait sauver une vie.
Tuer qu'en cas ultime ok, c’était bien noté. Je gardais ça dans un coin de ma tête histoire de pas oublier quand le moment sera venu de passer à l'attaque. Le plan nous avait était exposés à chacun et nous avions tous un rôle à jouer. On pouvait se disperser librement.
Je prenais une autre direction que les autres, mais n’étant pas complétement doué dans l’orientation, je me retrouvais dans une taverne avec panthère. Merde et dire qu’on ne pouvait pas parler de nos vies respectives…Je m'asseyais à une table et attendais de voir s’il allait me suivre.
Arrivant presque au compte goûte, nous vîmes ainsi à être un petit groupe de six. Il y avait un peu de tout, de ténébreux énergumènes, aux autres plus ou moins soignés, je vins à poser mon regard sur la jeune femme. La lâchant peu du regard, je lui glissais quelques clins d’œil malicieux, cherchant à attirer son attention. Me snobant pour sûr, la ''réunion'' vint alors à débuté et le speech interminable du maître de cérémonie débuta.
Blabla après blabla, tout ce beau monde vint à faire un bref étalage de ses capacités. Entre Misse Poison, Mister Badaboum, Mister Jolie Sourire qui me sortait déjà des yeux, il y avait bien les deux autres aux facultés tiré d'un fruit du démon qui sortait du lot. Venant à mon tour, je vins alors à prendre brièvement la parole.
~"Moi ?! Et bien, appelez-moi Gorille ! Et pour faire court, disons que je serais là pour la castagne et les actions demandant de la force. "
Ainsi avais-je parlé. Mon apparence, ne laissant pas vraiment penser que j'étais une force de la nature, mais sur le terrain, ils verraient bien le résultat. En tout cas, la ''réunion'' vint à être écourté et tous recommencèrent à se séparer.
Cherchant à emboîté le pas de la jeune femme, histoire de l'aborder, celle-ci fit preuve d'une certaine rapidité et disparue rapidement de ma zone de détection. Il faut bien dire que j'avais aussi lâché l'affaire au moment où elle ne chercha même pas à se retourner à mon appel.
Ainsi, en désespoir de cause, je vins rejoindre une taverne. Là deux de mes ''camarades'' étaient déjà présent. Me prenant au jeu, je vins à m'adresser au moustachu.
~"Hey l'insecte ! C'est comment de manger un de ces ''fruit'' ? On m'a dit que c'était pas agréable, tu confirmes ?"
Ah, la taverne ! Mon endroit préféré sur cette terre. On avait un temps libre, ou plutôt une soirée libre avant qu'il ne nous appelle pour qu'on se rencontre de nouveau pour planifier ce qui semblait s'apparenter à un cambriolage improbable mais réalisable. Mais pour l'heure, il se passait la meilleure chose au monde, on pouvait picoler et s'amuser. Il fallait cependant que je reste le plus discret possible sur ma vie, afin de ne pas me compromettre, ni de compromettre le véritable objectif de cette mission.
Je me trouvais donc dans la taverne de la ville, avec le Rhino et le Gorille. Des noms d'animaux bien puissant physiquement, qui laissaient à penser que les hommes qui les portaient étaient impressionnants, de véritables montagnes de muscles, mais en réalité, il n'en était rien. Au contraire, ils semblaient tout maigres, presque malades même. Mais l'habit ne fait pas le moine et beaucoup de choses ne sont pas réellement telles qu'on les voit. Enfin, des fois c'est quand même le cas. Souvent même. Parfois, il suffit d'une fausse barbe et d'une paire de lunettes pour être méconnaissable. Même en étant un habitué de la taverne. Je devais donc modifier ma voix en commandant mon litre de bière pour ne pas me faire démasquer devant les futurs collègues de casse. Je m'installais non loin du Rhino, en lui faisant signe de venir à ma table, tandis que le Gorille s'installa sans demander. C'est là qu'on pouvait voir les différences de tempérament entre chaque membres de cette équipe. En soit, c'était normal, nous n'avions même pas besoin d'affinités, même si c'était toujours un plus. Là, c'était pour les affaires, pas pour passer des années à voyager ensemble, et heureusement. Mais le Gorille voulait parler, ce qui en soit n'était pas une mauvaise idée, du moment que nous restions vague sur nos identités et nos passés respectifs. C'est pour cela que je choisissais bien mes mots, tout en buvant une longue gorgée de bière.
Pahpahapahpah ! Ouais, c'est pas agréable du tout, je me souviendrais toujours de ce goût de fruit pourri quand j'ai croqué. Un vieux goût de moisi qui reste en bouche pendant des jours, des semaines même. Mais bon, je vais pas me plaindre je suis devenu un frelon, c'est trop cool ! Et toi, c'est quoi ton truc ? Tenez les gars, c'est ma tournée ! Pahpahpahpah !
On a discuté quelques temps autour de plusieurs verres, de tout et de rien, surtout de rien à vrai dire. Je racontais de fausses anecdotes sur des histoires totalement inventées, comme la fois où j'aurais bu un alcool si mauvais sur une île voisine, que j'ai vomi pendant trois jours. Des conversations classiques de comptoir, en essayant de ne pas dévoiler ma véritable identité. J'avais même vu une affiche Wanted du Gouvernement avec ma tête et un montant totalement indécent, qui donnerait sûrement des idées pas folichonnes à mes compagnons de cambriolage s'ils me reconnaissaient. Et puis, l'appel de Lion eut lieu, ce qui sauva la fin de la soirée, où presque plus aucun propos n'était cohérent, il nous précisa qu'on devait attaquer la nuit prochaine, parce que trop de monde était au courant que quelque chose se tramait sur l'île. On se quitta, moi dans un état d'ivresse si grand que je ne marchais pas du tout droit et que je devais me tenir sur chaque mur que je croisais. J'étais tellement saoul que je ne parviens jamais jusqu'à mon lit cette nuit là, mais ça, c'est une autre histoire.
Le lendemain, aux alentours de quinze heures, nous nous sommes retrouvés dans le hangar pour peaufiner le plan. L'ambiance était festive, ça rigolait, ça déconnait, à tel point que si une personne était entrée dans le hangar cet après midi là, elle aurait halluciné. En même temps, Lion et moi faisions en sorte que tout le monde soit détendu et nous désamorcions les mini conflits très rapidement, afin que chacun se focalise sur sa mission. La nuit tomba tandis que nous faisions une dernière sieste, histoire de charger au maximum les batteries. Tout était prêt. Le cambriolage pouvait désormais commencer.
C’était l'heure des réjouissances. Pas de doute un bar est quelque chose de plus qu'un simple endroit où nous buvons et c'est tout. C'est un lieu de socialisation, de chaleur humaine, d’échange interactif et des moments de partages. Que ce soit en bien ou en mal. Remarquez que même dans le comportement humain, une bagarre rondement menée, mène bien souvent une certaine complicité, voir amitié dans certains cas. Malheureusement cette amitié dure seulement le temps où l’alcool joue son rôle d'inhibiteur. Même si la plupart des gens ici se réveilleraient dans un endroit totalement inconnu, ou parfois même, selon le degré, dans la ruelle. Ces âmes perdues on quelque chose de fascinantes à mes yeux. Mais là n’était pas le sujet.
Pour ne pas compromettre note mission nous ne devions parler que du strict minimum, ou même d'histoire totalement inventée. Panthère expliquait son expérimentation avec le fruit du frelon. Pas de doute il savait lui aussi que ce goût totalement degeulasse restait une des pires choses à manger sur cette terre. J'hochais la tête alors qu'il racontait ce goût affreux, cette sensation de manger du vomi. Rien qu'en y repensant j'en avais des frissons dans le dos. Je pis la parole à la suite de sa tirade.
-Je suis bien d'accord avec toi l’ami. Un goût particulièrement degeulasse. Mais désormais on à quelques atouts dans notre manche en plus.
Je souriais et vu une gorgée de ce précieux liquide qui se trouvait dans mon verre. Touches de caramel. Il était bon. Si la soirée se passait bien pas de doute j'en redemanderais un deuxième. Tout en buvant l’on verre j’écoutais panthère nous parler de quelques histoires qu'il avait vécu mais rien de top personnel. Rien qui ne touchait sa vie intime en dehors de note groupe. Puis nous décidions de nous quitter tous les trois pour reprendre des forces et ainsi pouvoir vaqué à nos occupations demain.
Il était 15h et on voyait parfaitement ce qui avait abusé la veille. Comportement peu adapté mais après tout, vu notre force de frappe pas de doute qu’on y arrivera. En attendant les tentatives de chamailleries étaient vaines car Lion et Panthère veillez à ce que tous le monde d’accord parfaitement. La nuit tolba et les choses s’accélérèrent. Nous étions en route pour notre mission.
M'étant installé à la table de ces deux énergumènes, j'étais venu à prendre mes aises. M'avachissant sur ma chaise, basculant brutalement celle-ci en arrière, tenue en équilibre sur les deux pieds arrières, je vins à déposer les miens sur le bord de la table. Maintenant cette position avec aisance, je vins à saisir avec verve la chope de bière sur le plateau du serveur, puis me servis une bonne rasade du précieux nectar.
Cherchant à animer la conversation de ses deux coincés, j'avais ainsi lance les hostilités, questionnant sans vergogne le moustachu sur la nature exacte des fruits du démon, auquel lui et l'autre avaient soit disant touché des lèvres. M'affirmant tout deux le dégoût certain de leur expérience gustative, je m'en moquai grincement en lampant l'alcool de ma chope.
~"Ouai, un frelon ça peut être ''sympa'' ! Du moins, quand il ne finit pas en charpie dans le creux de ma paume, Shashashasha !!!! En tout cas moi, j'ai au moins la chance de pouvoir encore nager, si ce qui ce dit là-dessus est aussi vrai. Shashashasha !!!! "
Éludant la question du moustachu, par une nouvelle surenchère, la conversation se poursuivit alors quelque temps, l'histoire de quelques chopes et d'échange de regard. Plus je regardais le moustachu, plus j'avais l'impression que sa pilosité n'était alors que des postiches, ce qui commença à me mettre dans le doute. Avec attention, on avait l'impression qu'il portait du poil de chèvre ou un truc du genre, c'était presque réaliste, mais c'était bien ça le problème, presque.
En tout cas, l'autre rouquin n'était pas sans son reste, comme tous les autres du groupe, je n'avais guère confiance en eut, même envers l'instigateur, y'avait quelque chose de louche. Enfin bon, cela ne m'empêcha pas de quitter cette table avec le sourire, puis de retrouver tout ce beau monde plus tard le lendemain.
Là-bas, il y avait une certaine humeur dans l'air, assez festif, mais y'avait encore aucune raison de se réjouir. Cherchant encore à faire du rentre-dedans avec la charmante demoiselle, j'enchaînais les vents comme face à une tempête et au final, le temps passa jusqu'au soir fatidique.
Les derniers détails étaient réglés pour ce cambriolage hors-norme, du moins, hors-norme pour une petite île de West Blue, même une île comme Las Camp, réputée pour être très mal famée. Lion allait donner les dernières directives, et si chacun accomplissait parfaitement la tâche qui lui était attribuée, chacun pourrait repartir comme si de rien n’était d’ici le petit matin, les poches bien plus pleines qu’auparavant. Moi de mon côté, j’avais passé la journée à dormir, connaissant le plan et ce que je devais faire. Lion nous réunit tous pour nous donner les derniers détails.
“Messieurs, Madame, on va lancer l’opération “Millions de Berrys” d’ici trente minutes exactement. La cible est le domaine de Tobby Montaba, un homme très puissant dans cette île. D'après mes informateurs, il y a au moins un coffre avec un trésor incroyable, et il y en aurait d'autres qui sont arrivés aujourd'hui. Vous l'avez bien compris, on va le piller ! Il y a en tout, une vingtaine de gardes qui surveillent le manoir, et sûrement autant qui se tiennent prêts dans la maison à côté. D'après mes sources, le coffre se trouve au sous-sol, mais il y aurait des objets de valeur comme des tableaux ou des armes dans les étages supérieurs. Il va falloir être efficace, donc Hyène, toi tu seras positionné dans ce bâtiment, là, celui qui donne un accès direct à l'entrée avec un fusil comme le tien. Girafe, il faudrait que tu monte sur le toit, et que tu puisse ouvrir aux autres. L'entrée, comme vous vous en doutez, est ultra surveillée, et on ne peut pas y aller comme des bourrins. Vous quatre, vous aurez la lourde tâche de parvenir au coffre grâce aux égouts. Tous les gains seront partagés tant qu'il s'agit de berrys, pour les objets, faites vous plaisir ! Allez, il reste un quart d'heure, tout le monde en place !"
Zèbre, Rhino, Gorille et moi même nous retrouvions donc à devoir descendre par une trappe dans ce qui, à l'odeur ne laissait aucun doute. Oui, nous nous trouvions dans les égouts de la ville, la partie sûrement la moins sympathique de l'île. Je descendais le premier, la puanteur me soulevait le cœur tellement elle était fétide. Mais je tenais bon, d'abord parce que je n'aimais pas particulièrement le vomi, que ce soit le mien ou celui d'un compagnon d'infortune, mais aussi et surtout par orgueil. Bah ouais, je ne pouvais pas être le premier à lâcher ma galette, c'était inconcevable. Une vision puérile de la situation ? C'est fort probable !
Mon pied droit, en arrivant sur le sol, s'enfonça légèrement, comme si une fine couche gluante de détritus nappait toute la surface de ces lieux. Je glissais légèrement aussi, mais me tenais fermement à l'échelle, me permettant de ne pas m'étaler sur le sol. Les deux pieds enfin posés au sol, je tenais mes bras à l'horizontal des deux côtés de mon corps pour me stabiliser, tel un homme saoul qui veut se persuader qu'il ne l'est pas. Ainsi équilibré, je pouvais maintenant me saisir de la torche que me tendait Zèbre et je l'allumais rapidement. J'ouvrais la marche, tandis que les trois autres descendaient chacun leur tour avec plus ou moins de difficultés.
Nous marchions pendant quelques minutes, suivant un itinéraire bien précis donné par Lion. L'odeur commençait à s'estomper, à moins que ce ne soit moi qui m'y sois habitué ? C'était fort probable. Le sol était gluant, mais pas suffisamment pour m'empêcher d'avancer. Et puis, la bouche d'égout que nous cherchions se trouvait désormais à portée. Je levais la main droite, pour indiquer à mes compagnons que nous étions au bon endroit et que les vraies choses pouvaient commencer désormais.
"Je vais me transformer et voir combien il y'a de gardes aux alentours, attendez moi ici !"
Ni une ni deux, mon corps rapetissait rapidement pour ne mesurer plus que 2,5 centimètres et pouvoir ainsi me faufiler facilement à travers la grille et passer inaperçu. Quelques coups d'ailes et me voilà dans la maison, tandis que je passais entre deux hommes armés de sabres. Ils ne firent pas attention à moi, malgré le bourdonnement assez puissant provoqué par mes ailes. En prenant de la hauteur dans cette pièce, je pouvais apercevoir que deux autres personnes surveillaient également l'entrée que nous voulions emprunter, et elles étaient équipées de fusil de précision. Ça allait être plus compliqué que prévu, et j'essayais de trouver un plan pour qu'on puisse entrer sans tuer tout le monde. Je redescendais en piqué pour faire au plus vite, lorsqu'un énorme bruit se fit entendre au loin, comme une énorme explosion. Cela eut pour effet d'agiter tous les gardes et de leur rappeler qu'ils devaient être attentifs à cette entrée. Ils sortirent tous leurs armes et se tenaient prêts au moindre bruit suspect. Je m'étais arrêter de voler juste après m'être posé sur une rembarde, quelques dixième de secondes après l'explosion, comme par réflexe. Qu'est ce qu'il se passait ? Je ne saurais dire, mais je voyais la plaque bouger légèrement, comme si l'un de mes compagnons tentaient de la soulever pour monter. Pourquoi ne suivait il pas les consignes ?
Putain, il fallait descendre dans cette trappe juste après le débriefing. Se faire un peu d’argent pourquoi pas après tout. Cela me permettrait aussi de pouvoir faire une estimation des différentes personnes sur place leurs rôles et leurs pouvoirs. Et si je pouvais gagner quelques berries, je n'allais pas cracher dessus. Je rentrais dans les égouts en deuxième position et l’odeur était infecte. Un mélange de pourriture, de cadavre en décomposition, de merde et d’animaux me fit poser une galette de vomi dans l’eau qui circulait à côté de nous. Putain dans quel merdier je m’étais fourré ?
Mon compagnon, qui était devant moi, alluma sa torche, juste après cet incident. Le sol était glissant, mou et in ne savait pas sur quoi on marcher. Je ne voulais plus me poser de questions, ni même penser à ce à quoi cela pouvait ressembler. L’odeur était présente toujours autant et j’avais encore des hauts le cœur. Deuxième galette. À force, je n’aurais plus rien dans l’estomac et ce ne serait pas plus mal. Nous marchions en ligne, tout en étant éclairés par la torche. C’était pratique et l’entrée de l’égout se tenait juste au-dessus de nous. Panthère nous indiqua l’endroit et nous avais dit de rester bien sages, le temps qu’il explore les environs.
Il se transforma en frelon et partit au-dessus de nos têtes. Il n’y avait pas à dire, les fruits du démon étaient terriblement efficaces et c’était toujours impressionnant de voir des changements de corps ou des modifications qu’ils pouvaient entraîner. Ce qui était embêtant, c’est qu’il ne redescendait pas. Il mettait un peu de temps et une vive explosion se fit entendre au loin. Pas de doute être sous terre rendait le bruit plus sourd, mais cela n’empêchait pas de sentir la secousse. Que fallait-il faire. Je voulais attendre pour qu’il vienne faire son rapport et voir comment agir, mais zèbre, apparemment, voulais ne rien laisser passer, il remontait la bouche d’égout.
-Merde zèbre reste là, on attend le retour de panthère, tu vas tout faire foirer ducon !!!
La réunion avait plutôt claire, bien que rapide à mon goût. Je n'avais presque rien comprit et je suivais plutôt le truc en hochant bêtement de la tête. Je n'avais qu'une idée en tête, coiffer tout le monde au poteau. En tout cas, j'étais prêt à le faire, même après qu'on vint à ouvrir cette trappe. Des volutes verdâtres remontant de ce trou à rats, puis l'odeur nauséabonde. Cela fut surprenant, bien que j'étais du genre solide, pas comme l'autre rouquin qui vida ses tripes à plus d'une reprise.
Passant ainsi en dernier, j'avais tout bonnement sauté sans passé par la case échelle. Chute lourde et bruyante, ma réception fut parfaites, quand bien même j'avais atterri dans une substance peut ragoûtante et ayant par ailleurs, éclaboussé un peu partout et surtout quelques-uns de mes camarades d'infortune. Me marrant de leur mésaventure, surtout celle du rouquin, je lui glissais même un petit mot.
~"Alors chérie, tu as tes nausées... Shashashasha !!!! "
Me marrant comme le plus gros des salauds, je suivis alors les autres et vint que l'autre moustique prit l'initiative de se faufiler sur place avec son habilité. Laissant les secondes défiler, tout en regardant passer les étrons flottant au gré du courant d'eau croupie, l'un des nôtres, répondant ainsi à appellation Zèbre, vint à en avoir ras-le-bol et grimpa pour franchir la grille. Le Rouquin s'offusquant, je passais rapidement à côté de lui, puis suivit l'autre dans sa démarche.
Montant quatre à quatre les barreaux, nous arrivâmes dans une pièce, vide. Il fallait bien avoué que l'explosion ayant survenu quelques instants plus tôt avait été une bonne diversion, manquait alors plus, qu'à faire le ménage en frappant l'arrière-garde.
Le temps était en suspend. L'explosion, non prévue, avait provoqué un sacré bordel, et l'infiltration était quasiment foutue. Enfin, si je restais seul dans cette pièce, on avait une chance de s'en sortir, malheureusement, le stress peut parfois faire des choses improbables, même aux personnes les plus endurcies. C'est pour cela que Zèbre craqua totalement et monta dans la salle sans attendre mes infos.
Heureusement pour lui, j'avais vu la plaque d'égout bouger avant les gardes. D'un piqué rapide, je m'élançais sur l'homme le plus proche de cette entrée, celui qui aurait pu tuer mon compagnon du moment si facilement que ça n'aurait que fait échouer totalement la mission. Je ne cherchais pas à faire dans la discrétion, pas le temps de la jouer fine. La plaque s'ouvrait lentement, mais je voyais le garde s'approchait d'un air interrogatif, comme s'il voulait être sûr d'avoir bien vu. C'est le moment que je choisis pour planter mon dard dans la jugulaire, si violemment qu'il lâcha son arme pour tenter de m'écraser d'un coup de paume. C'était déjà trop tard pour lui, mon poison s'insinuait dans son corps tandis que je reprenais mon envol rapidement. Mais le hurlement rameuta ses compagnons, tandis que la grille vola, propulsée violemment par Zèbre. Cette grille, par un heureux concours de circonstances, fut projetée sur l'ennemi le plus proches qui venait voir ce qu'il se passait. Il n'eut pas le temps de quoi que ce soit qu'il se retrouva la tête éclatée par cette bouche d'égout et envoyé contre un mur au loin. Les deux autres hommes étaient tétanisés devant la scène qui venait de se dérouler, mais la distance qui les séparaient de moi était trop grande pour que je parvienne à les empêcher d'alerter tous le monde. Sauf si…
Je volais à pleine vitesse sur le plus proche de moi, me rapprochant rapidement. En plein vol, je me transformais de nouveau pour prendre ma forme hybride, me permettant de devenir un homme- frelon de presque 2 mètres de haut. Sous cette forme, je conservais des ailes dans le dos, bien plus grandes et puissantes afin de me mouvoir facilement. Mais surtout, J'utilisais la Résurrection pour agrandir tout le haut de mon corps, pour pouvoir faire la seule action possible en si peu de temps.
Lancé à toute vitesse, mon poing droit fermé, placé le long de mon corps, je m'approchais si vite qu'il restait comme paralysé, me regardant la bouche grande ouverte et les yeux exorbités. Mais au lieu de le frapper avec mon poing, j'effectuais une rotation du bassin pour que mes deux pieds lui explosent le visage, ce qui me permit de prendre une légère impulsion et de partir en direction du dernier garde de la salle. Lui, par contre, se prit mon poing en pleine face et s'écroula après avoir été projeté contre le mur le plus proche. Les quatre gardes étaient inconscients pour un bon moment, et je reprenais ma forme humaine pile au moment où le fameux Gorille passait la tête. Zèbre avait pu me voir sous cette forme, mais pas les autres, et c'était mieux ainsi. Je reprenais mon souffle et me remis à sourire comme un abruti.
Ah, vous êtes venus finalement ? Bon, ben, y'a plus qu'à trouver la salle du trésor !
Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent, mais j'avais perdu ma fausse barbe et mes lunettes durant ce petit moment d'action. Je me dirigeais donc vers l'entrée, d'un pas conquérant, afin de pouvoir visiter d'autres pièces. Pourvu que personne ne me reconnaisse…
Résumé: :
Santé : un peu fatigué
Résumé : Elvis mets les gardes ko, grâce à un concours de circonstance, entre autre, et utilise sa forme hybride et la Résurrection dans un laps de temps assez court pour que seul Zèbre le voit ainsi. Il accueille les autres avec un sourire d'abruti sans se rendre compte que son déguisement sur le visage s'est barré. Il veut continuer à explorer la maison, et avance d'un air conquérant dans la prochaine pièce.
(N'hésitez pas à me faire avancer et à faire avancer l'histoire hein !)
Le zèbre avait finalement fini sa course dans l’étage supérieur. Putain, mais vraiment, on n'était pas aidé. La remarque que m’avait fait gorille me fit rire. Je ne disais rien, mais je riais bêtement. Pendant ce temps, le gorille remontait aussi à la surface, puis je viens à mon tour. Les gardes étaient écroulés et inconscient. C’était fou comment un frelon pouvait faire ce genre de dégâts. La panthère souriait. Mais…il avait pas y à quelques instants une barbe lui ? Il avait tout perdu. Au sol trônaient sa barbe et ses lunettes. Il nous regardait avec un sourire. J’avais l’impression de le connaître de quelque part, mais impossible de savoir où.
L’explosion avait averti probablement les gardes de notre présence. Il fallait faire vite et bien. J’étais ici pour récolter des informations et il fallait que j’ouvre bien les yeux. Malgré tout le visage de panthère était troublant. Je le connaissais, c’était certains, mais où ? Quoiqu’il en soit, il fallait qu’on évolue dans cette bâtisse afin de trouver le trésor. Tout était grand ici et devait aussi être bien gardé. On entendait du bruit à l’extérieur, comme un branle-bas de combat. Les gardes devaient se ruer dans tous les sens. Je passais devant panthère et ne le lâchais pas du regard jusqu’à ce que l’on cou ne veuille plus suivre. Je saisissais la poignée et l’ouvrais. Il s’agissait d’une pièce assez grande. Elle devait servir de salon avec sa TV, son sofa, son mini bar et sa table. Si j’avais eu le temps, j’aurais fait des cocktails, mais il fallait trouver le trésor. Les escaliers menaient à l’étage supérieur. En les empruntant, on arrivait dans une salle de surveillance. Les deux gardes qui contrôlaient les caméras me fixèrent et saisirent leurs armes directement. Ils me tirèrent dessus à plusieurs reprises. L’impact des balles était ancré dans mon corps de bois. Je rigolais puis vin à les transpercer avec mon bras changé en arme pour l’occasion. Mon bras revenait à la normale. Je regardais les caméras pour trouver directement là où était le trésor. Sur un des écrans in pouvait distinguer un coffre. Salle 6. Putain, c’était où ça ?
-Hé les gars salle 6 le trésor.
J’avais dit ceci assez discrètement histoire qu’une Armada ne déferle sur nous. En redescendant, je repassais devant panthère. PUTAIN oui une prime était sur sa tronche, je me souviens. Un révolutionnaire primé à 200.000.000B. Je lui fis un sourire et m’approchais discrètement de lui. Tout bas, je lui chuchotais comme un secret.
-Alors Elvis la prime à 200.000.000B est toujours d’actualité ? T’en fait pas va, je dirais rien. On ne s’est pas vu. J’veux juste récupérer une partie du pognon comme nous tous ici.
Le chauve semblait du genre motivé, il avait grimpé cette échelé avec fougue, devant moi aussi me presser, histoire arriver à le suivre. Nous étions ainsi arrivés dans la salle, quelques corps étaient au sol et lors de ma montée, j'avais cru entendre un vrombissement, au-delà des bruits distincts d'affrontement. Il avait fait le ménage, l'autre insecte rayé à la con, chapeau à lui. En tout cas, notre arrivée laissa un petit moment de flottement, Zèbre et moi dévisageant alors l'autre Panthère qui avait vraisemblablement perdu quelque chose : son déguisement. J'en étais quasiment sur l'autre soir, je l'avais examiné sous toutes ses coutures et cette pilosité me semblait faut.
Venant ainsi à casser la bulle, l'énergumène lança l'idée de trouver la salle de trésor, pour ma part, je ne pus m'empêcher de lui faire une petite remarque.
~"Je crois que tu as pris un petit coup de vent l'ami !! Shashashasha !!!! "
Lui lançais-je alors, en mimant une moustache sur les contours de ma bouche, le sourire aux lèvres. Prenant les devants, usant de mon Haki de l'observation, j'avais accentué ma perception, histoire de me faire une idée de nombre d'ennemies sur place. C'était un nombre plutôt conséquent, ils semblaient rassemblés au niveau d'un long couloir.
Passant devant, suivant mon instinct, j'avais revêtu tout naturellement mon corps de cette pellicule noirâtre, armure inflexible qui me permettait d'évoluer sans crainte. Me rapprochant de quelques ennemies, armes aux poings et vidant leur chargeur sur ma peau d'ébène, je n'avais aucun mal à arriver à leur contact. Frappant, soulevant et fracassant contre les murs les quelques personnes souhaitant me faire face, je ne tardais pas à faire le ménage dans ce large couloir.
Au bout du couloir, une voix se fit entendre, celle du rouquin. Désignant la salle six comme étant celle du trésor, le chauve surnommé Zèbre vint à y placer quelques explosifs. Bien trop pressé pour attendre mon extirpation de la zone, celui-ci fit alors péter ses explosifs. Ayant pressentis le danger via mon Haki et ayant déjà mon corps recouvert entièrement, je m'étais alors simplement retourné en accroupie, histoire d'assurer le coup.
Explosion impressionnante, assourdissante, un nuage de poussière avait alors prit place dans le couloir. Frappé de quelques gravas, je m'étais alors relevé dans la poussière, m'approchant de la porte littéralement pulvérisé, je pouvais voir par delà le nuage la présence de mes comparses. Attendant que le nuage retombe et que Zèbre s'approche, je sortis alors des volutes et le saisis au cou.
~"T'as voulu me faire sauter connard !!!! "
Sur les nerds, je l'élevai du sol et le fracassai contre le mur, faisant voler celui-ci en éclats, déjà fragilisé par l'explosion. Le relâchant, désarticulé, je me tournai alors vers ceux qui le suivait.
