Les dizaines de milliers de soldats présents au sein de cette base mobile surdimensionnée se mirent en mouvement à la suite des ordres de l'Instructeur Jigoro Kosen. Vu du ciel, c'était comme si quelqu'un avait donné un coup de pied dans une fourmilière. D'innombrables individus formant une masse abstraite, mouvante, s'agglutinant en suivant une conduite dictée par leur nature. Après s'être dispersées en suivant leurs officiers respectifs, les troupes se rassemblèrent à différents terrains d'entraînement. Il s'agissait d'enceintes d'un kilomètre carré, entourés de murs gigantesques formant comme d'immenses arènes. Pour reproduire des conditions réelles à bord, un sol en terre battue avait été installé. Une véritable colline se trouvait même au centre de chaque terrain !
— Nos hommes sont prêts, Vice-Amiral !
Affairé à ses propres occupations, l'officier que l'on nommait L'homme d'Acier était interpellé par l'un de ses lieutenants. Les préparatifs étaient terminés. Toutes les troupes attendaient à leurs positions de départ pour la manœuvre d'entraînement, armés d'armes en bois et de balles en caoutchouc, ayant reçu pour ordre de jouer les morts lorsqu'ils étaient touchés. Le fraîchement promu Vice-Amiral allait se joindre aux côtés d'une parfaite inconnue pour mener cette bataille. Il s'agissait d'une femme au grade étonnamment bas être assignée à un rôle tel que celui qui était sien aujourd'hui, mais il semblerait que le stratège Ototsukimaru ait décelé en elle un certain potentiel qu'il voudrait mettre à l'épreuve. Après tout, ce genre de manœuvre servait également à l'émergence de nouveaux talents... Un élément crucial avant une grande bataille.
Leurs adversaires du jour : le Vice-Amiral Marciano, et ses quatre mètres, ainsi que le Chevalier de la Marine, le Capitaine Strongheart, accompagnés d'un nombre de troupes équivalent, à savoir dix mille soldats par personne. Les deux camps disposèrent d'un certain laps de temps afin de se mettre en position. Dès que ce fut le cas, un vrombissement sourd retentit. C'était celui d'une gigantesque corne de guerre, et il annonçait le début de cette simulation de bataille.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Lelei & Teppei vs Joey & Jake
Il faut avoir lu le système de troupes ainsi que les règles de la Manoeuvre afin d'y participer (et elles se trouvent juste ici). Pour rappel, vous devrez choisir dans quels types de troupes vous investissez vos points d'unité afin de constituer une armée qui vous sera propre. Vous pourrez ensuite les déployer comme bon vous semble.
Vos personnages partent d'une des croix situées entre quatre petites cases sur la map (cf les règles de la Manoeuvre). Lelei et Teppei partent de celle d'en haut, Joey et Jake d'en bas. L'ordre pour poster est le suivant : Teppei, Joey, Lelei, et Jake. Vous avez 3 jours pour poster à compter du moment où c'est à votre tour. Bon jeu !
Si vous avez la moindre question, n'hésitez surtout pas à venir me chercher en MP sur discord (Nattō), j'reste dispo comme toujours !
Ces sons. Ces bruits. Ces vrombissements. Si particulier dans le fait était qu’ils adoucissaient les mœurs. Pensaient les plaies. Soulageaient nos hématomes. Les mouettes qui chantonnaient. Leurs cris allant rebondir sur les clapotis naissant du lagon. Qui se faisaient entendre encore plus loin. Qui traversaient chaque cœur. Les réchauffaient après ce qu’ils avaient dû endurer. Le son d’une houle calme. Qui avait retrouvé sa paix d’antan. Qui ne se contenait que de lécher la carène. La chatouiller avec toute la minutie dont elle pouvait faire preuve. Et ses rires. S’il n’y avait que ça. Ces rires, ces sourires. De tous ceux qui demeuraient et qui avaient demeurés. Pour marquer cette nouvelle page. Le fait que nous nous en étions sortis. Que nous avions bravés la géhenne pour dévier dans un petit coin de paradis. Ce qui semblait être un oasis, en tout cas. Loin de toutes ces affres. Des bêtes du diable qui lorgnaient nos conditions. Alors pouvaient-ils tous se permettre de sourire.
Ils avaient gagnés le droit de le faire. De pouvoir au moins le ressentir encore. Les rayons solaires bourlinguer jusqu’à leurs écorces. Leurs épidermes. En réchauffer plus d’un alors que la pluie avait, elle, cessée de tomber. Que les limbes, eux, s’étaient refermés en happant leurs chiens de chasse. Non… Que nous avions fermés leurs portes de force, pour préserver ce que nous avions de plus cher, en tant que soldat. En tant que Justice. Les nôtres. Ceux qui avaient traversés tant d’épreuves. Qui s’en étaient relevés. Qui n’avaient cessés d’avancer, pas à pas. Alors, ils avaient gagnés ce droit. De décharger tout ce florilège d’émotions. Quand bien même, y avait-il des fioritures. Ils étaient en vie. On avait gagné. Encore. Et il fallait y penser alors même que notre cap avait changé avec empressement. Alors même que nous n’en avions sans doute pas encore finis avec les débâcles. Qu’il serait impératif de gagner encore. Encore et encore.
Comme contre ceux qui avaient décidés d’un commun accord d’acharner leurs flammes et leurs furias sur des hommes et des femmes qui n’avaient, pour la plupart, rien demandés. Qui s’étaient contentés de faire ce pourquoi ils étaient là. Quand bien même, cet équipage avait souffert. Quand bien même, ce traître avait ses raisons. Pour qui se prenaient-ils pour décemment se permettre de brûler vif des conditions ? Comme contre cette mer qui s’était élevée. Qui avait déchargé toute la malchance qu’elle engorgeait. Il était impératif de gagner. Il l’aurait été encore plus, avec ces évènements à venir. Alors qu’elle avait décemment décidé de poindre. Montrer le bout de son nez, à l’avant. La vigie qui s’était affolée. Convoi qui fourmillait au milieu de beaucoup d’autres, maintenant.
▬ Rahahahaha ! Tout se passe bien ?
▬ Oui ! Le bateau qui mène contre convoi est… Est celui du Contre-Amiral Hyuga… *déglutis*
▬ C’est parfait ! Junpei-san a donc gagné la course ! Je suis heureux pour lui !
▬ VOUS DITES ÇA UNIQUEMENT PARCE QUE CE N’EST PAS LE VICE-AMIRAL MARCIANO !!
▬ Les gars…
Ces rires qui s’étaient mutés en mutisme. Comme s’ils étaient face à quelque chose qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Comme s’ils étaient face à quelque chose qu’ils ne voulaient pas voir, non plus…
▬ C’est…
▬ Vice-Amiral-dono… !! G-0 EN VUE !
Pointer le bout de son nez et de sa structure astronomique. D’immenses bâtisses montées sur d’étranges humus. Comme nous n’en avions jamais vu auparavant. Comme il était difficile de considérer. De lui affubler un nom, un type. Une distinction. Presqu’île qui n’en était pas vraiment une, d’île. S’agissait-il plus d’un agencement. Structure mobile qui s’était emboité conjointement. Pour n’en former plus qu’un. Quelque chose de gigantesque. D’apathique. Qui ne déchargeait aucune autre émotion que l’urgence de son apparition. Que je n’avais pour ainsi dire jamais entendu parler. Uniquement quelques vents, par-ci, par-là. De tous ces hommes qui m’accompagnaient aujourd’hui. D’une mystérieuse bâtisse et d’un mystérieux convoi. Comme l’avait été cet appel. Ces directives. Cet empressement. Celui de joindre des cordonnés données à la va-vite. S’y rendre avec le plus de force possible. Avec le moral au plus haut.
Pour y trouver quelque chose qui demeurerait encore bien plus grand que ces édifices. Que tout ce qui nous avait été donnés de reluquer jusqu’ici. Alors le monstre de guerre qui avait été amarré à l’île mobile. Pour y décharger toutes ses têtes, une par une. De toutes ces centaines d’embarcations arrivés en même temps, le même jour. Peut-être plus que ça, même. Ces soldats qui s’étaient tous empressés de prendre position. Gicler de leurs anciennes occupations pour y trouver des réponses. Réponses aux nombreuses questions qu’ils avaient. Que nous avions tous. Pas uniquement ces hommes aux petits pouvoirs décisionnaires. Ceux de mon propre acabit comme ce Joey. Comme ce Junpei. De ceux qui décident. Qui décident pour d’autres et qui se doivent d’en porter la charge. Certaines têtes qui étaient cessés me revenir. Dont j’omettais la distinction, pourtant. Sans doute cette mémoire qui me faisait faux bond, encore.
Et ces rapides dispositifs. Dispositions de toutes ces âmes vers un seul et même écueil. Quelques minutes. Sans doute une bonne heure que nous avions attendue. Pour finalement voir jaillir ce qui avait quémandé autant d’ardeur. Immense peloton qui s’était mis en place. De tous ceux qui avaient pu se rendre disponibles. Qui avaient pu répondre présents. Fourmis en plein milieu d’une fourmilière. Tandis que les plus robustes d’entre elles s’étaient placés en avant-garde. Echelonnés par honneur. Par conditions. Par gradation. Qui me propulsait au-devant de toute cette cohorte. Alors bien ancré sur mes positions, les doigts grattant le sommet de mon crâne tandis qu’ils paraissaient si sérieux. Si placides, tous ceux qui me jonchaient. Comme s’ils étaient capables de prendre mesure d’une telle situation.
Là-bas, étaient-ils sortis de l’ombre. Les décisionnaires. Eux, et tout ce qu’ils déchargeaient comme aura. Comme sentiments. Alors, l’un d’entre eux qui s’était détaché de sa meute. Qui emboita le pas vers l’estrade. Les idées bien en place. Qui commença à parler. Encore et encore. Avec toute la détermination dont il pouvait faire preuve. Encore et encore. Et au fur et à mesure, alors qu’avançait son discours. Qu’il partageait ses idées. Qu’il assommait l’assemblée de son urgence. Avait-il réussi l’exploit de me décontenancer. Me faire perdre pied. Alors que mes bras étaient à nouveau longés ci-contre mon corps. Que mes jambes s’étaient enraidis. Que mes phalanges s’étaient refermées. Que mes poings crissaient à quel point ils avaient envie d’arracher tous ces mots des têtes environnants. Leur étaient-ils sans doute impossible de voir. Ces hauts lieux. Ces soldats qui nous talonnaient juste là. Leur étaient-ils sans doute impossible de voir à quel point m’avaient-ils mis hors de moi.
▬ C’est n’est pas ça… Non. Tuer toutes les forces ennemies… Pas de prisonniers… Quand bien même, ont-ils fais tout ce qu’ils ont fait à Star-Top Nation… Quand bien même sont-ils dangereux… Quand bien même sont-ils le pire danger qu’il existerait pour la paix dans ce monde… Même-ci ces gens avaient brûlés ma famille… Qu’ils avaient joués avec leurs cadavres… Non… Ce n’est pas ce en quoi j’aspire… Ce n’est pas ça, ma Justice… Ce n’est pas ça, être un Héros.
Certains, à côté. Les plus proches. Qui sans doute auraient pu l’entendre de ma bouche alors que mes mirettes étaient toujours cramponnées vers le sol. Que se déchargeait cette furia de ma chair. Quand bien même, auraient-ils pu l’entendre. Qu’importe, ne pas y prêter attention. Ne pas pouvoir le faire, simplement. Alors que c’était mon cœur qui avait parlé. Qui se fichaient éperdument des vents qui allaient sans doute se propager. Des choses qu’ils pourraient raconter. Eux, et tous ceux qui m’avaient entendus. Qui ne partageaient pas cet alignement. Qui se consumaient dans leurs propres rages. Dans leurs propres affres, sans y songer une seule seconde. À ce qu’ils allaient faire. Ce qu’ils allaient entreprendre. Qui, à mes yeux, ne valaient pas mieux que ceux contre qu’ils jasaient. Se rendaient-ils au moins compte de cela ? Qu’il y avait sans doute parmi toute cette bile humaine, ceux qui avaient déchargés leurs flammes sur Star-Top Nation.
Qu’il y avait des familles. Des gens qui étaient sans doute nés au mauvais endroit. Aux mauvais moments. Non, pas totalement le réfuter. Le fait qu’il fallait agir. Faire quelque chose. Pour éroder leurs agissements. Leurs futurs agissements. Mais, anéantir tout ce qui s’enfouissait derrière tout ce discours. Cette gargantuesque envie de revanche. Loi du talion qu’ils avaient maquillé de toute pièce. Pour leur petit plaisir personnel. Celui de pouvoir chasser ces horreurs qu’ils avaient en tête. Ce qu’ils avaient vécus là-bas, sur l’île. Chasser ses images en chassant ceux qui les avaient imprimés. Gravés sur le marbre. Spoliation de vies entières. D’une île entière. Et ne pas pouvoir l’accepter. Laisser passer. L’adoucir. Sans doute, étais-je fait de ce genre d’acier. Le genre qui ne pouvait pas supporter d’être brusquer dans ses convictions.
Qui ne pouvait supporter d’être charroyer de tous les sens. Alors le pas fait, tandis que l’instructeur s’était mis à parler. Une main pourtant qui avait été décochée. De la position de celui qui me jonchait. Quelqu’un que je ne connaissais pourtant pas et qui avait laissé sa main me talonner. Comme un « halte ». Comme quelque chose qui signifiait qu’il ne fallait pas aller trop loin. Qui m’intimait de ne pas commettre l’irréparable. Lui qui avait sans doute tout entendu. Qui avait senti mon intention. Celui de faire part à tous de ce que je suintais encore. La machine qui avait déjà été lancée. Etait-il trop tard pour faire marche arrière. Retourner sur nos pas. Sans doute ce qu’il avait essayé de véhiculer. Alors, y songer. Fallait-il faire autrement, pour m’en assurer. De la justice de nos intentions.
Quelques heures plus tard…
▬ Bon… Les présentations faites… Les explications rendues… Vice-Amiral-dono… Lieutenant-sama… Quel est le plan ?
▬ Terrain d’Entraînement N°1, G-0.
Qu’elle paraissait bien calme. La grande toge et ceux qui paradaient à l’extérieur. Et ceux qui pontifiaient en son sein. Au milieu d’un terrain vague. D’une zone autre que toutes celles, en dehors. Qui avait été conçu pour ça. Pour la mise en place. Pour la réflexion de quelque chose qui dépassait bien notre chair, à tous et à toutes. Qui en impliquaient beaucoup d’autres. Qui en imputaient de devoir les prendre sur nos épaules. Décider pour eux. Plastronner ce qu’ils allaient devenir. Ce qu’il était nécessaire qu’ils deviennent tous. Alors fallait-il s’y atteler. À décharger son modus operandi. Se concerter. Pour prendre la meilleure décision possible. Celle qui assurerait le bon fonctionnement d’une étape. D’un écueil. D’un plan, de toutes lettres. Le comprendre. Le comprendre sans doute même mieux que tous ceux présents. Au combien avaient-ils besoin de directives. Et pourtant…
▬ Nos forces résideront dans notre armée. Et les mouvements de notre armée. Je me doute que pour vous, Astrelle-sama, cela doit être nouveau de commander autant d’hommes. Pour le Vice-Amiral-dono qui est à la tête de cinquante mille soldats, cela doit être sans doute moins complexe. Cela dit, ici, il s’agit d’un entraînement alors comme vous l’aurez compris. Nous aurons de l’armement en mousse, rien de bien méchant. S’agit-il avant tout de considérer le terrain. L’ennemi et notre effectif. Vous êtes face à un autre Vice-Amiral du même acabit. Marciano-dono ainsi que Strongheart-sama, un Capitaine. Les deux drapeaux sont placés de part et d’autre de la zone démilitarisée. Il faudrait mettre en place un écueil pour ensuite parvenir à les décrocher… Mmmh… Il est bon aussi à noter qu’il y a une colline au centre, bien placé. Elle nous empêche de voir les mouvements de l’autre camp, de là où nous sommes. Mais ils ne peuvent nous voir aussi, cela dit. Tout a été fait dans la réciprocité. Alors… Qu’elles sont vos directives, Vice-Amiral-dono ?
Alors qu’il avait le regard posé ci-contre la table et le module qu’il y avait en son centre. Essayant de bouger quelques pièces la main tremblante. Lui qui s’était souvenu qu’il s’agissait de vie humaine, même-ci ici, ce n’était qu’une exhibition. Qu’il n’était qu’un officier qui n’avait sans doute pas la carrure. Les épaules pour commander un tel déploiement. Alors son regard à lui qui s’était posé ci-contre la position de celui qu’il considérait comme son haut-supérieur. Sa mâchoire inférieure qui se décolla de celle d’en haut, qui la soutenait…
▬ Drapeaux… Colline… Armée… Entraînement… Stratégie… Pas le droit de combattre… Directives… Idées… Idées… *transpire* Ouais… Idées… *transpire*
▬ VOUS AVEZ ÉCOUTÉ UN TRAITRE MOT DE CE QUE JE VIENS DE RACONTER, VICE-AMIRAL-DONO ?!!!
▬ Ouais… Ouais… *transpire* En fait… Je n’avais jamais vu les choses comme ça… J’ai… J’ai cinquante mille hommes à protéger… Cinquante mille… *les yeux qui tournent*
▬ C’EST TOUT CE QUE VOUS AVEZ RETENU ?!!
▬ Ra…Ha…Ha… Non… Heu… Pour gagner Joey-san… On va jusqu’au drapeau et on le prend… On ne pourrait pas… Voler… ? Et voilà… On gagne… Cinquante mille hommes… *transpire*
▬ MAIS VOUS ETES LE SEUL ICI CAPABLE DE VOLER !!!
Alors qu’il s’égosillait encore dans cette tante nacrée. Alors même qu’il avait reconsidéré sa position. Son importance. Sans le vouloir, sans doute lui rebooster le moral. Lui qui s’était dit qu’il était à peu près aussi humain qu’un Vice-Amiral. Que celui qui se trouvait à côté de lui et qui balbutiait encore. Qui ne s’était jamais rendu véritablement compte du poids qu’il avait sur l’échine. Du bagage qu’il portait et qu’il se devait de porter. Que je me devais de porter. Un Héros devait sauver les autres. Un haut représentant de la Marine se devait de tout faire pour prémunir ceux qui se battaient pour lui. Parfois, à sa place. Alors aurait-il été temps de concilier les deux. Qu’elles soient conjointes là-haut, dans une trombine qui s’affaissait de seconde en seconde alors même que j’essayais d’avaler les informations. Ne pas les dégorger et réfuter comme je l’aurais fait, à l’accoutumé. Voler jusqu’à fendre l’air. Fendre les opposants, pour régler le problème.
Sans doute était-elle là aussi, la tâche d’un Héros. Celle de s’en rendre compte. De ce poids astronomique que nous avions tout un chacun. Joey. Junpei. Myda. Lelei, ma comparse. Moi-même. Alors qu’ils entamaient la planification pendant quelques heures. Qu’il fallait y participer. Essayer de le faire, tant bien que mal. Alors même que je n’y avait sans aucun doute jamais mis un orteil. Dans ce genre de rixe. De ceux qu’on envoie plutôt que de ceux qui envoient. Fallait-il encore une fois concilier les deux ; les raccommoder. Pour qu’il n’y ait aucune faille. Aucune autre embouchure dans laquelle auraient-ils pu s’y engouffrer pour détruire, comme ils savaient si bien le faire. Qu’il fallait que nous, nous nous y engouffrions. Dans leur chausse-trape. Pour anéantir leurs flammes. Les arrêter, tous autant qu’ils étaient. Car c’était ce que j’avais choisi, après tout.
▬ Bon… On a eu du mal mais les préparatifs sont là… *transpire* Vice-Amiral-dono… Lieutenant-sama. Etant donné que vous ne pouvez pas participer de corps à l’entraînement, vous devriez rester ici pour commanditer aux hommes en place… Mmmh… De ce chapiteau, je pourrais vous donner les…
S’était-il redressé alors qu’un mouvement brusque avait surpris le petit comité…
▬ Hé… Hé… Vice-Amiral-dono ?!!
Quelques temps plus tard…
Avait-elle changée brusquement. Sans prévenir qui que ce soit. Sans attendre pour le faire. Se hâter à le faire. À se destituer de ce qu’elle était. De ce qu’elle avait été. Pour peser d’autant plus. L’atmosphère. Ce qu’ils ressentaient tous. Ces soldats. Comme pour placarder la joie et l’amusement. Ne plus y avoir cours. Ne plus y avoir droit. Pas avant d’en être totalement sorti de cette mêlasse. Embourber dans quelque chose que nous n’avions pas choisi. Qui s’était présenté. Qui avait happé tout un peloton. Et ces centaines de milliers d’hommes et de femmes. De vies, qu’il aurait été incongru de perdre. De les laisser se faire déchirer par l’opposant. Par ceux qui n’avaient plus de morale. Ou plutôt, qui cherchaient à l’enfouir au plus profond. Sans la faire rejaillir. Sans en sentir le besoin. Ni l’envie. Uniquement rongé par ce prisme qu’ils supportaient. Alors il fallait y aller. Et se battre. Encore et encore. Mais avant cela, fallait-il encore s’y préparer…
▬ Hmm Hmm… Vice-Amiral-dono. Lieutenant-sama. Nos hommes se sont armés et ils sont prêts.
▬ Armés ? Mais non ! On ne va…
▬ C’EST UNE IMAGE !!! Hmmm *reprend son calme* Ils ont des armes en mousse, comme vous le savez. Ils sont prêts alors si vous avez quelque chose à dire pour leur moral… Il s’agit peut-être d’un entraînement mais il présage quelque chose de bien plus terrifiant, comme vous le savez.
La moue qui s’était figée. Qui se transforma alors à son tour. Avancer de quelques pas. Jusqu’à la position de ma comparse que je ne connaissais pas véritablement. Malgré ces heures et nous avions parlés, elle et moi. Pourtant, aurait-elle été capable de considérer une chose. Qui émanait de ma positon. Les soldats également, à l’arrière…
▬ Lelei-san. Pourquoi as-tu accepté de participer à cet entraînement ? Non… À cette guerre ? Moi je l’ai fait pour une raison et je vais être franc avec toi. Parce que je n’accepte pas le discours du Vice-Amiral Stratège-san et de l’Instructeur-san. Je me suis engagé avant tout pour sauver des gens alors… Alors si je n’ai pas la possibilité d’arrêter la machine en route. Je vais tout simplement y aller moi-même pour m’assurer que ce qu’il prévoit ne soit pas un massacre mais avant tout notre travail : arrêter les criminels. Comprends-moi bien. Je veux les arrêter, pas faire exactement ce qu’ils nous ont fait à nous. Sinon, on ne vaudra pas mieux qu’eux. Alors si je n’agis pas pour sauver nos soldats et sauver les gens de là-bas d’une mort qui frappera nos deux camps, comment pourrais-je encore m’appeler Héros ? Bien. Je voulais juste te faire part de ça… Hmm, ça ne va pas être facile, tout de suite. On affronte Joey-san, après tout. *s’étire* Quoi qu’il en soit… *inspire* LES GARS ! JE VAIS MENER L’ASSAUT AVEC VOUS ! JE SERAIS EN PREMIERE LIGNE CAR JE NE PEUX PAS VOUS LAISSER SEUL. APRES TOUT, JE SUIS UN HEROS ET VOUS ÊTES TOUS DES HEROS ! LES HEROS DE BALGIMOA. LES HEROS DE GRAND LINE. LES HEROS DE LA MARINE ! ALORS, ON GAGNERA ICI ET LA-BAS ! ET N’OUBLIEZ PAS CE QU’ON S’EST DIT. C’EST UN ENTRAINEMENT POUR APPRENDRE À ARRÊTER ! POUR APPRENDRE CE QU’ON DEVRA FAIRE LA-BAS ! *chuchote* Arrêter et pas tuer… Hmmm. C’EST POUR ÇA QUE…
Sans doute doué pour ce qui était de motiver. Sans doute dû au fait que je parlais avant tout avec le cœur, sans volonté de cacher quoi que ce soit. De nuancer mes propos. Arrêter et non tuer. C’était pour cela que…
▬ C’EST POUR ÇA QU’ON VA SE DEPLOYER AINSI ! ON Y VA !!
« C’est pour ça qu’on va se déployer ainsi ». Alors que les soldats emboitaient le pas, commençant à raser les murs vers leur droite de l’immense terrain vague en adoptant leur formation. Et le visage de cet officier qui s’était figé à son tour. Qui se demandait si les directives prises étaient les bonnes. Lui qui allait demeurer dans le camp, en penseur qu’il était. Déployer une unité aux boucliers tout entière pour mener l’assaut. Sans aucune autre arme offensive. Pour guerroyer et s’entraîner à guerroyer. S’exercer à arrêter par tous les moyens les soldats de Joey. Les mercenaires de Balgimoa. Quelque chose qui le rassura pourtant quand il leva la trombine. Pour voir. Voir les têtes qu’il venait de cibler dans le peloton aux boucliers. Bien discordantes de tous ceux qui prônaient le bouclier. Escadron qui s’était mis en route avec un Avant-garde à la cape virevoltante. Protéger. Car c’était bien ça, être un Héros.
Indicatifs RP:
Teppei dispose de 10.000 soldats : - 4.000 soldats de la Garde. - 3.000 soldats de l’Artillerie. - 3.000 soldats d’Infanterie.
- Teppei en Avant-garde de sa troupe mène 6.000 soldats soit 4.000 Gardiens en totalité en partant sur sa droite vers le drapeau de droite (donc gauche pour Joey et Jake). - Il rase les murs de droite tout en gardant sa formation d’hommes aux boucliers intacts. - Ses autres troupes restantes sont à la disposition de Lelei et de l’initiative qu’elle prendra dans son post ou au tour prochain, dans le mien. Qu’importe.
Le résultat, ainsi que sa sentence, étaient irrévocables : La course était terminée, et le navire de Joey n'était pas en tête de peloton. Certains auraient eu l'outrecuidance de déclarer que cela signifiait la défaite du Vice-Amiral. Quelle erreur cela aurait été. En effet, les deux participants de la course de bâtiments de guerre n'étaient que les deux Vice-Amireux aux cheveux blonds. Il n'avait jamais été question d'un troisième participant porteur de sabres. Ainsi, techniquement, techniquement, Joey n'avait pas perdu. Alors que son navire amarrait à ce qui s'apparentait le plus à un port, il expliquait sa vision des choses à certains officiers sous son commandement.
- On pourrait même dire que, d'un côté, c'est vous qui avez gagné la course ! Tentait de faire de la lèche un des soldats.
Joey était quelqu'un de fier, certes, mais il y avait bien une chose qu'il ne s'abaissa, et qu'il ne s'abaisserait jamais à faire : Mentir.
- Bah non, il y a aucune vision du truc où c'est moi qui ait gagné, je ne suis pas arrivé à destination avant Hyūga. Lâchait le Soldat Souriant avec un sourire, justement, presque blasé aux lèvres.
- Oui, non, mais, je sais, Monsieur, mais, c'était pour dire que...tentait le soldat de se rattraper en bégayant le moins possible, et en échouant misérablement.
Tout mouvement de leur embarcation cessa alors, et Joey ne perdit aucune seconde de son temps avant de se diriger vers le sol de la base mouvante. En descendant du bateau, il passa à côté de la véritable tête pensante de l'équipage, ainsi que sa Navigatrice, la Lieutenante Monika Bing.
- Il est pas très futfut', le nouveau, là. Déclara-t-il nonchalamment à son interlocutrice, en lançant son pouce dans la direction de l'officier qui était encore en train de se noyer dans sa propre sueur.
- Il n'est pas nouveau, il est sous tes ordres depuis quelques années maintenant. Le corrigea la Navigatrice.
- Ah bon ? Je l'avais jamais remarqué...
Ainsi, Brainiac à ses côtés, le Soldat Souriant foula finalement la terre de la base G-0 de Calm Belt.
Ce qui se passa ensuite changea radicalement l’attitude qui était celle de Joey, et ce depuis maintenant deux mois. Oui, durant ces deux mois le colosse avait vécu, combattu, et était même devenu plus fort encore grâce à ses expériences. Mais cela ne changeait rien au fait que ce qu'il s'était passé s'était passé. Quelques heures à peine après la fin de l'attentat de Star-Top Nation, alors que le soldat n'était encore qu'un Contre-Amiral blessé, qu'il était entouré de personnes qu'il ne connaissait même pas, et d'autres qu'il aurait préféré ne jamais connaître, il avait annoncé quelque chose. Il avait déclaré, avec toute la force qu'il pouvait rassembler à ce moment précis, qu'il était prêt à continuer la guerre que les Révolutionnaires, ceux-là même qui étaient destinés à perdre, avaient commencé. Il avait déclaré cela en faisant même fi des réactions négatives d'une de ses interlocutrice de l'époque. Aussi inhabituel que cela put paraître aux yeux de tous ceux le connaissant, ou ayant tout simplement croisé sa route, Joey écoutait chaque mot prononcé par le Vice-Amiral Otsutsukimaru avec la plus grande de toutes les attentions. Chacun de ceux là confirmaient sa philosophie, l'avis qu'il portait en son sein, et rejoignaient complètements les paroles qu'il avait lui même prononcé une paire de mois plus tôt. Joey avait, à l'époque, utilisé les mots « victoire totale ». Même lui, avec toute la foi qu'il était capable de porter en sa faction, celle des gagnants, n'arrivait pas à cacher son bonheur à l'entente du plan de la Marine. Un sourire presque malsain trônait au centre de son visage, alors qu'il portait toujours autant d'attention à ce qui était dit au pupitre.
Alors comme ça, un entraînement avait été organisé, avant le commencement de la véritable attaque. Joey n'avait évidemment besoin d'aucune sorte d'entraînement pour faire perdre les criminels, mais il pouvait comprendre qu'il pouvait exister des soldats avec moins de capacités que lui. C'était même très probable. Quasiment certain. Il n'y avait donc pas d'autres choix pour le colosse que de, cette fois encore, jouer le jeu de ses supérieurs, et donner l'exemple aux plus jeunes gagnants.
- Eh oui, on ne peut pas attaquer nous même les troupes ennemies... murmurait-il d'une voix vague et les yeux dans le vide, comme s'il profitait encore de sa high patriotique.
Quelques longues minutes plus tard, tous les soldats de la Marine présents avaient été dispatchés sur leurs terrains d'entraînement respectifs, et Joey ne faisait, pour une fois, pas exception.
- On ne peut pas attaquer nous même les troupes ennemies... répétait-il, semblant presque ne pas se rendre compte de ce qu'il disait.
Il se trouvait à présent au sud de l'arène qu'il devait partager avec un Capitaine, une Lieutenante, et un autre Vice-Amiral. Il était encore dans ses quartiers, et à l'instant était entouré par sa collègue de toujours, Monika Bing, et son nouvel allié personnel, un certain Jake Strongheart. Ce dernier ne faisait presque que la moitié de la taille du soldat, mais il semblait avoir la tête sur les épaules. Sans doute le colosse aurait fait une remarque sarcastique sur ce fait, s'il n'était pas occupé à bloquer sur une information bien précise. Comme s'il reprenait contrôle de son corps, son regard s'alluma d'une lumière soudaine, alors qu'il relevait la tête en hurlant.
- COMMENT ÇA, ON NE PEUT PAS ATTAQUER NOUS MÊME LES TROUPES ENNEMIES ?! Criait-il donc d'effroi, en lançant un regard paniqué dans la direction de sa Lieutenante, comme pour avoir une confirmation qu'il ne souhaitait pas vraiment.
Après que la jeune femme ait hoché la tête, le ciel tomba sur celle de Joey. Le soldat affichait un sourire de déception, alors qu'il demandait des explications sur le pourquoi du comment. Après un long soupir, celle qui semblait être à présent sa responsable légale lui résuma toute la situation qu'il semblait ne pas avoir vraiment compris. Se retrouver aux côtés d'un supérieur hiérarchique aussi à l'ouest que Joey ne pouvait être rassurant pour Jake, mais le pire moment arriva lorsque Bing révéla à son ami qui était l'une des deux moitiés du duo adverse.
- Encore lui ?! Ne put réprimer le colosse, à l'entente du nom de son rival. Il en a pas marre, de toujours me coller ? Continuait-il, ignorant sincèrement la mauvaise foi dont il faisait là preuve.
Le soldat tâcha de se calmer et prit une grande inspiration. Il devait remettre certaines choses en perspective. Voir les avantages que cet entraînement pouvait lui procurer, quand bien même préférait-il combattre d'une toute autre manière. Bonus, il pouvait une fois de plus démontrer sa supériorité sur le Vice-Amiral Kiyoshi.
- Strongheart, c'est bien ça ? Demanda-t-il en se tournant vivement pour faire face à son nouvel acolyte. J'aime bien ton nom, ça a l'air d'être celui d'un gagnant. J'espère que ça l'est. Continuait-il en lançant son index dans la direction de son interlocuteur.
- J'espère que tu es prêt, Strongheart, nous sommes sur le point de vivre une journée d'anthologie. Et cette journée débute... là, un bruit sourd retentit dans toute l'arène. L'annonce officielle du début de l'entraînement. Maintenant.
Sans attendre, Joey se déplaça loin de ses deux alliés gradés à pas lourds, afin de s'approcher des troupes. Ces dernières étaient en rangs. Organisées. Armées. Parées à toute éventualité. Alors qu'il marchait à côté d'elles à vitesse de croisière, Joey souriait. Finalement, il les dépassa toutes et fit volte face, montrant son dos au champ de bataille le temps de quelques secondes. Il observa les 20 000 soldats dont il avait la responsabilité, c'était le cas pour la moitié d'entre eux en fin de compte, et souffla un grand coup avant de marquer un temps de pause. Après cela, il s'engagea dans un geste simple, mais ô combien chargé de caractère.
Il leva le bras gauche, plaça son poing droit fermé contre son torse, et libéra toute son envie de vaincre sous la forme d'un seul hurlement.
Vingt mille voix se mêlèrent à la sienne, et, pour Joey, le combat débuta.
- Hahaha ! Au travail, les gars ! Et les garces, je laisse personne de côté. Ajouta-t-il alors même qu'aucune nécessité de le faire n'existait. Vous, avec les épées, avec moi ! Ramenez vos copains avec les fusils !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Joey était maintenant à la tête d'un peloton de près de trois mille cinq cent Fantassins, dont les pas étaient emboîtés par un millier d'Artilleurs. En guise de salut temporaire, il tourna une dernière fois son visage en direction des deux gradés qu'il avait laissé à la base de départ.
- Strongheart, Bing, je vous laisse faire vos intellos, contactez moi dès que vous en voyez l'utilité ! Vous pourrez me trouver... Joey leva l'index droit, et le pointa en direction de la colline se trouvant au centre de la zone. là-bas.
Une fois l'information partagée, le soldat commença à mener ses hommes à la victoire. Sur le chemin vers la colline, il sortit pour la première fois son escargophone, et appela immédiatement sa base. Il voulait occuper le sommet de la colline le plus rapidement possible, mais il n'avait pas oublié le but du jeu. Bing venait de le lui rappeler, après tout.
- Envoyez des épées et des boucliers à l'Est, chopez moi ce drapeau. Ordonna-t-il sèchement.
Pour l'instant, Joey voulait asseoir sa suprématie sur la zone, et se contentait personnellement de la prise d'un seul drapeau. Il comptait bien entendu sur son coéquipier pour se procurer le second. Alors même qu'il savait qu'il n'allait pas pouvoir faire chauffer ses poings avant au moins trois heures, un sourire guerrier occupait déjà la superficie du visage du blond.
Spoiler:
Troupes de Joey : 5000 Fantassins 3000 Gardiens 2000 Artilleurs
Joey prend la tête d'une escouade de 3500 Fantassins et 1000 Artilleurs (ces derniers sont en retrait) et se dirige vers le sommet de la colline. Il envoie aussi 1500 autres Fantassins, ainsi que 2000 Gardiens, à l'Est (opposé de celui que Teppei vise), afin de tenter d'attraper le drapeau s'y trouvant. Les 1000 Artilleurs et Gardiens restant sont toujours à la base de départ, au Sud.
Furent les premières paroles de la Lieutenant lorsqu'elle posa ses fesses sur le pont du navire de Jake après cette course effrénée au dessus de l'océan de Grand Line pour échapper aux deux créatures marines qui avaient manquées de tous les tuer. Elle était blessée, fatiguée et gelée... enfin, au moins la mission impromptue était accomplie et ils pouvaient rejoindre Balgimoa.
"Sans vouloir vous offenser, Capitaine Strongheart, si tous les voyages sur votre navire se déroulent comme celui-ci, je vais vous éviter comme la peste."
Elle prononça avec une pointe de fatigue dans la voix. Bien entendu, ce n'est pas comme si cela dépendait d'elle, elle serait placée là où leurs supérieurs souhaitaient qu'elle le soit. A vrai dire, elle n'avait jamais eut le choix de son placement dans la Marine depuis son engagement, ou ce choix avait l'illusion d'en être un comme quelques jours plus tôt à Star-Top Nation.
Et bien entendu, les choses ne se passent pas comme prévu, ils sont détournés de leur destination prévue pour rejoindre… oh boy, des premières fois ils en fournissent pour tous, il semblerait !
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De la folie pure et simple, voilà ce que représentait le plan du Gouvernement Mondial. Ils avaient prit la phrase "combattre le feu par le feu" et avaient remplacés le deuxième feu par un soleil. Et dans un cas comme dans l'autre, si il reste quelque chose à la fin ce sera des cendres et le visage hanté des survivants. Comme à Sabaody. Comme à Star-Top. Non en y réfléchissant, pire qu'à ces deux endroits réunis.
Un sourire vide vint naitre sur le visage de la Lieutenant alors qu'elle se dirigeait vers le positionnement qui lui avait été donné pour l'entrainement global avant… l'opération. Oui, appelons ça une opération plutôt qu'un génocide, ça roule mieux dans la bouche et ça ne donne pas de gout amer.
Il n'y avait vraiment que deux résultats possibles à cette opération: La réussite totale et une Marine seulement à moitié hantée par ce choix immoral ou la fuite de quelques survivants et non seulement il y aura toujours la hantise de l'évènement mais en plus les nouvelles se répandront autours du monde et Balgimoa deviendra le symbole martyr d'une révolution en plein essor. Enfin ce n'est pas comme si c'était son métier de réfléchir à tout cela, sans doute que les supérieurs avaient pesés le pour et le contre pour choisir cette voie. En voilà une raison de plus pour ne pas monter en grade: devoir rattraper les erreurs des anciens.
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Le teint du visage de Lelei prit une couleur bien plus pâle que ce qui serait normalement considéré sein chez un être humain en bonne santé. Elle était littéralement sidérée par ce qu'elle venait d'entendre, à savoir qu'on lui confiait pour cet exercice le commandement d'une dizaine de milliers d'hommes. Elle, Lelei Astrelle, une simple Lieutenant, serait à la tête d'un nombre de troupe deux cent fois plus grand que ce que son grade est censé lui accorder. Elle n'était absolument pas qualifiée pour une telle augmentation de son taux de travail ! Heureusement, ce n'était que temporaire le temps de l'exercice et elle n'aurait pas a continuer après ces quelques heures de bataille.
Mais elle allait devoir faire de son mieux tout de même, elle était placée en tant que coéquipière d'un Vice-Amiral après tout. Et avoir un membre aussi haut placé de la Marine sur le dos pour ne pas avoir fait ce qui était demandé serait une erreur grave... pourquoi ne pouvait-elle pas simplement avoir une carrière normale jusqu'à la retraite, se lamentait-elle en posant résolument son regard sur la carte de la zone d'entrainement tandis que les informations leurs furent données.
Quelques minutes plus tard, la Lieutenant ne savait pas si elle avait le plus envie de rire ou de pleurer. Le Vice-Amiral semblait encore plus nerveux qu'elle, quel comble ! Le conseiller semblait être au bord de la crise de nerfs quand à lui, à tenter de transmettre les informations nécessaires. C'est à ce moment là qu'elle commença à se détendre, au final le nombre d'homme à ses ordres n'était pas important si il y avait une personne plus incompétente qu'elle, à un grade plus élevé qui serait engueulé en priorité cas d'erreur grave. Elle avait au moins une bonne excuse avec son manque de compétence dans le domaine dut à son grade. Elle se contenta donc de fermer les yeux et de croiser les bras en attendant que le Vice-Amiral soit prêt à véritablement commencer.
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Les cheveux au vent dans sa tenue plus libre de mouvement que son uniforme habituel, Lelei observa les troupes devant elle. On ne peux comprendre ce que représente vingt milles personnes que lorsque l'on voit la masse de gens devant soit et qu'il est impossible de savoir qui est qui au simple coup d'oeil. Pour Lelei qui était capable de nommer chacun des cinquante soldats qui se trouvaient sous ses ordres encore stationné à Star-Top Nation à l'instant précis, une telle vue était non seulement impressionnante mais aussi légèrement effrayante. Comment savoir si il n'y avait pas d'espion au sein de ces visages sans noms ? Elle plaignait vraiment ceux qui étaient en charge de la surveillance et de l'information. Enfin, au moins le plan du Vice-Amiral Teppei avait été meilleurs que ce qu'elle aurait pu croire de sa personnalité plus tôt, elle même avait donné un tokken de participation en proposant quelques ajustements basés sur ses capacités.
Elle avait une fois de plus les bras croisés lorsque le Vice-Amiral vint la rejoindre avant le début de la manœuvre d'entrainement et elle ne daigna poser son regard sur lui que lorsqu'il s'adressa directement à elle. Pourquoi avait-elle acceptée de participer à ce massa… cette opération ? Elle absorba le flot de paroles de ce qui semblait à nouveau être un idéaliste avant de répondre sur un ton neutre avec une voix que eux seuls pouvaient entendre et un regard légèrement vide lorsqu'il eut finit son discours:
"Si je peux être franche, Vice-Amiral ? Il n'y a jamais réellement eut de choix. Quand bien même j'aurais refusée, une autre personne aurait prise ma place. Une personne qui potentiellement finirait brisée par une telle situation. A mon rang ou même à celui du Capitaine Strongheart, nous sommes à la fois interchangeable et dispensable."
La jeune femme se mit à mâchouiller machinalement au milieu de sa réponse.
"Ce que je souhaite personnellement ? Simplement d'accomplir mes années au sein de la Marine et partir à la retraite à la fin si je suis encore en vie. Si je peux au passage prendre les trauma à la place des plus idéalistes alors je le ferais tout en accomplissant la mission qui m'a été donnée, rien de plus et rien de moins. Si cela peux vous rassurer cependant, mon avis est que cette… mission qui nous attends est une erreur, aucune véritable victoire ne nous attends à l'autre bout. Malheureusement, il semblerait que personne d'assez fort pour avoir une idée plus pertinente ou pour faire opposition ne se soit présentée, aussi nous ferons ce que l'on nous demande jusqu'à le devenir ou jusqu'à ce que l'on craque sous la pression."
Elle posa son regard involontairement froid et sans vie directement dans celui de Teppei en ajoutant:
"Monsieur, si vous les prenez en vie comme vous le souhaitez et à moins que vous ne soyiez prêt à les cacher à vos risques et périls, vous ne ferez que repousser de quelques heures leur execution. Cette opération est un message à l'encre de sang pour le monde entier de la part du Gouvernement Mondial… et l'île de Balgimoa est le papier sur lequel il sera écrit. Rien de ce que nous ferons ne changera cela et tout ce que vous proposerez aux survivants sera un espoir vaint et temporaire ainsi qu'une torture inutile à leur encontre lorsqu'ils comprendront que rien n'aura changé."
Un Héros, hein ? Il n'y a plus de Héros dans la Marine, ils ont étés perdus en même temps que l'âge d'or de la piraterie avait commencé, à la mort de Gold Roger. Non, du Gouvernement Mondial il n'y a plus qu'un dragon qui cherche à consumer ses ennemis par la colère de ses flammes et à imposer son influence par la peur ainsi que le sang. Et malheureusement, les flammes du dragon portent le nom de la Marine.
Bah, plus qu'une trentaine d'années au minimum et elle pourra laisser tout ça derrière elle sans regrets.
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Le Vice-Amiral Teppei était partit avec les troupes qu'il avait choisit vers le drapeau ouest il y a quelques instants et elle-même observait les deux siennes avancer vers leur destination respectives du ciel via le Geppou. Il leur faudrait bien plus de temps qu'elle pour atteindre les endroits désignés mais c'était normal, ils n'avait pas suivit le même entraînement personnel qu'elle et même si certains se démarquaient, d'autres étaient bien plus novices... ou mauvais.
L'Epeiste parcourra distraitement de ses doigts le pommeaux des différentes lames non-léthales de différentes tailles dont elle était équipée, son regard posé vers le composite de troupes pas tous armés de manière similaire qui devraient peut-être se débrouiller entièrement par eux même durant toute la bataille avant de pousser un long soupire. Ils avaient leur propre destination et elle pourrait toujours garder un oeil sur eux.
Il n'y avait rien de plus à dire, à penser, il était temps de se lancer.
La Lieutenant utilisa son Soru et laissa derrière elle à peine moins d'une dizaine de milliers d'hommes dont plus de la moitié était armée principalement d'épées, des troupes qui allaient devoir la rejoindre sur la colline à la vitesse la plus grande dont ils étaient capable sans se fatiguer avant la véritable bataille. Elle espérait aussi qu'ils n'avaient pas oubliés l'itinéraire respectif qui leur avait été prévu, ils ne finiraient tous après tout pas tout à fait au même endroit si le plan se déroulait comme prévu. Bah, au pire elle pourra toujours leur signaler si il venait à y avoir un soucis mais ça ferait perdre du temps, potentiellement précieux.
Pourquoi partait-elle devant ? Simple: Quelque soit le nombre d'hommes sous ses ordres ou les armes qu'ils avaient entre les mains, elle même était et sera toujours une éclaireur avant tout. Elle se placerait là où elle serait capable de surveiller le plus efficacement le déplacement des troupes alliées ou adverses avant de faire le maximum pour transmettre des directives en fonction. Voilà pourquoi sa destination était toute trouvée: Le sommet de la colline.
Manœuvres:
Troupes de Lelei: 5000 d'Infanterie et 5000 d'Artillerie. Accompagnant ses troupes se trouvent également les 4000 soldats que Teppei à laissé derrière lui.
- Lelei part seule vers le sommet de la colline avec un Soru, en Eclaireur.
- Derrière Lelei, 9500 soldats avancent aussi vers la colline, ils sont composés en grande partie de troupes d'Infanterie.
- Le restant des troupes (4500 soldats) avance vers l'Est, ils sont composés de 2500 d'Infanterie et de 2000 Artilleurs.
- Sur la colline, si elle l'atteint ce tour-ci, Lelei utilisera sa capacité d'épéiste Mad Sound pour faire tonner un bruit différent en fonction de ce qu'elle pourra observer, indiquer la présence de Jake et Joey en priorité. Sinon elle en fera pour distraire. Elle porte sur elle différente tailles de lames pour être capable de faire des sons différents les uns des autres.
Dernière édition par Lelei Astrelle le Sam 27 Fév - 13:40, édité 1 fois
Le froid... Encore maintenant, une fois sur la base du G-0, j'arrivais à le ressentir au fond de mon être. Cela devait être un mélange des souvenirs douloureux de mon enfance ainsi que de la créature Blizzard que nous avions affronté. Sur la route en mer, j'avais donné les coordonnées et les instructions afin de nous mener en sécurité. Pour ma part, j'avais décidé d'aller me reposer pour restaurer un minimum les blessures subies lors de la confrontation. Je crois avoir vu Lelei faire de même, se trouvant un petit coin sur le navire. Nous avions bien réagi face à la situation et nous méritions un minimum ceci.
- Si chaque voyage était aussi intense et dangereux, je naviguerais avec plus de navires, avais-je répondu dans un souffle à la Lieutenante avant de nous séparer.C'est bien la première fois que je vois de telles horreurs...
Notre arrivée sur la gigantesque base Marine flottante passa un peu inaperçue : qu'est-ce un simple Capitaine et sa Lieutenante allait pouvoir apporter ? Nous ne sommes que menus fretins, comparé aux Vices-Amiraux. D'ailleurs, je m'enquis de ceux présent sur place en demandant à un de mes supérieurs. Je reconnus deux noms parmi tout ceux présent : Kiyoshi Teppei et Marciano Joseph, dont j'avais entendu les exploits lors d'un affrontement contre les Divive Weath. Un combat titanesque qui avait été rapporté partout sur les mers. J'espérais pouvoir les rencontrer et discuter un peu avec eux, voir même, pourquoi pas, être sous leurs ordres pour la suite des événements.
Mes soldats, la Lieutenante Astrelle et moi-même avons été séparés et mis dans des baraquements différents, afin de nous mélanger aux plus de monde possible. Pourquoi pas après tout, nous serions bien amenés à devoir gérer une guerre plus que chaotique. Du moins, c'est ce que je me disais, sinon, pour quelle raison y aurait-il autant de personnelles de la Marine présent ici ? D'ailleurs, je ne voyais pas d'agent du Gouvernement Mondial. Etait-il déjà sur les lieux afin de surveiller la fête des sciences ? C'est une possibilité, elle me semble assez logique en y réfléchissant.
A un moment, qui me parut suffisamment long au point que j'avais réussi à récupérer de toutes mes blessures de la confrontation précédente, il y a eu un appel afin que tous ceux présent se retrouve sur la grande place pour écouter les directives. Au bout d'un certain temps, deux personnes vinrent à notre rencontre. Je reconnus le dirigeant du G-0, ce n'était pas bien compliqué, il y avait sa photo un petit peu partout dans les baraquements. Il était accompagné d'une autre personne dont j'ignorais l'identité. Le vice amiral pris la parole en premier et commença un long discours dont chaque mots continuent encore de raisonner dans mon esprit.
Il avait d'abord rappelé les événements qui ce sont produit à Star-Top Nation. N'ayant pas été présent sur les lieux, cela me fait moins de douleurs que certains des autres soldats présents autour de moi. Je voyais des regards enflammés mais aussi embrumé par les larmes, à l'évocation des souvenirs du désastre qui avait eu lieu sur cette île. Pourtant, je ressentais en chacun d'eux la même rage, la même hargne, la même soif qui les animent. A cause de cela, j'avais peur d'entendre la suite que voulait dire notre supérieur. Il annonça non pas un Buster Call mais un Buster drill, à l'encontre de Balgimoa.
Rien que d'entendre le nom du premier me glaça le sang mais le fait qu'il emploi un nouveau terme qui m'était inconnu me fit raidir tous mes membres. Son explication était simple : il souhaitait juste éradiquer toutes personnes se trouvant sur l'île. Mes oreilles se mirent à vrombir et ma tête me lança. Tout autour de moi des acclamations fusèrent, montèrent en intensité au fur et à mesure que l'on nous inculquait l'ordre de mission. Il sera simple : tuer a vu, détruire toutes installations révolutionnaires.
Ce n'était pas pour cela que je m'étais engagé. Alors oui, nous avons un travail à faire mais un massacre est-ce réellement la réponse adéquate ? Nous nous mettons au même niveau que les personnes qui ont causé un génocide et il faudrait recommencer ? Je... Je ne suis pas prêt à cela... Il allait me falloir du temps afin d'assimiler et d'encaisser que j'allais participer à une opération extrêmement violente. Je fus un peu distrait pour la suite des paroles et refis un peu surface lorsque le deuxième homme pris la parole.
Il parla de manœuvre, d'entraînement, de mouvements de troupes, qu'il y allait avoir un très gros largages de soldat au sein de la cité prochainement. Chaque personnes ayant un tant soit peu de niveau en commandement seront appelés à s'affronter afin de se familiariser au déploiement et au déplacement des soldats. Mon esprit était complètement ailleurs. L'avantage, avec ces entraînements, c'est que j'aurais le temps de trouver une solution ou au moins de me focaliser sur comment éviter le massacre de mon côté. Les applaudissements et les hurlements gagnèrent encore un niveau. Beaucoup de personnes avait bu ces paroles et adhérer à cette idéologie, comme s'ils n'avaient rien d'autre que cela dans leur vie.
De retour dans mes appartements, je sortis la photo de ma sœur de mon manteau. La regarder me redonnait un semblant d'espoir. Malheureusement, depuis mon contact avec Amber, je n'avais plus eu de nouvelles d'elle depuis. Allait-elle bien ? Était-elle en sécurité ? La seule chose que je voulais et souhaitais pour elle actuellement, c'était qu'elle ne soit pas présente à la fête des sciences dans les prochaines heures à venir. Je risquais grandement de devoir m'expliquer auprès de la marine si notre rencontre se faisait à un carrefour entre deux escarmouches. D'ailleurs, je n'ai pas prévenu Amber de tout cela et je ne pense pas le faire maintenant. Au moindre problème, il y aurait une enquête et j'étais certain qu'il finirai par remonter à moi un moment ou un autre.
Soupirant, je pris le papier que l'on nous avait remis et qui expliquait tout ce qu'il fallait savoir au sujet de l'entraînement que nous allions faire. Mon regard parcourut la feuille très rapidement, assimilant toutes les informations présente dessus et mon esprit se mit à bouillonner sous les choix que j'avais à faire. Cela me permit d'oublier en partie pendant un temps ce que nous apprêtions à organiser.
On vient me chercher peu de temps après pour m'amener sur les lieux où se passeront les manœuvres. En chemin, j'appris que nous allions faire cela en duo. J'espère que mon binôme me permettrait de montrer l'étendue de ce dont j'étais capable. Je fus amené sous une tente afin d'inscrire le type de troupes que je souhaitais engager dans l'escarmouche. De plus, j'eus enfin connaissance du nom de mes adversaires ainsi que celui de la personne qui allait être à mes côtés. J'allais donc retrouvé la Lieutenante Astrelle et le vice amiral Kiyoshi en tant qu' ennemi ainsi que le Vice-amiral Marciano en tant qu'allié.
A la suite de cela, je fus mené au lieu de départ qui faisait face à celui de nos adversaires. Au milieu, une colline qui permettrait un avantage tactique a tout détachement d'artilleur qui arriverait à prendre position dessus. Sur chaque côtés de celle-ci, à distance égale, se trouve deux drapeaux. Ces derniers sont les objectifs et nous devons les prendre pour nous assurer la victoire. Bien sûr, il allait falloir compter sur les troupes ennemies aussi et sur le jugement qu'ils feront lors de leurs déplacements. Personnellement, je ne pense pas prendre part directement au combat ni me déplacer sur le champ de bataille. Par contre, mon partenaire sera heureux de pouvoir y aller.
Les hommes étaient enfin préparé de mon côté. J'avais demandé six milles gardiens, deux milles fantassins, deux milles artilleurs. Ma stratégie serait assez simple : palier le manque de puissance avec la capacité de prendre des points et de les maintenir sans qu'on puisse nous y déloger. La formation de la tortue sera donc un atout primordial afin de mener à bien ce que j'ai prévu. Évidemment, il allait falloir que je m'associe avec celui que l'on appelle Joey, afin de ne pas se tirer dans les pattes et que tout se passe pour le mieux.
Le vice-amiral me fit face et... Je sais pas trop ce que je devais en penser. J'avais pas mal entendu parler de lui mais je m'attendais peut-être à autre chose ? Je ne sais pas vraiment... Il fit son speech de son côté et déploya ses hommes avant de rejoindre lui-même le champ de bataille, en plein milieu, sur la colline. Pourquoi pas après tout, il fallait bien prendre ce point à un moment ou un autre pour nous donner l'avantage. Je tirais une cigarette de mon paquet, m'assit, l'allumais et regardais mes hommes. Il y eu un long temps de silence où beaucoup se demandèrent si j'allais prononcer la moindre paroles. Je les faisais simplement mariner un petit peu.
- Messieurs, mesdames, malgré que tout ceci est une allure d'entraînement, sachez que vous êtes déjà plongé en plein milieu de la guerre. Si vous mourrez ici, alors il y a de très grande probabilité que cela arrive aussi quand nous serons sur Balgimoa. Ne prenez donc pas tout cela à la légère. Quelques uns d'entre vous me connaissent, je reconnais certaines têtes. Ils savent ce que je vais leur dire. Pour tous les autres, c'est sans doute une première. Alors si vous voulez rentrer pour voir vos familles, quand tout sera terminé, je vous conseille très fortement d'appliquer à la lettre tout ordre que vous allez recevoir de ma part.
Je fis une pause pour que tous puissent digérer les vérités que je tentais de leur faire voir. Ma cigarette se consommait lentement mais sûrement. Il n'y avait pas un seul bruit autour de nous. Personne ne parlait, personne ne faisait de remarque, personne ne se posait de questions. Tous m'écoutaient avec une détermination et une attention à toute épreuve.
- Je souhaiterais donc composer trois groupes,repris-je.Chacun de ces groupes aura une mission qui lui sera propre et précise. Escouade Bowie et escouade Wonderland, vous aurez un objectif identique : prendre position autour des drapeaux afin de les sécuriser. Vous serez chacune composées deux milles cinq-cents gardiens, sept-cent-cinquante fantassins et sept-cent-cinquante artilleurs. Le reste ira à l'escouade Genosuke. Vous, votre but sera de prendre l'ennemi à revers. Le plus simple serait d'abord d'accompagner le Vice-amiral Marciano. Une fois la colline sécurisé, vous pourrez vous en détacher et traquer les petits groupes ennemis isolés que vous croiserez. Si cela n'arrive pas, prêtez simplement main forte sur les lieux où vous vous trouvez.
J'avais fini et écrasé la cigarette en même temps que je prononçais ces derniers mots. Il y eu alors un branle-bas de combat et les trois escouades furent organisé rapidement. Je n'avais donné aucune instruction de qui devait composer ces équipes. Ils avaient fait preuve d'initiative et avaient décidé entre eux. Autre point important, je ne les avais pas affublés de numéro comme un, deux ou trois, mais de noms de personnes qu'ils respectaient, à savoir nos trois amiraux. En procédant ainsi cela permettait qu'ils s'identifient à quelqu'un de plus grand et les poussent à se dépasser afin de leur faire honneur.
- Une dernière chose, à chaque bataille que nous gagnerons, j'offre une tournée à tous ceux qui ont réussi à ne pas ''mourir''.
Bien entendu, beaucoup de vive-voix et d'exclamation à la suite de cela. Il s'agissait simplement d'une motivation supplémentaire. Au moins, je pourrais tenter de les sauver pour la suite... Chaque groupe pris la route que je lui avais assigné et je me retrouve donc seul à l'endroit de départ. En faite, pas totalement seul, vu que mon partenaire n'avait pas donné d'ordres à une partie de ses soldats. Devais-je le faire ? Je ne pense pas, autant rester ainsi. Le calme me fit divaguer un peu et mon esprit se perdit dans la nostalgie. Que dirais-tu Seth, si tu apprenais tout cela ?
Spoiler:
Jake a donc : - 6000 Gardiens - 2000 Fantassins - 2000 Artilleurs
Il envoie deux groupes de 2500 Gardiens, 750 Fantassins et 750 Artilleurs de chaque côté pour se positionner autour des drapeaux et tenter de les capturer. Les 1000 Gardiens restant ainsi que les 500 Artilleurs et Fantassins rejoignent le Vice-amiral sur la colline.
Formation Bowie et Wonderland:
Formation Genosuke:
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Mer 3 Mar - 23:41
***
Toutes les troupes avaient reçu leurs ordres et s'étaient mises en mouvement. La cadence de chacun des groupes qui se dispatchaient était aussi élevée que possible, chaque homme et femme ici présents étaient prêts à se la donner comme si leurs vies en dépendaient. Tout allait désormais se jouer aux stratégies déployées par les officiers.
Mue par la volonté de protéger ses troupes et de les mener à la victoire avec le moins de perte possible, la jeune officière était partie comme une véritable flèche en direction de la colline. Son expérience de femme de terrain jouait certainement sur sa conception du lead : un véritable meneur ne restait pas cloitré dans son quartier général, mais partait lui-même en éclaireur, bravant le danger au même titre que ses troupes. Ainsi, pendant que ses forces la rejoignaient aussi vite que possible, elle fut la première de tout le champ de bataille à fouler le sommet du mont central.
De là-haut, la vue était parfaitement dégagée. Elle pouvait voir si loin, que même le QG ennemi, et les troupes restées stationnées, étaient discernables. D'un simple coup d'oeil, elle pouvait voir tout le déploiement des forces ennemies, ainsi que l'énorme unité qui arrivait au pied de la colline. Une unité gigantesque, menée directement par le Vice-Amiral Marciano en personne. Mais seule, face à une armée aussi grande, la soldate savait qu'elle n'avait rien à craindre, car une armée encore plus grande s'apprêtait à la rejoindre depuis son dos. Masquées l'une de l'autre par la colline, les deux armées n'avaient aucune idée de l'affrontement auquel ils allaient participer dès qu'elles atteindraient les sommets, Lelei étant la seule placée suffisamment haute pour en être consciente.
Ses troupes étant plus nombreuses et les officiers ne pouvant prendre part directement aux affrontements, la situation semblait à son avantage. Mais le constat était beaucoup moins réjouissant du côté Est, où ses troupes avaient parcouru la moitié de la distance pour rejoindre le drapeau de droite. Face à eux, de l'autre côté du pavillon flottant, deux moyennes armées se joignaient afin de n'en former plus qu'une, bien plus grande. Son objectif semblait clair et net, puisqu'elle traçait directement vers le drapeau, sans même se soucier de la présence d'ennemis dans leur ligne de mire.
De l'autre côté, à l'Ouest, le nouvellement promu Vice-Amiral, Kiyoshi Teppei, menait de ses pas de géant sa Hero Army. Tout aussi décidés à s'emparer du drapeau de gauche, ils rasèrent les murs de sorte à se tourner face à leur objectif. Une étrange lueur semblait briller dans le regard de chacun des soldats du héros, comme s'ils avaient une foi inébranlable en leur stratégie. La forme étrange de leur bataillon trahissait un plan secret, comme s'ils transportaient quelque chose. Face à eux, quatre milles soldats en formation approchaient avec le même objectif.
De part et d'autre du terrain, toutes les troupes déployées étaient sur le point d'ouvrir les hostilités. Elles étaient toutefois assez éloignées les unes des autres pour avoir le temps de former leurs rangs de manière adaptée à chacune des situations. Elles n'attendaient plus que de recevoir les ordres... Toutes les troupes, sauf une unité : l'escouade Gennosuke, sous les ordres du Capitaine Strongheart. Plutôt que de suivre le Vice-Amiral Marciano une fois arrivée au pied de la colline, celle-ci préféra la contourner par la gauche, se positionnant ainsi entre deux futurs fronts : l'affrontement au sommet de la colline et celui autour du drapeau de gauche.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Teppei & Lelei vs Joey & Jake
Yosha !
Alors, ce MJtage là est relativement court puisqu'il n'y a encore eu aucun affrontement ! Etant donné que certains de vos personnages sont sur le terrain, prêts à réagir à ce qu'il se passe, j'ai préféré ne pas trop avancer afin de vous permettre justement de réagir. Au passage, puisqu'il risque d'y avoir des affrontements au tour suivant, je vous recommande de donner des ordres à vos troupes pour organiser la manière dont elles combattront et ainsi augmenter leurs chances de gagner. Si vous ne précisez pas comment est formée une unité, on considère qu'ils sont mélangés de manière aléatoire. N'hésitez donc pas à créer des formations plus stratégiques ! (Inspirez-vous des schémas des autres topics de Manoeuvre Marine si vous avez du mal à voir de quoi on parle)
L'ordre pour poster reste le même, bien que vous pouvez échanger avec votre coéquipier si besoin est (emploi du temps, tout ça...).
L’air qui sillonnait aux travers des quelques branches. Battre la campagne. Rayer le bois des riches écorces. Vrombir les quelques feuillets encore ferrés aux ergots de ses végétaux. Le vent qui sifflotait à travers ces étoffes. Qui s’y engouffrait pour enivrer ceux à l’intérieur d’une brise fraîche. Limpide. Aux senteurs boisées. Comme pour calmer les ardeurs. Aplatir l’agitation avant qu’elle ne commence pour de bon. Avant d’empoigner épées et boucliers. Etreindre lances et armes de feu. Alors les quelques voix, qui serinaient encore, accompagnaient la liquoreuse brise dans un méli-mélo…
▬ Hmm… Hmm… Hmmmmmmmm…
▬ *Pourquoi il a mis des lunettes ? Il lit depuis tout à l’heure sans…*
▬ En fait. Comme je l’ai dis avant… Si on vole, on gagne. Hmm…
▬ MAIS PUISQUE JE VOUS RÉPÈTE QUE VOUS ÊTES LE SEUL ICI CAPABLE DE VOLER !!! JE LE DIS POUR LA…
▬ Non. Non… Rahaha ! Je sais. Ce que je veux dire c’est que… Hmmm… Si nous arrivons à voler, on pourra voir l’autre versant alors que eux, non… Hmm…
▬ DERNIÈRE FO… Ooooh… Vice-Amiral-dono. Je comprends. Je comprends parfaitement ! Vous parlez de la colline, c’est ça ? Oui. C’est un point stratégique important. Si nous arrivons à en faire la nôtre, nous aurons vu sur tous les flancs. Nous pourrons donc agir en conséquence. C’est ce que vous vouliez dire par « voler ». C’est pratique, Vice-Amiral-dono. Mais ils vont sans doute faire de même et prendre l’autre versant… Hmm… Il faut qu’on puisse assurer notre victoire sur la colline…
▬ Sinon Lelei-san ! On n’a pas encore pu vraiment parler toi et moi, Rahahaha !
▬ MAIS ON A PAS ENCORE FINI, VICE-AMIRAL-DON…
▬ Quelles sont tes capacités ? T’as mangé un Fruit du Démon ? Tu fais du Karaté ? Moi par exemple j’ai appris il y a assez longtemps les Six Techniques. Ah. Je peux faire ça aussi. *gonfle ses muscles*
▬ Oooh ! Je vois ! C’est vrai ! Peut-être que les capacités d’Astrelle-sama pourrait nous être utiles dans ce cas-là ! Un parfait échange d’informations. Hmm. Je vois. Je vois.
L’homme qui accompagnait sa hiérarchie directe qui s’extasiait. Passant de l’égosillement à un ton beaucoup plus quiet en quelques secondes. Lui qui se nourrissait de l’échange. Désireux d’en apprendre plus sur ce qui le distançait. Dominait sa condition. Ceux qu’il ne pouvait qu’effleurer sans pour autant être capable d’imiter leurs positions. Leurs dispositions. Pourtant, peut-être était-il tout simplement en train d’imaginer quelque chose qui n’était pas si impressionnant… Qu’il ne s’agissait là que d’une réflexion bateau. De la curiosité mal placée qui naissait de l’ennui. Et d’une étonnante migraine à force de lire et relire. Considérer des positions. Des vies. Des manœuvres. Alors, avait-il glorifié cet échange comme quelque chose qui ne méritait sans doute pas autant d’éloge. Alors qu’aucun n’aurait pu s’en douter.
« Si on vole, on gagne », qui n’avait pas de sens caché. Pas autant, en tout cas. « Quelles sont tes capacités ? », uniquement de la curiosité. Rien de plus, rien de moins. Les muscles du bras droit qui s’étaient galvanisés, s’hypertrophiant d’un coup. Allant jusqu’à briser un coin de la table de par l’envergure prise. L’épaisseur qu’il fallait considérer à présent. Uniquement en tête de partager avec elle. Pour en savoir plus sur ce qu’elle pouvait faire, à son tour. Alors la discussion qui continua. Ma comparse du jour qui s’adonna au petit manège. Qui partagea elle aussi ses compétences. Ses nombreuses individualités. Toutes plus disparates. Toutes plus utiles. Alors quelque chose qui en germa. Nul ne pouvait savoir s’il s’agissait là d’une véritable réflexion ou cet Officier qui s’était encore emballé. Pourtant, bourgeon qui allait fleurir dans quelques temps.
▬ Hmm. Hmm… *inspire* Alors ça va, les gars ? Rahahaha. Belle journée, hein. Vous avez peur ? Ne vous inquiétiez pas. Vous savez pourquoi ? Par…
▬ Venez en aux faits, Vice-Amiral-dono… On n’a pas beaucoup de temps.
▬ Ah oui, c’est vrai ! Bon. Le Lieutenant Astrelle-san et moi, nous allons commander chacun un flanc lors de la manœuvre d’entraînement. Enfin bref… Hmm… Hmm... *devient sérieux* Vous avez déjà combattus, non ? Vous vous êtes déjà sortis de l’enfer. J’ai sauté dans les mêmes flammes que vous. C’est pour ça que nous savons que ce genre de combat reste sans doute les plus difficiles. Car nous sommes nombreux. Et les autres sont nombreux aussi. Alors, écoutez-bien. Je pense… Je pense que le plus important, ici, c’est l’information. Pour nous permettre à tous de rester en vie. *serre le poing* On ne perdra personne. Alors, comme il sera aussi difficile pour eux comme pour nous de communiquer, faire passer un ordre à tous pour agir en même temps. Alors on fera autrement. Astrelle-san peut jouer divers mélodies et sons, tous reconnaissables et que nous pouvons tous entendre de part et d’autres du terrain d’entraînement. Chaque son aura son information, son importance et sa façon d’agir… Hmmm. Je la laisse donc vous faire les explications, j’y connais rien, Rahahahah !
Un large peloton qui s’était formé alors. Quelques temps avant que la rixe ne débute. Avant d’empoigner notre courage. Large cohorte de ces vingt-mille âmes qui avaient cessés de chahuter. Qui s’évertuaient à rester concentrer alors même qu’à son tour, ma comparse s’était mise à parler. Sa timide façon de faire. Qui suintait tout de même quelque chose de bien plus rude. De bien plus déterminé. Sans doute avec l’habitude, et l’effort. Aurait-elle l’occasion de le montrer au grand jour. Son leadership qui s’étouffait sous son hésitation. Car il était clair qu’elle en avait. Du leadership. Mais aussi de l’hésitation. Des doutes. Nous en avions tous, cela dit. Qu’importe s’il s’agissait d’une exhibition. Savoir ce qu’elle couvait en était la cause. Quelque chose de bien plus grand. Qui soulèverait bien plus d’affres qu’ici. Quelques heures. Pas plus. Avant que ces flammes ne viennent nous roussir la peau. Avant les vraies hostilités.
Au présent…
Ces milliers de bottes qui faisaient gronder l’humus. L’aplatissaient de pas en pas. Jusqu’à lever sur son sillon un filet poussiéreux. Opaque voile qui s’étendait à perte de vue. Qui témoignait de la force de frappe que représentait la Hero Army. De ceux qui repoussent. De ceux qui avancent sans reculer. De ceux qui étreignent l’adversaire. Jusqu’à lui faire perdre toute envie. Toute raison de batailler encore. D’aller plus loin. De ceux qui avancent, sans rompre la marche. Pas une seule fois. Gigantesque peloton à l’immense avant-garde. La tête du serpent visible de tous. Qui réchauffait sans doute tout un chacun. À l’immense échine colorée. Robuste. Cape qui dansait avec la brise. Alors même que leur avant-garde avançait sans peur. Sans aucune once de doute. Du moins, la dissimulant. Embrasser sa cadence.
De plus en plus vite. Avec de plus en plus d’ardeur. De hargne. Les dents serrées. Les phalanges fermées. En témoignait, à quel point ils étaient concentrés. À quel point étaient-ils conscients de ce qu’ils faisaient. Consciencieux de ce qu’ils devaient faire. Alors même que les directives se mettaient tour à tour en place. Rouages qui s’actionnaient. Alors, la grande horde et l’attention générale, happés par quelque chose de bien plus grand. Un tintement qui s’était fait entendre. Qui sifflotait dans l’aire de jeu. Vrombissait depuis les hauteurs. Lelei qui s’était hâté à le faire. Comme il avait été prévu. Un premier son. Puis un deuxième, différent, qu’elle jouait deux fois. Quelques secondes plus tard. Puis un troisième, similaire au premier, rejoué deux fois à son tour, pourtant. Alors ce sourire qui ne m’avait pas quitté. Qui était sans doute contagieux. Car tous se mirent à faire risette, derrière. Signe qu’ils avaient tous compris. Emboîtant le pas de plus belle.
▬ Hmmm… « Comme prévu ». « Marciano-dono 2 »… « Faîtes comme prévu »… C’est ça.
Le premier, le plus simple, signifiait « Comme prévu ». Comme prévu, ils attaqueraient les 3 flancs : Les deux drapeaux et la colline. Le deuxième, beaucoup plus roque. Qu’elle fit grincer deux fois de suite. « Marciano 2 ». Joey vient vers moi. Vers elle, cela dit. Ce tintement rocailleux désignant le fait qu’elle voyait l’immense blondinet de là où elle était. Ce son, le jouer deux fois attestant qu’il allait gravir la montagne. Essayant de s’en accaparer. Une fois pour l’Est. Deux fois pour la colline. Trois fois pour notre position, à nous. Alors le peloton qui gravitait derrière elle, allait agir en conséquence. Le troisième, similaire au premier. À son tour, ressentis deux fois par tous. « Faites comme prévu ». Faites comme nous avons prévus jusqu’ici. Continuer sur ces formations. Sur ces directives. Sur tout ce qui était en route. Qui ne pourrait être enrayé. Même par le monument qu’était Joey. Par l’océan que représentaient ses troupes.
L’absence d’autres mélodies attestant qu’elle ne voyait pas l’acolyte de Joey. Sans doute était-il resté dans une position plus en retrait. Quelque chose qui lui ressemblait, peut-être bien. Escadron aux boucliers qui naviguait, laissant cette trainée poudreuse derrière eux. Alors quelques secondes à voir. Les voir, tous autant qu’ils étaient. Ce qui se profilait devant nous. Ceux qui se hâtaient à joindre notre position. Commencer la rixe. Véritable formation de combat. Immense peloton qui pourtant n’était pas aussi angoissant que ceux qui fourmillaient derrière moi. De par leurs nombres. De par notre volonté. Alors la faire gicler, cette volonté. Un instant. Une seconde. Le bras qui changea drastiquement d’aspect. L’omettre complète…
▬ Je les vois ! Alors… Dans la série des sérieux…
▬ MAIS QU’EST-CE QU’IL FAIT ???!!!
▬ VICE-AMIRAL-DONO ???!!!
▬ MAIS VOUS NE POUVEZ PAS ATTAQUER !!
▬ HEIN ?!!!!!
Le bras armé. Elan déjà pris. Mouvement déjà de mise. Alors commençaient-ils à s’époumoner. Ceux qui me talonnaient. L’omettre totalement… La première règle. Le tronc qui se pencha d’urgence. Impossible de ne pas le décocher, ce mouvement. Ce coup qui raserait sans doute la totalité du peloton adversaire. Alors, l’adapter, tout simplement….
▬ VOUS AVEZ OUBLIÉ ???!!!
Les phalanges changeant tout bonnement de trajectoire. De sillon. Qui vrombissaient au préalable en direction de la troupe en vue. Prenant une toute autre cannelure. Renverser mon poing vers l’asphalte. Coup de poing sérieux qui se dirigea du haut vers le bas. Pas de sorte à l’écraser de ma propre chair. De mon propre poing. L’air accumulé de mon mouvement qui heurta seul le sol. Qui implosa ci-contre. Levant un immense voile opaque. Brume de poussières. De terre. Et de tout ce qui pouvait l’accompagner encore. Couvrant le flanc de part et d’autres. Entre ceux qui venaient nous guerroyer et notre position. Notre condition. Quelques secondes pour réagir. Se reprendre. Tenter quelque chose d’autre. Quelque chose qui ne dénoterait pas. Qui serait approuvé. Qu’aucun ne pourrait réfuter. Alors, ne pas imaginer grand-chose. Sans grande réflexion. En profiter. Il fallait rompre.
▬ PREMIER RIDEAU… CHARGEZ !!
▬ COMMENT ÇA « CHARGEZ » ???!!! ON Y VA COMMENT ? ON FAIT QUOI ? ON EST UNE UNITÉ AUX BOUCLIERS, VICE-AMIRAL-DONO !!
▬ ALLEZ-Y AVEC LA FORCE D’UNE LANCE !! SI JE PEUX PAS ME BATTRE MOI AUSSI… ALORS… LES AUTRES… AVEC MOI !!
▬ MAIS ON A PAS DE LANCE VICE-AMIRAL-DO… OOOOH… !
Le peloton qui s’était scindé en trois partis. Alors ceux qui se trouvaient dans l’autre versant. Seraient-ils tous capable de l’entendre. Ces affriolants bruits de bottes. De pas. Qui se faisaient de plus en plus assourdissants. Qui étaient de plus en plus lourds. Irrémédiablement, de plus en plus proches…
▬ SOLDATS AUX BOUCLIERS…
Ces quelques ombres qui naissaient du voile de poussières opaques. Ces silhouettes qui se faisaient de plus en plus nettes. Comme-ci elles avançaient. Qu’elles allaient gicler, pour terrasser tous ceux qui oseraient s’opposer.
▬ CHARGEZ !!
Quand bien même n’avaient-ils pas de lances. Qu’il ne pouvait que se défendre. Protéger les uns. Repousser les autres. Leur lame n’était autre que leur volonté à tous. Leur courage. Et tout ce qui s’en apparentait. Un grand groupe. Plus d’un double millier de la formation de base. Eux qui s’étaient mis à charger. De par les ordres émis. Rassurés par les sons qu’avaient émis ma comparse il y a peu. « Faites comme prévu ». Ne pas reculer. Les héros aux boucliers qui s’extirpèrent de la brume opaque. Qui emboitaient le pas. Commençant à cavaler avec la lourde charge qu’était la leur. Celle de repousser. Celle de protéger. Celle de leurs boucliers. La formation qui ne s’était pas désassemblée pour autant. Toujours aussi compact. Pour enrayer en bloc. Ne pas se faire happer. Ne pas créer de trou. Ou qu’importe l’ouverture. Formation qui fit naître une pointe. Comme une immense lance qui germa de tous ces boucliers.
Pour venir éroder la formation adverse. Outrepasser la position du drapeau. Passant à côté. Eux qui ne s’en occupèrent même pas. Le moral qui jonchait le plafond. Confiants. Sur de leurs forces. De leurs stratégies. Qui viendraient écraser leur lance contre la formation adversaire. Ecraser leurs égides contre ceux qui se trouvaient à l’opposé. Quand bien-même leur formation était-elle intéressante. Parfaite pour ne pas se faire embusquer, qu’importe le flanc. Alors la retourner contre eux, leur stratégie. Y aller en surnombre. De face. Contre le millier de bouclier également de face. Ne pas se préoccuper des côtés. Uniquement, éroder de face. Pour ouvrir leur formation. Par le surnombre. Par la force de charge du surnombre. Ouvrir leurs formations et ainsi de face, pouvoir résister à l’embuscade qui se trouvait à l’intérieur. Temporiser. Au pire. Les repousser. Au mieux. Les repousser assez loin pour pouvoir agir, à notre tour. L’avaient-ils compris, tous ceux qui s’y attelaient.
▬ CHARGEZ !!
▬ OUVREZ-LES !!
▬ *Je vois. C’était ce qu’il entendait par lance. Cette formation. Pour ouvrir la formation adverse de face. Vu que nous sommes plus nombreux. On ne s’occupe pas des côtés. Ce sont aussi des boucliers, comme nous. Alors… Alors comme ça on les repousse encore et encore… Et… Et avec la formation restante, Il y aura un deuxième rideau de boucliers… Et avec un petit groupe… Ils vont… Ils vont… Ils vont récupérer le drapeau ! Peut-être même que le nuage de poussière qu’il a levé était fait exprès… C’est sûr qu’il a fait exprès… C’est pour masquer son mouvement… Prendre de revers… Mais j’y pense… « Faites comme prévu. »… Le Nuage de poussière sert aussi à… Qu’est-ce que… Ce son qu’on entend… Oui… « Droite ». C’est ça… Depuis le début…*
Alors même que la rixe avait commencé. Que la lance aux boucliers allait s’écraser ci-contre la formation adverse. Un tout autre carillon qui grelottait à travers le terrain. Encore de la part de ma comparse qui s’y évertuait avec brio. Pour faire passer des informations. Une note bien différente de tous ceux qui nous avions entendus jusqu’ici. Qui dénotait. Qui détonnait également. « Droite ». Ils viennent, à droite. Alors seuls nos troupes, capables de comprendre. De considérer. L’étau se refermait vers l’ambitieuse formation adverse.
▬ *À droite, milles hommes arrivent vers la droite si jamais nous en avions besoin. Ils ont contournés la colline. Grâce aux signaux d’Astrelle-sama, ils ont donc progressés… Le Nuage de poussière servait non seulement à masquer le Vice-Amiral-dono. Mais aussi à masquer l’infanterie qui va jaillir du nuage pour prendre en étau l’adversaire. Le fait que nous attaquions avec des boucliers permet non seulement de repousser, éloigner mais aussi temporiser… Le temps qu’ils arrivent… Je vois…*
Derrière ce voile opaque. Ce soldat dans la fourmilière qui avait raison. Qui avait parfaitement compris le message de Lelei. Qui avait considéré la suite d’information. Un millier de soldats qui commençaient également leur ascension. Qui avaient contournés la colline, en se détachant de l’immense peloton que conduisait ma comparse. S’évertuant à la longer par la droite. Pour ensuite jaillir quand ils en auraient l’occasion. L’immense nuage de poussière qu’ils avaient pris pour une opportunité. Celle de jaillir. Car qu’importe s’ils pouvaient les voir, à présent. Il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. Escouade armée cette fois. Armée jusqu’aux dents. Qui convergeait à toute vitesse vers le front de l’Ouest. Dans le but d’outrepasser le voile nacré. Gicler. Les prendre par surprise ou non. Faire parler le surnombre.
Les repousser. En défaire le plus que possible. Les arrêter. Les occuper. Un tant soit peu. Petite formation qui se retrouverait engloutie par quelque chose de bien plus grand. Par une vague qu’ils n’avaient pas pu considérer. Leur avait-on donné l’opportunité de le faire, cela dit ? Mais alors que les boucliers s’écrasaient toujours contre d’autres boucliers. Que le deuxième rideau allait sans doute jaillir. Que ces soldats s’évertuaient à rejoindre le champ de bataille avec autant de vélocité. Quelque chose d’autre se tramait encore. Aurait-il pu le constater. La formation adverse. Que celui qui menait la cohorte n’était pas là, lui. La tête du serpent qui sillonnait toujours derrière. Qui s’attelait à faire bien autre chose. Un tout autre but. Quelques bruits de pas également, moindre à côté de ceux qui avaient chargés. Une seule et unique ligne de mire. Un étendard si précieux.
▬ ON Y VA !!
▬ *Et il profite de ça pour chasser l’un des drapeaux… Il a envoyé l’escadron temporiser pour l’infanterie mais aussi pour nous permettre à nous, en petit groupe réduit, d’aller chasser le drapeau… Le Nuage de poussière sert à ça aussi… À vrai dire, j’étais inquiet. Il n’avait l’air de ne rien comprendre. Il avait même l’air d’un idiot parfait. Mais je me suis trompé. Après tout, qui suis-je pour comprendre. Je… Non… Nous sommes à des années-lumière de ce type. C’est… C’est un véritable monstre. Sans doute doivent-ils se dire la même chose là-bas, avec Marciano-dono… C’est donc ça… Un Vice-Amiral du Quartier Général de la Marine ?!!*
Alors en tête de course vers l’utopie. N’auraient-ils sans doute uniquement vu sur mon échine. Mes pas. Ceux qui me talonnaient. Imaginant sans doute une trombine fière cramponnée à la tête de celui qu’ils pensaient avoir élaboré toutes ces manœuvres…
▬ Mmh… Oui. On y va. *transpire*
Aucun d’entre eux ne pouvaient s’en doutait. Qu’il ne s’agissait là que de pure chance. Rien d’autre. Une succession d’évènements. Qui n’avait jamais été prémédité. Que je n’avais pas contrôlé. « Allez-y avec la force d’une lance ». Elucubration complète. Quelque chose pour les motiver… Non une formation complète et une tactique. Le nuage de poussière résultant véritablement d’un oubli. D’une envie de prendre part à l’entraînement. D’un rappel de la part des soldats. Et d’un détournement de trajectoire… Non une manœuvre de dissimulation. Ou tout ce qu’ils pouvaient penser. Pourtant, fallait-il continuer. Quand bien même il s’agissait de chance. Ou quelque chose qui y ressemblait. Car nous en aurions besoin là-bas, sans doute. Pour vaincre. Pour gagner. Pour sauver tout le monde…
Indicatifs RP:
Teppei dispose de 10.000 soldats : - 4.000 soldats de la Garde. - 3.000 soldats de l’Artillerie. - 3.000 soldats d’Infanterie.
- Flashback de la discussion de Teppei et Lelei dans la tante avant l’entraînement. Teppei qui partage ses capacités avec Lelei et vice-versa. Il a une idée (vraiment il ne fait pas exprès mdrrr), disant qu’il serait bien pour eux d’aller en hauteur donc sur la colline. - Teppei émet également (encore sans faire exprès) l’idée d’utiliser des signaux de Lelei grâce à sa capacité pour faire passer des messages. Etant donné le nombre affriolant de troupes, il serait plus facile de communiquer comme ça que de devoir réceptionner un appel par Den Den Mushi et transmettre l’ordre aux troupes. - Reour au présent Teppei entend les signaux de Lelei et agit en conséquence. Les signaux sont Comme prévu attestant que comme prévu, ils attaquent sur 3 fronts. Marciano 2 attestant que Joey attaque la colline. Faites comme prévu attestant que la stratégie est bonne et qu’il faut continuer comme prévu. L'absence de signal pour Jake signifiant qu'il n'est pas en vu et qu'il est sûrement resté au camp. - Teppei voit alors les troupes adverses arriver devant lui. Enjoué, il arme un coup de poing sérieux mais ces soldats lui rappellent qu’il ne peut pas participer. Déjà dans l’élan, il rabat son poing au sol, créant un immense voile de poussière englobant devant lui, cachant le mouvement de ses troupes. - Intimant alors à sa Hero Army de foncer alors même qu’il s’agit d’une formation aux boucliers, ceux-ci commencent la charge avec 3500 Soldats soit 2500 Gardiens allant jusqu’aux 1500 Gardiens. Ils dépassent le drapeau sans s’en soucier et chargent. (ceux qui se trouvent en face, vu qu’il l’autre moitié des boucliers se trouvent de part et d’autre de la formation). - L’assaut a pour but de repousser la ligne défensive adverse par le surnombre en profitant de leur formation, pour la défaire, casser la première ligne, éloigner les deux autres sur le côté et charger l’infanterie et l’artillerie de face. Pour but aussi de temporiser/les repousser assez longtemps de sorte à faire d’autres choses. - Le deuxième rideau de 1500 Soldats soit 1000 Gardiens attendent de l’autre côté du nuage de fumée, pouvant charger à tout moment eux aussi. - Ils entendent tous un autre son de Lelei, différent. Droite attestant que, comme prévu, 1000 Fantassins (ceux de Teppei qui sont restés avec Lelei) ont quitté le groupe, contournant la Colline et commencent à charger vers l’Ouest, toujours masqué par le nuage de poussière levée par Teppei. Ils arrivent vers sa position. (Action de Lelei qui le dit dans son post, que les troupes qui la suivent vont vers la colline mais qu’ils n’ont pas tous la même destination) - Teppei, avec 1000 Soldats soit 500 Gardiens, en tête du petit peloton, brave le nuage pour se diriger vers le drapeau et l’attraper.
Formation du Premier Rideau et Effet voulu lors de la charge:
Tout était en place. Les ordres ont été donnés et les escouades se sont avancés comme prévu. Personnellement, j'avais préféré rester au camp de base pour faire le lien entre tous les groupes, que ce soit les miens mais aussi avec le Vice-Amiral Marciano. J'espérais qu'il pourrait prendre possession de la colline central. Son point culminant serait un réel avantage, qu'importe ceux qui en prendrais le contrôle. Néanmoins, si nous n'arrivions pas à l'avoir pour nous, j'aurais bien une idée à soumettre à mon coéquipier afin de permettre de revenir à égalité. Après, je devais aussi laisser cela à l'appréciation de mon supérieur, il était parfaitement capable de décider de la meilleure marche à suivre.
A mes côtés se trouvaient une table avec, posé dessus, une multitude d'escargophone, qui me permettait de pouvoir directement discuter avec chaque groupe. Pour le moment, je n'avais encore entendu aucune clameur, aucun fracas d'armes, aucun choc. Il était possible que tous se regardaient encore en chient de faïence, attendant le moment exact pour frapper son adversaire le plus proprement et efficacement possible. Moins il y aurait de pertes, plus il sera simple de capturer les deux drapeaux. Bien sur, une bonne stratégie serait de mise en cas d'infériorité numérique, cela va de soit. Il ne fallait se relâcher à aucun moment.
- Capitaine, grésilla un des escargots, ici l'escouade Genosuke. Nous avons préféré contourner la colline par l'ouest, afin de prêter assistance à nos camarades, en cas de débordement.
- C'est un bon choix soldat, informez moi quand les événements commencent à bouger, terminé.
Puis il y eu un silence un peu long et pesant, un calme avant une tempête de déchaînement de puissance et d'impact. Celui-ci se fit ressentir peu de temps après l'appel de la troupe. Une gigantesque onde de choc me parvint de l'ouest et je vis un énorme nuage de poussière s'élever dans les airs. Ne voyant pas la Lieutenante Astrelle faire un tel acte, je misais sur une attaque du Vice-Amiral Kiyoshi. Il semblait vouloir camoufler une partie du terrain et le drapeau devait sans aucun doute se situer en son centre ou derrière. Un bon choix de tactique en somme. J'attrapais de nouveau le moyen de communication que je venais d'utiliser.
- Escouade Genosuke, appelais-je,un topo rapide et concis sur la situation.
- Actuellement, nous n'avons plus en visuel le groupe ennemi qui se dirigeait sur la cible. Cette dernière ne l'est plus non plus. Nous allons sans doute... Attendez Capitaine, il y a un léger détachement qui part et contourne la colline ! Il ne va pas être vu par le groupe Wonderland s'il passe derrière la poussière !
- Bien, faites ce pour quoi je vous ai détaché : interception et neutralisation. Après cela, passez derrière la formation ennemi de gauche et prenez les à revers. Terminé.
Je n'avais pas besoin d'en dire plus pour le moment, ils savaient quel boulot ils devait assurer pour assurer une survie de leurs camarades. Je pris et envoya un appel à mon groupe de l'ouest, celui de Wonderland.
- Escouade, à combien de distance êtes-vous de la zone inconnue ?
- Si vous parlez de ce que nous ne voyons pas, je dirais une bonne centaine de mètres à la louche. Souhaitez-vous que nous tentions une percée à l'intérieur pour prendre place autour de la cible ?
- Négatif soldat. Je vois très mal nos adversaires éviter un affrontement et simplement sécuriser le drapeau avec ce genre de ruse. Deux choix s'offrent à eux : la première soit qu'ils chargent simplement pour profiter de la surprise. La deuxième, un peu plus dangereuse, serait qu'ils positionnent un grand nombre de soldat Artilleurs sous couvert à l'intérieur et vous canardent sans que nous puissions riposter. Pour les deux cas, commencez doucement à reculer et modifier la formation pour faire remonter tous les Gardiens devant. Si vous entendez des coups de feu, ce sera à vous de charger. En cas contraire, il sera nécessaire que vous adoptiez une forme de cuvette pour absorber le choc. Bon courage à vous, terminé.
J'espérais ne pas leur avoir fait perdre de temps et que tout irait. En cas de soucis, il est probable que les troupes restantes de mon binôme iraient sans doute rejoindre l'ouest. Mais pour le moment, je devais m'enquérir de l'autre front.
- Escouade Bowie, comment cela se passe de votre côté ?
- On est en vu du drapeau ainsi que d'nos ennemies, Cap'. La voix qui m'avait répondu était un peu nasillarde et désinvolte, ce qui m'arracha un léger sourire. Il était drôle d'entendre ce genre d'attitude au sein des soldats et encore plus dans les bas gradés. De ce que je vois à c'te distance, il est fort probable que nous soyons bien plus nombreux qu'eux, avec les troupes du Vice-Amiral à nos côtés. On continue d'avancer comme prévu ?
- Affirmatif, il semble que le gros du combat se situera sans doute sur l'autre point. Sécurisez le drapeau au plus vite afin d'aller renforcer vos camarades de votre présence. Pas besoin, néanmoins, de charger. Si vous vous pressez, vous risquez de fatiguer pour les futurs affrontements. Une bataille gagné ne permet pas celle de la guerre. Un dernier point, veuillez intégrer les troupes du Vice-Amiral à notre formation, elle n'en sera que plus renforcé. Et veillez à ce que tous soit équipé de lances, terminé.
Bien, tout avançait correctement de chaque côté. Je craignais quand même une sacrée mêlée générale du côté ouest. N'étant pas sur le terrain, je ne pouvais pas juger des compositions des groupes ennemies ainsi que des formations. Je ne pouvais qu'attendre pour le moment. Et comme je m'ennuyais, je me permis de passer un coup d'escargophone à mon partenaire d’entraînement.
- Vice-Amiral, ici Capitaine StrongHeart. Je me doute que vous êtes occupé mais je tenais à vous tenir informer des derniers événements. Le point Est sera sans doute récupéré promptement. Je crains, par contre, que le côté Ouest ne soit un peu plus... Compliqué et Chaotique. Je vous laisserais aviser pour le soutien à apporter à mes hommes. Bon courage à vous pour la prise de position sur la colline.
Spoiler:
Jake a donc 10000 soldats : - 6000 Gardiens - 2000 Fantassins - 2000 Artilleurs
Il prends des nouvelles de chaque groupe afin de mieux coordonnés. - Escouade Genosuke en chasse des 1000 Fantassins qui se sont détachés de la colline. - Escouade Wonderland qui se recule un peu du rideau de poussière et change légèrement sa formation pour appréhender une potentielle charge ou salve de balles. - Escouade Bowie qui fusionne avec le groupe de Joey pour grossir mais garde la même formation. Continuer de marcher sur le drapeau, prêt à la confrontation. - Petit topo à Joey.
Soupira Lelei en voyant les troupes du Vice-Amiral Marciano avancer droit vers sa position. Comment pouvait-elle savoir que c'était ses troupes à lui ? Simple, il marchait avec et on ne pouvait pas dire qu'il faisait dans la discrétion. Non pas qu'elle soit elle même bien discrète pour le coup, debout, seule sur le haut de la colline. Bien plus discrètes furent certaines troupes ennemies qui longeaient la colline vers l'Ouest où se dirigeait actuellement son coéquipier, le Vice-Amiral 'Justice'. Et pour finir, ses troupes se dirigeant vers l'Est risquaient d'avoir l'entrainement de leur vie avec ce qui arrivait vers eux. Welp, c'est l'heure de commencer le concert qui pète les oreilles. Avec ses diverses lames, Lelei commença à signaler de manière sonore les différentes situation.
Elle ne s'attendait cependant pas à ce que Teppei fasse son propre boom de son côté, avec un écran de fumée pour bloquer la vision de tous. Elle cligna bêtement des yeux pendant quelques secondes avant de hausser des épaules et décider qu'elle ne chercherait pas à comprendre. Elle avait autre chose à faire, comme signaler à ses troupes comment se déplacer et où. La première lame qu'elle avait utiliser pour signaler que tout se passer comme prévu vint frapper par deux fois la lame qui venait de signaler la position de Joey, provoquant les deux sons en même temps à deux reprises. La Lieutenant ne se retourna pas pour vérifier si ses troupes avaient bien écoutées la stratégie - a savoir que ce qu'elle venait de produire ne voulait rien dire - avant de prendre une lame plus courte et lancer une lame d'air vers le sol qui provoqua un tintement plus aigue.
La jeune femme chantonna pour elle-même un petit air musical qui n'avait rien à voir avec les sons qu'elle provoquait, un petit air dont les paroles parlaient d'un utilisateur de fruit du démon qui avait fait son navire avec ses pouvoirs et qui se croyait le roi du monde mais qui s'était fait abattre par un simple chasseur qui l'avait prit pour une bête sur une île quelconque de Grand Line. Quel rapport avec la bataille ? Aucun, mais Lelei n'avait pas grand chose de plus à faire en attendant que ses troupes la rattrapent. Elle s'élança de nouveau dans les airs à l'approche des deux troupes qui allaient s'affronter, ses fantassins ne devaient pas s'arreter et foncer directement à l'affrontement avec les troupes de Joey pendant que ses artilleurs se mettaient en place. Un bloc pour un bloc, l'offensive pour obtenir une position avantageuse.
Au carillon précédent qu'elle avait provoquée plus tôt, les troupes de Lelei s'étaient séparées comme prévue lors de la réunion de préparation de bataille, de ce qu'elle pouvait apercevoir. Parfait. Elle pouvait aussi apercevoir à l'Est un contingent d'hommes faire le tour de la colline pour frapper dans le dos les troupes montantes ennemies, dangereux mais si Teppei les avaient engagés à le faire c'est qu'il avait ses propres raisons. En parlant de cette direction, la Lieutenant pouvait voir que le composite de troupes était en bonne passe pour engager le combat dans une formation de type Flèche. Pourquoi se prendre la tête à faire un nom compliqué si il n'est jamais prononcé pour être intercepté par l'ennemi ?
"Bien, voyons donc maintenant comment nos troupes se débrouillent en combat direct..."
Prononça-t-elle pour elle-même, sautillant dans les airs en hauteurs grâce à son Geppou.
Manoeuvres:
Troupes de Lelei: 5000 Fantassins, 5000 Artilleurs. Troupes de Teppei accompagnant: 4000.
- Avec sa capacité Mad Sound, Lelei indique à toutes les troupes alliées la situation globale actuelle. 1000 Artilleurs de Teppei se détachent des troupes pour contourner la colline à l'Est et essayer de tirer dans le dos des troupes de Joey. Après avoir tirés une fois, ils voudront aller vers l'Est pour prendre à revers les troupes ennemies du drapeau.
- 1000 Soldats profitent de l'écran de poussière de Teppei pour le rejoindre en se détachant du corps principal de troupes de Lelei.
- Avec sa capacité Mad Sound, Lelei signale le plan utilisé, à savoir le plan A. Les 1000 Artilleurs se mettent en place sur le haut de la colline à l'Ouest pour tirer sur les troupes ennemies Gennosuke en contrebas, 2000 autres Artilleurs se placent de la même manière pour faire face à l'Est et tirer sur les troupes ennemies qui se dirigent vers le drapeau.
- Le reste des troupes centrales, 3500 Fantassins se précipitent en dans une formation de ligne pour faire mur et intercepter celles de Joey à la colline afin qu'ils ne puissent gêner les manœuvres des artilleurs. Lelei elle-même participerait bien à la défense si elle pouvait.
- Pour la bataille du drapeau de l'Est, les 2500 Fantassins engagent les troupes ennemies en face en formation Flèche pour pénétrer la garde ennemie. Les 2000 Artilleurs font des tirs de suppression pour renforcer la charge alliée.
Flèche
Ligne
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Lun 15 Mar - 13:17
Suite à un dépassement du délai, le tour de Joey Marciano est joué aux dés. (1/2)
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Lun 15 Mar - 13:17
Le membre 'Maître du Jeu' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dés RPBG/Quêtes/Miss' : Résultat : 4
Loca. :
Imprédictible.
Prime :
∞
Berrys :
∞
Maître du Jeu Arme antique et siècle perdu
posté le Dim 21 Mar - 18:30
***
Sans même qu'ils n'en soient conscients, les acteurs de cette rixe virtuelle avaient conditionné en partie la suite des événements dès leurs premiers déplacements. Chaque camp avait ouvert la marche en essayant, au mieux, d'anticiper les mouvements adverses. Le camp du Vice-Amiral Kiyoshi avait opté pour une course contre-la-montre, envoyant l'une de ses subordonnées en éclaireur afin d'adapter leur stratégie le plus tôt possible. Une mesure qui pouvait s'avérer payante, s'ils exploitaient avec efficacité la fenêtre d'action que cela pouvait leur ouvrir. C'était pourquoi les soldats en provenance du Nord étaient tous attentifs au moindre signal sonore : miss Astrelle, ayant été promue temporairement pour l'exercice, était censée transmettre les informations qu'elle obtiendrait du haut de la colline grâce à sa capacité. Un coup de départ qui ne tarda pas à retentir, avant que ses frères d'arme ne mettent à exécution leur plan. Des hommes situés dans le dos de Lelei, mille Artilleurs s'élancèrent pas sa gauche, contournant la colline dans le sens des aiguilles d'une montre. Leur but était de discrètement atteindre les flancs et le dos des troupes de Joey qui montaient la colline, profitant de celle-ci pour approcher sans être vus. Dans un même timing, c'était Teppei qui s'était élancé vers l'avant, droit sur les troupes de Jake. Après avoir fait mine de les attaquer directement, celui-ci redirigea son attaque vers le sol, levant un immense écran de poussière qui séparait les troupes s'opposant sur le flanc Ouest. Puis, il envoya la majeure partie de ses troupes charger au travers de l'écran avec une formation en lance, dans le but de percer la défense des troupes d'en face. Seule une petite escouade resta en retrait en second rideau.
Comme à une partie d'échecs, Teppei et Lelei avaient chacun fait leurs premiers coups, et leurs adversaires allaient devoir réagir promptement s'ils ne voulaient pas qu'on saute leur tour. Car à l'inverse d'un jeu d'échecs, à la guerre, il n'y a pas de règle, et encore moins de chronomètre : si l'on tarde trop à jouer, c'est la mort elle-même qui vient donner le coup de sifflet final.
— Purupurupuru... Purupuru-katcha. — Pshhht. Vice-Amiral, ici Capitaine StrongHeart. Je me doute que vous êtes occupé mais je tenais à vous tenir informer des derniers événements. Le point Est sera sans doute récupéré promptement. Je crains, par contre, que le côté Ouest ne soit un peu plus... Compliqué et Chaotique. Je vous laisserais aviser pour le soutien à apporter à mes hommes. Bon courage à vous pour la prise de position sur la colline. Pshhht. — Pas de panique, je gère la situation. Je compte sur vous. Et surtout, gardez le sourire.
Mille Fantassins quittèrent également le peloton stationné derrière Lelei pour descendre de la colline côté Ouest, en direction des troupes de Teppei. Celles-ci furent prises en chasse par l'escouade Genosuke, suite aux ordres de leur officier. Malheureusement pour cette escouade, le nuage de poussière créé par Teppei s'était étendu jusqu'à la colline, venant les englober et permettre à ses cibles de s'échapper. Le timing avait été parfaitement calculé pour permettre à ces mille Fantassins de bouger sans être interrompus. Mais tout ne s'arrêtait pas là : dans le dos de l'escouade Genosuke, mille Artilleurs arrivèrent depuis le peloton, et les attaquèrent par derrière dès qu'ils les eurent en joue. Enveloppé dans un écran de poussière, l'escouade Genosuke ne pouvait que rester sur place et subir. Mais sa formation avait été pensée pour résister à ce genre d'assaut, et la ligne de gardiens put encaisser les tirs groupés tant bien que mal. L'écran de poussière retombant à cet instant précis, ils purent constater qu'ils étaient pris en étau entre les artilleurs et ceux qu'ils poursuivaient précédemment, ceux-là étant même juste à côté du second rideau de Teppei. Ils n'allaient cependant pas pouvoir tenir longtemps dans cette situation.
Pendant ce temps, Joey s'était avancé jusqu'au sommet de la colline, faisant face à Lelei tout en observant l'entièreté du champ de bataille. Prenant donc toutes les informations dont il avait besoin pour avoir la prise de décision adéquate face au plan de Teppei et Lelei, il fit mine de réfléchir quelques instants avant d'avoir une illumination. Le mouvement de Teppei était totalement imprévu, même pour celui qui l'avait exécuté, mais il avait donné une idée grandiose au Vice-Amiral Souriant. Plaquant ses deux poings contre le sol, il jeta un dernier regard plein de malice en direction de la soldate qui lui faisait face, avant de décharger une puissante vague d'énergie contre le sol.
L'onde de choc générée par cette technique dévasta totalement le sommet de la colline, provoquant un énorme écran de poussière comparable à celui précédemment causé par le Vice-Amiral Kiyoshi. Un écran de poussière qui vint aveugler les deux niveaux d'altitude les plus élevés de la colline. Lorsque le nuage se dissipa, ce sont les mille Artilleurs envoyés au préalable par Lelei afin de prendre l'armée de Joey à revers qui furent surpris les premiers d'apercevoir que l'armée de Joey avait disparu ! Elles avaient déjà filé vers l'Ouest, en renfort aux troupes de Jake, prises d'assaut par les hommes de Teppei. Grâce au repositionnement ordonné par leur officier, l'unité du flanc Ouest de Jake avait pu encaisser la charge sans que ses lignes ne soient trop perturbées. Les deux camps avaient perdu une centaine de gardiens dans la collision, mais les deux formations n'avaient pas pu s'emmêler, et étaient restés l'une face à l'autre comme deux véhicules après un accident. C'est alors que les troupes de Joey vinrent jouer les trouble-fêtes. Les trois mille cinq cents Fantassins déboulèrent de la colline avec un tel élan, qu'on aurait dit une troupe de cavaliers. Le hurlement combiné de plusieurs milliers d'hommes gronda au travers du terrain tout entier, et à l'inverse d'un véritable orage, la foudre frappa après le coup de tonnerre. Dès la collision, la moitié des troupes de Teppei furent ravagées, en quelques instants. Leur formation totalement désarçonnée, elle fut rapidement infiltrée de toute part, tant par l'Infanterie de Joey que par l'unité de Jake à laquelle ils faisaient face. Quoi qu'ils fassent, il était impossible pour ses gardiens et les quelques soldats planqués en leur sein de faire quoi que ce soit. Ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne reste plus un seul soldat debout. Dès qu'ils auraient fini le travail, l'Infanterie de Joey se tournerait alors vers le Nord, en direction du drapeau, avant de charger à nouveau afin de repousser Teppei et ses troupes qui s'approchaient dangereusement de l'objectif à atteindre.
Et tandis que l'Infanterie du soldat Souriant était descendue sauver l'unité de Jake postée à l'Ouest, les mille Artilleurs restants avaient simplement contourné la colline par la gauche, de sorte à rejoindre l'escouade Genosuke. Cette dernière, soudainement prise en étau par l'Artillerie de Lelei lorsqu'elle poursuivait les Fantassins de Teppei, était ravie de voir que du renfort venait la sortir de là. La moitié de leur gardien avaient fini par céder suite aux tirs groupés des hommes de Lelei. Mais d'une salve surprise, l'Artillerie de Joey prit par le flanc l'Artillerie de Lelei, qui ne put résister un seul instant, ce qui offrit une porte de sortie à la formation circulaire.
Pendant ce temps, à l'Est, tout semblait bien moins compliqué. Les estimations de Jake lors de sa conversation escargophonique n'étaient peut-être pas mauvaises. Après tout, les troupes combinées semblaient en bonne position pour obtenir le drapeau de ce côté. Un simple coup d'oeil depuis le haut de la colline ou depuis les QG suffisait pour le dire. Avec autant de gardiens et cette formation, rien ne semblait pouvoir les arrêter d'avancer, pas même les tirs de barrage en provenance de la colline. Même si la portée des Artilleurs était augmentée par la hauteur, la puissance des barrages étaient insuffisante à cette distance pour forcer les troupes combinées à s'arrêter pour encaisser. Mais en continuant d'avancer, les troupes combinées risquaient d'exposer leur dos, alors, Den Den Mushi en main, le Vice-Amiral Marciano commanda ses troupes restantes. Mille Gardiens et mille Artilleurs allaient charger vers l'Est, alignant les gardiens vers l'avant et la gauche afin de couvrir l'avancée. Ils iraient dans le dos des troupes combinées en maintenant toutefois une grande distance derrière elles afin d'être une menace si Lelei décide de faire descendre des troupes de la colline pour prendre les troupes combinées de dos.
Pendant ce temps, les troupes combinées ainsi que la formation en flèche de Lelei arrivaient enfin face à face, et se heurtèrent avec fracas. La ligne de gardiens des troupes combinées étaient solides, mais la puissance ennemie n'était pas à négliger. Suite à l'impact, les deux armées avaient perdu quelques hommes, et se retrouvaient désormais dans la même situation que les deux armées de l'Ouest quelques instants plus tôt : plantées l'une dans l'autre, comme deux voitures après un accident. Mais la pointe avait au moins permis de créer une petite brèche au creux de la ligne de Gardiens. En enjambant leurs alliés tombés au combat, l'Infanterie de Lelei allait pouvoir atteindre celle de les forces combinées si l'ordre leur était donné. Une nouvelle bataille décisive venait de débuter.
Spoiler:
RPBG SAISON 1 ARC 4 MANOEUVRE MARINE Teppei & Lelei vs Joey & Jake
Yo !
Alors ce tour-ci était un peu difficile à MJter parce que du coup j'devais à la fois PNJiser le tour d'un joueur + simuler toutes les troupes etc. C'est un exercice pas facile parce que du coup c'est difficile de dissocier les deux durant la rédaction du post, du coup j'vais essayer de bien distinguer ça via le spoiler en vous listant un peu le résumé des actions de Joey PNJisé puis comment les troupes sont simulées. So :
Résumé des actions de Joey :
— Avance jusqu’au sommet de la colline pour faire face à Lelei et observer le champ de bataille dans son ensemble. — En voyant la composition des troupes ainsi que leurs positions, il cherche un plan de secours — L’écran de poussière provoqué par Teppei lui donne une idée — Il crée lui-même un écran de poussière avec un Rokuogan sur le sol, pendant que les 1000 artilleurs de Teppei sont envoyés par Lelei pour contourner la colline et prendre les troupes de Joey à revers — Lorsque l’écran de poussière se désépaissit, les troupes de Joey ont disparu : elles chargent en fait en direction du drapeau de l’Ouest, où Joey estime que leur présence est impérative, suite à la discussion avec Jake, et estimant que les troupes combinées à l’Est suffiront amplement. Les ordres sont de profiter de leur élan pour désarçonner les troupes de Teppei et l’empêcher de repartir avec le drapeau — Il commande ensuite à ses 1000 gardiens et 1000 artilleurs restés au QG de sortir et foncer vers le drapeau de l’Est en soutient. Il souhaite que les troupes combinées affrontent de face les troupes de Lelei sans se soucier des artilleurs embusqués sur la colline grâce à des lignes de gardiens qui les couvrent, tandis que les renforts protègent leurs arrières, prêts à attaquer encore par derrière si Lelei envoie des troupes dans le dos des troupes combinées.
Résumé du MJtage :
— Lelei transmet les informations avec sa capacité Mad Sound. Elle envoie 1000 Artilleurs contourner la colline par l'Est pour attaquer les troupes de Joey (3500 Fantassins et 1000 Artilleurs). Teppei crée un écran de poussière.
— 1000 Fantassins des troupes de Lelei décrochent à l'Ouest. Ils sont poursuivis par l'escouade Genosuke. L'écran de poussière créé par Teppei se déplace jusqu'à eux et leur permet d'échapper à l'escouade Genosuke, qui se retrouve au milieu de l'écran, aveuglée. 1000 Artilleurs sont ensuite envoyés par Lelei dans leur dos pour les prendre en étau. Ils se font shooter, mais ils résistent grâce à leur formation. 2000 autres Artilleurs sont envoyés à droite pour viser les troupes combinées, mais leur formation et leur distance leur permet d'encaisser sans broncher.
— Teppei envoie ses troupes à travers son écran de fumée avec une formation en pointe dans le but de percer les défenses des troupes de Jake. Celui-ci réagit à temps et sa formation permet d'encaisser la charge de Teppei malgré quelques pertes (100 gardiens). Les deux formations restent face à face sans réussir à s'infiltrer.
— Joey crée également un écran de poussière grâce à un Rokuogan, ce qui aveugle toutes les troupes situées sur les deux niveaux d'altitude les plus hauts de la colline. Les troupes de Joey, situées juste en dessous, reçoivent l'ordre par Den Den de filer à l'Ouest attaquer les troupes de Teppei.
— Lorsque le nuage de poussière causé par Joey retombe, les 1000 Artilleurs envoyés par Lelei au tout début pour contourner la colline et attaquer Joey se rendent compte que leur cible a disparu, puis, ses troupes en formation ligne censées charger se retrouvent sans cible (possibilité pour Lelei de donner de nouveaux ordres à cet instant précis dans son prochain post).
— Les troupes de Joey se scindent en deux : les 3500 Fantassins descendent de la colline en chargeant les troupes de Teppei par le flanc, qui, prises en étau avec les troupes de Jake, ne tiennent qu'un court instant. Ils chargent ensuite le drapeau et les troupes de Teppei à proximité. Les 1000 Artilleurs restants attaquent les 1000 Artilleurs de Lelei qui prenaient en étau l'escouade Genosuke, ce qui leur permet de reculer. Ils ont perdu tout de même 500 Gardiens à force d'être canardés par les 1000 Artilleurs.
— A l'Est, les 2000 Artilleurs de Lelei sur la colline tirent sur les troupes combinées, mais celles-ci résistent grâce à leurs nombreux gardiens bien positionnés. Les troupes avancent en direction des troupes de Lelei. Joey envoie ses troupes restées au QG en renfort, au cas où Lelei envoie des troupes dans le dos des forces combinées. Puis, les forces combinées entre en collision avec les troupes de Lelei à proximité du drapeau. La formation flèche permet de percer la défense de Jake (-100 Gardiens) bien qu'ils subirent quelques pertes (-100 Fantassins). Les deux armées sont désormais l'une face à l'autre, et attendent les ordres pour savoir comment engager l'ennemi.
Total des pertes :
— 100 Gardiens de Jake à l'Ouest lorsqu'ils encaissent la charge des troupes de Teppei.
— Les 3500 soldats dont 2500 Gardiens de Teppei qui avaient chargé à travers l'écran de poussière décimés par les troupes de Joey.
— L'escouade Genosuke perd 500 Gardiens sous les tirs de l'Artillerie de Lelei.
— Les 1000 Artilleurs de Lelei qui prenaient en chasse l'escouade Genosuke depuis les hauteurs se font tirer dessus par les 1000 Artilleurs de Joey.
— Les armées combinées de l'Est et l'armée de Lelei perdent respectivement 100 Gardiens et 100 Fantassins lors de la collision.
Etat du front :
J'ai essayé d'être le plus exhaustif possible mais si y'a le moindre souci n'hésitez pas à me check sur discord !
Quelques secondes. Quelques minutes. Puis des heures. À nous tourner les pouces. Compter les hommes. Les armes. Les vies. Car il ne s’agissait ni plus ni moins que de ça. Disposer de vie. De toute sorte. Qu’il s’agisse de soldats. Qu’ils arpentaient le front. Sillonnaient les cannelures. Qu’ils se contentaient de converger aux boucliers ou brandir les lances et les épées. Qu’ils s’évertuaient à cracher les flammes de leurs armes à feu. Qu’importe. S’agissait-il encore et toujours de vie. De centaine de milliers de vie. Toutes plus disparates. Toutes plus importantes. Alors en user avec la plus grande minutie. La plus grande délicatesse. Pour ne laisser personne derrière. Ne sous-estimer personne. Qu’importe. Il fallait tous les sauver. Pouvoir ici, alors qu’il ne s’agissait ni plus ni moins qu’une exhibition. Pouvoir ici garantir le devenir de chacun. Qu’ils puissent fleurir. Continuer à bourgeonner. Au-delà de l’enfer sur terre qui nous était promis.
Qui se ferait une joie de roussir tous ceux qui la jonchaient un tant soit peu. Qui auraient le malheur de la côtoyer. D’essayer de la braver. Passer outre. Alors y songer. Se triturer le cerveau à le faire. Comment garantir ce bien-porté. Et comment l’entériner. Ou tout du moins, le plus longtemps possible. Quitte à aller jusqu’à tout porter sur l’échine. Quitte à y laisser des doigts. Un bras. Même une jambe. Quitte à ce qu’ils arrachent ma peau de leurs longues serres. L’érodent comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Fallait-il pourtant également s’y attarder, à la mire. L’objectif premier de cette manœuvre. À savoir arracher cet étendard des mains. À savoir le protéger, comme-ci notre vie en dépendait. Jusqu’au gong final. Jusqu’au glas qui viendrait récompenser quelque chose de plus grand. Et pouvoir juxtaposer les deux, sans problème. Cette irrémédiable envie de protéger. Cette indéniable désir de gagner.
▬ J’ai une idée.
▬ MAIS POURQUOI VOUS METTEZ DES LUNETTES !! VOUS N’EN PORTEZ PAS !!
▬ Parce que ça me donne l’air d’un tacticien, Rahahahaha !
▬ IL NE SUFFIT PAS DE FAIRE UNE POSE ET D’EN METTRE POUR ETRE UN STRATEGE, VICE-AMIRAL-DONO !!
Les remontrances de l’Officier qui semblait accablé. Mais qui pourtant, continuait à garder son sérieux. À ne pas inutilement se vautrer dans l’impatience avec un prépondérant qui dérogeait. Qui ne répondait pas totalement à ses critères. Ou plutôt, qui en regorgeait d’autres. Sans doute bien plus prenants. Bien plus présents. L’apathie du Lieutenant de mise. Qui tempéra. Qui obtempéra même. Calmant le jeu en s’assaillant à ma droite. À la gauche de cette Lelei. Autour de cette table. Là où convergeait avis et idée. Images de quelque chose de bien plus grand. Alors les doigts quittant ces montures. Pour joindre délicatement le plan d’attaque. Sans totalement comprendre… Sans pour autant maîtriser ses us et coutumes à la perfection. Pourtant, ici. N’y avait-il pas meilleur avis que celui qui a vécu ce genre de bain de sang ?
▬ Enfin bref… Je veux dire. Mmmh… Ce que j’ai appris après tout ce que j’ai fait… C’est que dans ce genre d’affrontement… La force d’un homme seul ne peut pas tout changer.
▬ Hmm… Que voulez-dire par là, Vice-Amiral-dono ?
▬ Bien sûr, aussi fort soit-il. La force peut influer. Faire pencher du bon ou du mauvais côté. Mais elle demande toujours… Ce que je déteste le plus. Des sacrifices… Pour arriver à ses fins. D’autres doivent jouer les appâts. Partir devant. Pour jouer leurs peaux… C’était comme ça à chaque fois… À Octogonia, même-ci ça ne m’a pas profité… Contre ces pirates, il n’y a pas si longtemps… Ils ont dû encaisser. Se faire une raison pour me permettre à moi d’entrer en jeu… Alors j’ai une idée mais écoutez-moi bien. Il est hors de question qu’on fasse la même chose quand on arrivera là-bas… Je ne veux perdre personne…
L’échelonné qui semblait tout à coup beaucoup plus attentif qu’à l’accoutumé. Qui sentait qu’ici, il ne s’agissait plus totalement d’ineptie. De fantasques bagous d’un supérieur sans doute à l’exceptionnelle poigne mais qui manquait d’assiduité. De sérieux. De bon sens, même. Sans doute, même. Qu’ici, véritable cri du cœur. Qui avait été marqué au fer rouge. Et qui s’en souvenait comme-ci ces éons ne dataient que d’hier, au mieux. Qui se flageolaient chaque aube, en y repensant. Aux nombreuses vies qu’il avait laissées derrière. Ceux qui lui avaient permis de se hisser si haut. De pouvoir gicler de si haut. Alors d’une énième inspiration, l’atmosphère qui muta petit à petit. L’échange qui fut de plus en plus alarmante.
Dans le présent…
▬ Merde… Ils ont réussis à contenir notre charge… On est nombreux pourtant… Mmh qu’est-ce que… Ceux… Ceux de la colline… Ils… Ils… ILS RAPPLIQUENT VERS NOUS À TOUTE VITESSE !! PREPAREZ-VOUS !!
▬ *Ce n’est pas si grave… On n’était pas censé avoir la garantie de rester actifs, tous… Il nous l’a dit… On sait pourquoi on a chargé… Pourvu qu’il y arrive…*
L’immense peloton aux écus qui s’étaient sans doute frottés a aussi volontaires qu’eux-mêmes. Ceux qui, avec grâces, non sans peine. Qui arrivèrent à endiguer la vague adverse. Vis-à-vis qui changea miraculeusement de formation alors même qu’ils avaient observés la flèche de bouclier converger depuis le nuage opaque. Rabattant les ailes de leurs formations au-devant. Comme une parabole. Pour contenir une hargne qui n’était pas simple à diluer. Des effluves bien plus corrosifs que prévus. Qui envoyèrent pétrir aux éclats quelques âmes en peine de la brigade adverse. Pourtant, leurs volontés qui ne s’étaient pas éteins. À eux. Aux nombreux soldats sous les ordres de Joey et de l’autre officier. La braise qui exalta leurs cœurs alors même qu’ils l’entendirent arriver de loin. Chevauchant l’humus de la plus abrupte des manières. S’y atteler à le faire. Pour signifier au combien ils étaient la tarasque de tout ce peloton aux valeurs intrinsèques.
La troupe de Joey avait changée de mire. Converger de la colline jusqu’à la rixe alors. Profitant de la formation adversaire. Profitant du fait qu’ils aient ravalés la charge ennemie. Les laisser temporiser. Contenir encore et encore. Quelques secondes. Quelques minutes. Pour laisser le temps à la vague d’arriver. Et arracher tout sur leur passage. Ne pas en laisser une miette, de ces valeureux guerriers. Hommes et femmes qui donnaient leurs vies. Pourtant, fictifs ici. Car ils ne courraient aucun danger. Mais qui donneraient leurs vies, s’il le fallait. Car ils étaient les seuls à savoir pourquoi. À détenir la clé. D’une réponse que nul autre ne pouvait imager. Qu’il s’agissait là d’une telle manœuvre. Et qu’ils auraient mieux faits de converger vers bien autre chose. Car à l’heure actuelle, pouvaient-ils, ces nombreux soldats ennemis. Pouvaient-ils le faire aux travers des trombines de tout un chacun, qui s’étaient retrouvés à faire les « morts ».
Qu’il n’y avait pas une once de doute. Uniquement, des sourires.
▬ *Pourvu que ça n’ait pas été vain…*
Car il ne s’agissait avant tout que de ça. Et rien d’autre. Un sacrifice. Un sacrifice louable, cela dit. Car il n’incluait qu’un jeu. Et c’était à vrai dire la seule véritable raison pour laquelle j’avais accepté. Emettre l’hypothèse même. De songer à le faire. Pouvoir le faire. Et comment, le faire, même. Résultant d’expériences. D’avis. De brides de souvenir. Des rixes passées. Des centaines de rixes passées. Et tous ceux que nous avions perdus. Que j’avais perdu. Laisser partir. Ceux que je n’avais pas pu agripper de ma poigne. Pour les hisser en haut. Ne pas les laisser sombrer dans ce gouffre, malheureusement. Ils pouvaient se compter par centaines. Peut-être même par milliers. Sans pour autant être capable de les oublier. En mettre de côté. Et continuer. Non… Être parfaitement capable de continuer. Tendre la main encore. Pour en sauver le plus que possible. Le plus que voulu. Pourtant, ne pas les oublier.
S’efforcer même à y songer. Pour endosser la responsabilité. Pour s’en sentir légitime. De devoir rembourser ses vies au quintuple, même, s’il le fallait. Qu’importe. Alors germait une pensée. L’imager et la mettre en place. Celle de se scinder. En trois groupes distincts. Qui deviendraient quatre. Pour finalement se reformer sous trois entités. Ceux qui avaient chargés en premier lieu. Qui avaient tenus à le faire. Pour occuper. Attiser. Qu’importe. S’il le fallait. S’évertuer à crier pour en rameuter le plus que possible. Alors même que leur chance qui était au départ de mise, commençait à s’amoindrir. À fur et à mesure que convergeaient d’autres fronts. Bien d’autres pelotons. Pourtant, ne pas douter. Car il n’aurait fallu que du temps. Et uniquement du temps. Pour s’en assurer. Que ce petit groupe de moins de milles hommes était bien portant. Que la tempête qui les guidait, continuait à le faire. Qu’il s’acharnait.
Jusqu’à la débusquer. Jusqu’à se retrouver à ses pieds. Et jusqu’à pouvoir le lorgner. Cet étendard. Alors qu’ils se faisaient charcuter de toute part. Par des pieux et des lames en mousse. Obligés de tomber raide après un coup. Signifier qu’ils étaient hors combat. Qu’ils ne pouvaient plus guerroyer à nouveau. Avec le nouveau peloton qui en formait un plus grand. Qui chargea de l’avant mais aussi de sa droite. Avec le remaniement de la cohorte de Joey. La lance aux boucliers qui n’en était véritablement plus une. Qui ne ressemblait sans plus trop à cette lame pleine d’espoir, également. La troupe qui s’était faite décimée rapidement. Qui n’en attendait pas moins, cela dit. Sachant pertinemment à quoi s’en tenir. Qu’il fallait repousser. Repousser le plus que possible. Le plus longtemps que possible.
Se fourvoyer sans doute en imageant que le voile poussiéreux levé par ce coup de poing servait avant tout à ça. Alors l’utiliser. Et fallait-il le faire bien. Dans son plein potentiel.
▬ C’EST À NOUS !! CHARGEZ !!
Avaient-ils surgis par-delà le rideau sablonneux. Ces quelques grains acres s’accrochant à leurs uniformes. Ces fantassins et toute leur hargne. Qui s’étaient détachés de la colline bien plus tôt. Au nez et à la barbe de l’arrogance de leurs vis-à-vis. Arrivant à gicler jusqu’au nuage de poussière. Au préalable, y retrouvant en-déca de celui-ci, leurs homologues aux boucliers. Sans crier et gare. Alors, les âmes et leurs tintements qui résonnaient en harmonie. Pour un final des plus tonitruants. Les deux formations qui s’entremêlaient. S’associaient, pour s’élever beaucoup plus haut. Avec beaucoup plus de moyen. Sans doute pas autant que ceux qui s’évertuaient à finir le travail sur la première formation aux boucliers. Et pourtant, qui restaient hargneuses. Car eux aussi détenaient la clé. Ce qu’ils devaient faire. Ce qu’ils devaient risquer, qu’importe. La promesse d’une hiérarchie. Qu’il ne jouerait plus jamais avec leurs vies de la sorte.
Ils n’en quémandaient pas autant, pourtant. Etaient-ils plutôt même ravis de pouvoir servir une bonne cause. Quitte à se laisser ronger par les flammes. Pourtant, cette affirmation qui en secoua plus d’un. Qui n’en doutait pas. Ou plus, qu’importe. Ils en avaient la certitude. Que la vérité était émise. Le melting-pot de boucliers et de lances qui convergea de plus belle. Ignorant leurs camarades luttant encore. Chargeant la fourmilière d’un coup de patte moindre. Mais qui restait conséquent. Conséquent car ils avaient le temps en leur faveur. Et plus de temps gagné signifiait sans doute beaucoup plus que prévu. Beaucoup plus que mirer. Ce fut également à ce moment-là que quelque chose se passa. Qu’ils se décidèrent enfin à agir. À faire quelque chose de plus, pour s’en assurer. Qu’il n’y aurait rien qui pourrait l’endiguer aussi vite. La volonté des hommes. La volonté d’un homme.
L’énorme charge d’un double millier d’âmes qui recracha ce qu’ils avaient engorgés depuis des éons.
▬ *Encore un peu plus de temps…*
L’ombrage qui laissa naitre ceux qui s’y cachaient depuis le début. Qui avaient été éradiqués pour la plupart avec le premier assaut. Ces hommes armés de fusil. Qui naviguaient avec le peloton aux boucliers. Et qui avaient été scindés en trois partis également, depuis quelques temps. Le plus grand nombre, soufflé par la première vague. Qui n’avait pas pu réagir à temps. Sans doute. Le deuxième, celui de ceux qui convergeaient alors actuellement. Qui avaient quittés leur cohorte. Se plaçant vers la gauche. Pour pouvoir en toucher le plus que possible. Et une fois la formation adoptée. Les tireurs qui se mirent à cracher les flammes sans sommation. Qu’importe s’il s’agissait de bouclier. De lances. D’épées. Persuadés qu’ils en toucheraient quelques-uns dans la confusion. Dans celle créée par l’assaut de l’infanterie et de la garde. Combinant leurs forces pour un final des plus dantesques. Qui jouaient la montre sans que quiconque ne puisse s’en douter.
Tant ils en avaient envie. D’en découvre. Qu’ils ne reculeraient devant personne pour y arriver. Quand bien même étaient-ils aussi nombreux qu’il paraissait, ici-bas. C’était justement, cette juxtaposition de volonté qui changerait la donne. Qui alignerait les étoiles. Pour un final dantesque également. Mais d’un tout autre acabit. Et dans une toute autre position. Car au même moment…
Au même moment…
▬ On y va !!
▬ *Pourvu qu’ils arrivent à l’attraper ce foutu drapeau !*
L’immensité qui avait laissé place à la petitesse. La rigueur. La minutie. Et la discrétion. Vouloir le faire. Rester le plus discret possible. Et qu’importe s’ils nous avaient vus. S’ils nous avaient entendus. Avaient-ils déjà bien à faire. Bien trop à faire, avec tout ce qui leur tombait sous les bras. La vague qui revenait par milliers. Qu’importe restaient-ils un barrage conséquent. Un barrage devait barrer. Dans ce cas-là, ça aurait été bien assez suffisant pour les occuper. Un tant soit peu. Jusqu’à y converger. Le millier d’hommes remuant l’asphalte de leurs grosses bottes. Aussi vite qu’ils ne pouvaient alors. Aussi vite qu’ils le devaient alors. Des milliers de pas encore et encore. Alors que le nuage de poussière qui n’allait pas tarder à être soufflé, cachotait encore leur position. Notre position. En tête de course, la silhouette qui dominait sans doute de plusieurs têtes les plus massifs d’entre eux. Ayant quittés le groupe depuis quelques temps déjà alors. Pour finir voir le bout du tunnel.
Et l’apercevoir. Virevoltant. Dansant avec le vent. S’évertuant à le faire et à ne pas broncher. Quand bien même les épées de mousses s’entrechoquaient un peu partout. Quand bien même l’atmosphère s’adonnait à l’ataraxie, plus qu’autre chose. Paraissait-il si fragile. Si friable. Et pourtant si haut. Témoigner de la difficulté à l’atteindre. À pouvoir y poser les griffes, dessus. Et pouvoir l’arracher. Le garder dans le creux d’une main et faire tout ce qui était humainement possible. Pour le prémunir. Au moins pendant une certaine durée de temps. Au moins jusqu’à ce que nous puissions savoir que nous l’avions faits. Que nous avions réussis. Et qu’aucun n’aurait pu le réfuter. Mais alors fallait-il déjà le faire. Y arriver. Et ils étaient les seuls à en détenir le droit. L’autorité qui, pour une fois, n’était pas centrale. N’était pas indispensable. Sans doute pour manœuvrer. Sans doute pour emmener. Mais pas pour arracher. Et encore moins pour festoyer.
Il n’y avait qu’eux et uniquement eux. Ceux qui pouvaient mettre fin à tout cela. Tirer un trait et préparer de plus lourdes échéances à venir. Alors y songer depuis quelques minutes. Se triturer le cerveau à le faire. Pour conclure quelque chose. Pour gagner, fallait-il pouvoir voler, c’était ça ?
▬ Hé… Hé… Vice-Amiral-dono ?! Qu’est-ce que vous faites ?!
▬ Je fais de toi un héros !
▬ Qu… Qu… Quoi ?!!
L’immense qui attrapa la petitesse. Qui le choya de sa poigne ferme. Le soldat désigné au hasard parmi tant d’autres. Lui qui n’avait pas compris, aux premiers abords. Qui se demandait ce qu’il avait bien pu faire pour se faire sermonner. La cape qui tangua alors. Un pas. Prenant appuis sur l’air. Geppo. Des plus véloces jamais encore vus ici. Pour prendre de la hauteur. Le plus rapidement que possible. Avec le plus de force que possible. Le soldat qui en perdit son déjeuner en cours de route. Qui n’avait sans doute pas aimé être charroyé ainsi. Qui n’avait pas voulu prendre autant de hauteur. Et qui, pourtant, allait devenir le héros pour beaucoup. Celui qui mettrait la main dessus. Qui s’en assurerait, de mettre la main dessus. Quitte à y laisser autre chose. Et l’avoir bien compris. C’était pour cela qu’il était ainsi. Telle une besace dans des bras qui la surplombait. Pour éviter tout tir ci-contre sa charpie. Se les prendre, qu’importe.
Il n’y avait aucune arme qui puisse endiguer ma volonté. Pas ici. Pas maintenant. Pas après tout ce qu’ils avaient faits. Le héros du jour que je ne connaissais que de visage. Sa grande casquette et son nœud bleu qu’il nouait avec tant d’affection. Qui était aux premières loges, à l’anté. Du discours. De la promesse. Et de la manœuvre à suivre. Ses jambes qui flageolaient. Ses mains qui se mirent à vibrer tant il savait. Que ce N’était indubitablement pas ici, le vrai risque. Qu’ils devaient se préparer à bien pire. Qu’ils devraient en durer bien plus. Mais il n’avait pas peur. Depuis qu’ils étaient ici. Il n’avait jamais eu peur, depuis qu’ils suivaient la même échine. Celle qui les rendaient tous fiers. Et ici, assurément, qu’il était celui qui allait cristalliser toute cette fierté. C’était ce qu’il pensa alors que toujours fortement empoigné par mes soins, le héros du jour s’en alla l’arracher de ses paluches, ce morceau de tissu.
Qu’il tenu contre lui aussi fort qu’il le pouvait. Allant jusqu’à le chiffonner le plus possible. Pour ne pas en perdre une miette. Ne pas laisser le temps l’emporter. Ou quelque chose d’autre. Qu’importe. C’était là, son seul travail. Survivre. Et perpétuer ce qu’il avait encore dans les bras. La poigne encore de mise sur son bassin. Mouvement célère à nouveau. Un autre Geppo. Descendant cette fois-ci. Pour entériner une pensée. Qu’ils feraient tout pour y arriver. Alors, réceptionné au sol. Laisser le héros journalier prendre ampleur. Lui qui agrippa la toge et qui s’était mis à converger comme prévu. Avec ces milles hommes. En sens inverse. Pour échapper aux flammes. Car il ne s’agissait avant tout que de cela ici. Pouvoir résister. Pouvoir repousser. Pouvoir attraper. Et s’assurer à tout prix, de la véracité d’une victoire.
▬ Alors dans la série des sérieux…
Comme un symbole. Comme une évidence. Ici, entériner qu’il n’y avait pas eu que de la chance. Ou plutôt que celle-ci en emmenait beaucoup plus. Qu’une simple ouverture. Qu’une simple action. Qu’il pouvait y avoir là de la succession. Comme pour cet assaut. Comme pour ces idées. Comme pour ce nuage de poussière.
Les doigts qui s’étaient insérés dans cette fente. Cette même fente qui naquit du coup de poing d’il y a quelques minutes déjà. De la rudesse de celui-ci. Qui leva non seulement ce rideau opaque qui n’allait pas tarder à disparaître. Mais qui brisa l’humus sur plusieurs mètres. Laissant ces cannelures le long du champ de bataille. Entre la position du mur et du pied de la colline. Les doigts qui s’y cramponnèrent alors. Comme pour signifier qu’il n’y avait rien au monde qui serait capable de les arracher de leur proie. Les deux bras gonflants. S’hypertrophiant. Pour prouver au combien ils étaient raids. Robustes. Puissantes machines qui soulevèrent d’un coup sec le modelé. Sur plus d’une dizaine de mètres à la longue. Comme pour crier qu’ils n’allaient pas passer. Où que ça aurait été très compliqué de le faire. Le temps de lui laisser le temps d’y arriver, au héros du jour.
Retournement de table sérieux qui prit toute son ampleur. La crevasse qui laissa place à un mouvement tectonique. Comme des plaques. Arrachant l’une d’entre eux de sa modeste condition. Pour la surélever. Pour la retourner. Et empêcher ceux qui avaient pris en étau la lance aux boucliers de pouvoir converger ici. Ou au moins, les retarder assez longtemps. Bien assez longtemps. Par la première vague. Par la seconde. Et pas la montée des eaux, à mon tour. Large motte de terre qui éclata sur plusieurs mètres. S’effritant. Devenant même impraticables. Jusqu’à ressembler à un véritable piège à loup. Où le moindre faux pas entrainait dans les limbes les plus profondes. Fallait-il en faire autant. Fallait-il en faire beaucoup plus, même. Pour nous en assurer. Du bien-fondé. Qu’il s’agissait de la cause la plus louable. Le bien-fondé. Et le bien-être. Espérer que ce héros se portait bien. Que son bien se portait bien. Que ma comparse demeurait elle aussi.
Sans doute qu’elle se demanderait la même chose. Au vu des mouvements. Au vu de la casse. De sa position, ne pouvait-elle en avoir totalement le cœur net. Alors y songer. Alors même que je m’étais redressé. La poigne quittant la table improvisée. La gigantesque table brisée. Quelques pas pour reculer. Et essayer de les contenir. Le plus longtemps possible. Les retarder. S’il y en avait qui avait réussi à endiguer la vague. Fourmiller parmi les gravats. Passer outre l’immense barrage de terre. Fallait-il la prévenir. Que tous ses efforts n’avaient pas été vains. Que tous leurs efforts n’avaient pas été vains. Pas encore, cela dit. Alors s’en rappeler. Et seule elle était capable de le faire, également. De la conversation que nous avions eue. Alors même que cet officier s’arrachait les cheveux à essayer de m’expliquer ces manœuvres.
▬ *Mmmh. Tu vas nous prévenir en faisant des sons ? C’est efficace ! Je vais faire la même chose quand j’aurais un drapeau alors !*
▬ *Vous êtes capables de faire ce que Astrelle-sama fait, Vice-Amiral-dono ?*
▬ *Hein ? Non, Rahahahaha. Je vais juste crier. *lève le pouce* *
La plus longue inspiration pour nourrir ses poumons et cette gorge qui en aurait sans doute bien besoin. De remontant. Pour un final d’autant plus détonant.
La mélodie rauque qui raisonna au travers de toute l’arène et au-delà. Si on pouvait la qualifier de mélodie. Cri du cœur. Pour en attester. À tous. À elle. Et elle aurait alors su instinctivement. Ce qu’il fallait faire, pour la suite.
Indicatifs RP:
Teppei dispose de 10.000 soldats : - 4.000 soldats de la Garde. - 3.000 soldats de l’Artillerie. - 3.000 soldats d’Infanterie.
- Teppei se rappelle d’une discussion qu’il a eue avec Lelei et l’officier en charge de la tactique, plus tôt dans la journée. Il partage son expérience du champ de bataille et conclu que pour cet entraînement, il va y avoir des « sacrifices ». Il promet cela dit que lors du véritable affrontement, il ne laissera personne tomber. - La première formation au bouclier de Teppei se fait contenir par la formation de Jake. Alors même qu’ils allaient faire parler leur surnombre, ils se rendent compte tardivement du changement de direction de celles de Joey. Ils sont pris dans un entonnoir et finissent par être mis hors d’état de nuire. Ils simulent la mort. - La deuxième vague arrive en même temps que celle de Joey. Ils n’attendent pas une seconde de plus. Les 1500 soldats soit 1000Gardiens fusionnant avec les 1000 Fantassins qui convergeaient déjà. Ils attaquent par derrière et chargent la troupe. - Avant d’arriver au point de non-retour, un petit groupe s’est détaché de la formation. Adoptant leurs propres formations à eux. Il s’agit de 500 Artilleurs parmis les [/b]2000[/b] qui se cachaient dans la cohorte au bouclier. 1000 d’entre eux étaient dans la première vague. 500 se trouvent dans l’autre groupe détaché. - Les 500 Artilleurs commencent à tirer à vue à quelques mètres des troupes ennemis. Pour désarçonner, toucher quelques-uns. Occuper. Car toute la manœuvre, la première et deuxième vague, n’ont pour but que de repousser et occuper. - Au même moment, à la tête des 500 Gardiens et 500 Artilleurs soit 1000, Teppei se dirige vers le drapeau. - Teppei attrape un soldat et l’emmène d’un Geppo en l’air pour attraper le drapeau. Il redescend ensuite vers le sol, quelques mètres plus loin. Laissant le soldat qui deviendra un héros repartir avec la petite formation de boucliers et d’artilleurs. - Teppei se rend alors là où il avait frappé le sol. Il y insère ses doigts avant d’exécuter un Serious Table Flip consistant à soulever une immense plaque terrestre pour ainsi faire aussi de mur et bloquer l’avancement des troupes. Le barrage terrestre mesure plus d’une dizaine de mètres de haut. Sa longueur étant parallèle à la fissure qui allait de la position du mur jusqu’au pied de la colline. Le fait d’arracher la plaque pour la surélever fait aussi qu’il y a eu de la « casse » et qu’il y a des gravas instables, rendant la route moins « praticables ». - Comme pour copier Lelei et ses signaux, Teppei émet un immense cri alors qui résonne dans toute l’arène (PM Gros pecs) qui signifie qu’ils ont un drapeau et que Lelei doit aviser avec l’information. - Teppei reste alors, au cas où. Pour contenir les éventuels fuyards.
Un écran de fumée l'entourait, alors qu'il entendait tout autour de lui des fantassins, gardiens et autres artilleurs se déplacer aussi vite que leurs petites jambes le leur permettaient. Ils obéissaient aux ordres, et bougeaient en formation, non sans commérer sur les exploits de leur leader à tous. Ce dernier se tenait toujours droit au milieu du camouflage qu'il avait lui même créé. Un sourire était dressé sur son visage, comme à son habitude. Il y avait cependant quelque chose d'unique à l'expression que portait le soldat en cet instant. Quelque chose d'inhabituel. Joey semblait comme désorienté, perdu. Il regardait la zone qui l'entourait, comme s'il venait de reprendre conscience, ne comprenant pas tous les mots qui étaient prononcés par ses subalternes qui s'éloignaient de plus en plus. Certains mots pouvaient être décelés, mais il ne s'agissait sans doute pas des véritables paroles des officiers d'entraînement.
- Un cocu à l'âne ? Qu'est-ce qu'ils racontent ? Se demandait le blond à voix basse, sans prendre la peine de rattraper les sources de ses questions. Pas tout de suite, du moins.
Le temps que l'atmosphère ne s'éclaircisse, aussi bien pratiquement que métaphoriquement, les troupes sous les ordres de Joey n'étaient déjà qu'un point à l'horizon. Leur meneur, lui, était encore en train d'accepter le fait qu'il se retrouvait actuellement victime de ce qu'on appelait des « trous de mémoire ». Cette dernière faisait pourtant partie de ses plus grandes fiertés, c'était dire à quel point s'agissait-il d'une étrange situation. Reprenant aussi vite que possible possession de ses moyens, le Vice-Amiral fléchit légèrement les genoux pour abaisser son centre de gravité. Moins d'une seconde plus tard, il détendit ses membres inférieurs dans un bond spectaculaire qu'il agrémenta sans tarder de pulsions aériennes. S'il y avait bien une chose dont Joey n'avait absolument pas l'habitude, c'était de se sentir perdu sur un champ de bataille, l'endroit même qu'on pouvait considérer comme son habitat naturel. Bien entendu, d'ordinaire, on l'autorisait à batailler, mais le blond n'était pas le genre à se trouver des excuses....
Une fois arrivé à une assez haute altitude, il s'arrêta pour observer du mieux qu'il pouvait la répartition des troupes, aussi bien alliées qu'ennemies. Même s'il essayait de rassembler toute sa concentration sur le moment présent, alors même qu'il survolait le terrain entier, des étranges flash faisaient sursauter son cerveau le temps d'une seconde. Des mots qu'il n'avait ni l'habitude de prononcer ni d'entendre étaient bel et bien installés dans son esprit. Joey ne mentait jamais, et en cet instant il se l'avouait bien : Il ne comprenait pas grand chose à ce qui lui arrivait.
- À qui appartiennent ces souvenirs ? Murmurait-il presque dans sa solitude céleste.
Malgré tout ce qui lui arrivait actuellement, le colosse restait un homme d'action. Un homme simple, à l'image de sa Justice. Un homme qui ne pouvait, sous aucun prétexte, refuser l'invitation d'un rival. Cette dernière, vraisemblablement, était sur le point de se présenter sous la forme d'un retournement de table. Transposant toutes ses incompréhensions dans un coin de sa tête, Joey fit apparaître un sourire presque juvénile au creux de son faciès. En voyant un immense mur se dresser sur le chemin de ses armées, il savait exactement ce qu'il avait à faire. Pour ça, au moins, il n'allait pas avoir besoin d'utiliser sa tête.
Il allait favoriser deux autres parties de son corps...
Fusant à travers le champ de bataille aussi vite qu'il le pouvait à l'aide de son fidèle Kamisori, Joey voulait arriver sur place avant l'édification totale du mur de protection de Teppei. Alors que le vent claquait son visage souriant, alors même qu'il se rapprochait dangereusement de la création de terre de son collègue, la célérité du Vice-Amiral ne diminuait en rien. Après tout, Joey ne connaissait qu'un seul sûr moyen de stopper ses courses. Sans tarder, il apporta son poing droit fermé au niveau de sa mâchoire, et positionna son homonyme gauche, aussi fermé, à la même hauteur que ses muscles pectoraux. Son coude gauche était comme fermé, emmagasinant l'énergie cinétique du déplacement supersonique. Finalement, alors que la distance entre le corps du Marine et le mur de défense était réduite à l'ordre de la dizaine de centimètre, Joey détendit son bras gauche. Son poing s'écrasa à toute vitesse sur la première couche qu'il rencontra, et ce avec toute la puissance d'un Shigan.
Le colosse avait contourné le mur au dernier moment, et avait frappé pour éclater le côté possédant le plus de surface, du côté opposé à celui de son ennemi de la matinée. Il survolait donc actuellement une, certes fausse, bataille sans merci, qu'il espérait perturber avec son action. Surtout que cette dernière n'était pas terminée. En effet, dans l'état dans lequel se trouvait Joey, un coup de poing n'allait pas suffire à lui remonter le moral. Le coup qui avait déjà été asséné, cependant, ce premier Jab, avait permis au boxeur d'arrêter sa course effrénée et lui accorda quelques centièmes de secondes durant lesquelles il se redressa dans les airs. Il positionna sa jambe droite derrière sa jambe gauche, et ne tarda ensuite pas à continuer son assaut sur les morceaux de l'obstacle qui se trouvait encore face à lui.
- Shigan : Jabs
Alternant parfaitement entre pulsions pédestres et assauts du poing, le soldat arrivait aussi vite qu'il le pouvait à littéralement décomposer cette immense table, celle là même qui n'existait que pour faire gagner du temps et du terrain aux troupes ennemies. Joey, bien sûr, ne savait pas ce qui se tramait de l'autre côté, et n'aurait donc même pas pu se demander s'il était arrivé à temps pour empêcher un certain héros de remplir son devoir. Ce qu'il savait, cependant, c'était que cette fois, pour gagner, tout n'allait pas dépendre que de sa propre force. Continuant ses actions à une vitesse remarquable, il se permit un cri en direction des troupes qui bataillaient encore dans son dos. Ses troupes, tout du moins.
- C'est quand vous voulez, pour me choper ce bout de tissu !
En effet, ce qu'espérait le soldat, c'était que ses subalternes, une partie d'entre eux au moins, soient assez vifs pour profiter de son arrivée pour passer entre les mailles du filet, ou de la roche, et gagner le terrain où se trouvait encore le Vice-Amiral Kiyoshi. Avec autant de gravats virevoltant dans tous les sens, un bordel assez monstre avait bien dû être créé... Comme pour achever ce bordel, alors qu'il avait maintenant perdu beaucoup d'altitude et que ses pieds touchaient à nouveau le sol déformé, Joey prépara un dernier coup. Visant le dernier gros morceau de la création adverse, l'orgueilleux se décida enfin à décocher son bras droit. Usant de ses appuis, et de l'élan octroyé par le rabat de son poing gauche, il frappa.
- Shigan : Straight
Une fois le ménage effectué, il s'empressa de repérer les plus ingénieux de ses soldats, si tant était qu'il en existait. Alors qu'il s'attelait à cette tâche, certains de ses officiers parvinrent jusqu'à lui. Ce fut à cet instant que le Vice-Amiral se rendit compte de ce qui trônait au centre de tous leur visages.
- Qu'est-ce que vous avez à sourire comme ça ? Leur demanda-t-il presque trop candidement.
- Et bien, on fait comme vous avez demandé au Capitaine Strongheart juste avant d'avoir lancé votre Rokuogan. Lui répondit un fantassin portant une expression forcée au visage. On garde le sourire !
Ça recommençait. Joey n'avait aucune idée de ce que racontaient ses troupes.
- Vous racontez vraiment n'importe quoi, pourquoi j'aurais demandé ça à Strongheart ? J'en ai rien à faire de son sourire, à lui. Du votre non plus, d'ailleurs, alors arrêtez ça, vous êtes flippants. Lâcha-t-il juste avant de voir ses officiers relâcher leur sourire forcé et se masser les joues. Voilà, c'est mieu...Attends, Rokuoquoi t'as dit ? Vous déraillez, c'est pas pour un entraînement pareil que j'aurais lancé ce genre d'attaque ! Arrêtez de dire n'importe quoi, et retournez plutôt faire perdre les ennemis !
Les interlocuteurs du blond s'équipèrent d'un regard confus, mais obéirent à l'ordre qu'on venait de leur donner. Joey ne comprenait pas leur confusion, alors même qu'un sourire choqué maquillait sa face. Il ne mentait jamais, la faute résidait donc entièrement sur les officiers qui n'étaient maintenant plus à ses côtés. Leur vision, ainsi que leur ouïe étaient évidemment de très bas niveau, mais de là à imaginer de telles scènes... Sans perdre plus de temps à essayer de comprendre, Joey décida de faire comme si rien ne s'était passé et repris là où il s'était arrêté. Il repéra donc une escouade ayant réussi à se diriger vers le drapeau, et, en un Soru, gagna leur position. Positionnant sa main devant eux sans pour autant gêner leur avancée, il leur lança un sourire sincère, et les observa se démener pour lui apporter le drapeau de la zone Ouest, prêt à les protéger avec son propre corps si besoin.
L'Est, lui, était géré par le fin tacticien qu'était le coéquipier du Vice-Amiral. Ce dernier le savait, la fin de ce jeu approchait. Son esprit s'échappait presque, pensant à la parfaite aventure qui l'attendait dans encore quelques heures...
Spoiler:
Joey est duper, mais se remet vite de ses émotions. Il survole la zone et repère l'attroupement de la zone Ouest. Il repère du mouvement, le début d'apparition d'un mur, et fonce dans sa direction aussi vite que possible. Il détruit le mur, en essayant de foutre le plus de zbeul possible pour permettre à certaines de ses troupes de passer de l'autre coté et choper le drapeau en profitant de la confusion. S'ensuit un dialogue où Joey est complètement delusional avec quelques troupes, avant qu'il ne repère une escouade de ses troupes ayant réussi à se rapprocher quelque peu du drapeau. Il fonce sur eux et assure leur protection tout en les laissant faire leurs bails de soldats. Estimant que la zone Ouest est déjà sous son contrôle, il compte sur l'ingéniosité de Jake pour capturer le drapeau à l'Est, comme prévu.
Prononça Lelei pour elle-même depuis les airs en voyant l'écran de fumée provoqué par le Vice-Amiral Marciano juste en dessous d'elle et qui recouvrait toute la zone où ses propres troupes venaient de se lancer. La bataille commençait à devenir brouillon et elle ne savait pas exactement ce qu'il se passait un peu partout aussi décida-t-elle que l'écran de poussière était gênant, elle attrapa la plus grande épée dans son dos pour lancer une puissante vague d'air non tranchante au dessus de tous pour faire se disperser plus rapidement l'écran.
"Huh, ils ne sont plus là."
Prononça la Lieutenant pour elle-même en ne voyant que ses troupes d'infanterie chercher du regard les troupes de Marciano là où elles se trouvaient auparavant. Si elles n'étaient pas là c'est qu'elles n'attaquaient plus la colline et que ses troupes d'artilleries étaient globalement sauves de toute attaques sur la colline, au moins suffisamment pour retenir les troupes qui viendraient sur elles, aussi signala-t-elle via son épée actuellement en mains à son Infanterie centrale de se regrouper pour lancer une attaque globale à l'Est. Les autres troupes avaient théoriquement aucune raisons de changer de tactiques aussi Lelei chercha du regard le Vice-Amiral Marciano sans le trouver… jusqu'à ce qu'elle entende un puissant hurlement suivit d'un grondement terrestre sur le champs de bataille de l'Ouest.
Les yeux de la Lieutenant se plissèrent en voyant une véritable muraille commencer à se soulever et une personne foncer droit sur elle. Pas le temps de réfléchir, Lelei agit avec instinct en se lançant droite pour intercepter l'ennemi et protéger le mur avec un Soru suivit d'un Tekkai et de sa forme d'Hybride bovine.
*... est-ce que je suis vraiment en train de tenter de me jeter entre un Vice-Amiral et sa cible ?*
Eut-elle uniquement le temps de penser sur le trajet...
Manoeuvre:
Début de l'Exercice - Troupes de Lelei: 5000 Artilleurs, 5000 Infanterie. Troupes de Teppei accompagnant: 4000.
- Les 1000 Artilleurs de Teppei au Sud n'ayant pas trouvés leur cible continuent vers l'Ouest pour la trouver et accomplir leur mission de tirer dans le dos des troupes de Joey, étant donné que Lelei ne leur pas pas donnée de contre-ordres. Elles attaqueront à vue les premières troupes qu'elles voient.
- Lelei lance une lame d'air sur l'écran de poussière pour voir le terrain.
- Elle signale ensuite avec le Mad Sound à son Infanterie Centrale (3500 hommes) d'attaquer les troupes ennemies à l'Est en formation Flèche elle aussi.
- Elle entends un hurlement à l'Ouest suivit d'un craquement terrestre qui attire son attention sur le mouvement de Joey. Elle utilise le Soru pour tenter de se placer entre Joey et le mur pour intercepter son attaque avec un Tekkai et sa résistance naturelle de forme Hybride du fruit Bovin.
- A l'Est, les 2000 Artificiers de la colline continuent de concentrer leurs tirs sur un point de la défense des troupes ennemies pour les distraire de l'Infanterie qui approche.
- Toujours à l'Est, ce qui reste de de l'Infanterie en formation de Flèche continue ses efforts pour percer la défense ennemie et la distraire. Les 2000 d'Artillerie à l'arrière des troupes fait le tour de la bataille en direction du drapeau tout en continuant ses tirs de suppressions.
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